MadaVôvô 2008

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Les Titres de MadaVôvô du 30 avril  2008  

BigNews: Le Sport est Roi... 

L'Edito: «  Remèdes indispensables,... »

1. Coutiti Assolant : L’officier refuse de sortir de Tsiafahy (tribune)

2.Litige fiscal: La CFRA est née (nouvelles)

3. Propriétés industrielles : Le pays adhère au protocole de Madrid (express)

4. Non à la discrimination des PME malgaches (temoignage.re)

5. Sénégal et Madagascar : Des leçons à tirer (tribune)

6. Transport aérien - Commission zéro: plus de gain pour les agences de voyage (moov)

*. No Comment.... No Comment... 

7. Rencontre Ravalomanana-Ahmad - Vers un retour à la FIFA (express)

8.OMD: Cinq objectifs sur huit, potentiellement atteignables (midi)

9. OMD: Madagascar, fort en éducation, santé et égalité des genres (moov) 

10. Chasse aux faux médicaments (express)

11. DONIA 2008 : Tout est fin prêt avant le départ du 4 Mai (tribune)

12. Nominations des 11 sénateurs: Marc Ravalomanana rétablit l'équilibre (nouvelles) 

13. J.O. 2008 • Berlioz Randriamihaja : Accusé, levez-vous ! (tribune)

... Le précédent MadaVôvô  27 avril 2008   >>   ( ...  )

30/04/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.558.32 Ar 
USD 1.636.33 Ar 
GBP 3.254.91 Ar 
CHF 1.580.92 Ar 
JPY 15.64 Ar 
ZAR 216.80. Ar 
HKD 210.05 Ar   
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
29/02 2752 31/03 2630
07/05/07 2472 28/05/06 2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


 « Remèdes indispensables,... »

     Les ventes d’armes au Soudan ont augmenté en même temps que la violence au Darfour, selon un rapport - AP - Johannesbourg, Afrique du Sud.

      Les conflits armés sont, à l'heure actuelle, la principale cause de la misère dans le monde, notamment en Afrique ; ils sont suivis de près par le VIH/SIDA du fait notamment des déplacements de population, de la prostitution, des viols, etc.

     Et avec l'augmentation des dépenses militaires et  les conséquences désastreuses sur les économies 

régionales ces conflits détruisent non seulement la vie mais aussi les possibilités de progrès ainsi que l'environnement.

      Les matchs de foot de la Coupe d'Afrique des Nations ont, pendant de trop courts moments, chassé hors écrans 

es scènes de violences qui ont secoué le Tchad, le Soudan, le Kenya, l'Est de la RD Congo. Avec partout, l'explosion de forces de destruction incontrôlables. Et toujours des foules de sans moyens privés de tout essayant de fuir souffrance et mort. 

        "Violences à caractère ethnique" entend-t-on le plus souvent. À y regarder de plus près, apparaissent en coulisses de sombres prédateurs prêts à tout pour s'approprier ou garder pétrole, bois, diamants et autres métaux d'avenir.

          Les violences s'enchaînent d'autant plus facilement que les armes sont présentes partout. Proposées par des vendeurs sans scrupule, elles s'achètent par l'argent ou d'autres richesses qui, au lieu d'améliorer les conditions d'existence des peuples qui en sont propriétaires, vont intensifier leurs souffrances. 

    "Mêmes des nations en voie de développement consacrent une part importante de leur maigre produit intérieur à l'achat d'armes, déplore Benoît XVI (1). Ce funeste commerce se développe grâce à de multiples responsabilités : il y a les pays du monde industrialisé, qui tirent de gros profits de cette vente d'armes, et il y a les oligarchies dominantes en de nombreux pays pauvres, qui veulent renforcer leur position par l'achat d'armes toujours plus sophistiquées."

   Face à ce non-respect des aspirations à la paix et au bonheur de millions de gens, ce n° de Pentecôte donne la parole à des évêques qui s'impliquent dans la marche de leur pays, en Afrique de l'Ouest, à Madagascar, en RD Congo et surtout au Congo. Par cohérence avec leur foi. Par respect surtout de la dignité des habitants de leur pays.

      Le reportage nous présente une Église qui, dans le nord du Congo, lutte pour la dignité des peuples autochtones hier encore appelés Pygmées. Les spiritains y prennent une part active et inédite.

      Vous le constaterez, leurs actions s'organisent presque sans moyens comparés aux budgets criminels engloutis par la fabrication, l'achat et l'utilisation des armes.     ... Lire la suite Cliquez-ici   

     Père Lucien Heitz- Communication des Spiritains

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Père Lucien a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     


Tribune.com 30/04/2008
Coutiti Assolant : L’officier refuse de sortir de Tsiafahy - par Nivo T. A. 
Déjà condamné à la perpétuité, le Lt-Col. Coutiti Assolant a écopé hier d’une autre peine de 10 ans de travaux forcés dans une affaire de détournement d’armes à Antsiranana. A ce jour, l’accusé comptabilise 3 peines de prison à perpétuité et 47 ans de travaux forcés. Devant de telles charges, ni l’officier déchu, ni son avocat ne sont apparus à la barre. Il refuse de sortir de Tsiafahy. Cela n’a pas empêché la Cour d’appel de juger l’affaire et de prononcer ce verdict de 10 ans de travaux forcés avec 3 millions d’ariary d’amendes pour « violation de la réglementation concernant les munitions et détournements des matériels appartenant à l’Etat ».
Sens unique
En somme, Coutiti cumule 57 ans d’emprisonnement ferme pour différentes inculpations dont l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, la tuerie d’Ambilomagôdro, à Antsiranana et à Nosy-Be, destruction de biens publics , détournement d’armes, etc. En ce qui concerne le détournement d’armes, le débat à sens unique d’hier a révélé que le Lt-Col. Coutiti Assolant aurait abusé de sa fonction de directeur général de la Sécurité de la Province Autonome d’Antsiranana, en 2002, pour faire sortir de la Soute Nationale du Service régional des matériels techniques N°7 et 1400 cartouches.
Stocks de guerre
La vérification effectuée par un inspecteur d’Etat, le mois de décembre 2002, a permis de découvrir cette violation des procédures réglementaires de la gestion des munitions. Ces dernières, communément appelées « stocks de guerre », sont constituées en prévision d’éventuels conflits avec les envahisseurs. A cette époque, selon le rapport de l’inspection d’Etat, l’officier « rebelle » a agi comme un véritable chef de guerre en ordonnant la sortie des munitions. Ces ordres ont été exécutés sous la pression au nom du gouverneur d’Antsiranana de l’époque. Normalement, le mouvement de ces munitions ne se fait que sur ordre formel du Commandant Supérieur de l’armée. Pourtant, il n’y avait ni demande de l’ex-gouverneur ni, par conséquent, l’avis favorable de la hiérarchie, ni autorisation d’accès à la soute à munitions soumise à l’approbation du Commandant de la Région Militaire N°7.
Bon d’enlèvement
Par ailleurs, Coutiti a également délivré un bon d’enlèvement d’armes constitués d’un kalachnikov N°533 160 avec 30 cartouches de 7,62 mm et d’un pistolet automatique Makarov 9 mm avec 8 cartouches. Ces armes n’ont pas encore été rendues, si l’on en croit les débats d’hier. Le Lieutenant-Colonel Coutiti a fait l’objet d’un ordre d’extraction de la maison de force de Tsiafahy le 22 novembre 2006 mais depuis il n’a jamais comparu au tribunal. Il a préféré rester là pour achever ses peines de travaux forcés à perpétuité.


Les Nouvelles 30/04/2008
LITIGE FISCAL : La CFRA est née - Ranaivo Lala Honoré 

Les relations entre l'administration fiscale et les contribuables (entreprises ou particuliers) n'ont pas toujours été au beau fixe. En effet, les décisions de l'administration étaient perçues comme des oukases face auxquels les contribuables étaient plus ou moins désarmés. Aujourd'hui, la structure qui vient d'être mise en place - la "Commission fiscale de recours administratif" (CFRA)- se présente comme étant la structure idéale pour régler toute contestation relative à la détermination des impôts à payer. Seulement, cette nouvelle structure a des pouvoirs limités en n'étant pas délibérative vis-à-vis de l'administration fiscale. 
L'administration fiscale et le secteur privé n'ont pas toujours fait bon ménage. Bien souvent, ils n'ont pas la même vision de ce qui doit revenir à l'Etat en matière d'impôts et de taxes. Ce qui est source de litige entre les deux parties. Mais aujourd'hui, cette situation semble être révolue. Une solution est toute trouvée quoique insatisfaisante pour le contribuable. 
Les oukases de l'administration fiscale ont toujours été la bête noire des contribuables du fait que les possibilités de contestation de ces décisions sont très limitées. Dorénavant, le contribuable trouvera dans la "Commission fiscale de recours administratif" (CFRA) qui vient d'être créée par arrêté du ministère des Finances et du budget en date du 24 avril, une structure pouvant être saisie par le contribuable en cas de contestation relative à la détermination des impôts à payer. 
Comme la CFRA est composée de nombreuses parties désignées, étatiques ou non, pouvant fournir leur expertise en matière de fiscalité, il est supposé qu'elle pourra satisfaire toutes les parties concernées car "son avis n'est pas

 susceptible d'appel et ne peut ouvrir droit à aucun débat". 
Seulement, cette commission présente des lacunes : elle n'a pas de pouvoir délibératif. Elle est "appelée à donner son avis à titre consultatif sur un litige en matière fiscale ou sur d'éventuelles divergences d'interprétation, de compréhension et d'application des textes fiscaux". Autrement dit, l'administration fiscale peut tenir ou ne pas tenir compte de l'avis de la CFRA. Dans ces conditions, le tribunal compétent restera la dernière issue pour régler le litige. 
Quoi qu'il en soit, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI), Pierre Van Den Boogaerde, en parlant des réalisations de l'administration fiscale en matière de réforme, a déclaré :"ces deux dernières années, on a fait un grand bond qualitatif en avant". De la part du FMI, on peut considérer cette déclaration comme une véritable éloge. En effet, d'aucuns ignorent que tout ce qui touche à la fiscalité et aux réformes fiscales est au cœur du travail du FMI qui participe également au suivi et à l'assistance technique des réformes entreprises par l'administration fiscale. 
CRÉDIT DE TVA : Le remboursement sera accéléré 
Le remboursement de crédits de TVA a toujours été une question épineuse pour les entreprises dans la mesure où son retard pénalise sensiblement la trésorerie de celles-ci. Ce retard de remboursement a été l'un des plus importants griefs des entreprises à l'égard de l'administration fiscale. 
Il fallait donc à cette dernière fournir des efforts pour résoudre le problème. Ce qui est dé-sormais fait. Le traitement des demandes de remboursement de crédits de TVA est différent en fonction du comportement fiscal de l'entreprise et du risque présenté par les demandes. L'objectif est de rembourser instantanément les entreprises fiables, et de réserver le contrôle a priori aux crédits présentant un risque de fraude important. 
De ce fait, les entreprises sont classées en trois catégories en fonction de leurs comportements et des risques identifiés. 
Dans la catégorie A (vert), regroupant les entreprises con-nues depuis trois ans et sans risques majeurs identifiés et respectant leurs obligations fiscales régulièrement, les remboursements seront simplifiés et assurés sous les 15 jours. 
Pour la catégorie B (jaune), qui comprend les entreprises à risque moyen, le remboursement est accordé sous 30 jours. Enfin, pour la catégorie C (rouge), où on trouve les entreprises récentes ou ayant commis des fraudes importantes, le remboursement est assuré dans les 60 jours.


Express mada 29/04/2008
Propriétés industrielles : Le pays adhère au protocole de Madrid - Mahefa Rakotomalala
Madagascar se met aux normes internationales concernant la propriété industrielle. Il assouplit la procédure de dépôt de marques, de brevets ou de noms commerciaux.

Madagascar adhère officiellement au protocole de Madrid. Il s'agit d'un assouplissement de l'enregistrement international des propriétés industrielles. Il permet aux propriétaires de faire, avec une seule demande, des dépôts de marques ou de noms commerciaux, de photos et modèles ou de brevets d'invention qui seront valables dans plusieurs pays. 
« Avant l'adhésion à ce protocole, il fallait déposer des demandes d'enregistrement dans chaque pays où la protection est souhaitée. Le propriétaire était alors soumis à la législation de ce pays et les taxes payables avec la monnaie locale », explique Jocellin Andrianirinazaka, directeur géneral de l'Office malgache de la propriété industrielle (Omapi).
Délai de huit mois
Le dépôt international est accessible à toute personne, physique ou morale, ayant un lien avec un pays adhérant à ce protocole (nationalité, domicile ou lieu d'implantation de son établissement). La demande d'enregistrement est à déposer auprès de l'Omapi et doit comporter la désignation d'un ou plusieurs pays membres du protocole et où le 

Les demandes d’enregistrement sont à 

déposer au siège de l’Omapi à Andavamamba. 

dépôt est souhaité. 
Une attestation de dépôt sera délivrée au moment de la demande et le certificat définitif ne sera délivré qu'au bout de huit mois après les vérifications de forme par l'Organisation mondiale de la propriété industrielle (OMPI). 
«Le propriétaire devra avoir déposé ou être titulaire d'un enregistrement national auprès de l'Omapi pour pouvoir bénéficier d'un enregistrement international », précise Jocellin Andrianirinazaka. 
Un système de taxation est appliqué pour bénéficier du dépôt international. D'abord, il existe une taxe de base dont le montant total avoisine les 960 francs suisses (1,515 million d'ariary). En tant que Pays moins avancés (PMA), les demandes provenant de Madagascar bénéficient d'une faveur et ne paie que les 25%, soit près de 379 000 ariary.


temoignages.re 28/04/2008
Non à la discrimination des PME malgaches
Ce n’est pas une nouvelle bataille que la commémoration des évènements du 29 mars impose à nos leaders économiques. La lettre que les groupements patronaux ont envoyée, le 1er avril 2008, au Directeur de l’Agence Française de Développement (A.F.D.) à Madagascar, ne risque pas moins d’être interprétée politiquement.
« Nous avons été saisis par nos membres des difficultés d’accès au financement de CAP Export pour les entreprises non membres de la Chambre de Commerce et de l’Industrie France Madagascar (CCIFM) et surtout du conseil qui leur est donné d’y adhérer.
Nous avons l’honneur de vous faire part de notre étonnement et de notre indignation devant cette pratique discriminatoire. Le financement de CAP Export dans sa conception initiale devant être ouvert à toutes les entreprises, il ne saurait en tout état de cause être réservé aux membres du groupement gestionnaire du fonds. Nous rappelons que dès le début, nous avions fait part de nos craintes quant à un possible dérapage », souligne notamment la lettre commune du G.E.M. (Groupement des Entreprises de Madagascar), du G.E.F.P. (Groupement des Entreprises Franches et partenaires), du SIM (Syndicat des industries de Madagascar) et du FVMPAMA (Groupement des Entrepreneurs Malgaches).
Pour les profanes, la déclaration est difficile voire impossible à comprendre. Elle l’est d’autant plus que peu ou prou de personnes sont au fait des facilités que l’ancienne mère patrie continue d’accorder au pays.
Depuis 2 ans, il a été par exemple mis en place dans le pays le projet CAP Export. Crée en 2005 par le ministère français chargé du commerce extérieur avec comme principaux objectifs l’emploi à l’étranger, notamment des jeunes ; la conquête de marché à l’étranger ; et la politique commune à l’exportation, cet instrument vise notamment à promouvoir les exportations française.
En dépit de cet objectif, CAP Export s’est engagé dans certains pays comme Madagascar pour le développement des exportations locales. Selon le site de l’A.F.D. une enveloppe de 2,6 millions d’euros était d’ailleurs affectée pour la promotion du secteur privé dont 600.000 dollars gérés par la CCIFM. 
ON ne sait quelle part de ce budget a été utilisée effectivement au bénéfice des exportations. On ne connaît pas non plus la part des aides françaises affectées exclusivement aux entreprises malgaches. En tout cas, ce n’est certainement pas par hasard que le groupement des entreprises et des entrepreneurs se manifeste contre la discrimination constatée dans la mise en œuvre du projet CAP Export.
A lire le communiqué conjoint des groupements économiques, personne ne peut bénéficier des facilités du CAP Export sans être membre de la CCIFM à qui la coopération française a confié la gestion du projet. Cela n’est pas sans rappeler les rumeurs selon lesquelles l’“investisseur” blanc “sac-au-dos” aurait 1.000 fois plus de chances de bénéficier d’un prêt auprès d’une banque de la place qu’un jeune diplômé basané d’Ankatso pour démarrer une affaire.
Tout cela n’existera plus quand le système bancaire malgache ne doit pas se référer à Paris pour un petit prêt de quelques centaines de milliers d’euros. Paris qui reste la capitale de Madagascar pour les prêts bancaires.


Tribune 28/04/2008
Sénégal et Madagascar : Des leçons à tirer - par Randria N. 

« Comment le président de la République peut-il se payer le luxe d’acheter un avion de 120 millions de dollars alors que son peuple meurt de faim ? »,

s’indigne un citoyen interviewé par un journaliste. Et ce journaliste de renchérir que ce président a été poussé au pouvoir par des descentes de la population dans la rue, des descentes qu’il a durement réprimées dès son accession à la magistrature suprême du pays. Non, cela ne se passe pas à Madagascar et pourtant cela y ressemble grandement. En fait, ce reportage vu sur TV5 Monde, hier, s’est déroulé au Sénégal où pour la première fois, samedi, la population, sous la conduite des membres de l’opposition, a été autorisée à manifester sa réprobation sur la cherté des produits de première nécessité.
Et l’on se met à rêver, à imaginer que cela se passe également chez nous, que les autorités permettent à la population malgache de descendre dans la rue pour dénoncer la misère dans laquelle elle s’enlise de plus en plus tandis que les dirigeants s’enrichissent davantage à chaque jour que Dieu fait. Malheureusement, cela risque de demeurer en l’état de songe si l’on en juge par les pratiques de ces princes qui nous gouvernent et qui ont leur propre notion de ce qu’ils qualifient de « Démocratie ». Ce ne sera pas demain la veille que les membres de l’opposition pourront ériger des tribunes où ils pourront clamer leurs critiques librement. A moins que notre président ne prenne exemple sur son grand ami et protecteur, Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, on ne sait jamais. « Ny soa fianatra », comme on dit chez nous.

Les deux présidents à Mahamasina en 2004.


moov 28/04/2008
Transport aérien - Commission zéro: plus de gain pour les agences de voyage - Solofo Andrianjakarivelo - © DTS 
Par rapport à l'ancienne rémunération par commission, les agences de voyage gagnent beaucoup plus par le taux zéro, si on se réfère à la grille des services Frais à l'émission des billets (Fees) sur les vols Air Madagascar applicables depuis le 01 avril dernier. 

Depuis le début du mois d'Avril, Air Madagascar a appliqué la commission zéro à toutes les agences de voyages qui émettent des billets de la compagnie nationale aérienne à Madagascar. C'est-à-dire que les agences de voyages ne sont plus rémunérées par commission pour chaque billet vendu. Une commission qui allait de 2 à 7% selon les destinations des passagers et les classes qu'ils choisissent pour leurs vols. Maintenant, ce sont les passagers qui doivent payer en plus du billet les frais de dossier. 
Ainsi, pour un vol long-courrier en haute ou basse saison et en classe affaire, les passagers doivent règler en plus du prix du billet 72 dollars TTC pour un aller simple et 96 dollars TTC pour un vol aller-retour s'ils achètent leurs billets auprès des agences de voyage. Et 50 USD Hors taxe (vol aller) et 65 USD Hors taxe (vol aller-retour) si c'est chez Air Mad qu'ils achètent leurs billets. Avec cette commission zéro, les agences de voyages gagnent beaucoup plus. 
"Sur un vol long-courrier Tana-Paris en classe économique par exemple, on gagne le double de ce que la compagnie nous donnait auparavant lors du système de commissionnement", a déclaré un agent de voyage. 
Pour le moment, seule Air Madagascar a encore appliqué cette commission zéro pour les agences de voyages qui émettent ses billets à Madagascar. Pour la compagnie Corsair, ce nouveau système entrera en jeu à partir du 01 mai. Son application chez Air France est prévue pour le 01 juin. L'Association des Agences de Voyages de 

Tout passager sur Air Madagascar paie entre 12 à 72 dollars de frais de dossier suivant sa destination depuis le 01 avril 2008 © Go to Madagascar

Madagascar (AAVM) et ses deux compagnies aériennes sont en négociation quant au prix du frais de dossier minimal que les revendeurs de billets percevront à chaque voyageur.                                                                                                                               

 

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Express mada 30/04/2008
Rencontre Ravalomanana-Ahmad - Vers un retour à la FIFA - Sylvain Ranjalahy
Après une lettre envoyée par le président de la FIFA, Joseph Blatter, Marc Ravalomanana a reçu, hier, le président de la Fédération malgache de football, Ahmad, et son comité exécutif. Tout s’achemine vers un retour de Madagascar au sein de la FIFA.
"Il n'y a pas eu de proposition concrète de solution mais tout s'achemine vers un retour à la FIFA». C'est le commentaire d'Ahmad, président de la Fédération malgache de football, à l'issue de son entrevue avec Ravalomanana, hier matin à Ambohitsorohitra. Il était accompagné de tous les membres du comité éxécutif de la FMF. 
Une rencontre qui fait suite à une amorce de dialogue entreprise par la FIFA, après la suspension de Madagascar depuis le 19 mars, suite à un arrêté ministériel dissolvant la FMF. Vendredi, le président de la FIFA, Sepp Blatter a envoyé une lettre à Marc Ravalomanana. Hier, le président de la FIFA a reçu les ambassadeurs malgaches à Berlin et à Genève, en l'occurrence Alphonse Ralison et Alfred Rambeloson, émissaires du président de la République. 
Le compte-rendu de ces derniers aurait permis à Ravalomanana de mieux cerner le problème. C'est ainsi qu'il a convoqué les membres du comité éxecutif de la FMF. Si le dialogue a renoué, c'est que les intérêts se sont rejoints. Même si rien n'a filtré, ni de la lettre de Blatter, ni de l'entrevue d'hier. Le président de la FIFA aurait proposé un scénario classique dans lequel personne n'aurait eu le sentiment d'avoir l'oreille basse. 

Le président de la FIFA, Sepp Blatter (au centre) s’est posé en arbitre entre Ravalomanana (à g.) et Ahmad, pour trouver une solution. 

Ainsi le rétablissement dans leurs fonctions des membres du comité éxecutif de la FMF serait le préalable. La FMF devrait terminer son mandat olympique jusqu'à la fin des J.O. de Beijing. Un comité quadripartite réunissant le ministère des Sports, la FIFA, la Confédération africaine de football et la FMF devrait ensuite être mis sur pied pour organiser une élection démocratique et établir un programme de développement du football. 
L'air fin
En contre-partie, la FIFA lève la suspension de Madagascar et les Barea seraient réintroduits dans les éliminatoires du Mondial et de la Can 2010.
 L'entretien d'hier aurait pour objectif de finaliser cet accord. Le président de la République voulait en donner la primeur au comité exécutif de la FMF. 
Un schéma qui est exactement le même que celui mis en place pour dénouer une crise du même genre en 2003. Le ministère des Sports avait alors annulé les résultats des élections qui donnaient ... Ahmad vainqueur. La FIFA avait opposé de la même manière son véto. 
Rien n'est moins sûr, pour le moment, mais ce rapprochement indiquerait que la mise en place d'une délégation spéciale par le ministère des Sports n'a plus sa raison d'être. Voilà de quoi mettre le ministre des Sports, Patrick Ramiaramanana en très mauvaise posture. Le geste de Ravalomanana est plus qu'un désaveu à son endroit. Le président de la République peut se targuer d'avoir trouvé le fil d'Ariane dans ce problème. C'était le cas en 2003 où le ministre René Ndalana avait dû encaisser les pots cassés. 
Patrick Ramiaramanana aurait l'air fin devant la tournure que prennent les événements. Il n'a pu être joint, hier, pour avoir ses impressions sur l'évolution de la situation. 
La préparation des matches éliminatoires de la Can et du Mondial 2010 est ainsi la tâche première qui attend la FMF. Avec deux mois de retard sur le programme initial, l'entreprise n'est pas une sinécure. Mais une première Coupe du monde en Afrique, qui plus est à la porte d'à côté, cela vaut tous les sacrifices. Quitte à s'agenouiller devant la FIFA. 
Encadré : La suspension de l'Albanie levée
La FIFA a levé, depuis hier, la suspension qui a frappé l'Albanie depuis le 14 mars à cause d'une ingérence du gouvernement dans les affaires de la fédération. 
Grâce à une négociation entre la FIFA, l'UEFA, les autorités albanaises et la fédération albanaise, les statuts de cette dernière ont eté signés par le ministre albanais des Sports. D'autre part, un groupe de travail quadripartite, composé de la Fifa, de l'Uefa, de la fédération et du ministre des Sports a été mis sur pied.


Midi mada 30/04/2008

OMD: Cinq objectifs sur huit, potentiellement atteignables - Hanitra R.
OMD. Le 2e rapport national de suivi des objectifs du millénaire pour le développement a été lancé officiellement hier. Le bilan est mitigé, avec de bonnes performances notées, mais encore loin des objectifs fixés à l’horizon 2015.
« Au rythme auquel nous avions progressé jusqu’ici dans la mise en œuvre des OMD, nous n’atteindrons pas les objectifs fixés en 2015. Si nous voulons remporter le challenge et être dans les temps, il va falloir accélérer le pas et nous le ferons ». Le bilan est clair pour Ivohasina Razafimahefa, ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie. L’atteinte des OMD, qui ont les mêmes visées que le MAP, a connu des avancées notables, mais encore insuffisantes pour permettre à Madagascar d’atteindre à l’horizon 2015 les huit objectifs fixés. Présenté hier, le 2è rapport national de suivi des OMD 2007, réalisé avec l’aide du Système des Nations Unies, évalue le rythme de progrès de Madagascar en la matière et situe les lacunes et insuffisances pour rectifier le tir. 
En portant à la connaissance de tous le contenu du 2è rapport national de suivi des Objectifs du Millénaires pour le Développement 2007, l’Etat et les partenaires ont joué la transparence et soulignent autant les progrès que les insuffisances. Les bonnes performances de Madagascar sont surtout notées dans les objectifs 2 (assurer l’éducation primaire pour tous) et 6 (combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres maladies) tandis que l’objectif 3 (promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes) laisse entrevoir une probabilité de l’atteinte des objectifs. Au vu des indicateurs qui permettent de situer les progrès des pays en matière d’OMD, Madagascar se trouve particulièrement en difficulté dans l’atteinte de l’objectif 1 (éliminer l’extrême pauvreté et la faim). Bien que le 

pays enregistre un léger recul de la pauvreté, celui-ci reste fragile et lent. A mi-parcours de la période de mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) 2000-2015, le bilan de Madagascar reste donc mitigé mais laisse entrevoir des possibilités d’amélioration. Voici donc un aperçu de la situation actuelle de Madagascar par rapport aux OMD


moov.mg 30/04/2008
OMD: Madagascar, fort en éducation, santé et égalité des genres - Solofo Andrianjakarivelo © DTS 
A mi-parcours de la mise en oeuvre des OMD, seuls trois objectifs sont qualifiés de probablement atteints pour Madagascar. Quant aux cinq autres, des efforts devraient être faits. 

Le système des Nations - Unies à Madagascar a publié ce jour le rapport national de suivi des OMD (Objectifs du Millénaire pour la Développement) de l'an 2007. Mi-figue mi-raisin car seul les objectifs sur l'éducation (Assurer une éducation primaire pour tous), l'égalité des genres (Promouvoir l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes) et santé (Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies) sont qualifiés de fort et probablement atteints en 2015. 
Pour l'objectif numéro 1 "Eliminer l'extrême pauvreté et la faim", le rapport du PNUD constate que le recul de la pauvreté est fragile et lent. "Entre 2001 et 2006 (5 ans), la pauvreté a enregistré une baisse de 2,1 points en passant de 69,6% à 67,5%". Quant à la réduction de la famine, l'objectif est loin d'être atteint. "la cible 2 visant à réduire de moitié, de 1990 à 2015, la population qui souffre de la faim reste aujourd'hui un objectif difficilement à atteindre, puisque l'insécurité alimentaire requiert des réponses multisectorielles fortement liées à la progressivité de la ligne de pauvreté dans le pays". 
Pour l'objectif N°2 "Assurer une éducation primaire pour tous", le constat de l'évolution de scolarisation des enfants en primaire a été enregistré. Une amélioration qui devrait encore maintenue afin d'atteindre l'objectif .

fixé en 2000. Des efforts restent par contre à faire en matière de qualité, de l'efficacité et de la rentabilité de l'éducation. 
Mais malgré une nette amélioration de l'accès des filles à l'éducation, on aperçoit encore la persistance du paradoxe sur le genre entre le juridique et la tradition. D'où une forte disparité surtout dans certaines communautés et régions de l'île motivée par la coexistence du droit coutumier et le retard du droit positif. D'ailleurs, les femmes ne peuvent pas encore participer pleinement dans le processus de prise de décision sur la vie nationale (seulement 5% des sièges sont occupés par des femmes au parlement, dec 2004 à 2006. Ce qui devrait atteindre les 30%, selon l'objectif fixé dans le Madagascar Action Plan).
Quant à la mortalité infantile, beaucoup ont été faits et ont donné des résultats positifs comme la baisse de la mortalité néonatale et post-natale, la baisse de la mortalité infanto-juvénile, amiéloration de la couverture vaccinale des enfants. Mais malgré les taux jugés élevés, les résultats sont encore loin des OMD et des efforts additionnels sont indispensables pour les années à venir. Le faible niveau du budget de l'Etat consacré au secteur de la santé (environ 1,5% du PIB) constitue également un frein structurel à l'amélioration de la santé publique à Madagascar. 

Par contre, au niveau de l'amélioration de la santé maternelle, une réduction lente et peu significative a été constatée en taux de mortalité maternelle (488 pour 100.000 naissances vivantes en 1997 à 469 en 2004, soit 3,9%). Une redéfinition des engagements nationaux s'impose ainsi. Donc, "l'objectif est difficilement à atteindre, il appelle au redoublement des efforts". 
D'ailleurs, pour la lutte contre le VIH/SIDA, un risque de progression rapide du syndrome d'immunodéficience acquis est constaté surtout avec le fort taux d'incidence des IST enregistré (4,2% des femmes âgées de 15 à 49 ans en 2003, 16,6% chez les travailleurs de sexe et chez les militaires en 2005). Quant aux autres maladies structurelles comme le paludisme, et la lèpre, les tendances d'inversion et d'éradication sont visibles. Ce qui n'est pas le cas de la tuberculose qui est encore très active. Tout ceci amène le PNUD à déclarer qu'il est encore difficile de savoir si le pays se rapproche ou non de l'objectif, donc probablement atteint si les efforts généralisés et la mobilisation nationale seront soutenus. En matière d'environnement, des avancées significatives ont été constatées ces dernières années quant à la diminution de la déforestation, à l'accès à l'eau potable et à l'assainissement. Les efforts dans ce sens doivent être maintenus et soutenus afin d'atteindre l'objectif "Assurer un environnement durable" classé potentiellement atteignable. Mondialisation oblige, la Grande Ile ne pourrait s'en passer de l'utilisation des nouvelles technologies qui figure parmi les priorités du pays avec l'emploi. Des facteurs de développement profitables que Madagascar doit exploiter en développant les partenariats avec la communauté internationale pour pouvoir mobiliser les ressources. 

Quand la pauvreté nous emprisonne-© DTS

Une mère allaitant son enfant © DTS

La couverture forestière malgache de 1950 à 2005 © DTS

Bref, beaucoup d'efforts doivent être faits. 
"Il faut encore beaucoup d'efforts et redoubler les vitesses sinon on ne va pas atteindre les objectifs du millénaire pour le développement", reconnaît Ivohasina Razafimahefa, ministre malgache de l'économie, du commerce et de l'industrialisation. De son côté, la communauté internationale se dit prête à aider le pays. 
"Le système des Nations-Unies est prêt à vous aider et à vous donner les moyens. Et même si les moyens en notre possession ne sont pas suffisants, on va mobiliser les autres fondations", déclare Xavier Leus, coordonateur résident du système des Nations-Unies à Madagascar. 
Une mobilisation qui commence déjà actuellement. Ainsi, on espère trouver lors de la réunion des partenaires techniques et financiers de juin prochain à Antananarivo, les fondations Bill Gates, Clinton et bien d'autres encore, prêts à financer les projets définis dans le Madagascar Action Plan - feuille de route pour le développement de Madagascar basée sur les OMD. 
Mais d'autres problèmes aussi attendent le pays. Comme les produits statistiques dont l'incohérence entre les données et la réalité sont très visibles. Pour ce faire, on requiert cette année au recensement du nombre de la population que le gouvernement prévoit de faire avec l'aide de l'UNFPA. 


Express mada 29/04/2008
Chasse aux faux médicaments - Fanja Saholiarisoa
Fin de l'aventure pour les vendeurs de faux médicaments. Un comité spécial sera mis en place pour suivre de près ces ventes illicites.
La chasse aux faux médicaments sera renforcée. Le ministre Jean Louis Robinson a annoncé la mise en place d'un comité spécial pour mener une opération de ratissage sur terrain à l'encontre des vendeurs illicites. 
« Ce comité comportera des dépositaires, des pharmaciens et les forces de l'ordre pour mener la tâche à bien », souligne Jean Louis Robinson. Le ministre est bien décidé à appuyer l'effort initié depuis l'année dernière par l'Association des dépositaires de médicaments (ADM).
Cette décision a été prise samedi, lors de la clôture de l'assemblée générale annuelle des dépositaires de médicaments de Madagascar. Une décision qui a été accueillie avec satisfaction par tous. 
Nombre insuffisant
Elle fait suite à une réclamation déposée par 500 membres de l'ADM, décidés à défendre leur gagne-pain. Avec cette décision, le ministre de tutelle annonce que la sortie prochaine de la promotion de nouveaux dépositaires de médicaments assurera le renforcement de leur nombre peu élevé sur le territoire.
« Les réunions se succèdent pour la mise en place de ce comité de surveillance qui sera bientôt opérationnel. 

Plusieurs médicaments sont vendus au marché hors du circuit légal. 

Les démarches sont actuellement identifiées », souligne Jean René Randriasamimanana, directeur de l'agence du médicament de Madagascar.
L'axe Ambohipo-Ambolokandrina sera la première cible de cette opération de ratissage. « Nous ne vendons pas de faux médicaments, mais des médicaments moins chers. Ce qui nuit au commerce des dépositaires et les gêne », soulève une vendeuse de médicaments de longue date à Ambohipo.
La vente de médicaments à Madagascar est régie par le ministère de la Santé, du planning familial et de la protection sociale, seul responsable de l'octroi de licence aux vendeurs. 
Le nombre de vendeurs de médicaments légaux est loin d'être suffisant à Madagascar. 
Si la norme mondiale exige qu'un dépositaire de médicaments doive assister 1 500 personnes, des centaines de communes rurales n'en disposent même pas.


Tribune 29/04/2008
DONIA 2008 : Tout est fin prêt avant le départ du 4 Mai -  par Daddy R. 
Les 15 ans du Donia s’annoncent plus que bien vu les préparatifs qui sont au stade de la finalisation. Tout est fin prêt en attendant le grand départ de la fameuse caravane qui va relier la capitale à Ambanja, en passant par Maevatanàna et Antsohihy. Le « bébé » de Nosy Be est sur le point de devenir l’enfant de Madagascar avec ses 15 ans d’existence.
« Donia, sôma la vie » !
Cet esprit sera encore une fois au centre du festival durant près d’une semaine, à partir du 4 Mai jusqu’au 11 Mai. La vie est belle, amusons-nous car le festival Donia renoue avec lui-même. L’évènement se voulant être un espace de fête, de joie, où pendant quelques jours, on se libère de toutes contraintes afin d’oublier les vicissitudes de son vécu quotidien. Ce n’est pas pour rien, d’ailleurs, si le leitmotiv des participants est de Jouir des plaisirs de la vie.
Le Donia, c’est plus qu’un festival car en même temps il cimente toutes les entités et forces vives. Une réaffirmation du partenariat public privée avec la participation des ONG et des institutions gouvernementales, sans oublier la grande collaboration des artistes et médias. Cette 15è édition du festival de Nosy-be servira également de lien entre le tourisme, l’économie et la culture comme lors de chaque édition. Et pour la première fois, la nouvelle technologie sera mise à la disposition des médias pour qu’ils puissent retransmettre en temps réel les dernières infos de Donia. Tout Madagascar pourra revivre l’ambiance qui règne tout au long du parcours de la caravane ainsi que la chaleur qui va se créer dans l’île aux parfums.
Une grande innovation qui s’est créée suite à un partenariat entre MOOV, MBS radio et télé, radio RTA, et RNM/TVM. Ces derniers se chargeront de la retransmission de tous les évènements en direct à la radio et en léger différée à la télé. De même pour les journalistes de la presse écrite qui vont pouvoir passer leurs articles instantanément, sans attendre une semaine ou leur retour dans la capitale. Mais Donia 15e édition est avant tout un évènement qui servira d’outil pour faire passer des messages à la population, si l’on se réfère à la participation effective de différents organismes excellant dans plusieurs secteurs, tels la protection de la nature, la planification familiale et la santé reproductive, la sensibilisation contre la propagation des maladies sexuellement transmissibles, ou encore l’analphabétisme. Une aubaine pour ces entités de faire passer leur message vu que plus de 7 000 spectateurs se réuniront chaque jour au stade d’Ambodivoanio.
Un tout qui fera de ce Donia XV un évènement à ne pas rater et à suivre de près.


Les Nouvelles 28/04/2008

NOMINATIONS DES 11 SÉNATEURS : Marc Ravalomanana rétablit l'équilibre - Miadana Andriamaro 
Les 33 sénateurs qui vont siéger à la prochaine rentrée parlementaire sont maintenant tous connus. Après les 22 qui ont été élus le 20 avril dernier par les grands électeurs, le président de la République Marc Ravalomanana vient aussi de nommer son quota de 11 sénateurs, lors du conseil des ministres qui s'est tenu samedi dernier. A première vue, l'ouverture annoncée quelques mois plus tôt par le chef de l'Etat a été de mise en ce qui concerne ces nominations. Néanmoins, cette ouverture se serait plutôt limitée aux seules formations de la mouvance présidentielle… du moins sur le plan politique. Par contre le fameux «équilibre régional » a été plus ou moins respecté même si Marc Ravalomanana aurait voulu y associer un représentant au moins de chaque région comme pour l'élection des sénateurs.
Le quota présidentiel complétant l'effectif des nouveaux membres du Sénat a été publié samedi. Nommés en raison de leurs compétences particulières, ces membres choisis par Marc Ravalomanana comprennent des techniciens et spécialistes dans divers domaines. Certains sont aussi chefs politiques ou hauts responsables dans leurs formations respectives.
A cet égard, l'on peut relever la présence de personnalités politiques comme Tovonanahary Rabetsitonta (Grad Iloafo), Raymond ou Moxe Ramandimbilahatra (Teza), Ruffine Tsiranana (PSD) et Johanita Ndahimananjara (Avi). Les deux premiers ne jouent plus qu'un rôle plus ou moins symbolique au sein de leurs partis. Les deux dernières sont membres du bureau politique de leurs partis respectifs. 
La nomination de ces quatre sénateurs, notamment celle de l'ancienne député de l'Avi, Johanita Ndahimananjara dont le parti, malgré son silence depuis les présidentielles de décembre 2006, a été plus ou moins taxé d'avoir rallié les opposants actuels au régime. Toutefois, c'est l'annonce d'une légère ouverture du pouvoir. 
Le Grad Iloafo, le Teza et le PSD figurent parmi les proches alliés du régime au sein de la mouvance présidentielle. Et d'ailleurs, leurs prises de position en faveur des actions menées par le pouvoir ne semblent plus surprendre. Contrairement à l'Avi dont les députés de la précédente législature ont fait montre d'une véritable agressivité envers le gouvernement de l'époque qui était dirigé par l'ancien premier ministre Jacques Sylla. 
Cette nomination de Johanita Ndahimananjara a-t-elle été approuvée par son parti ou relève-t-elle de sa propre initiative comme l'a fait l'ancien député, Bary Emmanuel Rafatrolaza, en acceptant d'être nommé consul de Madagascar en Afrique 

du Sud, avant de basculer carrément au sein du Tiako i Madagasikara (Tim) par la suite ? Néanmoins, ce sont des choses qui arivent en politique. Sentant peut-être le déclin de son parti, la nouvelle sénatrice aurait préféré miser sur le favori de la course.
Un grand revenant
A part cette petite ouverture, l'autre fait marquant de ce choix présidentiel porte sur la nomination de certaines personnalités qui étaient parmi les membres de son entourage direct auparavant. 
C'est le cas de l'ancien président de l'église luthérienne malgache (FLM), Benjamin Rabenorolahy. Après l'expiration de son mandat en 2004, il a été récupéré par Marc Ravalomanana pour le conseiller et ce jusqu'à ce jour, lit-on dans son curriculum vitae. 
Le cas de Moxe Ramandimbilahatra est à peu près le même, à part le fait qu'il n'a été écarté de la présidence du Teza que lors du conseil national de son parti, au début de ce mois. Par contre, il a toujours été parmi les proches collaborateurs du chef de l'Etat depuis juin 2002 en tant que porte-parole avant de devenir conseiller spécial en mars 2003. 
L'actuel secrétaire général de la présidence et grand chancelier, Noël Rakotondramboa, fait aussi partie des proches collaborateurs de Marc Ravalomanana depuis 2002. A part ces deux responsabilités qu'il a assumées depuis, il a siégé en tant que technicien du droit, au sein du comité préparatoire de la révision de la Constitution , adoptée par le référendum d'avril 2006. 
L'autre grande surprise de ces nominations est le retour de l'ancien ministre de l'Environnement, le général Sylvain Charles Rabotoarison. On peut avancer que sa nomination n'est pas du tout fortuite : le pouvoir entend revoir sa stratégie de défense nationale. Rabotoarison a été parmi les proches collaborateurs de Marc Ravalomanana au sortir de la crise de 2002. Sa présence au Sénat, tout comme celle du général retraité de l'Armée, Jean Baptiste Randriamaro, est significative en vue de la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie de défense nationale. Les deux personnalités sont toutes averties de cette question cruciale. 
Malgré l' attente d'une plus grande nomination de représentants de la gente féminine, Marc Ravalomanana n'en a choisi que trois sur les onze de son quota. Ce qui ramène l'effectif des femmes sénateurs à cinq contre 28 pour les hommes.
Liste des sénateurs nommés par le président de la République
Noël Rakotondramboa, Charles Sylvain Rabotoarison, Tovonanahary Rabetsitonta, Soamandina Ruffine Tsiranana, Johanita Ndahimananjara née Randrianarison, Jean Baptiste Randriamaro, Eliane Rosa Naika, Pasteur Benjamin Rabenorolahy, René Razafiarison, Raymond Ramandimbilahatra (Moxe), Mosa Tahiry. 


Tribune 28/04/2008
J.O. 2008 • Berlioz Randriamihaja : Accusé, levez-vous ! - par Rata 
La fédération malagasy d’athlétisme a raison, Berlioz n’a pas tort, l’Etat est le seul fautif. C’est le sentiment partagé par bon nombre dans le milieu sportif malagasy après la décision de la Fma de ne pas engager Berlioz Randriamihaja aux J.O.2008. Et ce, faisant suite au choix de celui-ci de s’engager avec son club de Sotteville au championnat de France au détriment du championnat d’Afrique où il est considéré comme le fer de lance de la sélection nationale. Aucune des deux parties ne sortira vainqueur de cette bataille, c’est l’athlétisme malagasy qui va en pâtir. Une situation que la partie malagasy, notamment l’Etat, aurait pu éviter s’il a assumé ses responsabilités envers les athlètes de haut niveau de la trempe de Berlioz Randriamihaja. Soutenir un athlète ne se limite pas au traditionnel « Tsodrano » avant un déplacement ou à prendre en charge son billet de transport, et encore moins à lui donner un pécule à l’approche d’une grande échéance, Jeux des îles ou Jeux Olympiques. Il y a mieux à faire, en effectuant un travail de soutien en amont. Les différentes assises sur le sport, les responsables sportifs, les simples athlètes, la presse sportive ont uni leurs voix depuis des années pour demander l’instauration du statut pour les athlètes de haut niveau. Tombée dans l’oreille d’un sourd, la

 demande est restée jusqu’à présent sans suite. Devant cette inertie des autorités locales et face aux problèmes financiers quotidiens, il n’est pas étonnant que les sportifs malgaches choisissent, en cas d’un chevauchement du calendrier, de défendre les couleurs d’un club étranger au lieu de celle de la nation. Si l’Etat avait pris le devant en octroyant un salaire adéquat aux athlètes de haut niveau, et ce suivant leur performance et leur objectif, le cas Berlioz n’aurait jamais eu lieu. L’Etat Mauricien, par exemple, catégorise ses athlètes en fonction de leur « champ de bataille » (mondial, continental, régional et espoir) et leur offre une bourse adéquate. Un exemple parmi tant d’autres que Madagascar, par le biais de Tafita, aurait dû « copier et coller ». Mais comme la volonté politique est loin d’être le point fort des dirigeants successifs de la Grande île, la dernière place qu’elle occupe sur le classement mondial, tant sur le plan sportif qu’ économique, semble justifiée. Sur qui va-t-on jeter les pierres ? Accusé, levez-vous !

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