... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...
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Madagascar, paradis des fumeurs...
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Le 31 mai 2008 c'est la Journée mondiale sans
tabac et le thème de l'année de l'OMS est "jeunesse sans
tabac". Le tabagisme est la principale cause de décès évitable dans le monde. Le tabac est le seul produit de consommation légalement en vente qui entraîne la mort d’un tiers à la moitié de ceux qui
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l’utilisent, comme le prévoient les fabricants, et dont la vie est raccourcie de 15 ans en moyenne.
On compte aujourd’hui environ 1,8 milliard de jeunes âgés de 10 à 24 ans dans le monde dont plus de 85 % dans les pays en développement. Ayant survécu à la période plus vulnérable de l’enfance, ces jeunes sont généralement en bonne santé!
Dans de nombreux pays, fumer dans les lieux publics est interdit : Royaume Uni, Etats Unis, France,
Suisse... C'est une question de santé publique mais aussi de respect et d'équilibre entre fumeurs et non fumeurs. A Madagascar on est encore très loin de cet équilibre, puisque les fumeurs ont tous les droits.
Jamais, un fumeur, n'ira vous demander si sa fumée vous gène ou non, ca ne lui viendrait pas à l'esprit. Il n'y a jamais eu de campagnes de sensibilisation à Madagascar sur ce sujet.
Ainsi, au Carlton de Tana dernièrement, pendant le salon Tendances show, les fumeurs ne se
gênaient pas pour fumer allègrement dans les salons, dans les stands ( malgré la présence des articles en vente...).
Dans les restos, c'est pareil ! Vous allez au Sakamanga, resto huppé de la capitale, Il y est impossible de ne pas subir la
cigarette !
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Madagascar est l'un des derniers pays où les fumeurs sont rois et les nons fumeurs les sujets ! Il est quand même
bizarre que les établissements privés ne mettent pas des zones non fumeurs pour ceux qui ne veulent pas subir la
cigarette des autres.
Car le problème est bien là : le fumeur malgache ne se préoccupe pas de celui qui ne fume pas et pour régler cela on doit soit aller au clash et passer pour l'intolérant de service, soit se taire et laisser faire !
Il serait bienvenue que nos députés pondent une loi qui réglemente l'usage de la
cigarette dans les lieux publics et que les établissements privés prennent quelques initiatives pour des zones non fumeurs. On ne demande pas l'interdiction de fumer, mais juste pouvoir prendre un verre, un repas, voir un salon, sans se taper la
cigarette des autres de façon inéluctable !
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Niry de sobika.com
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Niry a
répondu à notre appel
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Midi Mada 02/06/2008
CAN MONDIAL 2010
: Madagascar Botswana 0-0
Les “Zèbres botswanais” qui ont dominé le jeu à Gaborone samedi après midi n’ont pas eu le dessus sur les Bareas de Madagascar. Dans le cadre des éliminatoires de la CAN et du Mondial 2010, Les Bareas reconstruits ont eu à leu menu les Botswanais qui ont arqué à la 10è minute mais refusé par l’arbitre zambien Kaoma Wellington. Côté malgache, il y eut bien sûr des bonnes phases de jeu surtout entre Faneva Imà et Praxis Rabemananjara mais non concluant. Après ce match nul de 0 à 0, les Bareas joueront contre les Ivoiriens. Drogba et les Eléphants seront durs à battra mis un nul peut toujours permettre une bonne place aux Bareas et pourquoi pas une seconde place de toutes les chances ?
Recueillis par Anny Andrianaivonirina
temoignage.re 01/06/2008
VIH Sida dans
l’Océan Indien : Formation diplômante à Madagascar - Pascale DAVID
Actuellement se déroule à Antananarivo la formation diplômante 2008 pour 27 futurs médecins de la zone océan Indien (S-O), dans la spécialité qui les prépare à la prise en charge des patients vivant avec le VIH Sida et les hépatites virales. Initiée par l’association RIVE océan Indien, cette formation est depuis deux ans portée par le projet AIRIS (COI, Quatre-Bornes) et financé par la Banque africaine de développement.
LE 6 juin prochain prendra fin la session 2008 du Diplôme Universitaire (DU) de prise en charge de l’infection à VIH et des hépatites B et C à
l’Institut National de Santé Publique et Communautaire (INSPC) de Madagascar. Les 27 médecins praticiens ou chefs de service inscrits pour cette session sont majoritairement des Malgaches cette année (21), et comptent aussi 1 Seychellois, 2 Anjouanais, 2 Mauriciens et 1 médecin de Mayotte.
Ce DU est une formation de haut niveau destinée à former, pour le bassin OI, les futurs médecins référents en matière d’accueil des personnes vivant avec le VIH Sida. En accord avec les ministères de la Santé de leur pays respectif, ces médecins sont les seuls à pouvoir prescrire les traitements
anti-rétroviraux (ARV).
La partie théorique du diplôme - celle qui se déroule actuellement dans la capitale malgache - mobilise 8 professeurs de médecine, dont 6 viennent de
l’Université Victor-Segalen de Bordeaux2, un professeur de l’hôpital Necker et un du Centre universitaire de Grenoble. Philippe Morlat, du CHU de Bordeaux, est le responsable pédagogique de la partie “Ecrits” du diplôme, dont les lauréats (admissibles) viendront en stage pratique d’un mois, par groupe de deux, dans le service d’Immunologie clinique qu’anime le Dr Catherine Gaud au CHD Félix Guyon à Saint-Denis (Réunion).
Ces projets visent à garantir l’autonomie des pays de la zone OI dans la lutte contre le VIH Sida en même temps qu’à coordonner les pratiques d’accueil et de suivi des personnes atteintes par le virus. Il n’existe pas (encore) de statistiques très fiables renseignant sur l’extension du VIH Sida dans les îles du Sud-Ouest de l’océan Indien. On sait que le pays vraisemblablement le plus atteint est l’île Maurice, où environ 3.000 patients sont identifiés. C’est 10 fois plus qu’à Madagascar, où 300 patients sont connus et 110 suivent un traitement. 200 sont connus et suivis aux Seychelles et 12 aux Comores. Depuis le lancement du DU, 135 médecins référents ont été formés - dont les 27 de cette session 2008 - à la prise en charge de ces malades.
Il faut ajouter les 640 patients suivis à La Réunion, dont un peu moins de 13% sont originaires des îles voisines.
L’un des objectifs de ce diplôme spécialisé est d’améliorer la qualité des soins dans les pays d’origine et de réduire d’autant le déplacement vers notre île de patients des pays voisins : seuls les cas les plus critiques, nécessitant des examens et des suivis complexes ou des traitements qui n’existent pas encore chez eux, sont adressés au service du Dr Gaud par les médecins référents de la zone. Le principe de cette formation reste d’opérer un transfert de compétences vers les pays de la région, pour accroître leur autonomie dans l’accueil et le suivi des malades.
Le nombre de patients malgaches, mauriciens, seychellois ou comoriens en situation de péril vital accueillis à La Réunion reste faible, même s’il est constant. En 2007, ils étaient 82 composés à plus de 63% de Malgaches, mais aussi de Mauriciens (17%), Comoriens (12%) et Seychellois (7%).
Les enseignements théoriques entrent dans leur dernière semaine. Ils se déroulent sous forme d’exposés académiques, de présentation de situations cliniques et d’ateliers interactifs. Un contrôle des connaissances intervient à la fin de chaque semaine d’enseignement, jusqu’à l’examen final, qui aura lieu vendredi de la semaine prochaine. Les stages pratiques se dérouleront à partir de septembre 2008. Les médecins deviendront “médecins référents” après la validation de leur stage.
RIVE-OI prend en charge la logistique de cette formation : de la venue des professeurs aux frais d’inscription (500 euros) des praticiens aspirants. Cette association est par ailleurs en charge d’une formation sur deux ans (2007-2009) de 400 personnels soignants, de toutes catégories, de
l’Océan Indien. Le projet de DU-VIH a été initié et financé de 2002 à 2004 par l’association RIVE-OI ; puis le partenariat déployé a été pris en relais dès 2005 par des projets de la Commission de
l’Océan Indien - projet URSIDA et projet AIRIS - sur des fonds provenant en 2005-2006 de la coopération française, puis à partir de 2007 par la
BAD, à hauteur de 100.000 euros.
Formation diplômante à Madagascar / Témoignages du samedi 31 mai 2008
/ http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=30145
Tribune 01/06/2008
Conseil supérieur de la défense
: Demande de participation des généraux retraités - par Manjaka Hery
La ministre de la défense,
Manorohanta. « N’est-il pas possible d’intégrer les généraux retraités au sein du conseil supérieur de la défense », a demandé hier le sénateur, Sylvain
Rabotoarison, à la ministre de la Défense, Marie Cécile
Manorohanta, lors du face-à-face entre les membres du gouvernement et les Sénateurs, au palais de verre
d’Anosy.
Pour répondre à cette interpellation, la ministre a expliqué que le conseil supérieur de la Défense n’est pas un organe permanent. Ses membres sont convoqués par le président de la République, en fonction des besoins de la nation. Tout cela, dans le respect de la loi sur l’organisation générale de la Défense à Madagascar.
En effet, selon l’article 55 de la Constitution malgache, « le Président de la République est le Chef Suprême des Forces Armées dont il garantit l’unité. À ce titre, il préside le Conseil Supérieur de la Défense nationale dont l’organisation et les attributions sont fixées par décret pris en conseil des ministres. Il arrête le concept de la Défense en Conseil Supérieur de la Défense Nationale ». |
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« Il décide de l’engagement des forces et des moyens militaires pour les interventions extérieures, après consultation du conseil supérieur de la Défense nationale, du conseil des ministres et du Parlement. Il nomme les militaires appelés à représenter
l’Etat auprès des organismes internationaux ».
Et très prochainement, il y aura une redéfinition du concept de la défense et de la sécurité. Le président de la République convoquera les membres du conseil supérieur de la Défense, selon Cecile Manorohanta, Mais la date de la réunion n’a pas été précisée. Et la ministre a promis de transmettre la doléance du Général Sylvain
Rabotoarison, à la personne concernée.
« Nous allons conseiller les responsables compétents sur l’admission des généraux retraités dans le conseil supérieur de la défense », a-t-elle conclu.
LavoixduNord.fr
01/06/2008
Grâce à un Villeneuvois, les Ch'tis fêteront Dany Boon à Madagascar
- PAR LAURENT WATIEZ
Enfant du quartier d'Annappes, ancien élève de Saint-Adrien, Christophe Polet est aujourd'hui restaurateur à Antananarivo, la capitale de Madagascar. Ce soir, le Villeneuvois s'associe à notre grande fête à Dany Boon en proposant à ses convives africains un menu spécial Ch'ti. Une initiative savoureuse, dans la droite ligne d'un personnage au caractère bien trempé.
Tous ceux qui ont eu la chance de poser un pied (et même les deux !) à Madagascar savent à quel point la « grande île », alanguie dans l'océan indien, ne s'oublie pas facilement. L'âpreté de l'existence, parfois réduite à sa plus simple expression, renvoie à nos origines dans une sorte de fatalisme bienveillant, où la joie de vivre, malgré tout, s'affiche dans tous les regards. C'est là, au large de l'Afrique de l'Est, que Christophe Polet a posé son sac, au mitan d'un parcours aventureux, rythmé par une farouche envie d'indépendance. À six ans, le gamin fait déjà courir des doigts légers sur un clavier du centre social des Genêts, à
Annappes. « Comme il était doué, se souvient aujourd'hui son papa, madame
Marissal, la professeur de piano, l'a incité à s'inscrire au conservatoire de Lille. » La musique, première vocation sérieuse d'un enfant qui se verrait bien aussi cuisinier, rapport à un grand-père maternel charcutier de son état. Nous en reparlerons plus tard. En attendant, Christophe fait ses gammes jusqu'à l'âge où l'on découvre d'autres horizons, balisés par des repères nocturnes.
A 18 ans, on le retrouve ainsi disc-jockey à La Nuit blanche, une boîte bien connue à Péronne, et animateur |
villeneuvedascq@lavoixdunord.fr
Photo repro La Voix |
sur Radio
Minimax, à Mouscron. Àl'époque, son père, responsable d'études chez Caroni (73 lycées ou collèges et 32 salles de sport à son actif)
s'amuse franchement de voir le fiston les yeux collés dans la vieille R5 d'un copain, juste devant le lycée Fénelon à Lille. C'est là, dans une boîte de nuit ou une radio, mais pas au bahut, que le destin du
Villeneuvois, désormais connu sous le nom de « Chris », bascule une première fois. Remarqué par un directeur du groupe Ricard, il est embauché directement.
Comme animateur, puis représentant en discothèque. On le piste à Reims, puis Boulogne-sur-mer, prêt pour l'appel du large. Au tournant du siècle, la société Ricard lui propose un poste au Cameroun, pour rayonner dans toute l'Afrique centrale. Trois ans dans la moiteur de Douala le renforcent dans son désir de changer de vie, lui qui vient déjà de couper certains liens. Grâce à un ami entrepreneur à Reims, il devient le relais de l'association Échange Madagascar Champagne, dont le but est d'aider la population malgache de la région
d'Anjepy à combattre la pauvreté. Avec sa compagne, il ouvre enfin, à 44 ans un restaurant au carrefour de l'amitié et de l'art. À Antananarivo, le petit-fils de charcutier est passé du piano à la batterie. •
Xinhuanet.com
01/06/2008
Madagascar et le Japon cherchent à renforcer leur partenariat économique
- Xinhua
Le président malgache Marc Ravalomanana, qui est actuellement à Tokyo pour assister au quatrième Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD IV), a cherché tous les moyens de renforcer le partenariat économique avec les dirigeants japonais.
M. Ravalomanana a rencontré jeudi Yasutoshi Nishimura, un membre de Friendship League de l'Union Africano-Japanais au sein du Parlement japonais, pour discuter les relations économiques entre les deux pays.
Il a énuméré les actuelles priorités de son pays et demandé l'appui du Japon, selon Ruffin Rakotomaharo, représentant de la presse malgache accompagnant le président au sommet de l'Afrique.
Il a également rencontré plusieurs responsables japonais et de hauts personnages des entreprises y compris le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et des Investissements, Akira Amira, le président de Japan External Trade Organization, Yasuo Hayashi, et des représentants de la société Mitui Matsushima.
Madagascar a été désireux d'obtenir l'aide du Japon à son développement économique en particulier dans les domaines des infrastructures, de l'énergie, des mines, de la science et de l'éducation.
Le président Ravalomanana est allé au Japon dimanche dernier pour participer pendant trois jours au sommet Japon-Afrique, qui se clôture vendredi.
La première Conférence de Tokyo a eu lieu en 1993 et ouvert sa voie à un processus continu de soutien pour l'Afrique et l'établissement d'un consensus autour de priorités de développement en Afrique.
Le
Quotidien 01/06/2008
Juin: mois de la langue maternelle:
La mise en valeur du malgache au coeur des débats - Domoina M.
Depuis longtemps, le mois de juin a été baptisé mois de langue malgache où se discute la politique pour valoriser la langue maternelle, où la mise en valeur du patrimoine linguistique du pays se trouve au coeur du débat sans oublier le détail que le français et l'anglais sont venus renforcer le malgache au rang des langues officielles.
Il est indéniable que la langue maternelle joue un rôle déterminant dans le
développement du pays étant l'outil de communication par excellence pour les plus de 80% de la population.
Mais à l'heure de la mondialisation, la fameuse expression "Tiaviko ny
teniko, ny an'ny hafa koa feheziko" est devenue plus qu'une nécessité. La présence des deux langues offi-cielles ne constitue en aucun cas une menace pour l'épanouissement de la langue maternelle. Le français et l'anglais devraient constituer un atout pour le pays. Leur présence aux côtés du malgache permet d'engager une dynami-que de dialogue linguistique.
Un mois exclusivement malgache
Ce mois, le malgache sera à l'honneur à travers des conférences, ateliers-débats, expositions axés sur l'épanouissement et la richesse de la langue maternelle.
La mondialisation apporte avec elle ses notions et ce, dans tous les domaines. Il faut savoir que le malgache est une langue très dynamique qui ne cesse de s'enrichir et de s'épanouir.
Linguistes, terminologues et lexicologues travaillent d'arrache-pied pour accoucher des néologismes qui répondent au besoin du contexte actuel.
Quant à l'utilisation du malgache, le bilan est plutôt posi-tif car les utilisateurs font de plus en plus attention, parlent et écrivent mieux le malgache qu'avant.
Rappelons que le malgache est une langue écrite standardisée qui obéit à des règles qui lui sont propres.
Cet effort participe encore plus au développement du malgache. Alors à votre "langue" !
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Les
Voeux Rainizafimanga
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2008
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Xinhuanet.com 02/06/2008
Journée mondiale sans tabac marquée à Madagascar
- Xinhua
La Journée mondiale sans tabac a été marquée samedi à Madagascar, alors les organisateurs exhortent à mettre en vigueur la loi existante dans le pays.
Le directeur général de l'Office malgache du tabac, Jacques Mampianinarison, a encouragé les jeunes à se tenir loin de tabagisme. Il a déclaré que la mise en vigueur de la loi protégeant les non-fumeurs, adoptée en 2003, serait renforcée.
Cette loi, qui fixe la réglementation en matière d'industrialisation, d'importation, de commercialisation et de consommation de produits du tabac à Madagascar, interdit la vente de tabac aux mineurs moins de 18 ans.
La publicité et le parrainage du tabac ne sont pas autorisés à Madagascar et les fabricants doivent mentionner la phrase ' Dangereux pour ma santé et celle des autres' sur le 50% de chaque emballage de cigarettes, selon la loi.
Pour protéger les non-fumeurs, la loi interdit l'usage du tabac dans les lieux publics, y compris les domaines des transports, les lieux de travail et dans les aéroports.
Le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Madagascar, Leonard Tapsoba, a offert un trophée à Ramasitera Ralph, directeur général de l'aéroport de Madagascar pour sa campagne de sensibilisation dans tous les aéroports du pays.
Dix marques de cigarettes et cinq marques de tabacs ont été produites à Madagascar et 16% des ménages malgaches consomment du tabac en 2007.
Toutefois, les statistiques montrent que la consommation de tabac et de cigares a baissé de 1% en 2007 par rapport à celle de l'année précédente à Madagascar.
Express Mada 01/06/2008
Mahajanga : Le Bianco opérationnel
- Vero Andrianarisoa
La lutte contre la corruption s'intensifie à Mahajanga. Les présidents de tribunaux locaux ont signé, dans ce sens, des conventions de parternariat avec le
Bianco.
Double événement hier lors de l'inauguration officielle du nouveau siège du Bureau indépendant anti-corruption
(Bianco) à Mahajanga.
Outre cette cérémonie, ce fut également l'occasion de signer les conventions de partenariat avec les quatre instances juridiques locales, ainsi que la commune urbaine de Mahajanga.
Les orateurs, en premier lieu le maire Jean Nirina Rakotoarimanana, n'ont pas oublié de rappeler que l'existence du bureau territorial du Bianco signifie une réelle volonté affichée au renforcement de la lutte contre la corruption auprès des collectivités décentralisées.
Le directeur général du Bianco, le général René Ramarozatovo, quant à lui, a martelé que la lutte contre la corruption se trouve entre nos mains.
« C'est une sorte d'intensification des actions de proximité. Mahajanga accueille la 4ème antenne implantée, les prochaines étant Antsiranana et Toliara, ce avant la fin de l'année », précise le directeur général lors de son intervention.
Frein au développement |
Le DG du
Bianco, René Ramarozatovo (debout), a insisté sur l’intensification de la lutte contre la corruption. |
« L'objectif consiste à inculquer la culture de la transparence dans le secteur public.
Les usagers et le secteur privé auront confiance au secteur public. Ce qui permettra aussi d'obtenir un environnement économique assaini », conclut-il.
Pour l'ambassadeur du Royaume de Norvège, principal bailleur, la corruption constitue un frein à la promotion et au développement d'un pays.
Par ailleurs, outre le maire, les présidents de la Cour suprême local, du tribunal de première instance, du tribunal administratif et financier, ainsi que le président du tribunal économique ont chacun signé la convention de partenariat avec le Bianco, représenté par le directeur territorial Jean Félix Ravelomanantsoa.
La mise en place du standard de service minimum, comprenant le plan de masse, le port de badge, l'affichage de coût ainsi que la porte nominative, est spécifiée dans les conventions.
Les
Nouvelles 01/06/2008 AIR MADAGASCAR
: Arrivée d'un deuxième Boeing 767 - Ranaivo Lala Honoré
La compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar a finalement pu trouver un remplacement au Boeing 767-300 qui a vu son contrat de location expiré. Cela se fera avec un avion du même type.
En effet, au fur et à mesure que la haute saison approchait, le remplacement de cet avion devenait crucial. C'était plus ou moins la crédibilité d'Air Madagascar, en tant que compagnie nationale de transport aérien, qui était engagée. En d'autres termes, l'honneur est sauf.
Malgré quelques désagréments pour les voyageurs qui doivent prendre cet avion - désagréments relatifs à la différence de configuration entre les deux avions, les clients de la compagnie pourront avoir le vol qu'ils ont demandé.
Cependant, sur un tout autre plan, on se demande ce qu'il en sera du partenariat avec
Corsairfly. Effectivement, ce partenariat a été conclu suite à l'insuffisance du nombre de sièges offerts par la compagnie nationale. Maintenant que cette question est résolue, ce partenariat sera-t-il maintenu ?
Le Monde.fr
01/06/2008
Madagascar, par la nationale 7
- D.R.
Touffeur et cohue dans l'aérogare d'Antananarivo, ou "Tana", la capitale malgache. Un ventilateur brasse l'air tiède, les voyageurs ruissellent. Mauvaise humeur, impatience, manque de sommeil après une nuit d'avion. Dans un large sourire, le douanier en chef, un costaud moustachu, s'excuse de l'interminable queue conduisant au guichet qui délivre les visas.
Formalités, change et saisonFormalités et change. Le visa obligatoire s'achète à l'arrivée à l'aéroport (15
euros). Attention au change : la nouvelle monnaie, l'ariary (2 500 A = 1 €), est peu utilisée à la campagne ; les paysans continuent à compter en francs malgaches, qui valent cinq fois moins (12 500 FM = 1 €). D'où la confusion possible et le risque de payer cinq fois le prix demandé sans que le vendeur s'en offusque.
Saison. Période à éviter, celle des cyclones, qui court de décembre à mars. La belle saison, sèche et plus fraîche, est ici l'hiver, qui va de juin à novembre : gelées nocturnes sur les Hautes Terres, et 20-25 °C dans la journée.
Avions et transports locauxAvions. De Paris à Antananarivo, à partir de 792
euros, sur Air Madagascar. Vol domestique sur Tuléar : à 159 euros l'aller-retour, avec 50 % de remise quand le vol international est effectué sur Air Madagascar (tél. : 0892-70-18-19,
www.airmadagascar.com).
Transports locaux. Les "taxis brousse", des minibus embarquant 15 passagers, relient les villes de la nationale 7, liaison directe ou omnibus. Autour de 7 €, le billet Antananarivo-Fianarantsoa, sans arrêt.
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Vue non datéede la ville d'Antananarivo à Madagascar.
ANTANANARIVO ENVOYÉE SPÉCIALE
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Etapes et
tables.
Etapes: Le choix d'hôtels de charme reste limité. Quelques exceptions : à Fianarantsoa, la Tsara Guest House (comme on rêverait d'en trouver une à chaque voyage), un ancien presbytère restauré dans l'esprit raffiné d'une maison de famille, à la cuisine goûteuse (chambres de 33 à 51
euros, www.tsaraguest.com). Des chambres d'hôtes bien tenues s'ouvrent, aussi, sous l'impulsion
d'Hery Heritsialonina, propriétaire de Tsara Guest House, dans la vieille ville (à partir de 13
euros, penila.house@yahoo.fr).
Près de Ranohira, en bordure du parc national d'Isalo, Le Jardin du Roy et le Relais de la Reine constituent un très beau
"resort", avec piscine, tennis et club équestre (www.lejardinduroy.com et
www.hotels-isalo.com).
Tables. A Antananarivo Villa Vanille, cuisine exclusivement à la vanille, avec un étonnant foie gras local... (tél. : 00261-2022-20515). A
Antsirabe, Les Agapes, la meilleure table du voyage.
Forfaits et lectures
Forfaits. "Un Taxi pour Mada", itinéraire proposé par le voyagiste Terre Malgache, relie, en 10 jours, Antananarivo à Tuléar par la nationale 7 : en voiture avec chauffeur francophone, hôtels réservés aux étapes, en chambre double et petits déjeuners : de 1 990 euros à 2 250 euros, par personne, avec le vol depuis Paris. Prolongation à la carte, par exemple chez les pêcheurs Vezo, près de Tuléar, 4 jours en demi-pension au Prince Anaka : 190 euros (tél. : 01-44-32-12-87 et
www.terre-malgache.com).
Lectures. Madagascar, Guides Gallimard : microencyclopédie, fort bien illustrée, Lonely Planet, Le Routard et Visa (Hachette).
L'organisation est de premier plan : une matrone en blouse blanche vend les huit timbres fiscaux nécessaires au visa à 20 000 francs malgaches - monnaie qui n'a plus cours, remplacée, depuis deux ans, par l'ariary, cinq fois plus fort, mais... il faut écouler les vieux stocks. Une brunette colle les vignettes sur les passeports, la troisième femme, la plus enjouée, rend la monnaie.
Le scénario se répète au passage de la police. Dans une guérite vitrée, cinq acolytes sont au coude à coude : le premier ouvre les passeports, le deuxième en fait une photocopie, le troisième inscrit les données sur un ordinateur, le quatrième vérifie, le cinquième rend le document au passager.
Une démonstration sans faille de l'efficacité de la fonction publique. Durée de l'opération, une heure quinze. Le ton est donné. A bon entendeur salut. Le voyageur pressé apprendra ici la politesse, la patience et la courtoisie. Sans jamais se fâcher.
Dehors, le soleil déjà éblouit : il est 8 heures du matin. La route poudrée de rouge conduit au centre-ville : quinze kilomètres d'embouteillages, quarante-cinq minutes au pas. C'est l'heure de pointe. On avance au ralenti, à touche-touche, entre les 4 L et les 2 CV couleur crème, rutilantes, qui servent de taxis.
Ni klaxons, ni stress, ni compétition, chacun son tour. Il règne une sorte de flegme, teinté d'une fatalité toute asiatique. Les Malgaches des hauts plateaux ont bien des ancêtres indonésiens arrivés par la mer. En Asie, on cache ses tourments dans un sourire.
Un tour de la ville, dans les volutes des gaz d'échappement - la pollution automobile est inouïe -, mène au grand marché central, où s'achètent la vanille, la cannelle et le poivre rose, dans un tohu-bohu bon enfant. Reste à rejoindre la nationale 7 pour filer plein sud, au travers des hauts plateaux, jusqu'à la mer.
Les mille kilomètres d'Antananarivo à Tulear n'ont rien d'un
Paris-Marseille. Goudronnée de frais en 2003, la "7" - chiffre sacré pour les Malgaches - concentre la plus forte densité de population sur les 17 millions d'habitants qui peuplent l'île, mais n'a d'une "nationale" ni la largeur ni le trafic limité à quelques camions, taxis-brousse, et aux rares voitures privées que ne peut s'offrir qu'une petite minorité de Malgaches.
Sur la Grande Ile de l'océan Indien, le niveau de vie est au plus bas : la pauvreté touche 80 % de la population, principalement les paysans. Des marcheurs à pied, on en croisera tout au long du chemin, avançant en file indienne sous un soleil de plomb. Le moyen de transport familial le moins cher, la charrette tirée par des zébus, l'est encore trop : 450 000 ariary (180
euros), trois fois le prix d'un vélo mais cinq fois moins... qu'une mobylette.
Ouvrant sur des panoramas à couper le souffle, la EN 7 descend des hauts plateaux jusqu'à la côte, et dévoile, comme les pièces d'un puzzle, les modes de vie et traditions des principales ethnies qui composent la population. A peine quittée la capitale, perchée à 1 400 mètres, la "7" déroule son ruban noir, ourlé de latérite rouge, entre les rizières en terrasse.
BRODERIES DE BOIS
Les points de vue ne manquent pas. Mina a planté son parasol bleu et vert dans une courbe, face à une crête dentelée de pins parasols et de cyprès. Jupon pervenche, bob assorti, la menue grand-mère a préparé deux foyers avec des pierres. Elle brûle des feuilles de maïs en guise de combustible sous une imposante cocotte noire de suie dans laquelle cuisent les épis. Sur une tôle, elle les fera griller pour les passagers des taxis-brousse qui font la pose.
Les collines rondes comme des mamelons sont coiffées d'un bouquet de maisons. Six, sept, huit, dix, selon le nombre d'enfants. Briques ocre, rose ou sanguine, couleur de la terre, et toits de
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chaume. Deux étages, les bêtes en bas, le premier pour dormir... sur des nattes, le deuxième pour la cuisine avec un feu central à même le sol et une échelle en guise d'escalier. L'architecture traditionnelle des Merina et des Betsileo reste intacte, et de toute beauté.
Les plus belles maisons portent une loggia et des balustres en festons et broderies de bois, comme celles des commerçants
d'Ambalavao, célèbre pour son marché aux zébus.
La modernité et ses parasites sont ici inconnus. A traverser les villages baignés d'une tranquille douceur, on constate l'absence de radios comme de haut-parleurs. Même Behenjy, où s'alignent, sur 300 mètres, les hôtels "bona", routiers à menu fixe servant le plat de riz au canard et un verre de lait à 1 euro, demeure silencieux.
Chaque bourgade a sa spécialité, paniers de raphia, statuettes de la Vierge, cocottes en aluminium ou travail du bois, comme à Ambositra, à 90 kilomètres de Tana, la porte du pays Betsileo, réputée pour la qualité de ses artisans, menuisiers, ébénistes et sculpteurs, champions du système D. Dans son atelier de fortune, Georges, l'expert en chef, est fier de sa scie qui fait merveille pour découper les petits carrés, d'ébène, de palissandre, d'acajou et de bois de rose, utilisés en marqueterie : " Le fil de fer, très fin, vient de l'armature d'un pneu, précise-t-il. J'ai taillé les dents au burin et utilisé le ressort d'un matelas."
Passé Ambalavao, la savane desséchée court à l'horizon. La forêt qui couvrait le coeur de l'île a été décimée par les cultures sur brûlis et les coupes de bois à usage domestique. L'imposant rocher conique d'Ifandana, le "Chapeau de l'Evêque", barre l'horizon. C'est la porte du Sud, et l'entrée en pays bara, chez les éleveurs de zébus. Chaque clan a son village, son troupeau, cultive manioc, canne à sucre, maïs et riz, et vit en autarcie.
HISTOIRES ROCAMBOLESQUES
Hazofotsy, sous l'autorité de Cisco, un gaillard de 1,80 m à la tignasse cendrée et au sourire en or, compte douze hommes, vingt femmes et trente bambins en pleine santé, pour vingt maisons. Une par femme. La richesse se compte en têtes de bétail et, quand on est fortuné, on a plusieurs femmes. Des histoires rocambolesques, souvent tragiques, sont dites à mi-mots. Comme celle de ce hameau maudit, caché dans un bosquet de manguiers, à 300 mètres de là, et déserté en 2001 après une razzia qui a mal tourné. "Vingt bandits armés de kalachnikov, raconte Boto, le fils du chef, ont pris cent zébus et tué trois jeunes, qui montaient la garde." La tradition exige qu'un adolescent vole un zébu pour devenir adulte... Et la coutume perdure, malgré les drames.
En progressant vers le sud, le soleil brûle la terre, interdisant les cultures, hormis l'arachide. Les maisons sont de plus en plus petites, jusqu'à devenir de simples huttes de bambou, et les paysans de plus en plus pauvres. Au pied du massif de l'Isalo, muraille de grès rose datant du jurassique moyen, longue de 180 kilomètres et merveille de la nature devenue parc national en 1962, la fièvre bleue fait rage. Le saphir, découvert il y a dix ans, attire les aventuriers de tout poil. Des trous étroits comme des boyaux, où les hommes se coulent, sans autre protection que leurs dos nus, jusqu'aux mines tenues par les Thaïs et les Sri Lankais, ce Far West malgache sonne comme l'ultime recours des plus démunis.
Florence Evin
Moov.mg
01/06/2008
IVe Journées de Cardiologie de Madagascar : Les complications cardio-vasculaires de l’hypertension artérielle au coeur de la célébration
- Gérard C.
La Société Malagache de Cardiologie (Somacar), avec son président, le Professeur Hyacinthe Rajaona, organisera les IVe journées de Cardiologie de Madagascar qui se tiendront les 20 et 21 juin à Antananarivo.
Beaucoup de Malagasy sont hypertendus
"Beaucoup de Malagasy sont hypertendus" ont déclaré le Professeur Agnès Ravalisoa et le Dr Julien Razafimahefa. Les causes de cette pathologie sont d'origines diverses, mais les principales sont l'hypertension artérielle
d'origine essentielle et celle secondaire. La première peut être d'origine familiale, alors que la seconde constitue une conséquence aggravante des affections de surcharge tels le diabète ou les hypercholestérolémie et autres hypertri-glycéridémies.
Le régime alimentaire peut également avoir une certaine incidence sur la santé artérielle des Malagasy. Par exemple, sur les Hautes terres, la consommation d'anamamy en grande quantité qui est riche en chlorure
de sodium ou sel. "Mais un grand nombre de Malagasy refuse de suivre des traitements à long terme" ont continué nos interlocuteurs, d'où le fort taux de morbidité de l'hypertension artérielle
(Hta) à Madagascar.
Les complications cardio-vasculaires de l'Hta
Pour cette raison, les Jour-nées de Cardiologie de cette année seront consacrées ou, plus exactement, les thèmes porteront sur les complications cardio-vasculaires de l'hypertension artérielle (Hta). Ces complications se situent à la fois au niveau cardiaque (gros coeur, déroulement de l'aorte, affection corona-rienne) entraînant une insuf-fisance au niveau neurologique, plus particulièrement cérébrale, à l'origine d'accidents vasculo-cérébrales et au niveau rénal qui sont à la fois une conséquence mais aussi parfois une cause. La liste est longue, ce qui explique que, cette année, ce thème occupera une place centrale dans ces Journées.
Le second thème touchera les valvulopathies cardiaques qui sont aussi une pathologie non négligeable à
Madagas-car. Les causes de ces pathologies sont multiples : congénitales, parfois dégénératives touchant le plus souvent les personnes à partir de 60 ans, particulièrement le Rhuma-tisme Articulaire Aigu (Raa) affectant surtout la tranche d'âge entre 8 et 40 ans, c'est-à-dire celle formant la majorité des
Malagasy.
Cardiologie : une spécialité en pleine expansion
Les affections cardiaques touchent de plus en plus les Malagasy. Pour Antananarivo, il y a 10 spécialistes dont deux professeurs agrégés.
Il existe deux services de cardiologie médicale au Centre Hospitalier Universitaire Joseph Raseta à Befelatanana et à
l'Homi de Soavinan-driana, ainsi qu'un service de Cardiologie chirurgicale au Centre Hospitalier Universi-taire Ravoahangy Andriana-valona. On peut donc dire que c'est une spécialité en pleine expansion après que les pionniers comme les professeurs Rajaona, Rabetaliana, Raharolahy et Randriama-pandry l'aient lancée à Madagascar dans les années 60-70.
Deux journées pour les médecins et patients
"Le 20 juin sera une journée Epu axée autour de deux thèmes (complications cardiovasculaires de l'Hta et les valvulopathies) et se déroulera au Motel d'Anosy" ont affirmé nos interlocuteurs, alors que le 21 juin sera consacrée comme une rencontre de témoignages qui se tiendra au Collège Sainte-Famille de Mahamasina durant cette rencontre il y aura plusieurs patients qui feront des témoignages ainsi que des échanges avec le public en la présence des médecins et spécialistes.
Ces IVe journées de cardiologie seront certainement plus que bénéfiques pour la santé publique à Madagascar.
Les
Nouvelles 02/06/2008
TRAVAIL
DES ENFANTS : Le secteur minier pointé du doigt ! - Noro
Niaina
L'avenir
des enfants et des jeunes filles risque d'être compromis si aucune
disposition n'est prise dans les plus brefs délais face au développement
du secteur minier à Madagascar. Ce phénomène favorisera le travail et
l'exploitation sexuelle des enfants remettant en cause leur droit à l'éducation
et d'être protégés de toutes pires formes de travail. Dans le secteur
minier d'Andilamena, bon nombre d'enfants de moins de 18 ans subissent
actuellement le sort et ont déjà leur avenir compromis. D'où la nécessité
de mettre en œuvre des stratégies appropriées pour mettre fin à ce fléau
pour le bien-être des enfants.
Exploitation
sexuelle, maltraitance des enfants, abandon scolaire. Tels sont les
impacts des pires formes de travail que subissent les enfants de moins de
18 ans dans les exploitations minières du district d'Andilamena de 2001
à 2005. Leurs droits fondamentaux seront mis en cause si aucune
disposition n'est prise en cette phase du développement du secteur minier
dans le pays, qui représente un véritable risque pour la protection de
l'enfance
Les
enfants travaillant dans les exploitations minières sont exposés
à plusieurs sortes de dangers, dont entre autres, le mariage et la
grossesse précoces, les maladies sexuellement transmissibles, les
abus et les exploitations sexuels, l'abandon scolaire. Bon nombre
d'enfants et de jeunes filles en subissent actuellement les conséquences
au point de détruire leur avenir. Gabriel âgé de 10 ans témoigne
: « J'ai travaillé à la carrière de 2001 à 2005 parmi les
fouilleurs de pierre. durant cette période ce travail m'a rapporté
environ un million d'ariary que j'ai donnés à mes parents. J'ai pu
me doter d'un vélo. Je projette de continuer à y travailler durant
les grandes vacances ». Pour le cas d'Ericka, une petite fille de 7
ans, elle a aussi participé au travail d'exploitation avec ses
parents à la carrière de Saolena comme orpailleur de pierres : «
Je suis née dans cette localité où l'on exploite de l'or et du
rubis. J'ai commencé à travailler à l'âge de 4 ans et j'ai perçu
5.000 ariary par jour. J'ai donné l'argent à mes parents pour les
aider à subvenir à nos besoins quotidiens ». Mais elle est tombée
malade et sa grand-mère l'a soignée jusqu'à ce qu'elle se rétablisse.
Actuellement, elle habite chez sa grand-mère dans le quartier d'Ambodimanga-Avaratsena,
qui prend à sa charge son éducation.
Mariage
précoce et d'intérêt
Fiononana,
qui aura 18 ans le 17 novembre vit depuis deux ans avec un Thaïlandais,
acheteur de pierres. En fait, elle a été attirée par
l'exploitation minière et la présence des étrangers dans cette
filière au point d'abandonner ses études pour se marier avec un étranger.
Elle était en clase de 4ème à Ambatondrazaka. « Au début, mes
parents n'ont pas approuvé mes relations avec ce Thaïlandais.
Seulement, la traditionnelle « vodiondry » a été accomplie. Nous
vivons ensemble mais nous n'envisageons pas de nous marier pour le
moment. Tout compte fait, j'ai regretté d'avoir commis cet acte irréfléchi
qu'est d'abandonner mes études, mon objectif ayant été de me
marier avec lui. À chaque fois qu'il part tous les trois mois pour
vendre les produits en Thaïlande, je crains toujours qu'il ne
revienne plus. Quoi qu'il en soit, je me débrouille avec l'argent
qu'il me laisse pour subvenir à mes besoins. Dans l'avenir, je
projette de me construire une maison » a-t-elle confié.
Ce
n'est pas tout. Certains parents vendent indirectement leurs filles
à des étrangers pour subvenir aux besoins de la famille, comme
ceux de Tsisasara qui a abandonné ses études en classe de 6ème
pour des raisons de santé. Elle vient d'Ambovombe-Androy et
accompagne ses parents à Andilamena. Un Sri Lankais, ami de ses
parents, l'a demandée en mariage le 17 mars. Et …elle n'aura que
18 ans en novembre. Ils se sont mariés suivant la tradition
musulmane. Le Sri Lankais, âgé de 50 ans et père de quatre
enfants, a offert une tête de zébu d'une valeur de 1,2 million d'ariary
en guise de « vodiondry ». |
|
«
Mais il est très jaloux et ne supporte pas que je sorte de la maison. Je
l'ai accepté car il était mon premier amour et il fait de son mieux pour
satisfaire mes besoins et ceux de mes parents », a expliqué Tsisasera.
Interrogée sur ce sujet, Mme Josée, sa mère s'exprime : « Ce mariage a
eu notre consentement car il fallait penser à l'avenir de notre fille qui
a accepté de son plein gré. En revanche, il doit nous verser une somme
d'un montant de 100.000 ariary par semaine pour subvenir à nos besoins.
Pour le moment, la condition est respectée. Quant à l'avenir de notre
fille, nous la conseillons de se consacrer à l'étude des langues et de
l'informatique ».
Ce
n'est qu'une infime partie du vécu des enfants et des jeunes filles
victimes des pires formes de travail dans les zones d'exploitations minières
d'Andilamena. Des témoignages qui démontrent que leurs droits
fondamentaux ne sont pas respectés, entre autres, l'éducation et le
droit d'être protégé de toutes formes d'exploitation sexuelle et de
violence. En fait, les générations futures ont un avenir déjà
compromis.
EXPLOITATION
MINIÈRE : Une filière en transgression à Andilamena
La
région d'Alaotra-mangoro est connue pour ses richesses en ressources minières,
dont entre autres, le rubis, le saphir et l'or dans le district d'Andilamena
et l'or et autres pierres précieuses à Anosibe an'Ala. À Andilamena,
l'exploitation se trouve à 70 km du chef-lieu du district, plus précisément
à Moramanga et Andrebabe, soit à six heures de marche. Actuellement, «
l'exploitation n'intéresse plus les opérateurs depuis 2006 car le rubis
est vendu à partir d'un million d'ariary le gramme contre 10 à 16
millions ariary le gramme entre 2001 et 2005 suivant sa qualité », a
expliqué l'adjoint du chef de district, Valison Charles Ramanakirahina.
Il en est de même pour le saphir qui se vend à 5 millions d'ariary
contre 12 millions en 2005. Quant à l'or, la poudre se vend à 20.000
ariary le gramme dans les sites d'exploitation de Maintsokely et de
Marovato, à 100km d'Andilamena. Les exploitants viennent d'Antsiranana et
de Toliara. « Les acheteurs deviennent rares ces derniers temps »,
s'explique Mohammed, et « il nous arrive souvent de vendre les produits
à bas prix à raison de 200 ariary le gramme d'une pierre dénommée «
vert » contre 500 ariary auparavant».
Education
Des enfants remis à l'école
Vers
le renforcement de la protection de l'enfance. Tel est l'objectif de
l'atelier de consultation locale et de planification stratégique sur le
travail et la protection des enfants dans le secteur minier qui s'est déroulé
mercredi à Moramanga. Les recommandations adoptées par les participants
à l'issue de cette réunion tendent à intervenir dans ce secteur afin de
lutter contre le travail des enfants dans les mines et améliorer leur
protection dans une cinquantaine de sites d'exploitation minière répartis
dans sept régions toute l'île.
Parmi
les priorités figure la planification des stratégies appropriées pour
lutter contre les pires formes de travail des enfants face au développement
actuel du secteur minier. « L'action consiste à réintégrer les enfants
dans le circuit scolaire tant formel qu'informel par le biais de la mise
en œuvre de la stratégie d'éducation alternative et de manière
intrusive. L'objectif est d'ouvrir des écoles aux enfants victimes
d'abandon scolaire en leur offrant des cours du soir ou tous les week-ends
aux environs des sites d'exploitations minières », a expliqué le représentant
de l'Unicef, Bruno Maes. Il s'agit d'une stratégie réaliste permettant
de sauver les enfants travailleurs non scolarisés et de les protéger de
toutes formes d'exploitation économique.
Un
rêve difficile à réaliser
Environ
200.000 personnes sont concernées par le mouvement migratoire à cause de
la présence des sites miniers. Elles quittent leur terre d'origine
accompagnées de femmes et d'enfants. Bon nombre de jeunes et
d'adolescents y débarquent également pour s'enrichir et pour se livrer
à des actes sexuels…
Neuf
enfants sur dix n'ont pas d'acte de naissance sur les 21.000 enfants de
moins de 18 ans dans la zone d'exploitation de saphir à Ilakaka. La
majorité des enfants travaillant dans les mines ont moins de 15 ans. Le
secteur minier affiche le taux le plus élevé d'enfants travailleurs non
scolarisés. À ce problème s'ajoute le manque d'infrastructures d'éducation,
sanitaires et de services sociaux de base. « J'ose affirmer que ces phénomènes
ne concernent pas uniquement l'exploitation minière informelle.
L'implantation de grandes entreprises privées oeuvrant dans ce secteur
actuellement peut également mettre à risque la protection de l'enfant
risquant de nuire à son épanouissement et son bien-être », selon
toujours Bruno Maes. D'où la nécessité de traduire en acte la notion de
responsabilité sociale des entreprises privées pour protéger les
enfants et les jeunes filles.
Stratégies
appropriées
Et
c'est la raison d'être de cet atelier qui vise à planifier des stratégies
appropriées afin d'offrir une éducation adéquate aux enfants.
Concernant les entreprises privées, « elles doivent garantir que leurs
activités ne présentent aucun danger pour les enfants et ne favorisent
pas leur exploitation. La notion de la responsabilité sociale est de mise
afin de faire respecter le code de conduite pour la protection de
l'enfance », a souligné ce responsable de l'Unicef. Et ce, en
identifiant ensemble les pistes de partenariat possibles en vue d'une
meilleure intégration de l'accompagnement social dans les grands
investissements miniers. Avec l'appui du gouvernement, du BIT/Ipec et de
l'Unicef, des interventions sont prévues dans les sites miniers des régions
de Diana, d'Alaotra-mangoro, de Sud-Ouest, d'Ihorombe, de Vakinankaratra,
de Betsiboka et de l'Anosy afin d'identifier la situation.
Bref,
des actions doivent être accomplies pour lever les obstacles empêchant
les enfants de s'épanouir dans un environnement sain, loin des pires
formes d'exploitation. Un travail de longue haleine qui mérite une réflexion…
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