LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Mondy a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     

Xinhuanet.com 22/05/2008
Madagascar fait don de 100.000 dollars à la Chine suite au fort séisme - Xinhua

Madagascar a fait don de 100. 000 dollars mardi à la Chine où un séisme de magnitude 8 a coûté la vie, le 12 mai, à plus de 40.000 personnes jusqu'ici. 
Le ministre malgache des Affaires étrangères Marcel Ranjeva a remis ce don à l'ambassadeur de Chine à Madagascar Wo Ruidi, lorsqu'il s'est rendu mardi matin à l'ambassade de Chine pour présenter ses condoléances et rendre hommage aux victimes du tremblement de terre qui a secoué la province chinoise du Sichuan (sud-ouest). 
M. Ranjeva a déclaré à l'ambassadeur de Chine que le gouvernement malgache et le peuple partagent les douleurs et les souffrances des peuples chinois et tient à fournir une assistance aux familles endeuillées. 
"C'est avec constérnation et émotion que nous avons appris la nouvelle tragédie qui a frappé notre pays frère la Chine", a écrit sur le livre de condoléances. 
"Au nom du gouvernement malagasy, en mon nom personnel et au nom du président de la République SE Marc Ravalomanana, je vous présente nos sincères condoléances et exprime toute notre douloureuse sympathie aux familles des victimes", a poursuivi M. Ranjeva. 
"Nous sommes sûrs que la Chine se relevera rapidement de cette catastrophe grâce à l'effort légendaire de sa population et à la claivoyance de ses dirigeants", a-t-il ajouté. 
L'ambassadeur de Chine a informé M. Ranjeva de la situation actuelle des régions frappées par le tremblement de terre et les efforts considérables déployés par le gouvernement chinois et ses peuples pour sauver les survivants possibles. 
Il a exprimé sa gratitude au gouvernement et aux peuples malgaches pour leur amitié envers les peuples chinois et leur assistance aux victimes du séisme. 

africavet.com 22/05/2008
Madagascar: La société Reptel dispose d'un cheptel de 20 000 crocodiles dans sa ferme d'élevage en ranch. - Midi Madagasikara - Navalona R.
Les fermes d'élevage en ranch de crocodiles commencent à se développer à Madagascar. Outre le Crocodile ranch II à Fenoarivo et le ranch installé à Amborovy à Mahajanga, la société Reptel figure parmi les leaders en matière d'élevage de ce spécimen, qualifié de super-prédateur pour les hommes. Celle-ci dispose actuellement d'un cheptel de 20 000 têtes, tous âges confondus, dans son ranch. Entre 7 000 et 10 000 crocodiles sont consommés annuellement, selon la demande, a fait savoir Andrianjaratiana Livaniaina, responsable de l'élevage au sein de la société Reptel.
Chairs comestibles
Tous les morceaux du crocodile de la tête à la queue sont comestibles, a-t-il précisé. Les recettes de cuisine les plus prisées sont notamment le crocodile grillé ou en sauce. Les Nationaux et les étrangers en raffolent tous. Seulement, les premiers sont souvent limités en raison de la faiblesse de leur pouvoir d'achat puisque les plats de crocodile, coûtant à partir de Ar 17.000 chez Croc Farm, ente autres, ne sont donc pas à la portée de toutes les bourses.
Pour la société Reptel, les grands restaurants de la Capitale, dont les hôtels Carlton, Colbert, Tana Plazza et Colbert ainsi que des établissements touristiques dans les régions comme Antsiranana et à Taolagnaro constituent ses clients potentiels. En outre, l'huile de crocodile sont utilisées aux fins médicinales, pour ne citer que ses vertus cicatrisantes et sa capacité à lutter contre les maladies respiratoires.
De plus, la peau, le crâne et les pattes de crocodile sont très prisés pour la fabrication des produits artisanaux et de décoration comme les sacs, les chaussures, les cendriers et les porte-clés, qui sont surtout destinés à l'exportation.
Lourd investissement
Notons que seul un crocodile d'une longueur de 1,20mètre et d'une largeur ventrale de 40 cm, soit âgé de 2 ans et demi, peut être abattu en vue d'une consommation et de la commercialisation, selon les normes internationales. Ce spécimen figurant parmi les espèces protégées dans le cadre de la CITES, pond en moyenne 30 à 40 oeufs par an durant la saison du printemps.
En élevage en ranch, le taux d'éclosion atteint les 90%. Quant à l'alimentation, le cheptel de 20 000 têtes de la société Reptel, consomme entre 600kg et 1 tonne/jour de viandes composées soit de boeuf, de volaille ou de poisson. C'est un lourd investissement, mais ce secteur est toujours rentable, a-t-on conclu.

Xinhuanet.com 21/05/2008
Les maires malgaches suivent une formation - Xinhua

Les maires des 22 régions de Madagascar ont commencé lundi dans la capitale une formation de deux jours. 
La cérémonie d'ouverture a été présidée par le président malgache Marc Ravalomanana, qui a souligné l'importance de la formation pour les dirigeants du pays. 
L'atelier de formation, organisé par le ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation, conjointement avec l'Union européenne et l'Allemagne a été pour but de renforcer les compétences en gestion et d'améliorer les méthodes de travail des maires. 
Le président Ravalomanana a déclaré dans son discours lors la cérémonie d'ouverture que la formation était très importante pour le développement économique et social du pays parce que les maires doivent être compétents à la gestion de leurs communes. 
Il a appelé les Malgaches à doubler leur production agricole en particulier au moment de la crise alimentaire mondiale. 
Le président a exhorté les dirigeants locaux à dépenser les 80% de leur temps pour les actions de développement et avec le peuple en n'en conservant que 20% dans leur bureau. 
Il a dit aux 1546 dirigeants locaux au cours de la formation qu'ils recevraient des fonds venant du gouvernement central pour le développement local de leur commune. 
Le président a promis de fournir une moto pour chacun de ces chefs afin de faciliter leur mission. 
Le Premier ministre Charles Rabemananjara, le président de l'Assemblée nationale Jacques Sylla et le président du Sénat Yvan Randriasandratriniony étaient également présents à la cérémonie d'ouverture. 
74 experts assureront la formation de ces dirigeants locaux, qui ont été divisés en 40 groupes dont chacun a eu un ordinateur connecté avec les autres pour partager leur idée. 

tsr.ch 20/05/2008
La Fifa lève la suspension de Madagascar des instances du football
La Fifa a levé lundi la suspension de Madagascar des instances du football internationales, après la décision de la Cour suprême de l'Océan indien d'annuler la dissolution de la Fédération malgache (FMF), ordonnée par le ministère des Sports.
"Le Comité d'Urgence de la Fifa a décidé de lever la suspension de la Fédération malgache de football qui était entrée en vigueur il y a deux mois, le 19 mars dernier, en raison d'une ingérence gouvernementale dans les affaires internes de la FMF et du football malgache", explique dans un communiqué la Fédération internationale, qui précise que la levée de la suspension prend effet "à compter de ce jour, lundi 19 mai 2008."
La Fifa avait suspendu la Fédération malgache de football après le rejet de la Cour suprême du pays d'une saisine par la FMF, qui contestait sa dissolution par le ministère des Sports.
Le ministre des Sports Patrick Ramiaramana avait prononcé la dissolution de l'instance dirigeante du football malgache à la suite de troubles survenus à Antananarivo, qui avaient entraîné l'annulation d'une rencontre en Ligue des champions d'Afrique. (AFP)

Express mada 19/05/2008
Reconstruction de l'Hôtel de ville : La pose de la première pierre boycottée - Iloniaina Alain

Express Mada 19/05/2008
Manjakamiadana : Le palais renaît de ses cendres - Juliano Randrianja
La restauration du palais de la Reine est restée en suspens des années après l'incendie du 6 novembre 1995. Les grands travaux sont entrepris depuis 2006 pour recouvrer ce patrimoine mondial de l’Unesco.

Sous la direction de l'entreprise Colas, 203 ouvriers et deux spécialistes venant de France travaillent quotidiennement sur le site. « Nous avons dû refaire complètement la façade est du palais car tous les blocs de pierre étaient inutilisables. Ils ont été taillés au millimètre près avant d'être remis à leurs places. En tout, 80 % des pierres ont été remplacées », explique Philipe Mouer spécialiste en granite et en reconstruction des vestiges.

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Xinhuanet.com 22/05/2008
Les Etats-Unis donnent 4 600 livres à Madagascar - Xinhua

 Les Etats-Unis ont fourni lundi à Madagascar 4 600 livres en anglais et dans diverses matières. 
Ces livres, d'une valeur d'environ 1,9 million de dollars, ont été offerts par l'ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, Niels Marquardt, au vice-ministre malgache de l'Enseignement supérieur et technique et de la formation professionnelle, Ying Vah Zafilahy. 
L'Agence américaine pour le développement international ( USAID) a offert son assistance pour l'achat et la livraison de ces livres. 
Selon la Constitution approuvée par le référendum national en avril de l'année dernière, l'anglais est l'une des trois langues nationales dans la grande île de l'Océan Indien. 
Le malagasy et le français sont les langues les plus courantes à Madagascar, dont la population atteint jusqu'aux 18 millions de personnes. 

Les Nouvelles 22/05/2008
ENMG : La Constitution révisée à la loupe  - Miadana Andriamaro 
A quoi tient donc la révision constitutionnelle qui a été opérée dans le cadre du référendum du 4 avril 2007 ? La question mérite d'être posée dans la mesure où bon nombre de gens semblent encore s'interroger sur les véritables enjeux de cette révision. 
C'est dans ce sens que l'Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG), avec le soutien du Service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France (SCAC), a choisi d'organiser une séance de formation et d'information à l'intention des différents organismes de la société civile sur le thème « La Constitution révisée de la République de Madagascar». 
Cette session qui s'est ouverte hier a pour objectifs de sensibiliser et de renforcer la capacité des membres de la société civile dans leur rôle d'éducateur de la population. 
Selon la ministre de la Justice , Bakolalao Ranaivoharivony Ramanandraibe, qui a présidé la cérémonie d'ouverture de cette session hier dans les locaux de l'ENMG à Tsaralalàna, la société civile est l'un des acteurs principaux dans la promotion des principes et valeurs inhérentes à la bonne gouvernance car elle joue un rôle d'interface entre les gouvernants et les gouvernés. Une bonne gouvernance suppose en effet une société civile veillant au respect des lois et des droits humains par toutes les autorités. Prenant en compte l'état du droit et maîtrisant mieux les procédures judiciaires, l'action des organismes de la société civile (OSC) ne sera que plus efficace. 
Bakolalao Ramamanadraibe indique par ailleurs que la consolidation de l'Etat de droit passe donc par un renforcement des organismes de la société civile, notamment par leur information sur le fonctionnement de la Justice et le respect des droits humains afin qu'ils soient capables de : -évaluer et analyser le système judiciaire ; - proposer des solutions pour son amélioration et celle de la conduite des membres du corps judiciaire, des autorités administratives et des forces de l'ordre ; - exercer leur vigilance sur le respect des droits des citoyens ; - sensibiliser toutes les populations sur leurs droits. 
Pour le directeur général de l'ENMG, Lala Henriette Ratsiharovala, cette session débute par un vaste programme d'information des OSC sur le droit et le fonctionnement de la Justice : plus d'une vingtaine de sessions sur divers thèmes seront ainsi organisées dans tout le territoire. 
Le ministère de la Justice , avec l'Ecole, poursuivra d'ailleurs la formation et l'information par d'autres moyens en partenariat avec les bailleurs de fonds, et notamment par la diffusion d'émissions TV et radio, la production de bandes dessinées et de livrets de vulgarisation sur la Justice et sur les droits de l'homme.
Apprécier l'efficacité de la Justice
Les pouvoirs publics sollicitent, en effet, une participation citoyenne à la formulation des politiques nécessaires, une participation des OSC à l'élaboration des normes de justice, à l'appréciation de l'efficacité de la justice, plus globalement pour accompagner et soutenir la réforme de la justice. 
Concernant cette réforme, Lala Henriette Ratsiharovala a indiqué que, malgré les premières démarches visant à les instaurer officiellement, le Conseil national de la Justice (CNJ) ainsi que l'Inspection générale de la Justice (IGJ) se seraient avérées comme des structures supplémentaires qui pourraient alourdir les dépenses de l'Etat. Aussi et en attendant la mise en place de la Haute cour de Justice (HCJ), ces deux structures seront intégrées au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). 
Autrement dit, il n'y aurait plus de CNJ ni d'IGJ car le CSM va tout chapeauter en ce qui concerne la magistrature ou les magistrats. 
Un participant à la formation a essayé de relancer le débat sur le retard qu'a pris la mise en place de la HCJ. Mais les animateurs ont répondu que cette question semble avoir toujours suscité une certaine réticence en haut lieu. 
En attendant, il faut dire que cette session sur « la Constitution révisée» aura été quand même riche en explications sur les tenants et aboutissants de la révision adoptée par le référendum du 4 avril dernier 2007 et plus particulièrement sur le processus de décentralisation que le pouvoir cherche à instaurer… du moins à travers le fonctionnement de la Justice. Nous aurons certainement l'occasion d'y revenir.

allAfrica.com 21/05/2008

Madagascar: Étudiants malgaches en difficulté en Turquie-L'Express de Madagascar -Fanja Saholiarisoa
Trois étudiants boursiers, en Turquie, ont des difficultés financières. Leur allocation de bourse ne leur suffit pas, alors qu'il leur est interdit de travailler.

Difficile pour les étudiants malgaches de survivre en Turquie. Ils sont trois, depuis deux ans, à bénéficier d'une bourse dans la grande université d'Istanbul après une sélection auprès de la Commission nationale des bourses extérieures (Conabex), en 2005. «Notre allocation de bourse est affectée au paiement des frais de dortoir et des frais d'inscription. Ce qui nous laisse très peu pour nos besoins vu la cherté de la vie en Turquie», se plaint Tahiry Tabety, deuxième année en génie mécanique. Comme lui, Aymerilette Zafindranday, révèle que les étudiants boursiers ne peuvent pas travailler en Turquie. «La situation est critique, aussi demandons-nous à l'État malgache de se pencher sur notre sort», réclame cette étudiante en commerce international de 22 ans. Faldas Dagofo, un Antsirananais de 20 ans, étudiant en bâtiment et travaux publics, espère avoir son diplôme d'ingénierie dans deux ans. «Les études en Turquie sont très pointues, dans tous les secteurs. Les langues d'enseignement sont le turc et l'anglais. Les universités sont constamment en contact avec les entreprises. Il n'est pas difficile pour les étudiants de trouver un emploi après leurs études », précise-t-il.

De g à dr. : Tabeta Tahiry, Aymerillette Zafindranday et Faldas Dagofo, des étudiants malgaches en Turquie

Traducteurs
Les étudiants malgaches espèrent rencontrer le président Ravalomanana lors du sommet des chefs d'Etat africains et turcs, en août, à Istanbul. En attendant cette opportunité, ces trois jeunes gens ont bien assumé leur rôle de traducteurs durant les deux jours de rencontre entre hommes d'affaires malgaches et turcs.
Ils sont les derniers étudiants malgaches à bénéficier d'une bourse du gouvernement turc depuis 2005. Ils souhaitent que plus de jeunes malgaches puissent venir en Turquie pour étudier. Avec l'ouverture prochaine d'une ambassade turque à Madagascar, cette perspective est envisageable.

Les Nouvelles 21/05/2008

CLINIQUE ANKADIFOTSY : 64 000 euros du Japon - Noro Niaina 
La clinique maternité Saint-François d'Assise d'Ankadifotsy vient d'être dotée d'équipements médicaux dont un autoclave, un bistouri électronique et des accessoires de moniteur de surveillance.

 D'un peu moins de 64 000 euros, ces équipements sont destinés au bloc opératoire et au service de réanimation de la clinique. Le don a été remis hier à la directrice de cet établissement sanitaire, Sœur Jeannette Rasoarimalala qui a souligné que «ces équipements arrivent à point nommé car ils vont remplacer ceux qui sont déjà vétustes ou hors d'usage». 
Quant au premier secrétaire de l'ambassade du Japon, Hideya Sato, représentant l'ambassadeur, il a expliqué que ce don entre dans le cadre des petits projets locaux entrepris par le gouvernement japonais et contribuant à la sécurité humaine. «Cette aide traduit la confiance que le japon donne à la clinique quant au savoir faire et au sérieux dans l'accomplissement de sa mission. Ces équipements permettront une fois de plus d'améliorer la qualité de ses services de soins en faveur des malades», a-t-il poursuivi. En fait, plus de 10.000 personnes fréquentant la clinique chaque année bénéficieront de ce 4ème don japonais. Ce qui renforce davantage la contribution du Japon à la noble mission de la clinique qui est d'alléger la souffrance des autres y compris les démunis.

Midi Mada 20/05/2008

Travaux forcés pour Pety et le Gal Fidy - Didi Ratsimbazafy 
COUR CRIMINELLE. Epilogue de l’affaire « coup d’Etat ». 10 ans pour Pety Rakotoniaina et 15 ans pour le Général Randrianafidisoa. 

Rideau sur l’affaire, ou plutôt le feuilleton intitulé « Coup d’Etat ». La cour a finalement rendu son verdict, hier, après quatre jours de procès mené tambour battant. Un épilogue, semble-t-il, bien amer pour le duo Gal Fidy/Pety. Ils sont respectivement condamnés à 15 et 10 ans de travaux forcés pour « résistance aux forces de l’ordre, prise illégale de commandement et complicité ». Un acte qui, rappelons-le, s’est produit dans la nuit du 17 au 18 novembre 2007 à la Base Aéronavale d’Ivato. Visiblement, cette condamnation a plongé l’assistance venue nombreuse depuis la première journée d’audience, dans un état de tristesse. Ialy Rakotoniaina, l’épouse de Pety, trouve la réclusion de son mari, de surcroît, condamné aux travaux forcés, trop lourde.  Interjeter en appel  « Je m’attendais plutôt à un verdict plus clément. Mon mari s’est bien défendu durant la plaidoirie. Il a bien pu montrer que ses inculpations ne sont pas fondées »,concède-t-elle. Jacques Aimé Raharinirina, l’un des fervents du parti Tambatra, dont Pety est le fondateur, partage le même avis. « Nous, (Tambatra), avons pensé à une relaxe de l’inculpé. Certes, c’est la décision de la Justice, que je pense souveraine. Mais, pour nous, elle n’est pas du tout satisfaisante. Nous allons interjeter en appel » ,

explique-t-il. Quant aux officiers supérieurs, leurs peines vont également de 10 à 15 ans de travaux forcés. Les Colonels Alfred, Ramanantsalama, Boto Laurent et le Capitaine Lalaina écopent de 15 ans de travaux forcés. Idem pour le Lieutenant Colonel Joie Hans, à la seule exception, qu’il est actuellement en cavale. 
Joie Hans en cavale 
Raison pour laquelle la Cour a délivré à son endroit, un mandat d’arrêt à l’audience. Les Colonels Ralaikoa, Behavana, quant à eux, sont condamnés à des peines moins lourdes, puisqu’ils écopent chacun, de 10 ans de travaux forcés. 
Quatre jours, et quelquefois même, de jour et de nuit, de procès. Tout cela montre à quel point le tribunal criminel a traité ce dossier avec la plus grande attention. Et encore, hier, il a fallu à la même Cour de se retirer pendant un peu moins de trois tours d’horloge avant qu’elle ne prononce son verdict. 

Les Nouvelles 19/05/2008
Voyages d'aventure - Mialisoa Randriamampianina 
Elles étaient une quinzaine à prendre l'avion à destination de Beyrouth. Jeunes filles malgaches bien décidées à faire fortune au Liban en travaillant comme femmes de ménage, serveuses ou nurses d'enfants. Parce que l'aventure est un appel irrésistible, parce que la jeunesse est une force infaillible et parce qu'il faut sortir de la pauvreté par tous les moyens. 
Aucune ne semble savoir ce qui se trame au Liban alors même qu'au moment où elles prennent leur vol à destination de ce pays lointain, ce dernier traverse une crise politique qui l'a plongé, il y a quelques jours, dans la violence. Aucune n'est à même d'expliquer clairement les conditions de travail une fois arrivée à destination. Pour avoir une idée de ce qui les attend, elles se basent sur ce que racontent leurs consoeurs qui ont déjà «expérimenté» le Liban. Et ces dernières sont amères : elles ont été volées, elles ont été battues et certaines ont dû fuir leurs employeurs. Mais c'est un vécu qui ne semble pas concerner les nouvelles recrues, convaincues que si les aînées s'en sont sorties «vivantes» et «apparemment riches», elles réussiraient également. 
La dernière crise libanaise qui a amené quelques Malgaches à rentrer au pays ne les intéresse pas. Un désintérêt total, dans la mesure où aucune ne s'est informée de la manière dont s'organisera, par exemple, leur rapatriement au cas où la situation au Liban les y oblige. Leur sécurité, en tant que personnes travaillant dans un pays en crise mais en tant que travailleurs tout court, n'a visiblement pas figuré dans leurs discussions avec l'agence malgache chargée de leur recrutement. En tout cas, si la question a été abordée, aucune d'entre elles n'aurait la moindre idée des personnes à contacter au cas où les choses prendraient une tournure difficile. Et pourtant, il y a un an à peine, une bonne partie des anciennes candidates se sont plaintes des dures conditions de travail et d'avoir été les laissées-pour-compte du représentant de l'autorité malgache à Beyrouth. 
Parce que Madagascar est encore loin de pouvoir assurer à tous un salaire décent, mensuel, beaucoup de jeunes gens et de jeunes femmes voudront tenter leur chance ailleurs pour un peu plus d'une centaine de dollars le mois. Ce qui n'est pourtant pas une bagatelle. Mais comment les blâmer puisqu'ils ont une vie à assumer et que la plupart prennent en charge les membres de leur famille ? En même temps, le véritable flou dans lequel ces immigrations sont «arrangées» est inquiétant. Bien évidemment, les candidats auraient du mieux s'informer, cependant ils ne l'ont pas fait. Pour la simple raison qu'ils s'appuient sur le sérieux de leur «encadrement». 
Et les voilà donc, qui traversent le monde sans savoir ce qui les attend. On pourrait appeler cela le goût de l'aventure ou du risque. A combien s'élèvent alors les bénéfices d'une agence qui organise de tels voyages d'aventure ? 

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

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