MadaVôvô 2008   -  Page 1 / 2

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Les Titres de MadaVôvô du 31 mars  2008  

BigNews: Le Sport est Roi...

L'Edito: «  Les jeunes malgaches 1ères proies de la Misère et du Tourisme sexuel ... »

1. 29 MARS:Une décoration de la libération nationale (nouvelles)

2. 29 Marsa : Haino aman-jery Tsara ho fantatra !!! (stéfana)

3. Air Madagascar : Deux vols par semaine sur Paris (express)

4. RNS pour la promotion touristique de Madagascar (madamaki)

5. Crise au Comores : Rien à craindre pour la diaspora malgache (nouvelles)

6. Anciens combattants: Hausse de la pension trimestrielle (nouvelles)

*. No Comment.... No Comment...     ... Lire la 2ème Page de MadaVôvô   ( ... )    Cliquez ici  >>

7. Asecna : Madagascar suspend son retrait (tribune)   ( ... )

8.Moramanga1947 : Hommage aux témoins vivants de l'histoire (nouvelles)   ( ... )

9.Célébration du 29 mars 1947 : Une commémoration classique (express)   ( ... )   

10. Prix : Des accessoires informatiques de plus en plus accessibles (nouvelles)   ( ... )

11. Air Madagascar s’allie avec Corsairfly (Midi)   ( ... ) 

12. Histoire : Le 29 mars, une journée patriotique (nouvelles)    ( ... ) 

13. Prostitution à Morondava : Près de 50% sont des mineures (tribune)   ( ... )

... Le précédent MadaVôvô  27 mars 2008 >>   ( ...  )

31/03/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.630,39 Ar 
USD 1.670,83 Ar 
GBP 3.371,73 Ar 
CHF 1.682 Ar 
JPY - Ar 
ZAR 208,84 Ar 
HKD 214,74 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
29/02 2752 31/01 2612
07/05/07 2472 28/05/06 2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>                  Les infos sportives du monde en permanence  >>

 


 « Les jeunes malgaches 1ères proies de la Misère et du Tourisme sexuel ...»

     La misère est une maladie qui pousse les gens à faire tout pour avoir de l'argent . Dans des pays où la constante est la pauvreté, le tourisme sexuel affecte des centaines de milliers d’êtres humains dont une part non négligeable d’enfants.

       La pauvreté et les guerres sont les principaux facteurs de développement du tourisme sexuel. À Madagascar, et en Zambie, où il se développe en ce moment à une vitesse vertigineuse la majorité des enfants qui traînent dans les rues se prostituent.(Routard.com)

      Il est bon de rappeler après ces dernières élections municipales du Maire d'Antananarivo que Madagascar enregistre actuellement un taux alarmant de chômage dont 483.000 chômeurs et 3 millions de sous employés.

       C'est dire à quel point la pauvreté dans notre pays a confortablement ancré ses racines. Les premières victimes de cette précarité sont les jeunes puisqu'ils constituent la majeure partie de la population malgache.
C'est un constat que beaucoup ont déjà fait, l'écart entre les riches et les pauvres s'est agrandi et a ouvert la porte à toutes les convoitises, les tentations à des fins alimentaires. 
J'entends ici pointer du doigt le tourisme sexuel dont nos enfants sont les proies. Animés de leurs simples instincts de survie, les parents eux mêmes encouragent leur progéniture à aller à l'encontre de la moralité, à 

  faire abnégation de leur enfance pour satisfaire éphémèrement les besoins vitaux... manger un peu, se laver avec une savonnette parfumée, se vêtir.

  Pour illustrer cela, voici les propos recueillis de Helene Peronny :

       Avec le développement du tourisme, la pauvreté grandissante et l’absence de moyens policiers, Madagascar devient une destination touristique sexuelle de plus en plus recherchée. Les Européens y viennent pour les jeunes filles, mais aussi pour les petits garçons... 

        Nous sommes au bar d’un grand hôtel d’Antananarivo. Depuis près d’une heure, une jeune fille attend, en sirotant vaguement un jus d’orange. Un vazaha (ndlr : un étranger, par extension un Blanc), s’installe à ses côtés. Trouver un client n’aura pas été bien long... Lire la suite Cliquez-ici

       Stéphanie Delmotte de Paris S G de HAZOMANGA  

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Stéphanie a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     


Les Nouvelles 29/03/2008

29 MARS:Une décoration de la libération nationale
La commémoration des événements du 29 mars 1947 aura un aspect particulier aujourd'hui. Plusieurs manifestations sont prévues dans différentes villes du pays. A Antananarivo, tout commencera par un culte oecuménique qui aura lieu à la cathédrale FJKM d'Analakely à partir de 8h30. 
Comme d'habitude, il y aura des dépôts de gerbes, à la stèle d'Ambohijatovo à 10h et au mausolée national d'Avaratr'Ambohitsaina à 11h. Une cérémonie de remise de décoration se déroulera au stade militaire de Betongolo à partir de midi et où seront également prononcés les discours officiels. 
Cette décoration est plutôt spéciale. Elle porte le nom de «décoration de la libération nationale». Ses récipiendaires seront les rescapés et derniers survivants actuels parmi les valeureux combattants de l'époque. 
Pendant toutes ces manifestations, certaines rues de la capitale seront fermées momentanément à la circulation, notamment celles d'Andohan'Analakely jusqu'à l'avenue de l'Indépendance, la portion Andohan'Analakely au jardin d'Ambohijatovo, et la route menant au mausolée. 
Toutes ces manifestations verront la présence des différentes autorités de l'Etat, de la présidence de la République , de la mairie de la capitale en passant par le gouvernement, le Sénat et l'Assemblée nationale. 
Miadana Andriamaro 

Cultures & Voyages

Histoire de Madagascar

29 mars :

 Pourquoi l'insurection?  

     Cliquez-ici  >>


Correspondant LaComm' Chateauroux 30/03/2008

29 Martsa : Haino aman-jery TSARA HO FANTATRA !!!

Laobary an-dasy sy Fijoroana vavolombelona

Miarahaba anareo rehetra indray @ alalan'ity mailaka ity,
Manantena aho fa salama tsara ianareo sady manararaotra mitsidika ihany koa ho an'ireo izay efa ela tsy tafaresaka tamiko tahaka izao, @ mailaka.
Ny votoatin'ny hafatra d tsy inona akory fa misy fandaharana iray reko t@ haino aman-jery io maraina io. Mikasika ny tolom-panafahana t@ vanim-potoanan'ny fanjanahan-tany tany Madagasikara ilay izy, d ny 29 martsa 1947. Laobary an-dasy sy fifanakalozan-kevitra notaterahina tao Anlakely omaly izy io (28 martsa 2008).
Nahaliana ahy ny nanaraka ilay fandaharana satria hevitr'olona vitsivitsy no re ao, no sady mampahafantatra rahateo ampahana tantara manjavozavo tao an-tsaiko satria hafa no nampianarana azy sy hamakiana azy araka izay lazain'ny vazaha. 
@ maha-Malagasy tokony ahafantatra ny tantarany d te-hanasa anareo aho hihaino izay ambarany ao anatin'izany fandaharana izany. Misy fijery samihafa ao @ ilay izy : 

- mpikaroka ara-tantara Malagasy (université, ...),
- antoko t@ izany fotoana, 
- miaramila,
- zanaky ny MDRM ...
- mpanao gazety (sy ny anjara toerany t@ fotoan'andro)

Misy ihany koa fampitahàna tena mahatsikaiky nataon'izy ireo. Koa raha liana @ izany ianao d afaka manindry ity rohy manaraka ity:
http://www.yousendit.com/download/www/azR3UGhlK3gzeUkwTVE9PQ
- 32mn no faharetan'ilay fandaharana notsoahina t@ haino aman-jery malagasy iray
- 7 andro manomboka anio ihany no fararetan'io rohy io (izany hoe hatr@ sabotsy 5 aprily 2008). Rehefa tapitra io fe-potoana io d tsy mandeha intsony ny rohy ka tsy azo "télécharger-na" intsony ny fandaharana.

Mametraka ny veloma mandra-piresaka indray d mirary soa ho anareo rehetra.

  ANDRIANASOLO Stefana 

Haino aman-jery

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tvmada.com 29 MARS 1947

 "Laobary an-dasy sy Fijoroana vavolombelona"
L'Insurrection du 29 mars 1947 et la répression qui en découlait, restera à jamais un traumatisme indélébile pour les Malgaches et Madagascar. Pour un projet de loi demandant l’indépendance de l’île, le résultat ce fût des milliers de victimes, peu importe les niveaux de responsabilités.
Cette année 2008, la commémoration de cet évènement sera des plus simple, néanmoins une conférence-débât s'est tenue, aujourd'hui 28 mars à Analakely, en présence de nosanciens.
Malgré ces blessures très vivaces, nous pensons que nous devons une bonne fois pour toute, tourner la page et préparer ensemble un avenir meilleur sans rien renier du passé.


Express Mada 28/03/2008
Air Madagascar : Deux vols par semaine sur Paris - Doda Andrianantenaina
La compagnie nationale Air Madagascar réorganise ses plans de vols pour pallier le départ du Boeing 767-300. Celui-ci opérait sur les vols long-courrier.

La compagnie nationale Air Madagascar réduit ses fréquences sur la capitale française. Durant le mois d'avril, Air Madagascar ne pourra assurer que deux vols hebdomadaires contre quatre actuellement. La principale raison en est la fin du contrat de l'un des Boeings 767-300 qui assurent les vols long-courrier. 
« Cette situation ne devra pas avoir trop d'impact sur l'exploitation commerciale de la compagnie, vu que nous sommes encore en basse saison », a fait savoir Haja Raelison, chargé d'affaires auprès de la direction commerciale, lors d'une rencontre avec la presse, hier, à Analakely.
Négociations en cours
La situation devrait pourtant s'améliorer avec l'entrée en vigueur de l'accord de partage du code qu'Air Madagascar vient de passer avec Corsairfly. Air Madagascar pourra alors, à partir du mois de mai, recourir au service d'un appareil de Corsairfly pour un vol supplémentaire vers la capitale française.

 La compagnie Corsairfly a un avion disponible pour cette saison. Le vol prévu les mardis effectuera, durant le 

Christophe Leloup, debout (à g.) et Haja Raelison, hier lors de la conférence de presse. 

mois de mai, une escale à Marseille. 
À partir du mois de juin, la liaison se fera directement entre Antananarivo et Paris. « Air Madagascar bénéficiera aussi des services des prescripteurs de voyages de Corsairfly », avoue de son côté Christophe Leloup, directeur commercial de cette compagnie.
Haja Raelison ajoute que les négociations pour un nouvel avion est en cours. « Les avions existent, mais nous négocions au mieux les coûts d'exploitation », avance-t-il. 
Le Code Share entre les deux compagnies ne sera plus alors d'actualité au moment où Air Madagascar trouvera un nouvel avion pour ses vols long-courrier. D'un autre côté, la compagnie nationale devra réorganiser ses plans de vols pour pouvoir assurer la liaison sur toutes les destinations. Celle avec Milan est pour le moment suspendue en raison d'une basse saison très marquée. 
« La reprise se fera au mois de mai », affirme Haja Raelison. Les autres vols long courrier restent opérationnels. Air Madagascar maintient toujours ses deux vols hebdomadaires sur Bangkok qui reste son seul point d'entrée en Asie.


Madamaki.com 29/03/2008
RNS pour la promotion touristique de Madagascar.

Chaque année, depuis un peu plus de trente ans, les Gasy d'andafy se retrouvent, le temps du week-end pascal, pour une grande Rencontre Nationale Sportive de la communauté malagasy, durant laquelle les compétiteurs venus des quatre coins de l'hexagone, de la Belgique, de la Suisse, de l’Allemagne et même de Madagascar, rivaliseront dans diverses disciplines.

Cette année comme depuis cinq ans, c’est à Vichy que les compatriotes se sont réunis. 
La joie des retrouvailles entre compatriotes vivant en Europe. 
La RNS:"notre patrimoine" » est le slogan de cette 33 ème édition. Mais il n’y a pas que le sport, il y a aussi la visite des stands : agences de voyages, associations diverses, stand d'art malgache, expo de tableaux, car RNS rime également avec promotion culturelle et touristique. Tout est bon pour se faire connaître et par la même occasion promouvoir la destination Madagascar.
Toute l'équipe de la "WM": Webradio Madamaki tient à féliciter le comité organisateur qui a fait un travail extraordinaire dans l'organisation de cette compétition d'envergure.
Bravo aux participants et aux organisateurs.
Nono ;) I Madamaki.com                     Le Dossier RNS Rainizaf...
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RNS rime également avec promotion culturelle et touristique de Madagascar. 


Les Nouvelles 28/03/2008
CRISE AUX COMORES : Rien à craindre pour la diaspora malgache - Miadana Andriamaro 
Les rebondissements de l'affaire colonel Mohamed Bacar, ex-président de la République autonome d'Anjouan mettent les Comores sous tension. Mais il n'y a rien à craindre quant à la vie des ressortissants malgaches qui y résident. 
Cette information a été communiquée hier par le consul de Madagascar auprès de l'union des Comores, Andrianaivo Rafanomezantsoa. Ce n'est que mieux, mais en attendant un éventuel rapatriement de ces Malgaches des Comores qui dépend de l'évolution de la situation, de fortes rumeurs ont couru, faisant état d'une entrée plutôt clandestine de Mohamed Bacar à Mahajanga. 
Les services chargés de la surveillance des frontières sont toutefois fermes en affirmant qu'aucun renseignement ni aucune information dans ce sens n'ont encore été portés à leur connaissance. «Car, si c'était réellement le cas, nous aurions été les premiers informés, eu égard à la coopération internationale qui existe en la matière entre tous les pays de la zone», a-t-on souligné. 
Par contre et selon une dépêche en provenance de l'île de Mayotte, «l'ex-président renversé d'Anjouan, le colonel Mohamed Bacar, est arrivé mercredi après-midi dans l'île française. Accompagné d'une dizaine de personnes dont certaines armées, il a immédiatement demandé le droit d'asile… Bacar serait actuellement en zone de rétention…» 
Tous les avis se rejoignent sur le fait que Mohamed Bacar se serait effectivement enfui vers Mayotte. Et de là, suite à sa demande d'asile, il aurait été «transféré» vers l'île de La Réunion en attendant les nouvelles dispositions envisagées à son endroit par le gouvernement français. Mais le gouvernement des Comores serait déjà intervenu pour demander son extradition en vue de sa traduction devant la justice comorienne. 
Mohamed Bacar avait pris le pouvoir lors d'un coup d'Etat en 2001, puis avait été élu président d'Anjouan en mars 2002. En mai 2007, des affrontements entre l'armée comorienne et des gendarmes fidèles à Mohamed Bacar ont eu cours, et à la suite desquels le gouvernement de l'union des Comores et l'Union africaine ont recommandé le report des élections présidentielles annoncées par cet ex-président d'Anjouan. Malheureusement, cet appel n'a eu aucune considération, car «Bacar semblait vouloir se maintenir au pouvoir à tout prix», précise encore la dépêche. 


LCI.fr 27/03/2008
France Télécom: Orange installe le haut débit à Madagascar. - (CercleFinance.com)

 Orange, groupe France Téléco, annonce qu'il va réaliser un câble sous-marin en fibre optique permettant à Madagascar de bénéficier du haut débit. 
Baptisé LION, ce câble de 1 800 km reliera, dès mi 2009, Madagascar, au câble dénommé Sat3-Wasc-Safe déjà existant dans la région. 
LION reliera Madagascar au reste du monde via La Réunion et l'Ile Maurice, qui constituent les deux points de connexion au câble Sat3-Wasc-Safe, reliant lui-même l'Europe à l'Asie, en passant par le sud de l'Afrique. 
' Cet investissement sera réalisé par un consortium réunissant Orange Madagascar, Mauritius Télécom et France Télécom qui opérera ce câble. Le consortium pourrait être élargi ultérieurement à d'autres partenaires ' précise le groupe. 


Les Nouvelles 26/03/2008
MAE : Précisions sur la délivrance des passeports - Miadana Andriamaro  
Depuis le 17 mars, les passeports «biométriques» ont été mis en circulation. Mais dans le souci de satisfaire tous les fonctionnaires en mission à l'extérieur, de nouvelles mesures seront appliquées au niveau du ministère des Affaires étrangères (MAE). Ainsi, chaque missionnaire est tenu de se présenter avec au moins une copie de l'ordre de mission émanant de son ministère et sa lettre d'invitation au MAE pour pouvoir être enrôlé, au moins dix jours avant son départ. L'enrôlement se fera le matin de 10h00 à 11h50. Le missionnaire déjà titulaire d'un passeport biométrique n'est pas tenu de se conformer à ces deux dispositions et peut à tout moment déposer son dossier. Le délai de traitement des dossiers définitivement complets est maintenu à 72h, un calendrier de répartition d'accueil des personnalités pour enrôlement sur passeports biométriques est visible au ministère. Ces nouvelles dispositions prennent effet à partir du 31 mars. 
La procédure de délivrance de ces passeports a été plus ou moins facilitée. Ces documents peuvent être délivrés aux frontières nationales pour les visas d'entrée de courte durée dans le pays selon les accords établis dans ce sens avec certains pays. Par contre, le ministère des Affaires étrangères ne délivre que les passeports diplomatiques et de service pour tous les missionnaires officiels appelés à effectuer des déplacements à l'extérieur du pays. Quant au ministère de l'Intérieur, il s'occupe du contrôle et de la délivrance des passeports des personnes qui ont l'intention d'entrer ou de sortir du territoire national à travers son service chargé de l'immigration ou de l'émigration. 
Ces nouvelles mesures appellent tout un chacun à prendre les dispositions nécessaires pour une régularisation à temps. 


Les Nouvelles 27/03/2008
Le pays de tous les trafics : Le fameux bloc d'émeraude de 536 kilos- Ranaivo Lala Honoré 
Pas une semaine ne passe sans qu'on n'apprenne, par l'intermédiaire des médias, la découverte d'un trafic illicite. Le dernier en date concerne le fameux bloc d'émeraude de 536 kilos sorti frauduleusement du territoire malgache. 
En effet, il est aujourd'hui bel et bien établi qu'il s'agit d'émeraude et non d'une quelconque pierre ornementale. Ce qui établit le cas de fraude. 
Les pierres précieuses ne sont pas le seul domaine à faire l'objet d'un trafic illicite à Madagascar, loin de là s'en faut ! Bois précieux, tortues, bovidés, reptiles … tout y passe jusqu'aux ossements humains, un trafic qui est très répandu dans le pays. A savoir encore, pour quoi faire ? 
Bien évidemment, Madagascar n'est pas le seul pays où les trafics illicites existent. Mais quoi qu'il en soit, la multiplicité des domaines touchés par les trafics laisse perplexe : tout peut faire l'objet d'un trafic illicite à Madagascar. On peut se demander pourquoi ? La pauvreté à elle seule ne peut pas expliquer cette situation. 
La première réponse réside logiquement dans l'insuffisance et l'inefficacité des services de contrôle. Le pays ne peut ou ne veut pas mettre en place un dispositif apte à lutter efficacement contre tous les types de trafics. Et faute de moyens (humains, financiers…), les mailles de notre système de lutte contre les trafics et fraudes réprimés par la loi sont trop larges à tel point qu'elles laissent passer les trafiquants de tout acabit. La preuve en est que, bien trop souvent, ces trafics ne sont découverts qu'en dehors du territoire national. 
Mais ne dit-on pas : "quand on veut, on peut"? 
Ensuite, on pourra avancer que les sanctions prises à l'encontre des rares trafiquants pris ne sont pas suffisamment dissuasives. On remarque de nombreux cas de récidive. Comment peut-on prouver qu'on veut vraiment lutter contre tous les genres de trafics illicites si les sanctions prises à l'égard des contrevenants ne sont pas fermes ? 
Enfin, il y a la corruption généralisée à tous les niveaux de l'administration. En dépit de la mise en place de certains organismes sensés lutter contre ce fléau qui mine et ruine le pays, qu'on le veuille ou non, c'est un fait : la corruption est loin de disparaître. Et c'est la cause principale de tous ces trafics illicites. 
Si l'émeraude en question a pu sortir du territoire national, c'est qu'il y avait des complicités à différents niveaux du contrôle et de la surveillance. Effectivement, il est inconcevable que des spécialistes se soient trompés en la matière. 
Aujourd'hui, si Madagascar figure dans la cohorte des pays les plus pauvres du monde, la corruption peut être montrée du doigt comme étant l'une des principales causes. Et l'on ne s'étonnera plus un de ces jours, que Madagascar devienne célèbre au niveau mondial comme étant le pays de tous les trafics illicites. 


Les Nouvelles 26/03/2008
La privatisation du développement de l'Afrique 
Lagos – Depuis leur adoption en 2000, des progrès considérables ont été réalisés pour se rapprocher des Objectifs du millénaire pour le développement. Mais en dépit de tous les efforts des différents gouvernements, beaucoup de pays n'y parviendront pas à l'échéance de 2015, notamment les pays africains.
Nous sommes nombreux dans le secteur privé en Afrique à vouloir aller vigoureusement dans ce sens. A l'AFC, nous avons pour mission de réduire la pauvreté sur le continent africain grâce à des initiatives du secteur privé. C'est lui qui est et qui sera le moteur de la croissance en Afrique. Son implication croissante dans le développement est de bon augure pour le continent. 
Les problèmes que pose le développement en Afrique sont bien connus. Plus de 40% de la population vit avec moins de un dollar par jour. Plus d'un demi-milliard de personnes ne disposent pas des sources d'énergie moderne et la part du continent dans le commerce mondial n'est que de 3%. 
Le manque d'infrastructures et l'insuffisance de l'outil industriel sont des défis majeurs pour l'Afrique, car cela entretient la pauvreté et ne permet pas au continent d'entrer en concurrence avec le reste du monde. En ce qui concerne le commerce sub-régional, le coût du transport des biens est deux fois plus élevé que dans les autres régions en développement et le prix élevé de l'énergie contribue de manière significative au coût prohibitif des échanges commerciaux. 
Pour toutes ces raisons, l'Afrique a besoin d'investissements importants : 75 milliards de dollars pour combler son déficit énergétique (qui atteindra 135 gigawatts en 2015) et 37 milliards de dollars pour améliorer son infrastructure de transport. Malgré les énormes réserves en ressources naturelles sur le continent africain, les coûts de fabrication y restent dissuasifs. Aussi, la plus grande partie de la chaîne de la valeur ajoutée, qu'il s'agisse du secteur pétrolier ou du secteur minier - se trouve hors du continent.
Rester optimiste
On peut cependant rester optimiste quant aux perspectives de développement de l'Afrique. L'économie du continent connaît sa plus forte croissance depuis des décennies, son PIB est en augmentation de 6% depuis trois ans. La renaissance du secteur privé africain - un élément important qui faisait défaut dans les précédentes politiques de développement - tient un rôle significatif dans ce résultat. Le secteur privé peut apporter les investissements nécessaires, susceptibles de rapporter des bénéfices. 
L'AFC soutient les investissements du secteur bancaire africain, dirigés vers un nouveau type de développement qui passe par la création proactive et la gestion d'infrastructures et d'actifs industriels et financiers dans les six principaux secteurs industriels (l'énergie, les infrastructures de transport, les télécoms, le pétrole et le gaz, les mines et l'industrie lourde). Ces secteurs offrent le plus grand potentiel de développement et un rendement particulièrement attractif pour les investisseurs. 
Un consortium dirigé par l'AFC finance actuellement le projet de construction du premier port pour containers en eau profonde de l'Afrique sub-saharienne. Il sera sur la cote atlantique, dans la région d'Olokola au Nigéria et reviendra à un milliard de dollars. La réalisation de ce projet phare devrait améliorer considérablement la capacité de transport maritime et la capacité portuaire de l'Afrique. 
La Guinée-Bissau profite aussi de l'arrivée du secteur privé dans l'aide au développement. En tant que membre de l'AFC, elle bénéficie d'une initiative lancée par le secteur privé pour accélérer le développement économique et réduire la pauvreté. L'AFC, avec Africa Infrastructure, sa filiale spécialisée dans le développement de projets, et WEMPCO, une société chinoise qui apporte sa collaboration technique et financière, lancent le projet d'une centrale électrique à Bissau. L'investissement permettra la construction d'une centrale électrique d'appoint à fuel lourd et comportera la remise en état et la gestion du réseau de distribution. 
Le secteur privé peut contribuer énormément au développement de l'Afrique. Mais profiter de cette opportunité suppose une nouvelle approche du financement privé dans laquelle l'Afrique elle-même serait le principal acteur de sa renaissance économique.
Austine O. Ometoruwa est président-directeur général de AFC (Africa Finance Corporation).
Copyright: Project Syndicate, 2008  / Traduit de l'anglais par Patrice Horovitz / Exclusivité «Les Nouvelles» 


Les Nouvelles 31/03/2008
ANCIENS COMBATTANTS : Hausse de la pension trimestrielle - Manohisoa
La 61ème commémoration des événements de 1947 a été célébrée samedi dernier. Au cours du culte œcuménique organisé à cette occasion dans la cathédrale Analakely, le Chef de l'Etat a répondu à la revendication des anciens combattants : la hausse de 10% de leur pension perçue trimestriellement. 
Cependant, au cours de son discours, le président de la République n'a pas précisé si le gouvernement leur accordera le taux de 10% de hausse de pension. «Nous allons faire au mieux pour augmenter votre pension trimestrielle», a-t-il mentionné. En d'autres termes, la hausse est déjà acquise mais le taux ne s'élèvera pas forcément à 10% comme ils l'ont demandé. 
Cette hausse ne s'applique pourtant pas d'une manière individuelle. En effet, les règles des finances publiques mentionnent que l'augmentation des salaires, ainsi que des pensions se fait globalement. Ce qui signifie en d'autres termes que si le taux est augmenté de 10%, il s'applique sur le budget total affecté aux salaires ou aux pensions. Ainsi, par exemple, si le ministère des Finances affecte un milliard d'ariary pour les pensions, les 10% s'appliquent sur ce fonds et non sur la pension perçue par chaque ancien combattant. Nuance ! 
En conséquence, espérant percevoir les 10%, ces anciens combattants seront déçus par la déclaration du chef de l'Etat, faute de compréhension des démarches fixées par les règles des finances publiques. 
105 000 ariary chaque trimestre. Telle est la somme perçue par les anciens combattants. Malgré la hausse accordée par le gouvernement, il faut avouer que ce n'est pas suffisant pour subvenir à leurs besoins. Bien sûr vaut mieux une petite hausse que rien ! 

 

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Tribune 31/03/2008
Asecna : Madagascar suspend son retrait 
Comme le Sénégal, Madagascar a confirmé sa décision de suspendre son retrait de l’Agence pour la Sécurité de la Navigation aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA) lors du Conseil d’Administration extraordinaire de cette dernière, les 25 et 26 mars 2008 à son siège à Dakar. En effet, les représentants des deux pays ont déclaré que cette suspension va se maintenir jusqu’à la réalisation, la fin d’année 2008, de l’audit international sous la conduite de l’Organisation civile internationale (OACI), comme il a été annoncé en février dernier. Il est à noter que les deux chefs d’Etat, Marc Ravalomanana et Abdoulaye Wade avaient signé le 1er février 2008, en marge des travaux de la 10e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de l’Union Africaine, un document appelé Déclaration d’Addis Abeba.
Et ils ont accepté de reétudier la décision de retrait des deux pays, « prenant acte de la décision du Comité des ministres de tutelle de réaliser un audit international de l’agence en vue d’avoir une connaissance précise de ses modalités de gestion ».
La décision de retrait de Madagascat et du Sénégal en 2007 a provoqué une « crise » selon le président du Comité des ministres, le ministre gabonais en charge des Transports, de l’Aviation civile et du Tourisme, Dieudonné M. Boussougu, qui a ouvert la session extraordinaire de Dakar.
L’ordre du jour a été consacré à l’examen des textes qui n’ont pas été étudié en novembre 2007. Il s’agit notamment des statuts de l’ASECNA, du cahier de charges ainsi que du projet de statut international de l’agence. La nouvelle orientation que se donne l’ASECNA est « celle des textes modernisés et adaptés aux contraintes qui pèsent » sur le secteur d’activité du transport aérien jugé « extrêmement sensible » par les professionnels du secteur.
Recueilli par Lanto 


Les Nouvelles 31/03/2008
MORAMANGA 1947 : Hommage aux témoins vivants de l'histoire - Noro Niaina
« Vous êtes les témoins vivants de la solidarité nationale et de la fraternité pour défendre la nation sous le joug des colons. Il est de votre devoir de partager vos vécus et l'histoire aux futures générations pour montrer que vous avez pris de grandes responsabilités pour l'intérêt du pays », a souligné le premier ministre Charles Rabemananjara, samedi denier, lors de la commémoration du 61ème anniversaire de l'événement du 29 mars 1947 à Moramanga. Une occasion pour le chef du gouvernement de rappeler : « sur cette place, fut présenté pour la première fois par le président de la République , le Map le 29 mars 2006, une importante date marquant la prise d'une grande décision pour le développement du pays ». Une des raisons du choix du thème de la commémoration « La flamme du nationalisme ne s'éteindra jamais pour l'atteinte des objectifs du Map ». 

Le district de Moramanga figure parmi les zones où les nationalistes ont sacrifié leur vie pour combattre les colons, un événement historique connu sous le nom de « wagon Moramanga ». Actuellement, les combattants vivants ne sont plus que 565 dont l'âge minimum est de 74ans. Ils perçoivent de la pension d'un montant de 105.000 ariary tous les trimestres depuis 2006 contre 7.000 ariary auparavant. 

A l'occasion de la commémoration, le président Marc Ravalomanana a offert un cadeau aux combattants en augmentant de 10% le taux de leur pension. Ce n'est pas tout. Ils viennent d'être dotés de dix tonnes de riz et de couvertures. Pour les victimes des intempéries, ils ont aussi été dotés de 5 tonnes de riz et les matériaux nécessaires à la réparation des maisons d'habitation. En outre, 52 « bekotro maro holatra » ayant été recensés dans 21 communes de la région de l'Alaotra-Mangoro ont été décorés « combattants nationalistes ».


Express Mada 29/03/2008
Célébration du 29 mars 1947 : Une commémoration classique - Iloniaina Alain

Le pays s’apprête à commémorer le 61e anniversaire du soulèvement du 29 mars 1947. Les manifestations, plutôt classiques, ne semblent pas à la hauteur des événements. 
Les cérémonies officielles commenceront par un culte œcuménique au temple FJKM d’Analakely, dès 8 heures 30 du matin. Les autorités se rendront ensuite à Ambohijatovo puis au Mausolée d’Avaratr’Ambohitsaina pour le dépôt de gerbes. Une autre manifestation sera organisée toute la journée au stade de Betongolo. 
Des manifestations organisées par des associations privées sont également prévues. C’est, entre autres, le cas du débât autour des événements de 1947 par l’Association des journalistes doyens, ce jour, au Tranompokonolona Analakely. 
A entendre Benjamina Ramanantsoa, enseignant-chercheur, les événements de 1947 renferment encore matières à réflexion. 
«Les événements autour du 29 mars 1947 restent d’actualité malgré l’avancée des recherches historiques. Et le débât subsiste aussi bien à Madagascar qu’en France, pays colonisateur. C’est pour cela qu’il faut encourager les chercheurs», a-t-il soutenu.
A l’occasion de la commémoration, Benjamina Ramanantsoa souhaite également plus de considération pour les anciens combattants. «Certes, le pouvoir a déjà fait quelque chose, mais il faut faire davantage d’efforts. Je suis sûr que des anciens combattants qui ont sacrifié leur vie pour l’indépendance de la Nation vivent encore quelque part. Il faut les récompenser pendant le peu de temps qui leur reste. Ce sont des références historiques pour nos jeunes», a lancé l’enseignant-chercheur.

Dépôt de gerbes au Mausolée d’Ambohitsaina.


Les Nouvelles 29/03/2008
PRIX : Des accessoires informatiques de plus en plus accessibles - Loïc Henintsoa 
Le prix du matériel et des accessoires informatiques a connu une baisse ces derniers temps allant de 10 à 50% notamment pour les accessoires et les composants. Cette baisse, selon les opérateurs du secteur, résulte d'une tendance généralisée sur le plan international en raison de l'affluence des produits sur le marché. Pour les ordinateurs, cette baisse touche surtout les appareils qualifiés d'anciens modèles dans les pays avancés mais qui ont encore leur place dans le marché de la nouvelle technologie dans la Grande île. A noter que la plupart des matériels vendus sont des clones moins chères que les produits originaux en raison du pouvoir d'achat des consommateurs. 
Côté accessoire, le matériel de stockage est parmi les produits les plus vendus actuellement et les consommateurs sont attirés par les disques durs externes qui se vendent autour de 100 000 ariary jusqu'à 600 000 ariary selon la capacité et la marque, d'après un commerçant spécialisé de la capitale. 


Midi Mada 28/03/2008

Air Madagascar s’allie avec Corsairfly - R.Edmond
TRANSPORT AERIEN. Faute d’avoir pu trouver son propre avion en remplacement du Fox Golf, la compagnie aérienne nationale se retrouve avec le numéro 2 français.
Air Madagascar maintient le cap. Malgré les difficultés rencontrées pour trouver un autre Boeing 767 – 300 pour remplacer le Fox Golf qui rejoindra bientôt une compagnie brésilienne, la compagnie aérienne continuera à assurer convenablement ses lignes aériennes internationales. Le déficit en sièges offerts durant la prochaine période de pointe sera comblé par le recours aux services de Corsairfly, deuxième compagnie aérienne française à opérer sur le marché aérien malgache.
Combler le déficit
Les deux compagnies viennent de signer un accord de partenariat stratégique. Présenté, hier, lors d’une conférence de presse conjointe tenue par les deux compagnies, il s’agit en fait d’un partage de code (codeshare) par lequel Air Madagascar pourra vendre des sièges de Corsairfly sur l’un de ses vols hebdomadaires vers la France. Sur les vols de mardi de Corsair Fly, 5 sièges en classe Affaires et 175 sièges en classe Economy seront vendus aux clients d’Air Madagascar. Autrement dit, tout en restant clients d’Air Madagascar les passagers voyageront à bord de l’Airbus A 330 de Corsair. « L’accord nous permettra de combler le déficit en capacité sur la ligne Tanà-Paris-Tanà » a expliqué Haja Raelison Chargé d’affaires auprès de la Direction Commerciale d’Air Madagascar. Une manière de dire que la compagnie aérienne nationale tient plus que jamais au marché français.
Meilleure solution
Et cette alliance avec Corsair est visiblement la meilleure solution dans la mesure où cette compagnie est le premier groupe touristique en France et en Europe. « C’est un accord stratégique qui concrétisera des efforts de développement du tourisme » a déclaré, pour sa part Christophe Leloup, Directeur Commercial de Corsairfly. Faut-il en effet préciser que Corsairfly se spécialise plus particulièrement dans le domaine touristique que dans celui des affaires. Sa clientèle étant constituée de touristes. L’autre avantage qu’Air Madagascar obtient à travers cet accord est qu’elle devient un partenaire privilégié de Nouvelles Frontières, un des premiers grands groupes mondiaux du tourisme.
Trois vols hebdomadaires
Avec cet accord Air Madagascar aura, malgré le départ du Fox Golf, trois vols hebdomadaires sur la destination France. Au début, le vol passera par Marseille avant de rejoindre Paris. Mais après ce sera un vol direct Tanà-Orly-Tanà. Autrement dit les passagers de vol partagé feront l’expérience d’un débarquement à Orly au lieu de CDG. Orly étant un aéroport bien connecté avec les autres provinces françaises. En ce qui concerne les services et les tarifs, les deux compagnies maintiendront leur personnalité et politique respectives. C’est ainsi par exemple que le PNC de ce vol comportera des éléments d’Air Madagascar et il y aura des annonces en langue malgache. En somme, les passagers voyageront dans l’Airbus A 330 de Corsairfly, tout en retrouvant une partie de l’ambiance à bord d’un vol d’Air Madagascar. A noter que les autres vols à destination de Milan et de Bangkok seront maintenus. Il en est de même du projet de vol vers Guangzhou. 
Air Madagascar n’abandonne pas son projet d’avoir son deuxième Boeing 767-300. « Les négociations sont toujours en cours et nous recherchons l’avion qui nous convient au prix qui nous convient » selon toujours Haja Raelison. Une recherche apparemment très difficile puisque cela fait déjà des mois qu’Air Madagascar, dirigée actuellement par l’Allemand Klaus Oschlies, est sur la piste d’un Boeing 767 – 300 devenu visiblement un oiseau rare sur le marché de la location d’avions.


allAfrica.com 27/03/2008
Madagascar: La sorcellerie - Midi Madagasikara (Antananarivo)
La sorcellerie est un terme controversé et son histoire est complexe.
Selon le contexte et le milieu culturel dans lequel ce mot est employé, il désigne des idées différentes, voire opposées. Chaque société possède ses propres conceptions en matière de tradition, de croyance, de religion, de rites, de rapport à l'au-delà et à la mort et d'esprits bons ou mauvais ; il est parfois impossible de trouver un équivalent d'une culture à l'autre.
Le terme sorcellerie désigne souvent la pratique de la magie. Selon les cultures, la sorcellerie fut considérée avec des degrés variables de soupçon voire d'hostilité, parfois avec ambivalence, n'étant intrinsèquement ni bonne ni mauvaise. Certaines doctrines religieuses considèrent toute forme de magie comme de la sorcellerie, la proscrivent ou la placent au rang de la superstition. Elles opposent le caractère sacré de leurs propres rituels aux pratiques de la sorcellerie.
Pratiques considérées comme de la sorcellerie
Le terme sorcellerie est communément appliqué aux pratiques visant à influencer le corps ou l'esprit d'une personne, pratiques jugées subversives et mettant en péril l'ordre social.
Dans les cultures où l'on croit que le sorcier a le pouvoir d'influencer le corps ou l'esprit d'autrui, il apparaît une cause crédible de maladie (chez l'homme ou l'animal), de malchance, de mort soudaine, d'impuissance ou maux divers dont l'origine paraît inexplicable. Une magie folklorique bénigne et socialement plus acceptable peut alors être utilisée pour remédier au sortilège, ou identifier le sorcier à l'origine du mal afin de s'en défendre ou d'en défaire l'enchantement.
Les croyances traditionnelles et populaires attribuent divers types de pouvoirs (acquis par contrat démoniaque dans la tradition chrétienne et monothéiste plus généralement) aux sorciers : voler dans les airs, tourmenter l'esprit de leurs victimes. Les lutins, dans l'univers des contes, peuvent leur servir d'auxiliaires. Certaines pratiques considérées subversives ou abusives et parfois criminelles tombent sous le coup de la loi.
Sorcière
La sorcellerie désigne tout ce qui est considéré comme surnaturel sans appartenir à la religion officielle ou tout ce qui est relatif au mal dans ces mêmes religions. Il apparaît que dans les mythologies des premières sociétés humaines (société matriarcale), la femme avait un rôle important. La religion ancienne devenant le diable de la nouvelle, le christianisme associa souvent les femmes à des rôles maléfiques telles que les parques de la mythologie gréco-romaine ou encore Ãàve dans le mythe d'Adam et Eve, qui s'allie au serpent (agent du mal), pour plonger l'homme dans sa triste condition. Ceci explique partiellement le rôle prépondérant des sorcières comparé à celui des sorciers dans les mythes populaires européens.


Romandie.com 26/03/2008
L'Asecna s'éloigne de la zone de turbulences 
DAKAR - L'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), en crise depuis les retraits annoncés du Sénégal et de Madagascar, est "en train de s'éloigner de la zone de turbulences", a déclaré mardi à Dakar le ministre gabonais des Transports.
"Nous sommes en train de nous éloigner de la zone de turbulences", a indiqué à la presse Dieudonné Mouiri Boussougou, ministre gabonais des Transports et de l'aviation civile, lors d'une réunion du conseil d'administration de l'Asecna ouverte lundi à Dakar.
"Nous pensons que du côté du Sénégal, les choses se sont calmées. Madagascar (qui avait annoncé son retrait à partir de mai 2008) va donner sa décision finale en décembre 2008 le temps de voir les résultats de l'audit", a ajouté M. Mouiri Boussougou, également président du Comité des ministres de tutelle de l'Agence.
"Pour moi, c'est une avancée", a-t-il poursuivi.
Madagascar et le Sénégal ont fait part, respectivement en octobre et novembre, de leur intention de quitter l'Asecna et de reprendre la gestion de leur espace aérien. Dakar, par ailleurs siège de l'Asecna, a ensuite annoncé la "suspension" de sa décision de retrait.
Les deux Etats attendent les conclusions de l'audit de l'organisation pour donner une décision définitive, a précisé le ministre gabonais.
Selon le ministre, "le contrat de travail de l'audit (de l'Asecna) a été signé en février. Les conclusions seront rendues fin mai-début juin. Nous aurons par la suite un autre conseil d'administration en juin-juillet pour valider les résultats de cet audit".
Par ailleurs, la réunion de Dakar, qui s'achève mardi, vise à réfléchir sur la révision de la Convention de Dakar, adoptée en 1974, pour notamment mieux définir ses missions et préciser ses rapports avec les Etats membres, selon le directeur général Youssouf Mahamat (Niger).
Le processus de révision de la Convention de Dakar, qui a remplacé celle de Saint-Louis datant de 1959, a été initié avant la crise ouverte par les retraits annoncés du Sénégal et de Madagascar. Il été suspendu à cause de ce conflit, a déclaré à l'ouverture de la réunion M. Mouiri Boussougou.
Fondée en 1959, peu avant les indépendances, l'Asecna est notamment chargée du contrôle de la circulation aérienne, du guidage des avions et de la transmission des informations de vol et météorologiques dans un espace aérien de 16 millions de km2, soit 1,5 fois l'Europe. Elle gère également l'approche et l'atterrissage des avions.
L'Asecna regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, les Comores, le Congo, la Côte d'Ivoire, le Gabon, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad le Togo, ainsi que la France - qui dispose d'aéroports à Mayotte et La Réunion.
(©AFP / 25 mars 2008 13h04) 


Nouvelles 29/03/2008
Histoire : Le 29 mars, une journée patriotique
Au cours de son histoire, Madagascar connut à deux reprises l'état de siège :la première fois en 1896,lors de l'insurrection des Menalamba, la seconde en 1947, au lendemain du 29 mars.
En 1896, l'insurrection commença au mois de mars sous la conduite des principaux chefs de l'insurrection, dont deux d'entre eux, Rabozaka et Rabezavana, avaient occupé la fonction de gouverneur de la reine. Le mouvement gagna du terrain et se répandit rapidement : Rainibetsimisaraka et ses hommes dans le sud de l'Imerina, Rainitavy sur les rives du Bemarivo, Jamaria et sa sœur Rasoanangaly dans l'ouest, sur les rives du lac Itasy, Ravelojaona et Rafananenitra dans la région du lac Alaotra, Ratsimametra dans les zones de Babay, Imerimandroso et Ambohidratrimo. La vallée du Mangoro, les régions d'Ambatomanga, de Maharidaza, de Manjakandriana, d'Ambohidrabiby, d'Imerimandroso étaient en ébullition et l'effectif des troupes françaises lancées aux trousses de ces patriotes qualifiés de rebelles n'était pas assez important pour contenir le mouvement insurrectionnel.
Etat de siège 
Malgré les discours apaisants prononcés par la reine Ranavalona III que le résident Laroche envoya sur les places de marché autour de l'Imerina et les mesures de rétorsion prises car il y eut de nombreuses arrestations et des exécutions sommaires,la paix n'était pas revenue,c'est ce qui décida ce résident à demander son remplacement par un militaire. Ce dernier arriva au mois de septembre 1896 : il s'agit du général Joseph Simon Gallieni qui comprit la gravité de la situation et qui décréta l'état de siège le 27 septembre en Imerina, comprenant l'Avaradrano, le Marovatana, l'Ambodirano,la région de l'Itasy, celle du lac Alaotra, le Vonizongo, le Vakinankaratra et à Fianarantsoa et ses environs. L'état de siège dura jusqu'à la fin de l'année 1897 et quand le feu de l'insurrection s'était éteint avec la vague de redditions des principaux chefs, l'état de siège fut levé. 
Quarante sept ans plus tard, en 1947, un autre mouvement de grande envergure secoua tout le pays. Ayant commencé à Moramanga, il s'étendit à presque tout le pays ce qui entraîna la mobilisation de centaines de soldats noirs munis de batteries d'artillerie, dirigés vers les régions en insurrection. Furent arrêtés en masse les responsables du parti MDRM qui reçurent un mandat d'amener le 31 mars : il s'agit de Rabialahy, de Ranaivo Jules, de Robert Lapidaire, de Rabenantoandro,d'Andriantsifahaona, de Tata Max, de Randretsa Pascal, de Razafindratandra, de Rakotobe Emile, de Rabefiteraina, de David Landry,de Salomon. 
D'autres arrestations suivirent cette première vague dans toutes les régions de l'île et les premiers actes de torture appliqués sur tous les détenus commencèrent avec des rééditions encore plus raffinées des méthodes employées par la gestapo nazie quelques années plus tôt pour les interrogatoires.

Cultures & Voyages

Histoire de Madagascar

29 mars :

 Pourquoi l'insurection?  

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 Après les arrestations,le 12 avril, des deux députés du MDRM, Ravoahangy et Rabemananjara, restés au pays car le troisième, Raseta, était en France pour assister à la session parlementaire, le haut - commissaire de Coppet prononça, le 18 avril, un discours mettant en garde tous ceux qui seraient tentés de s'insurger contre l'autorité française. On annonça officiellement le retour au calme et pourtant le 19 avril, l'état de siège fut proclamé dans les régions suivantes :Vohipeno, Manakara, Mananjary, Moramanga, Sahasinaka, Farafangana, Ikongo, Vangaindrano, bref dans tout le sud-est du pays et les arrestations arbitraires multipliées,ce qui poussait les populations des régions insurgées à rester dans les forêts où elles avaient trouvé refuge pour échapper aux tortionnaires.
90.000 morts 
Quand on regarde le calendrier en usage à Madagascar, on constate qu'il n'y a que deux jours sur les 365 d'une année ordinaire, dédiés à la patrie : le 29 mars et le 26 juin. 
Quand vingt ans après le 29 mars 1947, au mois de mars 1967, le président Tsiranana prit la décision de créer une journée commémorative des morts des événements de 1947, il expliqua son choix en déclarant : «Ce qui a été appelé les événements de 1947 a divisé au plus haut point les Malgaches :il est plus que souhaitable que la première célébration du 29 mars soit une consécration supplémentaire de l'unité nationale et de la fraternité de tous les habitants de Madagascar Le 29 mars doit être une journée de recueillement, de la prière, du souvenir, exclusive de toute haine et de tout ressentiment et en même temps ,une journée de réconciliation.» 
C'est devant la population de Moramanga, le 3 mars, que le chef de l'Etat développait sa pensée, en disant dans un discours :«C'est ici que se sont produits les troubles que nous réunissons en souvenir de ces événements. De grâce mes amis, faisons-le avec sagesse, faisons-le sans rancune, faisons-le sans haine, faisons-le en toute fraternité. Souvenons-nous qu'en ce temps-là,nous Malgaches, nous étions divisés ? Actuellement, c'est le temps de notre indépendance,c'est le temps de notre unité. Que cette unité ne soit plus détruite…» 
C'est à partir de cette époque que l'on assiste à l'érection des stèles commémoratives que nous voyons même dans les moindres petits villages de Madagascar pour rappeler aux générations futures que des compatriotes avaient perdu la vie lors de ces événements de 1947, souvent sans connaître les raisons de leur condamnation car personne n'avait compris pourquoi le fait de demander l'indépendance était assimilé à un crime, passible de la peine de mort. Toujours est-il que durant ces événements tragiques, des dizaines de milliers de morts furent recensés par l'administration coloniale elle-même qui avança le chiffre de 90.000 décédés, un chiffre que certains, actuellement, essaient de diminuer, mais dans quel but ? 
Certes, le bilan de cette période troublée n'a pu encore être établi clairement mais il se peut qu'il figure, avec d'autres éléments compromettants pour certaines personnes, quelque part dans les archives que le gouvernement français ne veut pas nous livrer. Que veut-on nous cacher ? 
La journée du 29 mars est réservée à la patrie à Madagascar et en en faisant un moment de recueillement, nous ne faisons que suivre les traces des autres pays du monde. Citons l'exemple des Américains qui consacrent deux ou trois jours par an à leur pays. 
Actuellement et depuis quelques années, on ne peut que déplorer l'attitude de certaines personnes qui veulent effacer de notre mémoire cette tragédie en initiant un soit- disant passage de flambeau et en organisant des festivités .Ces personnes-là n'ont-elles pas compris qu'en agissant ainsi, elles sont en train de danser sur les tombeaux des 90.000 compatriotes, innocents, dont le seul crime est d'avoir voulu recouvrer la liberté ?.90.000 morts :voilà un chiffre qui devrait faire réfléchir plus d'un avant de passer cette journée du 29 mars au milieu des réjouissances et si le gouvernement français l'avait publié , presque au lendemain des événements, c'est qu'il devait avoir ses raisons que pour le moment, ou sans doute jamais, nous ne connaissons pas .
Jeanne Rasoanasy


Tribune 31/03/2008
Prostitution à Morondava : Près de 50% sont des mineures - par Nivo T. A.
 Comme toutes les villes touristiques de la Grande Ile, Morondava abrite un grand nombre des prostituées. L’on a appris, de source locale, que près de 200 « vendeuses de sexe », de 14 à 50 ans s’activent à Morondava-Ville. Près de 50% d’entre elles sont des mineures. En effet, sur place, nous avons pu nous entretenir avec quelques-unes de ces « demoiselles de la nuit » qui ont révélé leur secret dans l’exercice de ce « plus vieux métier du monde » tout en apportant des témoignages exclusifs.
Dans cette ville, quelques emplacements, à savoir, la Gare routière de Morondava-Centre et Anosikely où il existe deux « boîtes de nuit », ainsi qu’une dizaine de bars sont réputés comme étant des lieux de prédilection de ces « belles de nuit ». A part ces sites, il y a celles qui attendent les clients potentiels au bord de la route principale de la ville et aux environs des hôtels. Bref, des lieux qu’elles considèrent comme pouvant faciliter leur… gagne-pain. Elles commencent leur « boulot » à partir de 20h jusqu’à l’aube.
A peine 24 ans, A… a débuté sa « carrière » de « travailleuse de sexe » en 2001, c’est-à-dire, à l’âge de 17 ans. « Après le décès de mon père, ma mère a eu vraiment du mal à faire vivre ses 12 orphelins. J’ai quitté l’école à 13 ans pour aider ma mère dans ses occupations quotidiennes génératrices de maigres revenus. Juste pour les repas de misère de notre petite famille. Mon petit ami avec qui je vivais tant bien que mal depuis l’âge de 15 ans a été fauché par la mort. Sincèrement déçu, je n’ai pas eu depuis de partenaires fixes. 

Le stationnement de taxis-brousse : c’est ici qu’une quarantaine de « belles de nuit » gagnent leur vie.

 Autrement dit, je décidais de m’adonner à la prostitution. Et ce jusqu’à ce jour ! (Un profond soupir devait suivre cette petite phrase). Des regrets ? Dieu seul le sait ! » .
Après quelques secondes de silence, A… devait ajouter : « Je gagne à peine Ar 15.000 par nuitée, s’il s’agit d’un ou de partenaires « gasy », mais avec des « vazaha », les recettes oscillent entre Ar 40.000 à Ar 60.000. Jamais, je ne sors avec des « zanatany » parce que j’ai honte. Avec les « vahiny » (entendez par là, non pas seulement des étrangers mais aussi des compatriotes en mission à Morondava), je gagne plus, et surtout ça me donne une fierté. Le nombre de partenaires varie souvent entre 1 à 3 ».
Une mère de famille avec 6 partenaires en une nuit 
Arborant fièrement ses 28 printemps, avec une mini-jupe qui défie la chaleur estivale de Morondava, Memoana, fille-mère d’un enfant de 11 ans, se livre à la prostitution depuis 2004, alors qu’elle a divorcé avec son mari. « J’ai dû me séparer avec lui, malgré moi, à cause de son comportement révoltant : violent, ivre presque tous les jours, n’offrant jamais de quoi vivre pour la maisonnée.
Voilà pourquoi, j’ai choisi de divorcer au lieu d’endurer inutilement le calvaire dans un foyer conjugal qui n’a rien de « mielleux » comme on l’espère dans un ménage normal. J’ai opté donc pour l’argent facile, autrement dit, me verser dans la prostitution dans laquelle je gagne environ Ar 20.000 à Ar 50.000 en une nuit, si les affaires marchent bien, c’est-à-dire, si j’ai la chance de croiser 4 à six partenaires ».
Et elle de préciser : « Je demande Ar 5.000 pour le « kapaika » (ultra-rapide ne dépassant 3 mn de rapport sexuel).
Pour d’autres minutes de surplus, le tarif augmente automatiquement. Je tiens à signaler que je ne fais jamais l’amour avec des « vazaha » parce que je hais « mordicus » leurs modes de vie, sexuellement, s’entend.J’ai confié mon garçon à mamère à qui je donne de l’argent pour l’aider autant que possible »

Prostituée à… 14 ans 

Vraiment un record pour la petite S.L. qui se lance déjà dans la prostitution à l’âge de 14 ans. À cœur ouvert, la benjamine des belles de nuit, nous a déclaré secrètement, qu’elle sort de chez ses parents, soi-disant, pour se divertir alors qu’elle voudrait passer la nuit à la « boîte » dans le but inavoué d’y trouver un « partenaire potentiel » moyennant des monnaies sonnantes et trébuchantes. « Mais ce n’est pas tous les jours que je sors de chez nous, quelquefois deux fois par semaine pour une recette d’environ Ar 100.000 le week-end. Etant encore collégienne, je suis encore interdit de sortie de nuit mais je voudrais passer outre, ne serait-ce que pour me défouler (manala azy). Et partant, faire d’une pierre, deux coups. Nous, les mineures, nous fuyons à l’approche des policiers qui viennent pour nous mettre au violon ».
Ratissage nocturne contre les mineures
Il va de soi que les forces de l’ordre ne restent pas les bras croisés face à la recrudescence des mineures sortant la nuit, surtout celles qui vont dans les « night-clubs ». Les agents n’hésitent pas à les « coffrer » au violon juste une nuit, mais lorsqu’il n’y a pas de ratissage policier, elles continuent de plus belle leur mauvaise habitude.
Selon le Commissaire Divisionnaire Fred Maurice, la police procède au contrôle systématique des « vazaha » touristes de passage à Morondava, et partant de se livrer à la chasse aux touristes sexuels dans le but bien compris d’appliquer les dispositions en vigueur.

Prévenir les IST/SIDA
A l’instar d’autres régions touristiques, celle du Menabe se trouve confrontée à la lutte contre les IST/SIDA, bien 

Deux des prostituées de Morondava.

que le taux de prévalence de ces maladies sexuellement transmissibles ne présente pas encore une « alerte médicale » outre mesure.  
Selon le médecin-inspecteur Zéphanie, du Service de Santé de District, les IST figurent en 6è rang dans l’ordre des pathologies dominantes à Morondava, après la fièvre, la diarrhée, la maladie respiratoire, l’infection dermartologique et la malnutrition, mais cela n’empêche pas ledit service de mener une sensibilisation de masse pour la lutte contre les IST/SIDA. À cet effet, une campagne de dépistage ne manque pas de figurer dans les programmes des manifestations publiques, sans parler des sensibilisations au niveau des sites PTME (Prévention Transmission Mère Enfant) au sein des centres de santé de base éparpillés dans le district.
Face à ces maladies sexuellement transmissibles, force est de signaler que certaines prostituées ne daignent pas encore se préserver comme il se doit. À preuve, une indiscrétion nous a même révélé qu’elles ne se soucient guère si leurs partenaires se munissent ou non des préservatifs. Attention danger !

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  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

 

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"Hier c'est une  histoire

Demain est un mystère

Aujourd'hui un cadeau..."

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