LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

allAfrica.com 24/03/2008
Madagascar: Transport ferroviaire - Reprise du train voyageurs - L'Express de Madagascar - Reporter
Le train voyageurs entre Toamasina et Moramanga est opérationnel depuis hier grâce à une convention entre la région Atsinanana et la société Madarail. 
Les trains rouleront la nuit et le voyage durera 13 heures. Les jours de départ à Toamasina seront les mercredis, vendredis et dimanches, et à Moramanga les mardis, jeudis et samedis. Le transport sera facturé par voyageur par section de 50 kilomètres, à raison de 1 800 ariary par section.

Tribune 21/03/2008
Ambassade malgache en France : Narisoa Rajaonarivony, non opérationnel -  par Alphonse M. 
Nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Madagascar en France, Narisoa Rajaonarivony n’est pas encore opérationnel. Déjà dans la capitale française depuis presque trois mois, ce diplomate malgache n’a pas encore été reçu par le président de la République française, Nicolas Sarkozy pour lui présenter ses lettres de créance.
Une audience qui marquera l’effectivité de la mission de ce diplomate en terre française. Ce retard significatif a suscité beaucoup de commentaires dans les milieux politiques malgaches. Narisoa Rajaonarivony est-il indésirable en Métropole ?
La partie française n’a pas fait des commentaires sur ce sujet. Quoi qu’il en soit, les relations entre les deux pays sont actuellement au beau fixe bien que le président Ravalomanana soit taxé d’être anglophone.
Raison pour laquelle, selon les mauvaises langues, la langue anglaise, dans la Constitution amendée, est devenue une langue officielle à Madagascar, à part le français et le malgache. Pour l’instant, la France reste le premier partenaire commercial de la Grande Ile.

allAfrica.com 21/03/2008

Madagascar: TIM Allemagne - Le Dr Rakotomalala se rebiffe ! - Le syndrome du CRTim semble s'être propagé à l'antenne du parti en Europe. Attaqué par Emile Ratefinanahary alias Vazaha, président du Tim Europe et par le bureau politique national (BP) du Tim, le Dr Nirina Rakotomalala qui se dit président du Tim Allemagne s'oppose à sa radiation de la direction de cette antenne du Tim à l'étranger. « Je suis à l'origine du Tim France. Après, on m'a appelé pour fonder le Tim Allemagne (preuve à l'appui). J'ai même apporté un fort soutien lors de la dernière présidentielle pour le Tim », a-t-il révélé hier au Motel de Tana où il s'est défendu contre toutes les accusations portées à son endroit. Pour mettre fin à cette zizanie au sein du Tim, il a demandé une entrevue avec le président de la République (fondateur du parti) et le président national, Yvan Randriasandratriniony. Usurpation De passage au pays lors de la propagande pour les Régionales, Emile Ratefinanahary a accusé le Dr.Nirina Rakotomalala d'usurpation de titre. Une histoire qui est parvenue jusqu'au BP. «Je ne sais pas l'existence du Tim Allemagne. Le sigle Tim est une propriété privée et ne peut être utilisé par n'importe qui à des fins personnelles. Nous pouvons poursuivre ceux qui usent et abusent du nom de Tim. Que les dissidents qui veulent créer une association ou un parti cherchent une autre appellation », a fait savoir Yvan Randriasandratriniony, mardi, en marge d'un point de presse. Pour sa part, le Dr. Emile Ratefinanahary a confirmé la radiation du Dr Nirina Rakotomalala pour cause de diffamation, de désinformation et de violation du statut du parti. « Son nom est rayé du parti depuis l'AG du Tim Europe du 09 juin 2007 ».              Midi Madagasikara - Nirina Randriamalala

Le président du Tim Allemagne  réclame un face-à-face. (photo Tribune)

Les Nouvelles 21/03/2008
Transport : Les tarifs maintenus - Loïc Henintsoa 
L'agence de transport terrestre (ATT) a pris les devants et a réuni les acteurs du transport face à l'augmentation, il y a quelques jours, des prix des carburants afin d'éviter la hausse des tarifs du transport routier. Cette rencontre a permis aux opérateurs du secteur, tous confondus, d'échanger des idées pour le maintien des tarifs du transport qui seront épargnés par la hausse pour quelque temps. 
Le tarif des transports en commun ne connaîtra pas d'augmentation malgré la hausse des prix des carburants. Les opérateurs du secteur avec l'agence de transport terrestre se sont concertés hier justement pour repousser cette échéance qui serait probablement inévitable à la prochaine hausse des prix à la pompe. 

opérateurs ont été également débattues. En effet, mis à part le coût du carburant, il y a celui de l'entretien du véhicule qui ne peut être négligé. Cependant plusieurs transporteurs ne peuvent plus subvenir normalement à cet entretien et demandent à ce qu'on leur facilite l'accès à des crédits auprès des banques ou des institutions de microfinance. L'appui des bailleurs de fonds a également été évoqué pour le renouvellement des parcs automobiles qui est difficile, voire impossible, pour certains opérateurs. 

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allAfrica.com  24/03/2008

Madagascar: Le CIO demande des explications - L'Express de Madagascar - Andry Ratovo
La dissolution de la Fédération malgache de football a fait tache d'huile. Pour comprendre et clarifier la situation qui prévaut actuellement dans le monde du sport à Madagascar, le Comité Olympique International (CIO), par le biais de Père Miro, directeur du département des Rélations avec les Comités nationaux olympiques souhaite avoir le point de vue de Mamy Rakotoarivelo, président du Comité olympique malgache.
Dans sa missive datée du 19 mars 2008, Père Miro évoque, selon ses sources d'information que « certains problèmes liés à des ingérences de la part des autorités publiques malgaches et en particulier du ministère en charge des sports, dans le fonctionnement de deux Fédérations sportives nationales » notamement celle du football et natation.
La CIO, en rappelant que la Charte olympique prévoit que « les CNO doivent préserver leur autonomie et résister à toutes les pressions, y compris, mais sans s'y restreindre, les pressions politiques, juridiques, religieuses ou économiques qui pourraient les empêcher de se conformer à la charte olympique » (règle 28.6), veut savoir si cette situation pourrait affecter directement ou indirectement le Comité olympique malgache ainsi que le mouvement sportif dans son ensemble.
Le directeur du departement des Relations avec les CNO en terminant sa lettre précise que la CIO reste à l'écoute du Comité olympique malgache et disposé pour une assistance au besoin.
Pour sa part Mamy Rakotoarivelo, joint hier par téléphone, n'a pas voulu donner sa réaction à chaud et souhaite d'abord étudier la situation avant de faire une déclaration.

Express Mada 22/03/2008
Drame à Paris : Un témoin raconte l’incendie - Fanja Saholiarisoa
Charles Andriantseheno et Lovasoa Randrianarison, le couple malgache qui a péri dans un incendie à Paris lundi, a pu sauver trois ressortissants marocains avant de mourir. Le couple a été prisonnier dans sa chambre.

Charles Randriantseheno Sombiniaina et Lovasoa Randrianarison, le couple malgache qui a péri dans un incendie à Paris le lundi 17 mars, ont pu sauver trois personnes avant de mourir. Des témoins racontent les circonstances du drame du lundi survenu au 5 de la rue Roquémine, dans le 8e arrondissement de la capitale. Un pasteur et son épouse habitant le temple de l'Eglise réformée de France (ERF), juste en face de l'immeuble, ont été témoins du sinistre. « La nuit du lundi 17 mars, vers minuit quinze, nous avons entendu des cris à l'extérieur. Nous n'avons pas réagi car nous pensions qu'il s'agissait de noctambules ivres.  Mais l'alerte de notre enfant nous a fait changer d'avis. Il avait été réveillé par des odeurs de brûlé qui l’étouffaient », raconte le pasteur François Clavairoly, joint par téléphone. Le pasteur et son épouse ont pu voir par les fenêtres des flammes de deux mètres de haut. « Je n'ai jamais vécu une nuit si agitée et horrible de ma vie », raconte le pasteur, la voix chargée d'émotion. Pris au piège Il ajoute que malgré l'intervention des pompiers arrivés sur les lieux huit minutes plus tard, les flammes sont arrivées au 6e étage où habitait le jeune couple. « A ce moment là, nous avons crié haut et fort aux pompiers qu'un couple habitait à cet étage », souligne-t-il. Au même instant, à l'intérieur, les deux malgaches se démènent pour tenter de trouver une issue. Ils ont le temps d’alerter depuis leur fenêtre un couple de Marocains et leur enfant. Ces derniers ont ainsi pu échapper à la mort. « Sur la douzaine de personnes habitant l'immeuble, seuls Sombiniaina et Lovasoa n'ont pas pu s'échapper des flammes, empêchés par les grilles de leurs fenêtres », se désole le pasteur.

Le couple malgache se trouvait dans une chambre au dernier étage d’un immeuble dans le 8e arrondissement.

Il raconte qu'au moment où le couple a ouvert la fenêtre, un vent violent a attisé les flammes qui ont gagné tout leur appartement. L'escalier prévu pour les sauver s'est enflammé également.
« J'ai même ouvert le temple pour permettre aux pompiers d'intervenir rapidement, mais en vain. Ils sont restés jusqu'à 7 heures du matin pour tout éteindre », affirme le témoin qui connaissait le couple depuis quatre ans.
Encadré: Rapatriement difficile
Jointe au téléphone, Nirisoa Sentelly, soeur de Lovasoa arrivée en France depuis deux semaines, explique que le rapatriement des corps s'avère difficile. 
« Cela va prendre un mois car la police française attend encore les résultats des tests d'ADN des proches. En attendant, des levées de fonds sont organisées pour rapatrier les corps », affirme Nirisoa Sentelly. 
Sa sœur travaillait comme baby-sitter tandis que Charles Randriantseheno Sombiniaina était employé dans le quartier du Sentier. Elle pleure la perte de sa soeur et remercie tous ceux qui lui sont venus en aide. 
Le pasteur François Clavairoly souligne que les dépouilles se trouvent actuellement à l'Institut médico-légal de Paris. L'enquête de police est en cours.

Tribune 21/03/2008
Andohalo: Un nouveau lieu touristique et un terrain de sport -  par Herimanda R. 
Andohalo : lieu historique bientôt touristique. Bientôt un nouveau parc attractif à Antananarivo. La Place d’Andohalo connue depuis sous le nom de « Jardin d’Andohalo » aura un nouveau look. Les travaux ont déjà commencé depuis un certain temps et devront s’achever au mois de septembre de cette année. Des engins de la CUA (Commune urbaine d’Antananarivo) sont à pied d’œuvre. Quel sera le nouvel aspect de ce site historique malagasy ?

Un technicien chargé de la réalisation du Projet répond à la question. « Une partie de la Place d’Andohalo est consacrée pour le jardin. Une autre partie pour les aires de jeux. Il y aura un terrain de football à 7, un terrain de basket ball, un boulodrome à construire. Il y aura également un podium et un gradin d’une capacité d’accueil de 500 personnes. A part cela, un restaurant ou un snack non seulement pour les spectateurs mais pour tous les promeneurs qui passent dans la Haute-Ville, car la Place est accessible au public ». Lala Mbolatiana Raveloarimisa, chargé de Projet au sein de la CUA a renchéri que toutes ces nouvelles constructions suivront des normes internationales. « Ainsi, cette Place d’Andohalo pourra accueillir des rencontres sportives internationales pour les disciplines susmentionnées. On pourra y organiser également des manifestations culturelles ». Les normes sont là. Mais les organisateurs de spectacles ou de sports devraient s’attendre à une recette assez faible vu la capacité d’accueil de la Place limitée à 500 personnes. Quant au financement du Projet, c’est la CUA qui supporte les 20% du coût total. Le reste, soit 80%, est à la charge de la Ville de Paris (France). Le montant total du projet n’est pas encore fixé. Une mission française viendra à Antananarivo au mois d’avril prochain pour mettre au point la situation. Lala Mbolatiana Raveloarimisa : « Valoriser notre patrimoine culturel »   La Place d’Andohalo changera d’aspect. « Ce sera un changement tout en respectant sa valeur culturelle », a bien précisé Lala Mbolatiana Raveloarimisa, chargée de Projet au sein de la CUA (Commune urbaine d’Antananarivo). Ce jardin a son histoire. A l’époque royale, il était l’emplacement du marché, un lieu de rassemblement de la foule, un l

« Ce sera un changement tout en respectant la valeur culturelle du site »

ieu où le porte parole du roi transmettait les messages au peuple. « Ce site bien qu’il soit aménagé gardera cette valeur. Ainsi, nous laissons la stèle et les objets marquant de ce fait
 historique dans leur état actuel. La modification que nous voulons apporter est celle qui est promise par le maire. C’est de combiner la tradition et la modernité ».
Une telle initiative est à encourager. Car la valorisation d’un site culturel incite les habitants, particulièrement les jeunes, à connaître l’histoire de leur pays.

Les Nouvelles 21/03/2008
Hommage: Rabemananjara, l'écrivain et le politique - Anjara N 

Homme politique et homme de lettres, Jacques Rabemananjara est une personnalité de l'histoire malgache. Disparu en 2005, c'est un artiste qui s'inscrit dans le grand livre des auteurs francophones en Afrique, au même titre que Alioune Diop ou Jean Joseph Rabearivelo. Membre de l'académie nationale des Arts, des lettres et des sciences de Madagascar, il reçoit en 1988 le Grand prix de la francophonie. Le salon de la Plume noire en 1997 lui a été consacré, et l'Ofnac lui rend hommage les 26 et 27 mars au Cemdlac à Analakely à travers une exposition et une série de conférence-débats de déclamation de poèmes et de vakodrazana. 
Jacques Rabemananjara est une des grandes figures de l'histoire, en fondant avec Raseta et Ravoahangy le Mouvement démocratique pour la rénovation malgache ou le MDRM en 1946. Suspecté d'être l'un des instigateurs de l'insurrection malgache en 1947, il est arrêté, jugé et condamné à la prison à perpétuité, où il continue d'écrire intensément. Car Jacques Rabemananjara est un poète qui s'est illuminé dans le territoire francophone. 
Ses publications sont principalement françaises, avec neuf recueils de poèmes entre 1940 et 1987, dont sept aux éditions Présence africaine. Il publie deux essais, basés sur le thème du nationalisme en 1956 et en 1958. Il est également l'auteur de trois œuvres théâtrales de 1947 et 1962, signe le récit «Le Prince Razaka» en 1995 et voit ses articles sélectionnés dans Présence africaine. 

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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