MadaVôvô 2008

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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Les Titres de MadaVôvô du 17 avril  2008  

BigNews: Le Sport est Roi... 

L'Edito: «  Philosophie de voyages: Découvrir Madagascar comme un livre ouvert...  »

1. Le prix du riz baisse à Madagascar  (jeune afrique)

2. La bombe alimentaire : l'Afrique en colère - Madagascar sous perfusion (France Info)

3. Présidentielles Américaines : L'Amérique du changement en route (nouvelles)

4. Madagascar: un minibus attaqué par des bandits armés (xinhua)

5. De la bière de qualité sera produite à Madagascar  (xinhua)

6. Affaire Rossy : « Je remercie le président et je vais venir ! » dixit le chanteur (midi)
7.Tradition : Bienvenue au royaume des Tangalamena (express)

8. Hier à Ivato : Ravalomanana réplique (express)

*. No Comment.... No Comment...     ... Lire la 2ème Page de MadaVôvô   ( ... )    Cliquez ici  >>

9. Rôssy : « Tapôlaka vita bacc » propose le ministre (tribune)   ( ... )

10. 500ème livraison en 6 mois (emadex)   ( ... )

11. Madagascar, le fantastique royaume des lémuriens (frequenceterre)  ( ... )

12. Lycée : Le « bahut » a 100 ans (nouvelles)  ( ... )

13. Infrastructure : Projet d'extension de l'aéroport d'Ivato (express)   ( ... )

14. L'Allemagne et la France soutiennent le plan économique de Madagascar (Jeune Afrique)   ( ... ) 
15.
Affaire Rossy : Risque de condamnation pour l’Etat ! (Midi)   ( ... ) 

16. Coopération : Nicolas Sarkozy dans nos murs cette année  ( ... ) 
17. Morengy • rentrée réussie - Les Tananariviens dans le « banja » ! 
( ... )

18. Le «Grand Tanà», on le veut ! (nouvelles) ( ... )

... Le précédent MadaVôvô  13 avril 2008 >>   ( ...  )

17/04/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.635.23 Ar 
USD 1.665.95 Ar 
GBP 3.277.75 Ar 
CHF 1.667.70. Ar 
JPY 16.49 Ar 
ZAR 210.73 Ar 
HKD 213.76 Ar
 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
29/02 2752 31/03 2630
07/05/07 2472 28/05/06 2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


 « Philosophie de voyages: Découvrir Madagascar comme un livre ouvert... »

    Mes chansons sont des parodies, un jour j'écoute une ancienne chanson, le rythme est bon, je me suis dis que je vais changer les paroles de la chanson afin d'adapter cette chanson sur le thème de Madagascar. j'ai pris ma gomme et mon stylo j'ai effacé, restructuré, changé, ajouté des mots, supprimé des phrases, afin de l'adapter sur le thème de Madagascar.
     En lisant ces chansons ça m'a fait sourire, alors je me suis dit que si tu publies ces chansons, et si ça fait sourire d'autres personnes, alors on va transmettre un peu de joie sur terre et c'est pas si mal. 

     Globe trotter? non je suis pas globe trotter, je pars du principe de ma philosophie : 
       Si je pars à mada, si je mange du riz je veux savoir où il est fabriqué, qui sont les gens, comment on le récolte, quelles sont les variétés, et les traditions ?
       Si je bois un café, ce qui m'intéresse c'est de savoir quel est l'arbre qui le fait pousser, quels sont les arômes, comment le fait- on griller ?

Si je vois une boutre je demande au pêcheur s'il peut m'emmener dans sa campagne, car ce qui m'intéresse c'est qui sont les gens, comment vivent-ils ?et les traditions?
       Comme j'ai beaucoup de questions sur la vie à Mada, mais la plupart du temps à chaque fois que je m'interroge et que j'ai pas la réponse je pratique le pays comme un livre ouvert a la recherche de la réponse.

 Si je vois une maison traditionnelle je suis curieux de voir comment elle est construite ?
      Si je vois quelqu'un piler le riz je veux aussi essayer de piler le riz.

    Ma deuxième philosophie de voyages : 
        Lorsque tu ouvres un livre sur Mada il y a les paysans, les pêcheurs,    

     les rites et coutumes, les différentes ethnies, ce sont donc eux les héros de Madagascar, se sont eux pour lesquels les touristes se déplacent.     

... comme un livre ouvert !... Le lire Cliquez-ici 

        Donc pour moi ce qui compte c'est pas l'hôtel 3 étoiles ou rouler en 4x4 derrière une vitre climatisée, mais vivre le livre, vivre Mada par les petits chemins, partager le même souffle, essayer de partager la même difficulté le temps d'un instant afin de mieux comprendre.

        Ainsi il m'est arrivé dans un village de brousse de boire l'eau creusée dans le sable ou me laver dans la rivière, ou manger le poisson séché sur le toit des maisons en falafa, il y a rien d'extraordinaire c'est une photographie de la vie dans la brousse reculée, et je ne pouvais pas restreindre ma curiosité à ne pas le pratiquer, partager... découvrir... voir... comprendre.

      Je ne suis pas un globe trotter, j'ai visité ton pays, je m'intéresse à tout ce qui est culturel , et géographique, et j'aimerai donc prolonger ma motivation en vivant dans ton pays, en créant une activité ce qui serait l'aboutissant de toute cette curiosité.      ... Lire la suite Cliquez-ici 
       Allez je te dis véloma mendra piohana
       Misaotra tompoko
       Salama, tsara tsy manahy aho ary maniry anao ho toy izany koa  

             Bertrand de la Région Poitou-Charentes ( blog Baobab )

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Bertrand a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     


Jeune afrique 17/04/2008
Le prix du riz baisse à Madagascar -  XINHUA 
Le prix du riz se diminue à Madagascar durant ces trois derniers mois, bien qu'il augmente dans d'autres régions du monde. 
Selon les statistiques fournies mardi par le bureau de l'observatoire du riz, un service au sein du ministère malgache de l'Agriculture, de l'Elévage et de la Pêche, le prix de gros du riz est tombé à moins de 0,60 dollar le kilo en avril contre 0,67 dollar en janvier dernier sur le plan national. 
Le plus bas prix a été enregistré dans la province de Fianarantsoa, où le riz se vend autour de 0,38 dollar le kilo. Sur l'île de Nosy Be (nord-ouest), le prix est le plus élevé, autour d'un dollar le kilo. 
Le prix moyen du riz à Madagascar était de 0,73150 dollar le kilo en avril 2007, a rappelé Patrick Rasolofo, directeur de l'Observatoire du riz.


Les Nouvelles 17/04/2008
Présidentielles Américaines : L'Amérique du changement en route - Mialisoa Randriamampianina 
« Que le nouveau ou la nouvelle présidente soit démocrate ou républicain n'aura aucun impact sur la politique étrangère américaine vis-à-vis des pays en voie de développement ». C'est ce qu'a affirmé hier le Dr Steven Ekovich, professeur à l'université américaine de Paris et éminent analyste des questions de sciences politiques, au cours d'une conférence tenue au centre culturel américain sur les rouages du processus électoral des Etats-Unis. 
« Que ce soit du côté des démocrates ou de celui des républicains, les Américains restent profondément libéraux et continueront à considérer leurs relations avec les pays en voie de développement tels que Madagascar comme un partenariat, tout en misant sur la capacité de la population à créer son propre capital », fait-il remarquer. « Les Etats-Unis sont un pays riche, avec des intérêts à préserver et qui seront de toute façon préservés, pour raison d'Etat Et donc, quel que soit le nouveau président, le cap sera maintenu, en ce qui concerne notre politique étrangère », souligne le Dr Ekovitch.
La victoire du changement
La conférence organisée hier par l'ambassade américaine a été l'occasion d'éclairer sur les changements qu'apportera nécessairement l'élection présidentielle. Le Dr Steven Ekovich voit à travers le nouveau leader de la Maison Blanche l'incarnation de l'Amérique du changement. « Cette fois-ci, il est impossible de gagner les élections sans être un candidat du changement », précise l'analyste. 
Et les candidats en lice semblent refléter ce tournant. « John Mccain est le prétendant républicain le plus populaire. Mais s'il est élu, Barack Obama, candidat démocrate, serait le premier président noir des Etats-Unis. Toujours chez les démocrates, Hillary Clinton, si elle est élue, serait la première femme à la tête de la Maison Blanche. Pour moi, c'est une victoire en soi, quel que soit le candidat élu puisque l'on sait désormais que les Américains sont vraiment prêts à des changements importants comme le fait d'être gouverné par un Afro-américain ou par une femme». Un changement qui, d'une manière ou d'une autre, « améliorera l'image des Etats-Unis dans le monde. »
Savoir partir
La tradition politique américaine est diamétralement opposée à celles de bon nombre de pays, dont Madagascar, où les dirigeants peuvent rester au pouvoir plusieurs décennies. Steven Ekovitch estime que c'est une question de culture démocratique. « On reste au pouvoir le temps d'un mandat ou deux soit quatre ou huit ans, et cela suffit. Au-delà, il faut renouveler, avoir des idées innovantes et laisser la place aux autres. Et d'ailleurs, dans l'histoire et pas celle des Etats-Unis seulement, il y a toujours plus de respect aux présidents qui savent partir qu'à ceux qui s'accrochent au pouvoir. » Matière à réflexion.


France-info.com 16/04/2008
La bombe alimentaire : l'Afrique en colère - Madagascar sous perfusion

Sur l’île aussi, les difficultés sont croissantes. Alors même que Madagascar produit un riz d’excellente qualité, celui-ci est tellement bon, et cher, que la population locale ne peut se l’acheter.
Du coup, le pays doit importer un riz moins cher. La situation s’est tendue depuis que les principaux pays exportateurs de riz d’Asie ont décidé de fermer les vannes. Madagascar importe, en temps normal, jusqu’à 200.000 tonnes de riz blanc pour réguler l’approvisionnement. Le manque risque de se faire sentir dans un avenir proche...
Et le riz n’est pas le seul concerné : huile, lait, viande deviennent inacessibles pour une population dont le salaire moyen mensuel ne dépasse pas 25 euros.

A Madagascar, il n’existe pas de classe moyenne. Même ceux qui travaillent et qui sont correctement rémunérés ont du mal à joindre les deux bouts.
Et l’île compte de plus en plus de mendiants, surtout dans la capitale. Les associations qui leur viennent en aide sont débordées.
Parmi ces associations, la Fondation Akamasoa : créée il y a bientôt vingt ans par le père Pedro, un prêtre argentin installé à Antananarive, elle a pour vocation d’aider les sans-abris et les plus démunis à s’en sortir. 20.000 sans-abris ont ainsi été relogés, grâce à l’action d’Akamasoa, installée sur le flanc d’une des 12 collines de la capitale malgache.

Guillaume Gaven

Sur le marché central d’Antananarivo, la capitale, les habitants font leurs courses au plus juste... Le marché central d'Antananarivo © RadioFrance/ Richard Place

Le riz, aliment de base des Malgaches © RF
Richard Place a rencontré la famille d’un chauffeur de taxi d’Antananarivo 


xinhuanet.com 16/04/2008
Madagascar: un minibus attaqué par des bandits armés - Xinhua

Un minibus a été attaqué lundi par trois bandits armés à Ankazobe, un petit village situé à environ 50 kilomètres à l'ouest de la capitale. 
L'attaque a eu lieu vers 3 heures du matin, heure locale (24: 00 GMT) quand un minibus transportant quatre personnes vient de la province occidentale de Madagascar, a rapporté le journal Midi mardi. 
Les trois voleurs, armés de fusils de guerre, ont barragé la route avec moellons, obligé le minibus de s'arrêter, menacé le conducteur avec leurs armes et ordonné aux passagers de descendre du minibus avant de laisser leurs biens. 
Les criminels ont alors conduit la voiture et sont disparu dans la nature avec leur butin dont certains meubles et 35 millions d'Ariary (équivalent 21.300 dollars US), dit le journal. 
Les victimes ont réussi d'aller à la capitale et signalé la police pour le blocage de route par des voleurs, qui ont trouvé des trous pour s'enfuir et n'ont laissé aucune trace jusqu'à présent. 


Jeune Afrique 15/04/08
De la bière de qualité sera produite à Madagascar - XINHUA 
Une brasserie mauricienne et une entreprise belge joignent leurs forces pour fabriquer de la bière à Madagascar, a-t-on appris samedi à Antananarivo. 
La première pierre de la brasserie à Ambatolampy, ville à 75 kilomètres au sud d'Antananarivo, a été posée vendredi par le groupe Phoenix Beverages, l'un des principaux fabricants de bière à Maurice et Unibrasa, brasseur belge. 
Le montant de l'investissement de la brasserie est estimé à 27 millions de dollars américains, selon des médias locaux. 
Plus de 200 emplois directs seront créés après l'opération de la nouvelle brasserie, qui est connue pour produire 300 000 hectolitres de bière par an en utilisant les techniques les plus modernes et les plus efficaces équipements sans pour autant négliger le respect de l'environnement. 
L'un des objectifs visés par les deux promoteurs est de fabriquer de la bière de qualité qui répond aux normes internationales. 
Il existe déjà une brasserie appelée Three Horses Beer créée dans le pays depuis 1953.


Midi Mada 15/04/2008
Affaire Rossy : « Je remercie le président et je vais venir ! » dixit le chanteur
La réaction ne s’est pas fait attendre. Après les déclarations du président Marc Ravalomanana répondant aux journalistes, à son retour de voyage à l’extérieur, Rossy a saisi la balle au bond et, interrogé par la radio Antsiva, il a tout de suite remercié le Chef de l’Etat et a dit vouloir venir pour accomplir ce qui avait été prévu. Il ne sera pas seul puisqu’il sera accompagné de journalistes allemands et français.
« Je sais que Rossy a rencontré notre ambassadeur à Paris. La décision de venir ou non lui incombe. On sait que les artistes sont plutôt inconstants et ils changent souvent d’idée », avait affirmé le Président. Pour Rossy donc, la réponse était sans ambiguïté et les nuages étaient définitivement dissipés. L’artiste est donc prêt à faire la tournée prévue et notamment le grand concert de Tana à Antsonjombe. Du côté de Media Consulting, le producteur de ces différents concerts, on est pour l’instant dans l’expectative. Jaobarison Randrianarivony ne sait que penser de ces revirements en train de se produire. «Nous serons très heureux si tout se déroulait comme prévu car nous avons engagé beaucoup de dépenses », affirme-t-il. Est-ce que cela va être effectivement le cas ? Les jours à venir pourraient voir de nouveaux rebondissements dans cette affaire.
Patrice RABE 


Express Mada 15/04/2008
Tradition : Bienvenue au royaume des Tangalamena - Hernan Rivelo
Les chefs ethniques jouent un rôle important dans la direction morale et spirituelle de la société. Le Betsimisaraka ne déroge pas à cette tradition.

Cela a été une grande fête traditionnelle à Andevoranto. Du 14 au 31 mars, la population de cette petite commune dans le district de Brickaville a vécu dans la plus grande festivité l'intronisation du nouveau Tangalamena, Patrick Zakariasy. 
« Nous n'avons pas eu de Tangalamena depuis 20 ans. Ainsi pour nous les Betsimisaraka du Sud, accueillir le nouveau est une grande joie », déclare Gilles Remampy, enseignant d'histoire et lui-même descendant de Tangalamena. 
L'intronisation de Patrick Zakariasy a eu lieu le lundi 24 mars, en plein air devant le «Jirondrazana » ou « Fisokina », le grand arbre sacré. Divers représentants des sociétés traditionnelles du pays ont assisté à la cérémonie, entre autres les représentants des Ampanjaka des Antambahoaka, des Antemoro, des Antakarana, des Sakalava du Menabe, ou encore les représentants des Hazomanga antandroy, les descendants d'Alasora, etc... 
La présentation du nouveau Tangalamena a été effectuée par cinq autres Tangalamena. Ceux-ci lui ont remis officiellement le tehina, c'est-à-dire la canne de « mpanjakabenitany », un arbre sacré dur comme le fer provenant de Toliara. Enveloppée d'un tissu en soie blanche, cette canne est arrivée à Andovoranto, le vendredi 14 mars. « La canne symbolise l'autorité du Tangalamena » souligne Gilles Remampy. 
En effet, Patrick Zakariasy, 39 ans, appartient à la quatrième génération du regroupement des trois tribus Kiritika, Bidihily et Mpanjakalava. Un pacte de solidarité entre les trois clans a été effectué en 1850 à Andevoranto. Depuis, les Tangalamena qui se succèdent sont issus de ces trois tribus. 

Pacte 
L'accueil du nouveau Tangalamena se prépare dix jours à l'avance, et tous les membres des tribus ont été avisés de la tenue 

Le Tangalamena Patrick Zakariasy (à dr.) porte la canne de « mpanjakabenitany ».

de la cérémonie, parents, jeunes, hommes, femmes ou enfants. Différentes activités sont attribuées à la population les semaines précédant de l'intronisation. Ainsi, les jeunes ont contribué à l'édification du « tranomitso » servant à accueillir tous les visiteurs, le pillage de riz, l'approvisionnement en bois de feu. 
La demande de bénédiction doit se faire avec du rhum traditionnel, lors de la grande soirée de « tsimandrimandry», c'est-à-dire le grand bal populaire, une véritable soirée de la célébration de la vie et du plaisir dans tous ses aspects.


Express Mada 14/04/2008
Hier à Ivato : Ravalomanana réplique :   - Sylvain Ranjalahy et Fano Rakotondrazaka

 • Radavidson peut démissionner • L’État n’a rien contre Rossy • Il n’y a pas de place pour les perturbateurs 
Rentré au pays, hier matin, à l’issue d’une semaine de visite en Allemagne et en France, le président de la République s’est adressé à la presse à Ivato. Il a parlé des actualités brûlantes du moment, en particulier, les actes de perturbation.

Décontraction et fermeté. Ce sont les impressions laissées par Marc Ravalomanana à son arrivée, hier, à l’aéroport d’Ivato. En dépit des foyers de tension ici et là, le président de la République a gardé sa bonne humeur, tout en restant intransigeant sur certains points.
Il n’est pas ainsi allé sur le dos de la cuillère à l’endroit de ceux qui manifestent dans les rues ou de ceux qui incitent les gens au soulèvement. Allusion à peine voilée à l’endroit des opposants du Comité pour la réconciliation nationale et de son ancien conseiller spécial, Henri Lecacheur, qui anime, depuis jeudi, un mouvement de contestation sur la Place du 13 Mai.
«Il n’y a pas de place pour les perturbateurs cette année. Ils peuvent continuer, on verra la suite», a averti Marc Ravalomanana. La suite, le président de la République en a donné un aperçu. «Ne nous poussez pas à prendre des mesures qui ne vous apporteront certainement pas du bien», a-t-il laissé entendre.
Principal concerné par l’avertissement, Henri Lecacheur n’a pas voulu réagir. Se disant victime d’une attaque à main armée, (voir par ailleurs,) hier, il donnera peut-être sa réponse ce jour sur la Place du 13 Mai, où il entend revenir.
Motif fondé
Moins concerné par les actes de perturbation en question, le ministre de l’Éducation, Radavidson Andriamparany, en mission à l’étranger, a été sous les feux des projecteurs. Une prétendue brouille avec le chef de l’État a défrayé la chronique pendant la semaine.
Le président de la République y a apporté un éclairage. «Je n’ai pas pu le recevoir pour diverses raisons et il exerce une pression par presse interposée», a-t-il précisé. L’attitude de son ministre a visiblement irrité Ravalomanana. «Il peut démissionner». Il n’écarte pas une éventuelle arrestation de Radavidson Andriamparany s’il y a un motif fondé. Ce qui n’est pas le cas pour le moment, selon la ministre de la Justice, Bakolalao Ramanandraibe, présente à Ivato.
Radavidson Andriamparany a refusé de réagir à chaud selon ses proches. Il préfère être mieux fixé sur les déclarations présidentielles après l’incident de Fianarantsoa, où il devait présider la rentrée solennelle de l’université. Le président de la République l’avait rappelé dare-dare, mais l’a laissé se morfondre dans les couloirs du palais présidentiel (voir encadré).
L’échange risque ainsi de ne pas s’arrêter à cette mise au point présidentielle. Depuis la mutation de Radavidson Andriamparany du ministère de l’Économie, des finances et du budget à celui de l’Éducation, il y a friture sur la ligne entre les deux hommes.
Esprit changeant
Le ministre avait fait une déclaration fracassante en début d’année à propos de la mise au pas de la politique dans l’éducation. Elle visait l’association TIM Fanabeazana, bastion du TIM lors des élections.
Entre Rossy et Ravalomanana, ce n’est pas non plus le grand amour. Et cela date des années 1999-2000 quand le second était maire d’Antananarivo. L’annulation récente de la tournée du groupe Rossy par le ministère des Sports et de la culture a ravivé les inimitiés entre l’artiste et le self made man.
Mais, surprise, le président de la République a renvoyé la balle à Rossy. «L’État n’a aucune raison particulière d’annuler la tournée de Rossy à Madagascar. Tout dépend de lui. C’est un artiste et il a l’esprit changeant. Il décide de venir quand il veut. Il annule sa décision ensuite», a-t-il avancé.
Rossy n’en fait pas un drame. Les deux hommes n’ont pas eu le temps de se voir à Paris mais ont eu une courte conversation au téléphone. «J’ai bien reçu le message. Je maintiens la tournée et je m’engage à assurer la sécurité et à garantir qu’il n’y aura aucune implication politique dans ma visite», a-t-il déclaré. Voilà qui est clair. Les regards se tournent maintenant vers le ministère des Sports et de la culture.
Pour l’organisateur, Média Consulting, le dossier sera réétudié. «Je suis en train de prendre en compte les nouvelles donnes pour voir les possibilités d’organiser la tournée», souligne Jaobarison Randrianarivony, son PDG.
Encadré :Le facteur de la mésentente
Le ministre de l'Éducation nationale et de la recherche scientifique (MENRS), Benjamin Andriamparany Radavidson, n'a pas été reçu en audience par le président de la République, Marc Ravalomanana. Alors qu'il a dû quitter immédiatement Fianarantsoa le 3 avril pour répondre à la convocation pour l'entrevue. 
Le membre du gouvernement a été obligé de déléguer à autrui la présidence de la cérémonie de rentrée solennelle à l'Université d'Andrainjato, à Fianarantsoa.
Jusqu'au départ de Benjamin Andriamparany Radavidson pour une mission à Washington le 7 avril, il n'a pas pu rencontrer le chef de l'État. De son côté, le président de la République s'est envolé aussi pour l'Allemagne. La situation a fait couler beaucoup d'encre dans les journaux.

 

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Tribune 17/04/2008

Rôssy : « Tapôlaka vita bacc » propose le ministre - Recueilli par R. C.

Réagissant à la polémique après l’annulation du spectacle de Rossy et de Media Consulting, Patrick Ramiaramanana est monté hier au créneau pour une explication de texte. S’agissant du concert de Rossy, prévu le 20 avril, le ministre devait indiquer qu’il n’a pas de problème relationnel avec l’artiste. « Rossy est un ami », clame l’ancien maire d’Antananarivo. « Par ce geste, je le protège plutôt des opportunistes qui souhaitent greffer sur de son art des intentions inavouées ». Dans la foulée, il révèle sa proposition de tenir le spectacle après le bacc ou pendant les vacances scolaires. Une manière de réitérer « l’inopportunité du spectacle au 20 avril ». Sur un tout autre plan, PatrickRamiaramanana s’est montré « coopératif » avec les artistes. « Le ministère n’oublie pas le volet culture. Nous travaillons mais dans l’ombre, sans tambour ni trompette ». « Nous allons mettre à la disposition des artistes une salle au sein même du ministère à Ambohijatovo où ils peuvent faire des expositions, organiser des conférences », fait-il savoir. En outre, le ministre de préciser que « toutes les disciplines sont invitées sans exclusion ». Cette conférence de presse fut une occasion pour Patrick Ramiaramanana d’évoquer « la mise en place des centres de lectures et d’animation culturelle dans différents endroits du pays ».

« Ce ne serait donc que partie remise pour le roi du « Tapôlaka ».


Emadex.com 17/04/2008

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frequenceterre.com 16/04/2008
Madagascar, le fantastique royaume des lémuriens  - vincent, pour la Rédaction.

Pour tous les amoureux de la nature, l'immense île de Madascar est un véritable paradis. Cette frange de l'Afrique s'est détachée il y a plusieurs millions d'années du fait de la dérive des continents, un événement qui a permis à la nature malgache d'évoluer différemment et c'est pourquoi elle comporte de 
nombreuses espèces, aussi bien animales que végétales, uniques au monde. Parmi celles-ci, on retrouve une vaste famille particulièrement originale et dont la réputation a conquis le monde. 
Il s'agit des lémuriens, des mammifères étonnants apparentés aux primates mais qui sont très différents des singes et forment un groupe bien particulier. 
Jusqu'à présent, un peu plus d'une trentaine d'espèces de lémuriens ont été découvertes par les naturalistes, certaines se distinguant parfois en sous catégorie avec notamment des différences de pelage. Ce sont donc une cinquantaine de races plus ou moins différentes qui peuplent les vastes forêts primitives de Madagascar. Des chiffres qu'il convient de manier avec prudence, pas moins de deux nouvelles espèces ayant été découverte à la fin du XXe siècle, preuve que on est encore loin de tout savoir à leur sujet. 

Une chose est sûre néanmoins, c'est que quand on parle de lémurien il s'agit de bien préciser à quel animal on pense en particulier. Cette famille compte en effet des spécimens très différents les uns des autres. Il n'y a ainsi guère de similitude entre le minuscule et adorable microcèbe nocturne, un insectivore ne pesant pas plus de trente grammes une fois adulte, et l'indri, diurne et folivore atteignant les sept kilos, ce qui en fait le plus massif de l'espèce.
Pour ce qui est des points communs, on retiendra avant tout les grands yeux ronds qui caractérisent les lémuriens et leur donnent un aspect particulièrement sympathique, même si tous ne jouissent pas d'une très bonne réputation. Le aye aye (photo ci-dessus) est ainsi parfois chassé par les populations locales, bien que tous ces animaux soient protégés, car il a la réputation de porter malheur.

Ceci est sans doute lié à son étrange aspect avec ses dents de rongeurs, ses oreilles de chauve souris, une queue d'écureuil et, surtout, un doigt totalement disproportionné, incroyablement allongé et qui lui permet d'attraper les petites larves cachées sous l'écorce des arbres, son petit régal. Craintif et nocturne, le aye aye est particulièrement difficile à observer et le fait qu'il soit menacé de disparition n'arrange  évidemment pas les choses. 
Un véritable problème qui concerne malheureusement la plupart des lémuriens, dont la survie est loin d'être garantie. Captures sauvages pour en faire des animaux de compagnie, cultures sur brulis, déforestation pour produire du bois de chauffe ou du charbon de bois sont autant de menaces plus que sérieuses qui mettent en danger l'avenir d'animaux dont l'origine remonterait à près de 65 millions d'années.
Cela serait d'autant plus dommageable que l'on a encore beaucoup à apprendre de ces créatures qui surprennent encore les scientifiques et qui doivent absolument être préservées pour ne pas finir par ne peupleur que les pages des ouvrages naturalistes et les museums d'histoire naturelle. 


Les Nouvelles 16/04/2008

LYCÉE : Le « bahut » a 100 ans - Faly R. 
Le lycée Gallieni, actuellement appelé lycée Andohalo ou encore le «bahut» pour les anciens, célèbrera son centenaire durant toute l'année. Il s'agit du tout premier lycée malgache. Bon nombre d'activités sont prévues et le proviseur ainsi que le comité d'organisation font appel à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l'épanouissement de cet établissement légendaire. 
Au programme de cette célébration, étant donné que le centenaire de l'enseignement de l'Allemand coïncide avec celui du lycée, il y aura une grande manifestation dans le courant du mois de mai. Un culte œcuménique sera organisé à Ambatovinaky le 20 juin, suivi de plusieurs manifestations durant les grandes vacances, ainsi que de la sortie d'un livre sur toute l'histoire du «bahut» le 31 octobre et bien d'autres encore, jusqu'à la fin de l'année scolaire 2008-2009. 
Le lycée Andohalo a été fondé en 1908. Il était d'abord l'annexe du collège des garçons, puis le Condorcet pour enfin devenir le lycée Gallieni. Ce bâtiment a vu grandir plusieurs dirigeants de ce pays dont Ratsimandrava ou encore d'éminents chercheurs tel le Pr Rakoto Ratsimamanga … C'est aussi au lycée Galliéni qu'on a annoncé l'indépendance de la Grande île le 14 octobre 1958 et c'est encore là qu'on a entonné pour la première fois en public l'hymne national. D'ailleurs le piano sur lequel Norbert Raharisoa, le compositeur et professeur au lycée, a joué, est encore visible dans la salle de spectacle du lycée.


Express Mada 17/04/2008
Infrastructure : Projet d'extension de l'aéroport d'Ivato - Mahefa Rakotomalala

Le ministère des Transports augmentera l’aire de stationnement des avions à l'aéroport International d'Ivato. L'initiative est prise en prévision de la tenue du Sommet des chefs d'État de l'Union africaine. Cette rencontre est prévue pour juillet 2009.
Les préparatifs relatifs au Sommet de l'Union africaine démarrent. Le projet d'extension de l'aéroport d'Ivato commencent à prendre forme. 
Selon Laporte Ravelonarivo, ministre des Transports, l'augmentation de la capacité de l'aire de stationnement, le tarmac, constitue une priorité. L'actuelle place destinée aux avions militaires de la Base aéronavale d'Ivato sera amenagée pour pouvoir accueillir les aéronefs civils. 
«Il faut nous préparer à recevoir les avions privés des chefs d'État. L'extension du tarmac sera l'un des plus importants travaux, mais d'autres infrastructures devront également être renforcées ou rénovées », déclare le ministre. 
Sur le terrain, aucun signe de début des travaux n'est encore visible. Les autorités restent également discrets quant aux sources de financement. «Nous travaillons surtout avec le secteur privé », se contente de mentionner Laporte Ravelonarivo. 
Suceuses

Le tarmac de l'aéroport d'Ivato sera élargi pour accueillir les avions des chefs d'Etat de l'Union africaine. 

La tenue du Sommet donnera un sérieux coup de pouce au secteur tourisme en particulier, grâce à une augmentation de la capacité des infrastructures d'accueil. 
Le projet d'extension de cet aéroport a déjà été évoqué par l'Aéroport de Madagascar (ADEMA), la société d'État qui gère une douzaine d'aéroports du pays dont celui d'Ivato. 
Le délai d'exécution de ce projet, initialement inclus entre 2008 et 2012, se base sur une projection selon laquelle Ivato accueillera deux fois plus de passagers d'ici cinq ans.
Parmi les projets d'extension figurent l'élargissement du terminal à passagers et le prolongement de la piste 
d'atterrissage, passant de 3 150 m à 3 900 m de longueur. 
L'aéroport international d'Ivato sera, entre autres, 
équipé d'un matériel moderne, telles les suceuses de 
passagers, lui permettant d'accueillir simultanément trois gros porteurs. 
Encadré : Une autoroute de 5 km à construire
Un autre défi à relever en vue de la tenue du Sommet des chefs d'État de l'Union africaine. Le ministre des Travaux publics annonce qu'une autoroute devra être construite entre Ivato et la commune d'Antanetibe. 
Elle sera longue de près de cinq kilomètres et permettra de relier directement l'aéroport au futur domaine de résidence des chefs d'État, composé d'une cinquantaine de villas. 
La construction de ces pavillons incombe également au ministère des Travaux publics. 
Le temps constitue la principale contrainte à laquelle les maîtres-d'oeuvre de ces travaux doivent faire face. En particulier, la construction de cette autoroute nécessite des connaissances techniques de haut niveau car elle doit traverser un lac.


Xinhuanet.com 15/04/2008
L'Allemagne et la France soutiennent le plan économique de Madagascar -Xinhua

Le président malgache, Marc Ravalomanana, est rentré dimanche à Madagascar après sa visite d'une semaine en Allemagne et en France. 
Lors de sa rencrontre à la presse à l'aéroport, Ravalomanana a déclaré que Berlin et Paris ont promis d'appuyer le plan économique de développement malgache, prevue pour cinq ans, connue à son nom Plan d'Action de Madagascar (MAP), présenté au début de l'année dernière. 
Lors de sa visite à Berlin, Marc Ravalomanana a rencontré mardi dernier, le président allemand Horst Koehler, également directeur général de Fonds monétaire international (FMI), qui a exprimé son soutien à la mise en oeuvre du MAP, en particulier le développement du tourisme et la biodiversité dans l'île de l'océan Indien. 
Le président allemand a également promis d'appuyer Madagascar, pays hôte du sommet de l'Union africaine prévue pour l'année prochaine. 
La préparation, notamment la construction d'hôtels et des routes, le nettoyage de la ville montagneuse, a déjà commencé pour le premier sommet de l'Union africaine qui se tiendra dans la grande île. 
A Paris, Marc Ravalomanana a rencontré samedi dernier le président Nicolas Sarkozy, qui a également promis de fournir un soutien financier pour le sommet africain prévu. 
Le président malgache a invité Sarkozy à visiter Antananarivo à la fin de cette année ou au début de l'année prochaine, et Sarkozy a décidé d'envoyer un ministre à se rendre à Madagascar au mois de mai.


Midi Mada 15/004/2008

Risque de condamnation pour l’Etat ! - R. O 
Politique : ROSSY. L’annulation des spectacles par le ministre de tutelle rappelle l’affaire FEDNAFOP qui constitue une jurisprudence de la Chambre administrative.
Rebondissement dans l’ « affaire Rossy » qui a connu plusieurs péripéties du fait du prince. Prévu dans un premier temps pour le 20 avril 2008, le spectacle du roi du mitapôlaka, qui a déjà obtenu l’autorisation de la mairie de Tana, devait être annulé par le Préfet de police, pour cause d’élections sénatoriales, quand bien même ceci n’expliquerait pas cela. Reporté au 27 avril avec un nouveau feu vert de la Commune, il a été carrément interdit par le ministère des Sports, de la Culture et des Loisirs, le motif est que le contexte de l’heure ne s’y prête pas.
Cette interdiction a entraîné du …coût, une perte qui s’élève à 300 millions de Fmg pour l’organisateur Media Consulting qui a déjà fait des dépenses d’investissement. Ceci est une histoire similaire à l’affaire FEDNAFOP contre Etat malagasy qui figure dans le recueil de jurisprudence (de 1977 à 2003) de la Chambre administrative.
Préjudice 
Dans cette affaire, la Fédération Nationale de la Fonction Publique avait demandé la condamnation du Fivondronampokontany d’Antananarivo-Renivohitra, pour la somme de 500.000 Fmg, à titre de réparation dont 100.000 pour préjudice matériel et 400.000 pour dommage moral, le tout résultant du retrait de l’autorisation accordé par lettre n°5184-FIV/ANT1/DAC du 27 avril 1978 pour la tenue de son assemblée générale prévue le 29 avril 1978 au Cercle des Cheminots d’Antananarivo-Renivohitra. Le Fivondronampokontany d’Antananarivo-Renivohitra avait réclamé sa mise hors de cause du fait que le retrait était intervenu sur instruction du ministre de l’Intérieur et que le président du Comité exécutif n’a agi qu’en qualité d’agent du pouvoir central. La Chambre administrative a considéré qu’« un organe compétent ne saurait être déchargé des conséquences des actes administratifs pris par lui-même et ressortissant à sa compétence légale ». En effet, le Président du Comité Exécutif ou Présicomex était à l’époque, à la fois le représentant de la Collectivité décentralisée et celui de l’Etat. Aujourd’hui, c’est le Préfet de police qui est le représentant de l’Etat auprès de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA). 
Retrait 
Dans son arrêt du 05 juillet 1980, la Chambre administrative a également considéré que « par le jeu du centralisme démocratique, le pouvoir central peut remettre en cause l’opportunité des décisions prises par les collectivités décentralisées, décisions touchant l’ordre public et la sécurité ». C’est ce que vient de faire le ministre des Sports, de la Culture et des Loisirs à quelques jours du spectacle. La Chambre administrative a toutefois jugé que « le retrait de l’autorisation opéré quelques heures seulement avant la réunion des agents publics a causé des préjudices à la Fédération Nationale de la Fonction Publique. D’autant plus que la somme que devra payer à la victime le Fivondronampokontany d’Antananarivo-Renivohitra s’élève seulement à 150.000 Fmg ». Ce dernier ayant agi pour le compte de l’Etat malagasy.
Verbale 
C’est dire que Média Consulting est en droit de demander réparation à l’Etat malagasy pour les dépenses déjà engagées et le préjudice subi. Qui plus est, l’organisateur risque d’être poursuivi pour rupture abusive de contrat par Rossy dans la mesure où l’interdiction n’a pas été (délibérément) formulée par écrit par le ministre Patrick Ramiaramanana, ce qui pose la question de sa valeur légale. Même si le chef de l’Etat a signifié d’une manière tout aussi verbale que la tenue de spectacles est libre dans le pays, à charge pour les parties concernées d’en assurer le bon déroulement. En tout cas, pour sa part, Rossy s’est engagé auprès du Président de la République à ce que son spectacle ne comporte aucune …note politique. Côté Média Consulting, la note aurait pu être salée. Surtout que la Chambre administrative aurait traîné des pieds pour condamner l’Etat malagasy, faute de pouvoir faire un revirement de jurisprudence.


Les Nouvelles 15/04/2008
Le «Grand Tanà», on le veut ! - Andry T 
Il faut s'y mettre dès maintenant. Et y mettre tout le paquet. Le remède de cheval à tous les maux de la ville des Mille est, sans conteste, l'urbanisme. La création des espaces verts flatte la vue et contribue, certes, à l'oxygénation de la cité mais ne dénoue pas les gros soucis liés à la pollution et aux embouteillages amplifiés par le nombre grossissant d'autos en circulation. La rénovation des marchés est appréciée par les commerçants et les consommateurs malgré tout, quand les places font défaut, les rues passantes seront toujours envahies par des vendeurs à la sauvette. En gros, nous sommes à l'étroit et il faut penser sérieusement à «délocaliser» à l'échelle de la ville. 
L'ambassade américaine a donné le ton. En choisissant de construire à Andranomena, Niels Marquardt peut se réjouir de disposer bientôt d'un complexe sur mesure quant au développement et à la sécurité des lieux. Du coup, des services liés à l'ambassade, à savoir, l'USAID et le centre culturel américain vont être regroupés sur le site même de la chancellerie, tout en libérant ainsi les riverains des quartiers comme Antsahavola des désagréments des fouilles systématiques. 
L'administration devrait réfléchir sur cet exemple en ce sens qu'un regroupement des départements ministériels et des services sous leurs tutelles sur un site n'est certainement pas sans arranger les visiteurs, obligés parfois de faire toute la ville pour boucler un dossier ou un projet. L'idée n'a rien d'original du fait de l'existence des guichets uniques mis en place pour telle ou telle autre démarche administrative. Les galeries marchandes qui ont fleuri depuis quelques années vont dans ce sens car elles n'ont d'autres vocations que d'offrir aux clients un maximum de vitrines, donc un large choix, dans un même endroit. Un hic toutefois dans le système : l'emplacement de quelques uns de ces centres commerciaux. Le Chinatown de Behoririka, par exemple, aurait dû être autorisé ailleurs que là où il est puisqu'aucun parking n'y a été prévu, et la velléité de la commune urbaine d'en construire un sur le lac ne résoudra pas tout le problème eu égard à la grande affluence que le quartier connaît. En gros, il est grand temps de penser sérieusement à décongestionner la capitale. 
La vision Grand Tanà est, il est vrai, le cheval de bataille du prédécesseur d'Andry Rajoelina cependant il n' y a aucune honte à prendre à son compte les bons projets. L'idée de refaire les routes de la Grande île n'est-elle pas née de la deuxième République ? Mais c'est le régime Ravalomanana qui lui a donné forme et il s'enorgueillit aujourd'hui de l'avoir réalisée, à juste titre d'ailleurs. On a toujours parlé d'urbanisme dans la ville des Mille ? A vous donc de le concrétiser M. le maire car c'est en créant des marchés jusqu'aux frontières de votre juridiction, en aménageant votre territoire pour permettre aux opérateurs et à l'administration de se délocaliser..., c'est ainsi qu'il est possible de mettre un terme aux «inextricables» problèmes de parking et de marchands-trottoirs qui donnent le tournis aux Tananariviens. Voyons les choses à moyen terme et ôtons ces œillères qui nous empêchent de voir plus large que le présent. 


Les Nouvelles 14/04/2008
COOPERATION : Nicolas Sarkozy dans nos murs cette année - Manohisoa
Après sa rencontre avec le président français à l'Elysée samedi dernier, le chef de l'Etat malgache a annoncé à son arrivée que Nicolas Sarkozy sera dans nos murs vers la fin de cette année ou au plus tard au début de l'année prochaine. Cette visite aura pour objet de renforcer la coopération bilatérale, et ce à travers le soutien du gouvernement français au Madagascar action plan (Map). 
Une délégation ministérielle française sera envoyée dans le cadre de la coopération technique franco-malgache. En effet, selon le président Ravalo-manana, «la poursuite du partenariat avec la France est incontournable compte tenu de la coopération économique et du soutien de ce pays à notre développement». Toujours dans ce même ordre d'idée, une conférence des Amis de Madagascar se tiendra au mois de juin. 


Les Nouvelles 14/04/2008
Morengy • rentrée réussie - Les Tananariviens dans le « banja » ! -  par Manou 
Surprise des organisateurs à Antsonjombe ! Jamais les Tananariviens n’ont participé à des combats de Morengy, discipline sportive inexistante dans la capitale, mais c’était chose faite depuis hier durant les « Combats sans pitié » de l’association « Kianja Mitsemboko ».
Combats de démonstrations
Dès la remise de trophée à l’issue du combat ayant opposé le fameux Papa Jo de France à Andriana « Bulldozer » d’Ambilobe, Ramarolahy Aristide Aurélien dit Koto Morengy a conclu que l’objectif de la manifestation a été atteint. Les amateurs des combats « poings-pieds » de la capitale ont montré leur adhésion par leur participation massive aux combats. Des techniciens ont été d’ailleurs mis à leur disposition pour leur dispenser sommairement les rudiments de cet art traditionnel qui sera désormais à leur portée, car ils ont pu par la suite monter sur le ring sans encombre...
Chez les Dames, les « fanorovavy » de diverses régions du nord ont fait étalage de leurs talents devant un public qui n’en croyait pas ses yeux puisque les coups portés n’avaient rien à envier à ceux des « fanorolahy », tant dans la vigueur que dans la précision. « Ce premier pas n’est que le début d’une sorte d’exposition en « live » de la culture de la partie nord de Madagascar illustrée par la boxe traditionnelle ou Morengy », selon l’association.
Echanges culturels
Modernisé par la codification des combats, le Morengy ne fut exporté de son terroir qu’après bien des 

Des combats sans pitié.

années afin de lui confiner une image positive pour ceux qui ne l’ont jamais connu. D’autres éditions suivront pour renforcer davantage les liens entre les différents groupes ethniques malagasy par le biais d’une discipline sportive traditionnelle commune que sera le Morengy !

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