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- C'est aussi  pour tous les internautes des Rubriques d'Animations, de Relaxations (Yoga et Sports... Velo, Karaté...) et de Réactions...

- C'est aussi des News de la famille Rainizafimanga présentées par "Tetezamita Kely"

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Chez les Rainizafimanga, des évènements heureux...

 encore des nouveaux nés

dans les familles...

-  Razafimahazo: SOATIANA RAVELONANOSY est née à Tana, elle est belle, en bonne santé, voir sa photo cliquez-ici

- Rakotomanga : Ranja RAHAMEFY est née à Tana, elle est belle, en bonne santé, voir sa photo cliquez-ici

...et un mariage à Paris dans la famille des Rasamoely: Stephanie et Rado Raboanarijaona cliquez-ici

..et encore chez les Rasamoely:

10 ans de mariage çà se fête...

e 3 aout 2002 Manou et Bruno Ratsimbazafy  pour leur "mariage vola mena" ont  sabré le champagne à Paris 17ème

et  dans la famille Razafimahazo:  Nous venons d'apprendre par Nalisoa et Herizo Ratrimo (Membres du Comité d'Animation ARF- Bordeaux) le décès de leur père Emile Ratrimo survenu le 11 aout 2002 à  Antananarivo à l'âge de 80 ans.
Les news sur le site ARRRRR...

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(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

LE MAURICIEN - 14 août 2002
Madagascar veut rassurer les investisseurs mauriciens 
La mission à Maurice du vice-Premier ministre malgache, Narisoa Rajoanarivony, et du ministre du Développement du Secteur privé malgache, Davida Rajaon, est simple : rassurer les investisseurs et hommes d'affaires que la Grande Ile n'est pas un pays à risques. Au cours de leur séjour, les deux ministres malgaches animeront pendant la journée de demain une table ronde organisée par les services de l'ambassade malgache à l'intention des hommes d'affaires mauriciens. Cependant, avant l'étape de demain, les deux membres du gouvernement de Marc Ravalomanana ont rendu des visites de courtoisie et ont participé à des séances de travail avec les principaux membres du gouvernement, dont le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Paul Bérenger. Par ailleurs, les représentants du gouvernement et du secteur privé ont eu, à la mi-journée, une dernière séance de travail en vue de peaufiner les différentes prises de position en prévision de la table ronde de demain. L'un des dossiers évoqués devrait être les Working Details de la ligne de crédits de Rs 300 M accordée par Maurice à Madagascar lors de la réunion des bailleurs de fonds de Paris, à la fin du mois dernier. 
" Tout sera fait en vue de dissiper les doutes et de donner des assurances quant aux conditions dans lesquelles se fera la reprise des investissements et des opérations économiques et industrielles à Madagascar. L'organisation de la table ronde de demain a pour principal objectif d'éclaircir des zones d'ombre et de faire comprendre à la communauté des affaires que le nouveau gouvernement dirigé par le président Ravaolomanana a la volonté de changer Madagascar ", fait-on comprendre du côté de l'ambassade malgache, où le chargé d'affaires, Richard Via, ne laisse rien au hasard dans le cadre de cette campagne de promotion des invesrissements. 
La présence à Maurice du VPM chargé des Finances et du ministre du Développement du secteur privé de Madagascar est considérée comme le signe de l'importance qu'accordent les voisins malgaches à Maurice en cette période cruciale pour la Grande Ile. 
Avion cargo 
Dès son arrivée en fin de matinée, M. Rajoanarivony et les autres membres de sa délégation ont eu des séances de travail avec des membres du gouvernement. Le VPM malgache a été accueilli à l'aéroport par le ministre du Développement économique, Sushil Khushiram. La délégation malgache a eu des entretiens avec le chef de la diplomatie, Anil Gayan, avant de participer à un déjeuner de travail. 
Au cours de l'après-midi, le VPM malgache sera reçu par son homologue mauricien soit pour un tête-à-tête soit pour une séance de travail en présence des ministres Khushiram et Rajaon, entre autres. 
En fin de matinée, la réunion du Monitoring Committe sur Madagascar, présidée par M. Bérenger, a permis aux participants de mettre au point les derniers détails relatifs à la ligne de crédits de Rs 300 M accordée à Madagascar. L'aide-mémoire du gouvernement sur Madagascar souligne que " in the reconstruction process, Mauritius could play a key role to help the Malagasy economy take off. Government could provide Madagsacar with a line of credit for the services sector. We have the capacity. A number of consultancy firms could seize the opportunity of providing their services in architectural design, project preparation, feasibility study ". 
Un autre dossier majeur concerne la desserte aérienne entre Maurice et Madagascar. Avec le renforcement de la coopération économique bilatérale, le potentiel de développement au niveau du fret aérien demande à être exploité. " There is an acute shortage of cargo capacity in the Mauritius/Antananarivo/Mauritius route. Air Mauritius and the government have several times approached the relevant Malagasy autorities to operate a freighter aircraft between Mauritius and Madagascar. The additional freighter aircraft will help in reducing air freight by 20% to 40% ", note le même document. 
Cette question devrait faire l'objet d'échanges entre les deux gouvernements, cela dans la perspective d'un renforcement des relations bilatérales et de la coopération régionale. 


Tribune de Madagascar 14/08/02
NOMINATIONS: LA " TIKOÏSATION " EN QUESTION
Tikoïsation est un néologisme né des récentes nominations aux hauts emplois dans le secteur public. Il désigne l'installation des cadres de l'entreprise Tiko à divers postes de commandement, à l'instigation certainement du président Marc Ravalomanana qui fut PDG de Tiko. La tikoïsation est dénoncée sournoisement et présentée comme un exemple de favoritisme et de copinage, notamment par les adversaires de l'actuel régime. Leur objectif visiblement est de susciter l'hostilité à l'endroit du pouvoir Ravalomanana afin de l'affaiblir. Il est vrai que ces temps-ci, beaucoup de lieutenants de Marc Ravalomanana chez Tiko ont été placés à des postes de direction particulièrement voyants : Guy Rajemison (Sénat), Heriniaina Razafimahefa (Air Madagascar), Patrick Ramiaramanana (mairie de Tana-Ville), etc. La liste n'est certainement pas close et on s'attend à ce que cet "entrisme" dans les ministères et les sociétés d'Etat se poursuive.
VERS LES SOMMETS
En fait, beaucoup d'observateurs éclairés estiment qu'il y a là une expérience inédite dans l'île et qui mérite d'être suivie de près. Les cadres de Tiko, en effet, ont fait leurs preuves dans le privé, et on considère que leur irruption dans la Fonction publique peut révolutionner les méthodes dans ce secteur dominé par l'immobilisme et la sclérose. En général, ces jeunes loups aux dents longues sont des spécialistes de gestion ou d'installation industrielle qui ont été formés en Suède et en Allemagne. Aux côtés de Marc Ravalomanana, ils ont transformé la fabrique artisanale de yaourt "La Pampa" en une unité industrielle agro-alimentaire moderne et même futuriste. En hissant vers les sommets l'entreprise Tiko à la force du poignet, ce groupe a démontré qu'il a du talent et de l'énergie à revendre.
Ces seconds sémillants et entreprenants devraient insuffler au secteur public cet esprit qui a fait la réussite du privé : le sens de l'initiative, le culte de la performance, l'attachement à la bonne gestion et la rigueur dans les méthodes de travail. Voilà qui convient parfaitement à la volonté de Marc Ravalomanana de promouvoir rapidement l'économie. Leur action, on le souhaite, sera orientée de manière à secouer le secteur public de son train-train figé. 
INDOLENCE ET GABEGIE
Jusqu'ici en effet, l'île était placée sous la férule de hauts fonctionnaires et d'officiers de l'Armée dont l'esprit d'initiative et la faculté d'innovation n'étaient pas le fort. Avec l'entrée en scène des cadres de Tiko, la Fonction publique devrait rompre avec des décennies de laisser-aller, d'indolence et de gabegie.
Si Marc Ravalomanana a été plébiscité massivement lors du dernier scrutin présidentiel, c'est parce que la population voulait dans son inconscient que Madagascar prît les caractères de l'usine et des produits Tiko : propre, moderne, hygiénique, bien géré et performant au plan international. Laissons donc faire Marc Ravalomanana et ses lieutenants parce que cette tikoïsation, ce sont les électeurs qui la veulent. Si les cadres Tiko siègent aux postes de direction de l'Etat, ce n'est pas, contrairement à d'autres, pour faire leur beurre. 

Rabary Mathilde: A Genève
Rabary Mathilde, député Avi de Tana-Ville, séjourne actuellement à Genève (Suisse). Elle y suit les démarches qu'elle a engagées auprès de la Commission Internationale des Droits de l'Homme. Une requête se plaint notamment des agissements de l'amiral Didier Ratsiraka lors de la récente crise. Rabary Mathilde s'occupe, par ailleurs, d'une association dénommée "SOS aux Victimes du Non droit", et est souvent invitée à l'étranger dans des assises sur les Droits de l'Homme, par exemple, récemment en Afrique du Sud. On signalera qu'à la fin du mois de juin dernier, une grenade a explosé de nuit dans la cour de Rabary Mathilde, à Analamahitsy (de même que chez Moxe Ramandimbilahatra, nommé plus tard porte-parole du président de la République). L'attentat, suppose-t-on, a pour but d'intimider une parlementaire pro-Ravalomanana qui s'active dans la défense des Droits de l'Homme. 


Libération 13/08/02
Près de 400 morts dans une épidémie de grippe à Madagascar
13 août 15:52:33
ANTANANARIVO (Reuters) - Le bilan de l'épidémie de grippe qui sévit à Madagascar s'est alourdi à 399 morts, a annoncé mardi le ministère malgache de la Santé.
"La grippe a tué 399 personnes en trois semaines environ à Madagascar tandis que 5.668 autres cas ont été enregistrés", a déclaré le ministère dans un communiqué.
A Genève, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a fait savoir qu'une équipe internationale d'experts était attendue mercredi dans la "grande île" pour aider les autorités.
Cette grippe, de type A, provoque de violents maux de tête suivis de douleurs dans le cou et la poitrine accompagnées d'une toux sèche.
Les provinces les plus touchées sont celles de Fianarantsoa (sud) et Toamasina (côte est).
La plupart des personnes décédées n'ont pu se rendre dans un hôpital ou un dispensaire, ou ils ont fait appel à des remèdes traditionnels qui se sont révélés inefficaces.
Beaucoup de victimes sont des personnes pauvres, souffrant de malnutrition, ce qui les a rendues plus vulnérables.
Madagascar émerge à peine de six mois de crise politique qui a mis a mal les structures sanitaires de ce pays déjà très pauvre. 


AFP | 13.08.02 | 12h02

Une délégation de l'UA attendue mardi à Madagascar

 Une délégation de l'Union africaine (UA), qui ne reconnaît pas le pouvoir du président élu Marc Ravalomanana, se rendra mardi à Madagascar pour "des entretiens avec les autorités du pays", annonce un communiqué de l'organisation à Addis Abeba. La délégation sera conduite par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Nkosazana Dlamini Zuma, et comprendra notamment André Salifou, représentant du président intérimaire de la Commission de l'UA Amara Essy. L'Union africaine est la seule organisation internationale qui refuse toujours de reconnaître le pouvoir de Marc Ravalomanana, investi officiellement le 29 avril président de Madagascar après avoir remporté l'élection présidentielle du 16 décembre 2001. Ce scrutin a déclenché une crise politique de près de sept mois entre M. Ravalomanana et le sortant Didier Ratsiraka qui, en exil à Paris, se considère toujours comme le président, estimant que M. Ravalomanana n'a pas emporté la majorité absolue au premier tour du 16 décembre 2001. Le communiqué, qui évoque plusieurs fois "Monsieur" Ravalomanana, ne le qualifie jamais de président. Cette mission s'inscrit dans le cadre du suivi de la décision adoptée par la Conférence (des chefs d'Etat et de gouvernement) de l'Union lors de sa session tenue à Durban (juillet 2002), précise le texte. L'UA y avait refusé que Madagascar siège en son sein tant qu'une nouvelle élection ne serait pas organisée. La Conférence de l'UA "avait demandé au président en exercice de l'UA, Thabo Mbeki, ainsi qu'au président intérimaire de la Commission de l'UA, Amara Essy, d'aider les parties malgaches dans leurs efforts (de réconciliation), conformément aux principes énoncés dans l'Acte constitutif de l'Union africaine", explique le communiqué.


Midi de Madagascar 13/08/02
Diplomatie:
DAKAR: PRESENTATION DE LETTRES DE CREANCE POUR LILA RATSIFANDRIHAMANANA
PARIS: SOMMATION DE DEGUERPIR CONTRE MALALA ZO RAOLISON ! 

La diplomatie, du moins dans un régime présidentiel et surtout présidentialiste, a toujours fait partie des domaines réservés du chef de l'Etat. Madagascar ne déroge pas à la règle depuis la Première République, en passant par le régime semi-parlementaire de la première partie de la Troisième République, jusqu'à l'époque actuelle où le président de la République a hérité de pouvoirs recentrés à son profit par le référendum constitutionnel du 17 septembre 1995 initié par Zafy Albert, suivi, le 15 mars 1998, d'une seconde révision par voie référendaire sous Didier Ratsiraka. 
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Donnant aujourd'hui les coudées franches à Marc Ravalomanana à qui la Constitution reconnaît, à son tour, le pouvoir d'accréditer et de rappeler les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires de la République auprès des autres Etats et des organisations internationales.
Deux rescapés 
Usant de ses pouvoirs régaliens, le maître d'Ambohitsorohitra a rappelé les ambassadeurs malgaches à Paris, Bonn, Rome, Genève, Ottawa, Beijing, à l'OUA, à l'UNESCO… Viennent respectivement d'être sacrifiés sur l'autel de l'alternance, Malala Zo Raolison, Rabesa Zafera Antoine, Georges Ruffin, Maxime Zafera, Besoa Razafimaharo, Raoelina Royal Fils, Christian Rémi Richard et José Vianey. Seul le locataire au 2374, Massachusets Avenue - Washington D.C., Zina Andrianarivelo Razafy, et celui du 276, Avenue de Tervuren - Bruxelles, Sylvain Beriziky, ont échappé jusqu'ici, au redéploiement de la diplomatie malgache inaugurée hier, à Dakar, par Lila Ratsifandrihamanana qui a présenté ses lettres de créance au président sénégalais, Abdoulaye Wade. La juridiction du nouvel ambassadeur dont la résidence se trouve dans la capitale sénégalaise, s'étend à la Côte d'Ivoire, au Burkina Faso et au Maroc. En somme, le premier ambassadeur nommé par Marc Ravalomanana aura encore à présenter ses lettres de créance aux présidents de ces trois pays africains et du Maghreb qu'elle connaît sans doute bien, pour avoir été 5 ans durant, ministre des affaires étrangères.
Agrément 
En tout cas, Lila Ratsifandrihamanana aura à déployer directement ou indirectement, d'intenses travaux diplomatiques sur l'ensemble du continent noir. On attend l'agrément du nouveau représentant de Madagascar auprès de l'OUA, Jacky Rakotobe, qui vaudra reconnaissance par l'organisation panafricaine du régime Ravalomanana. D'autres pressentis ambassadeurs, comme Marson Evariste et Sikonina Victor, attendent également leur agrément par Rome et Beijing. Pour Paris, le nom de Norbert Ratsirahonanana, circule avec insistance. Idem pour Rambeloson Alfred en Suisse. A propos de la représentation malgache dans la capitale française, si l'ambassadeur sortant a quitté son bureau au 4, Avenue Raphaël, il occupe toujours - en attendant son billet et ses indemnités - la résidence sise au 1, Boulevard Raphaël. Une sommation de déguerpir qui est en quelque sorte, une procédure d'expulsion, aurait été engagée ou est sur le point de l'être, contre Malala Zo Raolison pour qui, visiblement, Paris vaut bien une messe. 
Mahajanga : Pierre Tsiranana s'oppose aux méthodes du KMZM 
Le nouveau président de la délégation spéciale de Mahajanga, Pierre Tsiranana, s'insurge contre les arrestations arbitraires, " il faut respecter l'Etat de droit et les lois en vigueur ", a-t-il fait remarquer. A cet effet, il multiplie ses interventions sur les stations privées locales, invitant la population locale à plus de modération. Une façon de temporiser la situation, face aux vagues d'arrestations perpétrées dans le chef-lieu de province. 
Dominique R. 
De son côté, le " Komity Mpandinika ny Zava-Misy " reste très actif sur le terrain. Ce comité qui a été instauré par Voninahitsy Jean Eugène dans la capitale du Boina, a pour objectif de dépister ceux qui ont participé de loin ou de près à la ruine du pays.
Représentés
Selon des personnes contactées sur place, des jeunes membres du KMZM sont représentés dans les différents quartiers de la ville de Mahajanga. Ces derniers auraient procédé à des arrestations. Le cas de l'ancien sénateur Mengy serait même cité comme étant à leur actif. Rappelons que le commandant Randriantanany Ianandro, ancien directeur de l'OMH à Mahajanga, a été arrêté le week-end dernier. Il est fortement soupçonné d'avoir étroitement collaboré avec l'ancien gouverneur, Razafindehibe Hilaire Etienne, au cours de ces six mois de grève. Cet ancien directeur serait même impliqué dans des rackets, lors des édifications des barrages anti-économiques. Décidément, les avis divergent concernant les arrestations opérées à Mahajanga. Toutefois, la vie reprend son cours normal, et les premiers lots de vacanciers commencent à débarquer dans la Cité des Fleurs. 
Arrestation de Nestor Rasolofonjatovo :
La réaction de l'Ordre des Journalistes
Le Conseil de l'Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM) s'est réuni en séance extraordinaire le samedi 10 août 2002 au CRM (Centre de Ressources des Médias) à Ambatonakanga, pour examiner le cas de Nestor Rasolofonjatovo, journaliste de la station privée FMA (Feo Mazava Atsinanana) de Toamasina, placé sous mandat de dépôt depuis le mercredi 7 août dernier. 
Après avoir pris connaissance des faits reprochés à Nestor Rasolonjatovo, l'OJM sollicite les autorités judiciaires à sa mise en liberté provisoire en attendant sa comparution devant le tribunal. L'OJM estime que le prévenu n'est pas passé concrètement à des actes répréhensibles, contrairement à d'autres, et mérite donc cette mesure d'indulgence. D'autre part, ce journaliste professionnel a toujours respecté la déontologie de la corporation. Par ailleurs, la loi sur la Communication actuellement en vigueur stipulant en son article 69 que : " le Conseil de l'OJM est habilité à intervenir à tout procès de presse ", l'OJM témoigne sa disponibilité à contribuer à la quête de la vérité. De tout ce qui précède, le Conseil de l'OJM tient à réaffirmer son attachement à l'un des principes fondamentaux de l'Etat de droit qui est l'indépendance de la justice et l'impartialité des juges. 
Air Madagascar: Jean-Louis Rajaonarivelo nommé fondé de pouvoir, une partie du personnel réclame le retour de Ranjatoelina 
Jean-Louis Rajaonarivelo, c'est le nom du nouveau fondé de pouvoir qui remplace Roland Ranjatoelina démissionnaire de ce poste depuis le 08 août dernier. C'est le Conseil d'administration qui s'est réuni hier qui a pris cette décision. Une décision que n'a pas apprécié une partie du personnel qui a tout de suite réagi après la réunion en réclamant le retour de Roland Ranjatoelina que les travailleurs d'Air Madagascar considèrent comme "l'homme qui a sauvé la compagnie d'une situation très difficile". 
Edmond Rakotomalala 
Le communiqué officiel distribué, après la réunion par le département chargé de la communication d'Air Madagascar, rappelle que "le fondé de pouvoir M.R Ranjatoelina a démissionné de ses fonctions le jeudi 8 août". Selon toujours ce communiqué, "cette démission a été refusée par le président du conseil d'administration qui a fait parvenir à M. Ranjatoelina le 08 et le 09 août 2002 une lettre l'informant de ce refus et le convoquant à la réunion du conseil d'administration le 09 août à 18 heures pour discuter de la question". Le communiqué laisse entendre que c'est ce refus de Roland Ranjatoelina qui l'a emmené à prendre la décision d'hier. "Cependant, M.Ranjatoelina n'a pas répondu à la convocation et le conseil d'administration a dû prendre les décisions nécessaires pour que Air Madagascar puisse continuer à travailler". Une décision consistant en la création d'un comité composé de quatre personnes, dont deux venant de Air Madagascar, à savoir Jean-Louis Rajaonarivelo et Reine Rakotomalala et deux de Lufthansa Consulting, Sascha Feurdherd et Mark Huschnenbeth. Le fondé de pouvoir nommé par le C.A, Jean-Louis Rajaonarivelo devra coopérer avec les membres du comité, précise le communiqué qui ajoute que " ce comité travaillera pendant une période de transition qui ne devra pas aller au-delà du mois de septembre".
Les syndicats et autres représentants du personnel d'Air Madagascar étaient immédiatement informés de cette décision du C.A juste après sa réunion. Une information qui a apporté visiblement la déception du personnel d'Air Mad. Le personnel, du moins les cadres et autres agents d'Air Mad que nous avons interrogés hier à l'issue de la réunion de déclarer que "Roland Ranjatoelina a fait l'objet d'une pression le contraignant à démissionner", en précisant que "si on lui donne un pouvoir élargi, Ranjatoelina peut et doit même prendre ses responsabilités pour redresser la compagnie nationale aérienne". Pour le personnel en effet, Roland Ranjatoelina a déjà montré sa capacité de redresser Air Madagascar à travers les mesures prises pendant la crise, dont entre autres, le contrat avec Blue Panorama. Pour certains employés, "Ranjatoelina a pris d'énormes risques en acceptant les transports des militaires pacificateurs dans des avions de la compagnie".
En tout cas, un nouveau feuilleton s'ouvre puisque les travailleurs d'Air Mad vont se réunir pour décider de la démarche à suivre. Une grève n'est pas à écarter selon certains. 

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Nosintsika 14 aout 2002

Revue africaine de science politique: LE "13 MAI " A LA UNE !
Le numéro 52 de la Revue africaine sur les événements de Madagascar en 1991 a suscité un grand intérêt, à tel point qu'il a été épuisé. Aujourd'hui, la Grande Ile se trouve de nouveau à la Une de la revue africaine de science politique dans le numéro 86 de juin 2002, qui vient de paraître aux éditions Karthala sous le titre "Madagascar, les urnes et la rue". 
Il s'agit d'un dossier fort d'une dizaine d'articles, à savoir, "Ravalomanana et la troisième indépendance", par Françoise Raison-Jourde et Jean Pierre Raison; "Le scrutin présidentiel du 16 décembre 2001. Les enjeux d'une élection contestée", par Mireille Razafindrakoto et François Roubaud; "Le pouvoir en double", par Françoise Raison-Jourde; "Les Kung Fu" par F.R.J.; "De la guérison des corps à la guérison de la Nation. Réveil et mouvement évangéliques à l'assaut de l'espace public", par Lucile Jacquier Dubourdieu; "Les forces armées et les crises politiques (1972-2002)" par Jacques Rabenirainy; "Tamatave et le tribalisme" par A.; "Economie politique et géopolitique des barrages routiers (Madagascar, février- mai 2002)" par Jean-Pierre Raison; "Stratégies territoriales de la crise malgache", par Christiane Rafidinarivo Rakotolahy; et "Les imaginaires de l'étranger dans la crise malgache" par Faranirina V. Rajaonah. Ces deux dernières ont animé hier après-midi, au CITE, une conférence-débat organisée par l' Association Libre des Journalistes de Madagascar (ALJM).
La première nommée est politologue à l'Université de la Réunion. Ce spécialiste de sociologie politique a fait beaucoup de terrain puisqu'elle était en mission d'enseignement à l'Université de Tana au plus fort moment de la crise. Quant à la seconde, elle était professeur d'Histoire de 1972 à 99 à l'Université de Tana avant de partir pour l'Université de Paris VII où cette agrégée occupe une chaire intitulée "Madagascar et le Sud-Ouest de l'Océan Indien". Sa thèse d'Etat était axée sur les "élites et notables malgaches à Antananarivo dans la première moitié du 20e siècle".
Intérêt
Etait également présent hier, Seta Ramaroson, le photographe dont le cliché sur le "13 mai", a été retenu pour la couverture de l'ouvrage de 212 pages disponible en librairie (en France) ou aux éditions Karthala, au prix de 18,30 Euros dont le lecteur-cible est le public francophone de France. Un prix assez prohibitif pour le pouvoir d'achat des Malgaches, ce qui a amené certains membres de l'assistance, à demander s'il ne serait pas possible de trouver une sorte de subvention auprès d'un organisme ou d'un autre partenaire. En tout cas, l'importance scientifique de l'ouvrage est à la mesure même de l'intérêt manifesté hier, par l'assistance composée d'un aréopage d'universitaires et de journalistes qui ont émis quelques suggestions et posé beaucoup de questions aux deux intervenantes qui n'ont du reste éludé aucune. Tout autant qu'elles se sont efforcées de traiter toutes les facettes de la crise, de la situation d'exception (état de nécessité et loi martiale) restée lettre morte aux barrages (routiers, financiers...). Christiane Rafidinarivo devait entre autres, parler de "dyarchie". Pour sa part, Faranirina Rajaonah a souligné la propension des Malgaches à voir partout la main de l'étranger. L'une et l'autre ont toutefois reconnu les dangers d'une pensée unique. A l'image de la conférence où aucune des deux intervenantes n'a essayé d'imposer ses idées. Selon la formule consacrée, les articles n'engagent que leurs auteurs.
 


EXPRESS MADA 14 aout 2002
Échos politiques
o
Le journaliste de la station "Fma" (Feo mazava atsinanana) de Toamasina, Nestor Rasolofonjatovo, a finalement été mis en liberté provisoire depuis hier. C'est aux alentours de 11h30 qu'il est sorti de la prison d'Ambalatavoahangy. L'information a été annoncée par le ministre de la Communication Mamy Rakotoarivelo, lors d'une audience avec le bureau de l'Ordre des journalistes de Madagascar conduit par son président James Ramarosaona. Nestor comparaîtra de nouveau devant les juges, le 10 septembre prochain, date prévue pour son procès. 
o L'investiture du nouveau président de la délégation spéciale de la province autonome de Toamasina, Emile Tsizaraina, est annoncée pour vendredi prochain. La cérémonie sera présidée par le chef de l'Etat Marc Ravalomanana, comme pour les autres Pds des autres provinces. On note toutefois que seul celui d'Antananarivo n'a pas fait jusqu'ici l'objet d'une telle cérémonie d'investiture, alors qu'il a été parmi les premiers à… s'installer sans problème. 
o
Les Généraux Iandro Fenomanana, Polycarpe et Boba, respectivement anciens chefs de région militaire de Toamasina, Mahajanga et Fianarantsoa, ont été auditionnés hier au Parquet d'Antananarivo. Il s'agit de leur deuxième audition pour "enquête au fond".
L'Union africaine en mission pour déterminer les "obstacles" à la reconnaissance de Ravalomanana 
Une visite qui revêt une intérêt particulier, étant donné qu'elle s'inscrit par ailleurs dans le cadre du suivi de la décision de la conférence de l'Union africaine, adoptée en juillet dernier à Durban, qui avait demandé au président en exercice - le chef de l'Etat sud-africain Thabo Mbeki - et au secrétaire général Amara Essy d'"aider les parties malgaches dans leurs efforts (de réconciliation), conformément aux principes énoncés dans l'Acte constitutif de l'Union". A l'issue de l'entrevue qui a duré une quarantaine de minutes, Mme Zuma devait notamment déclarer que la délégation était venue "prendre contact avec Madagascar pour déterminer les obstacles (à une éventuelle reconnaissance du nouveau pouvoir) et tenter de les dépasser". 
COOPERATION : L'AFRIQUE DU SUD REVIENT EN FORCE 
La relance de la coopération entre Madagascar et l'Afrique du Sud semble visiblement en bonne voie. C'est ce que l'on peut retenir de la rencontre, hier au palais d'Ambohitsorohitra, entre le président de la République Marc Ravalomanana et la délégation conduite par la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Nkosazama C. Dlamini Zuma. Cette relance s'est manifestée hier dans un message personnel de félicitation du président sud-africain Tambo Beki à son homologue malgache, et annonçant par la même occasion, la détermination de l'Afrique du Sud à renforcer la coopération bilatérale, plutôt en veilleuse depuis la fermeture, en 1997, de la chancellerie de l'Afrique du Sud par le pouvoir sortant de Didier Ratsiraka. 
Nkosazama C. Dlamini Zuma a fait savoir par ailleurs que la réintégration de Madagascar au sein de l'Union africaine, dont la présidence est assurée actuellement par l'Afrique du Sud, et partant, la reconnaissance du pouvoir présidé par Marc Ravalomanana, fait actuellement l'objet d'intenses études au niveau des instances suprêmes de l'Union. A cet égard, une mission de l'Union pourrait se rendre prochainement à Madagascar pour s'enquérir des réalités sur place, mais en même temps voir les éventuels obstacles qui risqueraient d'entraver le processus de cette réintégration de Madagascar au sein de l'Union. La ministre sud-africaine s'est déclarée, en attendant, très satisfaite de son entrevue avec le chef de l'Etat. Une rencontre à laquelle a également assisté le ministre des Affaires étrangères Marcel Ranjeva.
Madagascar-UA 
ANTANANARIVO, (Afp) - Une délégation de l'Union africaine (UA), qui ne reconnaît pas le pouvoir du président élu Marc Ravalomanana, est arrivée mardi à Madagascar pour "déterminer les obstacles" à une éventuelle reconnaissance du nouveau chef de l'Etat, selon la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, qui dirige la mission. 
"Nous voulons faire en sorte que Madagascar rejoigne l'Union africaine et nous sommes venus prendre contact avec Madagascar pour déterminer les obstacles et tenter de les dépasser", a déclaré Nkosazana Dlamini Zuma à Antananarivo, à l'issue d'une rencontre de 40 minutes avec M. Ravalomanana. 
"Cela peut se faire rapidement mais cela peut aussi prendre du temps", a-t-elle ajouté sans fournir plus de détails. 
La délégation de l'UA doit repartir mercredi de Madagascar. 
L'Union africaine, dont la présidence est actuellement assurée par 
l'Afrique du Sud, est la seule organisation internationale qui refuse toujours de reconnaître le pouvoir de Marc Ravalomanana, investi officiellement le 29 avril président de Madagascar après avoir remporté l'élection présidentielle du 16 décembre 2001. 
Ce scrutin a déclenché une crise politique de près de sept mois entre M. Ravalomanana et le président sortant Didier Ratsiraka qui, en exil à Paris, se considère toujours à son poste, estimant que M. Ravalomanana n'a pas emporté la majorité absolue au premier tour de la présidentielle du 16 décembre 2001. 
La mission a été annoncée mardi dans l'après-midi à Addis Abeba, au siège de l'UA, dans un communiqué qui évoque plusieurs fois "Monsieur" Ravalomanana mais ne le qualifie jamais de président. 
Cette mission s'inscrit dans le cadre du suivi de la décision adoptée par la Conférence (des chefs d'Etat et de gouvernement) de l'Union lors de sa session tenue à Durban (juillet 2002), précise le texte. 
L'UA y avait refusé que Madagascar siège en son sein tant qu'une nouvelle élection ne serait pas organisée. 
La Conférence de l'UA "avait demandé au président en exercice de l'UA, Thabo Mbeki, ainsi qu'au président intérimaire de la Commission de l'UA, Amara Essy, d'aider les parties malgaches dans leurs efforts (de réconciliation), conformément aux principes énoncés dans l'Acte constitutif de l'Union africaine", explique le communiqué. 
Lorsqu'un journaliste a fait remarquer à Mme Dlamini Zuma qu'elle avait employé le terme de "président" dans son point de presse en évoquant M. Ravalomanana, la ministre s'est légèrement emportée et a rabroué le journaliste, a constaté une correspondante de l'AFP.
2nd Business to business - Une synergie pour la relance économique 
Dans ses démarches et actions pour la reconstruction de l'économie, Synergie Communication remet en place la plate-forme "Business to Business" (B to B), le salon d'affaires et du réseau des prestations qui est un salon pour la promotion des marchés interentreprises représentant 80 % du marché existant. La seconde version de B to B est un évènement économique regroupant les produits d'équipement et les services multisectoriels s'adressant aux professionnels et qui se tiendra du 02 au 05 octobre 2002. 
Si la première édition a été axée sur l'avantage concurrentiel, dans le cadre du nouvel environnement des affaires, B to B est avancé comme étant l'atout mis à la disposition des entreprises pour se reposionner, tisser de fortes échanges avec ses futurs partenaires, d'où le thème:"une synergie pour la relance". 
Selon les organisateurs, les intérêts pour les exposants sont, principalement, de trouver regroupé sur un même site toutes les entreprises fournisseurs de services et celles qui sont à la recherche d'autres clients. C'est une plate-forme permettant une prospection ciblées aux entreprises et agences de services, d'où l'opportunité de trouver des marchés professionnels. Ce qui pourrait aboutir à une réorientation de l'entreprise selon le contexte économique du pays. 
Pour les visiteurs, entre autres, c'est la possibilité de mettre en place tout un réseau de fournisseurs professionnels qui occasionnera un gain de temps et assurera de la fiabilité des fournisseurs. L'évènement offrira aussi l'opportunité d'établir un réseau de sous-traitants, de représentants et de distributions. Ce sera aussi l'occasion pour les visiteurs de parfaire une étude comparative en rapport avec leurs besoins respectifs. 
Pour tous, c'est la possibilité d'établir un contact ou un capital relationnel, de s'informer sur le monde des affaires, des services, ... 
Le second B to B recevra essentiellement comme visiteurs "des professionnels"; Mais on prévoit également la réceptiondes étudiants sortants de l'Université, des Grandes Écoles et des Instituts. 
Pour cette deuxième édition, les organisateurs de l'évènement attendent plus de 3 500 visiteurs (contre 1 800 visiteurs pour la première édition en mai 2001).
Le ministre Davida Rajaon aux États-Unis 
Suite à la réunion des Amis de Madagascar à Paris, le ministre du Développement du Secteur Privé, de l'Industrialisation et de l'Artisanar, Davida Rajaon, a effectué une mission de travail et de visites aux États-Unis dans l'objectif de remise en confiance des investisseurs étrangers, notamment les américains. 
Au cours de son périple d'une semaine, le ministre a eu des rencontres d'importance. Ainsi, il a pu contacter le groupement des opérateurs américains du Corporate Council of Africa (CCA) qui ont émis le souhait de venir à Madagascar au mois de novembre prochain et sont prêts à organiser un Forum des investissements sur Madagascar à Washington et à New York au mois de novembre ; Ce projet a d'ailleurs reçu la proposition de collaboration de l'United State Trade Representation of Africa (de qui relève l'AGOA). 
Quand à l'administration américaine, par l'intermédiaire de la ville de New York, elle est prête à renforcer les relations entre les États-Unis et Madagascar, surtout au niveau du secteur privé. Une proposition a été faite dans ce sens pour diffuser et inscrire les offres des opérateurs privé malgaches dans leur site web, tout comme la facilitation d'accés à leur base de données portant sur 14 000 entreprises de l'État de New York. 
La balle est dans le camp du secteur privé 
Pour le World Trade Center (WTC) qui regroupe 90 pays avec 200 représentants à travers le monde l'adhésion de Madagascar sera formalisée en fin septembre si le dossier Madagascar est présenté à temps. 
On notera aussi que la rencontre avec certains responsables de la banque mondiale a permis de confirmer l'appui de cette institution financière internationale en faveur du développement du secteur privé et à la relance des entreprises , programmes d'ailleurs déjà discutés et définis à Paris. On apprend de même que le programme d'appui au secteur privé par le biais de l'aide budgétaire va être débloquée (crédit TVA, ...). Il est important de retenir que lors de ces rencontres, le ministre a obtenu la garantie que le dossier Madagascar sera défendu à l'occasion de la réunion du Conseil d'administration de la Banque en mi-septembre. 
La séance de travail avec la société Must industries (la plus grande société américaine qui sous-traite ses produits avec des sociétés malgaches) a permis au ministre de cerner l'idée que se fait un investisseur américain sur les relations d'affaires avec Madagascar: l'éloignement n'est pas un obstacle quoiqu'il faille améliorer le confort (vol aérien direct). L'amélioration de l'environnement juridique des affaires est primordiale tout comme la simplification de la procédure administrative. D'où la nécessité d'un guichet unique. À l'inverse, les opérateurs américains souhaitent que soit mis en place à New York, un poste d'expansion économique (amélioration de la communication). 
Pour Davida Rajaon, "ces travaux entrepris pendant une semaine aux États-Unis est le préalable à la poursuite et au développement des relations des secteurs privés américain et malgache. Le rôle de facilitateur joué par l'administration est déjà réalisé, il reste au secteur privé malgache de proposer des actions concrètes en réponse aux diverses propositions américaines en respectant les échéances". Le partenariat secteur privé/administration sera encore renforcée au sein du CAPE (comité d'appui au pilotage de la relance de l'entreprise) pour satisfaire les investisseurs américains (dont les intérêts portent principalement sur les secteurs suivants: textile, mines, télécommunications, tourisme, agro-alimentaire, produits biologiques).
Claude Pagès : "nous suggérons la décentralisation de l'Imprimerie nationale" 
Andriana d'Alasora de par sa mère, il préside l'association des natifs d'Antananarivo résidents à Majunga, Claude Pagès a fait fortune dans les crevettes et le jus de fruit... et surtout par sa propre volonté d'échapper à une précaire situation d'orphelin. Depuis bientôt dix ans, il est le Maire de la ville des fleurs. Entretien. 
* L'Express de Madagascar : Parlez-nous de Majunga après la crise. 
° Claude Pagès : Pendant mon absence, environ 20 jours (il a été forcé de démissionner par les pro-Ratsiraka, ndlr), rien n'a marché. Les ordures, par exemple, n'ont pas été ramassé. Or, les gens jugent le travail du maire par le service de voirie. C'est une dynamite politique qui permet de voir si la Commune travaille ou pas. Maintenant, tout est rentré dans l'ordre. D'autre part, les gens commencent à payer les impôts. 
* Qu'en est-il de l'arrestation des milices qui ont fait la loi dans la ville ? 
° J'en sais pas trop. Je sais seulement qu'aucun des milices qui ont attaqué la mairie n'a été arrêté. Ils se sont enfuis dans la forêt. On les cherche encore jusqu'à présent. 
* Vous avez eu un entretien avec le Directeur général de la Décentralisation. Quel était le sujet des discussions ? 
° Il était de passage à Majunga et a eu, en fait, un entretien avec tous les maires de la provinces (...) Vous savez, les maires ont actuellement un sérieux problème de trésorerie. Les impôts n'entraient pas alors qu'il faut payer le personnel et effectuer des travaux (...) Parmi les problèmes dont on lui a fait part figure l'Imprimerie national qui a du mal à suivre les demandes, rien que pour les tickets de marché. On a donc suggéré l'agrément d'un correspondant régional de l'Imprimerie national qui effectue certains imprimés. 
* Quand est-ce que l'on va procéder à la réfection des rues, notamment celle de l'Androva ? 
° Un offre d'appel a été déjà publié dans la presse. Vous savez, il n'était pas facile d'obtenir un financement pour car les bailleurs de fonds exigent un seuil de rentabilité. Ce qui n'est pas évident pour l'Androva qui est une impasse (...)
Pierre Tsiranana - "Mes priorités sont la sécurité et la communication" 
A peine rentré d'une mission dans le Belobaka où la Chambre de commerce a l'intention de créer un port sec, le président de la Délégation spéciale (Pds) de la province de majunga, Pierre Tsiranana, s'installe dans son bureau pour recevoir la petite foule qui ont investi son palais pour une audience. Il affirme puiser sa force dans une mode de vie assez particulière : il ne mange jamais de riz ni de viandes, à part le poisson. 
Pour Majunga, ses priorités sont la sécurité et la communication. "A part les dahalo, des milices sont encore en cavale dont le chef des milices Sadate et Teck, un leader local de l'Arema. D'un autre côté, je sais que des financements dorment depuis des décennies au ministère des travaux publics pour la construction de routes. Enfin, la seule localité de brousse que l'on peut joindre sans problème par téléphone est Morafenobe !", déclare-t-il avec le verbe haut qui a fait sa réputation. Et si on lui rend le pareil ? Allez, on se risque à quelques question osées : "Qui gouverne à Majunga, vous ou le Kmzm qui a établi une liste de personnes à arrêter ?". Réponse : "Constater par vous-mêmes". Question: "On dit que vous serez remplacé à la tête du Pds". Réponse : "Est-ce que vous êtes le président de la République ? Lui seul peut le dire". Une conversation qui s'est terminé par le sourire. Sans rancune.
VANF
Quelque part, Madagascar Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 
Une des coordinatrices de ce numéro spécial, Françoise Raison-Jourde, officie dans un laboratoire qui porta le nom de "Laboratoire Tiers-Mondes" avant de devenir "SEDET" préparant un diplôme de troisième cycle sur l'aire "l'Afrique Noire et l'Océan Indien, l'Asie de l'Est et du Sud-Est, l'Amérique Latine et les Caraïbes, le Maghreb et le Moyen-Orient, le Pacifique". Cet intitulé mériterait qu'on s'y arrête en passant : l'Océan Indien est-il nécessairement plus de l'Afrique Noire que de l'Asie alors que le Maghreb a gagné le droit de faire sécession d'avec le continent et traverser la mer rouge ? 
Il semblerait que les recherches concernant la partie asiatique de l'histoire de Madagascar se heurtent à un problème d'édition. L'étudiant que je fus se rappelle pourtant parfaitement d'articles concernant Madagascar dans des collections comme "Asie du Sud-Est et Monde Insulindien" (ASEMI) ou "Centre des Hautes Études d'Afrique et d'Asie Modernes" (CHEAM). Si cette réticence se vérifiait, Madagascar serait donc victime de l'arbitraire éditorial comme il eut déjà à souffrir des raccourcis (James Sibree, "The Great African Island", 1880) ou de la simple paresse administrative de fonctionnaires français du ministère de la marine et plus tard des colonies qui avaient dû gérer un empire colonial aussi distendu que les possessions insulaires de l'Océan Indien et l'Afrique Occidentale Française ou l'Afrique Équatoriale Française. 
On agit envers autrui selon la propre idée qu'on se fait de soi-même. Le plus viscéral des ressorts nationalistes détermine la moindre des concessions ou la pire des intransigeances là où s'arrête le seuil de soi et où commencent les frontières d'autrui. Les relations internationales ne peuvent être dictées que par la culture à moins de trahir sa propre identité et de conclure des accords sur une erreur de personne : imaginez qu'un État africain croie nouer des relations africaines avec Madagascar et se retrouve avec des sous-entendus particulièrement insulaires ou des velléités franchement asiatiques, ce serait comme si vous pensiez épouser une vraie femme et que vous vous retrouviez avec un travesti ! 
On peut se demander si les politiques peuvent exiger des universitaires un rattachement symbolique des études sur Madagascar à tel laboratoire ou à telle aire. Que, par exemple, tout ce qui concerne Madagascar soit distingué du "Centre d'Études sur l'Afrique Noire" de Bordeaux, ou du "Centre d'Études Juridiques et Politiques du Monde Africain" de la Sorbonne. Les étudiants, désireux d'approfondir (paradoxalement) en France leurs connaissances sur leur cher et vieux pays de Madagascar, ne seraient pas contraints d'insérer des hypothèses particularistes dans le cadre d'un laboratoire dédié à l'Afrique. Mais, peut-être cela nécessiterait-il de définir d'autres accords de coopération entre Madagascar et la France. 
En attendant, on peut méditer sur ce "il faut bien se faire publier quelque part".


MIDI MADA 14/8/2002

Palais de Justice Anosy :
TROIS GENERAUX REBELLES DEFERES AU PARQUET 

Trois généraux et un officier supérieur rebelles ont été déférés hier, au Palais de Justice à Anosy. Ils sont inculpés d' atteinte à la sûreté de l'Etat. L' insubordination et l'opposition aux forces légales sont des points communs à leurs chefs d'inculpation, ainsi que des actes délictuels, tels que barrages, rackets, etc. 
Dominique R. 
Les juges d'instruction ont procédé, hier, aux auditions de trois généraux et d'un lieutenant-colonel. Il s'agit des généraux Iandro Fenomanana, Randriafeno Jérôme, Boba et du lieutenant-colonel, Tsirivelo Nicolas. Le premier a été surtout connu pour avoir soutenu les actions de l'ancien gouverneur de Toamasina, Lahady samuel, notamment la mise en place du blocus économique de la capitale. Il commandait, à l'époque, la Région Militaire No.3. Le deuxième général a été aux côtés de l'ex-gouverneur de Fianarantsoa, Emilson, résistant aux forces légalistes dans le Palais du Faritany de Fianarantsoa d'Andohanatady, au cours d'affrontements qui ont fait des morts et des blessés. Le troisième général a été très actif dans le maintien du barrage érigé sur le pont de la Betsiboka. Concernant l'officier supérieur, il s'est surtout rendu célèbre par ses actes de terrorisme, semant la terreur sur son passage dans toute la province de Toamasina. Tous les quatre sont accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat. 
Appartenance 
Le point commun entre les trois généraux et le lieutenant-colonel, c'est leur appartenance aux forces rebelles, pendant les six mois de grève qui ont paralysé le pays. Tout les quatre sont des inconditionnels de l'amiral, et même après les appels lancés par le ministre de la Défense, Jules Mamizara, ils n'ont pas voulu déposer les armes et encore moins rejoindre les rangs de l'armée régulière. Tenant, pour la plupart, des postes de commandement dans le temps, ils ont usé de l'autorité liée à leurs fonctions pour faire pression sur leurs subordonnés, n'hésitant pas à les entraîner dans des actes contraires à l'éthique qui régit l'armée. Rappelons qu'après la chute de la province de Fianarantsoa, le général Randriafeno s'est réfugié dans le Grand Port de l'Est.
De leur côté, des éléments des forces légales continuent les recherches pour mettre la main sur les individus soupçonnés d'avoir été les auteurs ou les instigateurs des actes préjudiciables aux intérêts vitaux du pays, entre autres, le lieutenant-colonel Coutiti qui, selon des sources concordantes, se trouverait toujours dans le Faritany de Toamasina. 
L'Afrique du sud pour le retour de Madagascar au sein de l'Union Africaine
Ce n'était pas encore une reconnaissance de l'Union Africaine, mais celle-ci viendra sûrement ! C'est ainsi que l'on pourrait interpréter les paroles du ministre des affaires étrangères de l'Afrique du sud, Dr Mnkosazana C. Dlamini-Zuma, reçue par le président Ravalomanana à Ambohitsorohitra hier, avec qui elle a eu un entretien de presque une heure. 
" Je suis venue apporter une lettre personnelle du président de l'Afrique du sud, Tambo M'beki au président Ravalomanana, et en même temps pour déterminer les obstacles à surmonter pour que Madagascar revienne dans l'Union Africaine ", a déclaré la Mae sud-africaine, hier. Lors de leur entretien, la ministre sud-africaine et le président ont également discuté des opportunités de coopération entre les deux pays.
Délégation 
La délégation sud-africaine est composée de 5 personnes, selon le ministre des affaires étrangères malgache, le Général Ranjeva Marcel, qui était également présent à Ambohitsorohitra. Celle-ci compte parmi ses rangs 2 Sud-africains, dont la ministre des affaires étrangères et 3 représentants de l'Union Africaine, dont le Pr Salifou, expert de l'Union Africaine. Ces derniers n'étaient pas présents à Ambohitsorohitra, mais sont restés au ministère des affaires étrangères à Anosy. Le président Marc Ravalomanana n'a pas fait de déclaration à la presse, mais la ministre des affaires étrangères sud-africaine a déclaré que celui-ci voudrait être dans l'Union Africaine, et que " Madagascar ne devrait pas être séparé du continent africain ". La délégation conduite par le Dr Mnkosazana quitte le pays ce jour, et selon les propos de la ministre, elle étudie actuellement le dossier de Madagascar, et elle s'attellera à ce que " Madagascar revienne dans la grande famille de l'Union Africaine " dans peu ou beaucoup de temps... 
Avenue de l'Indépendance
VERS UN NOUVEAU VISAGE DES ARCADES

Avec les travaux de nettoyage et de badigeonnage des murs des bureaux de la BOA sur l'Avenue de l'Indépendance Analakely, depuis hier matin, les Arcades auront un nouveau visage d'ici la fin du mois de septembre prochain. En effet, ces travaux concernent toutes les maisons des Arcades d'Analakely, qui seront peintes de la même couleur (comme celles de la Librairies Saint Paul - ocre et marron pour les fenêtres - dans les jours qui viennent. Le début de travaux d'hier a été l'objet d'une simple cérémonie qui a vu la présence des autorités communales, des propriétaires des maisons et des employés del'entreprise qui a obtenu le marché concernant ces travaux.
Herivonjy Rajaonah 
Selon les explications de l'Adjoint du Délégué au maire du Firaisana de Soarano, Mamy Rafanomezantsoa, ces travaux sont dictés par l'arrêté municipal N°1216 bis/SVT/ANT.REV./DL1 du 1er décembre 1984 portant sur le nettoyage et le ravalement des façades des immeubles de l'Avenue de l'Indépendance Analakely. La Commune Urbaine d'Antananarivo - plus précisément le Premier Arrondissement - a lancé un appel d'offres pour la réalisation de ces travaux. L'entreprise Fenitra a gagné le marché. Les propriétaires des immeubles ou les sociétés qui les louent ont le choix entre deux formules: elles réceptionnent les travaux finis ou elles achètent la peinture auprès de l'entreprise qui assure les travaux. Et ce responsable d'inviter les propriétaires ou les locataires des immeubles qui ne se sont pas encore manifestés de venir s'informer dans les bureaux du Firaisana I à Soarano. Les 180 immeubles des Arcades sont tous concernés par ces travaux de peinture pour l'embellissement du centre de la capitale


TRIBUNE DE MADA 13 aout 2002
OPINION DROIT DE RÉPONSE DU DIRECTEUR DU FOYER À CACHAN
Normalement, je ne devrais pas répondre à une lettre qui est adressée au Président de la République. Mais, comme ladite lettre a été publiée au public, et au nom de la transparence, je me vois dans l'obligation d' écrire le présent droit de réponse à l'article paru dans Tribune du 31-07-02, page 4 .
On constate immédiatement une parfaite ignorance des rouages du fonctionnariat en général et du mécanisme de la gestion du Foyer Universitaire Malgache en particulier, de la part des quatre individus, coauteurs de la lettre en question. Je mentionne bien quatre individus car ce sont, en effet, quatre hommes qui n'ont aucun droit de résider à Cachan qui usurpent le titre de Représentants des Résidents. Et notons que 90% des résidents paient régulièrement leur loyer. Même en signant anonymement leur lettre, ces quatre personnes sont faciles à reconnaître et ne sont autres que: M. Ralainirina Yves Sobinson, squatteur à la chambre 421, chez son frère, et y réside depuis 6 ans, alors que le droit de séjour au foyer n'excède pas 4 ans; Deux autres, des résidents en fin de droit de séjour depuis le 30 juin dernier; Et un quatrième, M. Randriamoramanana Olivier, un travailleur, époux d'une résidente. Ces individus ne font que créer le désordre au sein du foyer. Ils ont lancé auprès des résidents une campagne qui consiste à inciter ces derniers à " ne payer leur loyer qu'à la condition de la mise en place d'un comité de gestion ". Alors qu' à ma connaissance, cette structure n'est qu'au stade de projet. De plus, elle relève d'une décision ministérielle (Enseignement Supérieur) et plusieurs entités y sont représentées, à savoir: un représentant du Ministère des Finances, un représentant du Ministère des Affaires Etrangères, un représentant du Ministère de l'Enseignement Supérieur, un représentant du Personnel du Foyer et un représentant des Résidents.
Deux lois gouvernent principalement ma tâche au sein du Foyer: 
1- En tant que fonctionnaire malgache, je respecte entièrement la loi malgache.
2- Mais je dois également respecter la loi française en ce qui concerne les droits des locataires, I'hygiène et la sécurité, ....
Sachez donc que depuis que le Foyer existe :
- Les recettes du Foyer n'ont jamais été versées à l'Etat parce qu'elles lui permettent de fonctionner et de payer toutes les charges.
- Les subventions ont toujours existé sur des bases d'équilibre budgétaire déterminées par les experts des Ministères (Loi de Finances).
Je ne suis qu'un fonctionnaire, mis au service de tous les résidents et chargé du bon fonctionnement du Foyer. J' applique le règlement intérieur et les instructions du Ministère de Tutelle.
J'ai été nommé Directeur du Foyer de Cachan en Mars 2001. J'ai effectué mon premier rapport financier, en bonne et due forme, en décembre 2001 en tant que directeur.
C'est en toute humilité que je puis affirmer ici que j'ai toujours travaillé pour l'Etat avec sincérité et de la bonne volonté . Effectivement, j'ai été vacataire au Foyer ARAGO durant 20 années avant de devenir cadre dans la Fonction Publique en 1999.
Je n'ai écrit ce droit de réponse nullement pour me justifier, mais pour apporter la vérité. En effet, aucun locataire n'a jamais été expulsé sans raison ou a été expulsé sauvagement au mépris des règles. Si les semeurs de troubles veulent vraiment du changement, c'est eux qui doivent changer en premier. De ce fait, ils devraient quitter le Foyer en toute dignité avant qu'on ne prenne des mesures draconiennes.
Mon souhait, c'est de respecter et de faire respecter l'éthique des fonctionnaires, qu'on les juge selon leur travail et le service qu'ils ont rendu et non sur des propos de calomnies émanant de personnes qui ne sont même pas en règle vis-à-vis de la loi.
VELOUMANA Désiré Directeur du FUM Cachan 
1, Avenue Léon Eyrolles
94230 CACHAN - France
RFA: Au secours des enfants malagasy
Le gouvernement de la République Fédérale d'Allemagne vient d'octroyer d'autre subvention de 50.715 - Euros à l'Agro Action Allemande comme aide humanitaire adoptée en programme d'urgence après la crise pour le Sud-Est de Madagascar, en plus des 206,726 - Euros attribués à cette ONG au mois de juin dans le cadre d'un projet intégré de sécurité alimentaire.
Ainsi, environ 15 000 enfants souffrant de malnutrition âgés de 0 à 5 ans vont bénéficier d'un centre de récupération et d'éducation nutritionnelle ambulatoire (Crena), fonctionnel depuis le mois de juin dernier.
Moxe Ramandimbilahatra: " Comment lutter contre la corruption ? "
Moxe Ramandimbilahatra, Rakotonoely Rakotondramboa, Razafimanantena Edmond, respectivement porte-parole du président de la République, directeur du Protocole à la Présidence, conseiller spécial de Marc Ravalomanana, ont tenu, hier, une conférence de presse. Il s'agit, en fait, d'une rencontre au cours de laquelle les participants, dont des attachés de presse d'ambassade, sont invités à partager avec la Présidence des expériences qu'ils ont vécues dans la lutte contre la corruption.
Pourquoi la presse? " Il n'y a que vous (la presse) et la justice qui peuvent faire bouger les choses ", estime Mox Ramandimbilahatra.
Il ressort de cet entretien que les révélations des corruptions commises par des hautes personnalités de l'Etat pourraient mettre en danger la vie de celui ou celle qui les publie. D'où la nécessité de la mise en place des structures pouvant garantir sa sécurité.
Mox Ramandimbilahatra pense qu'il est temps de faire ressortir la loi sur la communication avec les amendements nécessaires. Ce projet de loi existe déjà. Il a été élaboré aux temps de l'ancien régime mais n'est jamais parvenu à l'Assemblée nationale pour être adopté.
Du côté de la justice, " la lutte contre la corruption doit passer par la mise en place d'un pouvoir judiciaire indépendant ", selon les représentants des ambassades de France et de l'Indonésie.
La Présidence de la République, tout comme la Douane, estime qu'il faut procéder par étape. La première phase consiste à sensibiliser l'opinion publique. La seconde porte sur la dénonciation des faits par voie de presse. Viendra ensuite la répression.

GRIPPE: 399 MORTS DANS DEUX PROVINCES
Le virus de la grippe continue à tuer dans certaines localités de l'Ile. Au total, 399 personnes sont mortes depuis l'apparition de cette maladie d'après le chiffre publié par le ministère de la Santé. Jusqu'à maintenant, deux provinces sont les plus durement touchées par cette maladie. Dans le fivondronana d'Ikongo, dans la province de Fianarantsoa, 171 décès ont été répertoriés suivi par Alakamisin'Ambohimaha, 96 morts, Manandriana, Manakara et Ambohimahasoa. Dans l'ensemble de la province de Fianarantsoa, 290 personnes ont trouvé la mort à cause de cette maladie. Et dans tout le territoire national, 5668 malades sont recensés par le ministère de la Santé. Des équipes médicales et des médicaments ont été déjà dépêchés dans les zones concernées; mais force est de constater que cette maladie continue à tuer. 
Selon les spécialistes, la malnutrition favorise la prolifération de ce virus. A noter que cette maladie est devenue un problème de santé publique à Madagascar après le choléra. 


EXPRESS MADA Aujourd'hui mardi 13 août 2002
Toliara cherche ses marques dans un calme trompeur d'après-crise 
Les agissements de certains leaders locaux ne font cependant pas l'unanimité de leur base. A 130 km au sud, Toliara, la capitale provinciale, vit une "drôle de crise" selon les journalistes qui ont été conviés par M. Whitaker, conseiller aux affaires publiques de l'ambassade américaine, à un état des lieux de la situation post-conflit éléctoral. Si la Ville du soleil affiche calme et sérénité, le feu couve. Les arrestations, une vingtaine, de moindre ampleur qu'à Mahajanga ou Toamasina, ont fait monter au créneau les fameux "hazomanga", les chefs lignagers, porte-parole des ethnies. Certaines, comme celles d'importants "saphirmen" srilankais de Sakaraha ou celle de Rafik Houssen, Pdg d'Indosuma, le seul gros employeur d'un pays sans tissu industriel, font craindre que la "chasse aux malfaiteurs" ne laisse la porte ouverte à des tentatives locales de rackets par intimidation. Et par ricochet, "ne porte atteinte", selon des notables, "à la confiance en la justice et surtout, à la grande sympathie que la population du Sud porte toujours au président élu". Sur tout cela se greffent des problèmes de coexistence politique, une brusque flambée du grand banditisme urbain, les criquets migrateurs qui se réveillent, l'assainissement de la ville - avec déplacements de populations - auquel la municipalité sera acculée à court terme ou la chasse aux armes, aux irréguliers et à des officiers rebelles, en cavale. Etat des lieux. 
Toliara cherche ses marques dans un calme trompeur d'après-crise. Sur fond de la prochaine échéance des legislatives anticipées, des foyers de tension couvent qui contiennent en germe des incendies futures. La province du Grand sud aura vécu comme ses consoeurs, quoique dans une moindre mesure, le syndrome et la controverse des arrestations "parachutées" tout comme les problèmes de coexistence politique quand se met en place ce qui sera le nouveau parti du pouvoir, le "Tiako i Madagasikara". Par ailleurs, comme à chaque fin de règne, surgissent des leaders prédateurs qui, s'abritant derrière les couleurs du nouveau régime, font leur lit de l'intimidation et, selon les "hazomanga", les chefs lignagers, porte-parole des ethnies, "nuisent la confiance due à la justice et (surtout) à l'image du président élu" auprès de la population. "Marc Ravalomanana finira par être perçu comme l'ange de la vengeance, alos que l'heure est à l'apaisement". Etat des lieux.
LES ARRESTATIONS DE TOLIARA 
PETITES VAGUES MAIS BEAUCOUP D'EMOTIONS 

De sources militaires, l'on apprend que la semaine dernière, le colonel Rabearilaza, commandant des forces d'occupation, s'est lancé accompagné de seulement deux hommes de troupes, dans la forêt de Manombo, pour entrer en contact avec le colonel Fanapera, le plus important officier rebelle du sud. C'est dans cette forêt, domaine de la tribu "préhistorique" des Mikeas, qu'ont été abandonnés par l'ex-gouverneur Maharante Jean de Dieu, la voiture 4X4 Prado et les 5 Citroen "Kangoo" qui lui ont servis à fuir Toliara. La capitale provinciale du Sud n'a pas été épargnée par les arrestations en vague mais elles n'ont pas atteint l'ampleur de Mahajanga ou Toamasina. Les deux messages d'arrestations envoyées depuis Antananarivo, portaient respectivement sur 23 personnes et 19. Ont pu être effectivement arrêtées 9 d'abord puis 10 personnalités. "Les messages", classés secrets militaires, "ont été insuffisamment sécurisés" explique un officier supérieur. Il semblerait que le pds en personne n'ait pas été tenu au courant. "Les concernés se sont envolés comme des moineaux". Les commissaires généraux du gouverneur Maharante Jean de Dieu formaient le plus gros lot. Deux d'entre eux ont fait l'objet d'interventions de ministres mais leur liberation n'aura été que de courte durée. Le commissaire général Bonaventure par exemple, a été ramené manu militari de Fort-Dauphin et transféré sur Antananarivo. Les arrestations ont commencé vers la mi-juillet. Un "retard" qui a été interprété comme un atermoiment (critiqué par certains cercles) des nouvelles autorités provinciales. Selon des sources concordantes, elles auraient été réticentes en l'absence de formes légales que seraient des plaintes, par exemple, pour ne pas jeter de l'huile sur le feu. Les arrestations "parachutées" depuis Tana avaient alors ému la communauté des ethnies, parlant par la bouche des "hazomanga", les chefs lignagers gardiens des traditions. "Nous interpellons pour l'apaisement comme nous l'avons fait sous Maharante". La principale crainte des "Hazomanga" c'est que les gens ne perdent confiance en la justice -"Pourquoi envoyer nos enfants à Tana ? N'y a t-il pas un tribunal à Toliara ? Serait-ce un tribunal politique là-bas? - et surtout les retombées sur l'image de marque "d'un président que nous soutenons de toutes nos forces". Ils rappellent qu'en 40 ans d'indépendance, ni le régime Tsiranana ni celui de Zafy Albert ni celui de Ratsiraka n'avaient usé avec une telle ampleur de l'arme des prisons. "Notre président risque d'être perçu comme l'ange de la vengeance de la Bible et nous craignons beaucoup que le coeur de nos frères ne s'écarte de lui. On le trompe certainement". 
ARRESTATIONS ATYPIQUES 
D'autres arrestations sont en effet plus atypiques. L'on n'a pu savoir si le pdg D'Indosuma, Rafik Houssen, figurait sur les listes mais les employés d'Indosuma, 400 familles sans compter les paysans fournisseurs de graines de coton, ont ecrit une lettre demandant la libération du propriétaire de la seule unité industrielle d'une province qui manque tragiquement de réél tissu économique. "Chaque fois que le régime change, on lui tombe dessus en essayant de tromper la justice". Pour la petite histoire, M. Rafik Houssen a été arrêté sos Zafy Albert "pour courber l'échine des karana", rapporte un proche d'un Premier ministre de l'époque. Le 24 juillet dernier, Usine, bureaux et domicile de Rafik Houssen ont perquisitionnés par deux éléments de la Dgidie, venus dans les bagages d'une mission ministérielle. Il a été ensuite interrogé dans un bureau du bloc administratif du Faritany. La présence de civils, sans mandat légal, dont un restaurateur, assistant à l'enquête avait fait tiquer. D'autant plus qu'ils avaient été aussi partie prenante à l'arrestation des 4 srilankais, boss du saphir, de Sakaraha et de même avaient partcipé activement à leur enquête. De sources judiciaires, l'on apprend que Rafik Houssen, opérateur en oléagineux, était coupable d'avoir vendu des fûts (d'huile) au gouverneur Maharante et par ricochet, d'avoir été complice depuis son bureau, de leur emploi par une autorité rebelle. Le blocage de l'aéroport de Toliara. Les mêmes sources informent que le motif final porte non sur des faits avérés sur de présumés agissements coupables commis à Toliara mais sur une tentative de corruption perpetrée à Tana et dans l'enceinte même de la Dgidie à Ambohibao. "Ou la police ne connait pas son travail et n'a pas fouillé un préevenu ni dressé procès-verbal du contenu de ses poches ou il faut croire que les plafonds du service le plus craint de la République peuvent déverser des millions, en claquant des doigts". L'on sait qu'une mission de haut niveau de la Dgidie est actuellement à Toliara. Les tribulations des "saphirmen" de Sakaraha risquent aussi d'être dans le collimateur de ce qui pourrait bien être un contrôle de service. 4 "boss" srilankais du saphir ont connu la même descente, une incarcération au commissariat de police de Sakaraha, une confiscation de lots de pierres précieuses, un interrogatoire en présence des mêmes civils non mandatés suivis d'un transfert à Tana. Tant à Toliara qu'à Tana, selon les révélations laborieuses d'un "saphirmen", ils ont été "tournés en bourrique" par un civil qui leur demandait à chaque fois de revenir le matin puis l'aprés-midi. A Tana, il déclare qu'ils ont été emmenés "au domicile d'un ministre qui leur a conseillé de travailler les pierres sur place et ne pas les envoyer brutes à l'extérieur". Il déclare aussi qu'ils n'ont jamais vu le ministre de l'intérieur à qui le civil a dit qu'il allait les emmener et "qu'à la fin, ils sont partis d'eux-mêmes en direction des bureaux de la Dgidie pour demander ce qu'en fin de compte, on leur demandait". Les services du général Jocelyn Andriamiharinosy, DGg de la Dgidie, se sont contentés de leur remettre leurs lots de pierres contre reçu. "It's finished". 
ET LA VIE CONTINUE 
TANT A TOLIARA I QU'A TOLIARA II 

Bihary Redogone, maire de la ville de Toliara, va être confronté aux problèmes épineux de la réhabilitation de sa municipalité. Le président de la République avait annoncé le lancement des grands travaux portant sur les infrastructures rourtières et d'assainissement de la capitale du sud, "dans les 6 mois". Les topographes s'activent dans les rues de la capitale et les riverains des trottoirs s'inquiètent déjà de leur sort. "Il paraît que tout sera dégagé dans les 5 mètres de part et d'autre des rues". Si Biary Redogone ne dort pas, Hortense Raveloson, députée de Toliara II, couve des yeux les réalisations de son Cld, Comité local de développement. Les vedettes et les charettes améliorées -ressorts, portières, porte-bagages et bancs rembourrés- qui vont désenclaver les régions littorales et intérieures sont opérationelles. Les sommes perçues sur les utilisateurs seront réinjectées dans le circuit de réalisation d'écoles ou de centre de santé de base, comme fonds de contre-partie. "Nos communes rurales sont plus que pauvres" soupire la mère du pds et belle-soeur du président sortant. "Il faut se rappeler que faire de la politique c'est assumer un devoir de service public". Commentant sa visite auprès de la députée de Toliara II, M. Whitaker, conseiller aux affaires publiques de l'ambassade américaine, avait parlé de la "qualité exceptionelle" de l'entretien.
Air Madagascar 
On l'avait senti venir, et çà n'a pas raté. En effet, on avait déjà auguré que la compagnie Air Madagascar ne manquerait pas de connaître des troubles sociaux quand on a posé la question pour savoir qui sera le nouveau directeur général, vu l'atermoiement constaté pour cette nomination. Et la démission (le jeudi 8 août) de Rolland Ranjatoelina du poste de Fondé de pouvoir n'a fait que renforcer cette impression. 
Après la décision prise par le Conseil d'administration (le samedi) de désigner Jean Louis Rajaonarivelo, comme Fondé de pouvoir et de mettre en place un comité composé de 4 personnes pour que Air Madagascar puisse continuer de travailler, un mouvement de contestation de cette nomination est né au sein de la compagnie hier. 
Selon le Président du Conseil d'administration, Heriniaina Razafimahefa, ce comité ne travaillera que pendant une période de transition qui ne devra pas aller au-delà du mois de septembre de cette année. Et que cette décision a été prise face au refus de Rolland Ranjatoelina de répondre à la convocation du Conseil d'administration qui a refusé d'accepter sa démission. Affaire à suivre.
Brèves de Majunga
- Les soixante-cinq réfugiés de la province de Diégo vont embarquer, ce jour à 16 h, pour regagner leur région au terme de sept mois d'exode à Antananarivo. Le Pds Pierre Tsiranana, à leur arrivée dans la Ville des fleurs mardi dernier, leur a remis une somme de 1,75 million Fmg, 20 matelas et des sacs de riz. Ils ont été, durant les trois jours de transit à Mahajanga, pris en charge par la Croix-Rouge malagasy. 
- Les activités du programme Pride sont transférées à la Chambre de commerce, d'industrie, d'artisanat et d'agriculture ce jour. 
- Le Gmc (Groupement professionnel des fabricants de matériaux de construction) vient d'ouvrir une antenne à Majunga, le 6 août dernier. Ce groupement a pour objectif d'aborder le développement rapide de l'économie régionale et nationale. 
- Le bateau pétrolier Oriental Jasmin a débarqué au port de Majunga, le week-end dernier, une cargaison de 2 700 000 litres d'essence, ce qui dépasse largement la capacité du dépôt à Antsahavaky, qui est de 700 000 l. Cette cargaison d'essence constitue le stock de la province pour un mois. 
- Le " Tsenabe Fanarenana " se déroulera du 29 août au 7 septembre dans la Ville des fleurs. Cette foire organisée dans le cadre du redressement économique de la province de Mahajanga est initiée par la délégation spéciale de la province, la Cum (Commune urbaine de Mahajanga), la chambre de commerce, la chambre de métiers et Entreprendre Madagascar. 
- La congrégation indo-pakistanaise de Majunga a fait un don de 17 M au Bureau du tourisme, dans le cadre du partenariat pour l'assainissement de la ville de Majunga. Cet argent sera notamment utilisé dans le réfection des bordures de la corniche et du bord de la mer, et la réhabilitation des banquettes endommagées. Les travaux ont déjà commencé au début de cette semaine. 
- Les constructions illicites à Manapatanana, sur la route d'Amborovy, feront prochainement l'objet de démolition, selon le Pds Pierre Tsiranana. Depuis cinq ans, les habitations ont poussé comme des champignons dans cette zone où passent des canaux d'évacuation de la ville et se trouvent des plantations de mangroves. Les constructions en cours, bien entendu, seront aussi suspendues, et une commission sera bientôt créée pour regrouper les propriétaires de ces maisons, la Cum, le service des domaines et le service de la topographie. 
- Les employés de la Sirama Namakia n'ont pas perçu leurs salaires huit mois durant . C'est pour cette raison que l'administrateur délégué Nosy Harinosy Christophe a effectué une visite sur place pour constater de visu la situation. La Sirama entame une procédure de recouvrement vis-à-vis de ses débiteurs pour pouvoir payer le salaire de ses employés. Plus de 50 Md doivent être versés dans la caisse de la société. 
- Onze sages-femmes et vingt et un infirmiers sont les nouveaux diplômés de l'école d'enseignement médico-social du Chu Androva. Une cérémonie s'est tenue dans ce Chu à l'occasion de la sortie de cette promotion, qui porte le nom de Faneva. 
- La passation de pouvoir s'est déroulée samedi dernier entre le nouveau directeur provincial de l'enseignement technique et de la formation professionnelle Rabetombo André et le directeur sortant Rakotoarimino Raelijaona Théodore au lycée technique de Mahajanga. 
- 31 candidats sur les 481 inscrits étaient absents le deuxième jour de l'examen Brevet technique. Notons que le BT est un diplôme professionnel réservé aux élèves de la 3è année de la Formation technique Initiale de l'enseignement technique et professionnelle, tandis que le Baccalauréat technique, préparé par les élèves de la 4è année de la Formation technologique générale, est un diplôme académique d'admission à l'université.
Madagascar-crise   GENEVE, (Afp) 

- Le président Marc Ravalomanana "contrôle tout le territoire de Madagascar", et l'Union africaine doit reconnaître au plus vite son nouveau régime "légitime", a déclaré lundi à Genève l'ancien premier ministre Norbert Ratsirahonana. 
L'ancien chef de l'Etat Didier Ratsiraka "fait un rêve" s'il croit qu'il peut revenir au pouvoir, a ajouté dans une conférence de presse M. Ratsirahonana qui a été ancien président de la République par intérim en 1996/97. 
Didier Ratsiraka avait affirmé mi-juillet sur la chaîne française LCI que son "combat continuait" parce que Marc Ravalomanana "n'est pas élu". 
M. Ratsiraka était arrivé le 7 juillet en France à la suite de plusieurs mois de troubles et après que la Haute cour constitutionnelle eut estimé en avril que son adversaire avait été élu avec 51,46% des suffrages exprimés aux "élections de décembre. 
"Nous espérons que l'Union africaine va changer de position, dans les prochaines semaines ou mois, parce que ce qui s'est passé ne tombe pas sous le coup des changements anti-constitutionnels. Il n'y pas eu de coup de force ou de coup d'Etat", a dit M. Ratsirahonana. 
Ce dernier, qui a fait partie du comité de soutien de M. Ravalomanana pendant la crise, a salué la reconnaissance du régime par le Sénégal, suivi par le Burkina Faso, l'île Maurice, la Libye et les Comores. 
"A l'heure actuelle, a-t-il dit, le président Ravalomanana contrôle tout le territoire de Madagascar, toute l'administration civile. Plus aucun gouverneur ne conteste son autorité, l'armée a fait allégeance, l'ordre public est restauré". 
"Il n'y a plus d'affrontements avec des milices, de meurtres et d'assassinats pour raisons politiques. Les déplacés sont revenus dans leurs régions d'origine", a-t-il ajouté, expliquant vouloir répondre à une "désinformation" propagée par des partisans de l'ancien régime. 
"Nous ne mésestimons pas les capacités de nuisance de M. Ratsiraka, mais Madagascar a des forces armées de 30.000 hommes" et "pour mobiliser la population d'Antananarivo, il suffirait qu'on lance un appel à la radio et cent mille personnes seraient dans la rue". 
L'ancien premier ministre a chiffré entre 100 et 120 les détenus à la suite des troubles. "Nous voulons, a-t-il dit, qu'ils soient jugés aussi rapidement que possible sans violer les droits de la défense et sans justice expéditive". 
Selon M. Ratsirahonana, ceux qui ont "érigé des barrages anti-économiques ou dynamité des ponts et des pylones électriques" devront être condamnés.
Lutte contre la corruption 
Déterminée à soutenir le programme de lutte contre la corruption, la présidence de la République, par la voix de certains proches collaborateurs du chef de l'Etat dont le porte-parole Moxe Ramandimbilahatra et le directeur du protocole Noël Rakotondramboa, en a esquissé hier les grandes lignes avec les journalistes. 
En fait, la rencontre a été une occasion pour ces proches du Président Marc Ravalomanana, de faire part de certaines actions sinon de certaines priorités qui pourraient contribuer à la réussite de cette lutte contre la corruption. Il s'agit entre autres de mener une vaste campagne de sensibilisation de toute la population, dans laquelle les journalistes ont un rôle de premier ordre à jouer. Et les conférenciers n'ont pas manqué de souligner que l'exemple doit venir de tous les responsables, à quelque niveau qu'ils soient… y compris les journalistes eux-mêmes.

 

 

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