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03/05/2008
Fossa: Le Prédateur à Madagascar
Il existe à Madagascar une espèce animale carnivore en voie d'extinction, encore que trop méconnue. Il s'agit du Fossa. Drôle de nom n'est-ce pas? Pourquoi en voie d'extinction? Eh bien son milieu de vie et de reproduction est en péril. Oui les hommes déforestent l'île de Madagscar pour faire des zones d'agriculture ou des champs pour le bétail. Le Fossa étant un animal essentiellement arboricole et qui a coutume de faire sa parade nuptiale et sa
reproduction dans les arbres, si ces derniers disparaissent, sa prolifération devient extrêmement difficile. Et voilà qui fait un parfait sujet pour mon devoir maison de SVT ou l'on doit présenter un animal pour lequel l'action de l'homme interfère avec sa capacité à se reproduire. Oui, j'ai l'intention de
dénoncer le terrible statut d'espèce menacée dans lequel se trouve l'adorable Fossa à travers mon exposé!
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Le dossier cliquez-ici
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MADAGASCAR
EN IMAGE
extraits
de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com
***
Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
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«
Mémoire et fierté de tout un peuple...
»
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Un beau livre (à paraître en sept 2008 ) illustré sur Les Généraux
Andafiavaratra et la France au 19ième siècle à Madagascar.
J'ai écrit le livre pour rétablir la mémoire et la fierté de tout un peuple. Il est le reflet de ce que
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nos ancêtres étaient au 19ième siècle, de leurs luttes, de leur gloire, de leurs imperfections, de leurs idéaux, et de leur désillusion. Il permettra à toute une génération de Malgaches de comprendre un peu plus l'histoire de leur nation et de se réconcilier une fois pour toutes avec elle, sachant que cette histoire là avait été écrite au 19ième siècle (voire même bien avant) avec le sang des martyrs, des patriotes, et des innocents issus de toutes les régions de Madagascar. Cela leur aidera à affronter les challenges du 21ième siècle avec la forte conviction d'être avant tout un citoyen d'une nation indivisible.
Par ailleurs, le livre permettra aux générations de jeunes malgaches de la diaspora de sentir le Hasina du sang qui coule dans leurs veines, qui n’est autre que
Malagasy. Il leur aidera à se situer eux-mêmes quand la crise d’identité frappera un jour à leurs portes.
Le livre retrace le chemin qui avait mené les Andafiavaratra vers la gloire au 19ième siècle à Madagascar, et analyse les raisons pour lesquelles leurs illustres Généraux avaient échoué à empêcher la capitulation de l'armée Hova en septembre 1895. Il revisite la contribution des Officiers britanniques au service de la Couronne Hova, tels le Général Digby Willoughby et le Colonel Robert
Shervinton, quant à la défense de l'indépendance de l'île de Madagascar au 19ième siècle. Parallèlement, le livre propose une explication à propos des raisons qui avaient forcé la Grande Bretagne à Abandonner Madagascar au profit de la France, à travers les accords de Salisbury de 1890. Il analyse le différend
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Franco-Hova au cours du 19ième siècle, avec comme toile de fond, les révolutions de Palais qui avaient agité la monarchie Hova depuis 1787, et les intérêts coloniaux français à Madagascar.
Ainsi, le livre retrace les évènements militaires qui avaient fait basculer l'issue des guerres Franco-Hova de 1883-1885 et 1895. Il expose les raisons pour lesquelles l'armée royale Hova avait capitulé le 30 septembre 1895, alors que les familles s’alignèrent dans les cimetières de France pour
enterrer les milliers de soldats français
qui avaient succombé lors de l’expédition militaire "marche ou crève" menée par le Général Duchesne.
Comme tout manuscrit sur le 19ième siècle reste incomplet s'il ignore la traite d'esclaves, le livre dévoile comment et pourquoi Madagascar fut un des centres de gravité du phénomène à l'échelle de la planète, au même titre que Delagoa Bay (ou la baie de Maputo en Mozambique). En effet, les négriers de toute sorte et sans scrupules, y venaient afin de s’approvisionner en marchandise de nature humaine qu'ils livraient dans les quatre coins du monde, souvent au nom des puissants états impériaux de l'hémisphère nord.
Enfin, le livre donne des perspectives historiques quant à la nature des relations inter-ethniques à Madagascar, tout en faisant un clin d'œil aux évènements politiques de 2002 qui |

Sergent du 200e RI à Madagascar (1895)
Photo Ramahanory (Madagascar)
www.military-photos.com
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avaient menacé la nation moderne malgache dans ses fondements, en tant qu'entité
indivisible. . ... Lire la suite
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Jean-Luc
Andrian de
Washington -
USA
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Père
Lucien a
répondu à notre appel
pour publier des Edito maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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Express Mada 07/05/2008
Parlement : La présidence du Sénat à Yvan Randriasandratriniony
- Fano Rakotondrazaka et Iloniaina Alain
Candidat unique présenté par le parti
TIM, l’ancien ministre de la décentralisation, Yvan
Randriasandratriony, a été élu président de Sénat, à l’unanimité hier.
Le président sortant du Sénat, Rajemison
Rakotomaharo, est arrivé à Anosikely 30 minutes avant l'heure prévue pour l'ouverture de la session spéciale. Son entrée dans le palais attire l'attention du public même s'il ne passe pas par l'accès principal. Il continue de bénéficier d'une escorte en sa qualité de chef d'Institution.
Tiré à quatre épingles avec son complet gris étincelant, Rajemison Rakotomaharo sort de sa voiture 4x4 grise. Il s'oriente tout de suite vers son bureau au premier étage.
Environ un quart d'heure après, les chefs d'institution arrivent successivement à
Anosikely. C'est le cas du président de la Haute Cour Constitutionnelle
(HCC), Jean Michel Rajaonarivony, du président de l'Assemblée nationale, Jacques Sylla, ainsi que du Premier ministre, Charles
Rabemananjara. Ils sont dirigés par le protocole du Sénat vers le salon du président.
Dans la salle de réunion, en haut, une dizaine de photographes de presse profitent de l'attente pour braquer leurs appareils sur chaque sénateur, en attendant la cérémonie officielle. Mais l'apparition de Rajemison
Rakotomaharo, qui va prendre place, interrompt la séance photo. Une entrée applaudie par une partie de l'assistance. La pendule du Sénat indiquait 11 heures et trente minutes.
Après l'accueil particulier des chefs d'institutions et l'hymne national, le secrétaire général du Sénat, Jean Louis
Razafintsalama, invite le doyen et le benjamin des sénateurs, René Razafiarison et Jules Androkae à diriger respectivement la session.
C'est une nouvelle expérience pour les deux personnalités qui, avec une certaine timidité, devaient accomplir leur mission. En plein discours, René
Razafiarison, a touché involontairement la sonnerie prévue pour la distribution des temps de parole. Il n'a pu l'arrêter qu'avec l'aide d'une autre personne.
L'erreur et l'oubli
Le benjamin des sénateurs, quant à lui, a commis quatre fois une erreur sur le nom du sénateur élu dans la région de
Betsiboka, bien que l'intéressé l'ait déjà rectifié. Il l'a appelé Ferdinand Jeannot au lieu de Fernand
Jeannot. |

Le patron du TIM s’en va prendre sa place de président du Sénat.

Rajemison Rakotomaharo (à dr.) félicitant son successeur Yvan
Randriasandratriniony. |
Le
sénateur président d'honneur du Groupe de réflexion et d'action pour le développement
(GRAD Iloafo) a été aussi oublié lors de l'appel des sénateurs. Jules Androkae a dû présenter des excuses.
Le suspense a duré quelques secondes dans la salle de réunion du Sénat quand le doyen des sénateurs a annoncé l'ouverture de la manifestation de candidature. Tout de suite après, Rajemison Rakotomaharo a demandé la parole. «Je prends la parole au nom du groupe parlementaire Tiako i
Madagasikara. Nous proposons Yvan Randriasandratriniony au poste de président du Sénat», a t-il déclaré avant d'exposer à l'assistance le parcours du prétendant à sa succession.
Charles Sylvain Rabotoarison, président du groupe parlementaire des sénateurs nommés, Alliance pour le développement de Madagascar, a enchaîné en annonçant aussi son soutien à Yvan Randriasandratriniony. Le suspense est ainsi levé. Le candidat unique sourit
derrière le sénateur Moxe Ramandimbilahatra, président du Teza.
Au terme du décompte des voix à 100% en faveur d'Yvan Randriasandratriniony, Rajemison s'assombrit. Mais cela n'est que passager.
Encadrés: Bureau permanent à quatre membres
Les sénateurs élisent, ce jour, à partir de 9 heures, les autres membres du bureau permanent du Sénat. Ce sont les deux vice-présidents ainsi que le questeur. La nouvelle composition du bureau permanent a été fixée, hier après-midi, lors de la réunion consacrée aux réglements internes de l'institution.
Quatre commissions seront aussi mises en place lors de cette séance. Il s'agit de la commission des finances et économie, de la commission juridique, administration du territoire et décentralisation, de celle du développement rural et infrastructures ainsi que la commission sociale, culturelle et communication.
Yvan, la ponctualité incarnée
Yvan Randriasandratriniony est propulsé au devant de la scène après son élection à la tête du Sénat. Ce travailleur infatigable, doté d'un sens aigu de la ponctualité, divise par son sens relationnel.
Réputé pour sa ponctualité, Yvan Randriasandratriniony arrive toujours avant l'heure. Un de ses collaborateurs se souvient d'avoir été remarqué pour son «retard», en n'arrivant que cinq minutes avant le rendez-vous. Beaucoup de gens reconnaissent le côté travailleur du nouveau président du Sénat, également président du Tiako i Madagasikara (TIM). Il lui arrive souvent de pointer au bureau avant ses collaborateurs et de compulser lui-même les dossiers.
Yvan Randriasandratriniony a obtenu son baccalauréat à l'âge de 16 ans, un cas rare à son époque. Il a ensuite poursuivi ses études à l'université d'Antananarivo pour y décrocher son dipôme d'ingénieur agronome.
Pour ce qui est de la socialibilité de ce père de trois enfants, les avis divergent. Ses collaborateurs voient en lui quelqu'un d'intègre, ouvert au dialogue et accessible. D'autres affirment pourtant le contraire, le qualifiant de froid et même distant.
À l'époque, le futur président de la Chambre haute avait montré son intransigeance face aux revendications de l'aile réformatrice du parti présidentiel, le Comité pour la redynamisation du TIM (CRTIM). Il avait exclu tout dialogue avec les militants qui avaient sollicité la réforme de la formation politique, tout en ignorant ces derniers.
Yvan Randriasandratriniony, qui a grandi à Fianarantsoa, fait partie des «Tiko-boys» ou cadres du groupe Tiko. Il avait, entre autres, été directeur du Tiko Agri. Comme beaucoup d'autres Tiko-boys, il avait accompagné l'accession du président Ravalomanana au pouvoir, pour finir ministre de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche en 2002.
Il a fait son retour en force au sein du gouvernement en 2007 après une parenthèse de trois ans comme ambassadeur en Afrique du Sud. Il est devenu le numéro deux de l'équipe du Premier ministre Charles Rabemananjara en s'occupant du département de la Décentralisation dans le premier gouvernement du deuxième mandat de Ravalomanana.
Ses deux victoires aux législatives, en 2003 et en 2007, à Antananarivo Atsimondrano puis à Fianarantsoa, puis son élection aux sénatoriales du 20 avril constituent ses faits d'armes électoraux.
Jeune
Afrique 06/05/2008
La France octroie 19 millions dollars au développement agricole de Madagascar
- XINHUA
L'Agence Française de développement (AFD) a accordé une subvention de 12,5 millions d'euros (plus de 19 millions de dollars américain) pour soutenir le développement agricole de Madagascar.
Deux accords en matière ont été signés vendredi à Antananarivo entre le ministre desances et du Budget, Haja Nirina Razafinjatovo et le directeur de l'AFD, Denis Castaing, selon Le Quotidien, un journal de langue française, publié samedi.
Le premier accord au montant total de 16 900 000 dollars sera pour la promotion des techniques agro-écologiques au niveau national et pour la protection des bassins versants du lac Alaotra, à 300 kilomètres au nord-est d'Antananarivo.
Le projet profitera à environ 2 800 paysans et aux 3600 hectares de deux périmètres irrigués dans la région, dit le journal.
Le deuxième accord, d'une valeur de 2 300 000 dollars, est destiné à l'étude de faisabilité pour préparer des projets publics de développement que l'AFD a promis de subventionner, en coopération avec Madagascar.
L'AFD a déjà fourni des subventions de plus de 20 millions de dollars depuis 2003.
Le Président malgache Marc Ravalomanana s'est rendu à Paris le mois dernier, au cours de laquelle il a rencontré le président Nicolas
Sarkozy.
Express Mada 06/05/2008
Tsimiroro : Pompage d’un deuxième puits de pétrole
- Mahefa Rakotomalala
Le gisement d'huile lourde de Tsimiroro augmente son rendement avec le pompage d'un deuxième puits. La compagnie Madagascar Oil garde encore le secret sur les détails.
Le pétrole de Tsimiroro se rapproche de la phase d'exploitation. Après le premier pompage fait sur un puits au mois de mars, une autre opération de pompage a été effectuée sur un deuxième puits, entrant toujours dans le cadre de l'essai pilote. D'après une source proche du milieu des compagnies pétrolières, le résultat est nettement meilleur que pour le précédent pompage.
Autrement dit, le rendement dépasse largement les 45 barils par jour obtenus sur le premier puits. La compagnie Madagascar
Oil, promoteur du projet, se garde toutefois de donner des détails sur les résultats.
« Nous effectuons encore les études et des analyses des résultats obtenus par ce pompage mais les chiffres et les données seront communiqués en temps voulu », déclare simplement un responsable au sein de la compagnie.
L'essai pilote est la dernière étape de la phase de prospection sur le gisement d'huile lourde de
Tsimiroro. Il vise d'abord à évaluer le rendement journalier du gisement et surtout la réactivité de l'huile lourde à la technique d'injection de vapeur. Ce dernier consiste à injecter de la vapeur chaude pour fluidifier le produit et rendre son pompage possible. |

Les travaux de forage
continuent sur le site de
Tsimiroro. |
Viabilité économique
Le premier pompage sur un premier puits au mois de mars a permis de confirmer la réactivité de l'huile lourde. Il a permis d'obtenir un rendement de 45 barils par jour. Cet élément technique est décisif pour l'exploitabilité du gisement.
« Ces résultats sont des signes positifs montrant que l'huile lourde réagit bien à la vapeur. Cette étape importante nous rapproche de la définition de la viabilité économique d'un projet plus grand à Tsimiroro », déclare Alex Archila, Chief Execu-tive Officer de Madagascar Oil. L'essai pilote fixe l'objectif de 100 barils par jour, ce qui reste encore assez loin des 45 barils par jour obtenus il y a deux mois.
Midi Mada 06/05/2008
«Le soutien de la BCM est une hérésie intellectuelle»
Situation de l’Ariary. M. JJ Ratsietison se montre très critique envers la politique monétaire malgache. Interview
Midi Madagascar : La banque centrale a l’obligation de garantir la valeur de la monnaie nationale. Est-ce dû au fait que le pays ne dispose pas d’un stock d’or suffisant?
Jean-Jacques Ratsietison : Ceci est totalement faux car la monnaie malgache n’est pas convertible, le problème est qu’on apprend des théories dans les livres et malheureusement, nos élites et nos hommes politiques ainsi que leurs conseillers se bornent à les répéter et à les appliquer sans discernement. Il faut garder en tête que les économistes ont élaboré leurs différentes théories à partir de l’observation des économies occidentales à des périodes données : ce ne sont donc pas toutes des vérités universelles ni encore moins des vérités immuables dans le temps et ceci est d’autant plus vrai encore dans le domaine monétaire.
Prenons l’exemple régulièrement évoquée de la garantie d’une monnaie par un stock d’or : la réalité est qu’une monnaie et une seule pouvait l’évoquer mais seulement jusqu’en 1971, c’est le dollar américain.
Le mécanisme est relativement simple : jusqu’en 1971, le dollar américain était convertible en or. Cela voulait dire en pratique que n’importe qui, n’importe où dans le monde pouvait aller à un guichet de banque avec des billets de dollars et en demander la contrepartie en or.
Or, comme aujourd’hui aucun pays ne garantit la convertibilité de sa monnaie contre de l’or, aucun pays ne peut se targuer de l’existence d’un stock d’or, par ailleurs difficile voire impossible à confirmer, pour asseoir la valeur de sa monnaie. Tout simplement parce qu’une telle garantie est fictive en l’absence de cette convertibilité c'est-à-dire de la possibilité d’échange effective contre de l’or.
M.M. : Et que dites-vous du soutien que la BCM est obligée d’apporter à l’Ariary sous peine de dépréciation de notre monnaie vis-à-vis des devises fortes ?
JJR : C’est tout simplement de l’hérésie intellectuelle. La BCM n’a pas à soutenir l’Ariary vis-à-vis des autres monnaies et l’Ariary n’a pas à s’apprécier ou se déprécier vis-à-vis de ces dernières toujours pour la seule et même raison : la monnaie malgache n’est pas convertible.
C’est seulement si, et uniquement si l’Ariary était convertible que la Banque Centrale serait tenue de la garantir.
En effet, une telle convertibilité reviendrait à ce que n’importe qui pourrait aller n’importe où dans le monde échanger de l’Ariary contre une devise quelconque. Les banques étrangères qui auraient échangé de l’Ariary contre leurs devises, se tourneraient ensuite vers la Banque Centrale Malgache émettrice des billets, pour les lui restituer et se faire rembourser la contre-valeur dans leurs monnaies respectives. Et dans ce cas de figure, et j’insiste bien uniquement dans ce cas de figure, si la Banque Centrale ne pouvait pas satisfaire ces demandes, la monnaie Malgache perdrait mécaniquement de la valeur et se déprécierait vis-à-vis des autres monnaies. Et à l’extrême, si la BCM ne pouvait plus, faute de réserves en devises, honorer son « contrat », plus aucune banque à l’extérieur n’accepterait d’échanger l’Ariary. Mais vous le voyez bien que tout cela n’est que scénario fictif, et le flottement actuel se résume dès lors à un simple système où on oblige la BCM à racheter sa propre monnaie, à l’intérieur de ses propres frontières. Cela n’a aucun sens ni aucune justification sauf à servir des intérêts étrangers.
MM : Mais le change flottant est un système couramment utilisé pour ne pas dire généralisé, peut-être est-ce dû à la mondialisation ?
JJR : Non, la vérité est qu’aucune raison objective n’oblige un pays dont la monnaie n’est pas convertible à l’adopter. Prenez juste l’exemple de la Chine qui le refuse catégoriquement malgré la pression des Américains.
MM : Mais la Chine fait désormais partie des Grandes puissances et a les moyens de faire entendre sa voix.
JJR : Le problème est que la pensée dominante a inculqué l’idée qu’on ne peut rien faire sans le FMI et la Banque Mondiale, alors la majorité des gens s’en est convaincue mais sans toujours savoir pourquoi, y compris malheureusement nos hommes politiques qu’ils soient au pouvoir ou dans l’opposition. Ils sont devenus de simples exécutants du système élaboré par les bailleurs de fonds dont l’objectif est avant tout de servir les intérêts privés ou publics étrangers.
Recueillis par M. M.
Tribune Mada 06/05/2008
Andriambilany : Bebe Razanatompo • Une doyenne de 118 ans !
- par Manou

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Une des plus vieilles femmes de Madagascar vient de décéder à l’âge de 118 ans dans le fokontany
d’Ambahondrano, commune d’Andriambilany, district d’Ambatolampy dans la région du
Vakinankaratra.
Mariée à l’âge de 13 ans, Bebe Razanatompo a mené une vie saine et sans problème. Elle et son mari, de qui elle a eu 3 enfants, n’ont jamais quitté leur village de montagne durant toute leur vie !
Des témoignages de son entourage, cette doyenne a vécu comme tout paysan de cette contrée. Sans régime alimentaire particulièr pourtant, elle a battu aisément ce record de longevité hors du commun.
Morte deux fois
De son vivant, Razanatompo aimait expliquer à ses progénitures que la longevité n’avait pour secret que la vie saine ! Elle n’a jamais |
pris d’alcool, ni de tabac tout en restant fidèle à un mariage arrangé suivant la coutume d’antan. Cette vieille dame était toujours restée alerte et ne portait jamais de lunettes pour vaquer à ses travaux de raccommodages.
Elle a expiré une première fois après une quinzaine de jours de maladie, mais a tout de suite donné signe de vie dès qu’on a commencé à l’envelopper dans le linceul ! Passée ce cap, Razanatompo a semblé en bonne forme mais, une semaine après cette fausse mort, elle a trépassé réellement sans avoir été malade. La défunte a laissé 187 descendants de ses 3 enfants et pourrait figurer parmi les doyens des Malagasy de par sa carte d’identité nationale mentionnant son âge réel !
Les Nouvelles 05/05/2008
La « guerre » des cultes ?
- Miadana Andriamaro
Indépendamment de leurs religions respectives, les hauts responsables au sein des différentes institutions de l'Etat semblent défendre la chrétieneté et préconiser la foi en l'Eternel. L'adoption par le président de la République Marc Ravalomanana des notions de « Fahamarinana » (vérité) et de « Fahamasinana » (sainteté) comme principal guide de ses actions dans la conduite des affaires nationales y est peut-être pour quelque chose.
On aura remarqué en tout cas que le Tout Puissant est chaque fois sollicité à l'occasion d'une telle ou telle cérémonie officielle, l'exemple ayant d'ailleurs été donné par Marc Ravalomanana lui-même lors de ses déplacements ou visites auprès des populations et plus particulièrement en prélude à ses interventions ou discours officiels à la nation.
Il n'y a rien de mal à cela, dans la mesure où rien ne peut se faire effectivement sans cette grâce ou bénédiction divine.
C'est peut-être dans ce sens que les différentes personnalités… chuchotées ici ou là pour siéger à la nouvelle présidence du Sénat, ont choisi de s'organiser à leurs façons respectives. Mais curieusement à travers l'organisation d'un culte pour implorer cette bénédiction du Seigneur.
Comme ce fut le cas l'autre dimanche où deux des principaux personnages les plus cités dans cette course à la présidence du Sénat, ont chacun organisé une pieuse rencontre dans leurs paroisses respectives avec l'objectif de remercier d'abord l'électorat qui les a élus, et ensuite de ré-implorer cette bénédiction divine pour leurs ambitions inavouées.
Quoi qu'en fin de compte et à part ces présidentiables potentiels du Sénat, tous les autres « chuchotés » ont également fait de même.
Apparemment, on semble avoir affaire à une sorte de « guerre » des cultes sinon à une sorte de rivalité où les uns et les autres voudraient faire valoir… aux yeux de Marc Ravalomanana, qu'ils sont saisi le mot d'ordre en vue d'une entière transparence (vérité et sainteté) dans la conduite des affaires nationales.
La première réunion de mardi prochain sera en tout cas décisive et permettra de savoir laquelle de toutes ces prières sera exaucée par le Seigneur ?
Sentant peut-être que cette élection des nouveaux membres du bureau permanent du Sénat risque de lui poser des problèmes (politiques s'entend), le président de la République Marc Ravalomanana a préféré prendre les devants en annonçant mercredi dernier lors de la présentation des nouveaux membres de son gouvernement, qu'il n'a aucune intention d'intervenir ou influer dans ce sens.
En fait, les trois personnalités qu'il a citées expressément à cette occasion semblent toutes bien placées pour assurer la présidence du Sénat… compte tenu de leurs expériences et compétences respectives.
Mais il reste à savoir, laquelle d'entre elles a le plus prié pour espérer une suite… providentielle à les espoirs ou souhaits.
moov.mg 05/05/2008
DONIA
: Maevatanana euphorique face au panel d'artistes - RHD
© Midi Madagasikara
Qu'importe
la chaleur suffocante, les kilomètres qui défilent, la fatigue qui
menace, la caravane musicale de Donia est belle et bien présente à
Maevatananana pour un show très ... chaud, dans tout le sens du terme.
Dès l'après-midi, la Place de la ville s'anime aux sons de "E
tiako ô" de Jaojoby. Véritable star, la chanteur est acceuilli
par un public composé en majorité de la gente masculine. Puis, le ton
se fait plus solennel avec des sensibilisations en tout genre. Entre le
SIDA, les grossesses précoces et Sur'Eau, les mères et les jeunes présents
en masse, ont bien reçu le message.
Un peu plus tard, c'est la cohue aux alentours de la Place où se
tiendra un spectacle inédit inauguré par Manitsindava. Dah'Mama, Samoëla,
Jaojoby, M'Boutah, Vaiavy Chila et bien d'autres sont à l'affiche et déjà
tout Maevatanana est en effervescence. Certains artistes sont observés
sur toutes les coutures par une foule d'enfants curieux et heureux de
voir autant de stars en une journée.
Une caravane musicale dans la joie
Encore une fois, le Donia frappe fort et entame sans évolution vers une
plus grande envergure. Déjà à Antananarivo, la caravane musicale
n'est pas passée inaperçue soutenue par la Commune Urbaine
d'Antananarivo.
Un trajet dans la joie et la bonne humeur regroupant près d'une
vingtaine de véhicules aux couleurs de "La fête de la vie".
Une fête qui se poursuivra tout au long de la RN4 qu'importe la chaleur
et la fatigue qui se fait pesante! Prochaine étape: Antsohihy.
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igrande soiree des copains a palaiseau il y aura des brochettes et menu gasy .. venez nombreux ..le 28 juin a palaiseau tennis club .. salut a tous dj rivo et d autres surprises .
Contact: Ratina
Cause déménagement au Canada qui est imminent là.
/ C est prévu mi mai, vu que mon job m attend. Je suis donc en train de vendre tous mes effets personnels, je me demandais si tu
connaissais de personnes à qui ça peut faire plaisir.
cf Liste
avec photos
Contact: Stéphanie
ingénieur français retraité en
"ENGENIERIE", en vue d'une installation définitive à Madagacar cherche une activité
BENEVOLE./ Merci de faire offre détaillée.
Contact: Schultzendorff Michel
cherche travaille niveau bacc merci
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Cours de médecine Préparation concours d'entrée en 2è année.
/ Cours d'appui pour la préparation du concours d'entrée en 2è Année de Médecine tous les Samedis matin
... Contact: Rakotozafy Mahefa Serge
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Les
Voeux Rainizafimanga
2008
2008
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Jeune Afrique 07/05/2008
Les Etats-Unis et Madagascar discutent les relations civilo-militaires
- XINHUA
Les Etats-Unis d'Amérique et Madagascar ont commencé un séminaire de quatre jours à Antananarivo mardi pour discuter les relations civilo-militaires, visant à renforcer la démocratie dans la grande île de l'Ocean indien.
Le séminaire, organisé par le Center for Civil-Military relations (CCMR), basé à Monterrey, en Californie, a vu la participation de 80 représentant venant de la présidence, du gouvernement, du Parlement, de la police, des sociétés publiques et privées.
Un plan d'action sera publié avant la fin du séminaire vendredi, selon Le Quotidien, un journal de langue française, publié mardi.
CCMR fournit des services de consultation et de formation sur la coexistence dans un cadre institutionnel entre les civils et les militaires dans de nombreux pays.
La coopération militaire entre les deux pays a été limitée dans la formation militaire pour les officiers malgaches avec un officier malgache actuellement en cours de formation à l'Académie de la Marine des Etats-Unis à Maryland et un autre à l'Académie de l'Armée de l'Air à Colorado.
Les Nouvelles 07/05/2008
L'idéal serait des céréales
- Faly Rajaonarison
Récemment, l'Etat malgache, via l'Etat-major a lancé un programme dénommé Service militaire d'action au développement (SDMA), dont les nouvelles recrues auront le choix entre apprendre à manier les armes et travailler la terre. Le second choix intéresse plus d'un mais malheureusement, on n'en est qu'à la première promotion.
C'est effectivement une initiative très louable et d'ailleurs, à l'issue de ce programme, les 60 premiers bénéficiaires auront chacun 5 hectares de terre qui n'ont jamais été travaillés auparavant. En somme, 300 hectares seront donc distribués chaque année et si on fait le calcul, plus de 6 600 hectares de terre par an, si ce programme se répand dans les 22 régions, seront cultivés.
Dans une vision plus large, on remarque que depuis quelques années, on enregistre une importante baisse de la production mondiale de céréales. Dans ce dessein, la commission européenne préconise la suppression de la culture en jachère pour que les cultivateurs puissent planter plus de céréales (maïs, blé, riz…). Par conséquent, il faudra considérablement augmenter la production agricole d'ici cinquante ans dans les pays de la zone tropicale, où la pression démographique sera la plus forte. L'Afrique devra alors multiplier sa production alimentaire par cinq, tandis que l'Asie, et notamment la Chine et l'Inde, ainsi que l'Amérique latine devront doubler les leurs.
On ne parle donc plus de lutte contre la pauvreté ni de lutte pour la sécurité alimentaire mais plutôt d'une guerre ouverte. L'armée s'y implique et déploie tous les moyens tant économiques que financiers pour arriver à ses fins. En Irak, le gouvernement Bush ne ménage pas ses peines pour dépenser des milliards de dollars pour les troupes Yankees. Qu'en est-il de la situation agricole et des subventions des cultivateurs locaux car la solution aux problèmes de débouchés de ces militaires cultivateurs serait les céréales. En effet, la Grande île possède plus de 60 millions d'hectares de terres arables, dont 2 millions seulement sont travaillés. Au rythme de 6 600 hectares de terres cultivées par an, la Grande île a encore un bel avenir devant elle. Il suffirait d'inciter les gens et surtout de toujours subventionner ce genre de projet.
Rappelons que la plupart des pays en développement dont Madagascar fait partie, sont à vocation agricole et cette activité représente plus de la moitié des emplois et une grande partie du produit intérieur brut. Certes, récemment on a également annoncé que la Grande île est à vocation minière, pourtant ses richesses tant sur la surface que dans le sol n'attendent qu'à être exploitées.
Le chemin est donc encore long pour atteindre cet objectif mais il est tout de même important de suivre déjà le bon chemin de la réussite.
Tribune Mada 06/05/2008
Ambodimanga : Une femme coupe le « pénis » de son mari
- par Nivo T. A.
Sanglant déchirement au sein d’un couple dans le fokontany
d’Ambodimanga IV, commune de Tsarabaria, district de Vohémar. Un homme et son épouse s’endorment après s’être violemment disputés. Mais, la rancune chevillée au cœur, la femme d’une quarantaine d’années, très furieuse à l’égard de son époux, a pris nuitamment un couteau et s’en est servi pour couper le pénis de son mari en plein sommeil. Du coup, ce dernier s’est brusquement réveillé et quelle fut sa surprise en voyant son sexe sèchement coupé. Son premier réflexe a été de recoller les morceaux.
20 points de sutures
Après avoir commis son forfait, l’épouse a pris la fuite. Elle reste introuvable jusqu’à ce jour. La victime, malgré son état, s’est précipitée pour chercher des soins d’urgence à un centre de santé situé dans les parages. Le pénis du mari émasculé devait alors subir une opération visant à poser vingt points de sutures. Ce qui démontre à quel point son état était grave. Mais sa vie reste hors de danger, selon les médecins. |
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Ceux-ci réservent pourtant leur diagnostic si, dans le futur, cet homme pourra encore se servir de son sexe ! Le couple n’a pas encore d’enfants. Cette situation constitue d’ailleurs l’une des causes des disputes successives ayant entraîné des scènes conjugales. Les « fosafosa » ont fait le reste. Ces commérages ont atterri aux oreilles de l’épouse qui, comme il fallait s’y attendre, a eu recours à la solution la plus radicale.
Xinhuanet.com 06/05/2008
Journée mondiale de Sages-femmes célébrée à Madagascar
- Xinhua
Divers événements ont eu lieu lundi à Madagascar pour célébrer la journée mondiale des sages- femmes.
Le gouvernement malgache, conjointement avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a organisé une porte ouverte et des discussions de groupe sur le thème "La planification familiale, levier du développement", dans un centre de santé de base
(CSB).
La célébration a été ouverte par la vice-ministre de la Santé, Marie Perline RAHANTANIRINA, qui a exprimé sa satisfaction avec les travaux concernant le planning familial dans la grande île l'océan Indien.
Dans son discours prononcé à la cérémonie, la vice-ministre a encouragé les gens à faire davantage d'efforts dans le planning familial.
Dans une interview avec Xinhua, le chef du centre de santé de base, le Docteur Bertrand Razafinjatovo, a déclaré que la décision du gouvernement de choisir ce centre pour célébrer la journée mondiale des sages-femmes a montré sa volonté pour faire beaucoup d'efforts à se joindre à la population.
La santé maternelle reste une préoccupation majeure pour Madagascar parce qu'en moyenne, huit femmes meurent chaque jour de complications liées à la grossesse et l'accouchement, selon le deuxième rapport national sur les Objectifs du Millénaire pour le développement.
Docteur Odon Randriamantena, président de l'Association des sages-femmes malgaches, a déclaré à Xinhua que seulement 23% des centres de santé de base à Madagascar respectent des soins obstétricaux d'urgence.
La loi ne permettant pas encore la pratique de l'avortement à Madagascar, les avortements sont effectués dans des conditions dangereuses, a-t-il ajouté.
Il a exhorté le gouvernement à former davantages de sages- femmes à Madagascar, qui n'a que 3660 sages-femmes seulement pour une population de près de 19 millions de personnes, beaucoup plus faible qu'une sage-femme pour 1000 personnes selon la norme internationale exigée par l'OMS.
Les Nouvelles 06/05/2008
PRODUCTION RIZICOLE
: 4 millions de tonnes attendues
La révolution verte bat son plein et on s’attend actuellement aux premières retombées des actions entreprises notamment dans le secteur rizicole vu l’importance de cette denrée pour le pays. Ainsi, doubler la production ne sera pas encore pour cette année malgré la hausse de production prévue par les techniciens agricoles. Cependant la Grande île n’aura plus systématiquement recours à l’importation comme durant les années précédentes.
La passation de pouvoir entre le nouveau ministre de l’Agriculture de l’élevage et de la pêche, Panja Ramanoelina et son prédécesseur, Marius Ratolojanahary s’est tenue hier matin à
Anosy. Ainsi, la production rizicole demeure parmi les préoccupations de la nouvelle équipe du ministère.
La prévision de la production rizicole du ministère pour cette année sera de 4 millions de tonnes de paddy contre 3,7 millions de tonnes lors de la dernière campagne. Un résultat qui s’explique en partie par le passage des cyclones Fame et Ivan puisqu’on s’attendait à mieux, étant donné les opérations menées dans le cadre de la révolution verte. En effet, ces cyclones ont dévasté plus de 50.000 ha soit une perte de production estimée à trois tonnes par hectare ou 150 000 tonnes de paddy d’après le secrétaire général du ministère de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Philibert
Rakotoson.
L’importation ne sera plus une nécessité
La production rizicole prévue devrait par ailleurs combler la demande sur le marché local et nous éviter ainsi d’avoir impérativement recours à l’importation comme chaque année. La Grande île importe environ 200 000 tonnes de riz par an selon les besoins du marché et l’importation demeure libre malgré la hausse de production puisque les opérateurs, selon les techniciens du ministère, auront le choix entre le riz local et le riz importé qui seront en concurrence sur le prix, la qualité et la facilité d’accès. L’ouverture à l’importation permettra en outre aux consommateurs d’avoir un accès permanent à ce produit de première nécessité.
L’augmentation de la production ne concernera pas seulement le riz mais touchera également d’autres produits grâce à la relance de la culture de contre-saison. Plus de 70 000 ha de superficie seront destinés à la culture de contre-saison dans des régions ciblées, dont
Boeny, Menabe, Sofia, Sava et Diana, pour parer à une éventuelle crise alimentaire.
Le nouveau ministre du Maep, Panja Ramanoelina, de son côté, s’est dit prêt à relever tous les défis en incitant son personnel à travailler davantage. Parmi ces défis figurent l’anticipation de la crise alimentaire qui sévit sur le plan mondial et les priorités gouvernementales en matière de révolution verte.
Express
Mada 06/05/2008
Commerce : L'avenir du kath inquiète les planteurs
d’Antsiranana - Stéphane Solofonandrasana
La mastication de feuilles de kath est tout à fait banale dans la ville du Nord. Seulement, la prise du produit risque d'être prohibée.
Le bruit sur une éventuelle prohibition de la plantation et la réglementation stricte de la production et du commerce du kath inquiète ceux dont la vie familiale en dépend.
« Je ne veux pas imaginer ce qui pourra m'arriver si une interdiction est appliquée », s'inquiète Izam, marié et père de onze enfants. « Je ne peux pas nourrir ma famille avec la rémunération d'un salarié. Notre vie dépend entièrement de l'agriculture, en l'occurence la plantation du khat », ajoute-t-il.
Face au double danger qui le guette, Izam envisage de trouver une solution urgente. « Je dois m'adonner à la riziculture et à la culture d'autres plantes à tubercules pour affronter une éventuelle fermeture de la filière », dit-il.
Péril. En février, des rumeurs sur la prohibition catégorique du kath ont sécoué aussi bien les fournisseurs que les consommateurs. Les autorités locales les ont démenti.
Par contre, la régularisation de l'activité s'avère inévitable dans la région. « Personnellement, je ne suis pas contre |

Les consommateurs de kath sont légions à
Antsiranana. |
la réglementation. Par contre, je trouve que le sevrage brusque des consommateurs peut être désastreux pour tous ceux qui sont dans le circuit », exhorte
Izam.
Fonctionnaires, commerçants, transporteurs, les vieux et les jeunes... constituent la majorité de la clientèle
d'Izam. « Nombre de mes clients sont des gens hauts placés de l'administration, autrefois approvisionnés par mon père », raconte-t-il. « Ils ne supportent pas la moindre rupture si bien que je suis obligé de répondre quotidiennement à leur demande », revèle-t-il.
Depuis peu, Izam et son épouse sont contraints de demander l'appui des autres planteurs de kath pour satisfaire les besoins de sa clientèle. Des personnes venant des environs de Joffre-Ville livrent du kath chez le grand livreur des feuilles. Une équipe composée de dix personnes s'occupe du conditionnement selon la destination de la marchandise.
« Notre activité permet aux gens des environs de trouver un emploi, même si cela est temporaire. Au moins dix personnes nous aident chaque jour à traiter le produit », déclare l'épouse
d'Izam.
Interrogé , le couple se garde de dévoiler sa recette journalière. « Nous écoulons 25 à 30 bottes par jour. C'est avec l'argent du kath que je paye la scolarisation de mes enfants et de couvrir quelques besoins de la famille »
Les Nouvelles 05/05/2008
INSÉCURITÉ :Les chefs Fokontany interpellent Rajoelina
Depuis sa prise de fonction en tant que premier magistrat de la ville d'Antananarivo, Andry Rajoelina n'a jamais laissé les 192 chefs Fokontany s'exprimer. En cinq mois, aucun dialogue n'a jamais été entretenu avec le maire quant à la continuité des démarches pour le développement des quartiers.
«Nous nous sentons délaissés par le maire Rajoelina depuis son élection. En cinq mois, aucune instruction n'a été reçue de sa part concernant les actions à entreprendre pour le développement des fokontany », a déclaré le président de l'association des 192 chefs Fokontany
(Fifar 192), Bernard Joseph, lors de leur réunion qui a eu lieu à l'espace
Mahatazana, Fort Voyron, samedi dernier. Et de poursuivre : « Et le pire, les secrétaires et les trésoriers qui assurent l'administration au sein des Fokontany n'ont pas encore perçu leurs indemnités durant cette période, ce qui les rend peu motivés pour assumer leurs fonctions respectives ».
Jusqu'ici, ces chefs Fokontany n'arrivent pas à comprendre la mission attribuée aux inspecteurs de la ville et interpellent le maire Andry Rajoelina pour qu'il prenne la situation en main. « L'insécurité règne car la plupart des quartiers vivent dans le noir. Les actes de banditisme et de vol n'ont cessé de s'accroître ces derniers temps. Les poteaux de la Jirama sont privés d'ampoules depuis des mois, un problème que la CUA n'arrive pas à résoudre pour que la lumière soit, même si les Fokontany et riverains ont contribué à fournir des ampoules pour éclairer leurs quartiers », se sont exprimés les présidents des fokontany
d'Andravoahangy et d'Ampandrana. Un appel a été lancé à l'endroit des responsables de la commune et de la Jirama pour qu'ils prennent une décision mais en vain. |

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Tout compte fait, l'objectif de la formation des chefs Fokontany au palais
d'Iavoloha optant comme priorité pour « la sécurité de la population et de ses biens » n'a pas été réalisé.
Manque de coordination
Une structure d'organisation a déjà été mise en place comme le « dinam-paritra » et le comité de vigilance mais son application demeure en instance. Le rappel à l'ordre est également de mise sur l'application de la loi qui limite l'ouverture des épi-bars jusqu'à 21 heures en vue d'éviter les tapages nocturnes. Tout cela, sans parler de la gestion des recettes des tickets des marchands qui doivent être versées dans la caisse des
Fokontany, constituant une de leurs ressources financières pour leur fonctionnement.
Vient ensuite le problème des marchands des rues que la mairie n'arrive toujours pas à maîtriser et qui crée une atmosphère de mauvaise gestion de la ville en général. « En tant que premier responsable de la ville d'Antananarivo, il est de son devoir de s'imprégner dans la vie des Fokontany pour identifier leurs besoins et surtout de collaborer avec leurs chefs pour qu'il y ait vraiment une concertation dans le processus de développement dès la base comme l'a recommandé le chef de
l'Etat », a souligné le président de la Fifar 192. Pour le moment, aucun contact n'a jamais été établi avec les chefs Fokontany faute de communication. Chaque Fokontany dispose d'un plan de développement depuis 2007 mais sa réalisation n'a pas encore été discutée avec le maire d'Antananarivo et ses proches collaborateurs.
Et c'est la raison d'être de cette grande réunion des chefs Fokontany, une occasion de lancer un appel à l'endroit du maire Andry Rajoelina en vue d'organiser une rencontre. Et ce, afin d'établir un consensus sur les actions à entreprendre pour développer la ville des Mille qui commence à perdre de sa valeur et son image d'antan.
Noro Niaina
moov.mg 05/05/2008
MÉTÉO. Vers un hiver plus chaud !
- Recueillis par v.a.
Il commence à faire un peu frisquet ces derniers temps. Pourtant, il semble que la période hivernale sera moins rigoureuse.
Cette période hivernale sera peut-être moins rude que les années précédentes. En effet, « pour ce mois de mai, les températures seront plus proches des valeurs saisonnières ou légèrement supérieures sur toute l’île », annoncent les techniciens du service de la recherche appliquée de la météorologie, dans le bulletin mensuel des ‘’conditions climatiques prévues pour la période « mai à juillet »’’.
En tout cas, tout au long de ce prochain trimestre, cette tendance à un hiver plus chaud sera gardée sur dix régions du pays, notamment Sofia,
Boeny, Betsiboka, Analanjirofo, Atsinanana, Alaotra Mangoro, Vatovavy
Fitovivany, Atsimo Atsinanana et Atsimo Andrefana. Par contre, les températures seront conformes aux valeurs saisonnières pour
Analamanga, Amoron’i Mania, Anosy, Bongolava, Diana, Haute
Matsiatra, Itasy, Ihorombe, Melaky, Menabe, Sava et Vakinankaratra. Mais pour bien comparer, comment a été la saison hivernale de l’année dernière ? «Il faisait moins froid que d’habitude », se souviennent les uns. « C’était plutôt glacial non ?», s’interrogent les autres.
En fait, l’adage bien malgache ne dit-elle pas qu’on a du mal à se rappeler de la précédente période hivernale ou « ny ririnin-dasa tsy tsaroana » ?
En outre, concernant les précipitations pour les trois prochains mois, elles seront conformes aux valeurs |

Devinez, il va faire chaud ou froid demain avec cette couleur du ciel ?
© DTS |
saisonnières, ou accuseront une légère baisse sur quatorze régions de la Grande Ile. Par contre, la pluviométrie sera légèrement en hausse sur les huit autres régions.
Les Nouvelles 05/05/2008
FLAMBEE DES PRIX DU PETROLE
: Rouler à l'huile alimentaire, une solution à envisager
- Mialy Tiana
Substituer l'huile alimentaire au gazole, c'est possible sur les moteurs diesel. La pratique se répand en Europe et en Amérique. A Madagascar Bio Energy Invest s'y attelle. Néanmoins, des risques sont à
envisager.
Se passer de l'or noir, ce n'est pas une utopie. Une substitution à l'or vert pourrait être une parade envisageable pour esquiver les impacts de cette flambée des cours du pétrole. L'huile alimentaire peut se substituer au pétrole.
A l'origine, le moteur diesel a été conçu pour fonctionner à l'huile végétale. C'était en 1892. Or l'huile végétale était à l'époque très chère et c'est donc un dérivé du pétrole qui devint le carburant standard : le gazole. Aujourd'hui, il est possible de rouler avec de l'huile végétale à la place du gasoil, ce qui pollue moins et coûte moins cher. Utiliser de l'huile végétale comme carburant est possible avec tout véhicule diesel même si certaines marques de voitures semblent fonctionner dans ce cas un peu mieux que d'autres.
Succès à l'étranger
Si en Europe, ce système a un succès auprès des consommateurs malgré le fait que l'huile ne fasse pas partie des carburants autorisés, à Madagascar, c'est encore quasiment inconnu de tous. Bio Energy Invest essaie de vulgariser le système au moyen d'un kit importé qui permet de composer l'huile avec le carburant fossile. A l'heure qu'il est, plus d'une voiture roulent à l'huile alimentaire à Madagascar.
Mais rouler 100% à l'huile alimentaire est aussi possible. Pour cela, il faut installer un second réservoir qui contiendra du diesel qui servira notamment à l'allumage avant de passer à l'huile. Il faut installer un kit de "bicarburation", ce qui n'est pas très compliqué, surtout pour un garagiste.
La technologie utilisée n'est donc pas aussi compliquée qu'elle n'y paraît et pourrait être à la portée de tous les mécaniciens de la place s'il le faut.
En Europe, il faut en tout un investissement de 1 500 euros soit à peu près 3,9 millions d'ariary pour pouvoir adapter le moteur diesel à ce type de carburant plus économique. Il y est décompté aujourd'hui plus de 15 000 utilisateurs qui affirment que l'investissement en vaut bien la peine. Les avantages sont durables puisqu' il faut payer en moyenne 80 centimes le litre au lieu de 1,50 euro soit la moitié de ce qu'il faut payer pour le gazole. Non seulement la différence de coût est conséquente, mais l'huile consomme aussi 50% moins que le carburant fossile.
A l'heure qu'il est, la collecte d'huile de friture usagée constitue tout un business à l'étranger. Du business illégal en France où l'huile alimentaire n'est pas autorisée comme carburant. 350 stations à huile alimentaire y sont dénombrées.
Des inconvénients fiscaux
Néanmoins, si l'Europe interdit l'utilisation de ce carburant sous peine de sanctions pécuniaires qui atteignent les 150
euros, c'est parce qu'il y a des raisons bien fondées. En effet, les redevances pétrolières constituent une grande partie des revenus de
l'Etat. La substitution de l'huile alimentaire au gazole diminue considérablement les recettes de
l'Etat. Voilà une des raisons qui justifient l'interdiction de ce type de carburant. Si dans de tels pays développés, l'utilisation de l'huile alimentaire comme carburant menace les ressources budgétaires, il en sera certainement de même à Madagascar. De plus, l'on est encore loin d'atteindre le taux de pression fiscale de 15% visé. Si ce nouveau système arrivait à se vulgariser, il faudra prévoir ces risques.
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