MadaVôvô 2008

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Les Titres de MadaVôvô du 04 mai  2008  

BigNews: Le Sport est Roi... 

L'Edito: «  Il est revenu le temps du muguet ... »

1. Presse Libre : Les mots du ministère (nouvelles)

2. Madagascar: Dissolution de la FMF - L'Etat ne fera pas marche arrière !  (allAfrica)

3. Marc Ravalomanana se contredit !  (tribune)

4. Visite de la délégation étrangère de l'ENMG de Madagascar à Bordeaux (enm.justice.fr)

5. Remaniement gouvernemental: gouvernement technique sans...sports et loisirs ! (moov)

6. Identité culturelle : Madagascar, La Réunion (temoignage)

7.Un incendie détruit une usine à Madagascar (xinhua)

*. No Comment.... No Comment... 

8. Corruption: Le Système judiciaire est le plus touché (midi)

9. Les abus n'ont rien de bon (nouvelles) 

10. « La zone franche championne du non respect des droits des travailleurs » (moov)

11. Les derniers des Mohicans (nouvelles) 

12. Telma fait parler d’elle… (afromix)

13. 5 nouvelles entrées • 5 ministres remerciés • 2 nouveaux départements  (express)

14. Madagascar: Deux pompiers français à Mahajanga (allafrica)

15. Gouvernement Rabemananjara 2: les cinq nouveaux membres (aody)

16. À M/car, la date de la fête des mères est le dimanche 25 mai et... (emadex)

... Le précédent MadaVôvô  30 avril 2008   >>   ( ...  )

04/05/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.537.39 Ar 
USD 1.637.20. Ar 
GBP 3.253.36 Ar 
CHF 1.558.86 Ar 
JPY 15.62 Ar 
ZAR 215.70. Ar 
HKD 210.01 Ar   
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/04 2558 31/03 2630
07/05/07 2472 28/05/06 2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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Wikio.fr 03/05/2008

Fossa: Le Prédateur à Madagascar

Il existe à Madagascar une espèce animale carnivore en voie d'extinction, encore que trop méconnue. Il s'agit du Fossa. Drôle de nom n'est-ce pas? Pourquoi en voie d'extinction? Eh bien son milieu de vie et de reproduction est en péril. Oui les hommes déforestent l'île de Madagscar pour faire des zones d'agriculture ou des champs pour le bétail. Le Fossa étant un animal essentiellement arboricole et qui a coutume de faire sa parade nuptiale et sa reproduction dans les arbres, si ces derniers disparaissent, sa prolifération devient extrêmement difficile. Et voilà qui fait un parfait sujet pour mon devoir maison de SVT ou l'on doit présenter un animal pour lequel l'action de l'homme interfère avec sa capacité à se reproduire. Oui, j'ai l'intention de dénoncer le terrible statut d'espèce menacée dans lequel se trouve l'adorable Fossa à travers mon exposé!

Le dossier cliquez-ici

MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


 « Il est revenu le temps du muguet .... »

      Le muguet a longtemps été le symbole du renouveau et du printemps, il était donc logique qu'il devienne symbole du bonheur. Le 1er mai 1561 Charles IX instaura la tradition d'offrir du muguet le 1er mai en guise de porte bonheur.

   Je vous envoie plein de jolis brins de muguet par la pensée....  et je passe juste déposer mon petit poème du 1er mai.... et n'oubliez pas d'offrir

 

        Mes amitiés ....et bonheur  ... Lire la suite Cliquez-ici

                              Sebastien le parisien


Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Sebastien a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!  

       ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos   

enm.justice.fr 01/05/2008

Visite de la délégation étrangère de l'ENMG de Madagascar à Bordeaux

Le 18 avril à Paris, Les 22 et 23 avril à Bordeaux. Une délégation de l’ENMG, Ecole de la magistrature et de des greffes de Madagascar, était accueillie sur le site bordelais après un passage par le site parisien dans le cadre de l’Evaluation et la mise en œuvre de la convention tripartite de coopération ENMG/ENM/ENG.

Mme RATSIHAROVALA, Directrice de l’ENMG, était accompagnée de Mme Noro HARIMISA RAZAFINDRAKOTO, directrice de la formation des magistrats, de M. Jean-Louis ANDRIAMIFIDY, directeur des stages, du suivi et de l’évaluation, ainsi que de M. Raherivelo ANDRIAMORASATA, directeur de la formation des greffes. 

                           > programme de la visite   


Les Nouvelles 03/05/2008
PRESSE LIBRE : Les mots du ministère - Faly R.
Le ministère de la Communication tient à préciser que la journée mondiale de la liberté de la presse, aujourd'hui 3 mai, est à «célébrer dignement». En effet, actuellement, le journalisme évolue dans un monde très avancé où la technologie de pointe reste le premier moteur d'épanouissement. 
La Grande île vit dans la démocratie et les journalistes ont le devoir d'éduquer leurs lecteurs, pour que l'information ne soit ni déformée, ni injustement maltraitée. 
Le ministère tient compte de la liberté de la presse, mais n'en restera pas là car il oeuvrera également pour trouver les bons moyens pour améliorer les conditions de travail dans le monde du journalisme.


allAfrica.com 03/05/2008
Madagascar: Dissolution de la FMF - L'Etat ne fera pas marche arrière ! - Midi Madagasikara - Clément Rabary
Le Président Marc Ravalomanana a pris l'affaire en main en convoquant lui-même les anciens membres de la fédération.
La dissolution de la Fédération Malgache de Football revient sur le tapis avec cette fois-ci une rencontre, autant le dire, au sommet puisque le Président de la République, Marc Ravalomanana, a tenu à rencontrer, mardi, les anciens membres de la fédération.
A Zurich
Une initiative qui fait sans doute suite à l'envoi de deux de nos ambassadeurs au siège de la FIFA à Zurich où Alfred Rambeloson (Suisse) et Alphonse Ralison (Allemagne) sont allés voir le président Joseph Blatter.
Dans les deux cas, aucune information n'est sortie. Mais de sa teneur, le Président Ravalomanana n'allait pas garder longtemps le secret, le temps d'une conférence de presse juste après la présentation du nouveau gouvernement.
Ce dernier a ainsi affirmé haut et fort que l'Etat malgache ne reviendra pas sur sa décision tout en rappelant que la justice a déjà tranché après la requête de la FMF.
Il a, d'ailleurs, dans la foulée, donné raison à son ministre des Sports qui, il l'a dit, « a pris la décision qu'il fallait car la FMF ne peut pas se défiler de ses responsabilités en renvoyant tout au club ».
En otage
En termes clairs, il va falloir trouver une solution négociée pour sortir de cette crise en tenant compte de cet avis du Président Marc Ravalomanana qui ne veut pas revenir sur la dissolution d'une FMF qui « a commis une faute grave et qui devait être sanctionnée comme il se doit ». La situation redevient alors critique, contrairement à cet optimisme affiché par les anciens membres de la FMF dont certains jubilent déjà à l'idée de pouvoir revenir aux affaires. Au-delà de cette décision en effet, il va falloir convaincre la FIFA du bien-fondé de cette mesure et espérer arracher un consensus car on ne peut pas prendre indéfiniment tout le monde du football malgache en otage.
On reconnaît d'ailleurs que le Président Marc Ravalomanana veut faire bouger les choses au plus vite et qu'il entend laisser sa porte entrouverte sinon il n'aurait pas fait l'impasse sur le poste de ministre des Sports et de la Culture au cours de ce mini- remaniement. Attendre et voir...


Tribune Mada 02/05/2008
Marc Ravalomanana se contredit ! -  par Rata 
« Le sport est dèsormais une des priorités de l’Etat ». Telle est la déclaration du Président de la République à l’endroit des séléctionnés aux 7 Jeux des îles lors de leur visite au palais Iavoloha. Une année plus tard, au même endroit, Marc Ravalomanana déclare qu’il y a d’autres priorités que le sport pour justifier la non désignation du ministre des sports alors que le décret de nomination de « l’actuel -ancien » ministre, Patrick Ramiaramanana, est déja abrogé. A la lumière de ce volte-face, il est clair maintenant que la priorité accordée au sport se limite à une période déterminée pour une échéance désignée. Une fois ce passage, éphémère, effectué, le sport retrouve sa position habituelle, dans la zone de rélégation. Et ce, dans l’attente d’un nouveau rendez-vous auquel l’Etat ne peut plus se défiler. Mais ce qui étonne plus d’un c’est l’autre argument avancé par Marc Ravalomanana pour renforcer cette décision de suspendre la nomination d’un ministre des Sports. L’argument a trait aux problèmes actuels du football suite à la dissolution de la fédération nationale, engendrant un bras de fer entre la Fifa et le ministère des sports. On se demande, si pour l’Etat malagasy le sport se limite au football, faisant ainsi des autres disciplines des victimes collatérales malgré elles.


moov.mg 01/05/2008
Remaniement gouvernemental: gouvernement technique sans...sports et loisirs ! 

Photo de famille de l'Exécutif à Iavoloha

Le remaniement gouvernemental tant attendu a eu lieu ce mercredi après-midi à Iavoloha. Le troisième gouvernement Rabemananjara avec comme particularité, l'inexistence du ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs.

Avec deux nouveaux postes ministériels et une suppression du ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs; le 3è gouvernement de Charles Rabemananjara a vu le jour et a été présentée à la presse à Iavoloha. Un gouvernement de 19 membres dont 4 femmes. 14 des membres de l'ancien gouvernement sont reconduits et 5 nouvelles têtes font leur entrée. 
"C'est un gouvernement qui va travailler pour la mise en œuvre du MAP avec comme objectifs le doublement voire triplement de la production agricole", a déclaré le Chef de l'Etat Marc Ravalomanana.
Pour le Président de la République, la suppression du poste de ministre de la jeunesse, des sports et loisirs n'est pas encore la priorité. 
"C'est pas encore la priorité. En plus, je pense que mieux vaut règler cette affaire avec la FIFA", a ajouté Marc Ravalomanana. 
Quant aux nouvelles portefeuilles ministérielles, on note l'existence du ministère de la Réforme foncière, des Domaines et de l'Aménagement du Territoire tenu par l'ancien ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche Marius Ratolojanahary et du poste de Vice-ministre chargé de l'Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle tenu par Ying Vah Zafilahy, anciennement directeur de l'enseignement supérieur du ministère de l'éducation nationale et de la recherche scientifique.

Les reconduits

 - Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, cumulativement avec ses fonctions de Premier Ministre: Mr Charles RABEMANANJARA, 
- Ministre des Affaires Etrangères: Mr Marcel RANJEVA, 
- Ministre de la Défense Nationale: Mme Cécile Ange DOMINIQUE MANOROHANTA, 
- Garde des Sceaux, Ministre de la Justice: Mme Bakolalao RAMANANDRAIBE RANAIVOHARIVONY, 
- Ministre des Travaux Publics et de la Météorologie: Mr Roland RANDRIAMAMPIONONA, 
- Ministre des Finances et du Budget: Mr Haja Nirina RAZAFINJATOVO, 
- Ministre de l'Energie et des Mines: Mr Elisé RAZAKA, 
- Ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie: Mr Ivohasina RAZAFIMAHEFA, 
- Ministre de l'Environnement, des Eaux et Forêts et du Tourisme: Harison Edmond RANDRIARIMANANA, 
- Ministre de la Santé et du Planning Familial: Mr Robinson JEAN-LOUIS, 
- Ministre des Télécommunications, des Postes et de la Communication: Mr Bruno Ramaroson ANDRIATAVISON, 
- Vice-Ministre chargé des Affaires Sociales et de la Santé des Mères et Enfants: Mme Perline RAHANTANIRINA, 
- Secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre chargé de la Sécurité Intérieure: Mr Désiré RASOLOFOMANANA.

Les nouveaux ministres 
- Ministre de l'Education Nationale: Mme Stangeline RALAMBOMANANA RANDRIANARISANDY. Docteur en Etudes Ibériques de l'Université de Paris Sorbonne, la nouvelle ministre de l'éducation a déjà occupé plusieurs postes auparavant et est qualifiée expert traducteur près des Cours et Tribunaux de Madagascar. Elle est aussi consultante et expert auprès de l'UNESCO et du BIE UNESCO (Bureau Intrenational d'Education). 
- Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêhe: Mr Armand Panja RAMANOELINA. Enseignant-chercheur, il est professeur à l'ESSA (Agronomie) de l'Université d'Antananarivo depuis 2005. Parmi ces activités de recherche, on note surtout l'agro-alimentaire et ses environs (valorisation, transformation, conservation, gestion de la qualité). Il remplace à ce poste, le Dr Marius RATOLOJANAHARY, muté à un nouveau ministère chargé des domaines. 
- Ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales: Mr Abdou SALAME. D.E.A en Sociologie, il a occupé avant cette nomination, le poste de Secrétaire Général du Ministère chargé de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire. 
- Ministre des Transports: Pierrot BOTOZAZA. Ce n'est plus à présenter. Il occupe plusieurs postes à la fois, député de Toamasina 1, Directeur Général du Port de Toamasina et maintenant Ministre des Transports. 

Les ministres reconduits se félicitant entre eux - © DTS

PIerrot Botozaza, Abdou Salame et StangelineRalamnbomanana, trois des cinq nouveaux ministres © DTS

- Vice-Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur et de la Formation Technique et Professionnelle: Mr Ying Vah ZAFILAHY. Cet ingénieur des mines formé en ex-URSS et ayant un Ph.D a été avant cette nomination directeur de l'Enseignement Supérieur du ministère de l'éducation nationale et de la recherche scientifique. Il a toujours travaillé au niveau de l'enseignement supérieur. 
Solofo Andrianjakarivelo   © DTS 


temoignage.re 03/05/2008
Identité culturelle : Madagascar, La Réunion - Philippe TESSERON 
LUNDI, en première partie de soirée, une nouvelle fois, RFO va nous régaler avec un documentaire passionnant sur les concordances entre la culture malgache et la culture réunionnaise. Depuis quelque temps, il faut reconnaître que la station du Barachois fait un effort tout particulier pour diffuser de nombreux documentaires sur notre région. Le documentaire que nous verrons lundi à 20 heures 10 est, à vrai dire, exceptionnel et méritait que votre serviteur en fasse le principal sujet de la page Média du week-end. Ce documentaire qui a été filmé aussi bien à Madagascar qu’à La Réunion est produit par la TVM (Télévision Malagasy) et réalisé par Simonette Rasoampananina.
“Identité culturelle : Madagascar, La Réunion” nous fera plonger dans : « Le culte des ancêtres qui se pratique à Madagascar lors des “joro” à Ambohimanga Rova (Palais du Roi Andrianampoinimerina) ou lors du “famadihana” (retournement des morts), ainsi que le “tromba”, des gens sont habités momentanément par l’esprit des morts ; ceci est le même que le culte des ancêtres entrepris lors des services malgaches ou services cabaret par Gramoune Lélé et Gramoune Baba de l’île de La Réunion. Les noms des endroits célèbres à La Réunion sont des noms malgaches lus à la française ou de signification malgache. Exemple : “Mahafate”, montagne dangereuse où le moindre faux-pas peut entraîner la mort, vient du mot “mahafaty” qui signifie littéralement “danger de mort”. Le Tampon est le mot français de “Antampony” ou littéralement le sommet - en haut ; le Tampon est un endroit situé au sommet d’une colline où l’air est très frais et cet endroit domine Saint-Pierre. Le sport, la musique, le nom des plantes, ainsi que la sauvegarde ces plantes venant de Madagascar pour le bien de la nature sont des preuves que les Malgaches ont été, avec les Européens, les premiers habitants de l’île de La Réunion. Des professeurs, chercheurs, des responsables, des intellectuels, des familles apportent les preuves de cette vérité lors de la recherche de leurs racines, afin de connaître leur identité. Et ce peuplement depuis 1663 est continuel. La Réunion est une île de partage où les Malgaches aiment s’y rendre pour visiter et même y vivre. Cette vérité n’est pas connue par tous car on l’avait cachée. Et le fait de ne pas savoir n’a fait qu’engendrer la confusion dans les esprits. Confusion qui est à la base de problèmes humains, sociaux, économiques et culturels parmi les communautés des deux pays. Et ce documentaire sera l’affirmation d’une volonté renouvelée afin de continuer à vivre ensemble la grande aventure initiée par les ancêtres ».
Ce résumé du documentaire nous rappelle la richesse des liens qui unissent nos îles, et plus particulièrement les origines du peuplement de La Réunion. Ce film tourné en 2000 tombe à pic dans la grille des programmes, alors que le 10 mai, la France s’apprête à vivre la journée nationale sur l’histoire de la traite de l’esclavage et de son abolition. Si en Métropole, comme un peu partout dans le monde, on est d’accord pour reconnaître l’énorme pillage humain de l’Afrique pour fournir de la main d’œuvre gratuite, réduite en esclavage, on parle moins des esclaves malgaches. Même si ce n’est pas le thème essentiel de ce documentaire, le peuplement de notre île par des esclaves malgaches est très présent dans le film et nous rappelle qu’en fait, de premiers Français, c’est une population de la grande île qui est à l’origine d’une grande partie des familles réunionnaises. Dans ce documentaire extrêmement bien détaillé, Sudel Fuma revient à de nombreuses reprises sur les origines malgaches des Réunionnais, et c’est Gramoun Lélé (pas encore disparu à l’époque du tournage) qui exposera les tenants et les aboutissants du “Servis kabaré”. Toute la culture réunionnaise est mise en parallèle (enfin de vrais parallèles !) avec la culture malgache. Que ce soit le moring ou bien les pratiques ésotériques, nous verrons à quel point les similitudes sont frappantes. La réalisatrice ira même jusqu’à mettre en exergue l’art des tisanes et de l’herboristerie, avec un cours sur les plantes aux noms malgaches qui ont colonisé notre terre réunionnaise. Ce film est une synthèse de ce qui relie notre île à Madagascar. Je ne saurais trop vous recommander de caler votre soirée de lundi pour partir à la découverte de notre culture et de nos origines.


xinhuanet.com 03/05/2008
Un incendie détruit une usine à Madagascar - Xinhua

Une usine de vêtements a été détruite par un grand incendie jeudi à Antananarivo, mais personne n'a été tué ni blessé dans ce drame grâce à la Fête internationale du travail, selon le journal local l'Express paru vendredi. 
Tous les équipements et matériels dont 10 000 pantalons, appartenant à l'usine Madagascar Industrial Washing (MIW), ont été détruits en ruines, a indiqué l'Express. 
Un employé de cette entreprise mauricienne a déclaré aux médias que, heureusement, tous les employés n'ont pas travaillé et l'usine n'a pas fonctionné quand le feu a éclaté autour de 14h00 heure locale (11h00 GMT) jeudi. 
Les pompiers sont arrivés sur les lieux 40 minutes après l'éclatement de l'incendie et il a fallu quatre heures pour éteindre les feux à cause de problème d'approvisionnement en eau, a dit le journal. 
La valeur exacte des dommages ne peut pas être déterminée pour le moment parce que le propriétaire de l'entreprise est actuellement à Maurice. 
Un court-circuit pourrait être à l'origine de cet incendie mais une enquête de la police est actuellement en cours.                                                                                                                                    

 

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2008 2008

Midi Mada 04/05/2008
Corruption: Le Système judiciaire est le plus touché 

 Le pilier ayant la meilleure gouvernance est le Bianco tandis que celui qui a la plus mauvaise gouvernance est l’exécutif. 
Le système national d’intégrité (SNI) de Madagascar a mené une enquête en 2006, à Antananarivo, Mahajanga et Toliara, auprès de 797 représentants des piliers et 497 ménages. Notons que le SNI se présente comme un temple grec dont la solidité dépend de trois composantes : le respect des règles de base, la bonne conduite de leurs membres et le soutien du public. Chaque personne enquêtée a donné sa perception de la gouvernance de son propre pilier, entre autres, la connaissance de la mission, la qualité des prestations, la qualité des règles et de leur application, l’accès aux services, les mécanismes d’audit et l’écoute de la voix des citoyens. La moyenne pour l’indicateur de gouvernance est de 45 sur 100, révélant ainsi une qualité de gouvernance insuffisante pour l’ensemble des piliers. Il en ressort de cette enquête, menée par le SNI, que le pilier ayant la meilleure gouvernance est le Bianco (65 sur 100) tandis que celui qui a la plus mauvaise gouvernance est l’exécutif (31 sur 100). Pour l’ensemble des piliers, le point noir concerne les mécanismes d’audit. 
Partis politiques 
Sur la corruption, il s’agit de la perception du niveau de la corruption en général par l’enquêté. Ainsi, la moyenne pour l’indice de perception du niveau de corruption est de 13 sur 100. Le pilier le moins touché par la corruption est celui qui a le taux le plus bas, c’est la société civile (3 sur100) tandis que les plus touchés sont le système judiciaire, le parlement et les organismes internationaux (19 sur100). Par ailleurs, la perception de la corruption dans les passations de marchés est généralement faible sauf pour l’exécutif, le système judiciaire et le Bianco. Toujours d’après les résultats de l’enquête, les moins attachés à l’Etat de droit sont les partis politiques, alors que c’est le pilier le mieux informé en la matière. Pour l’ensemble, le niveau moyen de l’indicateur de non respect des droits humains est de 37 sur 100, les mieux placés (25 sur 100) étant le Bianco et le secteur privé tandis que les moins respectueux des droits humains sont les partis politiques et la société civile. Quant au Transparency International, cette ONG classe chaque année les pays en fonction de la perception de la corruption. Faisant la synthèse d’enquêtes indépendantes, il produit un indice de perception depuis 1993, notre pays figure dans ce classement depuis 2002. Les chiffres suivants montrent l’évolution de Madagascar (sur une échelle de 1 à 10), plus la note est élevée plus le pays est intègre. En 2002, elle est de 1,8, en 2003 :2,6, en 2004 :3,1, en 2005 : 2,8, en 2006 :3,1 et en 2007 :3,2. Les chiffres parlent d’eux –mêmes. 
Recueillis par Dominique R.


Les Nouvelles 03/05/2008
Les abus n'ont rien de bon - Tsiry Andrianina
Qu'est-ce que les anecdotes apportent comme leçons. Un artiste africain dont nous avons oublié le nom, avait un différend avec « son » ministre lequel lui faisait des remarques désobligeantes à propos de ses œuvres. Une animosité personnelle en fait, à laquelle l'artiste répondait par cette boutade : « vous ne serez pas ministre toute votre vie mais moi je serai toujours un artiste. » 
Rossy n'a rien dit de tel quand, à la place Goulette Ambohijatovo, on a essayé de lui mettre les bâtons dans les roues, mais il s'avère qu'un ministre est effectivement éjectable et que l'artiste continue sa carrière. 
Les « abus » d'autorité, à quelque niveau que ce soit, sont légion et ne sont pas l'apanage d'un régime en particulier ni du seul grand commis de l'Etat mais également de ceux qui l'entourent, voire de ses sous-fifres. Quand la femme d'un ministre se permet de donner des ordres à un fonctionnaire alors qu'elle ne figure nulle part dans l'organigramme du département, c'est à se demander qui porte la culotte. Plus grave encore, un 4X4 brûle la politesse à un usager de la route qui a la priorité. Les quatre coups de klaxon typiquement malgaches viennent naturellement à l'automobiliste surpris par ce « véhicule prioritaire ». Si tout s'est arrêté là, passe encore mais des gros bras sont sortis du 4X4 pour empoigner le conducteur et proférer menaces et insultes: « Ne sais-tu pas que c'est la voiture du ministre de l'Intérieur… ? » (Ndlr : le ministre en question, en voilà un autre, n'est plus en exercice depuis les remaniements qui se sont succédé). 
Les exemples d'« abus » sont nombreux mais celui-ci illustre ce que les citoyens avalent parce qu'ils ont en face d'eux un ministre. L'histoire s'est passée dans un lieu public, en l'occurrence un grand hôtel de la capitale, où la grande salle est subdivisée en petits compartiments par de minces cloisons au gré des groupes de clients. D'un côté, un groupe d'amis qui veulent se divertir, un peu chahutant par moment. De l'autre, le ministre et ses interlocuteurs. D'un coup de pied, ce ministre abat les cloisons et somme les « fêtards » de « fermer leurs g…. ». 
N'allez pas dire que ça n'arrive qu'aux autres car, un jour, vous allez croiser sur une route cahoteuse, un 4X4 avec un macaron tricolore bien en évidence sur le pare-brise. C'est un député qui va à la pêche au tilapia mais à qui il faut céder le passage au risque de se faire rappeler à l'ordre par son… chauffeur. 
Bref, on s'échine à faire observer la déontologie du métier aux médecins, aux enseignants et autres journalistes mais on se demande si, dans les hauts emplois de l'Etat, ces dérives font partie du pack du pouvoir. Comme quoi, on ne sera pas ministre ou député à vie.


moov.mg 03/05/2008
Syndicats: « La zone franche championne du non respect des droits des travailleurs » - Hanitra R.
 Fortement représentés lors de la manifestation du 1er mai à Isotry, hier, les travailleurs de la zone franche ont été particulièrement bruyants quant à leurs conditions de travail et le salaire de misère qu’ils touchent dans ces entreprises. A leurs yeux, ce sont les sociétés de la zone franche qui sont les championnes du non respect des droits des travailleurs à Madagascar. 
Travail de nuit des femmes, travail du dimanche, non respect du repos hebdomadaire, salaire en inadéquation avec le travail accompli, heures supplémentaires non prises en compte… Ce sont là en gros les plus grands actes de non respect des droits des travailleurs, dénoncés par les syndicalistes, hier, les amenant à dire que le travail dans les zones franches spécialisées dans le textile, est loin d’être un travail décent, du moins dans les conditions dans lesquelles il est vécu à Madagascar. 
Harcèlement 
Dans les rangs, les participants à la manifestations à Isotry, se partagent leur amertume, mais n’ont pas grand espoir quant à un véritable changement des conditions de travail dans les entreprises textiles de la zone franche où, outre le bas salaire et les conditions de travail déplorables, les cas de harcèlement moral ou sexuel ne sont pas moindres. 
C’est certain, ce n’étaient pas tous les travailleurs, syndiqués ou non, qui ont répondu présents, hier, à la manifestation du 1er mai, mais les syndicats, justement, ont leur petite idée sur cette affluence timide. 
« Nombre d’employeurs cherchent diverses astuces pour éloigner leurs employés des mouvements 

Vue nocturne d'un entrepôt d'une unité franche © DTS

syndicaux collectifs comme c’est le cas le 1er mai », affirme alors José Randrianasolo, président du FISEMA. « En font partie les sorties ou excursions programmées par les entreprises justement à la date du 1er mai, mais qui, au fond, sont des manières d’occulter les mouvements syndicaux ». 


Les Nouvelles 02/05/2008
Les derniers des Mohicans - Renaud Rianasoa Raharijaona 
Les derniers des Mohicans ? Assurément, la phrase peut soutirer un petit sourire, en coin bien-sûr. En 1991, « Le dernier des Mohicans », réalisé par Michael Mann, joué par Daniel Day-Lewis, sortait dans les salles de cinéma. L'histoire raconte l'épopée d'un jeune officier anglais qui, aidé par trois Mohicans, escorte deux jeunes filles anglaises alors que la guerre fait rage entre Français et Anglais. 
Ici, point de guerre fratricide. Si ce n'est peut-être la guerre, celle imaginaire, qui selon les membres du comité pour la réconciliation nationale (CRN), nécessite une … réconciliation nationale. L'histoire est moins pittoresque, c'est celle de deux personnages proches du président de la République de Madagascar Marc Ravalomanana, considéré désormais par beaucoup par deux inamovibles, les derniers des Mohicans. 
Du gouvernement Jacques Sylla mis en place par Marc Ravalomanana le 18 juin 2002, seuls le général Marcel Ranjeva, aujourd'hui ministre des Affaires étrangères, et Haja Nirina Razafinjatovo, désormais ministre des Finances et du budget n'ont jamais quitté le navire. Des hommes de confiance ? Sans doute. Radavidson Andriamparany, qui en 2002 était ministre de l'Économie et de la planification, aurait aussi pu faire partie de ce cercle fermé, mais le président en a décidé autrement. 
De ce gouvernement originel, celui de tous les combats, Ranjeva et Razafinjatovo en sont donc les survivants. Les autres ? Des destinées différentes. Il y a ceux qui sont aujourd'hui devenus ambassadeurs. L'ancien vice-premier ministre, chargé des Finances et du budget Narisoa Rajaonarivony est à Paris, Vola Dieudonné Razafindralambo anciennement ministre de la Fonction publique est à Alger et l'ex-ministre du Commerce et de la consommation Alphonse Ralison est en Allemagne. 
Yvan Andriasandratriniony qui était alors ministre de l'Élevage et de l'agriculture, avait momentanément quitté le gouvernement pour ensuite y revenir, avant d'être aujourd'hui sénateur. L'homme, également président du parti présidentiel, est d'ailleurs fortement pressenti pour succéder à Rajemison Rakotomaharo à la tête du Sénat. Autre revenant, Elisé Razaka. Ministre de l'Énergie et des mines, l'homme perdit sa place, avant de la récupérer après quelques années de disette. 
D'autres ministres de la première heure, ont connu des destinées moins glorieuses. Si David Rajaon est passé par la case prison, Jean Lahiniriko et Julien Reboza ont, eux, traversé la ligne blanche pour passer du côté de l'opposition. Ainsi, l'histoire retiendra que les gouvernements se sont succédé, les ministres aussi. Les indéboulonnables pour x raison existent, même si le dire tout haut porterait malheur selon certaines croyances. Ils sont deux, et ce sont les derniers des Mohicans ! 


afromix.org 01/05/2008
Telma fait parler d’elle… 
Une menace grève pour dénoncer le licenciement des 900 employés.
Une menace de grève se profile à l’horizon chez Telma pour contester le licenciement collectif de 900 employés. Une décision que le personnel concerné qualifie d’abusive car la raison avancée par les dirigeants de cette société ne les convainc pas. Un licenciement pour des raisons techniques selon le responsable. Pourtant, Telma recrute encore. Un recrutement qui a suscité pas mal de commentaire. En réalité, cette société semble vouloir rajeunir son personnel. Lors de l’émission matinale « kidaona maraina » du 15 avril, une candidate a dénoncé la corruption dont elle a été victime. Selon cette femme, elle a passé avec succès l’entretien et le test d’embauche chez Telma. Un responsable lui aurait même dit qu’elle a le profil requis pour le poste, mais après avoir discuté avec sa hiérarchie, celui-ci lui a annoncé que ce poste à pourvoir est déjà dans le quota de son chef et que, si elle veut l’obtenir, elle doit payer 600.000 Ariary. C’est injuste clame-t-elle. Elle a interpellé les dirigeants de Telma pour voir de près cette dérive qui n’est certainement pas un cas isolé.
Pour revenir au problème de licenciement, le personnels licencié lance un appel à l’Etat qui rappelons-le est encore actionnaire au sein de cette société. Ils souhaitent négocier avec les dirigeants du Telma.

Par Manjak - madaonline.com


Express Mada 02/05/2008
3e Gouvernement Rabemananjara :• Cinq nouvelles entrées • Cinq ministres remerciés • Deux nouveaux départements - Sylvain Ranjalahy
Cinq grosses pointures du gouvernement ont fait les frais du remaniement gouvernemental. Des départs plus ou moins attendus pour certains ministres.

Marc Ravalomanana ne fait pas dans la dentelle. L'élection de deux ministres parmi les sénateurs a eté l'occasion pour lui de se débarasser de quelques brebis galeuses du gouvernement
Comme il fallait s'y attendre, le ministre de l'Éducation nationale, Radavidson Andriamparany a été écarté de l'équipe de Mahazoarivo. En brouille avec le chef de l'État au début du mois d'avril, son arrestation était chuchotée avant de rester lettre morte. Reçu en audience par le président de la République il y a une semaine, il aurait été mis au courant de son départ et peut-être de sa nouvelle attribution comme Ravalomanana l'avait annoncé mercredi à Iavoloha. 
Radavidson Andriamparany, un des hommes de confiance du président, sort ainsi par la petite porte. Il avait entamé sa descente aux enfers lors du remaniement d'octobre 2007 qui l'avait muté du ministère de l'Économie, des Finances et du Budget à l'Éducation nationale. Son collègue Hajanirina Razafinjatovo a fait le chemin inverse. Une rélegation restée en travers de la gorge de l'ancien Grand argentier au point de refuser de prêter main-forte à son successeur lors de la dernière visite d'une mission de la Banque mondiale. Une insolence qui aurait fait sortir de ses gonds le président de la République. Radavidson le paie aujourd'hui cash en dépit des déclarations rassurantes de son patron. 
Il est remplacé par deux techniciens émerites de l'université, Stangeline Ralambomanana à l'Éducation nationale et Ying Vah Zafilahy à l'Enseignement supérieur. Histoire de faciliter la tâche. 
Le parcours est presque le même pour le Ministre des Sports et de la Culture, Patrick Ramiaramanana. A la une des actualités depuis le mois de mars à travers la dissolution de la Féderation malgache de football qui a valu l'exclusion de Madagascar de la Fifa, puis de l'interdiction de la tournéee du groupe Rossy, il descend au terminus. Une fin de carrière prévisible au sein du «Dream Tim» pour l'ancien maire de Tana devenu ministre de l'Énergie avant de chuter lourdement à Ambohijatovo, c'est-à-dire au dernier rang protocolaire. Derrière, il n'y avait même pas d'issue de secours comme c'est le cas pour Radavidson Andriamparany.

Revers de la médaille
Patrick Ramiaramanana ne pouvait pas avoir d'autre destin après la déclaration présidentielle autorisant la tournéee de Rossy et ses négociations en cours avec la Fifa pour la levée de la suspension de Madagascar. De deux choses l'une, ou le président le maintient et se dicrédite avec lui ou il le vire et se couvre de fleurs après le retour à la 

De g. à dr. et de haut en bas : -Benjamin Radavidson: ancien ministre de l'Education nationale et de la recherche scientifique -Patrick Ramiaramanana : ancien ministre des Sports, de la culture et des loisirs -Laporte Ravelonarivo : ancien ministre des Transports et de la météorologie -Yvan Randriasandratriniony : ancien ministre de la Décentralisation et de l'aménagement du territoire -Jacky Tsiandopy : ancien ministre de la Fonction publique, du travail et des lois sociales 

normale de la situation. Le président de la République a choisi la seconde option tout en déclarant avoir apprécié les décisions de son ministre. Difficile d'y trouver une logique à moins qu'il ait voulu réhabiliter celui, qu’on dit être son «clone», dans la façon de manager. 
Pour le moment, Patrick Ramiaramanana n'a pas de remplaçant, le président ayant jugé que le sport n’est pas une priorité. 
Le troisième exclu, en l'occurrence le ministre des Transports, Laporte Ravelonarivo a été une surprise. Son départ est difficile à expliquer étant donné ses performances aux élections dans la région de l'Anosy qu'il coache. Il a en outre réussi à trouver un arrangement pour juguler la hausse des tarifs du transport. L'équilibre régional au profit de son successeur Pierrot Botozaza a pesé lourd dans la balance numérique du président. Il paie aussi peut-être la facture d'une mauvaise performance du cylisme, dont il était le coach, aux 7èmes Jeux des iles. Chaque médaille à son revers même s'il n'en avait pas gagné. 
Les deux autres partants le sont pour de bon. Le ministre de la Décentralisation, Yvan Randriasantraniony et celui de la Fonction publique, Jacky Tsiandopy se sont éxilés au Sénat. 
En tête des inamovibles figurent Marcel Ranjeva, ancré au ministère des Affaires étrangères en huit gouvernement de Ravalomanana et Hajanirina Razafinjatovo maintenu au ministère des Finances.


allAfrica 01/05/2008
Madagascar: Deux pompiers français à Mahajanga
Le partenariat entre la commune de Mahajanga et les sapeurs-pompiers du département des Deux-Sèvres est renouvelé. Une convention dans ce sens vient d'être signée.
Le maire de la commune urbaine de Mahajanga, Jean Nirina Rakotoarimanana, a reçu en audience, vendredi, deux membres du corps des sapeurs-pompiers du département des Deux-Sèvres, en France.
Le commandant Poujade et le capitaine Ragon sont venus renouveler la convention de partenariat triennal entre les deux collectivités. L'accord prend effet dès cette année et s'étale jusqu'en 2010.
Les deux visiteurs ont effectué un état des matériels remis à la commune, il y a trois ans.
Un seul camion reste fonctionnel sur les deux offerts en 2005. La plupart des équipements dont les habillements et tenues de travail sont abîmés et usés.
Les paires de bottes des sapeurs -pompiers locaux sont aussi hors d'usage. Bref, il faudrait attendre l'année prochaine pour un renouvellement des matériels des soldats du feu de la commune de Mahajanga, en application de la convention.
Les deux parties ont également discuté d'une éventuelle formation des sapeurs-pompiers, comme ce fut le cas auparavant.
Vero Andrianarisoa - L'Express de Madagascar (Antananarivo)


aody.mg 01/05/2008
Gouvernement Rabemananjara 2: les cinq nouveaux membres - RG
La version 2 du gouvernement Charles Rabemananjara comporte cinq arrivées. Le changement a été attendu au ministère de l’Education nationale et aux postes laissés par les nouveaux sénateurs. Un nouveau spécialiste à l’Agriculture et un personnage charismatique aux transports complètent le tableau. 

Le premier ministre est donc maintenu à son poste ainsi que quelques incontournables depuis 2002 qui sont toujours là, signe de la continuité et la stabilité. Charles Rabemananjara est bien parti pour un mandat présidentiel plein comme son prédécesseur. Il garde aussi la tête du ministère de l’Intérieur et de la Réforme Administrative et en prime, se voit confier, si ce n’était pas de son propre chef, la décentralisation. 
Dans le registre des arrivées, la nomination d’un nouveau ministre est tout sauf une surprise à Tsimbazaza. Madame Stangeline Ralambomanana Randrianarisandy est nommée ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique. Diplômé de doctorat en langue ibérique à Paris Sorbonne, elle sera épaulée par Ying Vah Zafilahy, Vice-ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle. Cet ingénieur des Mines diplômé à Moscou s’occupera du programme relatif à la transformation de l’éducation post-fondamentale. 
Les derniers événements de l’actualité relatifs à la crise alimentaire mondiale expliqueraient le remplacement du ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, réputé pour être l’un des plus actifs du gouvernement en raison de son omniprésence sur le terrain. L’universitaire Armand Panja Ramanoelina va mettre en pratique sa science de l’agriculture et de l’alimentation. 
Tsiandopy Jacky élu sénateur, il est remplacé par le sociologue Abdou Salame au poste de ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois sociales. L’ancien secrétaire général du ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire atterrit donc là où on l’attendait moins. Son ancien patron et non moins nouveau sénateur, Yvan Randriasandratriniony, est remplacé par un autre membre du gouvernement. Marius Ratolojanahary est muté à Anosy, au département de la Réforme foncière, des Domaines et de l’Aménagement du Territoire, la décentralisation étant prise en charge avec l’Intérieur par Charles Rabemananjara 
Sans surprise, voilà Botozaza Pierrot. Le charismatique directeur de la Société du port à gestion autonome de Toamasina et non moins député de la même ville intègre le gouvernement. Selon toute logique, il devient ministre des Transports. Il n’y aura pas que la mer. Botozaza Pierrot héritera de plusieurs dossiers complexes dans le domaine du transport aérien et terrestres. 
Un dernier nouveau venu n’est pas à écarter. Aucun ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture n’est pour le moment nommé. Le portefeuille est par contre maintenu mais le président Ravalomanana attend que le dossier du football soit réglé, une éventuelle réintégration au sein de la Fifa à la clé. Le cas du ministre Patrick Ramiaramanana est donc en suspens, s’il n’est pas… suspendu. 

Stangeline Ralambomanana Randrianarisandy, Ying Vah Zafilahy et Armand Panja Ramanoelina © PRM 

Abdou Salame et Botozaza Pierrot © PRM 


Emadex.com 02/05/2008

 À M/car, la date de la fête des mères est le dimanche 25 mai et...

Chers compatriotes et amis de Madagascar,

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