LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Yves a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     

Sobika.com 11/03/2008

La Transparence : Opérations Dons Sobika : Objectif 150 familles à aider !

L'opération " Dons Sobika " suite au cyclone Yvan qui a dévasté Madagascar ( + 90 morts, 345 000 sinistrés ) entre dans sa phase "action". Nous vous avions promis que vous suivriez ici la suite donnée à cette opération. Nous avons récolté en 15 jours plus de 2 000 euros soit au minimum 26 Millions fmg. "Au minimum", car nous attendons encore des promesses de dons non parvenues. On espère atteindre les 30 Millions. Nous remercions encore une fois tous les donateurs, associations, entreprises, particuliers, qui ont eu ce geste de solidarité( Qui a donné ? voir la liste ici ). Qu'allons nous faire de cette somme ? Là encore nous tenons à rassurer tous les donateurs

qui veulent voir la "couleur de leurs dons". Vous avez clairement mis en doute la remise aux autorités malgaches, que ce soit l'Etat, les régions ou les communes. Passer par une ONG c'etait le risque de voir votre don "perdu dans la masse" . Nous avons donc choisi de confier cette somme à une association franco malgache oeuvrant dans la région de Madagascar, près de Toamasina, directement au contact de la population. Cette association nous l'avons choisi pour son sérieux, sa transparence, sa motivation et son travail auprès des enfants. Il s'agit de l'association Enfance Action Madagascar . Avec les dons qui vont lui être remis cette semaine, il est déjà prévu de subvenir en urgence aux besoins alimentaires de 150 familles de la Cote Est touchées par le cyclone puis à la réfection du toit d'une école complétement détruit et ne pouvant plus acceuillir les enfants pour les cours ! Il est convenu avec l'association qu'un reporting écrit et en photos sera réalisé. Nous vous avions promis de faire dans le concret, sans intermédiaires, sans aucune perte de votre argent, en toute transparence vous pouvez faire confiance à Sobika.com ! Vous n'avez pas fait un geste pour rien. Merci encore à tous les donateurs pour leur solidarité, on ne le dira jamais assez. La suite très prochainement !

Jeune Afrique 13/03/2008
Après le cyclone, distribution de vivres par voie aérienne dans les zones inaccessibles - MADAGASCAR - XINHUA 
Les vivres ont commencé à être distribués par voie aérienne dans les zones inaccessibles par la route pour des milliers de personnes affectés par le cyclone Ivan. 
Le gouvernement malgache, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), a lancé mardi une opération aérienne pour approvisionner les sinistrés du cyclone Ivan en nourriture et articles de secours. 
Les cas de maladies infectieuses, telles que la diarrhée, et d'infections respiratoires aigues sont en hausse. Les populations ont un besoin urgent d'autres produits de secours, dont médicaments, kits d'hygiène et matériels de refuge d'urgence. 
Le secrétaire exécutif du Bureau national de la gestion des risques et catastrophes (BNGRC), Jean Rakotomalala, a affirmé que l'équipe du BNGRC a eu des difficultés dans la livraison des secours aux régions isolées. Il a estimé donc très important d'avoir l'appui aérien pour renforcer les interventions. 
Un hélicoptère affreté par le PAM avec une capacité de 2,5 tonnes par voyage, est à la disposition du gouvernement malgache et d'autres partenaires sur une période de quatre semaines. 
La représentante du PAM à Madagascar, Krystyna Bednarska, a déclaré qu'avec l'appui aérien, les milliers de personnes isolées pourront bénéficier de l'aide alimentaire du PAM et des secours d'autres partenaires. 
Les coûts totaux de l'opération aérienne sont estimés à 961. 826 dollars, dont 50.000 dollars ont déjà été financés par le gouvernement américain et 400.000 dollars du Fonds central d'intervention d'urgence (CERF) des Nations Unies. 
Le cyclone dévastateur Ivan a frappé la côte nord-est de Madagascar le 17 février dernier, avec un rafale de vent de 230 km/ h, et provoqué des inondations dans plusieurs régions de la Grande Ile.

Midi Mada 11/03/2008
La FIFA saisie par la fédération - Simon Randriamalala 
Dissolution de la FMF. «Nous avons saisi la FIFA et on attend la décision de cette institution internationale du football », a déclaré Ahmad, hier lors d’un point de presse.
Le comité directeur de la Fédération Malagasy de Football dirigé par Ahmad, comme l’on s’y attendait, a saisi la Fédération internationale de football, FIFA, suite à la dissolution de la FMF, prononcée, dimanche par le ministre des Sports de la Culture et des Loisirs, Patrick Ramiaramanana. «Nous avons saisi la FIFA et on attend la décision de cette institution internationale du football », a déclaré Ahmad, hier, lors d’un point de presse qu’il a tenu avec les membres du comité directeur, au siège de la FMF, à Isoraka.
« La souveraineté d’un pays réside dans le fait qu’il peut choisir de s’affilier ou non à la FIFA. Mais une fois qu’on intègre la structure de la FIFA, il faut respecter ses statuts », a-t-il signalé aussi au passage tout en étalant ses inquiétudes sur l’avenir des infrastructures qui sont les propriétés de la FIFA, pour ne citer que la maison du football à Isoraka. 
Sanctions 
Mais ce qu’il regrettait le plus, c’est la signature entre la FMF et l’équipementier Puma prévue ce mois, qui pourrait tomber à l’eau, tout en évoquant d’autres activités comme les formations qui seraient également hypothéquées… si jamais la sanction tombe. Si l’on fait référence à ce qui s’est déjà passé en 2003 et en tenant compte des statuts de la FIFA, les sanctions planent sur la tête de Madagascar. 
Concernant les incidents qui auraient déclenché cette décision ministérielle, Ahmad rejette toute la responsabilité sur la mauvaise foi du commissaire au match de la CAF, le Seychellois Roch Henriette, qui a décidé de reporter le match au dernier moment. A cet effet, la FMF a également déposé une réclamation auprès de la Confédération Africaine de Football. En ce qui concerne la suite de ce périple, le prochain acte devrait comporter la nomination par le MSCL du président de la délégation spéciale qui s’occupera par la suite de la reconstitution de la fédération malgache de football. A suivre…

moov.mg 11/03/2008
Tahiana, la reine des charts, bientôt à Madagascar - Patrice RABE
Country music. C’est le domaine musical des chanteurs américains. Une artiste malgache en est une des locomotives. 

Son album « Don’t complain » est un des plus écoutés des amateurs de « country music ». Tahiana n’est pourtant pas américaine, mais elle est Malgache et elle a acquis cette culture « country » dont elle est une célèbre représentante, par passion et par conviction. Elle est pratiquement inconnue chez nous malgré un cabaret au CLT en 2004, lors d’un passage à Tana. La jeune chanteuse, qui tourne beaucoup en Europe, tient aussi à faire carrière dans son pays d’origine. Elle sera bientôt dans la capitale, nous a affirmé Bekoto, un de ses plus fervents admirateurs et elle en profitera pour faire quelques spectacles.  Elle s’est beaucoup baladée à travers le monde. De l’Afrique aux Etats-Unis, la « country girl » malgache a fini par poser ses valises en Europe et elle y est devenue une des locomotives de ce country, pourtant réservé aux Américains. « Count me », son premier opus, est bien accueilli par les spécialistes. Dans la foulée, elle tourne sur toutes les scènes européennes, allant de festival en festival. Mais c’est son second album « Don’t complain » qui l’impose définitivement dans le monde « country ». Elle s’est entourée de merveilleux partenaires comme Michaël Jones, le guitariste irlandais, compagnon de scène de Jean-Jacques Goldman. La jeune femme n’en a pas pour autant oublié ses racines car on y trouve un titre « Teny malagasy », interprété en malgache. En août 2008, elle faisait un

Tahiana  © Marc

tabac dans les festivals d’été en France. Mais ce succès ne la détourne pas d’un de ses rêves : avoir un public authentiquement malgache. 
Et ce rêve, elle veut le réaliser coûte que coûte. Bekoto, qui est un ami de son frère, compte bien l’aider dans ce projet. Nous en reparlerons lors de sa venue au mois d’avril. 

Midi Mada 10/03/2008

L’après 8 mars des femmes malgaches - Hanitra R.
FEMMES. De la Diana à Analamanga en passant par diverses autres régions de l’île, la journée internationale de la femme a été dignement célébrée. Sur le terrain, le plus dur reste à faire.
Des vivres et des cadeaux pour les femmes nouvellement accouchées de la maternité du CHR d’Antsiranana, des dons aux femmes et sinistrés de Toamasina, une cérémonie officielle sur la place de l’Indépendance à Antsiranana… la célébration de la journée internationale de la femme a mobilisé de nombreuses femmes malgaches avec un message de conscientisation et d’interpellation qui se résume en cette nécessité pour les femmes de prendre elles-mêmes en main leur avenir en étant des « femmes leaders », thème choisi pour cette année pour le 8 mars. La forte délégation féminine venue à Antsiranana, samedi dernier (avec, à sa tête, la première dame, Lalao Ravalomanana qui n’a pas manqué de faire référence aux femmes qui ont dans le passé, brillé par leurs actions patriotes ou chrétiennes) se voulait ainsi être une vitrine de la politique nationale en matière de promotion du genre à Madagascar. 
Minorité 
Sur le terrain, près de 9 millions de femmes et filles malgaches sont concernées. De celles dont les mérites sont unanimement reconnus aux femmes oubliées, les unes et les autres ont été interpellées le 8 mars pour être à leur niveau, des « femmes leaders ». Madagascar compte 19% de femmes chefs de ménage, dont la majorité, en milieu urbain. Elles vivent pour la plupart dans la précarité, voire dans la pauvreté. C’est le cas pour 79,9% d’entre elles. Quant aux femmes qui ont réussi à amorcer leur ascension et gravir plusieurs marches dans les domaines professionnel, économique et surtout politique, elles ne représentent encore qu’une minorité, malgré une évolution positive que la direction de la promotion du genre au sein du ministère de la Santé, du Planning Familial et de la Protection sociale n’a pas manqué de relever. Dans la sphère politique, à titre d’exemple, 11% des membres du sénat en 2003 étaient des femmes, moins de 5% à la chambre basse et 4% ont été élues maires. Quatre ans plus tard, en 2007, 13% des membres du gouvernement et 13% des chefs de région sont des femmes. Nous sommes encore loin du concept de parité, mais les plus optimistes y voient une avancée, à ne pas minimiser…

Tribune 10/03/2008

"Asaramanitra" : Les conservateurs prônent le retour aux valeurs traditionnelles- par Franck 
Les conservateurs prônent le retour aux valeurs traditionnelles Grands souliers métalliques pointure...72, des statues ou autres icônes d’animaux du pays, etc, le tout sur fond de battements de tambour du hiragasy signé Voromangamilalao...
Bien sûr, d’autres artistes de la danse et musique traditionnelle (dont ceux du Sud) se relayaient pour se produire devant un public réceptif. Devant le Tahala Rarihasina le 8 mars dernier, le décor fut simple mais bien expressif, malagasy à souhait. A l’arrière plan, quelques personnalités vêtues à la mode traditionnelle se tenaient près des artistes jouant sur scène.
Ce sont les "conservateurs", les gardiens de la tradition (mais pas de la révolution) qui entendent veiller au bon déroulement des festivités du nouvel an malagasy ("Taom-baovao malagasy"). On reconnaît le couple Andrianetrazafy, Rfaral et Hemerson de l’association "Vaika", Olombelo Ricky de Vazimba production, pour n’en citer que les plus en vue. La première partie de la célébration se déroulait dans la matinée. L’après-midi, le public fut invité pour un "Asaramanitra" plutôt cérébrale...
Le fanandroana (astrologie) et peuplade primitive du sud-ouest au menu...
L’après-midi, la salle de danse du Tahala Rarihasina était à son comble. Le public venu très nombreux écoutait un professeur dénommé Rabearifeno exposant sur le thème de l’astrologie. Il a insisté que cette discipline s’apprend à l’université en évoquant l’Occident. Et les "mpanandro" malagasy sont mieux lotis car ils héritent directement leur savoir des Asiatiques, les détenteurs de cet art céleste, d’ailleurs ancêtres des Malgaches. Il démentit certains préjugés affirmant que l’astrologie ou fanandroana relève d’une pratique démoniaque. "Si l’astrologue est talentueux, ses calculs ne devraient pas décaler de l’allure ou de la position des astres ou des éphémérides pour dicter ses prédictions", a-t-il précisé. En un mot, l’astrologie est comme toutes les autres sciences. Mais nous voici arrivés au point crucial de l’évènement. Le conférencier abordait le "Taom-baovao". Il a souligné que sa généralisation au sein de notre culture dépendrait de la conscience des Malgaches tout comme d’autres peuples du monde (Chinois, Iraniens, Aztèques, etc...). Aussi, ce serait pour le 26 mars l’an prochain. "Il faut désormais extrapoler ce type de débat vers d’autres sphères de la société. Mais des tas de questions se posent de la part de ceux qui ne comprennent pas encore. Et ça, c’est déjà l’essentiel.", a affirmé Hemerson Andrianetrazafy. "Il existe une nette ressemblance entre les pratiques arabe et malagasy dans le mode de lecture de l’avenir. Cela confirme l’héritage culturel oriental des Malagasy", a noté RFaral, l’épouse du premier.
L’Asaramanitra, c’est le renouveau total de l’être. Il permettrait la réconciliation de l’individu avec l’environnement et le temps, le renouement avec l’histoire qui est le plus important. C’est aussi le rapprochement avec les parents qui accorderaient leur bénédiction. Un documentaire sur le mode de vie primitive des Mikea, une ethnie du Sud-Ouest de l’île clôturait cette journée commémorative. Pour les conservateurs, un pas est déjà franchi. Il ne leur reste plus qu’ à défendre les acquis culturels et les mieux exploiter dans l’immédiat...

Midi Mada 10/03/2008

Céline RATSIRAKA demande à rentrer ! - R. O 
PARIS. Le retour au pays est devenu une obsession pour l’ancienne première Dame dont le stress n’est pas pour arranger sa santé physique déjà fragile.

plutôt à l’envers, du moins pour les travailleurs de nuit. Obligés de faire dodo, avant de prendre le métro pour se rendre au boulot. Le plus souvent à Paris ou à la limite dans la Région Ile de France, même si quelques-uns font des va-et-vient en province, comme c’est le cas de l’ancien ministre de l’Intérieur, Jean-Jacques Rasolondraibe qui se rendrait souvent à Marseille. Ou encore de l’autre ancien ministre de la Pêche, Houssene Abdallah qui est principalement basé à Dunkerque.
Tantely et Pierrot 
L’ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo qui n’était pas très en forme ces derniers temps, réside pour sa part, dans le département d’Indre-et-Loire, en l’occurrence à Tours. L’homme donne de temps en temps des conférences. L’ancien vice-Premier ministre Pierrot Rajaonarivelo a également quitté la région parisienne pour le département de l’Oise. Plus précisément à Beauvais. Comme si l’ex-secrétaire national de l’Arema voulait prendre davantage ses distances par rapport au fondateur du parti qui reste et demeure à la villa Madrid, à Neuilly, dans la banlieue chic de Paris. C’est dire que la situation des exilés n’est pas toujours la même. Il y a des hauts et des bas. Il y a des malheurs comme ceux qui ont perdu des proches durant leur exil, mais il y a aussi des événements heureux comme le mariage de José « kely ». Pour le meilleur et pour l’exil.

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Tribune 13/03/2008
Communications par téléphonie : Nouvelle tarification en avril 

 « L’envoi des sms utilise des ressources donc il n’est pas gratuit. Il nécessite des frais de communication. Cependant pour nos abonnés, le coût est réduit. Il est 60 Ar. pour les abonnés Soa cool, 120 Ar. pour Punchy et 130 Ar. vers les autres opérateurs. Pour les abonnements, une offre sms illimitée est accordée aux opérateurs abonnés Celtel, pour une redevance de 7 200 ariary. Une redevance qui connaîtra aussi une hausse. Toujours concernant les abonnements, nos offres seront maintenues, la durée de communication est préservée, par contre les prix seront modifiés. Notons que les forfaits s’affichent actuellement entre 49 000 à 300 000 ariary ».
Propos recueillis par Lanto 

allAfrica 13/03/2008
Madagascar: Le président du TIM Allemagne se démarque - L'Express de Madagascar-  Fano Rakotondrazaka
Le président du Tiako i Madagasikara en Allemagne (TIM Allemagne), Nirina Rakotomalala, se positionne contre son parti. Il soutient les candidats de Tanora Vonona Antsimondrano (TVA) dans la course au conseil régional dans la circonscription d'Antananarivo Atsimondrano. Il rentre au pays pour participer à la propagande en faveur de TVA.
Ainsi hier, lors d'une conférence de presse des candidats de TVA au Motel de Tana à Anosy, Nirina Rakotomalala a critiqué l'attitude ce certains responsables du parti présidentiel sans mâcher ses mots.
« Je suis tellement surpris par l'attitude de certaines personnes au sein du TIM. Je suis déçu de leur manière de faire de la politique », a t-il mentionné hier. Nirina Rakotomalala a rappelé qu'il était parmi les fondateurs du Comité de soutien à Marc Ravalomanana (KMMR), du Comité pour la défense du choix du peuple (KMSB) et du TIM en Allemagne.
De son côté, le député élu sous la bannière du TIM àAntananarivo Atsimondrano, Benjamin Ramamonjisoa a réagi contre le président du TIM Allemagne. « A lui seul, il n'influera pas sur les électeurs. Il ne peut pas dire que tous les membres du TIM Allemagne sont avec lui », a t-il affirmé.
Interrogé sur l'éventuelle mesure à prendre au niveau du bureau politique du TIM à l'encontre de Nirina Rakotomalala, le vice-président du parti pour la province d'Antananarivo ne donne aucune importance à la situation. « Ce n'est pas la première fois qu'un tel cas survient », at-il répondu. Il faisait ainsi particulièrement allusion à l'affaire du Cercle de reflexion Tanindrazantsika i Madagasikara (CRTIM) de Jean Clément et de Jean Théodore Ranjivason.

Tribune 11/03/2008
Pardon, pardon -  par RAW 
Le retour de l’ancien chef d’Etat, Didier Ratsiraka et famille, est maintenant sur le tapis. Sa réapparition soudaine sur TV Plus pour répondre aux questions du Pr. Ange Andrianarisoa et consorts a accéléré un processus qui semble avoir suivi un cours plus lent et plus sécurisé. La diplomatie et la politique intérieure poursuivies de toutes parts laissent en effet entrevoir une démarche qui donne l’impression que l’idée d’un retour des exilés est possible. Madagascar n’est pas la Centrafrique ou le Tchad, encore moins le Congo ou le Rwanda. Et Didier Ratsiraka n’est pas Mobutu. Le premier est Malgache, par contre le second ne l’est pas.
Si une certaine opinion soutient aujourd’hui, suite aux récentes déclarations des opposants, que le sort des exilés dépend dorénavant de l’issue de la politique poursuivie par les deux professeurs en médecine, en l’occurrence le Pr. Albert Zafy et le Pr. Ange Andrianarisoa, une autre opinion croit plutôt au cœur et aux spécificités du Malgache. D’autant qu’au lendemain de la journée de la Femme, Céline Ratsiraka a fait part de ses préoccupations les plus vives de vouloir rentrer au pays.
En tout cas, le bon et le vrai Malgache ne souhaite pas mourir à l’étranger si le choix lui était possible. C’est par la force des choses et bien malgré lui que ce Malgache, le plus humble, rentre au pays les pieds devant ou sous forme de cendres. La pire des choses qui peut lui arriver dans sa vie c’est de ne pas réintégrer le « kibory » ou le tombeau familial et ancestral. Doit-on alors imposer ce châtiment à cette ancienne première dame de l’Etat ? Ou bien doit-elle reconnaître ses tort, si elle a mal fait, pour que le régime accède à cette demande de Céline Ratsiraka ? Doit-on condamner en tant que Malgache, un compatriote dont le seul tort est d’être l’épouse d’un Amiral vieillissant qui a fui et baissé les armes pour épargner le « rà mandriaka » ? Et ses enfants avec ?
En tout cas, si l’histoire ne s’oublie pas, le chrétien doit admettre que les pêchés du père ne sont pas ceux de ses enfants et encore moins ceux de sa femme. Le juge lui aussi sait faire la part des choses et le citoyen sait de qui tenir.

Express Mada 11/03/2008
Protection sociale : Demi-tarif pour les vieux - Fanja Saholiarisoa
Bonne nouvelle pour les personnes âgées. La carte verte sera officiellement reconnue avec l'adoption officielle d'une loi la concernant. « Les textes du projet de loi sont déjà achevés avec le concours des personnes âgées. Nous attendons les avis des ministères concernés avant de les soumettre au gouvernement. Mais cette loi sera adoptée cette année », souligne Georgine Razafimamonjiarisoa, chef du service des personnes âgées.
Elle ajoute que l'adoption d'une loi sur la carte verte signifiera sa considération impérative dans les secteurs du transport, de la protection sociale, de la santé et d'autres. « Ce petit document privilégie les personnes âgées », ajoute la responsable.
Lancée par le ministre Zafilaza en 2006, la carte verte n'a jamais fait beaucoup de bénéficiaires. La plateforme des associations des personnes âgées (Fizoma) précise que quelques milliers de cartes seulement ont pu être distribuées jusqu'à maintenant.
« La plupart des personne âgées sont dépourvues de ce petit passeport. Tandis que celles qui en disposent ne peuvent même pas jouir de ses avantages », souligne Moks Razafindramiandra, président du Fizoma, qui ajoute que la carte verte n'est pas toujours respectée.
Gestion difficile
Les coopératives de transport urbain Mirindra et Hoby font partie de ceux qui ne prennent pas en considération la carte verte. 
« C'est difficile pour nous d'accepter cette carte car sa gestion est très difficile pour nos employés », admet Arilanto, président de ces coopératives. « Les cartes vertes ne nous apporteront que déficit, mais nous devons changer d'avis si la loi l'exige », ajoute-t-il.

allAfrica.com 10/03/2008
Madagascar: Emeutes à Mahamasina - Manoeuvre dilatoire ?- Midi Madagasikara (Antananarivo) - R. O
Suite aux émeutes qui se sont soldées par des destructions de biens dans le stade municipal de Mahamasina, la Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA) a déposé une plainte auprès du commissariat de police du Vème arrondissement.
La semaine passée, la responsable juridique de la CUA est venue s'enquérir des suites de la plainte auprès dudit commissariat de Mahamasina qui l'a dirigée vers la Sûreté Urbaine de Tana (SUT).
Laquelle a renvoyé à son tour la balle au commissariat du Vème. Face à ce qui a tout l'air d'être une manoeuvre dilatoire, la CUA s'est adressée directement au tribunal où les personnes arrêtées le dimanche 02 mars dernier, n'auraient pas encore été déférées.
Est-ce à dire que leur garde à vue a été prolongé ou est-ce qu'ils ont été remis en liberté ? On sera sans doute fixé ce jour puisque la CUA a rendez-vous au tribunal ce matin, à 10 heures.

Express Mada 10/03/2008
Nouvel an malgache : L'Asaramanitra en liesse et en art  - Hernan Rivelo
La célébration de l'Asaramanitra a fait son petit effet samedi au Tahala Rarihasina. D’année en année, l’événement prend de l’ampleur et trouve son public.

Mais au bout du compte, les Malgaches, du moins les Tananariviens commencent à se familiariser petit à petit avec le concept car la célébration de l'Asaramanitra au même endroit n'en est pas à sa première édition. 
Evénement majeur
On sait que la volonté de faire de l'Asaramanitra un événement majeur dans la société malgache actuelle prend de plus en plus d'ampleur chez les trois regroupements de créateurs à l'origine de cette manifestation, à savoir le Vazimba Mpanazari, l'association Vaika et la Compagnie Rary. 
Pour ces derniers, l'Asaramanitra est aussi une occasion de faire comprendre au public l'importance de la classe créative dynamique. « Que peut espérer une nation sans les créateurs? », se demande Ricky. 
Outre le show en plein air, une exposition d'art contemporain a été offerte au public. Au sein du Club Rarihasina, le message est clair. 
Selon le plasticien et poète Hemerson Andrianetrazafy de l'Association Vaika : « il est temps pour nous de bâtir la future culture malgache car la culture ne concerne pas seulement le passé, mais surtout ce que nous faisons aujourd'hui pour faire briller l'image de l'avenir ».

allAfrica.com 10/03/2008
Madagascar: Le football décapité- L'Express de Madagascar (Antananarivo)- Soafara Ralaimidona
Patrick Ramiaramanana, ministre des Sports, annonce, hier, la dissolution de la fédération malgache de football. Ahmad et son équipe paient pour l'émeute du 2 mars. Des tensions avec la FIFA sont à prévoir.
Fin de parcours pour Ahmad et ses membres. Le ministre des sports, de la culture et de loisirs, Patrick Ramiaramanana a prononcé la dissolution de la Fédération malgache de football (FMF), hier au Palais de la culture et des sports Mahamasina, lors d'une conférence de presse.
La principale raison serait l'émeute de dimanche au stade de Mahamasina, suite à l'annulation du match entre l'Ajesaia et Costa do Sol de Mozambique au match retour du premier tour de la Champion's league africaine. «La Fédération est le premier responsable de cet incident», déclare le ministre, sept jours après l'incident.
Ce dernier explique qu'il a le plein droit de dissoudre les fédérations malgaches qui sont sous sa tutelle. «Notre rôle se limite à appliquer la loi 97-014 du 8 août 1997, article 32, disant que la dissolution d'une fédération sportive ou de ses organes internes décentralisés peut à tout moment être prononcée par le Ministre chargé du sport, si les buts précisés dans leurs statuts ne sont pas respectés, et notamment pour violation des dispositions de l'article 4, de la présente loi», précise Patrick Ramiaramanana.
Il agit en outre sous les ordres du président Ravalomanana qui a déploré lors de son allocution hebdomadaire l'absence des premiers responsables, dimanche. Le président de la République a également fait allusion à la présence d'éléments perturbateurs.
«Deux jours après l'annulation du match, la fédération a finalement trouvé une solution qu'elle aurait dû appliquer dès vendredi, quand elle savait qu'un arbitre allait manquer», déclare le Ministre qui affirme ne pas avoir reçu l'explication de cet incident.
Rupture avec la FIFA
Outre la violation de l'article 4, il a également évoqué la défaillance de la Fédération en général. «Depuis les quarante ans d'affiliation à la Fédération internationale du football amateur (FIFA), le football malgache régresse», analyse-t-il.
Quoi qu'il en soit, la décision du ministre pourrait jeter de l'ombre dans les relations du football malgache avec la FIFA. Nos porte-fanions pourraient être interdits de matches internationaux. Le problème s'est déjà produit en 2003 avec l'ex-président Benony Jacques. Mais l'émissaire de la FIFA, venu spécialement à Madagascar pour régler le problème a trouvé une solution grâce à la convention tripartite entre le ministère, à l'époque de Ndalana René, la FIFA et la Fédération.
«Peu importe la relation entre la FIFA et la fédération, je voudrais d'abord régler le problème national, après celui de l'international», déclare Patrick Ramiaramanana. Ainsi une délégation spéciale remplacera la Fédération après dix jours de passation entre les deux entités. Selon Patrick Ramiaramanana, cette première aura trois mois pour organiser l'élection de la nouvelle fédération. «Le prochain conseil des ministres définira si le président sortant pourra participer à la prochaine élection», termine Patrick Ramiaramanana.
De son côté, Ahmad qui conduit les Barea à Maurice pour un test-match en vue de la préparation de la Coupe du monde 2010 ne réagit pas encore. «J'attends que la nouvelle soit officielle pour me manifester», répond-t-il.
La Fifa réservée sur la délégation spéciale
Selon l'article 2 du code électoral des membres de la Fédération malgache du football (FMF), inspiré du règlement de la Fédération internationale du football amateur (FIFA), la délégation spéciale n'est pas habilitée à organiser une éléction. La FIFA estime que cette structure est une forme d'ingérence de l'État qui pourrait facilement la manipuler.
C'est la raison pour laquelle, un émissaire de la FIFA s'est déplacé à Madagascar en 2003, à l'époque de l'ancien président de la Fédération Benony Jacques pour une convention tripartite entre le ministère, la FIFA et la fédération.
Benony Jacques qui n'avait plus le droit de se présenter à la prochaine éléction, l'avait organisée avant son départ.

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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