... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

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Ca s'est bien passé à Nancy...
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Même si l'ambassadeur n'était pas venu, et le représentant conseiller
économique ne s'était pas arreté sur les stands Malgaches...
ca s'est bien passé à Nancy.
Du 30 mai au 9 juin 2008 s’est donc déroulée la 74ème Foire internationale de Nancy, Madagascar était le pays invité d’honneur, où Baobab JB a assuré la restauration dans le Hall H dédié à
Madagascar.
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Le 29 mai, après avoir goûté les spécialités Malgaches, les radios telles que Chérie FM, Nostalgie, Radio
BFP, RFM qui ont fait défiler les interviews sur leurs ondes mais aussi le journal l’Est Républicain, qui a fait paraître plusieurs articles sur Madagascar, et en a publié 2 grands sur Baobab
JB.
Le jour suivant se tenait l’inauguration, un moment fort où la présidente de la Foire et les personnes invitées, ont pu apprécier les levers de drapeaux du pays invité et du pays hôte, accompagnés des hymnes respectifs.
Apparemment ce n’était pas qu’un restaurant, puisqu’il fut aussi un endroit où certains pouvaient se remémorer avec nostalgie leurs précédents séjours sur l’Île, -certains même dans les années 50, 60,70-, ou repenser à leur enfance au Pays en regoûtant aux saveurs malgaches du
ravitoto, du romazava ou même du koba…
Quatre services par jour et des clients qui défilaient à longueur de journée, ce fut pour nous un véritable challenge.
Mais rien qu’au seuil du stand, on pouvait en avoir un avant goût grâce aux multiples décorations, des épices, des boissons venues de
Madagascar directement, aux musiques de fond malgaches, et à la cerise sur le gâteau, le Bar entièrement en Bambou, qui a convoité la
gaieté de beaucoup qui croyaient vraiment avoir voyagé pendant quelques
heures ...
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Et pour encore plus d’impression, Baobab JB avait prévu les couleurs du drapeau Malgache : blanc, vert et rouge pour les tables et les tenues pour les serveurs, l’effet fut garanti.
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Le commissaire général de la Foire
Internationale de Nancy
s'est arrété au stand Baobab JB...une petite pose !
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Mais avant tout découvrir un pays, c’est en fouler le sol, en respirer les parfums mais aussi en explorer les saveurs, ce pourquoi les yeux des visiteurs brillaient à l’idée de découvrir de nouveaux plats. Ils n’ont pas été déçus,en
visitant tout le Hall H dédié au Pays invité d’honneur en
dansant avec Fenoamby, et Kilema, en mangeant chez Baobab JB, et en
découvrant l’artisanat malgache…
Grâce à cette foire Madagascar sera dorénavant apprécié à sa juste valeur.... Lire la suite
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Beby Henintsoa
de Perthes (52)
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Beby ont
répondu à notre appel
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qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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xinhuanet.com 23/06/2008
CAN/Mondial : la Côte d'Ivoire bat le Bostwana (4-0)
- ABIDJAN, 22 juin (Xinhua)
La Côte d'Ivoire ont battu le Bostwana (4-0) dans le cadre des éliminatoires couplés CAN/Mondial 2010, dimanche au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan.
Les buts ont été inscrits par Sanogo (15), Zokora (20) et Sékou (46, 69).
Toujours dimanche, le Mozambique a battu Madagascar (3-0) à Maputo.
La Côte d'Ivoire évolue dans la poule 7 avec le Mozambique, le Bostwana et Madagascar.
Classement: J G N P BP BC Pts
1. Côte d'Ivoire 4 2 2 0 6 1 8
2. Bostwana 4 1 2 1 3 6 5
3. Mozambique 4 1 1 2 5 4 4
4. Madagascar 4 0 3 1 1 4 3
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Les Barea (blanc) ont râté une occasion d’être parmi les huits meilleurs deuxièmes pour disputer la phase finale de CAN 2010.
Naufrage des Barea de Madagascar, hier, à Maputo. Les protégés de Franck Rajaonarisamba, nouveau coach de l'équipe, ont été sévèrement corrigés par les Blacks Mambas sur un score sans appel de trois buts à zéro.
(Express Mada) |
Les Nouvelles 23/06/2008
FETE DE LA MUSIQUE ET «26 JUIN»
: La fête ne fait que commencer - Anjara N. & Vavah Rakotoarivonjy
La fête de la musique, célébrée chaque année le 21 juin a pris une dimension particulière. Coïncidant avec la célébration de la fête nationale, cet événement a pris une envergure nationale et drainé une foule. En particulier dans la capitale où les tananariviens se sont délectés d'un Lôla égal à lui-même sur le podium de l'avenue de l'Indépendance.
Un peu partout dans la capitale, la musique a été au rendez-vous. En effet, la fête de la musique au pays a mobilisé un grand nombre d'artistes et a engendré une ambiance sans précédent.
Du jamais vu à Tanà! Presque une centaine de chanteurs et de musiciens, des acrobates, des princesses et héros de nos jours, des enfants déguisés en clown, des danseurs, des pratiquants de sports de glisse, des voitures de collections et même des travestis. Ils sillonnent, en plein jour, les rues de la capitale avec un convoi de voitures, long d'environ deux kilomètres. Un véritable carnaval. Et pour cause: la fête de la musique.
Comme de nombreux pays dans le monde, francophones en particulier, la Grande île a également célébré le 21 juin la fête de la musique. De nombreuses manifestations artistiques et culturelles se sont déroulées partout dans le pays. Mais celle de la commune urbaine d'Antananarivo en partenariat avec l'Alliance française d'Antananarivo et
Telma, s'est distinguée, aussi bien par le nombre des participants que par la grandeur de l'événement.
Le carnaval qui s'est terminé sur l'avenue de l'Indépendance, vers 17heures, ressemblait à un grand festival de musique européenne. Apparemment, il n'est pas comparable aux autres événements culturels qui ont eu lieu dans la capitale, ni dans le pays durant ces dix dernières années. Que ce soit par le nombre des participants que pour l'ambiance engendrée.
Magiques…
Au-delà de cette magie qui s'est particulièrement opérée dans les rues de la capitale et qui a déjà entraîné une liesse |

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générale, le cœur de l'événement a été le grand podium de l'avenue de l'indépendance. Tout Tanà s'attendait à un grand spectacle. C'est pourquoi, ni le froid, ni le crachin pénétrant de l'après-midi ne sont parvenus à disperser la foule en grand nombre qui s'est donné rendez-vous devant le nouvel Hôtel de ville.
Environ une vingtaine de groupes, des jeunes talents et des professionnels se sont succédé sur scène depuis le début de l'après midi. Mais ceux que tout le monde attendait étaient l'enfant terrible de la chanson à texte
Samoela, Fandrama ainsi que Lôla le maître de l'ambiance. Ils étaient comme à l'accoutumée, tout simplement magiques.
En face, le CCAC, comme chaque année, célèbre la fête de la musique à sa manière. Vendredi soir, l'avant-goût de cette journée spéciale a mis en scène des artistes traditionnels qui font sonner la musique du terroir. La salle, comme chaque vendredi d'ailleurs, a bien été remplie. Le samedi, ce fut une toute autre couleur. Une dizaine d'artistes se sont relayés sur scène pour prendre le micro.
Dès 16h, le groupe ADN fait sonner son pop rock bien ficelé, histoire de mettre le public dans l'ambiance. Avec deux morceaux, le groupe a bien pu se défendre. Puis, Naday et son line-up monte sur les planches. Avec un style plus innovant, Naday ne manque pas de rappeler que la scène est d'abord un spectacle en la remplissant de ses sons, mais aussi de sa présence. Manïa prend le relais pour un rock plus hard. Les groupes de rap ont fait leur show après que le gros son soit passé. La fête s'est terminée sur une belle note de solidarité, et le public qui a rempli la salle du CCAC a continué la soirée en pleine rue, pour le grand bal populaire de la commune.
Quand les journalistes s'y mettent…
La formule devient traditionnelle. Tous les ans, le 21 juin, les journalistes de la presse écrite spécialisés dans la rubrique Culture se donnent rendez-vous au Piment Café pour s'y produire devant les artistes et autres acteurs du secteur showbiz. Samedi, ils ont tous répondu présents à quelques têtes près. Ayant troqué leur plume contre le clavier, la guitare basse ou encore la batterie, ils ont animé une soirée bien arrosée. Sans vouloir prétendre prendre la place des artistes, ils se sont toutefois fait aider par quelques musiciens, Rolf, Fataka, Jimmyx, Théo… qui ont bien voulu partager cet instant spécial. En toute convivialité !
Jeune Afrique 22/06/2008
La production de pétrole augmente à Madagascar
- XINHUA
Une compagnie pétrolière privée a annoncé jeudi dans la capitale de Madagascar qu'elle avait produit de pétrole à flux croissant venant d'une exploration d'un champ pétrolier situé à plus de 700 kilomètres à l'ouest de la capitale malgache, Antananarivo, a rapporté vendredi le journal L'Express.
Madagascar Oil a déclaré que sa production pétrolière à Tsimiroro est passée en mars de
45 barils d'huiles lourdes par jour au premier puits à 450 barils au deuxième durant le mois d'avril.
La qualité de l'huile venant du deuxième puits est très bonne, a affirmé le Directeur Général de Madagascar Oil, Alvaro Kempowsky, cité par L'Express.
Selon le journal, la société a prévu de forer une dizaines de puits de plus afin d'augmenter sa production et élargir son profil de dépôt du champ pétrolifère.
Madagascar Oil, qui a déjà investi plus de 100 millions de dollars pour son projet à Tsimiroro, a prévu de remplacer l'unité de production mobile par une autre nouvellement importée.
Toutefois, Kempowsky a dit que le projet a nécessité un investissement de plusieurs centaines de millions de dollars et le réservoir devrait durer au moins 20 ans pour le rendre plus rentable.
Madagascar Oil a annoncé en mars dernier sa première production de pétrole à partir du Projet pilote d'injection de vapeur du gisement d'huiles lourdes.
Le puits P-1-4 a donné un premier débit de 65 barils de fluide par jour dont 45 barils de production de pétrole d'environ 25% du total du rendement net de réservoir de ce puits, a précisé la société.
Ayant son Siège Social à Houston et domicilié en Bermudes, Madagascar oil est une compagnie d'exploration et de production de pétrole et de gaz se concentrant sur le développement des ressources en huiles lourdes terrestres et l'exploration des perspectives terrestres de pétrole et de gaz conventionnels à Madagascar.
Les Nouvelles
20/06/2008
ELISON RALISON :
Un centenaire, bon vivant - Jeannot Ratsimbazafy
Les centenaires ne courent pas les rues de nos jours. Maladies, mauvaises habitudes ou tout simplement les problèmes auxquels chacun doit faire face chaque jour contribuent à réduire d'autant plus le nombre de jours à vivre. Elison Ralison, lui, a bravé le temps et a fêté allègrement ses 100 ans.
Elison Ralison est né le premier janvier 1908. Il a fêté, le 1er juin dernier, ses cent ans et six mois. Originaire d'Ambohidravaka, district d'Antsirabe I, il habite aujourd'hui à Antanivao sud, Antsirabe. Il a longtemps travaillé au sein de la municipalité et a pris sa retraite en 1967. Il est veuf et père de sept enfants dont deux sont décédés. “Ma fille aînée a 80 ans et touche en même temps que moi, sa pension à la trésorerie principale” déclare-t-il avec fierté.
Quand on lui demande le nombre de ses petits et arrière petits-enfants, il sourit en laissant apparaître sa denture incomplète et répond : “Je ne m'en souviens plus, peut être des dizaines”.
Physiquement, Ralison Elison est encore en pleine forme. Il est capable de faire quelques exercices d'assouplissement. “Je n'ai jamais été hospitalisé” se réjouit-il. Interrogé sur le secret de sa longévité, il répond : “Depuis mon jeune âge, jusqu'à présent, j'ai l'habitude de manger de tout, modérément. J'aime faire la fête. Je bois aussi trois consommations d'alcool par jour, pas plus, matin, midi et soir. Je fume également quelques tiges de cigarettes gauloises”. Et d'ajouter : «Je suis en bon terme avec tout le monde. Je n'ai pas d'ennemis».
Concernant ses loisirs, Ralison Elison affirme : «Du temps où ma femme était encore vivante, j'aimais voyager en famille. Aller à Toliara ou à Morondava, par exemple. Aujourd'hui, je sors rarement de chez moi. En revanche, je lis quotidiennement des journaux et je suis au courant de tout ce qui se passe à Madagascar. Ces piles de journaux que vous voyez sur la table en sont la preuve» et de glisser : «Je ne porte de lunettes que lorsque je lis !».
Jeune Afrique 23/06/2008
Inauguration du Centre de Conférence Internationale à Madagascar
-- XINHUA
Le président malgache Marc Ravalomanana a dit mardi dans la capitale de Madagascar que le Centre de conférence internationale moderne offert par le gouvernement chinois permettra à la grande île de l'océan Indien d'être plus présent sur la scène internationale.
Au cours de l'inauguration, à laquelle ont assisté des responsables gouvernementaux, des représentants des institutions publiques et corps diplomatiques, le président a déclaré que le centre de conférence a symbolisé le renforcement de l'amitié entre son pays et la Chine.
"Je ne sais comment exprimer ma joie dans ce moment de réalisation du centre de conférence internationale qui est resté un rêve pour les Malgaches dépuis qu'ils ont obtenu leur indépendance en 1960," a dit le président aux invités.
Le Centre de conférence, qui occupe une surface de plus de 4 hectares, a été construit par China Anhui Foreign Economic Construction (AFEC) Co. pendant 20 mois, pour un coût de plus de 14 millions de dollars.
Ravalomanana, en insistant sur l'importance du centre aux développements économique, touristique et social du pays, a estimé que ce centre est très utile pour la grande île de l'océan Indien pour accueillir des conférences régionales et internationales comme le sommet de l'Union africaine prévu en juillet l'année prochaine.
Le centre contient une grande salle de réunion munie de 1000 sièges, plusieurs petites salles de réunion et deux bâtiments séparés pour les médias et pour les repas.
Le ministre malgache de la Réforme foncière, des Domaines et de l'Aménagement du territoire, Marius Ratolojanahary, et Mme Lu Huiying, chargée d'affaires chinoises à Madagascar, ont signé l'agrément en présence du Premier ministre Charles
Rabemananjara.
La société AFEC a également entrepris la construction d'un hôtel cinq étoiles et les 54 villas présidentielles pour le Sommet africain.
Les Nouvelles 16/06/2008
VALABE : Le ranch sera prêt dans un mois
- Loïc Henintsoa
Les premiers locataires du Valabe ou ranch dans la région d'Ihorombe pourront accéder à leur nouvelle demeure dans un mois selon le ministre Armand Panja Ramanoelina et plus de la moitié des éleveurs de la région sont déjà prêts à placer leurs troupeaux dans le ranch.
Une délégation menée par Armand Panja Ramanoelina, ministre de l'Agriculture de l'élevage et de la pêche (Maep) a visité le Valabe samedi dernier. Le ranch pourra ainsi contenir 2500 têtes issues des districts et communes de la région. En effet le Valabe, d'une superficie de 5000 hectares , relie trois communes : Zazafotsy, Sahambano et Sakalalina, dans le district d'Ihosy. L'endroit a été spécialement choisi pour son caractère de cuvette avec seulement deux entrées Nord et Sud qui seront sous le contrôle vigilant des deux postes de gendarmeries déjà en place, et les montagnes qui serviront de barrage naturel à tout éventuel vol de bœuf.
Les travaux pour la mise en place de la clôture en fil barbelé avec les 5000 poteaux sont en cours et devront prendre fin en juillet selon les estimations. A noter que le Maep et la primature ont pris part à la construction du ranch côté matériel. Ce qui permettra l'ouverture prochaine du Valabe après la mise en place des clôtures et l'aménagement des eaux. Plusieurs points d'eau sont recensés dans le parc et un couloir de contention y sera également implanté pour la vaccination, le déparasitage et le suivi des troupeaux.
65% de la population est convaincue
Pour sa part le maire de Zazafotsy, Marcel Zandry, a déclaré que les opérations de sensibilisation pour pousser la population à confier leurs bêtes au ranch sont en cours dans les communes de la région et plus de 65% des personnes concernées ont déjà accepté les services du Valabe. Les 26 maires d'Ihorombe ont pour leur part promis de placer 5 bœufs chacun dans le ranch dès son ouverture pour donner l'exemple aux autres. La mise en place du Valabe toujours d'après Marcel Zandry fait également suite à la demande de la population pour des raisons de sécurité.
Cependant, le Valabe ne sera pas seulement un endroit sécurisé pour les bœufs, il servira également à l'atteinte des objectifs posés en matière d'exportation de viande bovine. Ce secteur est bloqué par les questions de traçabilité et de qualité de la viande lesquelles seront résolues par l'existence du ranch.
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Jeune Afrique 23/06/2008
Madagascar encourage l'utilisation des énergies renouvelables dans les zones rurales
- XINHUA
A l'issue d'un atelier de deux jours sur les énergies renouvelables et l'électrification rurale, qui s'est clôturé mercredi à Antananarivo,le gouvernement malgache a décidé d'encourager l'utilisation de sources d'énergies renouvelables dans les communes rurales, a rapporté la Radio Nationale Malgache
(RNM).
Dans le cadre du programme d'éradication de la pauvreté, le ministère de l'Energie et des Mines a prévu d'installer 41 stations d'énergie solaire, 23 stations d'énergie éolienne et 9 centrales hydroélectriques, au profit de plus d'un million de personnes, 450 écoles et centres de santé de base, 280 bureaux administratifs et 360 lampadaires.
La mise en oeuvre du programme dans 9 régions australes du pays coûterait 30 millions de dollars.
L'atelier a proposé de réduire de 65.000 tonnes les émissions de CO2 dans 20 ans et de créer 1.900 emplois par la mise en oeuvre du programme.
Selon M. Rodolphe Ramanantsoa, directeur général du ministère de l'Energie et des Mines, le gouvernement a décidé de subventionner 70% de
l'investissement dans l'établissement des centrales avec les aides des bailleurs de fonds en raison du coût élevé des sources d'énergies renouvelables.
Une centrale thermique aurait besoin un investissement de 1. 000 dollars par kWh alors qu'un kWh vaut 3.000 dollars pour une centrale hydroélectrique et 7.000 dollars par kWh pour l'énergie solaire, a ajouté
Ramanantsoa.
allAfrica 22/06/2008
Madagascar/Chine : lancement officiel d'un centre pilote de riz hybride
-Xinhua
Un centre pilote de riz hybride, conjointement parrainé par Madagascar et la Chine, a été officiellement mis en place samedi après une saison de plantation expérimentale.
Le centre pilote, géré par une équipe d'experts chinois, occupe deux hectares de terres agricoles à 35 km nord-ouest de la ville de la capitale de Madagascar. Les premiers résultats ont montré que les semences des hybrides venant de Chine pourraient produire 8,8 tonnes par hectare en moyenne si les variétés déjà existantes à Madagascar ne peuvent produire que 2,8 tonnes par hectare.
Dans un premier temps, le centre a besoin d'au moins 1,5 millions de dollars dans un premier temps.
Lors d'une cérémonie d'inauguration à laqeulle était présents de hauts responsables du gouvernement, des experts agricoles, et la chargée d'affaires chinoise à Madagascar, Lu Huiying, le ministre malgache de l'Agriculture,de l'Elevage et de la Pêche, Armand Panja Ramanoelina, a déclaré que ce centre répond exactement à la stratégie de la révolution verte durable dans ce pays basé sur l'agriculture.
Il a exprimé l'espoir que ce centre permettrait à Madagascar d'atteindre son ambitieux objectif de doubler la production agricole en 2009 et de la tripler en 2012.
Quatre experts chinois en riz hybride sont à Madagascar depuis novembre dernier avec 34 variétés de riz hybride. Au bout de six mois de plantations expérimentales, ils ont pu sélectionner 10 variétés qui conviennent aux rizières malgaches.
Les résultats sont encourageants pour Madagascar, qui ambitionne d'assurer l'autosuffisance alimentaire et de se faire un pays exportateur de céréales.
Chen Jianbao, le chef d'équipe des experts chinois, a déclaré à Xinhua que son équipe avait un programme à long terme pour accroître la production de riz à Madagascar. Il a exprimé son espoir qu'après quelques années de plantation, son équipe pourrait semer du riz hybride à travers des graines issues de la production locale plutôt qu'importées de la Chine.
Le temperature dans la grande île de l'océan Indien est très convenable pour la croissance du riz hybride, a-t-il dit, ajoutant que le problème le plus difficile pour son équipe était le système d'irrigation et de l'eau.
Cet équipe d'experts, originaire de la province chinoise du Hunan, a prévu de procéder à une plus grande expérience dans d'autres régions du pays comme la côte Est et Ouest, où, a dit M. Chen, il y a plus de potentialité pour accroître la production de riz.
Madagascar, avec sa population de 18 millions d'habitants, ne dispose que plus de 8 millions hectares de terres cultuvables, ou 5,03% de la superficie totale de 581540 km2, avec seulement d'environ 1,5 millions d'hectares de terres cultivées.
En raison de la faible production de cultures, Madagascar devrait importer 300.000 tonnes d'aliments, notamment le riz.
Les Nouvelles
18/06/2008
SOMMET DE L'UNION AFRICAINE
: Un nouveau village dans dix mois ! - Loïc Henintsoa
10 mois pour 54 villas présidentielles, le groupe chinois Afecc aura du pain sur la planche pour réaliser la construction du village africain à Antanetibe Antehiroka pour le sommet des chefs
d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine en juillet 2009. Cette société chinoise, présente dans la Grande île depuis 16 ans, s'est déjà occupée d'un projet identique au Togo en 2000. Les villas de luxe seront la propriété du groupe Afecc et mises à la disposition de
l'Etat un mois avant et après le sommet. Les constructions seront 100% made in China, du design jusqu'aux meubles. L'administration pour sa part, aura un rôle de
facilitateur. Mise à part la cession du terrain pour le site, certains matériels destinés à la construction seront également détaxés.
La société Anhui foreign economic construction group (Afecc) n'aura qu'une dizaine de mois pour construire les 54 villas présidentielles qui accueilleront le sommet de l'Union africaine en 2009. Ces villas seront privées mais mises à la disposition de
l'Etat pendant deux mois avant de rejoindre le marché immobilier.
La cérémonie de la pose de la première pierre pour les 54 résidences présidentielles pour le sommet de l'Union africaine au mois de juillet 2009 a eu lieu hier à Antanetibe Antehiroka en présence des membres du gouvernement et des responsables de la société
Afecc, chargée de la construction du village africain Ce nouveau village est une expression concrète du partenariat public-privé d'après le premier ministre Charles Rabemananjara : «En effet, la réalisation est prise en charge par le groupe
Afecc, et l'Etat, quant à lui, a mis à disposition le terrain, d'une contenance de 12 hectares» a-t-il ajouté.
Les travaux doivent être achevés à la fin du mois de mai 2009 et les villas, qui appartiendront au groupe Afecc selon le contrat établi avec l'administration, seront mises à la disposition de
l'Etat pendant deux mois, avant d'être commercialisées ou rentabilisées.
20 000 tonnes de matériaux
Jiang Qingde, président directeur général de l'Afecc, pour sa part, a annoncé que tous les matériaux utilisés pour la construction des villas seront importés de Chine sur un seul bateau de 20 000 tonnes. Ce chantier représente un gros investissement selon le président de l'Afeec puisque le budget alloué aux travaux s'élève à plusieurs millions de dollars.
«Cette mission est difficile, le délai d'exécution est trop court et l'investissement est important mais les villas seront prêtes à temps», a affirmé Jiang
Qingde.
Entre 300 et 400 ouvriers qualifiés chinois débarqueront temporairement sur la Grande île pour assurer la réalisation à temps des travaux avec quelque 2000 ouvriers malgaches. Les équipes travailleront jour et nuit et s'occuperont des villas et de l'aménagement extérieur tel de la route menant au village.
Le ministre de la Réforme foncière du domaine et de l'aménagement du territoire, Marius Ratolojanahary, a pour sa part affirmé que des études sur le choix de la société chargée de la réalisation des villas ont mené au groupe Afecc qui répond aux critères requis tant sur le plan financier que sur le plan professionnel. Il a ainsi ajouté que l'Etat recevra les villas de luxe clé en main, meublées et prêtes à l'emploi.
Le groupe Afecc est présent dans le pays depuis 16 ans et compte déjà plusieurs infrastructures de grande envergure à son actif dont le palais des Sports à Mahamasina et le nouveau centre de conférence internationale à Ivato qui sera inauguré jeudi prochain.
Laverite.mg 22/06/2008
Militaires de sécurisation
: Pires que les « dahalo »
- Alphonse Maka et Rolly Mercia
L’amiral Didier Ratsiraka, encore euphorique et entreprenant à la tête de l’Etat durant l’ère révolutionnaire, voulait combattre le grand banditisme rural par des actions concertées entre l’Armée malgache et la Gendarmerie nationale. Ainsi, il a mis en place le DAS ou « Détachement Autonome de Sécurisation » dont les éléments sont entièrement des militaires. Des détachements qui ont été, de ce fait, installés dans les principales zones dites rouges du pays. Leur mission était limpide : traquer et combattre, jusqu’à leurs racines, les « dahalo » ou criminels ruraux dont le « hobby » était le vol de bovidés. Mission qui reste similaire à celle assignée à la Gendarmerie nationale. Néanmoins, un peu moins de 20 ans plus tard, ces militaires pas comme les autres ont retourné treillis et armes lourdes contre les familles qu’ils ont pourtant eu la charge de protéger et de défendre. Pire, ils sont devenus plus criminels que les « dahalo ».
Au total, 179 détachements autonomes de sécurisation ou DAS sont actuellement installés sur tout le territoire national. Des militaires en treillis qui, avec leur béret rouge et autre arsenal de guerre, ont eu pour principale mission de traquer et combattre, à mort de préférence, les criminels ruraux, dénommés « dahalo ». Au contraire des éléments de la Gendarmerie nationale qui sont assignés de mener la même mission mais par le truchement des descentes régulières sur le terrain, ces militaires autonomes ont élu domicile dans les zones où ils ont été affectés. En d’autres termes, ils sont devenus des habitants permanents et réguliers des contrées reculées pour permettre aux familles, victimes des « dahalo », de faire appel à eux, à tout moment.
Recul stratégique
Ainsi, cette stratégie plutôt particulière a enregistré, au début de son application, un certain satisfecit des populations rurales dans la mesure où, impressionnés - tout au moins - par leur présence sur place, les « dahalo » avaient pour ainsi dire espacé leurs assauts. Un recul qui, au bout du rouleau, n’a finalement été que stratégique. En effet, ayant vu et su que ces militaires en mission permanente ont commencé à s’essouffler, faute de moyens notamment financiers et pratiquement stressés d’être constamment éloignés de leur famille, ces criminels ont adopté une nouvelle forme d’attaque : soudoyer ces hommes en treillis et armés pour les amener à changer de camp ou, tout au moins, à fermer leurs yeux.
Vinrent alors les moments où le grand banditisme rural a connu une recrudescence terrorisante. Il ne s’est ainsi passé une seule journée sans que l’on n’ait entendu, notamment sur les médias publics, des attaques de « dahalo » dans les zones, classées rouges, c’est-à-dire censées justement être défendues et protégées par ces militaires de sécurisation. Ces dernières années, le fléau a aussi atteint un summum alarmant à un point tel que les hautes sphères de l’Armée ont commencé à se poser des questions sur l’efficacité réelle de cette politique de défense des personnes et de leurs biens en milieu rural.
Militaires de la terreur
Entre temps, des familles victimes et autres témoins de bonne volonté ont également osé lever un pan de voile sur la réalité quant à cette aggravation de l’insécurité dans leurs « bleds ». Ainsi, des bureaux d’autorités étatiques, du fokontany à la présidence de la République, ont commencé à être arrosés de différentes doléances pratiquement révélatrices. Ici, des militaires du DAS ont « cédé » leurs armes lourdes aux
dahalo, le temps d’une attaque, moyennant une faramineuse enveloppe financière. Là, d’autres ont tout simplement tronqué leur treillis contre des « salaka » pour arborer les accoutrements de ces malfrats ruraux et intégrer les incursions sanglantes et destructrices de ces derniers. Ailleurs, certains sont devenus des « bodyguards » attitrés et grassement rémunérés de « patron’omby » ou gros marchands de boeufs.
Crépitements de doléances
Plus grave encore, un bonne partie de ces mâles en uniforme, en… mal de relations sentimentales (pour ne pas dire autre chose), se sont adonnés à des viols. Certains d’entre eux n’ont même pas hésité à carrément « accaparer » les épouses de quelques malheureux paysans qui, face à l’autorité et la force qu’ils ont sous les yeux, ont ainsi préféré fermer les leurs, quitte à être traités de cocus, malgré eux. Des filles n’ont plus osé aller à l’école, terrorisées à l’idée de croiser le chemin de ces « terroristes », pires que les « dahalo », aveuglés par le désir charnel. Pis, certains des responsables hiérarchiques de ces militaires de la terreur en sont complices.
Point n’est besoin de remuer le couteau dans la plaie dans la mesure où ces exactions et autres crimes ont déjà été mis sous les yeux de la haute autorité compétente. D’ailleurs, ahuri et désabusé d’être arrosé de… crépitements de doléances en la matière, le ministère de la Défense nationale envisage, dans un bref délai, de rayer le DAS de l’organigramme de l’Armée malgache. Un acte qui est à l’honneur de Cécile
Manorohanta, la ministre qui aspire avidement à mener des réformes en profondeur au sein des Forces armées. Et une décision qui va consacrer l’échec de la politique de lutte contre l’insécurité rurale, adoptée par l’amiral rouge et poursuivie par tous les précédents ministres qui détenaient les rênes de l’Armée entre les mains.
Les Nouvelles 16/06/2008
Survivre ! - Miadana Andriamaro
Cela fait au moins deux décennies qu'on a développé différents programmes pour sortir ce pays de la pauvreté.
Il y eut d'abord le « Document cadre de politique économique »
(DCPE) de la deuxième République avec son objectif très ambitieux de faire de Madagascar un des pays exportateurs de produits agricoles, notamment le riz, à l'horizon de l'an 2000. Mais les résultats n'ont pas été visiblement concluants. D'autant plus que les événements politiques de 1990-91 n'ont peut-être pas permis aux dirigeants de l'époque de mener ce programme à bon terme. Malheureusement, leurs successeurs qui ont institué la troisième République n'ont pas non plus fait mieux avec le « Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté »
(DSRP). Car, la pauvreté est toujours là jusqu'à maintenant avec son lot de problèmes auxquels la majorité des populations font face pour leur survie quotidienne.
Il faut toutefois rappeler que depuis l'avènement de l'actuelle troisième République, trois régimes se sont succédé pour la continuation des programmes prévus par le
DSRP. Mais toujours sans résultat probant. Raison peut-être pour laquelle les tenants actuels du pouvoir ont pensé à une autre stratégie ou vision pour réorienter le processus de développement socioéconomique du pays dans le sens également des Objectifs du millénaire pour le développement
(OMD).
Ce dernier programme consacré dans le Madagascar action plan (MAP) dont le principal objectif est la réduction de moitié de la pauvreté à l'horizon 2015, vient d'avoir l'approbation de l'ensemble des bailleurs de fonds et des partenaires traditionnels et nouveaux du pays en matière de développement, et présente déjà quelques avancées significatives. Du moins si l'on se réfère aux changements constatés dans les différents domaines des affaires nationales (infrastructures, éducation, santé…).
Il semble cependant manquer de sérieuses interventions pour cette réduction de la pauvreté. Le défi n°4 de l'engagement n°8 du MAP sur la solidarité nationale prévoit une amélioration de l'appui aux très pauvres et vulnérables. Cependant, un certain nombre de personnes sont encore sans-abri et n'ont pas accès aux services sociaux de base, à tel point qu'elles sont le plus souvent réduites à la mendicité pour leur survie quotidienne.
Des mendiants, il y en a partout dans le pays. Le pouvoir a beau prôner un changement de mentalité et inciter les gens à produire davantage. Mais c'est peut-être aussi dans ce domaine de la mendicité qu'il y a quelque chose à faire et en toute urgence… pour donner une meilleure image de notre lutte contre la pauvreté. Comme quoi, on ne sera plus obligé de mendier pour survivre.
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