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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Armand a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     

nouvelObs 13/04/2008
Nicolas Sarkozy s'entretient avec le président de Madagascar Marc Ravalomanana
Le président français Nicolas Sarkozy a reçu samedi matin le président de Madagascar Marc Ravalomanana à l'Elysée, a fait savoir la présidence de la République dans un communiqué.
"A l'occasion de ce premier entretien, les deux chefs d'État ont principalement évoqué la coopération économique entre les deux pays tant à travers les projets d'investissements français que du soutien de la coopération française au développement de Madagascar", a précisé l'Elysée. "A ce titre, le président de la République a rappelé que la France soutenait activement le Madagascar Action Plan qui sera au coeur de la prochaine conférence des amis de Madagascar au mois de juin". AP

Moov.mg 12/04/2008
Concerts de Rossy à Madagascar annulés - © DTS 
Point de presse avec Jaobarison Randrianarivony, Directeur Général de Média Consulting le jeudi 10 avril 2008

ne pas annuler les concerts mais la décision est prise, aucun spectacle du groupe Rossy n’aura lieu prochainement. Il se pourrait que la tournée soit encore reportée vers le mois de juin ou juillet… 
Les pertes de Média Consulting se chiffrent à des centaines de millions d’Ariary car toute la partie publicité est déjà terminée incluant les avances. 
Jaobarison Randrianarivony n’a donné aucune raison politique à cette décision du Ministère, il estime que cela ne le concerne pas. Il espère juste que le Ministère leur proposera une solution. Rossy quant à lui a déjà été informé de cette décision mais n’a pas encore donné de réponse. 

» Tel est son qualificatif du moment. Mais quelle est donc cette situation actuelle ? Quelle crise majeure le pays traverse t-il ? « Je ne sais pas, je ne peux vous répondre. Vous, les journalistes, le savez peut être mieux » répond le directeur des Arts et Culture.
Car une chose est sûre, cette décision démontre encore plus la faiblesse de ceux qui ont pris la décision de l'annuler. Encore une fois, Rossy était annoncé en tant que simple artiste et non en tant que politicien. Fuir le dialogue, être incapable de faire la part des choses, ne vivre que par rapport au passé, telles ont toujours été les tares de plusieurs dirigeants.
Quoi qu'il en soit, en place depuis le mois d'octobre, le Ministre de la Culture et des Sports a surtout brillé par ses décisions intempestives. Car comme ironise un personnage sur place, « Après la fédération de foot, c'est au tour de la fédération de ...Rossy ! ».

Tribune 12/04/2008
125è anniversaire de la relation bilatérale- Les arts malgaches exposés en Allemagne - Recueilli par Felana 
Une collection de tableaux de peintres malgaches, des objets d’art et des œuvres artisanales en soie naturelle ont été mis en vitrine lors de l’exposition en Allemagne, dans le cadre de la célébration du 125e anniversaire des relations de coopération entre les deux pays. A cette exposition s’ajoutent les animations culturelles où des chansons sont chantées simultanément en malgache par des élèves allemands (« Gasikarako ») et en allemand par la communauté malgache de Berlin. Y a également figuré, la remise officielle de la grande maquette du Rova Manjakamiadana par des sculpteurs allemands.
Lutte contre la pauvreté
Cette cérémonie tenue jeudi soir au « Art Center Friedrichstr 134 » a été une occasion profitée par le Chef d’Etat malgache pour parler de la lutte contre la pauvreté. Il a martelé : « Sur la base d’un partage d’engagements communs, il est nécessaire d’éliminer ensemble la pauvreté et de permettre une extension des objectifs et des champs de partenariat. Sur la protection de la biodiversité, ou sur la coopération culturelle entre les deux nations.. ». Un appel est ainsi lancé à l’endroit des acteurs politiques, des opérateurs économiques et des artistes malgaches.
Des ressortissants allemands et la diaspora malgache ont assisté à cette célébration.

Les Nouvelles 12/04/2008
AVORTEMENT : Trois médecins interpellés à Behoririka  - Mparany
«L'échelle de la tuerie dépasse notre entendement», déclare le cardinal Keith O'brien au sujet de l'avortement, lors de la journée pour la vie en Ecosse. C'est bien le cas, à l'instar d'un coup de filet de la police, ayant impliqué trois médecins qui, selon une note de renseignements parvenue à la police, pratiqueraient des avortements presque tous les jours. 
Très tôt dans la matinée d'hier, à Behoririka, des policières en civil prennent place avec des jeunes filles qui attendent d'être reçues par les médecins. La plupart de ces jeunes filles sont accompagnées, soit de leur conjoint soit de leur compagnon. La longue file d'attente laisse penser que les trois «chirurgiens» ne sont pas méconnus dans le quartier. 
Dehors, des policiers cueillent quatre «clientes» qui sortent du cabinet des trois hommes. Si certaines d'entre elles avouent, d'autres essaient de s'accréditer des subterfuges, arguant une «révision d'utérus». Vers 11 h, les policiers entrent en action, après la sortie d'une fille de la salle de soins. Les trois médecins sont interpellés. La perquisition de leur cabinet permet de découvrir leur attirail, notamment des spéculums, des curettes, des paires de ciseaux et aussi des placentas. Une longue liste comportant des prénoms de plusieurs jeunes filles et des termes (B 8-125, B 3, K 3-100…) que le commun des mortels ignore y est également retrouvée. 
Les trois médecins font actuellement l'objet d'une enquête judiciaire. Leur sort dépendra de leur présentation devant le parquet qui devrait avoir lieu la semaine prochaine. 

Express Mada 10/04/2008
Agriculture : Célébration de l'année de la pomme de terre - Mahefa Rakotomalala
Madagascar suit l'initiative de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture de faire de 2008, une Année internationale de la pomme de terre. La célébration a été lancée, hier.
Mustapha Camara (à g.) et Marius Ratolojanahary ont de grands projets pour la pomme de terre à Madagascar. 
Une grande première pour le monde agricole. 2008 a été déclarée Année internationale de la pomme de terre par l'Organisation des Nations unies pour l'Agriculture et l'alimentation (FAO). L'objectif est de faire de ce produit un outil de lutte contre l'insécurité alimentaire. Madagascar a décidé d'adhérer à l'initiative et a mis en place un comité d'organisation des festivités. Une cérémonie officielle, pour marquer l'ouverture officielle de la célebration dans la Grande île, s'est tenue, hier. 
«La pomme de terre détient la quatrième place mondiale de la production sur le plan de la quantité. C'est un produit qui dispose d'une forte potentialité pour améliorer la situation alimentaire mondiale, en particulier en Afrique, mais qui reste un trésor enfoui, comme le souligne le slogan de la célébration», déclare Amadou Moustapha Camara, représentant de la FAO à Madagascar.
Le bilan de la filière pomme de terre n'est pas encore positif à Madagascar. Le pays produit chaque année 220 000 tonnes, une quantité qui ne suffit même pas à satisfaire les besoins locaux. 
La culture de pommes de terre reste généralement une activité de contre-saison et se fait dans les rizières, dans les zones à forte production comme le Vakinankaratra. « C'est pourquoi l'approvisionnement du marché devient difficile et le prix du produit est en hausse durant la période des pluies », explique Marius Ratolojanahary, ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche.
Faible production
Côté exportation, beaucoup reste aussi à faire. La quantité que le pays envoie sur le marché international ne cesse d'augmenter depuis 2004, mais reste faible : 160 tonnes en 2007 contre 80 tonnes en 2006. 
La faible production des variétés exportables et l'insuffisance des infrastructures de conditionnement expliquent cette faible performance. Le pays, par exemple, ne dispose 
d'aucune chaîne de froid qui permet de stocker les produits frais dans les ports et les aéroports du pays. «Madagascar dispose d'un quota de 1 000 tonnes sur le marché mauricien, mais le pays n'arrive pas à le satisfaire. Les producteurs et les exportateurs ont du mal à s'organiser », remarque le ministre.
En tout cas, la Grande île espère que l'Année de la pomme de terre permettra de redonner un nouveau souffle à la filière. Outre l'augmentation de la production et la réorganisation de la filière, la lutte contre les maladies qui attaquent les pommes de terre dans les zones à forte production fait partie des priorités.

moov.mg 10/04/2008
Météo: changement très significatif d'ici 2050 à Madagascar - Solofo Andrianjakarivelo © DTS 

"Observer notre planète pour préparer l'avenir". Tel est le thème de la célébration de la Journée Mondiale de la Météorologie de cette année 2008. Pour Madagascar, la journée a été l'occasion de publier un magazine sur le changement climatique dans la Grande Ile.  D'ici 2050, la température annuelle à Madagascar augmenterait de 1,1°C à 2,6°C par rapport à la moyenne de la période 1961-1990 (entre 14°C et 27,5°C). Cette hausse serait plus importante dans le Sud de l'île (de 1,6°C à 2,6°C), plus faible le long des régions côtières (de 1,1°C à 1,8°C) et entre 1,3° et 2,5°C sur le reste de l'île, selon le rapport publié dans ce magazine. Quant aux précipitations, des augmentations seraient prévisibles sur une grande partie du pays, sauf dans les régions extrême du Sud-Est qui diminueraient en juin, dans l'Est (diminution en juillet) et Sud-Est (diminution de juillet à Septembre). Par contre, elles seraient généralisées aux mois de novembre et décembre. Quant aux cyclones tropicaux, il y aurait pratiquement pas de changement en nombre mais les trajectoires changeraient. Les cyclones toucheraient plutôt la partie Nord de l'île et la Grande Ile serait plus touchée par les cyclones intenses, c'est-à-dire des cyclones ayant des vents de plus de 200km/h. Voilà les scénarios qui se présenteraient quant aux changements du climat à Madagascar.  D'après les experts et l'autorité malgache, il faut se préparer et adapter les activités agricoles à ces changements. Changements inévitables.  "Principalement, il faut augmenter la protection forestière par le reboisement intensif et mettre des infrastructures anticycloniques dans les normes", avance Roland Randriamampionona, ministre malgache des Travaux publics et de la météorologie.  "Les régions doivent savoir les changements climatiques dans leurs circonscriptions respectives et adapter face à ceux-ci les activités agricoles", selon Zo Rabefitia, expert en évaluation des risques climatiques au sein de la Direction générale de la météo de Madagascar.  Notons qu'il n'y a que deux saisons à Madagascar: la saison sèche (mai à octobre) et la saison pluvieuse (novembre à avril). Saison pluvieuse qui commence déjà à arriver tardivement ces dernières années. Les hauteurs moyennes annuelles de précipitations sont de 350mm pour la Côte Sud-Ouest et 4000mm dans la Baie d'Antongil et le Massif de Tsaratanàna. Quant au nombre moyen de jours de pluie, il varie généralement de 30 jours dans le Sud-Ouest à 250 jours par an pour l'Est. La saison cyclonique commence de Novembre à Avril avec en moyenne 3 à 4 cyclones par an.

Inondations lors du passage du cylone Ivan dans l'Analanjirofo en 2008 © Unicef Madagascar Des infrastructures routières emportées par l'eau © DTS

afp 11/04/2008
Madagascar, trésor de la biodiversité mondiale, objet d'une vaste étude - WASHINGTON (AFP)

Madagascar, considéré comme un trésor de la biodiversité mondiale, a fait l'objet d'une ambitieuse étude internationale modèle dévoilée jeudi aux Etats-Unis et destinée à aider son gouvernement à préserver au mieux cet héritage naturel sans pareil.

être prises en considération dans l'élargissement de la réserve naturelle existante.

Ces zones recouvrent plusieurs régions sur les massifs du plateau central et le littoral, où la couverture forestière est peu dense mais où l'on trouve une très importante biodiversité. Or, ces régions ont été négligées dans le passé, ce qui s'est traduit par une diminution des populations de nombre d'espèces entre 1950 et 2000.
Le gouvernement de Madagascar a prévu de s'appuyer sur les résultats de ce projet et sur ses recommandations pour tripler la superficie actuellement protégée et la porter de 20.234 à 60.700 km2.
"Cette étude de plusieurs années est un modèle qui va aider Madagascar à atteindre ses ambitieux buts de préservation de la biodiversité", souligne Steven Sanderson, président de la "Wildlife Conservation Society", une importante organisation privée américaine de défense de la nature basée à New York.
"En combinant d'énormes volumes de données grâce aux logiciels informatiques les plus avancés, nous avons pu identifier les priorités de préservation avec un haut degré de précision sur d'énormes superficies", explique Alison Cameron de l'Université de Californie à Berkeley (ouest), un des principaux co-auteurs de cette étude.
"Ces travaux ont élevé le niveau de ce qu'il est possible de faire en matière de programme de préservation", souligne Claire Kremen, une biologiste de Berkeley selon qui ce modèle de préservation peut être appliqué à d'autres hauts lieux de la biodiversité terrestre.
"Préserver la biodiversité sous des pressions énormes telles que la destruction des habitats naturels et le réchauffement climatique, constitue l'un des plus grands défis environnementaux du 21ème siècle", juge cette scientifique qui a travaillé sur ce projet avec la "Wildlife Conservation Society".
Selon certaines estimations, environ la moitié des espèces végétales et trois-quarts des animaux vertébrés sont concentrés dans des hauts-lieux de la biodiversités qui ne représentent que 2,3% de la superficie de terre ferme de la planète. Et Madagascar compte pour une grande part de ces trésors de la nature.
C'est ainsi que 80% des animaux de cette île n'apparaissent pas naturellement ailleurs sur la planète, soulignent ces chercheurs. Ils précisent que la moitié des caméléons du monde et la totalité des lémuriens ne se trouvent qu'à Madagascar, comme nombre d'autres espèces de plantes, d'insectes, d'oiseaux, de mammifères et de reptiles.                                                                                                                                   

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wikio.fr 13/04/2008
Air Madagascar: Portes malgaches ouvertes 
Du 16 au 18 avril, de 9h à 19h, l'équipe d'Air Madagascar organise des Journées Portes Ouvertes et accueille le Grand Public dans sa nouvelle agence parisienne, au 73 boulevard Haussmann, dans le 8ème arrondissement de Paris (Métro St Lazarre). Toute personne achetant ses billets durant ces trois jours se verra offrir les frais de service, proposer un verre du rhum malgache, le Dzama, et pourra découvrir les œuvres d' artistes peintres malgaches. 

Midi Mada 12/04/2008

Un bloc de glace de 50 kg ! - Didi R. 
VOHIPENO. Il a fallu quelques jours pour que le bloc finisse par fondre ! Un tel phénomène marque bien une dégradation climatique dans la Grande Ile. 

Du jamais vu. De mémoire de Vohipeno, jamais un tel phénomène ne s’est encore produit. Certainement. Un bloc de glace de 50 kg et des grêlons pesant de 30 à 500 grammes sont tombés durant un grand orage, avant-hier, dans ce district. Une précipitation qui n’est pas sans faire des dégâts. De sources concordantes, l’on apprend que plusieurs bâtiments ont été complètement dévastés par ce phénomène qui confirme, hélas, le dérèglement du climat dans le monde comme dans la Grande Ile. La gendarmerie fait état de 70 maisons administratives, de 30 bâtiments privés, de 4 écoles publiques et de 9 lycées privés sérieusement endommagés. L’on déplore également plusieurs blessés. Mais pour l’instant, la liste de ces blessés n’est pas encore établie. Oui, l’on vit à une époque où le climat connaît une perturbation sans précédent.  Meurtrier  Le réchauffement de la planète ne cesse de détériorer le climat à travers le monde. Pour notre cas, un document récemment présenté par la Direction générale de la météorologie, en collaboration avec l’université de Cape Town, fait état d’une hausse de la température, d’un «Fahavaratra» plus court, d’une sécheresse plus rude et des cyclones plus intenses. Très précis, le résultat de cette étude annonce une hausse allant de 1° C à 2,6°C d’ici 2050, en comparaison avec la situation entre 1961 et 1990. Une variation qui sera encore plus

importante dans le Sud de l’Ile. Plus grave encore, les cyclones tropicaux vont doubler d’intensité dans un futur proche comme dans les années à venir. Dans ce sens, il n’y a plus rien d’étonnant si de fortes inondations et de grands dégâts feront parler d’eux… prochainement. L’orage meurtrier du week-end dernier, à Tana, est d’ailleurs un signe de cette dégradation climatique dans la Grande Ile. Des changements qui ne sont pas sans conséquences sur le développement. 

Express Mada 12/04/2008
Appréciation de l'ariary : Les exportations pénalisées - Mahefa Rakotomalala
La monnaie malgache connaît une appréciation spectaculaire face au dollar américain. Un regain de santé qui constitue une arme à double tranchant pour le milieu des affaires.

Les exportations vers les Etats-Unis sont confrontées à une situation délicate. Depuis quelque temps, l'ariary ne cesse de s'apprécier par rapport au dollar. Ce qui réduit considérablement la marge bénéficiaire des entreprises qui opèrent sur le marché américain. Cela peut toucher plusieurs secteurs comme le textile, la crevette ou la vanille.  «L'ariary est stable par rapport à la monnaie européenne et les exportateurs qui font leurs transactions en euros sont à l'abri des problèmes. Ce qui n'est pas le cas pour ceux qui opèrent en dollars», explique Pierre Van Den Boogaerde, représentant du Fonds monétaire intrnational (FMI) à Madagascar.  Situation favorable Cette appréciation de l'ariary face au dollar ne cesse de s'améliorer. En un mois, la monnaie malgache a gagné près de 200 ariary. De 1852 à la fin du mois de février, le dollar s'est échangé, hier, contre 1663 ariary sur le

L’ariary affiche une certaine stabilté face à l’euro.

Marché interbancaire de devises (MID). La faiblesse du dollar sur le marché international explique cette remontée. L'ariary affiche, en effet, une stabilité face à la monnaie européenne depuis plusieurs semaines et l'euro s'échange contre 2700 ariary en moyenne depuis le début de l'année. 
«C'est une des conséquences de la chute du dollar», explique Pierre Van Den Boogaerde. 
Pour les importateurs, la situation est très favorable aux affaires. D'une manière générale, les transactions sur les produits importés se font en dollars. C'est le cas surtout pour les produits pétroliers. 
Cette appréciation peut amortir les impacts de la flambée du prix du pétrole, mais les professionnels du secteur préfèrent jouer la prudence, pour l'instant. 
«Il faut encore voir combien de temps l'appréciation durera avant de tirer des conclusions», argumente Gérard Rajaonary, directeur général par intérim de «Galana distribution».

Les Nouvelles 11/04/2008
BIANCO: Les sénateurs sortants doivent déclarer leur patrimoine - Manohisoa 
D'habitude, lorsqu'il est question de corruption, la majorité de la population se réfère toujours aux petites corruptions, comme le cas d'un agent de police de la sécurité routière qui accepte de l'argent des automo-bilistes pour faire sauter les contraventions en cas de faute. Pourtant, à une échelle plus haute, en vue de garantir la transparence dans les actions de l'administration étatique, les hauts responsables sont eux aussi soumis à un contrôle 
Dix postes de haute responsabilité étatique obligent de déposer au-près du Bureau indépendant anti-corruption (Bianco) un dossier comprenant la liste des biens de ces hauts fonctionnaires. Les nouveaux sénateurs qui seront bientôt élus en font partie. Les sortants seront eux aussi encore obligés de renouveler leur déclaration de patrimoine deux ans après qu'ils ne soient plus sénateurs. Dès qu'un candidat est proclamé officiellement sénateur ou député, il devra dans l'immédiat fournir toutes les pièces permettant de déclarer son patrimoine auprès du Bianco. 
Ce dossier doit contenir, entre autres une liste exhaustive des biens composant le patrimoine du concerné et celle des enfants mineurs, ainsi que les déclarations d'intérêts économiques comme les actions en société. Ces déclarations sont confidentielles, et permettent à ce bureau de faire un suivi des dossiers en cas de demande d'enquête par des personnes privées. 
Sur ce point, le bilan du Bianco a montré que, selon son directeur général, «un certain nombre de sénateurs ont fait l'objet de demande d'enquête concernant leurs patrimoines au cours de leur fonction». La plupart des demandes d'enquête au fond ont souvent pour objet de vérifier la possibilité s'il y a enrichissement sans cause. L'enquête est menée par la chaîne pénale anti-corruption et si les résultats de l'investigation confirment les requêtes reçues, la procédure judiciaire devrait être enclenchée. 

Tribune 10/04/2008
Affaires sino-tibétaines : Mutisme malgache - par RAW 
C’est le mutisme total de l’Etat malgache à l’égard des affaires sino-tibetaines, voire à l’endroit des déboires de la flamme olympique dans son parcours depuis la Grèce jusqu’à ce jour à San Francisco aux Etats-Unis. À croire que Madagascar est coupé du monde. Et pourtant la Chine est très présente dans le pays.
Le comportement de l’Etat malgache rappelle la politique de l’autruche considérée comme "politiquement correct" au moment où les droits de l’homme, la liberté d’expression et de manifestation sont des critères majeurs pour la démarche dans la démocratie.
En tout cas, on ne dit plus le communisme chinois mais le régime chinois. La Chine est devenue malgré "son communisme", une puissance industrielle et commerciale redoutable. Elle est même en train de grignoter des marchés dans les pré-carré des uns et dans le plat entier des autres. " Elle est certainement sous haute surveillance ". L’image satellite (voir photo ci-dessous) prise le 20 mars par une agence de communication britannique l’atteste. Cette photo qui circule sur le net, montre des militaires chinois s’apprétant à revêtir des robes de bonzes....Voilà les moines qui ont causé des violences commente-t-on sur le net, pour révéler une certaine désinformation : "Les moines de Lhassa ont dit qu’ils étaient enfermés et n’étaient pour rien dans les manif. Certains le savaient depuis le 20 mars 2008 grâce à cette photo".

Figaro.fr 10/04/2008
Madagascar : chasseurs de senteurs, sauveurs de fleurs - Cyril Le Tourneur d'Ison
Sur l'île-continent, les plantes, vieilles comme le monde, exhalent des parfums aussi rares que précieux. Des fragrances aujourd'hui menacées qu'une poignée d'idéalistes récoltent pour les plus grands parfumeurs. Et pour l'avenir de l'humanité.
Ici, la forêt primaire abrite des plantes dinosaures vieilles de 120 millions d'années. Les plus anciennes familles de plantes à fleurs au monde ! Aromatique mais aussi médicinal, cet « or vert » représente un patrimoine exceptionnel. Déjà, dans Le Devisement du monde, publié vers 1298, Marco Polo évoque la biodiversité malgache. Le célèbre navigateur vénitien s'est fait raconter par des marins arabes un voyage entrepris dans les immenses étendues de l'île Rouge. Entre les « archipels sidéraux » (Rimbaud) et les hautes terres en latérite vermillon, ils ont vu un continent. Dans les profondeurs de la forêt primaire, là où « s'émiettent des panoplies de phasmes et de vanesses » (Saint-John Perse), ils ont découvert un « sanctuaire de la nature ». Là où les saisons rythmées par d'étranges pics hygrométriques succèdent à la sécheresse, où l'euphorbe voisine avec l'arbre du voyageur, ils ont trouvé une terre d'exception, véritable éden écologique.
Hélas, deux mille ans de déforestation ont eu raison d'une grande partie de la forêt pluviale qui recouvrait l'île. Selon certains biologistes, cette catastrophe écologique met en péril la découverte des médicaments de demain. La steppe et la savane règnent aujourd'hui sur une immense partie du territoire. Seuls quelques lambeaux de forêt primaire subsistent, quand ils ne sont pas balafrés par les lavaka, ces sillons de latérite rouge où s'engouffrent les eaux de pluie. Si la tendance ne s'inverse pas, les scientifiques prédisent la disparition du couvert forestier d'ici à quinze ans. Pourtant, malgré les 250 000 hectares de forêt qui partent en fumée chaque année, victimes des cultures sur brûlis (la peste malgache), le trésor végétal de Madagascar continue de fasciner botanistes, naturalistes et collecteurs d'essences naturelles et d'huiles essentielles.
Pour les habitants de Nosy Be, il s'appelle M. Fabien. Un métis ombrageux, peu disert, reconverti récemment dans la collecte et la distillation d'ilang-ilang. Sa distillerie a des allures d'atelier clandestin. Situé au creux d'un vallon, le laboratoire est ceint de 15 000 pieds d'ilang-ilang. Dans les plantations, la grâce des cueilleuses d'origine comorienne, les Boenis, s'accorde avec l'élégance de la reine des fleurs de l'hémisphère Sud. D'une main experte, les femmes recueillent les précieuses corolles aux reflets or et safran. Jusqu'à 10 kilos par jour. Dans un alignement baroque, les alambics semblent dater de l'époque des pères missionnaires jésuites, pionniers de la distillation de plantes aromatiques à Madagascar en 1898. Ici, la technologie est la même que celle des parfumeurs d'Alexandrie dans l'Antiquité. Rien n'a changé. Entre magie et alchimie, il s'agit d'extraire la quintessence de la plante aromatique, d'en capturer ses substances les plus volatiles, de recueillir les molécules tant convoitées dans de petites fioles. L'« extra », considéré comme l'élixir absolu, est vendu 110 euros le kilo !
A quelques encablures de l'île de Nosy Be, au-delà des eaux turquoise du canal du Mozambique : Grande Terre. Une succession de pistes somptueuses pénètre un autre royaume de senteurs. Ilang-ilang, vanille, vétiver, tagette sont cultivés pour leurs huiles essentielles. Sous les frondaisons inégales des fromagers, flamboyants, palmiers plume et autres grands tsingys, la nature s'exprime dans son éclatante diversité. Stéphane Rey, fringant responsable de la société Biolandes, gère 850 hectares de terre dédiés aux plantes aromatiques. Ici, point d'alambic de brousse. L'extraction est faite par solvants dans une usine dernier cri. Une méthode industrielle qui permet d'obtenir une qualité constante des produits. Chanel et Guerlain ne s'y sont pas trompés : ils sont clients. Deux marques universellement connues, mais aussi les derniers parfumeurs à utiliser encore des matières premières naturelles. Ainsi l'ilang-ilang est-il indispensable à la fabrication du fameux N° 5. « Les sociétés grassoises (Grasse, capitale du parfum, ndlr) ont perdu leur âme, regrette Stéphane Rey. Leur exigence en matières premières naturelles n'est plus une préoccupation majeure. Les produits de synthèse se sont substitués aux fleurs, agrumes, rhizomes, racines... » A titre d'exemple, les Japonais travaillent à un nouveau substitut de la vanille à partir d'une molécule découverte... dans la bouse de vache !
Des fleurs pour guérir
Une charrette tractée par des zébus pénètre dans l'enceinte de l'usine avec son chargement de vanille verte. Stéphane Rey contrôle leur fraîcheur, avant de fondre à grandes enjambées sur le centre névralgique des opérations de distillation. Pour cet agronome, le respect du terroir n'est pas un vain mot. L'absence de pesticides et de traitement chimique des sols garantit la pureté des essences obtenues. Au même titre que le vin, la qualité d'une huile essentielle dépend de la manière dont la plante aromatique a été traitée. Sous l'ombrière géante, les gousses de vanille verte sont bichonnées par des mains délicates chargées de féconder les fleurs. Au pays des mille espèces endémiques d'orchidées, la plus célèbre d'entre elles, la vanille, aurait des propriétés anti-vieillissement. C'est ici qu'une marque de réputation planétaire vient faire son marché pour élaborer une crème de jouvence à l'attention des coquettes fortunées.
Autre lieu, autre chercheur d'or vert. Les réserves de Vohimana et Vohibola n'ont aucun secret pour Olivier Behra. Cet homme mûrit un véritable projet de développement durable. Ancien spécialiste des crocodiles, cette incarnation d'Indiana Jones à la française lutte, depuis 1993, contre la déforestation via son association franco-malgache L'Homme et l'environnement. Le tavy - culture sur brûlis - est un véritable fléau, à Madagascar. Pour changer le regard des Malgaches sur leur patrimoine végétal, Olivier leur apprend à « regarder la forêt autrement que des cendres pour leurs cultures ». En 2003, il obtient de l'Etat la gestion de ces deux réserves de 2 000 hectares qui comptent un bon millier d'habitants chacune. Sa mission : reconstituer le corridor forestier en intégrant les populations locales au programme de conservation et de sauvetage des espèces végétales menacées. Pour y parvenir, l'ONG a développé une entreprise de production d'huiles essentielles et une société de recherche sur les plantes médicinales. En véritable pionnier de la nature, Olivier Behra vient d'identifier 134 plantes médicinales. Parmi celles qui sont susceptibles d'ouvrir de nouvelles perspectives, citons la poudre de katrafay, que les femmes malgaches et comoriennes utilisent dans la cosmétique rituelle. Des Japonais ont tenté de déposer un brevet pour s'approprier l'exploitation de cette écorce. S'agissant d'un produit dont l'usage est traditionnel, le brevet n'a pu être validé. Cette fois-ci, le patrimoine malgache a évité le biopiratage. Jusqu'à quand ?
C'est au coeur de la forêt primaire que la communauté villageoise distille du gingembre papillon, récolte de la maniguette fine (une épice utilisée au XVIIe siècle) et s'apprête à replanter 70 000 arbres. Enfin, au nord de Majunga, autour du village perdu de Tsianinkira, Olivier Behra vient de lancer la distillation du saro, une plante endémique aux vertus antibactériennes. Précisons qu'un alambic coûte 3 000 euros et qu'il représente une activité génératrice de revenus pour 50 personnes, soit 15 familles environ. Une manne pour la région.
Barbara Mathevon est un autre membre actif de l'ONG L'Homme et l'environnement. C'est à Vohibola, sur une pirogue chargée de 144 cocotiers, 30 corossoliers et 400 boutures d'ananas Victoria, qu'émerge sa gracieuse silhouette. Elle achève la traversée épique du canal des Pangalanes. Six heures de navigation depuis Tamatave. Cette environnementaliste de 29 ans gère depuis 2005 le reboisement et la production d'huiles essentielles sur la réserve de Vohibola, le second programme de l'ONG. L'ultime forêt littorale de 700 hectares menace de disparaître sous la poussée dévastatrice des trafiquants de bois. Depuis le village d'Andranokoditra (350 habitants), Barbara Mathevon arpente la forêt. Elle inspecte les plantes agrestes, se faufile dans des canaux étriqués bordés d'oreilles d'éléphant et de pandanus. Ici, les pêcheurs sont aussi collecteurs, distillateurs de niaouli, et producteurs de Calophyllum, une huile cicatrisante, antidiabétique, que les Américains utilisent en trithérapie. Pour cette jeune femme, les plantes représentent des réserves moléculaires d'une valeur inestimable pour l'humanité. C'est pour cela qu'elle se bat contre la déforestation, « l'une des plus alarmantes dans le monde tropical », et les feux de brousse qui menacent de disparition l'Aloe vaombe. Cette plante - stimulant immunitaire efficace contre le sida et l'hépatite - ne se développe que dans cette région du monde. Idem pour le ravintsara ou la fameuse pervenche, utilisée contre la leucémie et le cancer, et dont l'avenir reste fragile.
Plus que jamais, l'île Rouge est menacée dans sa biodiversité. Alors que nous avons encore beaucoup à apprendre des trésors végétaux qu'elle recèle, certaines espèces seraient menacées d'extinction... si les chasseurs de fleurs ne nous mettaient au parfum.

Tribune 10/04/2008
Grand concert à Antsonjombe: Rossy indésirable -  par Daddy R., Randria N. 

s’attaque au groupe Rossy, seulement à la veille du concert ? Des investissements ont été sûrement déjà effectués pour la mise en œuvre d’un tel concert. 
D’autant plus que sa carrière artistique au pays semblait stable et « inoffensive », ne serait-ce que son récent passage au pays qui s’est déroulé sans fausse note aucune.
Une telle annulation serait également d’un grand dommage pour le côté artistique qui avait tout à gagner de l’expérience de ce « roi de l’ambiance ». Une prestation qui aurait été loin de ces jeux de fesses qu’on a l’habitude de nous distiller et qui rabaissent la valeur d’une partie de notre culture à plus bas que terre.
Quoi qu’il en soit, cette décision est plus que dommageable pour la Culture malgache et ses tenants qui peuvent, à raison, se sentir comme quantité négligeable au regard de ce régime qui fait fi de toute considération, autre que ce qui lui sied.
Rossy, serait-il l’autre problème de ce pays ?

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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