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et  "MadaVôvô" des News quotidiens sur Mada, ... tous les évènements des 7 mois de crise dans ses archives depuis janvier 2002. 

- C'est aussi  pour fournir des accés aux Rubriques d'Animations (Tout sur la création, le tenin-Gasy..), 

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dans les familles...

-  Razafimahazo: SOATIANA RAVELONANOSY est née à Tana, elle est belle, en bonne santé, voir sa photo cliquez-ici

- Rakotomanga : Ranja RAHAMEFY est née à Tana, elle est belle, en bonne santé, voir sa photo cliquez-ici

...et un mariage à Paris dans la famille des Rasamoely: Stephanie et Rado Raboanarijaona cliquez-ici

et  dans la famille Razafimahazo:  Nous venons d'apprendre  le décès de RAKOTO HERY Ravaonoro Josette Sylvia, survenu le 15 aout 2002,  épouse de  RAZAFIMAHAZO  Andriambelo ( "Do" zanak'i Henri RAZAFIMAHARO) , l'enterrement aura lieu le 17 aout 2002  à Tananarive

et  dans la famille Razafimahazo:  Nous venons d'apprendre par Nalisoa et Herizo Ratrimo (Membres du Comité d'Animation ARF- Bordeaux) le décès de leur père Emile Ratrimo survenu le 11 aout 2002 à  Antananarivo à l'âge de 80 ans.
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(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

LEMONDE.FR | 29.08.02 | 09h42 
• MIS A JOUR LE 29.08.02 | 09h45 
La corruption, gangrène économique et politique
La corruption est à la fois une gangrène politique et économique. Elle constitue autant un frein au développement économique qu'un système de perpétuation d'une élite. Et, malgré les promesses de nombreux responsables politiques, la corruption continue de toucher des pays pauvres, mais aussi des pays riches, selon l'indice de perception 2002 (IPC) publié, mercredi 28 août, à Berlin par l'organisation non gouvernementale Transparency International. 
Sur un total de 102 pays étudiés, 70 — dont beaucoup parmi les plus pauvres du monde — obtiennent moins de 5 points sur un score maximal de 10 dans l'indice, qui reflète la perception par les milieux d'affaires et les analystes du degré de corruption au sein des services publics et de la classe politique. "S'il est vrai que de plus en plus de responsables politiques affirment haut et fort vouloir lutter contre la corruption, ils ne semblent toutefois pas entendre le message sans équivoque de l'IPC : il faut mettre un terme à la corruption pour arrêter le cercle vicieux de la pauvreté et des pots-de-vin", a remarqué le président de Transparency International, l'Allemand Peter Eigen, lors d'une conférence de presse. Selon l'IPC de l'an passé, qui portait sur un nombre moindre de pays (91), 55 d'entre eux obtenaient moins de 5 points. La situation ne s'est donc pas améliorée, a constaté M. Eigen. Transparency International se refuse toutefois à comparer une année avec l'autre, ne disposant pas toujours des mêmes données.
Selon le classement 2002, le pays perçu comme le plus corrompu est le Bangladesh, avec 1,2 point, suivi du Nigeria, avec 1,6, du Paraguay, de Madagascar et de l'Angola, avec 1,7. A l'inverse, certains pays parmi les plus riches du monde comme la Finlande, le Danemark, la Nouvelle-Zélande, l'Islande et Singapour atteignent un score de 9 ou plus, indiquant de très bas niveaux de corruption. Ils figuraient déjà dans cet ordre l'an passé. Cependant, la corruption n'est pas l'apanage des pauvres, souligne M. Eigen. Elle est aussi présente "dans beaucoup de pays dont les sociétés investissent dans les pays en voie de développement", ajoute-t-il. Certains pays d'Afrique, comme le Botswana, avec 6,4 points, sont également mieux classés que des pays européens comme l'Italie, avec 5,2 points et la Grèce, avec 4,2 points.
La France, quant à elle, figure parmi les pays les moins vertueux de l'Union européenne. Elle arrive, comme le Portugal, en 25e position, avec 6,3 points. L'an passé, sa position était un peu meilleure : 23e avec 6,7 points. La France fait partie des pays qui sont plus corrompus qu'ils ne devraient l'être, encourageant notamment la corruption à l'étranger de la part de leurs entreprises pour qu'elles obtiennent des contrats et "cela se retourne contre eux comme un boomerang", les entreprises agissant de même sur leur sol national, a estimé le président de Transparency International.
Le vice-président de Transparency Iinternational, Tunku Abdul Aziz, avait rappelé aux pays développés "qu'ils avaient, du fait de leurs ressources et de leurs moyens, une responsabilité humanitaire particulière pour diligenter des enquêtes et poursuivre les entreprises qui ont recours aux pots-de-vin", lors d'une conférence qui a eu lieu un peu plus tôt, en Malaisie. Parmi les bons élèves du classement, on relève aussi des pays candidats à l'Union européenne, comme la Slovénie et l'Estonie, qui, avec respectivement 6 et 5,6 points enregistrent un meilleur résultat que l'Italie et la Grèce.
La Russie obtient quant à elle un meilleur score que l'an passé : 2,7 points, contre 2,3 en 2001, a aussi remarqué M. Eigen, qualifiant cette amélioration de "premier pas dans la bonne direction" qu'il attribue au président Vladimir Poutine.
L'IPC est un indice composite basé sur des sondages reflétant la perception de la corruption par les milieux d'affaires et des analystes du pays, résidents ou expatriés. Publié pour la première fois en 1995, l'indice de cette année s'appuie sur 15 enquêtes réalisées par 9 organismes indépendants. Comme le souligne Peter Eigen, l'IPC ne représente qu'un aperçu ponctuel et ne couvre qu'un peu plus de la moitié des 200 Etats souverains du monde.
Avec AFP

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MIDI MADAGASCAR - Vendredi 30 août 2002 
Tentative d'attentat contre Ravalomanana
CONFIRMATION DES MENACES
Les contrôles d'entrée désormais renforcés à Mahajanga 

" Quand vous verrez des navires dont l'identité est douteuse au large des côtes majungaises, il faut en avertir tout de suite les autorités. Il en est de même de l'entrée des touristes et des étrangers dans la région, dont l'itinéraire doit être clairement établi ", a recommandé le ministre de la Police, Amady Augustin, hier aux chefs de service de la province de Mahajanga, réunis au siège de la province pour la venue du Premier ministre Jacques Sylla, à la place de Marc Ravalomanana pour inaugurer la foire " Fanarenana " dans la Cité des fleurs. 
Bodo A. 
Aussi bien les déclarations d'Amady Augustin que l'absence de Marc Ravalomanana à Mahajanga confirment les menaces d'attentat qui pèsent sur le chef de l'Etat, une menace qui pourrait venir de l'ouest, des Comores, selon certaines sources, ce qui impliquerait une plus grande surveillance des côtes de Mahajanga, principales portes d'entrée des navires en provenance de cette région.
Pacification
Le ministre de la Défense nationale, qui était aussi du voyage, devait également annoncer que la pacification se poursuivait, alors qu'il prenait la parole au stade Rabemananjara, pour l'ouverture de la foire " Fanarenana ". " Dans la zone rurale, il faut poursuivre la chasse aux rebelles et la population est incitée à aider les militaires dans ce sens ". Et de rassurer la population sur les nombreuses arrestations qui ont été effectuées aussi bien dans la région de Mahajanga qu'à l'échelle nationale. " Certaines des personnes arrêtées peuvent être des membres de votre famille, mais il faut laisser la justice faire son travail et lui faire confiance. Dans le temps, quand la lutte était à son paroxysme, il a pu y avoir des dérapages, mais actuellement, ce n'est plus pareil, les procédures sont bien respectées ", a-t-il expliqué pour rassurer les Majungais.
Union Africaine
Pour en revenir au Premier ministre, au cours de son entretien avec les chefs de service de la province, il a parlé du refus de reconnaissance de l'Union Africaine, qui selon lui, " n'est plus que des paroles, puisque plusieurs pays d'Afrique, dont la Libye, le Sénégal et récemment l'Afrique du sud ont déjà accepté de collaborer avec le régime actuel ". Il a également profité de son passage à Mahajanga pour répondre aux attaques de l'opposition qui a accusé le régime de favoriser les membres du Tim dans l'administration, et qui a critiqué l'adhésion de Jacques Sylla comme SG du parti. " Dans tous les pays du monde, le Premier ministre est toujours membre d'un parti politique, et d'ailleurs, au sein du Tim, c'est le président qui dirige le parti, et la place de SG dans l'organigramme se situe sous celle des présidents des provinces ", a expliqué ce dernier. 
TIM
Concernant le Tim, le président de Mahajanga a été présenté, hier, au palais de la culture, en présence des membres du parti, qui ont rempli la salle, avec T-shirts Ravalo et posters bien en évidence. Il s'agit de Louis Randrianarivo, membre actif du Tim durant la crise, et qui va également être vice-président du parti à l'échelle nationale. Lors de cette présentation, le Premier ministre devait souligner l'importance de la solidité des assises du Tim dans la province, et a expliqué que l'adhésion à ce parti n'était pas restrictive, mais qu'il fallait le parrainage d'un membre. En annonçant le détournement par l'ancien Premier ministre d'une somme de 40 milliards fmg de la Banque Centrale, Jacques Sylla a été fortement soutenu par l'assistance, qui l'a incité à une punition exemplaire pour cet ancien responsable, par des vivats particulièrement véhéments. En tout cas, le Premier ministre semble surtout préoccupé par les prochaines élections, car il n'a pas manqué de lancer " nous gagnerons aux législatives ! " à la fin de la cérémonie.
Selon des habitants de la Cité des fleurs, le calme est vraiment revenu à Mahajanga, et les restrictions de sortie nocturne ne sont plus qu'un souvenir. Le passage de Jacques Sylla a coïncidé avec la fin des examens du bac, l'ouverture de la foire " Fanarenana ", mais également la préparation de la grande braderie de Madagascar, d'où une certaine animation ressentie dans la rue. Mais on a quand même senti que les Majungais étaient un peu frustrés de ne pas voir le président… 
RECOURS D'UN ANCIEN SENATEUR DEVANT LA NOUVELLE HCC ! 
Après la défection des membres présumés pro-Ratsiraka, l'effectif de la Haute Cour Constitutionnelle remise sur les rails par la Chambre Administrative de la Cour Suprême, était réduit à 5. Juste le quorum requis pour pouvoir siéger. En prévision du pire qui pouvait hypothéquer la seconde proclamation des résultats du scrutin présidentiel du 16 décembre 2001, la HCC devait rendre un arrêt, l'habilitant à se réunir en audience, même en dessous du nombre de Hauts conseillers requis par les textes. 
R.E. 
Période creuse 
Ainsi, après la désignation de 2 de ses 5 membres au Sénat, la haute juridiction n'était pas complètement paralysée. Pas plus que son effectif réduit n'ait ralenti le rythme de traitement des dossiers relatifs au contrôle de constitutionnalité des lois et ordonnances; à la constatation de vacance de siège auprès de telle ou telle collectivité ( la plupart du temps, des communes rurales). De toute façon, c'était en quelque sorte la période creuse sinon la basse saison pour la HCC qui n'avait pas à régler des conflits de compétence entre Institutions ou entre l'Etat et une province autonome ou entre provinces autonomes. Elle n'avait pas non plus à statuer sur des contentieux électoraux, en attendant les prochains rendez-vous avec les urnes.
10 ans et 3 présidents 
C'est après la désignation par le Parlement (2 de chaque pour l'Assemblée et le Sénat); l'élection par le Conseil supérieur de la magistrature; et la nomination par le président de la République, des 9 nouveaux membres que le juge constitutionnel devait connaître un petit moment de flottement. Et ce, jusqu'à la prestation de serment, synonyme d'installation pour la HCC prévue par la Constitution du 18 septembre 1992. En somme, sans compter celle installée le 24 novembre 2001, mais annulée pour irrégularité, il aura fallu presque 10 ans et 3 présidents de la République pour mettre fin au provisoire institué par la Convention du 31 octobre 1991. Depuis le 23 août dernier, la HCC prévue par les articles 118 à 125 de la Constitution est en place et n'aura pas finalement, trop de "vary mangatsiaka" à réchauffer. Parmi les premiers arrêts et/ou décisions d'importance que la formation présidée par Jean Michel Rajaonarivony aura à prendre, figure le recours d'un membre de la HCC dont la composition a été annulée par le juge administratif. Il s'agit du cas inédit de Rakotomandimby Benjamin Alexis qui siégeait au Sénat, avant sa nomination à la HCC par le président sortant.
2 modes d'accession 
Plus précisément, l'intéressé était un sénateur élu dont "le statut n'est pas régi par les mêmes règles que celui du sénateur nommé", pour reprendre la remarque émise par la HCC version Mananjara dans son avis n°1-HCC/AV du 31 mai 2002 sur la constitutionnalité du projet de décret abrogeant la nomination des sénateurs désignés par Didier Ratsiraka et leur remplacement par d'autres nommés par Marc Ravalomanana. Le juge constitutionnel s'est notamment appuyé sur l'existence d'"une dualité dans la composition du Sénat due à l'application de deux modes d'accession aux fonctions de sénateur". A savoir, la désignation qui fait partie des pouvoirs régaliens du président de la République; et l'élection par un collège de grands électeurs. Si le réquérant appartenait à la première catégorie, le problème ne se serait pas posé puisque sa nomination à la Chambre haute, aurait été, de toute façon, abrogée par le nouveau président de la République. S'agissant d'un sénateur faisant partie de la seconde catégorie, l'ancien président de la Commission juridique du Sénat, demande à revenir à Anosikely, après l'annulation rétroactive du décret l'ayant nommé à Ambohidahy. 
Logements sociaux : GETIM investit 40 milliards de FMG à Ilafy 
40 milliards de FMG, c'est le montant du nouvel investissement que le Groupe GETIM, spécialiste de l'immobilier, va investir pour la construction de 320 logements intermédiaires dans son nouveau lotissement de 10200 m², sis à Rangaina Fierenana Avaradrano (Ilafy). Dans son allocution, lors de la pose de la première pierre du site, hier, le directeur général de cette société, José Moutou, a affirmé que ce projet vise à donner la possibilité aux Malgaches moyens d'avoir un logement. 
Didier Rambelo 
D'après encore José Moutou, le hameau de Rangaina, puisque c'est le nom du site, n'est que la continuation du projet dénommé "Panoramique" sis à Ambatobe. Seulement, ce dernier, note-t-il, est composé de 560 logements de haut standing tandis que ceux du nouveau site sont de moyen standing. A noter que cette cérémonie a été honorée par le ministre de l'Aménagement du Territoire, Reboza Julien.
D'après encore le D.G., ces logements sont abordables pour une partie non moins importante de la population parce que certains d'entre eux vont se vendre à partir de 75 millions de FMG. José Moutou de poursuivre que parallèlement à la construction de ces 320 logements sociaux, le Groupe GETIM prévoit également des travaux de viabilisation du site, entre autres, construction de route goudronnée reliant le site de Rangaina à celui d'Ambatobe, mise en place d'un centre commercial et hôpital ou encore, un bloc administratif… Sans parler des emplois que les chantiers vont créer au profit de la population locale.
Par ailleurs, l'on a appris également que la banque BFV-SG a donné son accord pour consentir des prêts aux clients qui souhaitent acheter un logement dans ce site.
Produits alimentaires périmés
BIENTOT UNE GRANDE OPERATION DE "NETTOYAGE" DANS LA CAPITALE ! 
Le ministère du Commerce envisage de nettoyer la capitale des produits alimentaires périmés. Pour ce faire, ce département travaillera de concert avec la Commune Urbaine d'Antananarivo en lançant une grande opération de contrôle de ces produits écoulés dans le secteur informel et dans les épiceries de quartiers. L'objectif est d'isoler les grossistes qui ne respectent pas les textes en vigueur selon le premier responsable de la Brigade de Vérification auprès du ministère du Commerce, Théophile Ramarojaona. 
Herivonjy Rajaonah 
"Même si les propriétaires n'ont pas répondu à la convocation, on a procédé à la destruction d'une partie des produits périmés saisis. C'était à la fois un avertissement pour les opérateurs mais aussi un moyen de sensibiliser les consommateurs ". La déclaration est du directeur de la Brigade de Vérification auprès du ministère du Commerce, Théophile Ramarojaona. Pour la suite de cette affaire, la brigade va passer à l'étape suivante selon la procédure normale. Dans cette foulée, elle envisage aussi de lancer une grande opération de contrôle et de vérification des produits alimentaires périmés.
ISOLER
Selon les explications de ce responsable, cette opération concerne surtout les produits alimentaires périmés : biscuits, chocolats, fromages, chips... Elle s'explique du fait qu'on déverse maintenant ces produits dans le secteur informel : les marchands ambulants les écoulent en vrac en ayant soin d'enlever leur emballage afin de faire disparaître la date de péremption. "Pour nous, une fois la date de péremption expirée même d'un jour, c'est déjà un produit alimentaire périmé", devait-il souligner. Par cette opération, la brigade va nettoyer la capitale de ces produits dans le marché informel, dans les épiceries pour identifier les importateurs en faute, sinon les grossistes qui continuent d'en importer. "Une fois isolés, ces opérateurs ne pourront plus ravitailler ni les marchés informels ni les épiceries de quartiers ", a-t-il expliqué. Pour la réussite de l'opération, la brigade compte sur la collaboration de la Commune Urbaine d'Antananarivo qui en bénéficiera par l'assainissement du circuit de commerce dans la Ville des Mille. 
PROJETS DE LOI !
Pour en revenir aux 4 tonnes de produits alimentaires périmés qu'on devait détruire le 28 août dernier, ils ont été saisis auprès de quelques grands magasins de la capitale. C'était des produits périmés à Toamasina et qu'on a voulu écouler dans la capitale. Après la saisie, les propriétaires qui n'ont pas répondu à la convocation pour la séance de destruction avaient assuré le gardiennage avant la destruction. En attendant la suite de cette affaire, on sait que deux projets de loi concernant les consommateurs et les professionnels du commerce ont été déposés auprès du gouvernement depuis longtemps. Le premier porte sur la protection des consommateurs et le second sur la concurrence. L'existence de ces projets de loi ne minimise pas le rôle des consommateurs pour mettre fin à la circulation et au commerce des produits alimentaires périmés. En refusant de les acheter et en les dénonçant, ils sauveront à la fois leur argent et... leur vie ! 


EXPRESS MADA Aujourd'hui vendredi 30 août 2002 
Au "Sommet de la terre" Madagascar fustige "les gadgets" anti-pauvreté 
Le général Marcel Ranjeva, ministre des affaires étrangères, est intervenu mercredi 28 août en séance plénière consacré au thème de "l'eau et l'assainissement". Tout en reconnaissant qu'un tiers seulement des 15 
millions de Malgaches avait accès à l'eau potable, il a fait de l'accès à l'eau un aspect de la lutte contre la pauvreté estimant, au passage, que ce combat "ne saurait se réduire à des gadgets plus ou moins sophistiqués". 
Johannesbourg où le président Marc Ravalomanana est normalement attendu lundi prochain, a confirmé le consul général de Madagascar en Afrique du sud, Bruno Ranarivelo. On sait que le chef de l'Etat répond ainsi à 
l'invitation personnelle du secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, qui passe outre à la décision de l'ancien Organisation de l'unité africaine de maintenir vacant le siège de Madagascar jusqu'à la clarification de la situation politique par un nouveau processus électoral. 
Le président Ravalomanana a d'ailleurs sollicité un entretien avec Thabo Mbeki, le président sud-africain, qui assure actuellement la présidence tournante de l'Union africaine. Si l'environnement est effectivement abordé 
lors de cet entretien, gageons qu'il sera très certainement plus politique qu'écologique. 
Première intervention de Madagascar au "Sommet de la Terre" qui se tient, au niveau ministériel pour le moment à Johannesburg depuis lundi dernier. Le général Marcel Ranjeva, ministre des affaires étrangères, est intervenu mercredi 28 août dernier en séance plénière consacrée au thème de "l'eau et l'assainissement". Tout en reconnaissant qu'un tiers seulement des 15 millions de Malgaches avait accès à l'eau potable, il a fait de l'accès à l'eau un aspect de la lutte contre la pauvreté estimant, au passage, que ce combat "ne saurait se réduire à des gadgets plus ou moins sophistiqués". Le Conseil de coopération pour l'approvisionnement en eau et l'assainissement lancera cette année une campagne internationale du nom de Wash -Eau, sanitaires et hygiène pour tous- un partenariat entre les secteurs public et privé, pour viser l'accès universel à l'eau potable et l'assainissement d'ici à 2015. Le ministre Ranjeva déclare que d'ici cette date butoir, "nous comptons bien que 85% des Malgaches auront accès à l'eau potable". Il a apporté à Johannesburg le témoignage de Madagascar -dont l'exemple du Paepar, Programme d'accès à l'eau potable et à l'assainissement en milieu rural, ou la "politique volontariste" perçue dans le Code de l'eau- qui inscrit ce combat dans une stratégie globale où le citoyen est appelé à s'investir personnellement dans un problème global. Dans la préservation des sources et des bassins versants jusqu'à la gestion communautaire des bornes fontaines ou des réseaux d'irrigation et l'adduction d'eau de son village ou la lutte contre les feux de brousse, le pauvre lui-même doit être un "acteur engagé et actif mais non pas seulement un spectateur consommateur". Le ministre des affaires étrangères a évoqué en filigrane le concept participatif qui sous-tend les initiatives malgaches en matière de lutte contre la pauvreté dont l'accessibilité à l'eau est un des volets majeurs. 
LE PRÉSIDENT RAVALOMANANA ATTENDU 
Le président Ravalomanana est normalement attendu à Johannesburg lundi prochain, a confirmé le consul général de Madagascar en Afrique du sud, Bruno Ranarivelo. On sait que le chef de l'Etat répond aussi à l'invitation personnelle du secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, qui passe outre à la décision de l'ancienne Organisation de l'unité africaine de maintenir vacant le siège de Madagascar jusqu'à la clarification de la situation politique par un nouveau processus électoral. Cette position de l'Oua devenue Union africaine au sommet de Durban, commence d'ailleurs à faire eau de toutes parts. Au niveau régional, le secrétariat général de la Comesa, le marché commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe, confirme la place de Madagascar en son sein, malgré la présence de pays "hostiles" parmi ses 20 membres. L'agrément de Mme Lila Ratsifandrihamanana, ancienne ministre des Affaires étrangères, comme ambassadeur au Sénégal avec des compétences au Maroc ou au Niger a été un signal fort de fissures africaines au bénéfice de Madagascar. Après la reconnaissance de l'Union européenne et le "Dear président" de Georges W. Bush, la confirmation de la position française devrait précipiter le mouvement. Après la mission Villepin, le président Chirac a remercié le "président" Ravalomanana de son message de félicitations à l'occasion du 14 juillet et lui déclare que "après six mois de crise, Madagascar a retrouvé le chemin de la réconciliation et vous avez fait de son redressement économique une priorité. Soyez assuré du soutien de la France pour contribuer au développement de votre pays, au profit du peuple malgache". L'on apprend en dernière heure que le président Ravalomanana a sollicité un entretien avec Thabo Mbeki, le président sud-africain, qui assure actuellement la présidence tournante de l'Union africaine. Si l'environnement est effectivement abordé lors de cet entretien, gageons qu'il sera très certainement plus politique qu'écologique.
Atelier national les 17 et 18 septembre 
Madagascar vient de se voir confirmer sa place au sein du Comesa, Marché commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe, "compte tenu de l'évolution positive de (sa) situation politique". Sindiso Ngwenya, secrétaire général a.i. de la Comesa a proposé au gouvernement, via le ministre des Affaires étrangères, d'envisager la tenue d'un atelier national sur la Zone de Libre échange les 17 et 18 septembre prochains. Le dernier atelier pour Madagascar s'est tenu, il y a deux ans. La proposition a été approuvée par le dernier conseil des ministres. Dans la foulée, le secrétariat général du Comesa rappelle au général Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, la tenue du 14ème conseil des ministres de l'organisation les 25 et 26 novembre prochains. La Comesa ou "Common market for Eastern and Southern Africa" a son siège à Lusaka, Zambie et compte 20 pays membres dont certains n'ont pas encore reconnu le régime du président Ravalomanana, selon le communiqué officiel. Cette situation n'a pas empêché, selon M. Sindiso Ngwenya, qu'une délégation du Comesa ait participé le 26 juillet dernier à la conférence des Amis de Madagascar. Les ateliers nationaux permettent de mener des réflexions sur les avancées en matière d'harmonisation des politiques sectorielles et de discuter des mesures visant à améliorer les flux d'échanges commerciaux entre les pays membres et au-delà. :
Coopération sino-malgache 
Le Pds de la province autonome d'Antananarivo, le Gal Ferdinand Razakarianana, s'est déclaré résolu à renforcer les relations commerciales entre la République populaire de Chine et sa circonscription, les dossiers y afférant étant déjà en préparation, lors de sa rencontre avec l'ambassadeur chinois accrédité à Madagascar, Mme Xu Jinghu venue lui rendre une visite de courtoisie, mardi, au palais d'Ambohidahy. 
Antananarivo dispose de produits agricoles, dont le blé, le riz, le rafia, susceptibles d'intéresser les opérateurs chinois. Le Pds est convaincu que cette forme de coopération pourra impulser un nouvel essor à l'agriculture de cette province, et partant du pays entier. En effet, la Chine constitue, avec ses 1.300 millions d'habitants, un formidable marché pour les producteurs malgaches. 
L'ambassadeur chinois, qui partage les idées de son interlocuteur, a pour sa part, affirmé que cette relation commerciale permettra à son pays de contribuer aux efforts de développement rapide prôné par le président Marc Ravalomanana.
Madagascar - Banque mondiale
Le gouvernement dans sa globalité, le ministère de l'Economie et de la planification en particulier, s'attèle aujourd'hui à la préparation de la venue du vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique, Callisto A Madavo qui connaît bien Madagascar pour l'avoir visitée, il y a quelques années de cela à un moment où l'invasion acridienne était une actualité brûlante, le 16 avril 1999 pour être précis. 
Cette visite est interprétée dans le milieu économique comme une marque d'intérêt de la Banque mondiale à l'égard du nouveau régime et son programme de redressement économique débouchant sur le développement rapide. 
"Nous allons essayer de le convaincre sur le fondement des nouvelles orientations dictées par le contexte difficile qui a accouché ce programme. Il s'agit notamment dans l'immédiat de l'aide aux couches les plus défavorisées durement touchées par la crise. Et puis, la priorité sur la construction des routes comme le président de la République répète dans chacune de ses interventions" souligne le ministre de l'Economie et de la planification Benjamin Andriamparany Radavidson qui révèle que "les églises ont été associées aux diverses réunions préparatoires des dossiers à présenter à cet émissaire de la Banque mondiale dans la mesure où les églises sont censées connaître, à travers son dense réseau couvrant la totalité de l'île, les réalités quotidiennes de la population". 
il ne s'agit donc pas d'une mission de négociations. Callisto A Madavo saura les affectations des fonds obtenus déterminées par le gouvernement. Tout ceci explique et motive la restructuration des portefeuilles entamée actuellement. 
UN LEGER FREMISSEMENT DE L'ECONOMIE 
La venue de Callisto A Madavo coïncide aussi avec le début de la relance de l'économie meurtrie par la crise de six mois. Le ministère de l'Economie et de la planification constate avec une certaine satisfaction la reprise de travail chez 77 entreprises franches. "Certes, le niveau des activités reste bien en-deça de ce qu'il était auparavant, mais c'est l'intention de reprendre, de réinvestir qui importe", apprécie Benjamin Andriamparany Radavidson. 
Sur le plan financier, la monnaie nationale, le Fmg ne se déprécie pas outre mesure face aux devises fortes, contrairement aux prévisions alarmistes durant la crise. Aucun chiffre n'est encore disponible, mais à l'allure où vont les choses, on peut s'attendre à un taux d'inflation plus ou moins acceptable. 
Les deux autres événements du mois de septembre sur le plan économique seront la réunion du Sadec à Madagascar et l'assemblée générale de la Banque mondiale à Washington à laquelle participera Benjamin Andriamparany Radavidson en tant que gouverneur pour Madagascar.
Production rizicole 
Le président de la République, Marc Ravalomanana, a lancé le mot d'ordre : "un développement rapide et durable". Il s'applique bien sûr dans le domaine de l'agriculture. Le Président a même avancé que Madagascar n'importera plus de riz à partir de l'année prochaine. Compte tenu de l'importance du riz à Madagascar - le riz étant à la base de l'alimentation des malgaches - le Fofifa ou "Foibem-pirenena momba ny fikarohana ampiharina amin'ny fampandrosoana ny ambanivohitra (Centre national de recherche appliqué au développement rural), sous l'égide du ministère de la Recherche Scientifique pour le Développement (Mrsd) a érigé un département sur la recherche rizicole. Au cours d'une séance de travail ayant le ministre Alidina Edouard entouré de ses proches collaborateurs pour l'occasion, du Directeur général du Fofifa, François Rasolo, le Directeur scientifique du Centre, Yvonne Rabenantoandro, a exposé les résultats de recherche obtenus. 
Ce Département travaille sur 2 types de riziculture pratiquée à Madagascar: la riziculture irriguée (vary an-drano), et la riziculture pluviale (vary an-tanety). La recherche qui y est menée est d'envergure nationale. Six centres régionaux de recherche sur 8 appartenant au Fofifa et au Mrsd veillent sur le riz. En ce qui concerne l'approche dans la conduite de la recherche rizicole, d'abord, il s'agit d'un travail pluridisciplinaire, c'est-à-dire que toutes les disciplines, toutes les capacités, interviennent dans ce domaine. Parmi ces disciplines, on peut citer la "génétique -amélioration variétale" qui vise l'amélioration des variétés de riz, "l'agronomie générale" pour la conduite des cultures, la "protection des plantes" pour notamment lutter contre les prédateurs des plantes, ... 
C'est aussi une approche participative, car on s'adresse à tous les utilisateurs pour identifier tous les problèmes et voir les priorités des régions. De plus, le Fofifa décentralise ou régionalise ses recherches de manière à faire des recherches de proximité appropriée, avec une adéquation entre les problèmes de chaque région et les priorités ainsi que les atouts et faiblesses de chaque région. Chaque programme régional sur le riz sur tout autre sujet est spécifique, étant donné qu'il y a plusieurs régions agro-écologiques ayant leurs propres spécificités. 
DES PROBLÉMATIQUES À SURMONTER 
La riziculture malgache connaît 4 problèmes majeurs. 
D'abord, il y a la non-maîtrise de l'eau, dans les 2 types de riziculture dûe principalement au changement de climat, aux aléas de calendrier par rapport à la pluie, ... 
Ensuite, il y a le problème d'habitude du paysannat de cultiver des types dits "varin-drazana" (ou variétés traditionnelles), alors qu'au Fofifa, actuellement, on dispose et a développé plusieurs variétés qui s'adaptent à différentes contraintes, selon les régions, et qui s'adaptent aussi économiquement au pouvoir d'achat des paysans. L'attachement au "Makalioka"(surtout le MK 34) dans l'Alaotra constitue un exemple incontestable alors qu'on a trouvé que le MK 34 est une variété très exigeante, en termes de calendrier cultural parce qu'elle est photo-périodique. Ainsi, dès qu'on dépasse le repiquage au mois de janvier, il y a déjà une perte de rendement de 15 à 20 %. Or le Fofifa a développé une nouvelle variété de Makalioka qui permet d'éviter ce photo-périodisme (donc dépendant des aléas climatiques) et de repiquer en février sans qu'il y ait un impact négatif sur le rendement. On se heurte ainsi à cette forme d'attachement aux variétés traditionnelles. Les paysans ont certainement leur raisons. Mais quand on veut accélérer l'augmentation de la production, on doit sensibiliser les paysans. 
AUGMENTATION RAPIDE DE LA PRODUCTION 
Le troisième problématique porte sur la fertilité du sol. Vue la pauvreté des sols rizicultivables, il faut arriver à apporter des fertilisants. La disposition prise par le Président de la République d'exonérer de taxes les intrants soulage certainement les paysans sur ce sujet. 
Le quatrième problème concerne la production des plantes, c'est-à-dire, les ravageurs, les maladies, ...Certaine maladies (telles que le "mavobe" ou le "mena-moretaka")peuvent ravager une récolte pouvant aller de 40 à 100 % .Heureusement qu'au niveau du Fofifa, il y a une compétence certaine en matière d'amélioration génétique qui a permis de développer dans différentes régions, différentes variétés performantes qui sont déjà adoptées et utilisées par les paysans. 
On a obtenu ces résultats grâce à l'attribution de cette mission précise à un département spécifique, mais aussi au développement du partenariat scientifique et financier au niveau régional et international. 
Pour atteindre ce mot d'ordre, le Mrsd a sensibilisé tous les départements qui contribuent de manière conséquente, à ce développement en matière de recherche agricole. 
Beaucoup de résultats sont obtenus, mais surtout, on va axer et renforcer cette contribution sur l'exploitation des résultats obtenus depuis quelques années en termes de production, de semences, de variétés améliorées, de manière à augmenter, très vite, la production rizicole à Madagascar
Produits périmés à brûler 
Une belle réaction en chaîne a suivi l'initiative du ministère du Commerce et de la consommation de brûler des denrées alimentaires périmées. Beaucoup parmi les consommateurs se demandent pourquoi les "gros bonnets" dans cette affaire n'étaient pas venus au rendez-vous prévu à Andralanitra. D'autres se félicitent d'une telle mesure : "Voilà des années qu'on a vendu chez nous des produits en voie de péremption achetés à vil prix à l'extérieur, et c'est l'actuel pouvoir qui ose crever l'abcès. C'est tout à fait à son honneur". 
Tous attendent des mesures plus contraignantes à l'encontre de ceux qui ont refusé la convocation du ministère qui a déjà fait une concession conciliante : garder l'anonymat des magasins et commerçants interpellés. 
Après la carotte, le bâton ?
Entre les lignes
o Le compte-rendu officiel du dernier conseil des ministres rapporte que "le président Ravalomanana a souligné que de nombreux actes de déstabilisation visant même à attenter à sa propre vie sont déjà en cours ou déjà en voie d'exécution dans différents pays. Il s'agit notamment de recrutement de mercenaires effectué par les ennemis de la Nation". 
o Les compétences de l'Apipa, Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d'Antananarivo, viennent d'être étendues à certaines communes des sous-préfectures périphériques d'Ambohidratrimo, de l'Avaradrano et de l'Atsimondrano. Le décret pris en conseil des ministres vise le laxisme en matière d'octroi d'autorisation de remblaiement et l'utilisation "anormale" des infrastructures, digues ou canaux. Ils contrecarraient sinon réduisaient à néant, les efforts entrepris dans la ceinture de la capitale. Le ministre Julien Reboza a pointé mercredi dernier, un doigt accusateur sur les remblais d'Ankorondrano "en plein sur une zone d'épandage" mais aussi sur ceux d'Andranotapahina et Soavina. 
o Une opération nationale de délivrance de cartes d'identité nationale va faire l'objet d'un remake. Le président de la République l'a demandé au ministère de l'Intérieur et de la réforme administrative. L'initiative vient d'une communication faite en conseil des ministres sur une "opération jugement supplétif" dans la région de la Sava, Sambava-Vohémar-Antalaha. Des élus locaux se sont plaines que leurs administrés ne puissent se déplacer hors de leur village, faute de document d'identité. 
o Jacques Sylla, Premier minsitre et secrétaire général du parti présidentiel "Tiako I Madagasikara" effectuera demain une visite officielle à Toliara, la capitale du Grand sud. Le Pds Thierry Raveloson pourra présenter son cabinet dont la composition vient d'être finalisée. Des "mouvements divers" avaient été enregistrés au niveau du "Tim" local pendant la période de consultation.
Toliara 
Dixit le représentant du Pds Thierry Raveloson de Toliara, Mahazoasy Roger, qui a participé activement à l'atelier d'évaluation de l'étude d'impacts environnementaux de l'opération de lutte contre l'invasion des criquets au Hilton Madagascar, le mardi 27 août dernier. 
Cette région méridionale de notre pays regorge aussi de potentialités économiques, sociales, culturelles, écotouristiques et environnementales inestimables mais sous-exploitées depuis 40 ans d'indépendance. 
Chaque région, le Menabe, le Sud-ouest et l'Androy-Anosy, a eu son plan-cadre de développement élaboré avec les intervenants et les acteurs bénéficiaires, toutefois, aucun Plan-cadre de développement de la province dans son ensemble n'a été élaboré. 
Le Conseiller technique non permanent du cabinet du Pds de Toliara, Mahazoasy, un agent de développement qui a travaillé dans la région du Sud depuis 7 ans, croient fermement en cette possibilité de relancer le développement durable et rapide de la province avec une équipe de cadres et techniciens compétents, qualifiés et animés de la volonté de travailler pour le bien de la province et donc de la Nation. 
Le Pds a toujours manifesté la volonté de coopérer avec toutes les forces actives et les acteurs de développement dans le cadre d'un partenariat franc et dont les impacts concrets seront ressentis dans un délai limité. 
Le Faritany de Toliara, à travers sa délégation spéciale, entend favoriser le dialogue et la participation de toutes les autorités publiques et privées dans la formulation, l'application et le suivi-évaluation des projets/programmes dans le programme de développement provincial de Toliara. 
La politique générale du gouvernement dirigé par le Premier Ministre Jacques Sylla est la base de toute politique des délégations spéciales, et nous serons attentifs aux mesures des impacts et indicateurs de performance de chaque intervenant. 
Mahazoasy Roger a signalé que des indicateurs de performance de chaque personne-ressource du cabinet de tous les directeurs et chefs de services et des autorités sous tutelle du Mira est en cours de finition et sera soumis à l'organe délibérant qu'est la délégation spéciale. 
Des sanctions comme des encouragements seront adjugées aux personnes-ressources afin d'y faire régner la bonne gouvernance et le professionnalisme. 
"L'étendue de la province et l'énormité des tâches ne nous feront pas reculer dans l'accomplissement de notre devoir qui est de mettre, de donner toutes nos connaissances au service de la Nation".
VANF :
1972 Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 
La Place du 13 mai, dont toutes les promesses n'ont toujours pas comblé le terrain vague de ce qui fut, il y a trente ans, l'Hôtel de Ville d'Antananarivo, vient de se signaler magnifiquement une nouvelle fois en obtenant la chute d'un troisième régime en autant de velléités contestataires. 
Agora qui ne fédère que dans et pour la protestation, le 13 mai a déjà vu deux fois bien des illusions s'envoler au quotidien du pouvoir. Place consacrée par l'opposition, le 13 mai fait mauvais ménage avec l'exercice du pouvoir. Incompatibilité presque épidermique qui voit ceux qui y ont recueilli l'huile de la légitimité se draper par la suite dans une légalité formaliste et distante. 
Le MFM, aussitôt parvenu à ses fins, affirme vouloir réhabiliter les voies parlementaires qu'il n'a eues de cesse de court-circuiter tant qu'il était dans l'Opposition viscérale à Didier Ratsiraka et à l'Arema. En une seule phrase, se trouve ramassée la virevolte de ce parti d'abord prolétarien avant de devenir libéral avec la chute du Mur de Berlin. Fidèle à sa haine envers Didier Ratsiraka, le MFM n'aura finalement viré de bord que vis-à-vis de Karl Marx. 
Et s'il faut saluer la performance, dans une obstination comprise de lui seul, de Manandafy Rakotonirina, il n'en demeure pas moins que l'homme ne peut pas vivre sans une certaine amertume cette victoire par procuration. Ah, si tout le monde avait compris le MFM dès 1989, mais tandis qu'au sortir d'un meeting au Coum, les prolétaires ne reconnaissaient plus le parti des " madinika ", les bourgeois allaient garder une certaine méfiance à l'encontre du bolchevique repenti. 
C'est non sans une réelle mélancolie que je songe que les deux dernières fois (1) où je m'étais dérangé pour élire un Président de la République, premier tour de1989 et premier tour de1996, ç'avait donc été pour voter en faveur de deux vizirs qui soupirent douloureusement après la place du Calife : Manandafy Rakotonirina et Norbert Lala Ratsirahonana, qui se suivent en 20 jours, et qui afficheront très bientôt 64 ans. Si le pouvoir actuel en prenait pour dix ans fermes, mes héros seraient bien vieux avant que la chance ne repasse son plat. 
Le précédent du MFM, surtout, ne plaide pas en faveur de la fidélité à ses principes au milieu de la compromission générale. Comme écrivait Zola, à quoi bon protester de la vérité quand le mensonge est plus logique. Quand on veut s'imposer à " Ambohikobaka ", on ne se bat pas avec les arguments " d'Ambalambahoaka ". 
Les Mahaleo, eux, ont toujours chanté la philosophie d'une certaine indépendance. Dans leur milieu de saltimbanques, ils ont dédaigné ce que le MFM a refusé en politique : faire partie de l'appareil. Trente ans se sont passés qui n'ont pas beaucoup émoussé cet esprit qu'ailleurs on aurait appelé soixante-huitard et que, tout à l'heure, Bekoto entonnera " Lendrema" . C'est beaucoup pour ça qu'on aime tant les Mahaleo : tellement nous mêmes, un brin mélancoliques berçant nos propres souvenirs (" mofon-tantely "), doucement machos dans l'ingratitude de notre misogynie (" areheto ny jiro "), avouant gaiement des " fahalemen-dehilahy " que personne ne revendiquerait, et sans cesse amoureux pour que les femmes entendent ces mots qu'elles étreignent alors même qu'ils les piègent. Mais, ce baratin-là, c'est l'éternel recommencement, longtemps avant et bien après 1972. 
(1) Le 16 décembre 2001, la carte d'électeur numéro 32204301302 n'avait pas servi.

 

 

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