LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Le Sport est Roi .... Le Dossier RNS2008  Rainizaf... Cliquez-ici >>

« Les maux de la faim...   »      Chaque année, le 7 avril, des centaines d'organisations célèbrent la Journée Mondiale de la Santé. Pour être passée par maintes et maintes phases de troubles alimentaires, je peux aujourd'hui en parler sans complexe. Jeune, je m'amusais à sauter des repas pour pouvoir "rentrer dans mon jean's -Taille S".       "Plus tard, je m'amusais encore à faire des "repas équilibrés" pour le Fun ! ... ce qui ne servait à rien du tout car cela ne  m'empêchait jamais de faire des gueuletons monstres, sans mecs, avec mes soeurs ... ou de déguster des chocolats fins et de boire du Coca-Cola ! Sans compter les bonbons et diverses friandises qui ne peuvent pas se passer de moi ... Un de mes pêchés mignons : J'accompagne toujours le foie gras ou le saumon fumé d'un bon verre de Coca frappé et je ne considère pas que cela fasse de moi une criminelle. Ce n'est pas de ma faute si les américains ont inventé une boisson divine.         Aujourd'hui, après m'être "psychologiquement" mais temporairement réconciliée avec la nourriture, c'est la maladie qui m'a remise dans une nouvelle phase de "problème nutritionnel".   Effectivement, ces dysfonctionnements nutritionnels font partie intégrante de cette foutue maladie au point que je me suis retrouvée à être en "alimentation assistée"   ...Non, bien sûr, je ne suis pas "gavée" ni "perfusée" , je ne suis pas non plus avec une "sonde gastrique" ... Non, Non,  j'ai juste des plats préparés, des boissons énergétiques fruités et lactés, pour m'aider à surmonter tout ceci ...          Et maintenant je m'amuse à dire : "je vais chercher mes Canigou, mes Blédichef et mes Yoplait" Mais au moins, surveillée de très près par mes hommes de la maison, on peut dire que je suis "correctement nourrie". Et ceci me permet d'avancer "zen" dans l'évolution de ce maudit crabe ...Bien sûr, tout le monde n'a pas le même souci au niveau de la nutrition. Il y a en quantité de réelles pathologies nécessitant de vrais suivis médicaux et, en Normandie, il existe une vraie structure qui traite ces divers troubles..... Lire la suite Cliquez-ici              Shoan pour rainizafimanga.com

« Opération Dons Sobika : Du concret utile !»      L'opération "Dons Sobika" lancée suite au passage du cyclone Yvan à Madagascar, a permis grace à la participation de compatriotes expatrié ( voir les donateurs ici ) de récolter 2085 € en 3 semaines de collecte en ligne soit plus de 27 millions de FMG. Le 11 février, on mettait en place la collecte par internet. Le 02 mars, fin de la collecte. Entre le 2 et 14 mars, on a selectionné l'association qui  gerera les fonds et définit l'utilisation de ces fonds.       Le 14 mars, c'est la concretisation de l'opération avec la journée de distribution. Nous avons respecté la volonté des donateurs en affectant les fonds dans de l'action, du concret, au bénéfice direct des victimes du cyclone. Aujourd'hui nous pouvons être fiers de vous annoncer que l'opération "dons sobika" a été un succés utile !         Grace au formidable travail de l'association EAM Zaza Malagasy a qui nous avons confié la gestion des fonds, 300 familles d'Ambalakisoa Morarano et Botanique, à Tamatave,directement touché par le cyclone, ont recu des aides alimentaires utiles. 3 tonnes de riz, 300 litres d'huile, 600 barres de savon soit 5kg de riz + 1/2 litre d'huile + 1 barre de savon distribué deux fois. De plus, 6605 brioches ont été distribuées aux enfants chaque matin à l'école pendant 4 semaines ! faire une action spécifiquement pour les enfants était l'une de nos volontés auprès de l'association EAM. Selon les observations de l'association, sur les familles, l'opération sobika à permis de redonner du moral et de l'espoir à des gens qui sont coupés du monde depuis le cyclone. 30 familles ont pu reconstruire leur habitat et retrouver des conditions normales. Merci encore aux personnes qui ont envoyé des dons, ne serait ce que 1 euro, aux entreprises malgaches qui ont participés ( kanto,  walexport, laterit prod, Mutuelle de Madagascar...), aux associations ( ARF, Omby Manga, Adaamad etc...(voir la liste complète ici). Un grand bravo au travail bénévole de l'association EAM Madagascar. Montrez que l'on peut se faire se confiance entre malgaches, c'est important.      Transparence oblige, toutes les photos ici de l'opération sobika ici                           Niry de Sobika.com

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Shoan  & NIry ont  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     

allAfrica 09/04/2008
Madagascar: Le palu menace les Hauts-plateaux - L'Express de Madagascar - Noro Haingo Rakotoseheno
La recrudescence du paludisme, sous toutes ses formes, est à craindre sur les Hauts-plateaux, où l'endémie a été quelque peu vaincue ces dix dernières années. D'après le Dr Nivo Andriamampianina, chef du service de la communication et média au ministère de la Santé, du planning familial et de la protection sociale, il existe des régions où le taux du paludisme reste faible. C'est le cas des hautes terres.
Pourtant, avec le réchauffement du climat, les moustiques, vecteurs du paludisme, deviennent de plus en plus tenaces et donc de plus en plus nocifs. L'évolution de l'intensité des précipitations joue également un rôle important dans la mutation de leurs espèces.
Ainsi, l'apparition du «chikungunya» sur la côte Est, à la fin de l'année 2006, peut s'expliquer par ce réchauffement de la température associé à la pluviométrie. De même, la maladie s'étend du littoral malgache vers les régions centrales, comme le confirme Monique Andriamananoro, spécialiste rattachée au projet «Réduction des émissions dues à la dégradation et à la déforestation à Madagascar».
C'est pourquoi les dirigeants décident d'anticiper la recrudescence du paludisme. Ils ont initié un atelier de réflexion sur le thème « Protéger la santé face au changement climatique », à l'occasion de la Journée mondiale de la santé, célébrée hier. Les partenaires du ministère de la Santé se mobilisent déjà pour endiguer la propagation de la maladie dans l'Ile.
Ainsi, Neils Marquardt, ambassadeur des États-Unis, a octroyé un fonds de 17 millions de dollars au gouvernement. Cette aide américaine résulte de l'initiative présidentielle qui vise à faire de Madagascar un pionnier dans la lutte contre le paludisme en Afrique.

Jeune Afrique 08/04/2008
La foudre a tué 3 personnes à Madagascar -  - XINHUA 
Trois personnes ont été tuées par la foudre dans la capitale de Madagascar, île de l'océan Indien qui a été touchée par de fortes tempêtes de pluie et d'éclairs, selon le journal de langue française Midi, publié lundi. 
Un couple, vivant en Ambohitrimanjaka, une ville de banlieue d'Antananarivo, sont morts de la foudre sous le toit de leur foyer, le soir du samedi dernier. 
En même temps, un garçon de 11 ans a été également frappé par l'éclair et est mort sur le coup à Anosizato, un cartier de la capitale. 
Le corps du garçon a été complètement électrocuté et méconnaissables à l'hôpital local. 
Antananarivo a été emporté par la forte pluie d'orage, accompagnée des éclairs dans la soiréé du samedi dernier, ce qui a entraîné une fréquente coupure d'électricité et des longues embouteillages.

moov.mg 07/04/2008
L'OMS a 60 ans lundi et s'attaque au défi du réchauffement climatique - © AFP 

allAfrica 08/04/2008
Madagascar: Législation minière - Un touriste a droit à 1kg d'or à la sortie du territoire malagasy
Une nouvelle disposition a été prise en vue de promouvoir le commerce des produits transformés.
Un kilo d'or. Telle est la quantité de métaux précieux que chaque touriste peut apporter à la sortie du territoire malagasy. Cette nouvelle disposition a été prise par l'Etat en vue de promouvoir le commerce de produits miniers, a-t-on appris de source auprès de ce secteur minier. Par contre, un résident n'a droit qu'à 250 grammes d'or s'il veut partir à l'étranger.
Objets de souvenirs
A l'entrée du pays, toute personne portant des bijoux en or notamment de grande quantité doit les déclarer afin de les vérifier lors de son départ. Par contre, si elle vient d'en acheter lors de son séjour en terre malagasy, une facture en bonne et due forme montrant la valeur et la boutique où elle a effectué son commerce, doit être présentée au guichet unique des mines à l'aéroport. Les bijoutiers devront ainsi se réjouir car cette mesure concerne plutôt les produits aurifères transformés créant de la valeur ajoutée. Les touristes étrangers issus de plusieurs nationalités, dont entre autres, les Européens, les Américains et les Arabes raffolent des objets de souvenirs de Madagascar faits en or, comme les pendentifs en forme de la Grande île et les broches en forme de « Baobab » ou de « Ravinala ». Ils adorent également les bijoux en or avec des pierres précieuses ou pierres fines, qui font la réputation du pays.
Fonte de bijoux
Par ailleurs, la diaspora malagasy aime aussi acheter des bijoux en or quand elle passe ses vacances dans le pays. Certains préfèrent fondre leurs bijoux en or en vue d'obtenir un autre modèle tandis que d'autres commandent la forme des bijoux en or suivant leurs goûts, a expliqué Johary, un bijoutier résidant dans la Capitale. Il reçoit en moyenne 2 à 3 vacanciers par an, qui deviennent des clients fidèles. En fait, à l'étranger, aucun bijoutier ne transforme des bijoux en or en les fondant. De plus, les bijoux faits mains sont toujours très originaux et plus massifs, d'après les impressions de ces vacanciers. En moyenne, ces derniers achètent des métaux précieux transformés à moins de 50 grammes, a expliqué Johary.
Informels
Mais si l'on revient aux sources, la plupart des orpailleurs à Madagascar sont informels. Le ministère de tutelle le sollicite à entrer dans le circuit de la formalisation, surtout en matière de transaction de leurs produits aurifères via la distribution des cartes d'orpaillages. Selon la réglementation en vigueur, ce sont notamment les collecteurs qui paient les ristournes.

Midi Madagasikara (Antananarivo) - Navalona R.

marketwire.com 09/04/2008
CUISINIERS SANS FRONTIERES : 5 ans déjà!
Soirée de gala organisée par Cuisiniers Sans Frontières le 9 mai 18h 30 à l'ITHQ (Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec) pour sa campagne de financement

contemporains tels que la pauvreté, l'accessibilité à l'eau potable, l'analphabétisme, la protection de l'environnement, la santé et la mortalité infantile. Pour cela, l'organisme a lancé sa formation d'aide-cuisiniers à Madagascar, et fait appel à des chefs professionnels de partout dans le monde afin qu'ils partagent leur savoir.
Le coloré chef Jean-Louis Thémis, porte-parole et co-fondateur de CSF, prépare un troisième stage de formation à Madagascar pour fin 2008. Les précédentes missions ont permis de former deux promotions d'aide cuisiniers totalisant 33 diplômés dont 30 aujourd'hui ont un emploi qui leur permet de subvenir aux besoins de leur famille respective.

Les Nouvelles 07/04/2008
Classe intermédiaire - 80% de pauvres. 5% de riches. - Tsiry Andrianina
80% de pauvres. 5% de riches. C'est une équation un peu grossière, peut-être même tirée du cliché mais en tout cas assez révélatrice des « distributions des richesses nationales. » Quand on vit dans un pays en voie de développement, il n'est pas rare que les pauvres le soient au point de mendier et les riches, au point d'être multi-milliardaires. Deux pôles diamétralement opposés qui ne se rejoindront que difficilement, voire jamais. La fourchette inquiétante, parce qu'elle ne cesse d'osciller dangereusement d'un pôle à l'autre, est la classe intermédiaire. C'est la frange où on se frustre facilement : soulagé de faire partie de ceux à qui l'on accorde un niveau de vie « décent » et fatigué de ne pas avoir encore trouvé la recette du succès. 
Car en même temps, qu'est-ce que c'est que d'appartenir à la classe moyenne d'un pays où 67% de sa population gagnent moins de 300.000 Ar l'année ? Ce n'est rien de plus qu'une petite situation qui autorise à avoir des principes citoyens élémentaires comme utiliser le gaz au lieu du charbon de bois, avoir des projets faciles comme partir en week-end de temps à autre, et des petits caprices comme préférer la viande de porc à la viande de zébu ou au poisson. C'est un revenu qui paie le loyer, l'eau courante et l'électricité, malgré un léger retard, par moments. Mais pour joindre les deux bouts, les specimen de la classe moyenne n'ont pas un travail mais plusieurs. Un cumul de fonctions qui oblige à se lever aux aurores et se coucher tard, entre travail et boulots d'appoint, petits business et autres opportunités. Et malgré cette impression de trimer du matin au soir, les gens de la classe moyenne font partie des mieux lotis et beaucoup leur envie sûrement cette vie « normale ». 
Le paradoxe, quand on fait partie de cette fourchette de revenus, c'est de constater qu'à la lumière des statistiques macroéconomiques, les économistes vous assurent que Madagascar « continue d'afficher de bons résultats ». Ce qui est d'autant plus frustrant que personne ne vous expliquera clairement de quelle façon ces « réelles avancées » ont changé votre existence. Et curieusement, vous avez l'impression qu'on ne saura pas non plus vous préciser ce qu'elles apporteront à vos enfants. Les seules choses que l'on verra clairement dans les prévisions quotidiennes qui jalonnent l'existence d'un citoyen lambda, c'est la hausse des prix, des factures, des frais de scolarité, les ordures entassées dans la ville, les bas quartiers inondés… 
C'est une équation grossière, sans nul doute. C'est un gros cliché, pourquoi pas ? Et bien pire que cela, c'est peut-être le signe d'une véritable incompréhension des rouages économiques…. Après tout, que peut-on prétendre savoir quand on est de la classe moyenne ? 

Tribune 06/04/2008

Réchauffement du climat : Antananarivo tient le record de Madagascar - par Manjaka Hery 
En 50 ans, de 1955 à 2005, Madagascar a connu un réchauffement climatique de l’ordre de 0,2°C à 1,5°C selon les données exposées au service des recherches météorologiques Ampandrianomby. Ces données sont disponibles au public depuis le mercredi 26 mars 2008, dans le cadre de la porte ouverte organisée par ce service. 15 localités, dont Antananarivo, ont été étudiées par ce service, et c’est Antananarivo qui prend le record en matière de réchauffement du climat à Madagascar.
Dans les extrêmes été, mois de décembre, janvier, et février, Antananarivo a connu en 50 ans une augmentation de température de l’ordre de 1,5°C. Tandis que pour les extrêmes d’hiver, mois de juin, juillet, août, elle a connu une augmentation de température de l’ordre de 1,2°C. Durant les portes ouvertes, le service des recherches météorologiques essaye d’expliquer aux visiteurs la signification de cette hausse, et ses conséquences. Il y a eu environ 130 visiteurs par jour selon les informations recueillies auprès des responsables de ce service. Les visiteurs étaient surtout composés des étudiants du département de géographie de l’Université d’Antananarivo, et des étudiants travaillant dans le domaine de l’environnement.
Mais les responsables ont aussi remarqué la présence des élèves des collèges privés comme Saint Antoine.
Effet de serre
Le phénomène de réchauffement climatique n’est pas une nouveauté pour les collégiens à Madagascar d’après les enquêtes qu’on a menées auprès de quelques élèves de la classe de seconde du Collège Saint Antoine qui sont venus rendre visite à la porte ouverte du service des études météorologiques Ampandrianomby hier.
La plupart d’entre eux, surtout les filles affirment avoir eu connaissance de ce phénomène dès la classe du sixième.
Ce qui a été nouveau pour eux, c’est le phénomène d’effet de serre. Ils mettent du mal à comprendre pourquoi cet effet de serre devient un danger pour la terre.

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Tribune 09/04/2008
Festival Donia 15è édition : Un rendez-vous qui promet encore plus de « fête » - par Daddy R. 
Le ton a été donné par le Cofestin, le comité organisateur du plus grand festival de l’Océan indien, hier, lors d’un point de presse au Ccac. Artistes, journalistes et partenaires s’y sont donnés rendez-vous pour faire plus amples connaissances avec la 15 è édition de « Donia, sôma la vie » qui se tiendra du 7 au 11 mai prochain au stade d’Ambodivoanio.

Après 15 ans d’existence, le festival de Nosy-be tient encore la route, malgré des hauts et des bas qui ont suscité pas mal de commentaires. Lors de son intervention, l’actuel président du Cofestin, Sanna Vicenzo n’a pas manqué de faire le bilan de cette grande aventure qui a marqué le paysage de l’évènementielle à Madagascar et dans tout l’Océan indien, car, il faut l’avouer, « Donia » reste une référence, en matière de festival, pour la grande île et ses îles sœurs. Mais chaque année, le Cofestin, avec l’appui des autorités ainsi que celui de la population, sans oublier celui des opérateurs économiques et culturels tente de renouveler l’expérience. Pour assurer la pérennité, cette année, l’exploit sera réédité avec la participation des artistes venus de tous les horizons. Pour l’amour de la culture Si la « culture » reste encore un élément « non considérable » à Madagascar, un festival comme « Donia » donne l’opportunité à la région du Nord de se démarquer des autres en alignant sur le même piédestal tous les acteurs majeurs de ce secteur dans le but de faire développer « la culture ». On sait que les organisateurs de ce festival ainsi que tous les membres du comité d’organisation sont des amateurs, mais ils sont des passionnés et ont acquis de années d’expériences dans l’organisation d’un tel évènement. Le Cofestin a prouvé son sérieux, sa volonté et sa motivation de faire de « Donia » un évènement international et de

Le Festival Donia de Nosy Be aura lieu du 7 au 11 mai. Ce sera le rendez-vous avec les grands noms, mais aussi avec la découverte. (De g. à dr.) Fandrama, Manintsindava, Joséphine du groupe Rossy, et Jaojoby seront parmi les grosses pointures de Donia 2008.

référence aux yeux du monde entier.
La fameuse « caravane »
Suite au succès de la dernière édition, la « caravane » reliant la capitale à Ankify va être renouvelée cette année. En effet, les artistes ainsi que tous les partenaires de cette 15è édition vont partager la joie tout au long de la route en faisant vivre à trois grandes villes, Maevatanàna, Antsohihy et Ambanja, des concerts gratuits où des actions de sensibilisations seront également menées par le FNUAP, le CNLS, le MENRS, et PSI.
Les artistes et les objectifs du festival
La liste des artistes s’avère plutôt longue pour cette 15è édition. A part les habitués tels Jaojoby , Vaiavy Chila ou encore Dah’Mama, on aura l’occasion de découvrir, cette année, des groupes fraîchement baptisés, pour ne citer que M’boutah, une relève assurée en matière de musique « fusion », ou encore Baba de Madagasikara qu s’est démarqué par sa voix mélancolique et ses compositions à même de bercer. Sans oublier le grand retour de « Rossy », celui qui a inauguré le festival « Donia » à ses débuts, il y a 15 ans de cela. Mais le festival « sôma la vie » est également un produit écotouristique mettant en valeur la faune et la flore de Nosy-be, en particulier, et de la grande île, en général. Une plateforme d’échanges culturels par le biais des différentes origines des participants au festival. Mais la professionnalisation du festival est également un grand objectif , car « Donia » accueille près de 300 artistes pour près de 50 000 spectateurs. Une trentaine de journalistes couvrira l’événement et près de 400 emplois seront créés temporairement. Chaque année, le budget tourne autour de 200 millions d’Ariary pour 04 jours de festivités, excluant la caravane musicale s’effectuant à travers la route pendant trois jours.

Les Nouvelles.com 09/04/2008
Sobika.com : Des vivres aux sinistrés de Toamasina 
Les aides en faveur des sinistrés des intempéries affluent de jour en jour. Le portail Sobika.com a ainsi organisé une collecte de dons par Internet à l'initiative de la diaspora. Une somme d'environ 5,4 millions d'ariary de la part de particuliers, de sociétés malgaches ou d'associations en France a été réunie en 15 jours. La somme collectée a permis d'obtenir trois tonnes de riz, 300 litres d'huile, 600 morceaux de savon et 6.605 brioches et pains, destinés aux 300 familles du quartier d'Ambalakisoa à Toamasina, dont la distribution a été confiée à l'association Zaza Malagasy (Enfance action Madagascar ou AEM). «Organiser une collecte de dons par Internet nécessite une grande confiance mutuelle entre le donateur et le récepteur. La distribution a été faite dans la transparence», a expliqué le DG de Sobika.com, Jules Niry. Concernant les brioches en particulier, elles ont été distribuées tous les jours aux enfants de la région Est durant quatre semaines. «Nous voulions faire un geste spécifique en faveur des enfants pour qu'ils comprennent que nous sommes sensibles au mal qu'ils ont vécu en les encourageant à reprendre le chemin de l'école», a-t-il souligné. 
Lundi dernier, Emmaus Vie Madagascar a également remis au bureau national de gestion des risques et catastrophes du riz, de l'huile, des savons, des bougies et du sucre. L'ambassade de l'Australie à Maurice, pour sa part, a remis un chèque d'un montant de 50.000 dollars soit environ 75,4 millions d'ariary en faveur des victimes des cyclones Fame et Ivan.
Noro Niaina 

Tribune 08/04/2008
Marais Masay : 240.000 Euros pour un espace de détente et de loisirs - par Nivo T. A. 
L’aménagement du marais Masay est en cours. En effet, des travaux sont actuellement entrepris pour la mise en place d’un espace de détente et de loisirs en faveur de la population tananarivienne. Financé par la Région de l’Ile de France (RIF) en partenariat avec la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA), le coût de ce projet s’élève à 240.000 euros, soit environ 624 millions d’Ariary.
Selon le représentant de la RIF, Habeau Jean François, le projet se présente en deux phases. La première phase consiste au réaménagement du parking et l’embellissement d’un espace vert dont les travaux sont prévus se terminer à la mi-juin de cette année. En ce qui concerne la deuxième phase, la mise en place d’un parcours sportif longeant le bord du Marais Masay et la construction d’un terrain de sport multi-disciplinaire sera effective d’ici quelques mois. Le chef du projet Marais Masay à la CUA, Mme Mbolatiana Raveloarimisa a révélé que le même projet favorisera également les personnes atteintes d’AVC (Accident vasculaire cérébrale) ou d’autres maladies pour leur remise en forme. Bref, ce sera un lieu propice à la mise en bon état de santé de la population de la ville des Mille. Un bloc sanitaire sera aussi installé pour embellir l’emplacement et partant améliorer l’environnement du Marais Masay. Par ailleurs, un autre projet de dépollution de cet espace est aussi en bonne voie d’exécution en collaboration avec l’ONG française « East », financée également par la Région Ile de France, dans le cadre du « Plan vert » pour la sauvegarde de l’environnement dont l’importance pour la vie des habitants d’un mégalopole comme Antananarivo n’est plus à démontrer. Ainsi, une enveloppe financière de 150.000 euros (390 millions d’Ariary) est allouée pour l’assainissement du Marais Masay.

sobika.com 08/04/2008
Flamme Olympique? - Les droits des hommes ? - Niry

Ce qui s'est passé hier à Paris, à savoir la volonté d'éteindre la flamme olympique par quelques personnes est à notre sens scandaleux. La flamme olympique n'appartient pas a la Chine ! Elle est un symbole de la paix universelle. Si on éteint ce symbole, il ne nous reste plus qu'à faire la guerre pour exprimer nos désaccords internationaux ! Et quels sont ces désaccords ? La question des droits de l'homme en Chine et au Tibet ! Pour le Tibet, on est bien entendu pour une reconnaissance de cette nation sur la scène internationale. Mais la question des droits de l'homme est plus complexe. C'est une notion typiquement occidentale basée sur l'individu et c'est ce qui fait la diférence avec la Chine qui se base sur la communauté. En occident, lorsqu'on appelle quelqu'un, on l'appelle par son prénom car on le considère comme un individu. En Chine, quand on appelle quelqu'un, on l'appelle par son nom car on considère qu'il appartient à une famille, à une communauté avant tout. Résultat, en Chine, les Chinois pensent que les droits de l'homme version occidentale ne défendent pas les droits de la communauté face à l'individu. Par exemple, les chinois ne comprennent pas que les droits d'un assassin ou d'un criminel donc d'un individu priment sur les droits d'une victime donc de sa famille ! Pour eux, les droits de l'homme sont des droits qui lèsent la famille et la communauté au profit de l'individu. Cette différence de perception explique pourquoi les Chinois soutiennent massivement leur gouvernement car ils se sentent dans le vrai face à des valeurs qui sont à l'opposé de leur perception des droits. L'occident doit comprendre que toutes leurs valeurs ne sont pas exportables en copier coller. Le résultat de ces actions contre les J.O n'ont fait que renforcer les

A Paris, la flamme olympique termine son parcours en autobus - Lundi 07 avril 2008 - Face au grand nombre de manifestations, la flamme olympique a terminé son étape parisienne en bus, après avoir été éteinte à plusieurs reprises. (20minutes.fr)

chinois dans leur conviction alors qu'ils entreprenaient une ouverture d'esprit vers "l'autre". Dernière anecdote à relever : les pays occidentaux qui critiquent la pensée unique chinoise dans les médias feraient bien de se regarder en face : tous leurs médias véhiculent aussi une seule et même pensée unique ! La propagande ce n'est pas que chez les Chinois !

Tribune 09/04/2008
Tennis • Mamy Ialy Ratsifandriamanana : « Je suis prêt à donner le mieux en moi »
" Mastercup junior ", le grand évènement tant attendu du monde tennistique malgache va bientôt se tenir. Une manifestation sportive parrainée par l’illustre tennismen français Yannick Noah. Une occasion pour nos 16 meilleures raquettes juniors de monter d’un cran pour prouver leurs talents. Ils vont se retrouver sur le Taraflex (surface rapide) à partir de ce 12 avril. Jouer sur une surface rapide s’annonce un peu complexe pour ces raquettes qui sont des habituées de la terre battue. Depuis lundi, ces derniers ont entamé leur entrainement au gymnase couvert de Mahamasina. Une occasion pour Mamy Ilay Ratsifandriamanana de nous livrer ses impressions.
• Madagascar Tribune : Avez vous déja eu l’occasion d’évoluer sur une surface rapide ?
Mamy Ialy Ratsifandrihamanana : Fort heureusement, j’ai eu la chance de jouer plusieurs fois sur une surface rapide. Les quelques tournois des clubs en France auxquelles j’ai participé me l’ont permis. A part le Taraflex, j’ai également testé les terrains en ciment, en moquette et en gazon. Un petit plus pour moi quoi !!. Nos entraînements et matchs se passent majoritairement sur terre battue. Un détail qui sûrement d’une manière ou d’une autre, affectera nos jeux. D’ailleurs, rares sont les joueurs des pays ensoleillés qui pratiquent du jeu sur une surface rapide et qui n’auront aucune difficulté.
• S’il affecte vos jeux, le moral non plus ne sera donc pas au beau fixe ?
En aucun cas non ! Devant une situation aussi complexe soit-elle, il faut garder haut le moral. C’est ça être sportif ! A première vue, tant de lignes sont tracées sur le terrain, on ne va plus se retrouver. Justement, va-t-il y avoir des juges de touches et de lignes pour surveiller les jeux, puisque nous ne pouvons être à la fois joueurs et juges. D’une part, la luminosité n’est pas vraiment au top, notre champ de vision va être réduit. Malgré ces petites défaillances techniques, je suis plutôt à l’aise sur une surface rapide. Elle me permet de manier facilement mes jeux, mon agilité se distingue mieux, je suis comme une âme qui vit.
• Comptez vous alors décrocher le titre ?
Bien sur, aucun sportif en participant à un tournoi n’a jamais pensé ne pas gagner. Sinon quel serait l’intérêt de jouer ? Autant rester simple spectateur. Je compte bien gagner, surtout que le premier prix est un véritable cadeau et à la fois une opportunité (stage d’une semaine à Montpellier et entrée gratuite à Roland Garros). Je suis prêt à donner le maximum pour réussir.
• Pouvez vous nous éclairer sur la différence entre « terre battue » et « surface rapide » ?
La terre battue est une surface particulière. Le facteur le plus important est tout d’abord la vitesse et le rebond de la surface. Plutôt technique, elle permet aux joueurs de mettre beaucoup d’effet dans la balle. L’amorti avec effet retro et le contre-pied sont également des plus appréciés sur cette surface. Le sol qui n’est pas entièrement stable exige la maîtrise des glissades précédant la frappe, fréquentes en haut niveau. Même au niveau de l’arbitrage, les balles laissent des marques au niveau de leur point d’impact, ce qui permet d’éviter certaines erreurs de jugements. Les sensations de jeu sur surface synthétique « indoor » sont sensiblement les mêmes que sur les surfaces dures, à la seule différence que leur position en salle permet un jeu sans influence de vent. Cependant les surfaces « indoor » sont très exigeants pour les articulations et demandent beaucoup d’entretien.
• Vos entraînements sont-ils suffisants pour attaquer ce grand évènement ?
Eh bien c’est plutôt compliqué, nous n’avons droit qu’à 2h15 et c’est tout. Comme nous sommes 16 joueurs à y participer, et que nous n’avons que jusqu’à jeudi pour nous préparer. Les organisateurs doivent gérer nos entraînements en fonction de cette situation. Bon gré mal gré, on fera avec...
Recueilli par Ax’s 

Tribune 06/04/2008
SeFaFi: Haro sur la nomination des PDS ! par Eugène R. 
Le SeFaFi ne cesse d’interpeller. Dans son communiqué en date du 28 mars 2008, Mme Madeleine Ramaholimihaso et consorts se montrent critiques sur la nomination des PDS au lieu des élus à la tête de certaines Collectivités Territoriales Décentralisées dont les communes. « Une autre manière de contourner la volonté du suffrage populaire et donc la participation citoyenne, est de nommer des PDS », indique le SeFaFi. « Cette mesure, utilisée à tout moment et sans discernement ces dernières années, remplace le libre choix des habitants des régions et des communes par une désignation arbitraire du pouvoir central », poursuit cet Observatoire de la Vie Publique. En fait, le SeFaFi stigmatise cette pratique anti-constitutionnelle qui consiste à mettre à la tête des structures dites décentralisées des personnalités désignées. Pour le SeFafi, cette pratique constitue une entrave à la mise en place d’une décentralisation sincère où la démocratie et l’efficacité ne sont pas des vains mots.
A rappeler que trois communes urbaines sont jusqu’à présent dirigées par des PDS, à savoir Sainte-Marie, Fort-Dauphin et de Nosy-Be. Par ailleurs, le chef de l’Etat a déclaré que les chefs de région seront encore nommés conformement à la Constitution.    

                                                        Dossier SeFaFi du 28/03/08... Cliquez-ici >>

QUELLE DÉCENTRALISATION POUR MADAGASCAR ?

Les Nouvelles 07/04/2008
CHANGEMENT CLIMATIQUE : La santé menacée - Noro Niaina
« Protéger la santé contre les effets du changement climatique », tel est le thème de la Journée mondiale de la santé, célébrée ce jour. Une occasion de tourner le regard vers l'avenir et de relever le défi face aux graves répercussions du changement climatique qui deviennent sérieuses sur la santé publique. Les données scientifiques annoncent une menace de maladies infectieuses telles que le paludisme et les maladies diarrhéiques à cause de la fréquence accrue des graves catastrophes naturelles, notamment des vagues de chaleur, inondations et sécheresses, et de la pénurie croissante de vivres et d'eau salubre.

L'activité humaine influe sur le climat dont la variation a de graves répercussions sur la santé humaine. Le changement climatique cause des décès et des maladies notamment en raisons des catastrophes naturelles qui adviennent telles que les vagues de chaleur, les inondations et les sécheresses. Les phénomènes météorologiques catastrophiques, les variations du climat qui entravent l'approvisionnement en nourriture et en eau, la modification des écosystèmes entraînant la flambée des maladies infectieuses et émergentes constituent les éléments associés au réchauffement de la planète engendrant des risques pour la santé. D'après le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), il a été confirmé également que de nombreuses maladies importantes sont hautement sensibles au changement de la température et du régime des précipitations comme le paludisme et la dengue ainsi que d'autres grandes tueuses comme la malnutrition et les maladies diarrhéiques.  Environ 90 millions de personnes ont perdu la vie, au niveau mondial suite aux catastrophes naturelles liées aux intempéries. 95% de ces catastrophes ont eu lieu dans des pays en développement comme Madagascar qui a récemment souffert de graves inondations. En fait, non seulement ces catastrophes menacent la santé, mais aussi détruisent les biens et anéantissent les moyens de subsistance.  Effets sur les populations vulnérables Environ un quart de la mortalité mondiale peut être attribuée aux dangers environnementaux. Cette proportion s'élève à près de 35 % en Afrique subsaharienne. Un environnement plus sain permettrait d'éviter, chaque année, près de 13

millions de décès. Des facteurs environnementaux à savoir l'insalubrité de l'eau ou la pollution atmosphérique causent l'un tiers des décès d'enfants de moins de cinq ans, dont les pathologies les plus fréquentes sont les maladies diarrhéiques, les infections des voies respiratoires et le paludisme. 
Les populations des pays en développement, notamment celles des petits états insulaires, des zones arides ou de hautes montagnes, et des zones côtières densément peuplées sont considérées comme particulièrement vulnérables. C'est pourquoi, la Journée mondiale de la santé, célébrée ce jour, est placée sous le thème 
« Protéger notre planète contre le changement climatique ». Selon le directeur général de l'OMS, le Dr Margaret Chan, « le changement climatique aura une incidence sur la nourriture, l'air et l'eau. Ce sont les régions dans lesquelles les infrastructures sanitaires sont insuffisantes, pour l'essentiel dans les pays en développement, qui auront le plus de mal à se préparer et faire face sans assistance à la situation ». 
Une meilleure gestion de l'environnement permettrait de prévenir 40 % des décès dus au paludisme, 41 % des décès attribuables aux infections des voies respiratoires inférieures et 94 % des décès entraînés par les maladies diarrhéiques. Et ce, à travers des interventions ciblées comme le stockage sécurisé de l'eau à usage domestique, l'amélioration de l'hygiène et l'utilisation de combustibles plus propres et plus sûrs.

lepost.fr 07/04/2008
AGROCARBURANTS ET SOLIDARITE INTERNATIONALE - Par bernard solidaire 94 Groupe Actif et militant , le 06/04/2008 

En lisant un article de La Croix « L'Europe maintient son objectif de 10% de biocarburants en 2020 », je ne puis m'empêcher de réagir surtout quand je lis plus loin dans l'article les propos du porte-parole d'Andris Piebalgs , commissaire à l'énergie, l'achat de biocarburants « à des pays pauvres » comme ceux d'Afrique-Caraïbes- Pacifiques (ACP) « vaut mieux que de donner davantage d'argent encore au pays riches avec un pétrole à100 dollars ».
Alors les biocarburants seront-ils une source de problèmes ou une chance pour la restauration de l'environnement des savanes des pays pauvres ?
Le jatropha devient un arbuste miracle on ne parle que de lui. Du Sénégal en passant par le Mali, le Burkina Faso, le Cameroun, La RDC, La Côte d'Ivoire, Madagascar... tous les pays veulent se lancer dans la production d'huile de Jatropha.
Il y a plus de trente ans que j'entends parler du jatropha comme d'une plante miracle pour la production de biocarburant. Son heure n'était pas encore venue, car le prix de l'or noir n'était pas suffisamment élevé. Aujourd'hui, avec un baril à cent dollars, la culture du jatropha devient une réponse pour produire localement du carburant.
Subitement, les pays pauvres sont séduits par la possibilité de produire et de vendre des biocarburants même en réalisant des grandes plantations sur des terres fertiles. Le Sénégal prévoit des plantations de jatropha sur une surface de 10.000 ha . Madagascar et bien d'autres pays voudraient aussi se lancer dans la mise en place de grandes plantations de jatropha avec des unités de transformations.
Au Sénégal la production de biocarburant à partir du jatropha présente un grand intérêt sur le plan économique. Néanmoins, j'y vois aussi un espoir pour l'amélioration de l'environnement dans ce pays soumis comme beaucoup d'autres à l'érosion hydrique et éolienne. Le jatropha ou pourghère est un arbuste qui est rustique et non consommé par le bétail. Alors il devient une plante idéale pour réaliser des clôtures sous forme de haies vives autour des champs. Dans ce cas il remplacera avantageusement les euphorbia basamiféra (Salane), qui furent plantés au Sénégal et dans bien d'autres pays sahéliens seulement dans le but de lutter contre l'érosion.
La plantation de haies vives avec des jatrophas pourra ainsi assurer plusieurs fonctions :
1. Clôturer les champs pour éviter les dégâts causés par les animaux en divagation ;
2. Faire séjourner les animaux, la nuit, dans les champs après les récoltes afin qu'ils y apportent du fumier pour de fertiliser les sols ;
3. Créer un bocage avec des haies vives en jatropha où des arbres fourragers ou fruitiers pourraient être semés ou plantés tous les 5 ou 10 mètres. Les jatrophas assurant la protection des plants contre les dégâts du bétail ;
4. Lutter contre l'érosion par la mise en place de haies vives en courbes de niveau avec des jatrophas ;
5. Recharger la nappe phréatique beaucoup de villages souffrent d'un manque d'eau. Les nappes phréatiques ne cessent de baisser. La mise en place de haies vives en jatropha ou autres est vitale pour les populations rurales.
6. Enfin créer un véritable maillage par les haies vives en jatrophas autour des champs cultivés pour faciliter la mise en place d'un cadastre et établir des titres fonciers.

Sur le plan de la gestion durable de la terre et des arbres, les propositions ci-dessus pourraient constituer une véritable avancée sur le plan écologique. Chaque famille pourrait ainsi bénéficier de plusieurs centaines de mètres de haies vives de jatrophas ce qui lui apporterait des revenus supplémentaires dans le budget familial, sans compter les fruits, le bois et le fourrage produits dans les clôtures des champs.
La solution de grandes plantations de jatrophas pour la production de biocarburants est une autre hypothèse, mais elle ne rendra pas les mêmes services aux familles et ne participera pas à la restauration de l'environnement indispensable à l'ensemble des populations vivant dans des écosystèmes fragiles. ( celles-ci si elles se mettent en place , elles devront être situé sur les bassins versant pour faciliter la recharge des nappes phréatiques . Ce qui est un autre enjeu non négligeable pour les populations villageoises.
Par ailleurs, pour les pays qui veulent se lancer dans la diffusion rapide du jatropha, il sera certainement utile de créer au niveau de chaque région des plantations assez importantes afin de multiplier les boutures et produire les graines qui seront uniquement consacrées aux semis et non à la production d'huile.
En fin, si l'Europe à l'intention d'importer des biocarburants des pays pauvres elle doit le faire en aidant, dès maintenant, les 40.000.000 d'habitants au sud du Sahara, et les autres pays pauvres, à restaurer leur environnement en préservant leur potentiel de terre fertile.
             Jean-Yves CLAVREUL - Consultant en Communication pour le Développement Durable

Les Nouvelles 07/04/2008
HERINIAINA RAMANANARIVO : Le Bianco se protège de la corruption interne 
De quelle façon le bureau indépendant anti-corruption (Bianco) se prémunit-il contre une éventuelle corruption de ses propres employés, surtout quand il s'agit d' investigateurs appelés à enquêter sur les personnes incriminées par certains dossiers? Heriniaina Ramananarivo, directeur territorial Bianco de Fianarantsoa nous livre quelques précisions. 
• Les Nouvelles : On se pose souvent la question de l'honnêteté des employés du Bianco. N'est-on pas tenté par la corruption quand on travaille pour le Bianco ? 
- Heriniaina Ramananarivo : C'est très difficile pour un employé du Bianco de verser dans la corruption car il y a peu de marge de manœuvre pour le faire. Avant d'intégrer le Bianco, chaque employé doit faire l'objet d'une enquête d'intégrité et de moralité. Ensuite, notre structure organisationnelle permet difficilement à un investigateur par exemple de corrompre une personne qui fait l'objet d'une enquête. Un dossier est rarement traité en une seule fois et fait l'objet de rapports qui doivent passer par au moins deux personnes. Il serait donc difficile de le faire disparaître. Mais surtout, aucun d'entre nous n'est autorisé à classer une affaire. Le comité consultatif est le seul à pouvoir le faire et ce comité est composé de huit personnes qui ne travaillent pas au sein du Bianco dont le procureur général, le commandant de la CIRGN et le directeur de la police nationale. D'un autre côté, chaque employé peut dénoncer un collègue s'il remarque chez celui-ci quelque chose de douteux. 
• Et s'il venait à y avoir une enquête pour corruption sur un membre de la famille d'un employé, quelles sont les garanties que cette enquête sera effectivement réalisée ? 
- D'abord à cause de ce comité consultatif. Ensuite parce que si cela se produisait, l'employé a le devoir de faire une déclaration de conflit d'intérêt. Sinon, on peut également le poursuivre devant la justice pour conflit d'intérêt. 
• Les employés du Bianco ne font pas partie des personnes qui doivent faire une déclaration de patrimoine. Comment peut-on contrôler que vous n'avez pas été corrompus ? 
- Il est vrai que le décret relatif à cette obligation de déclaration du patrimoine ne nous cite pas expressément. Mais il ne l'interdit pas non plus à ceux qui veulent le faire. Ainsi le règlement général du personnel du Bianco nous oblige à faire cette déclaration dans le mois qui suit notre intégration au sein du Bureau. Nous devons ensuite la renouveler chaque année avant le 31 janvier. 
• Et concernant votre liberté d'action. Vous devez faire un rapport auprès du président tous les ans. Ne vous influence-t-il pas sur vos décisions ? 
- Comme il a été dit, nous établissons un rapport. C'est le compte-rendu de ce qui a été fait. Il ne peut donc logiquement plus user de son influence à ce propos. 
• Enfin, n'y a-t-il pas de risque que les personnes impliquées dans une affaire de corruption se réfugient dans un autre pays en attendant la prescription de leur délit ? 
- C'est un risque mais Madagascar a ratifié deux conventions qui devraient pallier ce problème : la convention de l'union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption ainsi que la convention des Nations Unies contre la corruption. Ces deux conventions devraient nous permettre, en principe de continuer nos enquêtes et nos poursuites dans les pays qui ont, eux aussi, ratifié ces conventions. 
Propos recueillis par Océane.

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