... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

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L'organisation internationale qui a bravé le temps...
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D’anniversaire en commémoration, pas une journée ne semble point avoir son thème et ne demande qu’à être dignement fêtée.
Pour ce qui a trait à la journée du 29 mai, depuis 2002 (Résolution 57/129 du 11 décembre 2002), les 192 Etats membres de
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l’Organisation des Nations Unies, les organismes des Nations Unies, les Organisations Non Gouvernementales et les particuliers sont invités à célébrer dignement le travail des Casques bleus tous les 29 mai.
L’Assemblée générale (De l’ONU) en a décrété ainsi, et ce pour rendre hommage à tous les hommes et à toutes les femmes qui se sont investis, sous l’égide du Conseil de sécurité - donc des Nations Unies -, dans des opérations de maintien de la paix en raison de leur niveau exceptionnel de professionnalisme, de dévouement et de courage, et, également pour honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix. Dès lors, il s’ensuit que désormais cette date est
la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies.
L’occasion se présente dans le cadre de
la célébration de cette journée pour orienter la réflexion
sur ce que l’on appelle « le destin collectif ».
En effet, en dehors d’opération de maintien de la paix
comme sus-indiqué, il peut être davantage question
maintenant de rétablissement de la paix, ce qui suppose
donc des situations beaucoup plus conflictuelles et hostiles.
A ce sujet, au cours des dernières années, il s’est avéré
que les Casques bleus ont même utilisé la force pour imposer
leur mandat. Et, à ce titre, soit dit en passant, on différencie
généralement les types de missions de paix par
l’expression « générations d’opérations de
paix ».
Par exemple, en substance, concernant « les opérations
de la deuxième génération », c’est l’Agenda
pour la paix de Boutros Boutros-Ghali, rendu publique en 1992,
qui a donné le coup d’envoie à ce nouveau genre d’opérations.
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Il y est question de la
possibilité pour l’ONU de mettre sur pied des missions de paix
dites plus musclées. Cette proposition était innovatrice à
plusieurs égards, et se distinguait des opérations de premières générations.
Les
missions sont crées en vertu du chapitre VII de la Charte de
L’ONU. Ceci signifie que cette fois-ci, les Casques bleus
interviennent dans des environnements souvent hostiles où ils
peuvent être appelés à ouvrir le feu pour imposer leur mandat.
Il
en est tout autrement des « opérations de la première génération »
où, brièvement, les Casques bleus sont majoritairement des
militaires qui sont légèrement armés. En outre, ils n’ont
recours à la force qu’en situation de
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Fafah Ratovonony de VSG -
LaComm'
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Fafah a
répondu à notre appel
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Midi Mada 30/05/2008
L’Ariary dopé par les investissements miniers
- Didier Rambelo
Changes. Les cours sur le marché monétaire semblent s’améliorer ces derniers jours. Mais le dollar joue parfois des tours.
La bonne santé actuelle de l’ariary, on le doit au déblocage des fonds d’investissement des grandes entreprises minières. C’est l’explication fournie par un cambiste de la place sur la situation actuelle de notre marché monétaire. Ce technicien indique que la rentrée massive de devises a tiré les cours vers le bas. Du coup, l’Ariary national a gagné du terrain face aux devises pivots du MID (Marché Interbancaire de devises), en l’occurrence, l’euro et le dollar sur une moindre mesure depuis quelques jours.
L’ariary ne cesse en effet d’étonner sur le MID, hier encore, à la clôture de la séance de jeudi, la monnaie nationale a pris quelques points à la monnaie unique européenne. En effet, l’euro se négociait hier à 2 513,35 Ariary contre 2 523,91 la veille. Ce qui signifie que l’ariary a gagné 10,56 points entre deux séances. Par contre, celle-ci perd un peu de terrain devant le billet vert. Si le cours était de 1/1 606,77 pour la parité
dollar/ariary mercredi dernier, le même cours se situait hier à 1/1614,84, soit une perte de 8,07 points. Notre cambiste fait remarquer que cette dépréciation de l’arairy par rapport au dollar a été observée depuis le 26 mai dernier où le billet vert s’échangeait contre 1603,34 ariary.
La situation qui prévaut actuellement sur le Mid est accueillie avec joie par les importateurs, qui voient du coup leur facture s’alléger. En effet, avec un Ariary fort, nos importations coûtent moins cher pour les entreprises importatrices. Par contre, les investissements étrangers directs reviendront un peu plus cher aux promoteurs. La situation devrait également profiter au marché pétrolier local. Cela fait longtemps que les consommateurs n’ont pas vécu une baisse des prix des produits pétroliers.
Malgré cette embellie sur le marché des devises, les observateurs restent prudents. «Avec un ariary aussi instable, il suffit d’un rien pour que les cours chutent à nouveau», lancent-ils. Effectivement, ce n’est pas la première fois que la monnaie nationale affiche une santé exceptionnelle devant les devises pivots du MID mais à chaque fois, celui-ci finissait toujours par lâcher prise pour terminer encore plus bas.
Les Nouvelles 30/05/2008
RABEMANANJARA À
L'ASSEMBLÉE : Les PPN seront subventionnés - Ranaivo Lala Honoré
Les émeutes contre la faim et les manifestations contre la hausse du prix du pétrole sont aujourd'hui redoutées par bon nombre de gouvernants. En ce qui concerne Madagascar, le gouvernement préfère "prévenir que guérir"; c'est pourquoi, le premier ministre, Charles Rabemananjara, a déclaré hier devant l'Assemblée nationale que des subventions seront accordées aux PPN et au transport. Toutefois, pour que ces subventions n'aient pas d'effets limités, il faut que le bénéfice soit accordé à toutes les sociétés productrices, importatrices ou distributrices de
PPN.
Les spectres de la crise alimentaire et de la flambée généralisée des prix indissociables de la hausse vertigineuse du prix du pétrole sur les marchés internationaux (129 dollars le baril) planent sur les pays en développement particulièrement ceux non producteurs de pétrole. Il revient à chaque gouvernement de trouver la parade la plus efficace pour prévenir ces dangers.
Dans le cadre de la séance de rencontre mensuelle entre le gouvernement et les membres de l'Assemblée nationale, tel qu'il est stipulé dans la Constitution , le premier ministre, Charles
Rabemananjara, a officiellement annoncé aux députés que son gouvernement accordera des subventions en matière de produits de première nécessité
(PPN) et dans le domaine des transports.
Cette décision qui ne manquera pas de calmer les esprits, déjà échauffés par les différentes manifestations qui se déroulent un peu partout dans le monde, a indubitablement trait aux grands dangers actuellement redoutés par les dirigeants de tous les pays : les émeutes contre la faim et les effets de la flambée du prix du pétrole.
En effet, ces deux phénomènes peuvent être à l'origine de graves troubles sociaux dont on sait toujours la manière dont ils commencent, mais jamais le moment où ils vont se terminer.
Ces subventions sont accordées pour soulager la population – notamment les couches les plus démunies – des effets de la flambée des prix, qu'il s'agisse du pétrole (qui généralement s'accompagne d'une hausse des frais de transport) ou des produits alimentaires.
En ce qui concerne le transport, il va sans dire que le gouvernement négociera au niveau des différentes coopératives de transport, quel qu'en soit le type (urbain, régional ou interrégional), de manière que les tarifs de |

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transport soient maintenus à leur montant actuel.
Pour ce qui est des PPN, il serait plus profitable pour tous que ces subventions soient accordées à toutes les sociétés qui opèrent dans la production, l'importation ou la distribution des produits alimentaires de base nécessaires à la population. Eventuellement, si c'était le cas, l'opinion publique ne manquerait pas de le juger comme un favoritisme particulier.
En effet, jusqu'à preuve du contraire, il n'y a pas encore une seule société à Madagascar qui peut se targuer de pouvoir satisfaire tous les besoins de la population nationale en matière d'approvisionnement de PPN. Donc, il faut que toutes les parties prenantes au ravitaillement de la population bénéficient des avantages apportés par les subventions. Autrement, les effets de la décision seraient limités aux seuls produits qui sont subventionnés. Ce qui est loin de répondre à ce que demande le peuple.
Xinhuanet.com 29/05/2008
L'exploitation du nickel commence à Madagascar
-Xinhua
L'exploitation du nickel a commencé dans le nord de la grande île de l'océan Indien, a-t-on appris mardi dans la capitale malgache.
Sheritt International Corporation, un consortium de l'entreprise minière canadienne, SNC-Lavalin
Inc. également en provenance du Canada, Sumitomo Corporation du Japon et Resources Corporation de la Corée du Sud, ont investi 3,3 milliards de dollars pour l'exploitation du nickel et d'autres ressources à
Ambatovy, 80 kilomètres au Nord-Est de la capitale de Madagascar.
Selon un accord signé entre Sheritt et le gouvernement malgache à la fin de 2006, Sherritt a le droit d'exploiter la mine pendant 30 ans.
Sherritt International Corporation, qui détient une part de 40% de ces 3,3 milliards de dollars, a, en plus du Canada, des activités à Cuba et dans d'autres pays.
Sumitomo et Resources Corporation de la Corée du Sud possèdent chacune la part de 27,5% d'intérêt dans le projet tandis que SNC- Lavalin détient une part de 5% du
Sherritt.
Les plus récentes statistiques ont montré que plus de 25% du projet, y compris les usines ont été déjà réalisés.
Selon le journal L'Express, près de 8600 travailleurs dont 8000 Malgaches travaillent dans divers chantiers de construction à Ambatovy et à
Toamasina, une ville portuaire à 360 kilomètres au nord de la capitale, où l'entreprise est fondée.
La mine d'Ambatovy se trouve à quelques kilomètres de la route principale et du système ferroviaire reliant Antananarivo et la principale ville portuaire de Toamasina sur la côte Est de Madagascar.
Le projet consiste en une exploitation minière à ciel ouvert et une usine de préparation de minerai avec le minerai latéritique livré par pipeline vers une usine de traitement et de raffinage près de
Toamasina.
Les premiers resultats montrent que Ambatovy dispose des réserves de 125 millions de tonnes de minerai composé de 1,04% de nickel et de 0,099% de cobalt.
La capacité de production annuelle à Ambatovy est estimée à 60 000 tonnes de nickel, 5600 tonnes de cobalt et d'environ 190 000 tonnes de sulfate d'ammonium.
Les investisseurs ont dit que le projet a été approuvé après une évaluation environnementale et conformement aux principes de la Banque mondiale et aux principes d'Equateur.
Sherritt a reçu en mars 2007 un certificat concernant la loi sur l'investissement minier, assurant sa fiscalité et sa stabilité juridique à Madagascar au terme de la signature de l'accord à la fin de 2006.
Express Mada 29/05/2008
Défense : La France envoie sa marine
-Iloniaina Alain
Après la marine américaine, c’est la marine française qui propose sa coopération technique à Madagacar. La France se déclare prête à intervenir « en cas de menace » dans les eaux
malgaches.
L'état-major de la marine française explique son système de défense maritime. Le partage des expériences est organisé au moment où le gouvernement se cherche encore une voie à suivre dans ce domaine.
« Nous avons une structure placée sous une autorité unique qui coordonne toutes les actions en mer », a expliqué hier à
Soanierana, le commissaire en chef de la Marine française Thierry Duchesne, au cours d'une conférence. Sous l'autorité du préfet maritime, divers départements participent à toutes les actions en mer.
Ils sont, entre autres, chargés de la police de la navigation et des pêches, de la lutte contre les trafics illicites, de la protection de l'environnement maritime, du sauvetage et de l'assistance en mer.
Structure unique
La semaine dernière, les Américains étaient déjà venus à Antananarivo dans le même but. Clifford
Bernath, directeur des relations publiques au Centre d'études stratégies africaines
(CESA), avait dressé le contour du système américain, assumé par une seule entité,
l'US Coast Guard. C'est une structure unique qui effectue toutes les actions en mer.
La venue des Américains et des Français en l'espace d'une semaine n'est pas fortuite, compte tenu de la position stratégique de la Grande île. |

Le vice-amiral Hippolyte Raharison (à g.) et le vice-amiral Michel Monval se retrouvent 45 ans après l’école primaire. |
Les deux pays lancent une sorte d'offensive de charme pour vanter leur système malgré la précision du vice-amiral Michel
Monval, chargé des relations internationales de la Marine française. « Avec la taille qu'elle a, nous ne pouvons pas entrer en compétition avec la Marine américaine », a-t-il soutenu, avant de glisser : « Mais nous sommes prêts à intervenir en cas de menace ».
La présence américaine et française se remarque au moment où le gouvernement annonce une réorganisation de la défense de nos côtes. Après la déclaration du président Marc Ravalomanana, le projet n'est pas encore bouclé.
Pour l'instant, le pays adopte un système intermédiaire entre celui des états-Unis et de celui de la France. Le département de surveillance de la pêche collabore avec la Marine nationale pour une mission conjointe de contrôle de pêche illicite et des côtes.
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Les
Voeux Rainizafimanga
2008
2008
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Sobika.com
29/05/2008

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Madagascar, paradis des fumeurs...
»
Le 31 mai 2008 c'est la Journée mondiale sans
tabac et le thème de l'année de l'OMS est "jeunesse sans
tabac". Le tabagisme est la principale cause de décès évitable dans le monde. Le tabac est le seul produit de consommation légalement en vente qui entraîne la mort d’un tiers à la moitié de ceux qui l’utilisent, comme le prévoient les fabricants, et dont la vie est raccourcie de 15 ans en moyenne.
On compte aujourd’hui environ 1,8 milliard de jeunes âgés de 10 à 24 ans dans le monde dont plus de 85 % dans les pays en développement. Ayant survécu à la période plus vulnérable de l’enfance, ces jeunes sont généralement en bonne santé! |
Dans de nombreux pays, fumer dans les lieux publics est interdit : Royaume Uni, Etats Unis, France,
Suisse... C'est une question de santé publique mais aussi de respect et d'équilibre entre fumeurs et non fumeurs. A Madagascar on est encore très loin de cet équilibre, puisque les fumeurs ont tous les droits.
Jamais, un fumeur, n'ira vous demander si sa fumée vous gène ou non, ca ne lui viendrait pas à l'esprit. Il n'y a jamais eu de campagnes de sensibilisation à Madagascar sur ce sujet.
Ainsi, au Carlton de Tana dernièrement, pendant le salon Tendances show, les fumeurs ne se
gênaient pas pour fumer allègrement dans les salons, dans les stands ( malgré la présence des articles en vente...).
Dans les restos, c'est pareil ! Vous allez au Sakamanga, resto huppé de la capitale, Il y est impossible de ne pas subir la
cigarette !
Madagascar est l'un des derniers pays où les fumeurs sont rois et les nons fumeurs les sujets ! Il est quand même
bizarre que les établissements privés ne mettent pas des zones non fumeurs pour ceux qui ne veulent pas subir la
cigarette des autres. Car le problème est bien là : le fumeur |

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malgache ne se préoccupe pas de celui qui ne fume pas et pour régler cela on doit soit aller au clash et passer pour l'intolérant de service, soit se taire et laisser faire !
Il serait bienvenue que nos députés pondent une loi qui réglemente l'usage de la
cigarette dans les lieux publics et que les établissements privés prennent quelques initiatives pour des zones non fumeurs. On ne demande pas l'interdiction de fumer, mais juste pouvoir prendre un verre, un repas, voir un salon, sans se taper la
cigarette des autres de façon inéluctable !
Ah ! si cet édito pouvait trouver quelques échos favorables, ce serait byzance
Niry de sobika.com
Les Nouvelles 30/05/2008
UNESCO : Madagascar à l'honneur pour l'indépendance
- Anjara N
La fête de l'indépendance sera l'occasion pour Madagascar d'être au centre des manifestations à l'Unesco les 26 et 27 juin, avec comme thème «Madagascar naturellement». Des artistes représentatifs de cette diversité comme Olombelo
Ricky, Edgard Ravahatra, Fenoamby, Sylvain Ralaivaohita et Faffa animeront la manifestation.
Madagascar sera à l'honneur au siège de l'Unesco à Paris lors des journées de Madagascar les 26 et 27 juin, à l'occasion de la fête nationale de l'indépendance. Avec comme thème «Madagascar naturellement», l'événement met en exergue la corrélation entre la culture, la nature et tout ce qui gravite autour. Le programme prévoit plusieurs manifestations avec des artistes qui représentent la diversité de la culture malgache.
Cette cinquième édition a comme objectif de conscientiser la population, autant malgache qu'étrangère, sur la préciosité de la faune et de la flore de Madagascar, héritage d'une empreinte naturelle grâce à son histoire géologique. Une bonne partie de cette biodiversité est endémique et nécessite une attention particulière, face aux invasions humaines qui tendent à faire disparaître cette richesse naturelle.
Le site sera le théâtre d'un grand espace d'exposition, avec des photos commentées en noir et blanc, un film diffusé en boucle et des objets en soie. Un spectacle avec des artistes représentatifs du thème choisi invitera plusieurs disciplines artistiques. Sylvain
Ralaivaohita, photographe aujourd'hui installé à Paris, exposera ses œuvres. Edgard Ravahatra donnera la première note après les discours d'usage pour un concert unique, Olombelo Ricky et Faffa amorceront leur intermède musical avant la prestation de l'interprète de
«Ikalangita», Fenoamby terminera la soirée sur une note de gaieté.
Xinhuanet.com 30/05/2008
Madagascar participe au match éliminatoire de la Coupe d'Afrique des Nations
- Xinhua
L'équipe malgache de football s'est rendue jeudi au Botswana pour le match éliminatoire de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) et de la Coupe du monde 2010.
L'équipe malgache, Barea, et les Zèbres du Botswana sont prévues de se rencontrer ce week-end, à Gaborone au Botswana, pour la qualification à la CAN prévue en 2010 en Angola.
Cette équipe comprend 18 footballeurs sélectionnés parmi les équipes en succès au niveau national et 6 entraîneurs.
L'Express, un journal en langue française a indiqué jeudi qu'après ce match contre le Botswana, les joueurs malgaches aura un match contre les joueurs de la Côte d'Ivoire au 8 juin.
Les Nouvelles 29/05/2008
TABAGISME : Les jeunes fument avant l'âge de 18 ans
- Noro Niaina
Les adolescents et les jeunes se livrent la plupart du temps au tabagisme surtout dans les établissements scolaires. La majorité commencent à fumer avant l'âge de 18 ans et près d'un quart d'entre eux ont commencé à consommer du tabac avant d'avoir 10 ans. Plus les jeunes s'y initient tôt, plus ils risquent de devenir des fumeurs réguliers et moins ils auront la chance de pouvoir arrêter de fumer.
Le tabac est actuellement responsable du décès d'un adulte sur dix, soit environ 5 millions de morts par an. Si le tabagisme continue sur sa lancée actuelle, il provoquera environ 10 millions de morts par an d'ici 2020 et la moitié de ceux qui fument aujourd'hui, environ 650 millions de personnes, finira par en mourir. À Madagascar, la santé des jeunes âgés de moins de 18 ans est sérieusement menacée par la consommation de tabac si l'application du décret 181171/2003 stipulant que «l'interdiction de fumer dans des endroits publics n'est pas encore effective, en promouvant des espaces non fumeurs dans les endroits comme les écoles, les hôpitaux, les centres de santé et les bâtiments publics».
C'est un objectif inscrit dans la convention cadre de l'Organisation mondiale de la santé pour la lutte antitabac et qui reste un idéal, dans beaucoup de pays. En revanche, cette disposition n'a pas encore été suivie correctement surtout dans les établissements scolaires où la majorité des adolescents et jeunes fument sans crainte. Le problème réside dans la vente du tabac et des cigarettes à bas prix qui influence les jeunes à en consommer facilement. Et cette expérience vécue pendant l'enfance et l'adolescence peut facilement déboucher sur une dépendance durant le reste de la vie.
Législation mal suivie
Force est de constater que 5% seulement de la population mondiale est protégée par une législation nationale relative à l'interdiction de fumer et, dans 40% des pays, il est encore permis de fumer dans les hôpitaux et dans les écoles. 5% seulement de la population mondiale vit dans des pays où la publicité en faveur du tabac et la promotion sont totalement interdites. En outre, seuls quinze pays, représentant 6% de la population mondiale, exigent l'apposition de mise en garde illustrée sur les emballages de produits du tabac et seuls neuf pays, représentant 5% de la population mondiale, disposent de services exclusivement destinés au traitement de la dépendance au tabac. Dans les pays à revenu intermédiaire, les recettes fiscales tirées du tabac sont plus de 4.000 fois supérieures aux dépenses consacrées à la lutte antitabac et, dans les pays à revenu faible, plus de 9.000 fois supérieures. Les pays à revenu élevé perçoivent grâce au tabac des recettes fiscales 340 fois plus élevées que les sommes qu'ils consacrent à la lutte contre le tabagisme.
Epidémie mortelle
Tout compte fait, les dangers du tabac sont souvent ignorés et les politiques publiques antitabac sont incohérentes. Malheureusement, le fléau touche désormais les pays en développement dont Madagascar, où, dans quelques décennies, surviendront 80% des huit millions de décès annuels attribuables au tabac d'ici 2030. Ce phénomène est dû à une stratégie commerciale appliquée par l'industrie du tabac à l'échelle mondiale, qui cible les jeunes et les adultes dans les pays en développement les rendant mortellement dépendantes. En particulier, le choix des jeunes femmes comme cibles est considéré comme l'un des «faits les plus inquiétants pour l'évolution de l'épidémie, selon toujours ce rapport.
allAfrica.com
29/05/2008
Les Malgaches en position de force
-L'Express de Madagascar-Soafara Ralaimidona
Les boulistes malgaches sont classés parmi les favoris au trophée de l'océan Indien. Des retrouvailles entre les joueurs de la région après les 7e Jeux des îles 2007 à Antananarivo.
La triplette féminine ne compte pas faire de la figuration.
Le boulodrome du Port de La Réunion s'animera à nouveau avec le trophée de l'océan Indien. Cela fait plus de quatre ans qu'une telle manifestation ne s'était pas tenue. Huit équipes, dont quatre masculines, issues du pays hôte, de Madagascar, de Maurice et de Mayotte seront présentes à partir du vendredi 30 mai pour le tournoi inaugural.
Les boulistes malgaches, conduits par Hugues Randriamisaina, président de la Fédération malgache de pétanque, partent favoris. A la lecture de la composition des équipes malgaches, représentées par Angelot Hector Hervé
Falimanantsoa, Roch Rakotovony et Aina Rahaingoson, vice-vainqueurs de la Coupe de Madagascar, chez les hommes, Annick Hortense Ramananandro et Odile Raly Razanamahefa dans la catégorie féminine, on peut affirmer qu'elles sont parties pour gagner.
Le trio masculin, au palmarès bien fourni pour ne citer que sa médaille d'or aux Jeux des îles de l'océan Indien, compte faire bonne figure à la place de l'équipe championne formée par Lolo, Tolens et Samson. Ces derniers se sont désistés faute de moyens.
Attention aux Mauriciens
Le trio mauricien, composé de Bashir Toofany, Sylvio Stephano et Ravin Gopaul, médaillé d'argent aux Jeux des îles, sera le principal adversaire de nos porte-fanion. Les Réunionnais seront représentés par Emmanuel et Idriss Coupaye ainsi que Patrick
Coindevel.
Chez les dames, les internationales Odile Raly Razanamahefa et Annick Hortense Ramananandro voudront également confirmer leur suprématie régionale dans la catégorie. La Réunion sera représentée par Viviane Ramaco et Alicia Lee Song Yin, championnes doublettes de cette année. Les Mauriciennes s'appuieront sur la paire Françoise Allet et Suzie
Chateya.
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