... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
L'opération " Dons Sobika " suite au cyclone Yvan qui a dévasté
Mada ....
Le
Dossier
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« C'était pour rire Vazaha !...
»
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La corruption, tout le monde le sait, est une culture à Madagascar .
C'est un sujet qui fâche, car beaucoup d'entre nous y ont été confrontés un jour dans leur vie.
Plusieurs facteurs contribuent au climat de corruption : Les observateurs signalent tout d'abord l'instabilité politique qui, à son tour, alimente une politique de bas salaires des fonctionnaires, des militaires et des policiers, ce qui contraint ces
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derniers à demander des pots-de-vin ou à détourner des fonds. Les populations livrées souvent à elles-mêmes finissent par accepter le phénomène de la corruption qui devient un fait de société presque normal avec lequel il faut faire pour supporter les difficultés de la vie.
Que n’a-t-on pas dit sur la corruption ? En a-t-on assez dit ? Y a-t-il des mesures concrètes pour juguler le fléau ?
Bonjour Serge.
J'espère que tu vas toujours très bien.
Je n'ai pas été mes trois mois a Diégo cet hiver pour cause de santé.
J'espère pouvoir y retourner en fin d'année car ma famille Malgache me manque énormément.
Je voudrais réagir a l'édito de cette semaine sur
" Les jeunes Malgaches 1ères proies de la Misère et du Tourisme Sexuel
"". Cet édito est bien dans la vérité, tout est bien
dit, mais je voudrais ajouter quelque chose.
Le plus grand problème a Madagascar c'est la
CORRUPTION. Supprime celle ci et Madagascar relèvera la tête de 80% et cela j'en suis
certain.
Tout est corrompu et surtout la police ( peut être pas tous ).
Tous les ans depuis 1995 j'y vais trois mois et moi même j'ai déjà du payer la
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police pour des choses qui n'existaient pas
, cela se passait il y a quelques années. Maintenant si un policier me fait le même coup je lui dis ok mais on va s'expliquer au commissariat alors c'est le grand sourire et de me dire
"c'était pour rire vazaha" .
Je te joins la photo de ma fiancée et pas n'importe qui
, la femme du chef d'un village, beau couple non!!!!! LOL...
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avec en plus une partie de ma famille Malgache en brousse.
Voila Serge je te laisse ici ,
arrange cet édito comme tu sais bien le faire.
A bientôt Amicalement Guy .... Lire la suite
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Guy
le Vazaha de Bruxelles (Belgique)
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Stéphanie a
répondu à notre appel
pour publier des Edito maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.Merci d'avance!
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tous les Editos
mediaterre.org 03/04/2008
Belles perspectives pour l’exploitation d’or
Le 27 mars 2008 est à marquer d’une pierre blanche pour Betsiaka. En effet, à l'issue de la cérémonie officielle de l'octroi de son permis d'exploration de l'or du périmètre de Betsiaka, la société Madagascar Holding est partie descendre sur le terrain en compagnie des autorités régionales et d'une délégation du ministère de l'énergie et des mines dirigée par le directeur général du Bureau du cadastre minier (Bcmm).
Le principal objectif de cette descente sur terrain est de rencontrer la population locale partenaire de la société et bénéficiaire de la future exploitation aurifère de Betsiaka.
C'est ainsi qu'une séance publique de sensibilisation, suivie de questions-réponses, a eu lieu sur le site même de la future exploitation aurifère. La commune compte 9000 habitants.
Les
Nouvelles 03/04/2008
JAPON
: Des bourses d'études disponibles - Faly
R.
Le
Japon offre des bourses d'études aux jeunes bacheliers et chercheurs
malgaches. La date de retrait des formulaires d'application sera le 30
mai pour les futurs chercheurs et le 13 juin pour les bacheliers. Les
bacheliers doivent remplir les conditions suivantes : être né
entre 1987 et 1992, n'appartenant pas à un corps d'armée, titulaire du
diplôme baccalauréat toutes séries ou d'un diplôme équivalent,
bonne connaissance de l'anglais, être sain d'esprit et de corps et impérativement
remplir les formulaires par lui-même.
Le
boursier suivra des cours de langue japonaise pendant un mois avant le début
de ses études. La durée des études dépendra du choix du candidat
parmi les trois programmes proposés à savoir « undergraduate »
(cinq années d'études), « technology » (quatre années d'études) et
enfin « professionnal » (trois années d'études).
Les
candidats au volet recherches doivent être né après 1974,
n'appartenir à aucun corps d'armée, être titulaires au moins d'une
licence ou d'un diplôme professionnel ou encore avoir terminé 16 années
d'études sans compter les redoublements. Le boursier suivra
effectivement des cours de langue japonaise durant six mois avant le début
de ses recherches. Il poursuivra ses études au Japon en tant
qu'auditeur libre. Lesdites études ne seront pas sanctionnées par un
diplôme (dans le cas où le boursier tient à obtenir un diplôme, il
doit se présenter à un examen d'entrée dans une université
japonaise.)
Les
formulaires doivent être retirés à l'ambassade du Japon à Isoraka.
La date limite de dépôt des dossiers est le 13 juin pour les futurs
chercheurs et le 27 juin pour les bacheliers.
Xinhuanet.com
03/04/2008
Exploitation
aurifère par un groupe israélien à Madagascar - Xinhua
Un groupe israélien décide d'investir 20 millions d'euros pour l'exploitation aurifère à Madagascar, rapporte le quotidien local "L'Express" mardi.
Madagascar Holding, filiale du groupe israélien Ara minerals et associé de la société malgache Kraoma, décide de lancer la première exploitation industrielle sur le gisement aurifère de Betsiaka, situé à peu près 600 kilomètres au nord d'Antananarivo, dans la province
d'Antsiranana.
La compagnie, munie d'un projet d'exploitation d'or dans cette région, s'est présentée officiellement auprès des autorités d'Antsiranana la semaine dernière, indique
"L'Express".
Le forage aura lieu l'année prochaine à Betsiaka, une région prétendue d'avoir l'or de haute qualité, selon le journal.
Le gouvernement local espère que ce projet va créer divers travaux et entraîner un développement économique de cette région.
Madagascar Holding, membre aux bourses de Toronto et Londres, siège en Israël et à Londres. Elle possède plusieurs activités, telles que la haute technologie, l'Internet, la pharmaceutique et les mines.
Les Nouvelles 03/04/2008
BIANCO 146 arrestations à Fianarantsoa
- Océane
Sur les 254 dossiers suivis depuis deux ans par la direction territoriale du bureau indépendant anti-corruption (Bianco) de Fianarantsoa qui se charge aussi de la circonscription administrative de Toliara, 146 personnes ont été arrêtées suite aux investigations.
27 personnes ont été placées sous mandat de dépôt et le reste remis en liberté provisoire par les juridictions compétentes. Il reste cependant 293 dossiers qui n’ont pas encore été totalement traités faute de personnel. Seules deux équipes se chargent en effet de ces investigations qui s’étendent jusqu’à Toliara et Taolagnaro. Au cours des deux années de travail du Bianco dans cette partie de l’île, 2.725 doléances ont été reçues par la direction territoriale de Fianarantsoa. Des doléances de toutes sortes qui ne sont pas toujours du ressort du Bianco ou qui ne sont pas assez précises pour qu’on puisse y donner suite.
Diverses doléances
En 2007, elles concernaient en général la gendarmerie nationale et les militaires (66), les collectivités décentralisées (57), l’éducation (22), la justice (17), l’administration du territoire (15), la santé et la police nationale (09), les travaux publics et le service des finances et du trésor (4), le marché public, l’agriculture, le service d’énergie et des mines et le service des domaines (3), celui des impôts, de l’environnement, eaux et forêts (2) ou encore la douane (1).
Pour cette année, 26 cas de corruption ont déjà été décelés. Il faut noter cependant que le grand nombre de doléances dans certains services plutôt que dans d’autres ne signifie pas que ces services sont les plus corrompus. Pour Heriniaina Ramananarivo, directeur territorial du Bianco de Fianarantsoa, «Cela peut tout simplement s’expliquer par le fait que ces services sont plus accessibles à la population qui les côtoie plus fréquemment». Comme c’est le cas par exemple de la police de la route ou des communes.
5000 personnes sensibilisées
Le rôle du Bianco ne se limite pas seulement aux investigations. D’importants efforts sont aussi effectués pour tenter d’éradiquer la corruption à sa base en incitant au changement de comportement. Des travaux d’information, d’éducation et de communication (IEC) sont ainsi réalisés auprès des secteurs public et privé ainsi que des organisations de la société civile mais aussi auprès des écoles. Près de 80 interventions ont eu lieu depuis les deux années d’existence du Bianco et permis de toucher un peu moins de 5.000 personnes.
Diverses stratégies ont été mises en place pour réduire au minimum les risques de corruption dans les systèmes et les procédures. Actuellement, les standards de services sont sur le point d’être fonctionnels dans de nombreuses communes urbaines mais aussi dans les services des domaines des deux circonscriptions administratives de Fianarantsoa et de Toliara. De même pour le tribunal de première instance
d’Ambositra.
Selon Transparency International, l’indice de perception de la corruption (IPC) à Madagascar a évolué depuis 2002 où nous étions noté à 1,7/10. En 2007, Madagascar était au 94ème rang sur 179 pays avec un IPC de 3 ,2. L’objectif du MAP étant d’obtenir 5/10 au moins en 2012.
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Le
Dossier Bianco
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allAfrica.com 02/04/2008
Madagascar: Le Conseil de la magistrature prend forme
- L'Express de Madagascar- Iloniaina Alain
Le ministère de la Justice assure vouloir installer le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), d'ici le 15 avril. Une esquisse se dessine.
L'élection et la désignation des membres de l'organe de discipline et de gestion de la carrière des magistrats vont bon train et le calendrier sera, en principe, respecté.
«Les résultats sont connus. Nous avons terminé le dépouillement et le décompte des voix», annonce José Rabe, membre du Syndicat des magistrats de Madagascar, hier, à
Faravohitra.
Il fait partie de la commission ad hoc qui se charge des opérations électorales des membres du CSM. Par ses propos, il fait référence aux élections organisées dans toutes les juridictions par lesquelles les magistrats ont choisi huit d'entre eux pour les représenter au sein du
CSM.
Un CSM à 15 membres
Devant remettre tous les documents à la ministre Bakolalao Ramanandraibe Ranaivoharivony, la commission ad hoc ne souhaite pourtant pas encore donner les noms des élus.
Les autorités de tutelle se montrent satisfaits du traitement du dossier. « Nous avons pris des soins particuliers pour que l'élection des membres du CSM se déroule partout dans une totale transparence », se réjouit Solange Razafindrakoto, directeur général des études et des réformes au ministère.
Il ne reste plus que quelques opérations pour boucler le dossier.
Le CSM, nouvelle version, est composé de 15 membres. Outre le président de la République et le ministre de la Justice, quelques chefs de Cour sont membres d'office de l'institution. Les magistrats élus, un représentant de la société civile et deux autres du corps enseignant les complètent.
Pour la société civile, le dossier est déjà ficelé. Elle a procédé à la sélection, vendredi, sur la base de trois noms.
« Notre représentant est déjà connu», déclare Lalao Randriamampionona, présidente de la Plate-forme nationale des organisations de la société civile à Madagascar.
Les représentants du corps enseignant devront être connus d'ici quelques jours à Fianarantsoa, lors de la conférence des présidents des universités qui aura lieu les 3 et 4 avril.
Xinhuanet.com 01/04/2008
La reunion africaine de la lutte contre le sida commence à Madagascar
- Xinhua
Un total de 165 représentants de 30 pays africains entament lundi à Antananarivo leurs discussions annuelles de cinq jours sur les strategies de la lutte contre le sida.
Cette rencontre annuelle à propos du sida est notamment appuyée par la Banque mondiale, le gouvernement malgache, et le Programme Commun des Nations Unies Sur le VIH/SIDA (ONUSIDA).
La réunion, qui prendra fin vendredi, mettra l'accent sur les stratégies générales pour lutter contre le sida, sur le fait que 60% des personnes atteintes par le sida sont des femmes, ainsi que sur la mobilisation des efforts de la société civile pour la lutte contre cette maladie
Midi Mada 01/04/2008
Une lueur d’espoir avec l’appréciation de
l’Ariary - Didier Rambelo
Marché pétrolier. Les consommateurs, les automobilistes en particulier, n’attendent qu’une chose, la baisse des prix à la pompe.
La situation actuelle de l’Ariary, face au dollar, la devise de transaction sur le marché pétrolier, si l’appréciation se poursuit, pourrait constituer une lueur d’espoir pour les consommateurs et les automobilistes en particulier. C’est ce qu’ont déclaré certains analystes de la capitale. Ceux-ci notent cependant qu’il ne faut pas oublier que cet espoir repose sur une fragile amélioration de la parité
dollar/ariary.
Ces techniciens indiquent que les cours du pétrole sur le marché international bien que toujours situés à un niveau assez élevé ont emprunté durant le week-end le chemin de la baisse. Il faut en effet noter que le brut léger américain pour livraison mai reculait de 0,7% ou 72 cents à 104,90 dollars le baril, après avoir un moment touché 104,34 dollars, tandis que le Brent de la mer du Nord s'effritait de 0,4% ou 42 cents à 103,35 dollars. La sortie de l’hiver, synonyme de montée de la température, entraînera en partie, une diminution de la pression sur le marché pétrolier. A noter par ailleurs que sur le plan international, le recul des cours du brut en ce début de semaine est dû, d’après les spécialistes, à l’accalmie dans une région irakienne en proie ces derniers jours à de violents combats. Combinée à l’amélioration de notre situation monétaire, ces replis des cours du pétrole sur le marché international, pourraient être bénéfiques pour les consommateurs locaux.
Rechute
Sur le plan local en effet, l’on note sur le site officiel de la Banque Centrale de Madagascar (BCM) une bonne santé de l’Ariary devant les devises pivot, notamment face au dollar. En effet, depuis quelques jours, l’Ariary semble bien résister au billet vert. Si le cours
(dollar/Ariary) était de 1/1 841,53 à la fin du mois de février dernier, plus précisément le 29 du mois, le dollar vaut un mois après 1670,81 Ariary. Ce qui veut dire que la monnaie nationale a pris 170,7 points à la devise américaine. Face à
l’euro, il faut aussi noter que l’Ariary semble bien se comporter.
Cependant, il ne faut pas oublier que cette santé de l’Ariary n’est pas à l’abri d’une rechute ; cela s’était déjà produit à plusieurs reprises. Ce manque de constance de l’Ariary inquiète d’ailleurs les opérateurs économiques de la place. Ceci signifie également que l’éventualité d’une révision à la baisse des prix à la pompe sur le marché pétrolier local dépendra de cette fragile stabilité de la monnaie nationale.
Les
Nouvelles 29/03/2008
29 MARS:Une décoration de la libération nationale
La commémoration des événements du 29 mars 1947 aura un aspect particulier aujourd'hui. Plusieurs manifestations sont prévues dans différentes villes du pays. A Antananarivo, tout commencera par un culte oecuménique qui aura lieu à la cathédrale FJKM
d'Analakely à partir de 8h30.
Comme d'habitude, il y aura des dépôts de gerbes, à la stèle
d'Ambohijatovo à 10h et au mausolée national d'Avaratr'Ambohitsaina à 11h. Une cérémonie de remise de décoration se déroulera au stade militaire de Betongolo à partir de midi et où seront également prononcés les discours officiels.
Cette décoration est plutôt spéciale. Elle porte le nom de «décoration de la libération nationale». Ses récipiendaires seront les rescapés et derniers survivants actuels parmi les valeureux combattants de l'époque.
Pendant toutes ces manifestations, certaines rues de la capitale seront fermées momentanément à la circulation, notamment celles
d'Andohan'Analakely jusqu'à l'avenue de l'Indépendance, la portion Andohan'Analakely au jardin
d'Ambohijatovo, et la route menant au mausolée.
Toutes ces manifestations verront la présence des différentes autorités de
l'Etat, de la présidence de la République , de la mairie de la capitale en passant par le gouvernement, le Sénat et l'Assemblée nationale.
Miadana Andriamaro |
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Les
Voeux Rainizafimanga
2008
2008
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Express Mada 03/04/2008
Ressources minières
: Exploitation de l'or de Betsiaka - Doda Andrianantenaina
Un nouveau tournant pour le gisement d’or de Betsiaka exploité de manière industrielle. Un groupe israélien prévoit d'y investir 20 millions
d'euros.
Une grande première dans la filière aurifère. Madagascar Holding, filiale du groupe israélien Ara minerals et associé de la société malgache
Kraoma, va lancer la première exploitation industrielle sur le gisement aurifère de
Betsiaka, à 40 km du chef-lieu de district d'Ambilobe sur la route de Vohémar.
La cérémonie de présentation officielle de la société a été faite à
Antsiranana, la semaine dernière. La société devrait mettre en place les investissements sur l'exploration puis sur l'exploitation industrielle de l'or, côté à 18 carats, de
Betsiaka. Madagascar Holding envisage d'investir 20 millions d'euros d'ici 2 ans. L'année prochaine sera consacrée aux travaux de forage et la durée du projet dépend des résultats des recherches.
50 000 euros à Diana
« La zone de Betsiaka est réputée comme une région à forte potentialité aurifère », explique Elysé
Razaka, ministre de l'Énergie et des mines. « L'objectif pour notre département est que ce projet soit bénéfique à la population locale et contribue au développement du pays », poursuit-il. |

La filière aurifère connaît une grande première. |
Un chèque de 50 000 euros a d'ailleurs été remis à la région
Diana. Manatsara Anjara, chef de la région Diana, a même précisé que cette décision devrait apporter un épanouissement pour la région.
L’implantation de cette société engendrera un développement local à travers la création d'emplois, de services et de nouvelles infrastructures dont des routes, des hôpitaux et des écoles. « De nouvelles entreprises vont se créer et nous prévoyons aussi une augmentation des recettes fiscales », révèle Manatsara
Anjara.
Madagascar Holding est ainsi le premier attributaire du permis d'exploitation octroyé par voie d'appel d'offres. Le Bureau du cadastre minier de Madagascar
(BCMM) était chargé des procédures du lancement de cet appel d'offres. « Un comité de contrôle et de suivi sera mis en place afin d’assurer convenablement les activités de la société », rapporte Johary
Andriamanantena, directeur du BCMM.
Madagascar Holding, côtée sur les bourses de Toronto et Londres, est basée en Israël et à Londres. Elle travaille dans plusieurs branches d'activité, notamment la haute technologie, l'Internet, la pharmaceutique et les mines.
Tribune 03/04/2008
Football • Dissolution de la Fmf
- Maître Kira réagit
Il figure parmi les seigneurs du ballon rond malgache. A preuve, il est le seul joueur dont le nom a été attribué, de son vivant, à un stade, celui d’Andaboly (Toliara). Il s’agit de Maître Kira à qui nous avons sollicité son avis concernant la dissolution de la
Fmf.
• M.T : Qu’en pensez-vous de cette décision ministérielle ?
M.K : « Le ministère est dans son bon droit de prendre une telle décision dans la mesure où la fédération n’est que délégataire du pouvoir. Toutefois, je pense qu’il y a d’autres voies pour sanctionner une fédération défaillante à part la dissolution. On ne doit pas toucher aux institutions. Maintenant, c’est le football malgache tout entier qui est sanctionné par la Fifa ».
• Mais la Fifa n’a rien apporté à notre football, selon certains ?
« C’est complètement faux ! La performance d’une équipe nationale ou du football d’un pays donné n’est pas du ressort de la
Fifa. Si notre foot est à ce niveau, c’est la faute à nous malgaches dont entre autres
l’Etat à travers tous ses démembrements, la Fédération, les ligues etc... Le rôle de la Fifa se limite, à mon avis, à doter les infrastructures aux pays dépourvus : le gazon synthétique à Mahajanga, le centre technique national à Carion en sont les preuves. Par ailleurs, l’affiliation à cet organisme puissant nous permet de s’ouvrir au monde entier et de bénéficier les différents stages. A nous d’en profiter et d’en faire bon usage ».
• Comment développer le foot, en deux mots ?
« Une franche collaboration entre l’Etat et la Fédération. c’est la seule voie qui peut mener la discipline la plus populaire dans le gotha africain. C’est également valable pour les autres sports, collectifs ou individuels ».
Propos recueillis par Rata
Express Mada 03/04/2008
Fête traditionnelle
: Un autre «jour de l'An» ce 6 avril - le Tsinana
Alahamady- Hernan Rivelo
Un autre groupe d'héritiers des traditions malgaches prétend célébrer un deuxième jour de l'An. Après l'Asaramanitra du 8 mars, voici le Tsinana
Alahamady.
Une farandole des lampions (harendrina) fait toujours la joie des enfants, quel que soit le prétexte.
Combien de fois le Nouvel an est-il célébré à Madagascar ? Le 8 mars,
l'Asaramanitra, interprété comme le jour de l'An malgache selon le calendrier cultural, a été marqué au sein du « Club culturel Rarihasina », regroupant les fervents militants pour une identité malgache contemporaine.
Or, un autre groupe d'héritiers des traditions propose une date différente, ayant pour base un repère à part. « Le dimanche 6 avril 2008 exactement à 6 heures 56 minutes, le soleil, la terre et la lune se trouveront dans une position d'alignement absolu. C'est ce que les ancêtres appelaient autrefois Tsinana Alahamady », explique Rijamamy
Rakotondrasoa, président de l'association Solofon'Ampandrana.
« Pendant 24 heures, on ne verra pas la lune, et la nuit sera totalement noire
(maizim-bolana », continue-t-il. À noter que Solofon' Ampandrana est parmi les groupements promoteurs de ce « deuxième Nouvel an ».
Lampions
« Dans la croyance ancestrale, ce jour du Tsinana Alahamady est perçu comme faste, celui du grand destin, un jour des souverains
(andron'andriana) », expose encore Rijamamy Rakotondrasoa. C'est pourquoi la date a été choisie pour entamer un nouveau repère de temps, une année nouvelle. « C'est le jour de fête, du fihavanana, des voeux, du pardon », soutient le président de Solofon'Ampandrana.
Des manifestations pour accueillir ce Nouvel an auront lieu dans quelques endroits emblématiques, tels Ampandrana-Ankadivoribe, Alasora, Ambatomanga, Ambohimanga.
Selon Rijamamy Rakotondrasoa, les pratiques cérémonielles se dérouleront exactement comme par le passé.
« La veille (samedi 5 avril) à partir du coucher du soleil, on fera du harendrina (farandole des lampions) pour chasser les mauvais esprits. D'autres rejouissances comme le fafirano (la bénédiction par l'eau), ou le sambasamba tatao (citation de tous les voeux) ne seront pas occultées », prévoit le président de l'association.
allAfrica.com 02/04/2008
Madagascar: Chasse aux bouchers clandestins
- L'Express de Madagascar - Noro Haingo Rakotoseheno
Les autorités ont annoncé des mesures sévères pour juguler la maladie bovine. La mairie d'Antananarivo a décidé de traquer les bouchers clandestins.
Eviter une « boucherie ». C'est le souci premier de la Commune urbaine d'Antananarivo(CUA) en collaboration avec la direction de la santé animale et phyto-sanitaire. Ensemble, ces deux entités tenteront de mettre de l'ordre dans le commerce de la viande de boeuf.
L'annonce de l'existence de l'arbovirose et de la cowdriose à Analamanga nécessite des mesures énergiques. La chasse aux boucheries illicites ou clandestines est ouverte. « De nouvelles stratégies ont été mises en place cette semaine pour les surprendre » annonce le Dr Hajatiana
Raharinandrasana, directeur du Bureau municipal d'hygiène (BMH).
Comme le mal sévit depuis quelque temps et que la viande de boeuf provoque de l'inquiétude chez les consommateurs, l'opération a déjà commencé.
« L'objectif est d'offrir de la viande saine et bonne à la consommation et d'éviter la transmission de la maladie à l'homme » souligne Hajatiana
Raharinandrasana.
Le directeur du
DSAPS, le Dr Josoa Rakotosamimanana donne plus de précision dans cette mesure. « Les inspections |

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s'effectueront depuis l'abattage jusqu'aux étals de tous les quartiers d'Antananarivo » affirme-t-il.
Une opération à grande échelle,une entreprise de grande envergure quand on connait l'anarchie qui règne dans ce secteur depuis la fermeture de l'abattoir de la Route digue. Les bouchers clandestins opèrent au grand jour à Antananarivo.
Règne de la gabegie
On ignore où ils s'approvisionnent et si leur viande est consommable. « Auparavant,je me souviens qu'il n'y avait que trois étals carrelés ici. Aujourd'hui, il y a un boucher tous les dix mètres » révèle Felana Ravaoarinoro habitante à Ambodin'Isotry où une vingtaine de boucheries en bois longent l'artère principale.
Une image que l'on retrouve dans la majorité des quartiers de Tana.
« C'est l'arrêt de la collaboration, pendant un certain temps, entre la CUA et le BMH qui est à l'origine de cette gabegie » laisse entendre le directeur du
BMH.
Les bouchers irréguliers avancent d'autres explications « Pauvreté étant, la boucherie n'échappe pas à l'informel depuis l'abattage à la vente ». avance Herimampionona, boucher à
Ambodin'Isotry. Pour lui la régularisation coute cher.
« La patente est exorbitante.La mairie doit la baisser si elle veut que tout le monde suive les règles » rajoute-t-il.
Une thèse soutenue par Freddy Be,boucher illicite depuis des années à
Andravoahangy. « Ils nous demandent la lune.Des étals en carrelage,un congélateur pour conserver la viande, c'est un rêve.On ne pourra jamais le faire » martèle-t-il. Freddy n'est pas prêt de changer quoi que ce soit. « Cela a toujours marché comme ça.Ma viande n'a jamais tué personne depuis plus de vingt ans. Je ne vois pas pourquoi je dois tout changer » assène-t-il.
Le décor est ainsi planté.Ce ne sera pas facile pour la CUA de prendre le taureau par les cornes.
Les normes exigées
Les normes sanitaires exigent un étal équipé de carreaux, c'est à dire une surface lavable. L'existence d'un point d'eau dans chaque box est aussi exigée. Le boucher doit en outre se vêtir d'un tablier. A la rigueur, chaque boucherie doit se doter d'un appareil frigorifique. Pour les cinq prochaines années, l'utilisation de voitures frigorifiques pour le conditionnement de la viande entre l'abattoir et les étals est envisagé par la direction de la santé
Les Nouvelles 01/04/2008
VIH/SIDA : 61% des infectés sont des femmes
- Noro Niaina
La féminisation de la prévalence du VIH/sida demeure préoccupante dans la région Afrique subsaharienne. Environ 1,7 million de personnes se sont vues infectées par le VIH dont 61% sont des femmes. Une situation alarmante nécessitant une consultation en matière de lutte contre le sida en Afrique afin d’élaborer un programme durable pour réduire les impacts de l’infection du
VIH.
Les pays d’Afrique subsaharienne forment la région la plus affectée par le
VIH/sida. Selon le rapport de l’Onusida et de l’OMS en 2007, le nombre total de personnes vivant avec le VIH y a été estimé à 22,5 millions sur les 40 millions déclarés dans le monde. 68% vivent en Afrique subsaharienne et 76% des décès y sont causés par le sida. Les femmes sont les plus touchées par les infections, une situation inacceptable qui nécessite l’implication de la promotion du genre dans la lutte contre le sida en Afrique. Pour le cas de Madagascar, en particulier, «le taux de prévalence du VIH a baissé de 0,8% contre 1% il y a trois ans et la situation n’est pas du tout alarmante chez les femmes», a rassuré le secrétaire exécutif du comité national de lutte contre le sida, Fenosoa
Ratsimanetrimanana.
Déclaration de guerre
Et c’est la raison d’être de cette consultation régionale africaine que Madagascar a le privilège d’accueillir jusqu’au 4 avril à Iavoloha et qui vise à reconnaître les efforts de leadership malgaches déployés pour combattre ce fléau. À juste titre, le président Marc Ravalomanana a relevé le défi face à la gravité de la situation en Afrique : «Nous sommes en guerre et nous devons gagner cette guerre!». Et de poursuivre : «La situation est particulièrement alarmante en Afrique où le
VIH/Sida constitue la première cause de mortalité. Ceci est impensable et aussi inacceptable….» De plus, le VIH Sida représente un frein au développement de l’économie, de l’éducation et de la santé. En fait, «sa propagation n’a pu être empêchée à cause du retard de l’aide des pays donateurs, mais aussi de la prise de conscience des dirigeants africains eux-mêmes», a souligné le chef de
l’Etat.
À ce problème s’ajoute l’insuffisance des moyens permettant la prise en charge, la prévention et le traitement des
PVVIH. Il s’agit entre autres, de se procurer de médicaments antiretroviraux (70%), d’assurer la prévention (89%), la mise en place d’un centre de dépistage volontaire et de counselling (88%), la prise en charge des enfants orphelins (90%). Tout cela, sans parler de la persistance de la stigmatisation et la discrimination envers les
PVVIH, la vulnérabilité des jeunes filles face à la propagation des maladies transmissibles, la faiblesse des ressources humaines et des infrastructures, le manque de connaissances sur le
VIH/sida.
Leadership sur tous les fronts
Outre la mise en exergue des liens entre le genre et le VIH ainsi que l’implication de la société civile dans les efforts de lutte et de planification stratégique, l’Afrique a besoin d’un leader pour mener à bien le combat. «La capacité de leadership en termes de compétences techniques et managériales est indispensable pour pallier ces problèmes. De même que la coordination des actions multisectorielles de lutte, le partenariat et la responsabilisation de tout un chacun afin de réduire les impacts du
VIH», a conclu le président Ravalomanana.
Xinhuanet.com
01/04/08
Un Pakistanais tué
à Madagascar - Xinhua
Un
Pakistanais qui a été annoncé d'être kidnapé il y a 15 jours, a été
retrouvé mort dans un lac vendredi dernier, a rapporté lundi Midi
madagasikara, un quotidien local.
Le journal a indiqué que le corps de cet homme, prêtre musulman, a été
retrouvé par un gardien de lac d'Andranotapahana.
Selon la police, Jakir Abasse Rizwi, 43 ans, est arrivé à la grande île
dépuis 1994, sans sa famille.
Le police est informée que Jakir Abasse Rizwi a été enlevé il y a deux
semaines et le kidnapeur a demandé une grande somme d'argent,qui a été
déjà payée.
D'autres informations ne sont pas encore disponibles et l'affaire est
encore sous la compétence de la police.
Les Nouvelles 01/04/2008
TARIFS: Des minutes plus chères au téléphone
- Loïc Henintsoa
Le prix de la consommation de services de téléphonie fixe et mobile sera en hausse à partir de ce jour. Cette augmentation tournera autour de 3,6% pour les mobiles et de 8,8% pour le fixe qui est le plus touché par cette décision faisant suite aux nouvelles dispositions de la loi de finances 2008.
En effet, la nouvelle loi budgétaire prévoit l'augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et du droit d'accise de 2% chacun. Cette mesure a été importante pour le coût de la communication de la téléphonie fixe qui a été épargné par le droit d'accise auparavant, droit s'élevant à 7% suite à cette nouvelle disposition.
La hausse des prix se fera surtout sentir au niveau du portefeuille des clients qui devront supporter les majorations surtout pour la téléphonie fixe.
L'utilisation de la téléphonie mobile est en hausse depuis ces derniers mois grâce aux diverses opérations de vulgarisation des téléphones mobiles par les trois opérateurs présents dans le secteur. Pour l'heure, la société Telma est la seule opérant dans la téléphonie fixe dont le tarif sera le plus affecté par cette hausse.
Tribune 31/03/2008
Prostitution à Morondava
: Près de 50% sont des mineures - par Nivo T. A.
Comme toutes les villes touristiques de la Grande
Ile, Morondava abrite un grand nombre des prostituées. L’on a appris, de source locale, que près de 200 « vendeuses de sexe », de 14 à 50 ans s’activent à
Morondava-Ville. Près de 50% d’entre elles sont des mineures. En effet, sur place, nous avons pu nous entretenir avec quelques-unes de ces « demoiselles de la nuit » qui ont révélé leur secret dans l’exercice de ce « plus vieux métier du monde » tout en apportant des témoignages exclusifs.
Dans cette ville, quelques emplacements, à savoir, la Gare routière de Morondava-Centre et Anosikely où il existe deux « boîtes de nuit », ainsi qu’une dizaine de bars sont réputés comme étant des lieux de prédilection de ces « belles de nuit ». A part ces sites, il y a celles qui attendent les clients potentiels au bord de la route principale de la ville et aux environs des hôtels. Bref, des lieux qu’elles considèrent comme pouvant faciliter leur… gagne-pain. Elles commencent leur « boulot » à partir de
20h jusqu’à l’aube.
A peine 24 ans, A… a débuté sa « carrière » de « travailleuse de sexe » en 2001, c’est-à-dire, à l’âge de 17 ans. « Après le décès de mon père, ma mère a eu vraiment du mal à faire vivre ses 12 orphelins. J’ai quitté l’école à 13 ans pour aider ma mère dans ses occupations quotidiennes génératrices de maigres revenus. Juste pour les repas de misère de notre petite famille. Mon petit ami avec qui je vivais tant bien que mal depuis l’âge de 15 ans a été fauché par la mort. Sincèrement déçu, je n’ai pas eu depuis de partenaires fixes. |

Le stationnement de taxis-brousse : c’est ici qu’une quarantaine de « belles de nuit » gagnent leur vie. |
Autrement dit, je décidais de m’adonner à la prostitution. Et ce jusqu’à ce jour ! (Un profond soupir devait suivre cette petite phrase). Des regrets ? Dieu seul le sait ! » .
Après quelques secondes de silence, A… devait ajouter : « Je gagne à peine Ar 15.000 par nuitée, s’il s’agit d’un ou de partenaires « gasy », mais avec des « vazaha », les recettes oscillent entre Ar 40.000 à Ar 60.000. Jamais, je ne sors avec des « zanatany » parce que j’ai honte. Avec les « vahiny » (entendez par là, non pas seulement des étrangers mais aussi des compatriotes en mission à
Morondava), je gagne plus, et surtout ça me donne une fierté. Le nombre de partenaires varie souvent entre 1 à 3 ».
Une mère de famille avec 6 partenaires en une nuit
Arborant fièrement ses 28 printemps, avec une mini-jupe qui défie la chaleur estivale de
Morondava, Memoana, fille-mère d’un enfant de 11 ans, se livre à la prostitution depuis 2004, alors qu’elle a divorcé avec son mari. « J’ai dû me séparer avec lui, malgré moi, à cause de son comportement révoltant : violent, ivre presque tous les jours, n’offrant jamais de quoi vivre pour la maisonnée.
Voilà pourquoi, j’ai choisi de divorcer au lieu d’endurer inutilement le calvaire dans un foyer conjugal qui n’a rien de « mielleux » comme on l’espère dans un ménage normal. J’ai opté donc pour l’argent facile, autrement dit, me verser dans la prostitution dans laquelle je gagne environ Ar 20.000 à Ar 50.000 en une nuit, si les affaires marchent bien, c’est-à-dire, si j’ai la chance de croiser 4 à six partenaires ».
Et elle de préciser : « Je demande Ar 5.000 pour le « kapaika » (ultra-rapide ne dépassant 3 mn de rapport sexuel).
Pour d’autres minutes de surplus, le tarif augmente automatiquement. Je tiens à signaler que je ne fais jamais l’amour avec des « vazaha » parce que je hais « mordicus » leurs modes de vie, sexuellement, s’entend.J’ai confié mon garçon à mamère à qui je donne de l’argent pour l’aider autant que possible »
Prostituée à… 14 ans
Vraiment un record pour la petite S.L. qui se lance déjà dans la prostitution à l’âge de 14 ans. À cœur ouvert, la benjamine des belles de nuit, nous a déclaré secrètement, qu’elle sort de chez ses parents, soi-disant, pour se divertir alors qu’elle voudrait passer la nuit à la « boîte » dans le but inavoué d’y trouver un « partenaire potentiel » moyennant des monnaies sonnantes et trébuchantes. « Mais ce n’est pas tous les jours que je sors de chez nous, quelquefois deux fois par semaine pour une recette d’environ Ar 100.000 le week-end. Etant encore collégienne, je suis encore interdit de sortie de nuit mais je voudrais passer outre, ne serait-ce que pour me défouler
(manala azy). Et partant, faire d’une pierre, deux coups. Nous, les mineures, nous fuyons à l’approche des policiers qui viennent pour nous mettre au violon ».
Ratissage nocturne contre les mineures
Il va de soi que les forces de l’ordre ne restent pas les bras croisés face à la recrudescence des mineures sortant la nuit, surtout celles qui vont dans les « night-clubs ». Les agents n’hésitent pas à les « coffrer » au violon juste une nuit, mais lorsqu’il n’y a pas de ratissage policier, elles continuent de plus belle leur mauvaise habitude.
Selon le Commissaire Divisionnaire Fred Maurice, la police procède au contrôle systématique des « vazaha » touristes de passage à
Morondava, et partant de se livrer à la chasse aux touristes sexuels dans le but bien compris d’appliquer les dispositions en vigueur.
Prévenir les
IST/SIDA
A l’instar d’autres régions touristiques, celle du Menabe se trouve confrontée à la lutte contre les
IST/SIDA, bien |

Deux des prostituées de
Morondava. |
que le taux de prévalence de ces maladies sexuellement transmissibles ne présente pas encore une « alerte médicale » outre mesure.
Selon le médecin-inspecteur Zéphanie, du Service de Santé de District, les IST figurent en 6è rang dans l’ordre des pathologies dominantes à
Morondava, après la fièvre, la diarrhée, la maladie respiratoire, l’infection dermartologique et la malnutrition, mais cela n’empêche pas ledit service de mener une sensibilisation de masse pour la lutte contre les
IST/SIDA. À cet effet, une campagne de dépistage ne manque pas de figurer dans les programmes des manifestations publiques, sans parler des sensibilisations au niveau des sites PTME (Prévention Transmission Mère Enfant) au sein des centres de santé de base éparpillés dans le district.
Face à ces maladies sexuellement transmissibles, force est de signaler que certaines prostituées ne daignent pas encore se préserver comme il se doit. À preuve, une indiscrétion nous a même révélé qu’elles ne se soucient guère si leurs partenaires se munissent ou non des préservatifs. Attention danger !
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