MadaVôvô 2008

1. Archives MadaVôvô 2002 - 2008

2. Archives des Editos

3. Pourquoi ? Pour Qui MadaVôvô ?

4. Recevoir gratuitement MadaVôvô 

5.  Le dernier MadaVôvô

6. Liste des News des 15 derniers

5. Pubs &  bas de la page

6. Contact  

Les derniers MadaVôvô

Les observateurs etrangers ...

23 jan 2008

27 jan 2008

Ampy Portos...

31 jan 2008

demarrage economique...

05 fev 2008

Et encore...

09 fev 2008

Et encore...

11 fev 2008

14 fev 2008

L'impasse...

17 fev 2008

les contre-manifestation Ra8...

20 fev 2008

Autopraclamation Ra8...

23 fev 2008

Etat de nécessité national...

29 fev 2008

03 mars 2008

Les News du monde en permanence L'actu internationale en temps réel

Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Les Titres de MadaVôvô du 6 mars  2008

BigNews: Le Sport est Roi... 

L'Edito: « Quelle catégorie de culture pour l'expatrié possédant la double nationalité ... »

1. Victoire infructueuse de l'Ajesaia malgache face au Costa Do Sol mozambicain (jeune afrique)

2.Cours gratuits : Les nouvelles demandes affluent (express)

3. Benoît GIRARDIN « L’argent de Tantely Andrianarivo apparemment irrécupérable » (midi)

4. Tana, 3ème ville la plus sale au monde ? (sobika)

5. AREMA: « Ratsiraka ne veut plus en entendre parler » (midi)

6. Inquiétude dans le grenier à riz malgache inondé par le passage d'un cyclone  (jeune afrique)

7. Prix record du pétrole : Et si on en profitait ! (nouvelles)

8. Emigration : Le rêve australien s’évanouit (express)

*. No Comment.... No Comment... 

9. MADAGASCAR/Cyclones: Appel de fonds de l`ONU pour 36,4 millions de dollars (angolapress) 

10. Fête traditionnelle : Le Nouvel an malgache célébré le 8 mars (express)

11. AJESAIA – COSTA DO SOL : Le match de la peur (nouvelles)

12. Change. L’euro maintient sa croissance mais l’ariary résiste par rapport au dollar(midi)

13. Ajesaia-Costa Do Sol. Entrée gratuite pour 24 000 spectateurs  (moov)

14. Immigration. Cap sur l’Australie après la dérive des Bahamas ! (midi) 

15. Plus d’engagement, plus de présence pour 9 millions de femmes Malgaches (midi) 

16. Elections regionales, entre flou et incertitude ( SeFaFi) 

... Le précédent MadaVôvô  03 mars 2008 >>   ( ...  )

06/03/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.768.58 Ar 
USD 1.828.09 Ar 
GBP 3.632.78 Ar 
CHF 1.765.08 Ar 
JPY 17.74 Ar 
ZAR 232.51 Ar 
HKD 234.85 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
29/02 2752 31/01 2612
07/05/07 2472 28/05/06 2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

Tous les Dossiers

de Culture & Voyages  Klick >>

des + de MadaVôvô  Klick >>

Big News... Le cyclone Ivan a fait 83 morts et 177 disparus à Madagascar... .... Le Dossier Cliquez-ici 

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>                  Les infos sportives du monde en permanence  >>


 «Quelle catégorie de culture pour l'expatrié possédant la double nationalité ... »

    Vous voulez partir, étudier, travailler, vivre en France ou à l'étranger ?  

     Réussir à s’adapter à une nouvelle culture ne veut pas dire abandonner la sienne ou son sentiment

d’appartenance à une nationalité. L’idéal est d’apprendre et de s’approprier la culture et les comportements des ressortissants de votre pays d’accueil, tout en conservant les vôtres.

       Le phénomène de la confrontation des cultures
      - la culture n'est pas une notion indépendante, elle est liée à un pays, à une terre. La terre d'accueil tend vers une politique d'assimilation qui aboutit à l'octroi de la nationalité. La nationalité offre des particularités qui correspondent à la culture du pays d'accueil, pour ne pas dire que celui-ci donne en échange sa culture. Est-il possible de rester soi-même, c'est à dire, être la personne qu'on était à l'arrivée dans le pays d'accueil, avec dans les bras et dans le porte-monnaie les possibilités données par la nouvelle nationalité. 
      - Le confort, les nouvelles traditions que l'on assimile avec le temps, les mariages font que les générations suivantes ne se reconnaissent que dans la culture de leur nouveau pays, celle de la terre de leur récente nationalité.
      - Si un jour, les générations nées dans le pays de la nouvelle nationalité rendent visite au pays des parents, c'est en étranger qu'elles y arrivent.
    

    La perte de l'Identité d'origine
    - Il y a toujours confrontation des civilisations. La plus forte finit par    l'emporter immanquablement. Le déracinement, du fait d'un séjour  prolongé dans un pays donné, a parmi ses nombreuses conséquences, l'abandon de sa propre culture, surtout si cette culture-là n'est pas riche et forte.    
      - Qu'est-ce qu'une culture riche ? Est riche et forte celle qui va gagner la bataille de la confrontation. On en revient au point de départ.
       
N'apprend-on pas la naissance d'une culture universelle. 
      - Quand on vit avec des gens qui ont beaucoup voyagé et séjourné dans plusieurs pays, en fait, plus aucune culture ne tient une place de choix dans leur cœur et dans leur pensée. Ces personnes-là sont devenues autre chose que celle de l'origine. Elles sont à l'aise partout où elles sont. Il arrive même qu'elles sont indifférentes aux questions de culture, de traditions et de civilisation. Elles ont une culture universelle.
      - Pour la petite histoire, reprenons la légende de la tour de Babel de la Bible. Les hommes de la terre ne faisaient qu'un lorsqu'ils avaient une seule langue. Ils se mettaient d'accord pour construire une tour afin d'atteindre le ciel. Mais avec l'apparition de plusieurs langues, voulue par Dieu, ils se sont dispersés et leur rêve s'est évanoui avec leur désaccord. L'unique civilisation d'avant a fait place à plusieurs civilisations. S'il y a une civilisation universelle ce sera la conséquence de l'expérience d'une minorité de personnes mais ce ne sera jamais plus le fruit d'une entente générale.

On perd sa culture à force de se frotter avec la culture de son pays d'accueil. Les facteurs qui y contribuent sont l'obtention de sa nationalité, le phénomène d'assimilation, le déracinement. Quand deux cultures se font face, c'est la plus riche et la plus forte qui gagne le combat. Dans le meilleur des cas, on acquiert une autre culture que l'on nommera : culture universelle.    .... Lire la suite Cliquez-ici  

                  Armand Andriamahady de Creteil

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    


Jeune Afrique 06/03/2008
Victoire infructueuse de l'Ajesaia malgache face au Costa Do Sol mozambicain - APANEWS 
Malgré leur victoire (0-1) face à la formation mozambicaine du Costa Do Sol, en match retour comptant pour le tour préliminaire de la ligue des champions de la CAF, les malgaches de l'Ajesaia, sont éliminés de la compétition. 
L'unique but de la partie a été marqué à la 71ème minute que le joueur vedette de l'Ajesaia, Bolida qui a effectué un essai à Lorient (ligue 1 française). 
C'est le club mozambicain, vainqueur du match aller (2-0) il y a 17 jours à Maputo, qui est qualifiée pour le prochain tour. 
L'Ajesaia n'a donc pas pu renverser la vapeur au match retour qui s'est disputé à Antananarivo dans un stade de Mahamasina archi-comble, l'entrée étant gratuite. 
Les malgaches ont multiplié les attaques mais trop brouillons dans la finition, ils ont constamment échoué devant les buts du Costa Do Sol, défendus par un véritable rideau de fer. 
Tout au long de la partie, le club mozambicain s'est contenté de défendre et de placer quelques contres sporadiques. 
La rencontre n'avait pas pu se jouer dimanche dernier en raison de l'absence de l'un des trois arbitres comoriens, ce qui avait provoqué la colère de centaines de supporteurs sur les quelque 27000 spectateurs qui avaient déjà pris place dans les gradins. 
Les supporters en colère avaient envahi l'aire de jeu puis la tribune officielle, détruisant buts, cabines des entraîneurs, chaises et grillages de protection, avant l'intervention de la police. 
Lundi dernier, la Fédération Malgache de Football (FMF) avait fait état de trois blessés et seize arrestations.


Express Mada 05/03/2008
Cours gratuits : Les nouvelles demandes affluent  - Fanja Saholiarisoa
Les cours gratuits de la commune urbaine d'Antananarivo intéressent plus d'un. Si la liste de 7800 élèves était déjà close samedi, la commune urbaine a décidé de la rallonger. 
«Des demandes des parents se multiplient auprès des bureaux de la commune à Tsimbazaza depuis le début des cours, samedi. Cela nous a incités à accepter plus de candidats», souligne un responsable au sein de la commune d'Antananarivo. 
Avec l'augmentation du nombre des bénéficiaires, le nombre d'écoles qui vont accueillir ces cours connaîtra aussi une hausse. 
«Nous sommes actuellement en train d'élaborer de nouvelles démarches dans ce sens», ajoute encore ce responsable. 
Pour les parents, les cours gratuits sont une opportunité à ne pas rater pour leurs enfants. «Avec la conjoncture actuelle, c'est ce qu'il y a de mieux pour l'amélioration de la scolarisation», note Ratsimba, un parent d'élève en classe de 7ème.


Midi Mada 06/03/2008
Benoît GIRARDIN « L’argent de Tantely Andrianarivo apparemment irrécupérable » - Nirina Randriamalala
Cérémonie d’adieu en l’honneur du Chargé d’affaires suisse hier, au ministère des Affaires Etrangères à Anosy. Une occasion pour Benoît Girardin de nous accorder une ultime interview. Concernant les fonds restitués à l’ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo, le diplomate helvétique avoue avoir pris dans le bon sens les propos du président Marc Ravalomanana qui a remis l’affaire sur le tapis. « Pour moi, c’est un signe de respect que de se taire. Le dossier Tantely Andrianarivo est une affaire de Justice. Je ne peux pas me prononcer sur le caractère frauduleux de l’argent - restitué à Tantely Andrianarivo – qui est apparemment irrécupérable par la partie malgache. La loi malgache n’étant pas assez précise. Il y a une réglementation de Droit international public au ministère des Affaires Etrangères suisse ». Benoît Girardin de faire remarquer que « la venue de la ministre malgache de la Justice au 4ème atelier de Lausanne sur le thème « la restitution des avoirs » en mai 2008, sera un bon signe ».


Sobika 05/03/2008
Tana, 3ème ville la plus sale au monde ?
Encore un classement qui ne fait pas honneur mais dont il ne faut pas se détourner. Il est établi par le cabinet américain Mercer, spécialisé dans la mobilité des cadres internationaux. Selon cette étude, toute récente ( 2007 ), Madagascar se classe juste derrière Daka ( Bangladesh) et Baku ( Azerbaidjan) comme métropole la plus salle au monde ! Antananarivo n'arrive pas à faire face à la population croissante notamment en termes d'approvisionnement en eau ( nécéssaire à l'hygiène) et aurait une gestion de la commune défficiente ( étude de 2007 ). Oui Tana est (très) salle, c'est un fait, surtout si vous comparez à d'autres grandes villes mais pour gagner cette bataille, il ne suffira pas d'amener l'eau partout dans la ville. Il faudrait carrément repenser l'urbanisation de la capitale. Cela veut dire quoi ? Cela veut qu'il ne faut pas avoir peur de raser les quartiers insalubres, d'éduquer la population à 

l'hygiène basique et civique, et reconstruire tous les ghettos ( appelons un chat un chat ) selon des normes modernes : larges troittoires, rues à double sens avec une rangée de parking voitures de chaque coté, accès aux égoûts, mobilier urbain...Bref, refaire la ville à la hauteur de la population qui est de 2 millions bientôt ! 
Il ne faut pas non plus hésiter à taxer pour avoir du budget : les parkings, les amendes, les impots locaux, taxes anti pollution, c'est ainsi qu'on se finance pour le bien être collectif t...Ce classement n'est pas à prendre une attaque mais comme un défi à relever ! Mais sans mesure radicales, point de salut pour la ville des Mille. (photo G.Pourtier, afp )


Midi Mada 04/03/2008

AREMA: « Ratsiraka ne veut plus en entendre parler » 
 A moins d’une semaine du congrès national, le secrétaire national par intérim du parti, essaie tant bien que mal de recoller les morceaux.

« Toutes les tendances Arema sont conviées au congrès national du 09 mars prochain ou du moins ceux qui pensent contribuer au bien de notre pays », déclare le Secrétaire national par intérim du parti, Pierre Houlder Ramaholimasy. Des assises sur lesquelles planeront sans doute l’ombre du fondateur de l’appareil qui a cessé toute affaire avec le parti depuis son exil en 2002. « L’Amiral ne voulait plus participer à la vie du parti. Il ne voulait même plus en entendre parler », rapporte Pierre Houlder. Tout comme le secrétaire national élu par le premier congrès, en l’occurrence, Pierrot Rajaonarivelo n’est pas près de revenir sur sa démission qui a affaibli l’Arema sur tous les plans. 
Changements 
Deux ailes plus ou moins rivales existent au sein du parti. Considéré comme une des têtes de file de la tendance « ratsirakiste », l’actuel vice- président du sénat Rakotozandrindrainy Raphaël, refuse de se prononcer sur ce congrès national. « Je pense que Rakotozandrindrainy est neutre. C’est un élément motivé au sein de l’Arema qui voulait trouver une solution à cette scission au sein du parti. Contrairement à d’autres personnes qui sont agressives ! », commente Pierre Houlder. En tout cas, il lance un appel à tous les membres de l’Arema car « ce congrès promet beaucoup de changements. Nous espérons que tous les adhérents de quelque tendance qu’ils soient, acceptent notre invitation. Et que nous puissions faire en sorte que l’Arema continue d’exister ». 
Karen Ramarofahitra


Jeune Afrique 04/03/2008
Inquiétude dans le grenier à riz malgache inondé par le passage d'un cyclone - - AFP 
A Anororo, village de la région du grenier à riz de Madagascar, la pirogue est le seul moyen de circuler après le passage du cyclone Ivan. 15.000 hectares de rizières sont sous les eaux, faisant craindre de graves conséquences sur la production dans ce pays pauvre. 
Les pirogues sont depuis quinze jours l'unique moyen de circuler dans cette localité en bordure du lac Alaotra (environ 150 km au nord-est d'Antananarivo). 
Anororo a été inondé par le passage d'Ivan du 17 au 19 février, en pleine saison des cyclones dans cette île très pauvre de l'océan Indien. 
Au moins 83 personnes sont mortes, 187.687 sont sans-abri et 177 sont portées disparues après le passage d'Ivan, selon un nouveau bilan provisoire annoncé vendredi par les autorités malgaches. 
"Je mets ma pirogue à disposition, je dois reconnaître que je gagne pas mal d'argent, mais ce n'est pas bon pour nous, on a perdu beaucoup dans nos maisons et dans nos rizières", confie à l'AFP Joffre Randriamajaiva, un pêcheur circulant entre les maisons en dur surélevées d'Anororo. 
En attendant que l'eau se retire, des familles ont trouvé refuge dans un hangar qui sert habituellement au stockage, à la sortie d'Anororo. 
"C'est la première fois qu'on vient ici, on est environ 160 familles", témoigne le pasteur Maurice Ratsimandrianafimbelo. Chaque famille vit dans des espaces restreints délimités par des cannisses (asssemblages de tiges de roseau) et où s'entassent tout ce qui a pu être sauvé: matelas, casseroles, cahiers. 
Jeudi dernier, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a commencé à distribuer à ces familles près de 400 kits contenant des seaux, du matériel d'assainissement de l'eau, des couvertures et des moustiquaires, explique Roger Ramanantsoa, employé de l'Unicef. 
D'habitude plutôt épargnée par les intempéries, la ville de Tanambe (à une dizaine de km au nord d'Anororo), à l'extrémité nord-ouest du lac Alaotra, a été submergée par la rupture d'une digue construite depuis plus de 20 ans. 
"Voyant qu'il n'y avait pas eu d'inondations ici depuis 1984, les gens ont cru que la zone était sûre et ont construit des maisons (...) Les paillotes, mais aussi des habitations en dur, se sont effondrées", raconte Jean Tamson Mene, restaurateur. 
Dans cette région de l'Alaotra Mangoro, qui assure 30% de la production rizicole nationale, 15.000 ha de rizières ont été inondés, selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). 
Les experts s'inquiètent de la production agricole qui sera perdue cette année et craignent une déstabilisation du marché national. 
"Là où l'eau s'est retirée en moins d'une semaine, je ne pense pas qu'il y aura de gros problèmes. En revanche, là où elle reste plus longtemps, là où il y a ensablement et où les plants sont arrachés, on perd la production", souligne David Robinson, responsable de la région Alaotra Mangoro. 
Cette dernière a été lourdement frappée par le cyclone et compte 26 morts et 15 disparus. De nombreuses routes ont été endommagées, ce qui complique le ravitaillement. 
Pour M. Robinson, ces catastrophes naturelles ne sont pas une "fatalité". "Ca vient en grande partie de l'action de l'homme, ce sont les effets de la destruction de l'environnement" et notamment des bassins versants dénudés de leur végétation qui permettait de retenir l'eau auparavant. 
Pourtant, la population ne semble pas prête à quitter la zone. 
"Notre activité quotidienne, c'est la pêche et l'agriculture", souligne Désiré Razafindranibe, adjoint au maire d'Anororo.  


Nouvelles 05/03/2008
PRIX RECORD DU PÉTROLE : Et si on en profitait ! 
Les prix du pétrole ne cessent de flamber sur les marchés internationaux. Lundi, le prix du baril a frôlé les 104 dollars. 

Cette situation semble, a priori, pénaliser les pays qui n'ont pas dans leurs sous-sols du pétrole conventionnel. Mais en fin de compte, si la tendance à la flambée des prix se confirme, les pays comme Madagascar y trouveront leur part : plus le prix du baril monte, plus ces pays pourront exploiter les autres sources d'énergie (hydro-électrique, éolienne, solaire, thermique, nucléaire…) dont ils disposent. 
Le pétrole coûte très cher sur les marchés internationaux. Des prix records sont enregistrés du jour au lendemain. La recherche et l'exploitation d'autres sources d'énergie semblent être l'une des voies de sorties pour les pays qui n'ont pas du pétrole conventionnel. 
Le prix du baril du pétrole ne descendra plus au-dessous de 70 dollars a récemment déclaré un haut responsable officiel saoudien. La raison, a-t-il expliqué, est qu'on ne peut pas produire d'autres énergies alternatives (éthanol…) ou du pétrole non conventionnel en dessous de ce prix. Et c'est en toute logique que les prix du pétrole sur les marchés internationaux atteignent des niveaux records : le prix du brut a frôlé 104 dollars le baril lundi. 
Cette situation devrait encourager les pays comme Madagascar car elle ouvre d'autres horizons. En effet, plus les prix du brut montent, plus on a de chances pour que les autres sources d'énergie soient finalement exploitées un jour. Et Madagascar peut se targuer d'avoir un potentiel énorme et diversifié en ce qui concerne les autres sources d'énergie : hydroélectrique, éolienne, solaire, nucléaire, électricité thermique (combustion du charbon)… 
Comme on l'a maintes fois mentionné, les compagnies se tournent de plus en plus vers des pétroles non conventionnels techniquement difficiles et économiquement très coûteux à exploiter. Mais la différence entre 70 et 100 dollars par baril devrait être une marge suffisamment incitative pour encourager les compagnies à accélérer leur décision d'investir dans le pays. Effectivement, là où le bât blesse est l'insuffisance des investissements. 
Les grandes compagnies n'investissent pas sans la garantie d'une bonne rentabilité et d'un retour sur investissement assez rapide. Toutefois, cette décision d'investir serait plus proche encore si les prix ne se stabilisaient ou ne baissaient pas et, au contraire, confirmaient la tendance à la hausse. Certains analystes ne manquent pas d'avancer que si l'Opep ne montre pas une volonté d'augmenter sa production, il n'est pas impossible que le baril s'envole jusqu'à 200 dollars. 
Mais si le nucléaire semble être la seule source d'énergie fiable et continue à pouvoir assurer un relais conséquent au pétrole ( 7 grammes d'uranium équivaudraient à la combustion d'une tonne de charbon), et ce, sans contribuer à l'effet de serre, et que si on trouve à Madagascar des gisements d'uranium, envisager l'installation d'une ou de plusieurs centrales nucléaires sur place est, pour diverses raisons, une autre histoire. 
Ranaivo Lala Honoré    


Express Mada 06/03/2008
Emigration : Le rêve australien s’évanouit - Fanja Saholiarisoa
Plus de 400 personnes sont sorties deçues de la conférence de presse du cabinet Ah Lan Associates. Le rêve de partir travailler en Australie est né d’un malentendu.

Une partie de la nombreuse assistance (à g.) venue écouter les promoteurs (à dr.) de l’immigration vers l’Australie. 

Le motel d'Anosy était noir de monde, hier. La salle, pouvant accueillir jusqu'à 300 personnes, était totalement remplie. Jeunes, adultes, diplômés, chômeurs, cadres et étudiants, étaient venus assister au séminaire proposé par le cabinet Ah lan Associates. Cette agence basée en Australie est venue proposer ses services aux éventuels immigrants. 
Avant même le début de la conférence, le public a rempli toutes les places disponibles. Les retardataires sont restés debout tout au long de la présentation qui a duré plus de 2h.
Un diaporama a été diffusé durant l'intervention des responsables au sein du cabinet Ah Lan Associates. Les points de la présentation tournaient autour de l'Australie, les différentes catégories de visa, les conditions d'éligibilité et les prestations d'Ah Lan Associates. Tout semblait intéresser l'assistance jusqu'au moment où la question d'argent a été abordée.
Certains ont commencé à sortir de la salle. «Les membres d'Ah Lan Associates semblent honnêtes mais ils ne feront rien tant que nous ne payons pas une somme assez conséquente», se désole Solonirina Rémi, un employé de restaurant qui a du demander une demi journée de permission pour pouvoir assister à la séance d'hier.
Le moral au plus bas 
Comme lui, Myriam Rasoavelo était tout aussi déçue. "J'avais espéré des offres alléchantes pour l'Australie mais ces personnes ne nous proposent qu'une facilitation de visa. Quant au reste, à nous de nous débrouiller", a-t-elle dit.

D'autres sont aussi sortis, le moral au plus bas. Pour eux, aller à l'extérieur ne sera jamais possible sans un appui financier. Il y a eu aussi ceux qui n'ont rien saisi de ce qui a été dit. "La sonorisation était défectueuse et la salle trop pleine pour entendre quoi que ce soit", se plaint Raherinjaka, qui s'est contenté d'écouter les commentaires des autres.
Mais le séminaire n'a pas été une perte de temps pour certains. "La présentation m'a beaucoup interessée dans la mesure où le cabinet a parlé de ses services dans les moindres détails. Tout était clair", conclut une jeune étudiante française qui rêve de poursuivre ses études au pays des kangourous et des koalas.
Charles Ah Lan, lui, assure que son cabinet offre un service fiable et rapide. Cela n'a rien à voir avec une arnaque. 
Encadré : 20 millions ariary pour émigrer
Tous ceux qui veulent partir pour l'Australie doivent payer au minimum 9 000 euros, soit 15 000 dollars australiens, donc près de 20 millions d'ariary. Cette somme comprend le billet d'avion, qui coûte 12 000 dollars australiens et le visa s'élevant à 3 000 dollars australiens.
Dans la procédure normale, toutes les demandes de visa doivent passer par l'Afrique du sud. Le service du cabinet Ah Lan Associates garantit l'octroi du visa pour tous ceux qui sont éligibles, sans passer par aucune ambassade. Les membres du cabinet ont bien souligné qu'ils ne prendraient en compte que les dossiers des personnes sûres d'être éligibles.       

 

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

Derniers Messages de nos Petites Annonces   + Savoir plus >>   Les Contacts  >>

Offre d emploi Antananarivo- Dans le cadre de l expension de notre societe et de l installation prochaine d un de nos bureaus a Madagascar, nous recherchons personnes motivees sur Antananarivo parlant le Francais, l Anglais, l Italien, L espagnol. Parle, lu et ecrit couramment. Sachant utiliser un PC sous environnement windows pour travail basique en ligne.    Salaire Motivant.  Contact: tania-modservice

Bonjour! On m'appelle Egenie CARIER,j'ai 43 ans,c'est suite à mes profondes recherches que je suis arrivée à vous extraire parmi tant de personnes.Je suis de la nationalité canadienne ou j'y vis actuellement avec une famille,je t'envoie ce message dans le seul but de correspondre et agrandir les relations humaines et afin de pouvoir s'y venir à une rencontre sérieuse.Je vous adresse ce message en toute sincérité,j'aimerais vous lire très prochainement. AMICALEMENT!!   Contact: Egenie

cherche ong ou bénévolat sur la grande Ile   Contact: tiphonnet maryse

A vendre terrain 5000 m2 à Antananarivo ILAFY/Rangaina/Antanetibe à 6km de Somacou.Beau terrain, quartier résidentiel dont la moitié est une forêt de sapin, le quart pour construction et le reste cultivable. Accès facile + éléctricité et eau (puit).Prix 25?/m2   Contact:Rajaofera Jean

Toutes les infos sportives

 dans le monde

 tout le temps  >>

Les Voeux  Rainizafimanga

2008 2008

AngolaPress 06/03/2008
MADAGASCAR/Cyclones: Appel de fonds de l`ONU pour 36,4 millions de dollars 
Les Nations unies ont lancé un appel de fonds à hauteur de 36,4 millions de dollars (23,9 millions d`euros) pour venir en aide à la population affectée par le passage de deux cyclones meurtriers sur l`île de Madagascar en janvier et février.
"Cet appel est un outil pour structurer une réponse coordonnée pour les trois premiers mois qui suivent la catas- trophe, il s`agit vraiment de gérer au mieux l`urgence", a déclaré à l`AFP mardi Jean-Marie Stratigos, responsable des Affaires humanitaires des Nations unies à Madagascar.
Le montant a été fixé à 36,4 millions de dollars, mais "ce chiffre est une base, car les besoins dans certaines zones sinistrées n`ont toujours pas pu être évalués", a déclaré de son côté Bruno Maes, représentant de l`Unicef à Madagascar.
Cet appel de fonds concerne en priorité la sécurité alimentaire, l`accès à l`eau potable et l`éducation pour les sinistrés. Au moins 84 personnes sont mortes, 177 sont portées disparues, 190.218 sont sans-abri et 331.000 sont sinistrées après le passage du cyclone Ivan sur Madagascar du 17 au 19 février, selon un nouveau bilan provisoire communiqué mercredi à l`AFP par les autorités malgaches. 
Le cyclone Fame, qui avait frappé Madagascar le 27 janvier, avait fait 13 morts, 1.186 sans-abris et près de environ 11.500 sinistrés.En mars 2007, le cyclone Indlala avait fait 150 morts et 30 disparus dans la Grande-Ile. La fin de la saison cyclonique se situe vers la mi-avril à Madagascar. 


Express Mada 06/03/2008
Fête traditionnelle : Le Nouvel an malgache célébré le 8 mars - Hernan Rivelo
Comme tous les ans depuis 2001, le « Club culturel Rarihasina » célèbre l'« Asaramanitra », le Nouvel an malgache. Diverses manifestations sont prévues.

«Asaramanitra », le Nouvel an malgache. Depuis 2001, le « Club culturel Rarihasina » a relancé cette fête traditionnelle en organisant différentes manifestations culturelles. 
Cette année, l'Asaramanitra sera célébré ce samedi 8 mars au Tahala Rarihasina, et bien entendu, promet une journée entière dédiée à la fête et à la culture. Au menu, musique, danse, exposition et projection vidéo. 
Trois groupements actifs dans les milieux culturel et artistique se trouvent à l'origine de cette initiative, à savoir Vazimba Mpanazari, l'association des plasticiens Vaika, ainsi que la compagnie de danse Rary.
Grande moisson
Hemerson Andrianetrazafy de Vaika, et non moins chercheur-enseignant à l'Université, explique la motivation de cette redynamisation de l'Asaramanitra : « Nous sommes partis de l'idée que chaque culture a sa propre définition du temps, basée sur un système calendaire. Nos ancêtres en avaient une pour servir de repère. Bien adapté à la sensibilité malgache, il manque à la génération actuelle et c'est ainsi qu'il est important de le lui redonner ». 
En effet, pour mesurer le temps, les ancêtres malgaches se sont basés essentiellement sur un système calendaire luno-stellaire. 

Mais pour définir l'Asaramanitra, ils se sont plutôt référés à un calendrier cultural. Comme le précise notre interlocuteur, 

Bakomanga est au programme des festivités de l'Asaramanitra. 

l'Asaramanitra correspond à la fin de la saison des pluies, c'est-à-dire le début de l'automne ou la période de la grande moisson.
Dans la tradition malgache, cet événement est de grande importance. 
« L'Asaramanitra, c'est avant tout une fête populaire dédiée à la célébration de la vie et de sa continuité. C'est un jour sacré qui incite tout le monde à redynamiser le fihavanana par les meilleurs voeux et les offrandes ».
Encadré : Le programme au Tahala Rarihasina 
9h 30 à 12h : Show avec Donné Randria, Olombelo Ricky, Sarandran'Anosy, Sammy, Bakomanga, Compagnie Rary, Voromanga Milalao.
15h à 16h 30 : Conférence avec Rabearifeno sur le thème « Ny andro fandroana sy fahandroana »
16h 30 à 17h 30 : Projection du film « Mikea » de Jean Claude Vinson et Jean Pierre Dutilleux.


Les Nouvelles 04/03/2008
AJESAIA – COSTA DO SOL : Le match de la peur - Rivo Steph 

L'échauffourée de Mahamasina de dimanche a permis de constater à quel point le foot est hypersensible, au point de devenir une occasion de tumulte si l'on n'y prend pas garde. Mais ce désordre a surtout rappelé aux différentes entités, non seulement du sport, mais aussi des autres secteurs, à quel point la solidarité est nécessaire. Hier, après s'être réunis, les responsables de différentes instances, ministère des Sports, CUA, fédération de foot, la police et l'Ajesaia se sont rendus à Mahamasina pour voir les travaux de remise en état du stade. Malgré tout, le match sera sous haute surveillance ! 
Le match d'Ajesaia contre Costa Do Sol du Mozambique, reporté pour cet après-midi, se déroulera sous haute surveillance. La sécurité sera hyper renforcée. 
Suite à l'échauffourée à Mahamasina dimanche, de hauts responsables du sport et ceux de la ville d'Antananarivo ont tenu réunion sur réunion afin de remédier aux dégâts causés par les actes de violence et de vandalisme. 
Dans la matinée d'hier, les responsables d'Ajesaia, notamment le président national Jasmina Ravelonarivo et le manager Manda Ratsimbazafy, le SG du ministère des Sports, les représentants de la CUA , ceux de la police nationale, ainsi que ceux de la fédération de football ont tenu une réunion au ministère des Sports à Ambohijatovo.
Sécurité renforcée
Ces responsables se sont concertés pour déterminer les modalités du match reporté d'Ajesaia contre Costa Do Sol. Ainsi, il a été décidé que la rencontre aura lieu au stade de Mahamasina cet après-midi. Il va sans dire que la sécurité sera renforcée. 

Dans ce sens, chaque spectateur fera l'objet d'une fouille corporelle à l'entrée du stade, et les objets susceptibles de servir d'arme, seront confisqués. Il en est de même pour les bouteilles et autres objets en verre qui seront formellement interdits. Rien que pour la ceinture extérieure, 600 éléments des forces de l'ordre seront mobilisés, sans parler des agents en civil et de ceux de renseignement. 
Sur les raisons de l'annulation du match de dimanche, le manager d'Ajesaia Manda Ratsimbazafy a réitéré que les dirigeants de ce club n'y sont pour rien. «Dimanche à 10h et à 12h, j'ai demandé des confirmations au commissaire de match seychellois Roch Henriette si le match allait se dérouler, à deux reprises, il m'a répondu par l'affirmatif. Mais j'étais étonné par la suite, en apprenant cette tournure imprévue», a-t-il expliqué.
Réhabilitation rapide du stade
Dans l'après-midi d'hier, ces responsables se sont rendus au stade pour voir l'état d'avancement des travaux de remise en état des lieux. Hier soir, les grillages de protection, les buts, les supports des drapeaux ont été remis en place, et les vitres de studios de la presse, ainsi que les abris des bancs des remplaçants et de l'arbitre de table ont été également remplacés. « La CUA s'est rapidement occupée des travaux de réhabilitation du terrain, mais nous allons discuter sur celui qui en payera le coût» a expliqué le maire de la CUA , Andry Rajoelina. Le commissaire du match seychellois y est également venu constater l'état du stade. 
Concernant l'accès au stade, les gradins seront gratuits, tandis que les spectateurs des tribunes devront payer pour les latérales 5000 ariary, et pour les centrales 15.000 ariary. Pour cette dernière catégorie, les spectateurs qui présenteront des tickets du match de dimanche n'auront plus à payer, car leurs billets n'ont pas été déchirés.
L'Ajesaia, condamnée à gagner
Ces faits sonnent l'alerte sur le fait que le football constitue un point très sensible à manier avec prudence car la moindre lacune ou maladresse dans l'organisation d'un match peut facilement dégénérer en tumulte. D'autant plus qu'on n'est pas au premier débordement en matière de foot. En fin de compte, c'est le football, déjà fébrile, qui encaisse tous les méfaits de ces actes. C'est la destruction de ce sport au lieu de son amélioration. Sans vouloir verser dans le pessimisme, l'Ajesaia aura intérêt à gagner le match de ce jour, car une défaite pourrait être, pour les malintentionnés, le motif d'un nouveau grabuge.


Midi Mada 04/03/2008
Change. L’euro maintient sa croissance mais l’ariary résiste par rapport au dollar
La situation va s’améliorer affirme le Gouverneur de la Banque Centrale

Rassurantes. Les déclarations que nous a faites Frédéric Rasamoely, Gouverneur de la Banque Centrale, concernant les taux de change, lors d’un entretien qu’il nous a accordé le sont. « La situation n’est pas inquiétante » nous a-t-il dit, avant d’ajouter que « cela va même s’améliorer d’ici peu ».
Et les faits semblent confirmer la déclaration du Gouverneur de la Banque Centrale puisque l’on assiste ces derniers temps sur le MID , à une petite remontée de l’ariary, notamment par rapport au dollar. Le dollar qui, justement continue d’être malmené par l’euro. Sur ce point, Frédéric Rasamoely de faire remarquer que le comportement actuel du dollar est à l’image même de l’économie américaine, laquelle rencontre un certain nombre de problèmes. Une manière pour le 

numéro Un de la Banque Centrale de faire remarquer que la santé d’une monnaie suit toujours la conjoncture qui prévaut dans un pays donné et surtout de la situation de l’offre et de la demande.
Montée de la demande
Revenant justement sur le cas de Madagascar, Frédéric Rasamoely d’annoncer que l’ariary subit actuellement les effets d’une conjoncture marquée par une forte montée de la demande de devises. « Il y a non seulement le pétrole qui pèse lourd sur la demande mais également les produits alimentaires, les produits pharmaceutiques et d’autres qui sont très demandés ces derniers temps ». Une situation somme toute logique dans la mesure où, d’une part, les pétroliers sont en pleine commande de leurs produits, et d’autre part, les grands chantiers miniers de Sherrit et de QMM sont très consommateurs de carburants. Par ailleurs, le pays qui vient de subir des dégâts suite au cyclone Ivan est dans l’obligation d’importer des produits alimentaires, notamment du riz. Bref, on assiste à un MID où les acheteurs sont majoritaires par rapport aux vendeurs. Un marché plutôt acheteur que demandeur, comme on dit dans le jargon des cambistes. La preuve, côté offre en devises, ce n’est pas encore la grande saison. « Les recettes d’exportation ne sont pas encore, pour la plupart, arrivées. De même, nous attendons encore l’arrivée de masses importantes de devises qui seront issues des grands projets financés par les bailleurs de fonds ».
Tableau de bord
En somme, l’ariary subit actuellement la dure loi de l’offre et de la demande. Mais cela n’empêche pour autant pas la Banque centrale de bien réagir. « Nous suivons la situation chaque jour et nous agissons en conséquence », poursuit Frédéric Rasamoely. Une manière de dire que si cela s’impose, la Banque Centrale peut intervenir. D’ailleurs, la Banque centrale dispose d’un tableau de bord, comportant notamment le programme d’achat d’importateurs et qui lui permet, le cas échéant, d’anticiper. « Il nous arrive de vendre sur le MID, parce que la situation l’impose, mais nous devons aussi veiller à nos réserves en devises » note sur ce point le Gouverneur de la Banque Centrale. Une manière, en somme de dire que nous avons aussi des engagements à honorer. Le FMI, notamment, exige que le pays dispose d’un seuil équivalent à trois mois d’importation
Avantage des exportateurs
Autrement dit, quand le pays a un surplus de devises par rapport à ce seuil, la Banque Centrale peut intervenir, pour influencer sur le MID, s’il l’estime nécessaire. Et elle l’a fait à plusieurs reprises, selon toujours le Gouverneur de la Banque Centrale. Ce, en tenant évidemment compte du contexte économique global. Et dans la situation actuelle, l’appréciation des devises étrangères fait la joie des exportateurs. Malheureusement, de leur côté, les importateurs souffrent. Mais ils n’ont pas trop à s’inquiéter, car la réserve nationale en devises étant toujours préservée, la Banque Centrale ne laissera pas la situation empirer. « On n’a pas toujours forcément à le crier haut et fort, mais la Banque Centrale, en tenant compte de tous les paramètres, intervient sur le MID ». Quoiqu’il en soit, le fait que le dollar soit majoritaire dans nos transactions joue en faveur de Madagascar dans la mesure où la monnaie américaine n’est pas à son fort.
En tout cas, la situation est appelée à s’améliorer notamment avec les bonnes perspectives qui se pointent à l’horizon : l’arrivée des aides extérieures, les grands projets MCA, PIC…
Recueillis par R.Edmond


moov.mg 04/03/2008
Ajesaia-Costa Do Sol. Entrée gratuite pour 24 000 spectateurs - Anny Andrianaivonirina 
 Le match des 1/16 de finale de la CAF aura lieu ce jour à Mahamasina sous la vigilance de l’EMMO-Nat. 
Le feuilleton Ajesaia Costa Do Sol sera-t-il bouclé cet après-midi à Mahamasina ? Apparemment oui puisque la Commune d’Andry Rajoelina a donné le terrain de Mahamasina, l’Emmo-nat est prêt à donner un coup de main pour la sécurité, la FMF supervise les internationaux que ce soit le commissaire au match, les arbitres ou les Mozambicains et le ministère des Sports tente d’apaiser les esprits. Voilà côté cour. Côté jardin ou plutôt côté gradins, 24 000 personnes pourront voir ce match à Mahamasina. Les portails seront ouverts à partir de 10h30. Si 150 policiers ont été mobilisés dimanche, ce chiffre pourrait être doublé voire triplé ce jour. Les spectateurs des gradins entreront tous gratuits et dès que le nombre limite est atteint, aucune entrée ne sera plus possible. Pour les tribunes latérales et centrales, ceux qui ont pu conserver leurs tickets pourront entrer sinon le coût des places sont respectivement de 5 000Ar et de 15 000Ar. 
Lobbying de taille 
Roch Henriette, le commissaire au match seychellois taxé de défaillant partout a déclaré hier qu’il n’a aucun compte à rendre à Madagascar mais à la CAF. Sachant que le président de la fédération seychelloise de football est le responsable de la commission financière de la CAF ; qu’il a été auparavant président de la COSAFA (regroupant Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Seychelles, Afrique du Sud, Swaziland, Zambie et Zimbabwe), on peut déjà avoir une idée de ce que sera le lobbying derrière toute cette histoire. Et l’on se demande jusqu’où Madagascar osera-t-il foncer dans les instances internationales ? Le stade de Mahamasina, détruit à 30%, pour un coût de 40 millions d’ariary environ a bel et bien été retapé à 90% hier. Mais qui paiera les pots cassés ? 


Midi Mada 04/03/2008
IMMIGRATION. Cap sur l’Australie après la dérive des Bahamas ! - v.a. 

Des Caraïbes à l’Océanie, voici une nouvelle opportunité d’immigration vers un autre monde. Cette fois-ci, à l’autre bout de l’Océan Indien. 
« Je ne suis pas l’arnaqueur des Bahamas. Je ne garantis pas d’emplois. Ma société offre des services pour faciliter les démarches d’obtention de visa pour une immigration sélective, non seulement de travailleurs, mais également d’étudiants, de familles, etc. vers l’Australie ». D’entrée de jeu, l’avocat Charles J.S. Ah Lan de « Ah Lah Associates » tient à être clair, au cours d’une conférence de presse, hier à la galerie Kamoula à Analakely. Cette société entend fournir des informations et des solutions sur l’immigration vers l’Australie. Toutefois, le parallèle avec la dérive des Bahamas qu’ont connue de nombreux Malgaches dans l’affaire « Steeve Turmel » est inévitable. Sans vouloir verser dans une accusation non fondée, il est quand même indispensable d’indiquer que Me Charles J.S. AH Lan et Steeve Turmel ont la même nationalité. L’avocat est cependant naturalisé Australien. Il est de surcroît un diplômé de l’université de Melbourne, une des plus grandes villes d’Australie. 
5 millions ariary 
La similitude entre cette nouvelle proposition d’immigration vers l’Australie et celle des emplois aux Bahamas est aussi frappante dans la mesure où les services de « Ah Lah Associates » ne sont pas gratuits. «Un droit, s’élevant à environ 40 000 ariary, est à payer dès l’entretien. Nous sommes un cabinet d’immigration et nous ne délivrerons pas gracieusement nos conseils. Notre société est une firme légale, basée à Melbourne, et a eu mandat de l’autorité régissant les agents d’immigration accrédités MARA pour pouvoir offrir des services d’immigration en Australie. Et nous avons aussi un permis exclusif pour opérer à Madagascar», tient à préciser Me Charles J.S. Ah Lan. Outre ce droit pour l’entretien, d’autres charges sont aussi à prévoir pour ceux qui sont intéressés par cette immigration vers l’Australie. Et cette destination n’est pas donnée. Rien que pour le visa, il faut avoir au moins 3 000 dollars australiens, soit environ 5 millions ariary, dans le portefeuille. « C’est en tout cas le coût moyen d’un visa pour ce pays de l’Océanie », indique cet avocat mauricien naturalisé australien. 
« Ravin’ahitra » 
En fait, pour plus de détails sur cette destination australienne, ce promoteur organisera un séminaire d’informations demain vers 10 heures au Motel à Anosy, à titre… gratuit. A en croire l’affirmation de Me Charles J.S. Ah Lan, cette séance affiche déjà complète et son agenda pour les entretiens est aussi surchargé. Visiblement, beaucoup de Malgaches voient leur avenir ailleurs et sont prêts à tenter l’aventure pour un « ravin’ahitra » dans un pays étranger. Après les Bahamas, un état des Caraïbes, voici donc, à l’autre bout du monde, l’Australie. Elle est un état fédéral d’Océanie, beaucoup plus proche de Madagascar par rapport aux Bahamas. L’Australie a une superficie de 7 700 000 km² et compte près de 20 millions d’habitants. Elle a pour capitale Canberra et comme villes principales Sydney et Melbourne. L’anglais est la langue officielle. On y utilise le dollar australien qui vaut près de 0,61 euro, soit environ 1 680 ariary.


Midi Mada 06/03/2008

Plus d’engagement, plus de présence pour 9 millions de femmes Malgaches - Hanitra R.
8 mars. C’est la ville d’Antsiranana qui accueillera la cérémonie officielle de célébration de la journée internationale de la femme. La 1ère dame y sera présente ainsi qu’une délégation probablement à majorité féminine. 
Plus de 50% de la population malgache - 52% d’après un document émanant de la direction de la promotion du genre au MINSANPFPS - sont des femmes. 56% d’entre elles sont analphabètes. La situation actuelle de la femme malgache est encore similaire à celle de la plupart des pays en développement : faible accès aux ressources, (crédits, emplois, terre, etc…) ; méconnaissance ou non valorisation des droits (état civil, succession…) ; faible accès aux droits fondamentaux (santé, éducation, nutrition…) et existence de multiples formes de discrimination et de violences, etc… Par ailleurs, la majorité féminine n’est toujours pas assez présente dans la vie économique, politique et sociale, et sa participation dans les secteurs clés du développement reste limitée. Ce qui a sans doute conduit au choix de l’engagement de la femme dans la vie communautaire et l’autonomisation des femmes, comme idées principales dans le thème de la célébration de la journée internationale de la femme, le 8 mars : « femme leader, garante du développement ». Egalité et genre, santé maternelle, lutte contre la discrimination, bref, l’ensemble des volets incluant les droits de la femme, seront ainsi au centre des attentions après-demain. 
Investir 
Et pourtant, « Investir dans les femmes et les jeunes filles est rentable », comme l’a souligné, hier, le représentant de l’UNFPA lors de la présentation à la presse de l’ensemble du programme de la célébration officielle du 8 mars à Madagascar. Et de rappeler une situation mondiale de la femme encore loin d’être satisfaisante : une femme meurt toutes les minutes de causes liées à la grossesse, à l’accouchement ou à l’avortement dans le monde (à Madagascar, ce sont 8 femmes par minute qui meurent pour ces mêmes raisons) et 200 millions de femmes ont un besoin non satisfait en matière de planning familial. Le représentant de l’UNFPA de relayer alors le message de la directrice exécutive de cette organisation, à l’occasion de la célébration du 8 mars : « Investir dans les femmes signifie investir dans les familles, les communautés et les nations. Quand les femmes ont des ressources, elles les dépensent généralement pour l’éducation et la santé de leurs enfants, qui ont alors de meilleures perspectives d’emploi et de vie. Dans chaque région, l’accroissement de la participation et des gains des femmes aboutit à réduire la pauvreté et accélérer la croissance économique… » 
Manifestations
La ville d’Antsiranana abritera cette année la cérémonie officielle de célébration du 8 mars. La première dame y sera présente, accompagnée d’une délégation, probablement à majorité féminine. Le moment d’aborder, évidemment, et à l’instar de nombreux pays du monde, les problématiques liées au genre. Les traditionnelles manifestations avec expositions et carnaval seront au programme, mais les regards se tourneront tout aussi bien vers les actions sur le terrain. C’est à ce titre que les offres de service en matière de planning familial, de maternité sans risque ou de nutrition seront proposées aux femmes à Antsiranana ce jour-là. De même, des sensibilisations sur l’enregistrement des naissances à travers le programme EKA (Ezaka Kopia ho an’ny Ankizy) seront organisées. 


SEHATRA FANARAHA-MASO NY FIAINAM-PIRENENA
SeFaFi
Observatoire de la Vie Publique
Rue Rajakoba Augustin Ankadivato Antananarivo
Tél. : 22 663 99 Fax : 22 663 59 Email : sefafi@netclub.mg
ELECTIONS REGIONALES, ENTRE FLOU ET INCERTITUDE    ... Lire Le Dossier Cliquez-ici 
Les élections régionales auront lieu le 16 mars prochain. Ce scrutin est censé parachever la mise en place des collectivités décentralisées prévues par la révision constitutionnelle du 4 avril 2007. Force est de constater qu’il risque de se dérouler dans l’indifférence générale. Le nombre de 

candidatures ou de listes uniques dans plusieurs circonscriptions électorales ne fait que conforter notre précédent communiqué. Contrairement à une fausse idée véhiculée par certains responsables étatiques, une élection démocratique est par essence pluraliste. Voter signifie choisir. La candidature unique, même faute de combattants, est au mieux un signe de déficit démocratique et au pire une dérive sournoise vers l’autoritarisme.
Bon nombre d’observateurs craignent un nouveau record d’abstention comme ce fut le cas pour les dernières élections législatives. Une nouvelle victoire de l’ « Association des pêcheurs à la ligne » poserait un nouveau problème de légitimité. La mise en place des régions, en tant que collectivité décentralisée, a pourtant besoin de dirigeants à la légitimité incontestable pour que le processus puisse être conduit dans les meilleures conditions de réussite. Malheureusement, compte tenu de l’insuffisance de candidatures, la régionalisation est mal partie.
Absence d’explication et d’information des citoyens
Si un taux d’abstention important paraît inévitable, les raisons des réticences de l’électorat méritent d’ores et déjà d’être analysées. Les scrutins à répétition sont la première explication avancée. S’il est vrai qu’il aurait fallu combiner certains scrutins (législatives et communales, ou communales et régionales), les dernières élections communales ont montré que lorsqu’il comprenait les enjeux, l’électeur revenait au bureau de vote.
L’une des failles des prochaines élections régionales est l’absence d’explication et d’information des citoyens. Que vont faire les régions ? A quoi sert le conseil régional ? Ces questions méritent des réponses claires. Le délai imparti à la campagne électorale sera insuffisant pour sensibiliser les citoyens sur l’enjeu des régions. Une nouvelle version de la législation relative aux régions, en application de la Constitution révisée, aurait dû être adoptée avant les élections régionales, mais curieusement cela n’a pas été fait. Paradoxe du prochain scrutin, les futurs conseillers ne sauront pas quelles seront leurs futures attributions et responsabilités. Faute d’indications claires sur ce point, comment mener une campagne électorale sérieuse qui permettrait aux électeurs de voter en toute connaissance de cause ?
La composition du Conseil régional suscite également des interrogations. Le Conseil des ministres a fixé le nombre des conseillers dans une fourchette se situant entre 5 et 14 membres. Ce nombre ressemble beaucoup plus à celui d’une table de poker pour le minimum et à celui d’un club très sélect pour le maximum. En tout état de cause, il ne reflète pas le souci de représentativité d’une collectivité décentralisée supérieure. A titre de comparaison, la loi N° 4-006 relative aux élections territoriales du 26 avril 1995, donc durant la première parie de la Troisième République avait prévu un minimum de 22 Conseillers régionaux dans les régions et de 38 Conseillers régionaux dans les régions dont la population est égale ou supérieure à 900.000 habitants. 
Dans un climat de méfiance
Les prochaines élections régionales se déroulent également dans un climat de méfiance. Curieusement, il ne s’agira que d’élire les conseillers régionaux. Mais quid du futur président ou chef de région ? L’article 143 de la Constitution se contente de dire que ce sera « une personnalité élue selon les conditions et modalités fixées par la loi ». Les électeurs vont-ils une nouvelle fois être appelés aux urnes pour élire le président de région ? Ou, plus vraisemblablement, ce dernier sera-t-il élu par le Conseil régional ? Un minimum de respect des citoyens et d’honnêteté intellectuelle aurait dû amener à plus de clarté sur cet aspect de la régionalisation. La loi relative aux élections territoriales précitées avait expressément prévu que le président de région, comme le Maire, était élu au suffrage universel direct au scrutin uninominal à un tour. Le législateur de l’époque avait rédigé le texte en respectant les principes fondamentaux de la décentralisation et sans arrière-pensées bassement politiciennes.
De manière générale, il convient de restaurer la confiance des citoyens envers les élections. Les régionales du 16 mars constituent une opportunité pour ce faire. Malheureusement, les conditions de préparation de ces dernières ne permettent pas de lever les doutes. Une élection, dont le déroulement ne serait pas acceptable pour la population, fragiliserait le processus de décentralisation et de régionalisation pourtant à la base du futur développement du pays. 
Antananarivo, 15 février 2008           
... Lire Le Dossier Cliquez-ici 

  les infos du jour - Revenir vers le haut

 

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

Clikeo ny 2CV mena

"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)

 

Le site d'Animation ARR...Cliquez

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur
Tous les resultats des competitions  Rubrique Relaxation... Yoga & Sports... Velo... Football...  (click here)
Pourquoi? Pour Qui MadaVôvô ?

 Accueil du site ARR

Accueil du site Rainizafimanga

  Accueil du site d'Animation ARR