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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Les Titres de MadaVôvô du 19 juillet 2008  

BigNews: Le Sport est Roi ...   

L'Edito: « Malgachisation???...  »

1. Pour attirer les investisseurs, Madagascar veut lutter contre le blanchiment (afp)

2.Cooperation Franco-Malgache-Alain Joyandet attendu mardi  (nouvelles)

3. Renseignements financiers :L’État contrôle les fortunes (express)

4. Démission massive des pilotes (midi)

5. Diplomatie : Rapprochement avec le Brésil, la Chypre et la Libye (nouvelles)

6.Disgrâce française dans l'île de Madagascar (lefigaro)

7. Afrique/France : Caisses vides, concentration de moyens (nosintsika)

8. La Chine fait tout son possible pour retrouver les compatriotes disparus (xinhua)

*. No Comment.... No Comment... 

9. Pierres précieuses :« Canal de blanchiment d’argent » (tribune)

10. Madagascar: Un mercure de 5°C pour ce jour... et le pire n'est pas encore passé ! (allAfrica)

11. INVESTISSEMENTS : Des Sud-africains attendus en masse (nouvelles)

12.Transaction : 90% en espèces (tribune)

13. Souvenirs-Souvenirs : Kelly fait renaître “Pumpkins” (nouvelles)

14. renvoyé car lié à des coups d’Etat et assassinat politique (xinhua)

15. Virucide d'Image Appli. Le Pr Nirina A. a présenté une hypothèse (moov) 

16. AFRIQUE/FRANCE : Caisses vides, concentration de moyens (nouvelles) 

17. Artiste : Rossy devient Français  (express)

18. Climat des affaires: Le Coréen Daewoo prêt à investir à Madagascar (moov) 

... Le précédent MadaVôvô  15 juillet 2008 >>   ( ...  )

19/07/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.488.94 Ar 
USD 1.570.95 Ar 
GBP 3.133.11 Ar 
CHF 1.536.23 Ar 
JPY 14.73 Ar 
ZAR 207.96 Ar 
HKD 201.45 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2494 31/05 2513
07/05/07 min:2472 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


 « Malgachisation ??? ...   »

     «Durant les cinq premières années du primaire, toutes les matières seront enseignées en malgache. Le français et l'anglais continueront aussi à figurer au programme (...) L'enseignement en français ne sera pratiqué que vers la sixième année», a annoncé cette semaine la ministre malgache de l'Education, Stangéline Rambolamanana. Pour l'heure, les réactions sont partagées. Il y a des partisans de la réforme et ceux qui s'y opposent. 

             S'il est vrai que le malgache demeure la langue la plus accessible à la population, la peur d'une fracture linguistique taraude certains parents de la Grande île. Les inquiétudes prévalent surtout parmi la génération qui a vu - et qui voit toujours - les ravages de la politique de la «malgachisation» des années 70, quand l'apprentissage des langues «coloniales» avait été sciemment négligé.        

     L'Etat a décidé que l'enseignement en primaire se ferait en malgache obligatoirement dans les écoles publiques.

     Posons tout de suite les bases de notre opinion : nous sommes à 200% d'accord ! On appelle cela la "malgachisation" . Ce terme de "malgachisation" est péjoratif car il présuppose un retour en arrière comme si cela était contraire à une certaine modernité alors que c'est simplement une mise en conformité entre la langue nationale parlée et la langue d'éducation. 

     On apprend mieux quand on apprend dans sa langue de tous les jours c'est naturel ! Pour que cette malgachisation soit réussie, il ne faut pas qu'elle se fasse en 'opposition aux autres langues. Il y a des concepts qui sont intraduisibles en malgaches dans des matières scientifiques : ex la racine carré ou la géometrie dans l'espace. 

            A ce moment là, il faut savoir faire cohabiter deux langues : l'une pour expliquer ( le malgache ) l'autre pour définir ( ici le francais mais on aurait pu prendre l'anglais dans un exemple dans l'informatique ). Une malgachisation réussie c'est cela, un enrichissement mutuel ! Mais la limite à la malgachisation est économique : tant que Madagascar dépendra de l'extèrieur, le malagasy se heurtera toujours aux langues étrangères comme le français et l'anglais. 

   

       Tant qu'il n'existera pas une demande intèrieure à pouvoir d'achat raisonnable, la plupart des médias payant seront en langues   étrangères ( journaux magazines etc , quand un média est gratuit, le malgache s'impose naturellement comme avec les radios par exemple ) Tant que les patrons des grandes entreprises locales seront  ... Lire la suite Cliquez-ici 

         Niry de Sobika.com

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Niry a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     


AFP-Google.com  19/07/2008
Pour attirer les investisseurs, Madagascar veut lutter contre le blanchiment - ANTANANARIVO (AFP)

 — Un organisme public chargé de mener des investigations sur le blanchiment de capitaux a été officiellement lancé vendredi à Madagascar, avec notamment pour but d'attirer des "investisseurs sains" sur la Grande-Ile, a constaté un journaliste de l'AFP.
"Le Samifin (Service de renseignements financiers pour la lutte contre le blanchiment de capitaux) vient enfin combler un vide et faire face à l'avenir", a lancé vendredi le président malgache Marc Ravalomanana lors d'une cérémonie à Antananarivo.
"Nous appelons les grandes entreprises à investir à Madagascar. Nous devons donc être cohérents et leur montrer que nous sommes actifs dans cette lutte", a-t-il ajouté.
Le directeur général du Samifin, Jean-Claude Razaranaina, a expliqué à l'AFP que son organisme mène "des investigations sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (...), mais ne dispose pas de pouvoir judiciaire et ne mène pas d'enquête policière".
La réduction de "la vulnérabilité des transferts internationaux de capitaux doit permettre d'attirer les "investisseurs sains", selon le communiqué de presse du lancement de cet organisme public indépendant, qui a entamé ses activités depuis le 22 mai.
Le Samifin doit notamment passer au crible des déclarations d'opérations suspectes émanant d'organismes qui conseillent, réalisent ou contrôlent des opérations de capitaux, notamment des établissements banquiers, de micro-crédit, de change, ou encore des casinos, des compagnies d'assurance et des agences immobilières.
Le Samifin travaille en complément du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), actif depuis 2004, et du Comité pour la sauvegarde de l'intégrité (CSI), actif depuis 2006.
Une loi sur le blanchiment des capitaux avait été adoptée en août 2004 à Madagascar, île très pauvre située dans l'océan Indien.
Selon le rapport 2007 de l'ONG Transparency International (TI), Madagascar est arrivé 94ème sur les 179 pays classés en fonction de la prévalence de la corruption.
M. Ravalomanana a privilégié le développement du secteur privé et l'attrait d'investisseurs étrangers sur la Grande-Ile, où de colossaux projets miniers et de prospection pétrolière sont en cours. 


Les Nouvelles 19/07/2008
COOPERATION FRANCO-MALGACHE-Alain Joyandet attendu mardi - Miadana Andriamaro
L’annonce par l’ambassadeur de France, Gildas Le Lidec, de son départ prématuré suscite encore de nombreux commentaires de tous bords. Même l’homme de la rue en parle. Cependant, la plupart des avis s’accordent sur le fait que, quels que puissent être les motifs de ce départ, il ne saurait affecter la continuation de la coopération entre les deux pays. Les choses vont peut-être s’éclaircir avec la venue, mardi du Secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet. 
Gildas Le Lidec lui-même l’a expressément souligné dans son discours, conforté par la suite par une déclaration du ministre des Affaires étrangères, Marcel Ranjeva, sur les ondes publiques comme quoi « … Les hommes passent, mais les relations étatiques demeurent. Les relations franco-malgaches sont à la fois historiques et exemplaires. Elles doivent être appréhendées dans la durée et non de manière ponctuelle… ».
En partance pour un retour également imminent vers son pays, le consul de France qui était en poste à Antsiranana, François Frankel, est de ce même avis.
Ainsi, il y aura finalement deux départs mais à la différence que celui de Gildas Le Lidec semble relever d’une décision peut-être expresse de son gouvernement dans la mesure où aucune explication de sa part n’a été donnée jusqu’ici, tandis que celui de François Frankel tient à une fin normale de mission (lire article ci-dessous).
Au niveau des hautes sphères du pouvoir, ces commentaires vont aussi bon train mais personne n’ose se prononcer officiellement. Normal en ce sens que le domaine étant réservé au président de la République et au ministre des Affaires étrangères… par délégation de pouvoir, les uns et les autres donnent l’impression de conforter jusqu’ici les explications avancées par Marcel Ranjeva sur cette question.
Au niveau de l’ambassade de France, on se défend surtout d’avancer le moindre commentaire sur ce discours de Gildas Le Lidec, notamment en ce qui concerne la date probable de son départ. Par contre, on se prépare à l’accueil du secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie, Alain Joyandet, dont l’arrivée au pays est prévue mardi prochain.
On pense que ce dernier sera certainement porteur d’un message officiel du gouvernement français qui éclaircirait la position de la France par rapport à la déclaration de son ambassadeur et concernant surtout l’avenir de la coopération bilatérale.
D’habitude, tous les ambassadeurs accrédités ou en poste dans un pays donné, ont une obligation d’accompagner sinon d’assister la délégation gouvernementale qui effectue une mission dans leur pays d’accueil. 
Mais la question se pose ici de savoir si, à moins qu’il ne soit parti avant la venue de ce ministre de la Coopération, Gildas Le Lidec sera présent à la rencontre que ce ministre aura avec le chef de l’Etat. Ce pourrait être, en attendant, une occasion pour lui de prendre officiellement congé du président de la République… après ses (prétendues) tentatives infructueuses à cet effet. Une rencontre très attendue en tout cas.


Express Mada 19/07/2008
Renseignements financiers :L’État contrôle les fortunes - Lova Rabary-Rakotondravony
Avec la mise en place du service de renseignements financiers, l’État s’attaque aux richesses injustifiées. Les banques, les compagnies d’assurances, les sociétés de change, les casinos, la poste et la douane sont mis à contribution.

La lutte contre le blanchiment d'argent rime avec contrôle. Tout mouvement de capitaux au niveau des établissements financiers doit désormais faire l'objet d'une déclaration. Tout transfert ou toute transaction considéré comme douteux sera immédiatement signalé au Service de renseignements financiers (SAMIFIN) qui entamera des investigations sur l'origine des fonds. 
La transparence est ainsi de mise. «Comme les chefs d'Etat sont obligés de déclarer l'origine des fonds qu'ils déposent dans les banques suisses lorsqu'ils y ouvrent des comptes, ceux qui souhaitent déposer de l'argent dans des banques malgaches doivent se soumettre au même règlement», a déclaré le président Marc Ravalomanana, hier. C'était lors de la cérémonie d'inauguration officielle du service à Faravohitra.
Les déclarations douteuses seront ensuite soumises au SAMIFIN. Selon Jean Claude Razaranaina, directeur général de l'organisme, son «service traite des déclarations de suspicion venant des banques, des compagnies d'assurances, des sociétés de change, des casinos et de la poste». Lors de sa prestation de serment, Jean Claude Razaranaina avait, du reste, signalé «que des établissements financiers affirment être en possession de documents troublants». 
Le contrôle ne se limitera pas uniquement aux transactions financières et au transfert des capitaux. Les marchandises et les 

Le directeur du Samifin, Jean-Claude Razaranaina, a du pain sur la planche.

équipements qui débarquent sur le territoire national, devront également faire l'objet d'un contrôle serré.
Cette disposition devra notamment viser les marchandises achetées à l'étranger avec des fonds d'origine douteuse. «Certaines personnes, au lieu de faire transiter l'argent sale par les banques, investissent dans l'achat de marchandises et d'équipements à l'étranger, qu'ils se chargent par la suite d'écouler ou d'échanger sur le marché local», a encore soutenu le chef de l'Etat. 
Obligations déclaratives
Pour l'instant, la loi sur le blanchiment, le dépistage, la confiscation et la coopération internationale en matière de produits de crime ne soumet que les institutions financières aux obligations déclaratives. Toutefois, étant chargées du contrôle de l'entrée des marchandises sur le territoire national ainsi que de leur sortie, les douanes ne devront pas tarder à être sur la liste des organismes soumis aux déclarations de suspicion. 
Vola Razafindramiandra, directeur général des douanes, assure que son service «collaborera étroitement avec le SAMIFIN». A l'entendre, l'administration douanière sera appelée à «faire à l'organisme des déclarations de soupçon concernant certaines marchandises, dont elle considère l'origine douteuse ou dont les valeurs déclarées ne correspondent pas aux valeurs réelles». 
Ainsi, le contrôle des douanes ne se limiteront plus à détecter les fraudes fiscales, mais aussi à dénoncer d'éventuels blanchiments d'argent. «Outre l'importation de certains produits de luxe et de grande valeur, les fausses déclarations douanières peuvent également cacher des activités de blanchiment et seront donc signalées au SAMIFIN», explique Vola Razafindramiandra. 
Encadré : Une lutte à quatre étapes
Le SAMIFIN est la quatrième institution mise en place par le gouvernement malgache dans le cadre de la lutte contre la corruption. L'engagement de la Grande île s'est d'abord réalisé à travers la création du Conseil supérieur de lutte contre la corruption, rebaptisé Conseil supérieur de l'intégrité. Cet organisme avait défini les stratégies à mettre en œuvre. Une Chaîne pénale anti-corruption a ensuite été installée au niveau de la juridiction d'Antananarivo pour y traiter les cas avérés. A ensuite été implanté le Bureau indépendant anti-corruption qui, outre les actions d'investigations sur tout ce qui est dénoncé comme étant de la corruption, se charge de mettre en oeuvre les stratégies de prévention du fléau. Le SAMIFIN complète le tableau en traquant surtout les transactions financières douteuses.


Midi Mada 18/07/2008

Démission massive des pilotes - Didier Rambelo et R.Edmond
Air Madagascar. Six pilotes sont partis. 13 autres pourraient leur emboîter le pas.

Quel mal ronge la compagnie aérienne nationale Air Madagascar? L’on apprend de source informée que six pilotes de cette société ont démissionné et 13 autres sont sur le point de partir. Selon les explications de certains de ces pilotes, leur décision est consécutive au comportement de quelques dirigeants d’Air Madagascar. Faut-il rappeler que les pilotes d’Air Mad ont déjà fait la grève, il y a quelques mois, pour revendiquer justement une amélioration de leur condition de travail et pour dénoncer un déséquilibre entre le traitement des pilotes expatriés et celui des nationaux. 
Statut privilégié 
Selon nos informations, certains de ces partants seraient déjà sur le point d’être engagés par d’autres transporteurs aériens. En effet, personne n’ignore la compétence des pilotes malgaches et il n’est pas étonnant que ceux-ci trouvent très rapidement une compagnie pour laquelle travailler. Certains d’entre eux seraient d’ailleurs bien placés dans des compagnies européennes ou du golfe persique. En somme, après avoir enduré le traitement injuste des pilotes nationaux sur le plan local, les partants d’Air Madagascar vont dorénavant bénéficier du statut privilégié des pilotes expatriés au sein des compagnies aériennes qui les ont engagés. Faut-il, en effet, rappeler que pratiquement dans toutes les compagnies aériennes du monde, et même dans d’autres secteurs d’activité, les expatriés sont toujours privilégiés par rapport aux locaux, surtout dans les pays pauvres.

Règle 
Le cas le plus récent recensé est celui du Burkina où en févier dernier une crise a failli causer d’énormes problèmes à la compagnie Air Burkina. Une crise née justement du traitement inégalitaire entre les pilotes burkinabé et les expatriés. En tout cas, cette différence de traitement est pour le moment la règle, dans pratiquement tous les secteurs d’activité. Elle s’applique notamment, par exemple dans les grandes entreprises de télécommunications, pétrolières, minières et autres. 

Pour en revenir à Air Madagascar, le départ massif de ses pilotes, 19 au total, si les 13 autres décident effectivement de partir, laissera un grand vide au sein du personnel technique de la compagnie aérienne nationale. Privé de ces excellents pilotes, Air Madagascar, qui a pourtant connu une certaine relance ces derniers temps, risque de nouveau de se retrouver dans une zone de turbulences. Sombre perspective pour la compagnie nationale qui connaît pourtant en ce moment une haute saison relativement faste. 


Les Nouvelles 17/07/2008
DIPLOMATIE : Rapprochement avec le Brésil, la Chypre et la Libye - Miadana Andriamaro 
Dans le cadre de la politique d'ouverture de Madagascar à tous les partenaires potentiels de son développement, trois nouveaux ambassadeurs ont été reçus hier, tour à tour au palais d'Iavoloha, par le président de la République Marc Ravalomananana pour lui présenter leurs lettres de créances respectives. 
Il s'agit d'abord de l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Brésil, Antonio J.M. de Souza e Silva, qui est en fait à son deuxième séjour en terre malgache, après un premier passage qu'il a effectué au pays lors de la récente table ronde des partenaires pour la mise en œuvre du Madagascar action plan (MAP). Il sera basé à Maputo (Mozambique) mais annonce d'ores et déjà sa détermination à œuvrer pour le renforcement de la coopération bilatérale… dans le cadre également d'un renforcement de la coopération Sud-Sud. Les secteurs de l'éducation et de l'agriculture figurent parmi les principaux domaines d'intervention du Brésil à cet effet. 
Au nouvel ambassadeur de Chypre, Antoniou Argyros, le chef de l'Etat lui a d'emblée fait savoir qu'il est satisfait de pouvoir renouer des relations bilatérales avec la République de Chypre, espérant ainsi resserrer davantage les liens de coopération entre les deux pays dans divers domaines de développement. 
D'après Antoniou Argyros, sa rencontre avec Marc Ravalomanana leur a permis d'évoquer, outre certaines grandes et importantes questions internationales relatives au maintien de la paix et de la sécurité (la crise zimbabwéenne, le conflit au Moyen-Orient, le nucléaire iranien…), quelques projets de développement, entre autres, dans les domaines de l'agriculture, du tourisme, de l'éducation et de la santé.
Un message de fraternité
Porteur d'un message de fraternité du Guide Mohamar El Kadhafi, le nouvel ambassadeur de Libye, Yones B.A. Ali, a été la troisième personnalité reçue par Marc Ravalomanana. Il s'est félicité de l'excellence de l'état des relations bilatérales qui remontent déjà à près d'une vingtaine d'années, tout en saluant l'accueil chaleureux réservé à son égard et qui fait la renommée du peuple malgache. 
Yones Ali a expliqué à son hôte la position de la Libye , membre non permanent du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (ONU), dans l'instauration de la paix à travers le continent africain ainsi que dans la résolution de certains conflits internationaux. 
Marc Ravalomanana n'a pas manqué d'évoquer pour sa part, ce qu'attend le peuple malgache des contributions de la Libye au développement du pays, notamment pour faire connaître les réalités et besoins de la Grande Ile. Il a également salué les efforts considérables entrepris par la Libye pour le maintien de la sécurité et de la paix, tout en remerciant Le Guide de son soutien à la candidature de Madagascar pour la tenue du prochain sommet de l'Union africaine en juillet 2009. 
Yones Ali est nommé ambassadeur pour la première fois. Contrairement à ses deux précédents homologues, il sera basé dans la capitale. 


lefigaro.fr 17/07/08
Disgrâce française dans l'île de Madagascar - Thierry Oberlé
Gildas Le Lidec (ici en 2002) était en poste à Madagascar depuis seulement six mois. Crédits photo : AFP 
L'ambassadeur de France, Gildas Le Lidec, ostracisé par le président malgache, annonce son départ prématuré de l'île.

Le premier discours de 14 Juillet de Gildas Le Lidec, l'ambassadeur de France à Madagascar, aura été le dernier. Le diplomate a annoncé à la surprise de son auditoire réuni sur les pelouses de sa résidence d'Antananarivo son départ prématuré de l'île où il était en poste depuis seulement six mois. «Je regrette profondément que le président de la République de Madagascar ne m'ait pas accordé la moindre chance pour pouvoir remplir l'exaltante mission dont je rêvais depuis longtemps», a lâché Gildas Le Lidec.
Arrivé en février en remplacement d'Alain Le Roy, l'homme qui a porté le projet de l'Union pour la Méditerranée, Gildas Le Lidec avait remis ses lettres de créance au cours d'une audience express d'une durée de dix-huit minutes. Il était depuis ostracisé alors que Paris est le premier partenaire commercial de Madagascar et surtout le premier bailleur de fonds multilatéral à travers l'Union européenne dont la France assume la présidence depuis le 1er juillet. 

Gildas Le Lidec (ici en 2002) était en poste à Madagascar depuis seulement six mois. Crédits photo : AFP 

Considéré comme l'un des ambassadeurs les plus aguerris du Quai d'Orsay, cet orientaliste n'a jamais été reçu par le président Marc Ravalomanana en dépit de onze demandes. Et son retour en France apparaît comme une expulsion déguisée.
«Il porte la poisse»
Le boycottage présidentiel aurait des causes, en grande partie, irrationnelles. D'une grande ferveur religieuse, le protestant évangéliste Marc Ravalomanana a la réputation d'être également très superstitieux dans un pays où la croyance en des êtres surnaturels maléfiques tient une grande place. A-t-il assimilé Gildas Le Lidec à l'un de ces fantômes qui peuplent l'île rouge ? C'est probable. Quarante-trois jours après son installation, Marc Ravalomanana se rend en tout cas à Paris pour réclamer la tête de l'ambassadeur. «Il porte la poisse», explique-t-il à Nicolas Sarkozy. «Sa présence laisse présager des événements fâcheux», ajoute-t-il. Il ressort satisfait de l'Élysée. «Le président a donné son assentiment comme il avait arbitré en faveur d'Omar Bongo, au sujet de la querelle entre le président gabonais et Jean-Marie Bockel», commente un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères.
Les ennuis du diplomate avaient commencé dès l'an dernier par une campagne de presse contre sa candidature orchestrée par l'entourage du chef de l'État. «Il vient pour tuer le président», prévenaient les journaux. Les médias mettaient en cause le passé de l'ambassadeur en poste à Kinshasa lors de l'assassinat du président congolais Laurent-Désiré Kabila en octobre 2000 puis en fonction à Abidjan de 2002 à 2005 durant la rébellion armée contre le président ivoirien Laurent Gbagbo. Ils oubliaient qu'en marge de ces épisodes agités, l'ambassadeur a servi au Cambodge de 1994 à 1998 sans déclencher de génocide et a été nommé au Japon en 2005, une année où aucune catastrophe majeure ne s'est produite. 
Au pouvoir depuis 2002, Marc Ravalomanana entretient des rapports compliqués avec l'ancienne puissance coloniale qu'il soupçonne de manière récurrente de ne pas l'apprécier à sa juste valeur.


Nosintsika 17/07/2008
Salut à tous,   Mada fait partie des beneficiaires prioritaires de l'aide française.
@ +  Les moderateurs Nosintsika
AFRIQUE/FRANCE : Caisses vides, concentration de moyens
Pour continuer à exister, l'aide française va hiérarchiser ses priorités en Afrique dans le cadre de la réforme de l'Etat. Enquête exclusive.
Dans le cadre des volets de l'aide publique au développement et de l'action extérieure de l'Etat de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) confiés à l'inspectrice générale des finances, Nathalie Delapalme, la France va établir un "top 20" de ses interventions en Afrique, selon des critères qui relèvent des intérêts politiques et économiques de l'ex-puissance coloniale sur le continent.
- Un "partenariat prioritaire" concernera le Bénin, le Burkina Faso, les Comores, la Guinée-Conakry, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo, autant pour leur statut de "pays les moins avancés" que pour le "risque migratoire élevé" et "les enjeux sécuritaires" (terrorisme, criminalité et trafics). (Effort budgétaire bilatéral de 227 millions € en 2007).
- Un "partenariat privilégié" intégrera trois pays d'Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie), les pays à revenus intermédiaires (Angola, Cameroun, Congo-B, Djibouti, Gabon, Guinée équatoriale et RDC), ainsi que le Vietnam, le Cambodge et Laos. Les critères sont soit les liens avec la France (présence militaire, zone franc, etc.), soit les intérêts français pour les ressources naturelles. (157 millions €).
- Un "partenariat spécifique" avec les pays suivants : Ethiopie, Tanzanie, Mozambique, Nigeria, Kenya, Afrique du Sud, Ghana, Rwanda, Cap-Vert et Ouganda. Pour ces pays, l'enveloppe bilatérale pourrait être réduite puisque les enjeux pour Paris sont moindres en matière de risques et de sécurité. (55 millions €).
- Un "partenariat conjoint" avec l'Erythrée, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Namibie, Sao Tomé, la Sierra Leone et le Zimbabwe, puisque les enjeux pour Paris dans ces pays sont "limités", ainsi que le poids de l'aide française. (17 millions € pour onze pays). Les "pays en sortie de crise" qui sont Haïti, la Côte d'Ivoire, le Soudan, le Burundi, la RCA, le Liberia et le Tchad, pour lesquels "l'intervention de la France dans la gestion de la crise est significative". (29 millions €).
- Les "pays où une intervention bilatérale pourrait être conservée mais plus ciblée" : Maurice, Seychelles, Libye, Mexique, Arabie Saoudite, Pakistan, Inde, Kosovo…) (111 millions € pour 35 pays) et les "pays sans enjeu majeur où l'aide bilatérale pourrait être supprimée" : Botswana, Malawi, Swaziland, Zambie, Géorgie, Bangladesh, Honduras, Ukraine… Dans ce cadre, le réseau des ambassades de France en Afrique va être "recalibré" avec des "pôles de compétence" atour d'un "ambassadeur-préfet". Dans la prochaine édition : les trois catégories d'ambassades !


Xinhuanet.com 17/07/2008
La Chine fait tout son possible pour retrouver les compatriotes disparus au large de la côte de Madagascar - BEIJING, Xinhua

La Chine s'est engagée mardi à tout faire pour sauver les compatriotes disparus dans la mer au large de la côte nord-est de Madagascar. 
La Chine attache une grande importance à la question, a dit le porte-parole du ministère chinois des Affaire étrangères (AE) Liu Jianchao, ajoutant que le ministère avait demandé aux ambassade et consulat chinois sur place de prendre toutes les mesures possibles pour retrouver les Chinois disparus. 
L'ambassadeur de Chine à Madagascar Wu Ruidi a entrepris des démarches urgentes auprès des départements concernés du gouvernement de Madagascar, selon Liu. L'ambassade et le consulat chinois sur place ont immédiatement pris des mesures de sauvetage. 
Le gouvernement de Madagascar attache une grande importance aux démarches et inquiétudes de la Chine, et a organisé une mission de secours pour rechercher le bateau disparu qui a commencé vendredi, a dit Liu. 
Plus de six bateaux et petits avions ont entrepris la recherche des Chinois disparus en mer alors que soldats et police ont effectué une mission sur la côte à proximité. 
Le porte-parole a par ailleurs réfuté certaines critiques sur l'efficacité des mesures de secours chinoises, les qualifiant d'"injustes" et les soupçonnant d'avoir des visées politiques. 
Neuf Chinois, dont huit hommes d'affaires de Taiwan et un de la province du Heilongjiang, ont disparu au large de l'île de Sainte Marie au nord-est de Madagascar et à 500 km au nord-est de la capitale, depuis mardi dernier, jour où ils sont partis en mission d'inspection à bord d'un bateau pour la côte de Tanjona Masoala. 
Deux d'entre eux, Li Bo de la partie continentale de Chine et Liu Shouzhi de Taiwan, ont été retrouvés morts par l'équipe de secours de Madagascar près de Tanjona Masaola. 

 

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Les Voeux  Rainizafimanga

2008 2008

Tribune Mada 19/07/2008

Pierres précieuses :« Canal de blanchiment d’argent » - par Léa Ratsiazo

A Madagascar, le trafic de pierres précieuses est parmi les meilleurs moyens susceptibles d’être une filière pour blanchir de l’argent sale. Ces pierres précieuses, facilement transportables et qu’on trouve presque partout à Madagascar, est un canal privilégié pour le blanchiment. Un opérateur économique évoluant dans le commerce dans la capitale et un cadre de la banque font remarquer qu’à Madagascar la lutte contre le blanchiment est plus facile à dire qu’à faire pour plusieurs raisons. Le cadre de banque précise que « ceux qui sont impliqués dans des activités illicites ne passeront pas par la banque. Les blanchiments ne se chiffrent pas forcément en des millions de dollars en un seul coup. Il peut s’agir des sommes relativement petites blanchies par de nombreuses personnes. Les activités illicites et informelles sont les meilleurs canaux pour blanchir l’argent sale ». D’autant que les transactions dans ce domaine, comme dans beaucoup d’autres d’ailleurs, se font en espèces. Les changes de devises en plein air, au vu et au su de tout le monde, peuvent être un canal de blanchiment aussi. En tout cas, la traçabilité des transactions financières n’est pas évidente à Madagascar. Cette situation facilite toute activité illicite.

Les transactions dans ce domaine se font en espèces, loin des banques


AllAfrica.com 19/07/2008
Madagascar: Un mercure de 5°C pour ce jour... et le pire n'est pas encore passé ! -Midi Mada - Hanitra R.
Le froid a déjà commencé à nous faire grelotter depuis la mi-mai, mais avec la petite trêve du début juin qui a duré environ deux semaines, on a vite oublié que l'hiver austral ne devrait se terminer que vers la deuxième quinzaine de septembre, au plus tôt.
Nous revoici donc en train de vivre les durs moments de l'hiver. Le mercure est en effet, déjà descendu largement sous la barre des 10°C, notamment autour d'Ambatolampy et d'Antsirabe. Tous les ingrédients sont presque au complet pour faire des nos nuits, glaciales au point de tripler, voire davantage, les couvertures. Dehors, les vents frais et les crachins matinaux ne sont pas pour faciliter les levées du lit et le soleil jouant à cache-cache rend toute tentative de renoncer au gros pull, facile à regretter vers la fin de l'après-midi.
Mais apparemment, le pire n'est pas encore passé et le froid risque encore de nous faire des misères dans les semaines qui viennent. Dans les prochains jours, en tout cas, le mercure persistera encore sur ces températures fraîches, autour de 10°C pour les environs de la capitale. Ce jour, il est prévu pour Antananarivo, une température minimale de 5°C et une maximale de 16°C avec du vent frais et un soleil qui sera bel et bien là, mais qui ne réchauffera pas autant qu'on le souhaiterait. Il s'éclipsera partiellement vendredi jusqu'à dimanche.
Demain, les températures iront de 6°C à 16°C, samedi, 9°C-16°C et dimanche 8°C-15°C. Voilà donc de quoi nous permettre de nous préparer et de prévoir les tenues adéquates, au risque de se sentir à l'étroit dans ses vêtements, à force de s'emmitoufler ! Une attention particulière devrait être accordée aux enfants, qu'ils soient dehors ou à l'intérieur.


Les Nouvelles 19/07/2008
INVESTISSEMENTS : Des Sud-africains attendus en masse - Miadana Andriamaro
La politique d'incitation des investissements directs étrangers (IDE) bénéficie de plus en plus de la confiance des partenaires du développement du pays. 
A preuve, une délégation multisectorielle sera en visite à Madagascar du 21 au 24 juillet prochain pour des rencontres bilatérales avec leurs homologues malgaches afin de discuter et promouvoir les domaines de coopération existant entre la Grande Ile et la République d'Afrique du Sud. 
Cette délégation sera dirigée par le Chief director pour l'East Africa au sein du ministère sud-africain des Affaires étrangères, G. Maitland, et composée d'une vingtaine de personnes issues de différents ministères et du secteur privé. 
Les domaines de coopération concernant les relations internationales, l'éducation, les finances, le commerce, les transports, l'agriculture, l'énergie et les ressources minières, l'environnement, le tourisme ainsi que la communication seront au centre des discussions lors de ces rencontres techniques. 
L'ouverture de ces rencontres aura lieu au ministère des Affaires étrangères, mardi prochain. Une relance de la coopération y est attendue. 


Tribune Mada 19/07/2008
Transaction : 90% en espèces -  par Léa Ratsiazo 
Les modes de paiement varient et se diversifient d’année en année. Si les paiements en espèces et par chèques restent les plus usuels, les cartes bancaires font aussi partie du paysage économique depuis quelques années. Mais chaque mode de paiement a ses limites.
Les modes de paiement à Madagascar, du moins dans les grandes villes, évoluent progressivement, en fonction de l’introduction des nouvelles technologies. Ces dernières années, même si les cartes bancaires sont entrées dans les mœurs des grandes villes et des salariés, les paiements en espèces et par chèques demeurent le mode le plus usuel pour la majorité des gens. Près de 90% des transactions financières de Madagascar se font encore en espèces. Cette sur-utilisation des billets de banque a son coût, ne serait-ce qu’au niveau de l’émission de billets de banque. L’innovation des modes de paiement figure parmi la priorité de la Banque centrale de Madagascar. Innovation qui doit passer par la réduction de l’utilisation des billets de banques et l’augmentation d’usage des cartes électroniques.
Dangereux
Les banques primaires rivalisent d’imagination pour attirer la clientèle. Toutes les banques encouragent leurs clients à utiliser les cartes bancaires qui ne présentent que des avantages selon elles. Les cartes bancaires sont pratiques, « fiables » et offrent le maximum de sécurité selon les banques primaires. Les détenteurs de cartes peuvent retirer des espèces 7 jours sur 7, 24 h/24 dans tous les distributeurs automatiques de sa banque. « Il arrive quelquefois que les distributeurs ne marchent pas, surtout le week-end faute de connexion ou pour d’autres raisons techniques », se plaignent cependant des utilisateurs qui n’ont aucun moyen de recours contre les banques. Pour celles-ci, l’utilisation des cartes électroniques réduit la fréquentation des bureaux de banques, donc des longues files d’attente devant le guichet tout en leur permettant d’affecter le personnel à d’autres tâches. Les cartes permettent aussi de faire des achats dans les grandes surfaces et grandes boutiques. Garder chez soi ou se promener avec une importante somme d’argent est très dangereux.
Populaire
Les limites des cartes bancaires ne sont pas minimes aussi pour le moment. En premier lieu, il faut disposer d’un compte bancaire pour avoir accès à la carte. Actuellement, près de 300,000 détenteurs de compte bancaire sur les 17 millions de Malgaches sont recensés. En outre, les distributeurs automatiques sont encore concentrés dans les grandes agglomérations, ce qui limite considérablement leur utilisation. Le chèque pour sa part reste encore très populaire. Il demeure le système de paiement le plus courant après l’espèce. Mais la multiplication des émissions de chèques sans provisions fait hésiter les bénéficiaires.


Les Nouvelles 18/07/2008
SOUVENIRS-SOUVENIRS : Kelly fait renaître “Pumpkins” - Vavah Rakotoarivonjy 
Il y a 40 ans, un artiste est monté sur scène avec sa guitare et a émerveillé son public dès l'enchaînement de ses premières notes de guitare. Cet artiste, c' était Kelly Rajerison. 
Qui a dit que Charles Kelly Rajerison, Kelly pour le grand public, n'est plus dans le move ? Comme au bon vieux temps, le guitariste gratte bien et encore les six cordes. Bien qu'il ait pris de l'âge, le musicien chanteur garde toujours les pieds sur «scène». Cette année, il compte même célébrer ses 40 ans de carrière. 
Vers la fin de cette année, pour le 12 décembre, l'artiste se produira au centre culturel Esca à Antanimena. Et ce, dans le cadre de la célébration de ses quarante ans de scène. Il y sera accompagné par ses vieux potes de scène ayant constitué le groupe Pumpkins, entre autres Roger Zafera et Eric Rakotoary. 
A cette occasion, des cabarets et d'autres petits concerts seront également au programme, aussi bien dans la capitale que dans les ex-provinces de Madagascar. En attendant, Kelly reste encore en France où il se produit assez fréquemment d'ailleurs pour la diaspora. 
Pour les moins branchés, Kelly Rajerison a été l'un des fondateurs et leader du groupe Pumpkins, l'un des groupes phares du pop rock et du blues dans les années 70. Il est l'auteur du fameux «Tsikitsiky Lava», l'un des titres fétiches de l'émission de télé réalité Pazzapa de la RTA. Il a également composé «Tovovavy All Right». 
Après l'apogée de Pumpkins, Kelly a ensuite sorti un album solo avec des titres marquants comme «Taratasy ho anao» ou le fameux «Malakia malala !». Cet album renferme des titres en malgache et en français car l'artistes a sûrement déjà créé pour un public plus élargi. Il y a quelques années, alors qu'il était encore au pays, Kelly a surpris la grande communauté rock locale en enregistrant des titres très modernes, du punk et du rock alternatif, plus au goût des jeunes actuels. Ses titres sont très peu diffusés (système oblige, mais une émission télé sur le cinéma en fait son générique de début et de fin. 
Ces derniers temps, son apparition sur la scène nationale se faisait rare. Pour cause, il passe presque tout son temps à l'étranger, auprès de sa famille. D'ailleurs, sa carrière de rocker a été presque éclipsée par l'émergence de la nouvelle génération telle que Iraimbilanja, Kiaka, puis Green, Ambondrona et Mage 4. 
Quoiqu'il en soit, il a su imposer son nom dans le petit cercle du rock national. Ainsi, en 2006 il a participé à la 17ème édition du grand festival de jazz Madajazzcar, comblant de bonheur ses fans. Récemment, à l'occasion de son passage au pays, Kelly s'est produit dans le cabaret de P'Tit Tana. Une prestation qui a beaucoup plu à ses inconditionnels.


2mai.net 17/07/2008
L’ambassadeur de France à Madagascar renvoyé car lié à des coups d’Etat et assassinat politique
L’ambassadeur de France à Madagascar, Gildas Le Lidec, était en poste à Kinshasa lors de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, tout comme il était à Abidjan lorsque des rebelles ont tenté - en vain - un coup d’Etat contre le président Laurent Gbagbo.
Il n’en a pas fallu plus au président malgache Ravalomana, pour lui demander de quitter le territoire malgache, et s’en aller “ambassader” ailleurs, sous d’autres tropiques. Son entrevue avec le président français, Nicolas Sarkozy en Avril dernier n’a rien changé à la conviction du président malgache (que les diplomates français s’évertuent à présenter comme un “arriéré” !!)
5 mois après avoir présenté ses lettres de créances au président malgache, Gildas Le Lidec va devoir se trouver un autre poste. Pour Madagascar, son nom est associé à trop de problème ressemblant étrangement à la Françafrique.
Le président malgache redoutait ainsi d’être pris par la “malchance” qui suit Gildas Le Lidec dans les pays africains où il passe, et on doit dire qu’en tant que président, même si la raison semble farfelue, il a tout à fait raison d’appliquer le principe de sécurité face à un diplomate que la barbouzerie semble poursuivre partout où il passe!
Comble de la honte, Gildas Le Lidec a dû l’annoncer le 14 Juillet, jour de la fête nationale de la France!
Source:le monde


Moov.mg 18/07/2008
Virucide d'Image Appli. Le Pr Nirina A. a présenté une hypothèse - Solofo Andrianjakarivelo © DTS 
Conférence de presse scientifique au Carlton ce jeudi matin avec le Pr Nirina Andriamanalina et son équipe d'Image Appli. Une occasion pour lui de présenter une hypothèse sur les remèdes miracles JMAR 1 et JMAR 2. 
Au début de la conférence, le Pr Nirina a présenté images à l'appui des photos montrant les résultats de non-toxicité de la mixture et de l'étude bactériologique que l'équipe de recherche médicale de sa société a réalisé au sein du laboratoire de l'IMRA sur des souris. Puis des images des malades présentant différentes maladies "opportunes" comme la polyadénopathie ou encore des dermatoses mycosiques jusqu'à la jambe qui après quelques jours de traitement avec le remède est guéri. 
"Après quelques jours de prise de ce remède, à 3 cuillerées à soupe par jour, la ganglion au cou et la peau de la personne atteinte de la dermatose mycosique au pied est redevenue normale. Le remède attaque jusqu'au tissu cellulaire", selon le Pr Nirina Andriamanalina. 
Mais aussi des extraits des résultats d'analyse d'un laboratoire mauricien et d'un laboratoire Lancet où des tests cliniques ont été faits en 2007. Des résultats montrant la baisse de la charge virale chez les patients testés mais qui sont encore séropositifs. 
"La séropositivité montre la présence d'anticorps", a ajouté le conférencier. 
Mais si on s'attendait à une présentation prouvant scientifiquement la découverte du Virucide, avec une théorie à l'appui, ce n'était pas le cas. En effet, le Pr Nirina Andriamanalina a présenté une "hypothèse logique" comme il l'a qualifié lui-même. Une hypothèse basée sur les attaques du remède dans les tissus cellulaires après que le malade ait pris le remède. 
"Il y aura attaque des provirus et libération des ARN dans la cellule. Celle-ci éclate et le CD4 va mourrir...Mais ce n'est même pas une théorie, c'est encore une hypothèse", selon toujours les explications du Pr Andriamanalina.
Sur les personnes qui ont servi de cobaye lors des essais cliniques, à lui de préciser que 80% d'entre eux ont déjà pris les ARV (Anti-RétroViraux). 
"La condition que tout le monde (malades et équipe médicale) a adopté c'est l'arrêt de la prise d'ARV pendant une semaine et de continuer le traitement par le remède JMAR. Les résultats étaient positifs". 
Pour le virologue Jean Michel HERAUD, présent à la conférence et qui a travaillé aux Etats-Unis dans la recherche d'un vaccin contre le Sida, il faut au Professeur agrégé en médecine Santé publique prouver cette hypothèse, mais aussi la non-toxicité du remède sur d'autres cobayes comme les primates avant de l'essayer sur les malades humains. 
"C'est vrai ce qu'il dit, mais dans un pays pauvre comme le nôtre, on ne peut se le permettre", a répondu le Pr 

Pr Nirina Andriamanalina présentant un extrait de résultat d'un test fait dans un labo Lancet © DTS

Le virologue Jean Michel HERAUD © DTS

Andriamanalina. Et d'ajouter même "la prochaine étape pour l'équipe médicale est de réaliser un screening (purification) des 10 à 12 composantes (plantes) du remède". 

A cet égard, il fait appel à tout scientifique à participer. Mais aussi de faire des essais cliniques contrôlés à Madagascar. C'est d'ailleurs pour ce faire qu'il a envoyé son dossier de demande de continuation de la recherche au comité d'éthique le 13 juillet dernier. Une demande à laquelle il prévoit une réponse favorable. 
En tout cas, on verra ce que le comité va donner comme avis au ministre de la santé qui aura le dernier mot sur la suite ou non de cette histoire. Le comité qui se réunira le 24 juillet prochain en présence de l'investigateur principal qu'est le Pr Nirina Andriamanalina lui-même. 


Les Nouvelles 17/07/2008
TELE-REALITE : De Pazzapa à Soabika! - Vavah Rakotoarivonjy
Les émissions téléréalités se multiplient mais ne se ressemblent pas, notamment au niveau de la conception. Alors que les adeptes de Pazzapa s'attendent au lancement officiel de la 6ème édition de l'émission à la Rta , TV Plus Madagascar montre ses griffes à travers Soabika, sa toute première émission de téléréalité. 
Soabika est uniquement destinée aux femmes de 18 à 25 ans. Le concept tient de l'émission de téléréalité top modèle des Américains, mais les démarches sont différentes. Le but de cette nouvelle émission est de trouver la femme la plus séduisante, voire sexy, au cours de 8 semaines de séance de beauté, diffusée en direct à la télé. 
Il faudra que les participantes se montrent persévérantes en matière d'amincissement et de soins corporels. Des spécialistes en la matière les examineront durant le concours. Les explications sont d'un responsable du service commercial de TV Plus Madagascar. 12 concurrentes issues des différentes étapes de sélection sont déterminées à atteindre l'objectif fixé par le concepteur.
«2 août»
Malgré l'originalité du concept, dans sa réalisation, Soabika ressemblera un peu aux autres émissions. Les candidates présélectionnées entreront dans une villa dénommée «Château». D'aucuns savent le refrain. Depuis cette villa, elles vont passer à la télé, franchir les différentes étapes du concours et rentrer chez elles au cas où les choses tournnent mal. 
Le coup d'envoi de Soabika sera donné le 2 août au cours d'une cérémonie artistique qui aura lieu dans un local de la gare de Soarano. Ce sera également au cours de cette même soirée, mais dans un cadre différent, au Dom Rta à Ankorondrano qu'on diffusera Pazzapa, la fameuse émission de téléréalité musicale de la Rta. 
Ce sera au cours de cette soirée que le public découvrira les 20 concurrents dont deux venus de France, de la 6ème édition de Pazzapa. Les propos sont de Christian, l'un des concepteurs et présentateurs de l'émission. A partir de là, ils entreront dans une villa qui n'est pas encore déterminée jusqu'ici. 
D'aucuns savent que les émissions de téléréalité font bon marché ces derniers temps. Elles deviennent même le carrefour des annonceurs et publicitaires. C'est pourquoi, les organisateurs offrent d'importantes récompenses aux lauréats. En effet, si la Rta propose pour la 6ème édition de Pazzapa plus de 20 millions d'ariary, la TV Plus promet un salon complet comme lot minimum. 


Express Mada 17/07/2008
Artiste : Rossy devient Français - Juliano Randrianja
Le jour de la fête nationale française sera une date significative pour le Roi du tapôlaka. Lundi 14 juillet 2008, Rossy acquiert la nationalité française.

Rossy le barde gaulois. En présence de sa femme Joséphine et de ses enfants Andy, Jerry et Mirahsoa, la grande soeur des deux garçons née d'un premier mariage et sa maman, Rossy a obtenu la citoyenneté française, au bout de six ans de résidence dans l'Hexagone. 
Après la tournée de «Ino vaovao tour» en terre natale, le chanteur a quitté le pays sans faire de vagues. Pourtant, son arrivée a été accueillie avec enthousiasme par ses compatriotes. 
Son départ en catimini a suscité un peu la curiosité du public. Et voilà que l'artiste incontournable du vaky sôva acquiert une nouvelle nationalité. 
Bouquet final 
Mais Malgache ou Français, l'adage « nul n'est prophète dans son pays » ne semble pas s'appliquer à Rossy.
La preuve, plus de 75 000 personnes se sont bousculés pour voir son dernier concert, de l'année, à Mahamasina, pendant la fête nationale malgache sous les yeux du président Marc Ravalomanana. 
« Jamais je n'ai eu un public aussi enthousiaste, un stade entier qui reprenait en choeur toutes mes chansons, un bain 

Rossy (à g.) reçoit des mains du préfet de l'Indre le décret lui donnant la nationalité française. 

de foule en guise d'adieu sous les pleurs et les cris», se remémore Rossy. 
Le chanteur a mis à profit les six années passées dans l'Hexagone pour consolider sa carrière. 
Dans la région du Berry où il s’installe, il gagne l’appui des institutions locales, convaincues de son talent et séduites par ce personnage fonceur qui ne manque ni d’aplomb ni d’humour. 
Encadré : Un parcours du combattant
Dans l'Hexagone, la vie de Rossy semble couler en douce. Mais y vivre est toujours plus difficile, contrairement à ce que pensent les autres. Même dans l'un de ses titres de l'album «Ino vaovao» (« Quoi de neuf ? »), il ne peut s’empêcher d’évoquer les rumeurs dont il a fait l’objet dans son pays natale.
«Il paraît que tu es milliardaire (…) Il paraît que tu es chauffeur livreur (…) Il paraît que tu es sans papier».
Mais Rossy est un vrai battant. Grace aux Jeunesses musicales de France, il a fait une tournée française, en 2007, durant deux saisons pour jouer devant des classes primaires un conte musical qu’il a intitulé « Imanga et le taxi brousse ». 
Pour son projet d'album, il s’y enferme pendant un mois pour enregistrer les douze chansons d’Ino Vaovao, destinées avant tout au public malgache.


moov.mg 17/07/2008
Climat des affaires: Le Coréen Daewoo prêt à investir à Madagascar  - Didier Ramanoelina
Le Map en marche. Ses engagements 4 et 6 relatifs au développement rural et à une économie à forte croissance viennent de recevoir une nouveau renfort.

La société sud-coréenne Daewoo Logistics corporation est prête à investir plus de 250.000 dollars américains sur 5 ans via sa filiale malgache “Madagascar future enterprise”. La culture de maïs et de palmier à huile en sera le cadre d’investissement. Les régions Melaky et de Menabe dans l’ouest pour le maïs et les régions Atsinanana et Sava pour le littoral oriental pour le palme à huile ont été choisies pour les premières phases de prospection. 
Selon les déclarations du chef de délégation, “une fois que la société est là, elle est là pour rester”. La balle est donc dans le camp malgache à l’issue d’une manifestation aussi flagrante de la confiance des investisseurs en choisissant la Grande île pour un investissement d’aussi grande envergure. 
50.000 ha pour démarrer 
En effet le projet concerne l’implantation de 50.000ha de cultures dans sa première année de démarrage pour le maïs contre 100.000ha pour le palme avec en moyenne 50.000 dollars d’investissements six mois après la conclusion des travaux de prospection suite à la signature de la convention entre le Ministre de la réforme foncière, des domaines et de l’aménagement du territoire d’hier à l’Edbm. Le démarrage de l’exploitation va créer immédiatement 6.500 emplois en moyenne parmi la population locale dont la société se charge de la formation en 

M. Kim Chang Rae, Président Exécutif de Daewoo International Corporation lors de la table-ronde des partenaires à Iavoloha les 9 et 10 juin 2008   © DTS

apportant leur “know-how” de l’Indonésie où elle est déjà implantée. Les semences sont en provenance des Usa pour le maïs et du Costa-Rica et de l’Indonésie pour la palme. 
L’objectif de l’investissement coréen est d’atteindre les 5 à 7 t/ha de rendement pour produire, par exemple de l’huile brut de palme pour l’exportation ainsi que du maïs tout en satisfaisant le besoin local. 
A long terme l’implantation d’usines et de ports d’exportation de la production est même envisagée par le groupe. 
Notons que la Daewoo Logistics corporation sera le cinquième investisseur coréen qui s’implante à Madagascar.

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