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Le souffle
d'Ivan a fait 73 morts à Madagascar...
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25/02/2008
Cyclone à Madagascar: 44 morts, 145.000 sans-abri, selon un nouveau bilan
ANTANANARIVO (AFP) - Au moins 44 personnes sont mortes lors du passage du cyclone Ivan qui a frappé l'île de Madagascar du 17 au 19 février, faisant également près de 145.000 sans abri, selon un nouveau bilan provisoire communiqué dimanche par les autorités malgaches.
(publicité)
Un précédent bilan faisait état de 29 morts et près de 70.000 sinistrés.
"Ce bilan risque encore d'être revu à la hausse", précise le communiqué du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), qui n'a pas pu mener des évaluations dans toutes les zones touchées.
Le cyclone Ivan, classé dans la catégorie 3 sur l'échelle de mesure des ouragans (échelle Saffir-Simpson), avec des rafales de vent de 230 km/heure, a d'abord touché la petite île touristique malgache de Sainte-Marie, puis une grande partie de l'est de Madagascar.
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MADAGASCAR
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extraits
de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / Midi Mada
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Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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«Arrête toi et admire les merveilles de la nature
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l'Edito aura aussi un grand rôle c'est de sensibiliser aussi tout le monde à ne pas trop polluer dans leur vie quotidienne.
Quelques
notions à retenir :
Ecosystème : ensemble écologique
constitué par un milieu (sol, sol, eau, etc…) et un ensemble d’êtres vivants liés par des relations énergétiques.
Ecotourisme : voyage touristique dans des régions écologiquement préservées
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Biodiversité : désigne la variété et la variabilité de tous les organismes vivants peuplant les écosystèmes terrestres et aquatiques, marins ou autres, ainsi que des complexes écologiques auxquels ils appartiennent.
Aires protégées : ce sont les zones délimitées légalement dans le but de protéger la diversité biologique de la zone. Parfois cette zone a des fonctions naturelles bénéfiques dans les environs (sources d’eaux, ressources forestières, fonction d’épuration,…) . Madagascar possède différentes catégories de zones protégées et notamment : les zones classées Réserves Intégrales
(R.I), les Parcs Nationaux (PN).
Ces zones peuvent être des zones terrestres ou seulement marines et / ou côtière et marines.
Après ces brèves notions, nous allons parler des différentes catégories de politiques environnementales qui sont appliquées dans le monde entier et aussi à Madagascar
Les politiques environnementales sont classées en trois catégories :
1) Les mesures réglementaires : Ces instruments s’inscrivent dans un cadre législatif et réglementaire qui fixe les objectifs, les principes, les procédures et les instruments d’application. Ce sont les lois, « loi sur l’eau »,…
2) Les normes on cite les normes de qualité les normes d’émissions
3) Les normes de procédés
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A ces politiques s’ajoutent les taxes et redevances de pollution, les droits d’entrées dans les aires protéges ( parcs nationaux).
Madagascar dans ses grands objectifs va porter à 6 millions d’hectares les zones à protéger terrestres et marines selon l’objectif fixé lors de la conférence à Durban.
Les zones protégées terrestres et marines à Madagascar sont plusieurs et on peut citer les principales et notamment les zones
d’Andasibe (Toamasina), d’Isalo (Tuléar), d’Andohaela, Ankarana
(Antsiranana), Masoala (Maroantsetra) , Sahamalaza (Antsiranana), Ankazobe (Antananarivo)
etc… ....
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Raymond
Rakotomamonjy d'Ambohimanarina
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Raymond a
répondu à notre appel
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Challenges.fr | 27.02.2008 |
L'euro franchit pour la première fois 1,50 dollar
- (c) Reuters
La monnaie unique, qui n'avait pas battu de record depuis trois mois, a atteint 1,5055 dollar.
L'euro a franchi pour la première fois de son histoire, mercredi 27 février, la barre des 1,50 dollar, les investisseurs anticipant de nouvelles baisses de taux d'intérêt aux Etats-Unis pour soutenir une économie en net ralentissement.
La monnaie unique est allée jusqu'à se négocier 1,5055 dollar vers 8h30 (7h30 GMT).
Le précédent record de l'euro, à 1,4966 dollar, avait été atteint le 23 novembre.
La monnaie unique aurait été dopée par le contraste entre l'indicateur allemand Ifo sur le climat des affaires, ressorti meilleur que prévu, et des indicateurs macroéconomiques moroses aux Etats-Unis.
De plus, le marché anticipe toujours une baisse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale, qui a déjà ramené son taux directeur, par plusieurs baisses successives, à 3%, contre 4% pour celui de la
BCE. |
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moov.mg 27/02/2008
- K. R
SUISSE - MADAGASCAR. L’argent de Tantely Andrianarivo remis sur le tapis
(27-02-2008) - Benoît Girardin a été reçu par le président de la République Marc Ravalomanana, hier, au Palais d’Etat d’Iavoloha.
Le Chargé d’affaires suisse a pris congé du chef de l’Etat malgache au terme d’une mission de 5 années dans la Grande Ile. Les deux personnalités ont évoqué ensemble l’état des relations bilatérales entre Tana et Berne, notamment durant le mandat de Benoît Girardin. Le diplomate helvétique a apporté son soutien à bon nombre de projets, aussi bien dans le domaine de la décentralisation que dans celui de l’appui aux communes ou de la lutte contre la corruption.
Marc Ravalomanana a salué l’efficacité de la coopération bilatérale ces derniers temps, malgré certaines ombres au tableau qu’il n’a pas manqué de rappeler. Allusion à la levée du gel de l’argent de l’ancien PM Tantely Andrianarivo. Sans exclure une part de responsabilité au niveau de la justice suisse, Benoît Girardin a souhaité au plus haut point la poursuite d’une coopération positive entre les deux pays. Il a annoncé l’invitation pour une visite en Suisse – prévue au mois de mai 2008 - de la ministre malgache de la Justice.
boursorama.com/ 27/02/2008
Les spéculateurs emmènent le brut à 101,32 dollars le baril, un nouveau record
Les cours du pétrole ont encore inscrit un nouveau record à New York comme en Asie à 101,32 dollars le baril, poussés par une ruée générale des spéculateurs sur les matières premières.
Sur le New York Mercantile Exchange
(Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mars, dont c'était le dernier jour de cotation pour ce contrat, a fini à 100,74 dollars mercredi, en hausse de 73 cents par rapport à mardi.
Jeudi dans les échanges matinaux en Asie, le baril de "light sweet
crude" pour livraison en avril s'échangeait à 99,90 dollars, en hausse de 20 cents par rapport à la veille.
Le prix du baril de pérole Brent pour livraison en avril prenait 4 cents à 98,46 dollars le baril.
Selon un analyste à la Commonwealth Bank d'Australie, David Moore, le pétrole peut grimper encore plus haut. A court terme, les cours du pétrole seront "profondément influencés" par toute décision prise par les ministres de l'OPEP lors de leur prochaine réunion le 5 mars, a-t-il estimé.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a clôturé à 98,46 dollars mercredi, en baisse de 14 cents. Il est monté en séance pour la première fois au-dessus des 99 dollars à 99,22 dollars.
Semblant balayer d'un revers de manche l'état de santé de l'économie des Etats-Unis et les implications d'un ralentissement économique mondial sur la consommation d'hydrocarbures, le marché a foncé tête baissée depuis deux semaines vers le cap des 100 dollars le baril: les cours ont gagné en neuf séances |
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plus de treize dollars à New York et onze dollars à Londres.
Au terme de cette escalade, le baril a inscrit deux records historiques de suite à New York: 100,10 dollars mardi, 101,32 dollars mercredi. Mercredi, le baril a clôturé pour la deuxième fois consécutive au-dessus des 100 dollars.
La hausse des prix "montre une fois de plus combien les prix du pétrole sont vulnérables aux problèmes d'offre ou aux tensions géopolitiques", ont souligné les analystes de la maison de courtage
Sucden.
En effet, le déclencheur a été le président vénézuélien Hugo Chavez, qui a engagé un bras de fer avec le géant pétrolier Exxon et menacé de ne plus fournir "une goutte de pétrole" aux
Etats-Unis.
Se sont ajoutées les spéculations sur l'issue de la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) - qui pourrait réduire le 5 mars sa production pour parer à une baisse de la demande -, les sabotages à répétition sur les installations pétrolières au Nigeria, premier producteur de brut africain, et cerise sur le gâteau, une explosion mardi dans une raffinerie au Texas (Etats-Unis) traitant 70.000 barils de brut par jour.
Des analystes ont cependant mis en doute l'impact réel des menaces en provenance du Venezuela: son pétrole ne représente que 10% des importations américaines, tandis que le ministre de l'Energie, Rafael Ramirez, a semblé faire un pas en proposant à Exxon un arbitrage de la Banque mondiale.
Quant à une baisse de la production par l'Opep, elle ne peut être écartée mais serait politiquement difficile avec un baril à 100 dollars.
De fait, les vraies raison de la ruée vers l'or noir semblent se trouver du côté des spéculateurs. Par ce gros temps sur les marchés d'actions, les fonds se sont tournés vers les matières premières, considérés comme des havres relativement sûrs. L'or tutoie ainsi son récent record historique de 936,92 dollars, les cours du blé évoluent près de sommets inédits et ceux du platine explosent.
Xinhuanet.com
26/02/2008
Madagascar face à une situation critique suite au passage des cyclones dévastateurs
- Xinhua
Madagascar fait face actuellement à de sérieux problèmes suite au passage des cyclones qui ont frappé les côtes nord-ouest et est de l'île durant les deux derniers mois.
Le dernier bilan fait état de 49 morts, 143.700 sans abris avec plus de 210.000 sinistrés dans les cyclones, Fame et Ivan, et les pluies abondantes qui ont suivi.
La population dans l'est des districts de Sainte Marie, Fenerive, Soanierana Ivongo et Vavatenina risquent fort de faire face aux maladies contagieuses et à l'insécurité alimentaire, selon le rapport publié lundi à Antananarivo par le Bureau National de la Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC).
Suite aux inondations provoquées par les fortes précipitations, les habitants sont beaucoup plus exposés aux maladies diarrhéiques, aux infections respiratoires aiguës et au paludisme.
Il pourrait y avoir un risque important de l'insécurité alimentaire si les distributions de nourriture ne se font pas dans les meilleurs délais dans ces localités.
Dans les districts évalués, selon le BNGRC, 45.000 personnes nécessitent une action immédiate en termes d'eau et d'assainissement.
Une évaluation approfondie est en cours pour en savoir plus sur la situation réelle dans les communes non-couvertes.
Le gouvernement prévoit de fournir des semences aux paysans et des vivres aux victimes des intempéries afin de les aider à faire face à la saison de soudure de mars-avril et de septembre-octobre.
Par ailleurs, le BNGRC a indiqué dans le rapport que le dernier cyclone, Ivan, qui a dévasté l'est du pays la semaine dernière peine à se réintensifier. Il est encore localisé à 200km au large de la côte sud-ouest de la grande île.
Le gouvernment malgache a déjà lancé un appel d'aide d'urgence internationale pour redresser la situation dans les zones affectées.
Les secteurs clés de l'économie malgache tels que l'agriculture et le tourisme sont durement touchés par les tempêtes tropicales.
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Tribune
26/02/2008
Cyclones « Fame » et « Ivan »
: Les secours s’organisent - par Volana R.
« Malgré les efforts du gouvernement, la situation dépasse les moyens à la disposition de l’Etat pour venir en aide aux milliers de sinistrés », a annoncé le ministre des Affaires Etrangères, Marcel Ranjeva. Les régions touchées par le cyclone « Fame », deux semaines auparavant, n’ont pas eu le temps de se relever de leurs blessures. Leur vulnérabilité devient très accentuée. « Les dégâts sont très importants. Nos stocks s’épuisent, vu l’ampleur et l’étendue des dégâts, a affirmé le secrétaire exécutif du Bureau des catastrophes (BNGRC), le Colonel Jean Rakotomalala. Les populations sont devenues très vulnérables. Nous sommes pourtant en pleine saison cyclonique. Un autre choc pourrait anéantir les populations ».
Réponse immédiate
La communauté internationale s’est tout de suite engagée après l’exposé de la situation, vendredi dernier. À l’instar du Système des Nations Unies, dès réception des données plus fournies, chaque partenaire international a promis des actions de secours et de reconstruction dans leur domaine respectif : les infrastructures routières et le renforcement des stocks de prépositionnement pour l’Union Européenne, les vivres et les premiers secours pour le PAM. « Nous allons aider Madagascar à avoir un meilleur accès au financement humanitaire », a soutenu Xavier Leus dans son intervention, « pour que les sinistrés puissent retourner dans leurs maisons, que les enfants puissent retourner à leurs écoles et les agriculteurs à leurs champs ». Quant aux partenaires bilatéraux, les pays amis n’ont pas tardé à se manifester, certains bien avant la sensibilisation du gouvernement malgache.
Alarmant
Le cyclone « Ivan », de catégorie 4 sur l’échelle de Saffir-Simpson, de même force que l’ouragan Katrina qui a dévasté la ville des Nouvelles Orléans a sillonné toutes les parties de Madagascar et laisse plusieurs dizaines de milliers de personnes dans le désarroi total. La situation actuelle, marquée par des inondations et des montées importantes des eaux simultanées dans plusieurs parties de l’île est grave.
La Capitale, en l’espace de quelques jours, compte des dizaines de milliers de sinistrés. Dans toutes les régions, les risques épidémiques sont très importants. A Vavatenina, on relève de nombreux cas de diarrhée, sans compter quelques décès relevés et soulignés par le ministre de la Santé, Jean Louis Robinson, dans la région Alaotra
Mangoro. ...
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Moov.mg 26/02/2008
Politique : Les élections régionales ne mobilisent pas les électeurs
Contrairement aux dernières municipales de décembre dernier qui sont une élection de proximité, le scrutin du 16 mars prochain pour l’élection des conseillers régionaux ne suscite aucun enthousiasme chez les électeurs.
Le conseil régional est l’entité délibérative de la Région dirigée par le chef de Région. Le pays compte 22 Régions et avec les communes, elles forment les seules collectivités décentralisées. Comme la Région a une emprise plus large que la commune et elle n’intervient pas directement dans la vie quotidienne des électeurs, les élections à son niveau ont donc du mal à mobiliser ces derniers. De plus, le pays a connu une longue série d’élections ces dernières années. Cette situation a de quoi émousser la volonté des électeurs. Il y a aussi les problèmes de renversement des résultats des votes lors des dernières élections municipales. Ils ont écoeuré bon nombre d’électeurs. Rappelons que le président de la République a exhorté les tribunaux électoraux à publier rapidement ces résultats. Il a donné un délai pour ce faire. Il faut aussi rappeler que le pouvoir exécutif dirigé par le président de la République et le pouvoir législatif qui comprend, entre autres, ces tribunaux électoraux, est indépendant et n’a pas d’ordre à recevoir de l’Exécutif.
© MATERA
Tribune 25/02/2008
Professeur Marcel Razanamparany
- par Manjaka Hery
Toujours au service des tout-petits. Le premier pédiatre de Madagascar, professeur doublement agrégé, Marcel Razanamparany est né le 19 août 1934 à
, il est marié à Mme Ramarojaona Antanifotsy Ambatolampy au sein d’une famille de huit enfants.

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Le troisième des six fils du docteur Marc
Razanamparany Hilda, spécialiste en puériculture avec qui il a maintenant neuf enfants et vingt petits-enfants.
Une personne dévouée aux études et à la perfection
Il a passé l’école primaire dans trois écoles officielles : celle de Diégo, puis celle
d’Ambatomanohina Anjozorobe, et enfin celle de Mananjary. Après avoir obtenu le
CEPE, il est admis en interne au lycée Gallliéni Andohalo de 1946 à 1952. Il a obtenu le baccalauréat en 1952, option Science expérimentale. A l’époque, il y avait eu deux autres options en baccalauréat à part celle qu’il a choisie : le mathématique élémentaire, et la philosophie. |
Le professeur Marcel Razanamparany a fait sa première année universitaire toujours à Andohalo de 1953 à 1954, à l’issue de laquelle il a obtenu un certificat en physique, chimie et biologie (PCB). Puis il est parti à Lyon après avoir réussi à un concours d’entrée à l’école de santé militaire en 1954. Par la suite, il a quitté Lyon pour aller faire des études en médecine à Toulouse. Il a pris une spécialisation en pédiatrie et puériculture à partir de 1963. Il a eu sa première agrégation en 1966 en pédiatrie et puériculture. Dans sa promotion, il y avait trois autres Malgasy dont le Professeur Raharison Samuël, le feu chirurgien Ramahandriarivelo Johnson, le feu micro-biologiste Randriambololona Robin, et quatre Français, un Béninois, un Sénégalais, et un Vietnamien. En 1969, le professeur Marcel Razanaparany a eu sa deuxième agrégation, cette fois-ci en pédiatrie et génétique médicale.
Au service de la médecine
De retour à Madagascar en 1966, il est nommé professeur à l’école de médecine et aussi chef de service de la pédiatrie de l’hôpital de Befelatanana. A l’époque, il a travaillé avec deux assistants et six infirmiers. Depuis 1966, il a déjà écrit au bénéfice des étudiants de la faculté de médecine, quatre ouvrages pédagogiques portant sur la sémiologie médicale, les maladies infectieuses, la pathologie néo-natale, et la puériculture. Il a
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aussi publié pas moins de 200 ouvrages sur tous les domaines de la pédiatrie. Ses publications sont maintenant vieilles de plus de trente ans, mais restent de références dans l’enseignement de la Médecine à Madagascar.
Professeur Marcel Razanamparany est resté à Befelatanana jusqu’en 1999, deux ans après avoir été admis à la retraite en 1997. Durant ses 10 années de retraite, il n’a pas cessé de dispenser des cours à la Faculté de Médecine de l’Université d’Antananarivo dont il est le directeur pédagogique.
Il est aujourd’hui consultant à l’hôpital mère- enfant d’Ambohimiandra, un des centres hospitalo-universitaires (CHU) d’Antananarivo. Il est aussi membre actif de l’Association pour la Sauvegarde et la protection de l’Enfance (ASPE), sans parler des sociétés savantes comme la Société Malgache de la Pédiatrie (SoMaPed), la Société des Sciences Médicales de Madagascar, ou de l’Académie
Malagasy.
allAfrica.com 29/02/2008
Madagascar: Conférence - la langue malgache facteur de réussite si chacun y contribue
La langue malgache face au développement. Certes, elle est loin d'être une langue internationale, mais elle peut s'imposer comme langue de travail, si l'on s'en donne les moyens.
« La langue malgache est une, comme l'arc-en-ciel », une jolie définition évoquée par Henri Rahaingoson au cours de la conférence-débat « Hampiadio hilaminana » qui s'est tenue, hier, à l'Alliance Française de Tananarive, sur le thème de « La langue malgache et l'identité nationale ». Le Pasteur Tehindrazanarivelo a évoqué l'unicité de la langue malgache, ainsi que les différents paramètres qui la définissent. « Une langue doit être codifiée, mais il faut aussi la laisser s'ouvrir. Actuellement, face à la mondialisation, il faut savoir la faire évoluer ».
Mais la vraie question fut de savoir comment illustrer le slogan « Ny teny malagasy ahombiazako ». Un fait qui peut sembler contradictoire, surtout face à la réalité actuelle. En effet, près de 40 ans après l'Indépendance, Madagascar en est presque toujours au même point. Or, il est dit que la langue reflète l'identité. Alors comment cette dernière peut-elle illustrer une réussite ? « Il faut que la langue soit celle de la construction, de la projection, voire même des rêves » explique Tsilavina Ralaindimby et le Pasteur de renchérir, « Pour que cette phrase devienne réalité, il faut que la majorité contribue à sa réussite. » Evoluer, réussir, deux mots clés très importants, lorsqu'il est question de langue.
A Madagascar, le « merina » est considéré comme langue officielle. Un fait qui porte depuis de nombreuses années à de grands débats. « Nous n'avons qu'une langue malgache mais elle a plusieurs variantes. Il serait peut être nécessaire d'intégrer les termes d'autres régions dans cette langue officielle » explique le Pasteur Tehindrazanarivelo. Concernant l'évolution même de la langue, les débats sont nombreux mais tous s'accordent à dire que « Il faut avoir une certaine souplesse. Il ne faut pas rester figé » dixit Henri Rahaingoson et un jeune intervenant de continuer, « Nombreux sont les jeunes qui ne connaissent pas assez leur propre langue : l'origine des mots, etc. Ce que nous devons tous faire, c'est trouver des termes qui évoluent selon les technologies nouvelles pour que le malgache ne finisse pas à la trappe. » Un objectif qui devrait être le leitmotiv de tous et non pas uniquement le souci des têtes bien pensantes de ce pays.
Midi Madagasikara (Antananarivo) - Rhd
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Les
Voeux Rainizafimanga
2008
2008
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allAfrica.com 28/02/2008
Madagascar: Des étudiants visent un diplôme français
- L'Express de Madagascar - Fanja Saholiarisoa
Un nouveau partenariat entre deux instituts supérieurs malgache et français s'ouvre aux étudiants malgaches. Cette nouvelle formule pourra aboutir à l'obtention d'un diplôme français.
L'initiative est le fruit de la collaboration entre l'École supérieure de commerce et de gestion (Escogest) sise au campus d'Ankatso et un établissement d'enseignement supérieur privé sous contrôle académique (ENGDN) de l'État français, qui se spécialise dans la comptabilité.
« Un des avantages pour nos étudiants est la reconnaissance internationale de leurs diplômes après deux ans, surtout dans les pays qui mettent déjà en vigueur le système licence-maîtrise et doctorat (LMD) », souligne Georges Rakotoarivony, directeur de
l'Escogest.
La formation dure deux ans et un examen est dispensé à la fin de chaque année de formation. C'est à
l'ENGDN et à l'ambassade de France à Madagascar de coordonner l'organisation des examens. Les copies des étudiants seront ensuite corrigées par des enseignants français.
Gilles Picozzi, directeur général de l'ENGDN, fait actuellement une visite de courte durée à Madagascar pour régulariser les termes du contract avec l'Escogest. Ce responsable souligne que les objectifs du partenariat est d'offrir une formation novatrice, le dévelop- pement local des formations et la promotion des échanges pédagogiques et professionnels.
Express 27/02/2008
CONCOURS : Découvertes RFI revient
- Hernan Rivelo
Le concours Découvertes RFI Musiques du monde fait appel aux artistes. Quelques détails pour ceux qui désirent y participer.
Le concours Découvertes RFI Musiques du monde est créé en 1981. Il est devenu une référence dans la promotion des talents africains, caraïbéens et
indo-océaniques. Le prix attribué aux lauréats a été pour ces derniers un appui déterminant. Ce qui a permis le développement de leurs carrières sur le marché international du disque et du spectacle.
Pour 2008, l’Organisation internationale de la Francophonie, le ministère français des Affaires étrangères, Culturesfrance et la SACEM se sont mis en partenariat dans l'organisation du concours. Ils ont lancé il y a deux semaines un appel à l'intention des artistes professionels
Promotion internationale
Le concours est ouvert aux individualités ou aux groupes musicaux, à la fois de nationalité et fiscalement domiciliés dans l'un des pays répertoriés dans les régions sus-citées.
Parmi les récompenses attribuées au lauréat 2008, une somme de 7 000 euros et une bourse d’aide au développement de carrière de 12 500 euros lui seront remises. Il bénéficiera également d’une tournée en Afrique, d’une |

Régis Gizavo (à g.) et Rajery figurent parmi les lauréats de Découvertes RFI Musique du monde. |
programmation au Festival Musiques Métisses et d’une campagne de promotion internationale sur les antennes de RFI.
Pour les intéressés locaux, les fiches de candidature sont disponibles à l’accueil
de l’administration du Centre Culturel Albert Camus, Antananarivo. Ce dernier prendra en charge l'envoi des dossiers à remettre avant le 18 juin à 18 heures.
Découvertes RFI Musique du monde a déjà fait quelques lauréats malgaches, à l'instar des Régis Gizavo (1990), Njava (1992), Senge (1999) et Rajery en 2002. Ce qui a sans doute permis à ces artistes de se faire un nom sur le marché de la world musique à l'échelle planétaire.
Ainsi Rajery, le dernier lauréat malgache, continue de jouir des retombées positives. Actuellement, il parcourt différents continents avec succès grâce à une grande notoriété internationale.
Tribune 27/02/2008
Sinistrés d’Ivan
: Détournement des dons à Anosimahavelona - par Eugène R.
Les sinistrés d’Anosimahavelona s’insurgent contre le manque de transparence dans la gestion des 130.000.000 fmg offert par le président de la République.
Des faits scandaleux à Anosimahavelona où19 tentes sont implantées pour héberger 2846 sans abri. D’après ce que nous a raconté Razafindrasoa Rosette Victoire, le chef Fokontany
d’Anosimahavelona à qui le préfet de Police d’Antananarivo-Renivohitra a confié la gestion des dons destinés aux sinistrés, s’est evaporé dans la nature avec la somme de 130.000.0000 fmg offerte par le président de la République. « La grande partie de cet argent a été détournée par le chef Fokontany et ses quelques collaborateurs. Ils ne donnent à qui ils veulent que 25.000 fmg par tête. Alors qu’à 1km d’ici, au sein du site d’hébergement de
Tanjombato, les sinistrés sans distinction d’âge, ont eu droit chacun à 40.000
fmg. Pire, les sans abri qui sont déclarés et hébergés dans ces tentes n’ont pas bénéficié de cet argent offert par le président Ravalomanana », a dénoncé Razafindrasoa Rosette Victoire, chef des tentes.
Affrontements évités
Des affrontements ont été évités ce mardi à Anosimahavelona. Selon Razafindrasoa Rosette Victoire, les sinistrés en colère s’en sont violemment pris au chef Fokontany qui a pris la fuite par peur d’être tabassé. « Il s’est moqué de nos doléances. Il est rentré chez lui à Ankazotoho et n’a laissé pour nous qu’une modique somme de 1.500.000
fmg. C’est quoi 1.500.000 fmg par rapport au nombre des sinistrés d’Anosimahavelona ? », s’est plainte notre interlocutrice. D’après ce qu’a souligné Razafindrasoa Rosette Victoire, les sinistrés n’ont pas touché à cette somme. « Nous n’avons pas distribué cette modique somme pour éviter les bagarres. Nous l’avons remise au poste de Police de Tanjombato », devait indiquer un autre sinistré
d’Anosimahavelona. « Ces agissements du chef Fokontany sont inacceptables. C’est un détournement que le préfet de Police d’Antananarivo-Renivohitra ne devrait pas laisser impuni », s’est indignée Razafindrasoa Rosette Victoire. En tout cas, le cas
d’Anosimahavelona, à quelques kilomètres seulement de la ville de Tana, ne serait pas isolé. Des responsables au niveau des régions, des districts, des communes et des fokontany s’enrichissent des dons offerts aux sinistrés. Pourquoi ne pas mettre en place un « Task Force » pour contrôler la distribution de ces aides destinées aux victimes de Fame et
d’Ivan ?
Express
Mada 26/02/2008
Elections
: Le Sefafi soulève l’illégitimité des élus - Iloniaina Alain
L'Observatoire de la vie publique critique sévèrement le processus électoral à cause du fort taux d'absentions. Il fustige ainsi le fonctionnement des institutions qui en découlent.
L'Observatoire de la vie publique
(Sefafi) de Madeleine Ramaholimihaso et de quelques intellectuels, lance un pavé dans la mare. Il remet en cause la légitimité des élus issus des dernières consultations populaires.
La réflexion s'apparente à une sonnette d'alarme contre les conséquences du fort taux d'abstentions aux différentes élections de l'an passé. Le Sefafi va jusqu'à mettre en doute le fonctionnement des institutions à cause du phénomène.
«Lorsqu'un élu ne peut se prévaloir de la majorité des voix, notamment en raison d'une abstention massive des électeurs, sa légitimité s'en trouve atteinte», explique le Sefafi dans son communiqué. Pour ses
membres, l'augmentation du nombre des abstentions aux élections traduit la diminution de la confiance des citoyens au pouvoir.
Le Sefafi n'use d'aucun artifice dans sa réflexion. «Les citoyens ne lui (élu) ayant pas accordé leur confiance, ses actes seront récusés et le fonctionnement normal des institutions en sera affecté.» Il en arrive à analyser le «phénomène abstentionniste» comme un signe de démission de la population. «L'ensemble des citoyens n'est plus concerné par les promesses de développement et estime que l'avenir du pays n'est plus entre ses mains.»
Démocratie confisquée |

La société civile à travers le Sefafi et ses membres, Jean Eric Rakotoarisoa (à g.) et Madeleine
Ramaholimihaso, prennent le relais de l’opposition. |
Madeleine Ramaholimiaso affirme que le communiqué est une «réflexion pour que chacun puisse en tirer des conclusions. Nous constatons les conséquences des événements de 2002. Il nous faut des élections crédibles comme moyen d'expression démocratique, mais par rapport aux événéments actuels, c'est navrant», déplore-t-elle.
A l'entendre, le Sefafi appelle la population à prendre ses responsabilités devant une telle situation. «Il faut que les gens refusent que la démocratie leur soit confisquée», avance-t-elle. Elle rejoint ainsi la déclaration du communiqué qui exhorte chaque citoyen à «se sentir responsable de l'avenir du pays et à réagir devant toute dérive portant atteinte aux avancées de la démocratie».
Madeleine Ramaholimiaso évite toutefois de proposer une solution concrète. En tout cas, elle se montre peu encline à une descente dans la rue. «C'est régresser que de revenir à la case départ et de réclamer des changements en descendant dans la rue.»
La «réflexion» du Sefafi relance donc le débat sur les élections et leurs conséquences. Celle-ci est publiée, à un mois des régionales où les candidats du Tiako i Madagasikara (Tim) sont presque partout sans concurrents. Elle confirme également le doute du Comité national d'observation des élections, du moins pour ce qui est de la mise en place des régions.
Interrogé sur le communiqué du Sefafi, les leaders du parti présidentiel préfèrent ne pas répliquer. «Sans commentaire», répond le député Louis Bernard Rakotomanga, porte-parole de son bureau politique. «Nous n'avons pas l'habitude de commenter ce genre de communiqué, car chacun est libre de s'exprimer», se contente-t-il de dire.
Les catholiques persistent et signent
L'Eglise catholique romaine (Ecar) revient à la charge à un mois des élections. Elle rappelle à ses fidèles la déclaration de «Justice et Paix». Celle-ci a été lue durant la messe dominicale, dans certaines paroisses.
Dans le communiqué, «Justice et Paix» conteste, entre autres, l'avortement et la suspension de l'émission Karajia de Radio Don Bosco.
Il sollicite également le changement de la date des régionales du 16 mars, qui tombe mal pour les jeunes catholiques appelés à participer à la Journée mondiale de la jeunesse. En quelque sorte une privation de leur droit de vote.
Jusqu'ici, le gouvernement n'a pas réagi à la demande réitérée de l'Ecar.
SEHATRA FANARAHA-MASO NY FIAINAM-PIRENENA
SeFaFi
Observatoire de la Vie Publique
Rue Rajakoba Augustin Ankadivato Antananarivo
Tél. : 22 663 99 Fax : 22 663 59 Email : sefafi@netclub.mg |
ELECTIONS REGIONALES, ENTRE FLOU ET INCERTITUDE
Les élections régionales auront lieu le 16 mars prochain. Ce scrutin est censé parachever la mise en place des collectivités décentralisées prévues par la révision constitutionnelle du 4 avril 2007. Force est de constater qu’il risque de se dérouler dans l’indifférence générale. Le nombre de |
candidatures ou de listes uniques dans plusieurs circonscriptions électorales ne fait que conforter notre précédent communiqué. Contrairement à une fausse idée véhiculée par certains responsables étatiques, une élection démocratique est par essence pluraliste. Voter signifie choisir. La candidature unique, même faute de combattants, est au mieux un signe de déficit démocratique et au pire une dérive sournoise vers l’autoritarisme.
Bon nombre d’observateurs craignent un nouveau record d’abstention comme ce fut le cas pour les dernières élections législatives. Une nouvelle victoire de l’ « Association des pêcheurs à la ligne » poserait un nouveau problème de légitimité. La mise en place des régions, en tant que collectivité décentralisée, a pourtant besoin de dirigeants à la légitimité incontestable pour que le processus puisse être conduit dans les meilleures conditions de réussite. Malheureusement, compte tenu de l’insuffisance de candidatures, la régionalisation est mal partie.
Absence d’explication et d’information des citoyens
Si un taux d’abstention important paraît inévitable, les raisons des réticences de l’électorat méritent d’ores et déjà d’être analysées. Les scrutins à répétition sont la première explication avancée. S’il est vrai qu’il aurait fallu combiner certains scrutins (législatives et communales, ou communales et régionales), les dernières élections communales ont montré que lorsqu’il comprenait les enjeux, l’électeur revenait au bureau de vote.
L’une des failles des prochaines élections régionales est l’absence d’explication et d’information des citoyens. Que vont faire les régions ? A quoi sert le conseil régional ? Ces questions méritent des réponses claires. Le délai imparti à la campagne électorale sera insuffisant pour sensibiliser les citoyens sur l’enjeu des régions. Une nouvelle version de la législation relative aux régions, en application de la Constitution révisée, aurait dû être adoptée avant les élections régionales, mais curieusement cela n’a pas été fait. Paradoxe du prochain scrutin, les futurs conseillers ne sauront pas quelles seront leurs futures attributions et responsabilités. Faute d’indications claires sur ce point, comment mener une campagne électorale sérieuse qui permettrait aux électeurs de voter en toute connaissance de cause ?
La composition du Conseil régional suscite également des interrogations. Le Conseil des ministres a fixé le nombre des conseillers dans une fourchette se situant entre 5 et 14 membres. Ce nombre ressemble beaucoup plus à celui d’une table de poker pour le minimum et à celui d’un club très sélect pour le maximum. En tout état de cause, il ne reflète pas le souci de représentativité d’une collectivité décentralisée supérieure. A titre de comparaison, la loi N° 4-006 relative aux élections territoriales du 26 avril 1995, donc durant la première parie de la Troisième République avait prévu un minimum de 22 Conseillers régionaux dans les régions et de 38 Conseillers régionaux dans les régions dont la population est égale ou supérieure à 900.000 habitants.
Dans un climat de méfiance
Les prochaines élections régionales se déroulent également dans un climat de méfiance. Curieusement, il ne s’agira que d’élire les conseillers régionaux. Mais quid du futur président ou chef de région ? L’article 143 de la Constitution se contente de dire que ce sera « une personnalité élue selon les conditions et modalités fixées par la loi ». Les électeurs vont-ils une nouvelle fois être appelés aux urnes pour élire le président de région ? Ou, plus vraisemblablement, ce dernier sera-t-il élu par le Conseil régional ? Un minimum de respect des citoyens et d’honnêteté intellectuelle aurait dû amener à plus de clarté sur cet aspect de la régionalisation. La loi relative aux élections territoriales précitées avait expressément prévu que le président de région, comme le Maire, était élu au suffrage universel direct au scrutin uninominal à un tour. Le législateur de l’époque avait rédigé le texte en respectant les principes fondamentaux de la décentralisation et sans arrière-pensées bassement politiciennes.
De manière générale, il convient de restaurer la confiance des citoyens envers les élections. Les régionales du 16 mars constituent une opportunité pour ce faire. Malheureusement, les conditions de préparation de ces dernières ne permettent pas de lever les doutes. Une élection, dont le déroulement ne serait pas acceptable pour la population, fragiliserait le processus de décentralisation et de régionalisation pourtant à la base du futur développement du pays.
Antananarivo, 15 février 2008 ...
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Tribune 27/02/2008
Tradi-praticien : Le taux de fréquentation élevé en milieu rural
- par Nivo T. A.
Depuis belle lurette, la médecine traditionnelle occupe une place privilégiée dans le milieu rural où les couches vulnérables n’ont pas les moyens de joindre un cabinet médical. En général, un tradi-praticien prend en charge en moyenne 10 patients par semaine, selon Jonah
Rabarijaona, président de l’association des tradi-praticiens dénommée « Sendrasoa », dans la commune rurale de
Manandriana. « Il y a des clients « abonnés » qui ont besoin de traitement durable selon l’ampleur de la maladie », poursuit-il. Le coût du traitement chez les tradi-praticiens est moindre et abordable pour tous. Il appartient aux patients de donner un « hasin-tànana » pour les tradi-praticiens selon leurs possibilités et leur satisfaction après le traitement.
Des limites
Toutefois, la capacité des praticiens traditionnels est limitée. Une collaboration étroite avec les docteurs diplômés est donc indispensable pour le bien de la santé publique. C’est dans cet optique que le médecin-chef du Centre de Santé Lovasoa à Manandriana-Avaradrano a fait appel, dimanche dernier au siège de
l’Association Sendrasoa à Ankororosy, aux tradi-praticiens de ne pas hésiter à joindre les scientifiques en cas de besoin, car il y va de l’intérêt des patients. |

La collaboration entre les tradi-praticiens et les médecins est indispensable. |
Dans le même ordre d’idée, il a également été mis en exergue la nécessité absolue de coordonner les actions dans la lutte contre le SIDA, le planning familial, et surtout la lutte contre l’avortement qui constitue un fléau, surtout chez les jeunes et adolescentes.
La rencontre entre les tradi-praticiens et le docteur diplômé de Manandriana fut une occasion pour le maire de la Commune rurale de
Manandriana, Joseph Razafintsalama de rappeler à tous les praticiens traditionnels présents les lois régissant la médecine traditionnelle à Madagascar qui ont fait l’objet d’un décret le 21 août 2007, portant réglementation de leur profession. « Il vous appartient, renchérit le maire, de respecter les dispositions légales, et partant de sensibiliser vos clients à suivre les idées-forces qui animent l’administration pour mieux assurer la santé publique ».
Pour en revenir à l’avortement, force est de rappeler les propos du maire qui devaient encourager les tradi-praticiens à sensibiliser les progénitures à éviter à jamais l’avortement, car des bruits courent sur l’existence de certains d’entre eux qui prétendent maîtriser de tels actes.
Midi Mada 25/02/2008
44 morts, plus de 210 000 sinistrés et plusieurs routes nationales coupées
Ivan. Ce cyclone ravageur a laissé le pays dans un état chaotique. Sans parler du bilan humain, les cultures, l’élevage et les infrastructures paient un lourd tribut de son passage.
Le bilan du passage du cyclone Ivan s’alourdit de jour en jour. La dernière situation communiquée hier par le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes) fait état de 44 morts, 478 blessés, 17 personnes portées disparues, 210 852 sinistrés et 143 719 sans-abri. Ces pertes en vies humaines se sont notamment produites dans la région
d’Alaotra Mangoro, en raison de la montée des eaux.
Insécurité alimentaire
Ivan a fortement affecté le grenier à riz du pays. Les 15 000 hectares, des quelque 20 000 hectares de rizières actuellement sous les eaux à travers la Grande
Ile, y sont localisées. Les riziculteurs de la région craignent ainsi une perte sans précédent de la production de l’aliment de base à cause des inondations, ainsi que des ruptures de digue et des canaux d’irrigation.
Mais ce n’est pas seulement la production rizicole qui est mise à mal par Ivan. Les autres cultures sont également concernées. Plus de 46 690 champs se trouvent toujours sous les eaux jusqu’à présent. La situation risque d’empirer si les eaux ne se retirent pas au plus vite. Le pays est ainsi sous une sérieuse menace d’insécurité alimentaire dans les six prochains mois. La période de soudure de mars à avril est déjà très critique. Et celle de septembre à octobre est aussi incertaine.
Transbordements
Par ailleurs, les infrastructures, surtout routières, ont été sérieusement endommagées à cause d’Ivan. Plusieurs routes nationales sont coupées, rendant ainsi difficile l’approvisionnement dans certaines régions. C’est le cas, entre autres, dans le Menabe par où Ivan est sorti en mer le mardi 19 février dernier. La RN 35 est impraticable suite à la rupture du Canal de
Dabara. Même topo sur la RN6. De Tana à Antsiranana, les passagers subissent trois transbordements notamment à
Mahasolo, à Antanetilava et à Tsarahasina. En fait, les voies inaccessibles sont nombreuses tant
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dans
le Nord que dans le Sud, à l’Est comme à l’Ouest. Ivan a provoqué
d’énormes dégâts, non seulement sur les régions où il est passé,
mais partout à travers le pays. ...
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