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Mada unifié et pacifié...

8 juillet 2002

La reconstruction commence...

9 juillet 2002

UA s'entete...

10 juillet 2002

DR...Crime...

12 juillet 2002

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 12 juillet 2002

  ...et des Réactions !

"Invitation de la Mutuelle de Madagascar"

Nouveau News Vaovao

Le site ARR

Invitation à la réunion du Comité de Soutien 
au Peuple Malgache en Danger - CSPMD -
Vendredi 12 juillet 2002 à 19h 30
17, rue de l'Avre Paris 15ème

 (Métro La Motte piquet Grenelle)

cf: lettre ci-dessous

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

Rien que....

Le site ARRRRR...

site ARR ...RRRRR ! 

Retour aux infos du jour

Les infos du jour

Les news sur le site ARRRRR...

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

Clicanoo 12/7/02 
LE PORTE-PAROLE DE RAVALOMANANA
ACCUSE RATSIRAKA D'ÊTRE UN TERRORISTE

Le porte-parole du président Ravalomanana a accusé Didier Ratsiraka, actuellement en exil en
France, d'être un “terroriste”, et affirmé que le nouveau pouvoir le jugera “qu'il rentre ou pas”. “Pour nous, c'est un terroriste”, a affirmé Moxe Ramamdimbilahatra dans un entretien publié hier par “Le Parisien- Aujourd'hui”. Il a également accusé M. Ratsiraka, qui a dirigé le pays depuis 1975, d'avoir “affamé le peuple malgache” et tenté de “détruire complètement” les infrastructures et l'économie du pays. 

Accusés de crimes et délits contre le peuple malgache et d'atteintes à la sûreté de l'Etat 
Madagascar : 13 officiers supérieurs de l'armée et de la gendarmerie arrêtés
Parmi les généraux arrêtés figure le commandant de la région militaire de Toamasina, le général Fenomanana Iandry, a-t-on précisé de même source.
Le général Iandry s'était rendu avec ses hommes au chef d'état-major général des forces armées, le général Sylvain Razafimandimby, le 5 juillet dernier, quarante-huit heures avant l'entrée des troupes du président Marc Ravalomanana à Toamasina, l'ex-Tamatave, le dernier bastion du président sortant Didier Ratsiraka.

 Il avait ensuite accueilli à l'aéroport de Toamasina les premiers soldats du contingent envoyé de la capitale par M. Ravalamonana, et avait fait allégeance au nouveau régime. Les officiers arrêtés ont été transférés à la Direction générale de l'investigation et de la documentation intérieures et extérieures (DGIDIE), les "services secrets", pour interrogatoire.
Ils sont accusés de "crimes et délits contre le peuple malgache et d'atteintes à la sûreté de l'Etat", selon l'état-major général de la gendarmerie.
Une soixantaine d'arrestations ont été opérées parmi les anciens dirigeants civils et militaires depuis le départ de M. Ratsiraka pour la France, dans le cadre de la "commission spéciale d'enquête" mise en place la semaine dernière par le président Ravalomanana pour juger des crimes et délits commis sous le régime de son prédécesseur, selon la DGIDIE. Le délai de garde à vue légal est de quarante-huit heures, et ne peut être prolongé qu'une seule fois de vint-quatre heures, après quoi les prévenus doivent être déférés au parquet, qui décide ou non d'un emprisonnement.
A défaut de Haute Cour de justice, qui n'existe pas encore à Madagascar bien qu'elle soit prévue dans la Constitution, les prévenus relèvent du droit pénal commun, a précisé un juriste à l'AFP. Il a ajouté qu'en "aucun cas cette Haute Cour de justice ne pourrait avoir d'autorité rétroactive"

WADE : " UNE PRÉSIDENTIELLE SERAIT RIDICULE ET DANGEREUSE"
Une nouvelle élection présidentielle à Madagascar serait “ridicule, dangereuse”, a estimé le président sénégalais Wade, en affirmant que l'Union africaine avait appelé à son sommet de Durban à des législatives. La déclaration finale du sommet a “encouragé” Marc Ravalomanana à “organiser dans les meilleurs délais des élections”, sans toutefois préciser la nature de cette consultation. Or, selon M. Wade, les dirigeants africains ont retenu l'option des “élections législatives”. Ce dernier avait souhaité le 5 juillet que M. Ravalomanana soit invité et “autorisé à représenter son pays” à Durban. A l'ouverture du sommet, il avait insisté, demandant que le cas de Madagascar soit débattu en séance publique. Ce qui avait été refusé.

Tribune12/07/2002
OUA ou UA, on ne change pas d'idées avec
les mêmes têtes !


express 12/07/2002
Boudée par l'OUA devenue Union africaine Madagascar sera représentée â Nadi (des îles Fidji) au 3 ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Groupe des pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, connus sous le sigle Acp. Le général Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, inaugurera la semaine prochaine, la première participation officielle de Madagascar â des assises
internationales. Le participation du chef de la diplomatie malgache pourrait être une véritable nique â l'adresse de l'Oua devenue Union africaine, le Groupe des pays Acp étant autrement plus élargi que l'organisation du Continent.

Dans une interview accordée â la Bbc Maurice, le général Ranjeva, invité
â commenter le "fauteuil vide" de Madagascar â l'Oua et la future Ua, devait mettre les points sur le i, en précisant que si Madagascar s'est toujours senti proche de l'Afrique en adhérant ses organisations, il ne faudrait pas oublier que "sa spécificité afro-asiatique a toujours été mise en exergue" dans l'histoire
des organisations africaines. Les dessous stratégiques du voyage du ministre des Affaires étrangères sont lumineux.
Affirmer notre appartenance au groupe des pays Acp, marquer la présence malgache et informer l'opinion internationale.
"L'incident électoral est clos par l'arrêt de la Haute cour constitutionnelle malgache...Le volet politique est clos avec le rétablissement de l'ordre républicain sur tout le territoire, dans la liesse populaire. La concorde nationale n'a jamais été rompue durant ces mois de crise" affirmait-il sur la Bbc. :

Mamy Nohatrarivo 


EXPRESS DE MADAGASCAR 12/07/2002

Premier geste de la présidence danoise 
COPENHAGUE (Afp) - L'Union européenne "accueille avec une très vive satisfaction" et "appuie" le processus de réconciliation nationale à Madagascar, lancé par le président Marc Ravalomanana, et "espère qu'il apportera la paix et la stabilité à la population", a indiqué hier jeudi un 
communiqué de la présidence danoise de l'Union européenne. 
L'UE est "prête à aider Madagascar à préparer les élections législatives qui sont prévues et à contribuer de manière substantielle aux efforts du pays visant à redresser la situation économique et sociale", souligne ce communiqué. 
"Crêpage de chignon" au sommet de Durban 
DAKAR (Afp) - Une nouvelle élection présidentielle à Madagascar serait "ridicule, dangereuse", a estimé le président sénégalais Abdoulaye Wade, cité hier jeudi par la presse dakaroise, en affirmant que l'Union africaine (UA) avait appelé à son sommet de Durban à des législatives. 
La déclaration finale du sommet a "encouragé" Marc Ravalomanana, reconnu comme président de Madagascar par une partie de la communauté internationale mais non invité au sommet de Durban, à "organiser dans les meilleurs délais des élections", sans toutefois préciser la nature de cette consultation. 
Or, selon M. Wade, rentré mercredi soir de Durban, les dirigeants africains ont retenu l'option des "élections législatives". 
L'OUA en revanche a refusé d'inviter Marc Ravalomanana au sommet de Durban, indiquant que le siège de Madagascar au sein de la nouvelle Union africaine resterait vide jusqu'à l'organisation d'élections. 
M. Wade, pas d'accord sur ce point, avait souhaité le 5 juillet à Kampala que M. Ravalomanana soit invité et "autorisé à représenter son pays" à Durban. 
A l'ouverture du sommet, il avait insisté, demandant que le cas de Madagascar soit débattu en séance publique. Ce qui avait été refusé. 
Hier jeudi, la presse sénégalaise, relatant le retour à Dakar du président sénégalais, s'attardait aussi sur une "violente querelle", qualifiée par un journal de "crêpage de chignon", ayant opposé M. Wade au président nigérian Olusegun Obasanjo sur la question de Madagascar. 
Cité par l'Agence de presse sénégalaise (APS, officielle), M. Wade a réaffirmé mercredi qu'il était prêt à reconnaître "au sens politique" le gouvernement de Ravalomanana. Selon le journal privé "Sud Quotidien", il a néanmoins souligné que "les Africains n'ont pas l'habitude de reconnaître les chefs d'Etat". "Ils les félicitent", a-t-il dit. 

Deux Hauts conseillers nommés sénateurs 
Le président Ravalomanana vient de nommer les deux derniers sénateurs de son quota constitutionnel. Mme Jeannine Rakilaharivony et M. Mananjara, Hauts conseillers, quittent le palais de la Haute Cour constitutionnelle, Ambohidahy pour le Palais de verre, Anosy. Leurs nominations arrêtent la liste des sénateurs nommés au titre du quota du président de la République et focalisent les regards sur le renouvellement inéluctable de la Haute cour constitutionnelle ainsi que sur la question cruciale de la présidence du Sénat, assuré jusqu'ici par Honoré Rakotomanana. Le président du Sénat est le deuxième personnage de l'Etat. Les sénateurs élus, qui conservent leurs sièges, n'auraient pas d'états d'âme particuliers pour le départ des sortants nommés par Didier Ratsiraka. Les nouveaux seront reçus officiellement ce jour â Anosy. 
Avec l'échéance proche des législatives anticipées, un renouvellement de la Haute cour constitutionnelle, juge électoral, vient d'être enclenché. Mme Rakilaharivony a été nommée en 92, pendant la Transition, sur le quota du Cres, mouvance Andriamanjato Richard, M.Mananjara, sur le quota de Guy Willy Razanamasy, alors Premier ministre. Sur les 9 Hauts conseillers prévus par les textes, 4 restent actuellement pleinement opérationnels, Rakotondrabao Dieudonné nommé par Guy Wily Razanamasy, Jean Michel Rajaonarivony, nommé au titre de la Hae mouvance Manandafy, Florent Rakotoarisoa par Albert Zafy comme Imboty Raymond. N'ont plus jamais assisté aux séances d'Ambohidahy, Mme Berthe Rabemahefa, Indrianjafy Georges Thomas et Boto Victor qui a déjà fait part de sa démission. Ils ont été nommés sur le quota De Didier Ratsiraka, alors président de la République. : 
Mamy Nohatrarivo

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Tribune10/07/2002
AIDE AMÉRICAINE À RAVALOMANANA DÉMARRAGE EN TROMBE. Démarrage fulgurant de la coopération entre le pouvoir Ravalomanana et le gouvernement des Etats-Unis. Après que l'ambassadeur US Wanda Nesbitt ait siégé à la tribune
officielle du défilé militaire du 26 juin, puis transmis la même journée un message de sympathie du président Bush, l'aide américaine s'est déclenchée d'une façon vigoureuse et carrée, avec une intensité jamais vue aupavaravant :

déblocage des avoirs extérieurs malgaches à la Réserve Fédérale de New-York, obtention d'un important pactole de la part de la Banque Mondiale avec certainement le feu vert des Etats-Unis, renforcement de la flotte de garde-côtes malgaches, dotation d'un matériel consistant de lutte contre le terrorisme intérieur et extérieur, possible réouverture de la stations US de répérage des satellites de la Nasa à Imerintsiatosika etc… 
Départ en trombe donc, sans hésitation ni phase d'observation. De toute évidence, les Etats-Unis accordent d'entrée de jeu une assistance musclée à Marc Ravalomanana, pour que celui-ci sorte grandi et renforcé de la mauvaise passe actuelle. Car si le pouvoir Ravalomanana n'arrive pas à surmonter cette pénible crise qui pèse sur la population, il pourrait sombrer corps et biens et disparaître avant même d'avoir oeuvré. C'est d'ailleurs là l'objectif inavoué de l'amiral Didier Ratsiraka en désarticulant
gravement l'économie par les barrages, le blocage des avoirs extérieurs, la suspension des importations et exportations etc…
MANAGEMENT DE TYPE AMERICAIN
Visiblement, Marc Ravalomanana inspire plus de sympathie et de confiance aux Américains que l'autre.
D'abord car il n'a aucun antécédent anti-US dans son parcours, et est même considéré généralement comme un américanophile. Cette étiquette, il le doit d'abord au fait qu'il s'exprime mieux en anglais que dans la langue de Molière, met en œuvre un système de management de type américain dans la gestion de la société Tiko, et ne tolère que des inscriptions en anglais sur ses produits. D'ailleurs, entreprise
plutôt artisanale à ses débuts, Tiko n'a dû son envol qu'à un solide coup de pouce de la Banque Mondiale (donc des Etats-Unis). Dans la lutte à mort que l'oncle Sam livre contre le terrorisme international, il trouve en Marc Ravalomanana un soutien plus sûr et un un allié plus constant. Depuis la tragédie du 11 septembre, la politique étrangère américaine est largement déterminée par le combat anti-terroriste.
L'amiral ne fait pas le poids, car son passé progressiste (c'est-à-dire anti-occidental et pro-communiste) ne plaide pas en sa faveur. Son militantisme de cette époque n'était rien d'autre qu'une conspiration contre les interêts US dans le monde. C'est lui qui a fermé avec éclat la station de la Nasa à Imerintsiatosika, expulsé sans ménagement des enseignants américains du Centre culturel américain pour cause d'"endoctrinement impérialiste", rejeté l'agrément d'un ambassadeur des Etats-Unis sous prétexte que ce dernier avait "comploté dans sa carrière contre les frères vietnamiens" etc. 
En tout cas, tout de suite après le drame du 11 septembre, il avait publiquement lancé des sarcasmes à
l'endroit des Etats-Unis et tenu des propos d'une ironie mordante contre la diplomatie américaine. Ce qui, on s'en souvient, lui valut une remarque sèche du chargé d'Affaires des Etats-Unis à Antananarivo.
Avant de choisir leur camp dans la crise malgache, les Etats-Unis ont examiné le passé des deux protagonistes. Bref, avant d'opérer cet étonnant démarrage en trombe, ils ont bien regardé dans le…rétroviseur.
Adelson RAZAFY

Madagascar devant l'OUA: L'indifférence dans l'Ïle
L'OUA ne reconnaît ni Marc Ravalomanana ni Didier Ratsiraka, et exhorte les deux parties au dialogue afin d'aboutir à de nouvelles élections. Telle a été la décision des chefs d'Etats africains qui ont brièvement examiné le dossier Madagascar, hier, lors du sommet de l'OUA à Durban (Afrique du Sud). Il ne s'agit là que d'une confirmation de la résolution de l'organe central de l'OUA, il y a quinze jours à
Addis-Abeba. 
Dorénavant en tout cas, l'OUA change de nom et de structure et devient désormais l'Union Africaine. Dans l'île en tout cas, l'urgence étant à l'économique et non au politique, la décision de Durban d'hier n'a guère ému. La contribution de l'Afrique à l'économie de Madagascar est en effet négligeable, et apparemment on peut même s'en passer après le pactole octroyé récemment par la Banque
Mondiale et l'Union Européenne. 


Reconnaissance du nouveau régime: L'Ïle Maurice très attendue
« Madagascar et Maurice sont deux îles soeurs. Il faut travailler ensemble », a dit le président Marc Ravalomanana à la Radio One mauricienne avant hier. La reconnaissance est pourtant nécessaire avant qu’on procède à une telle collaboration si l’on se réfère aux propos du nouveau Président malgache quand il a reçu le ministre français des Affaires étrangères. "Il est difficile de travailler ensemble
sans reconnaissance du pouvoir", a-t-il dit. 
Jusqu’à présent, l’Ile Maurice prend son temps pour reconnaître le régime Ravalomanana. S’agit-il d’un signe de solidarité avec les membres de l’Union Africaine dont elle fait partie ? Soulignons que cette organisation panafricaine campe toujours sur sa position, celle de ne pas choisir entre Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana. Malgré cette décision, l’Ile Maurice en tant qu’Etat souverain pourrait reconnaître la légitimité du nouveau régime. Un quotidien mauricien « L’Express » du 09 juillet évoque une piste de
reconnaissance au niveau du gouvernement sans préciser laquelle.
Présentes à Madagascar depuis quelques années, les entreprises mauriciennes, au nombre de 48, sont invitées à reprendre leurs activités. « L’ordre sera bientôt rétabli », rassure le Président malgache aux investisseurs mauriciens.

Ambassade de Madagascar à Paris: Non aux opportunistes
Notre « Une d'hier » intitulée "Ambassade malagasy de Paris : Quinze jours pour Malala Zo", a suscité une vive réaction de la part de membres du KMMR-France. Le long entretien téléphonique avec un principal responsable nous a fait comprendre que René Rakotondrabao et Benja Andrianavalona font partie des opportunistes dont il faut se méfier. "Passe encore pour le second, qui s'occupe du parc
automobile de l'ambassade. Mais le premier a été évincé du KMMR de là-bas pour son côté "folklore inefficace"... 
Les membres du KMMR-France n'ont pas pu admettre pourquoi René Rakotondrabao, a fait l'éloge de Malala Zo, sachant pertinemment que ce dernier n'était autre que le principal dénigrateur du mouvement à l'OUA et fer de lance d'une stratégie guerrière à l'étranger ? "Il brigue le poste d'ambassadeur et veut être bien avec tout le monde", selon notre interlocuteur. Pour M. Rakotondrabao, Malala Zo est une "personne honnête, méritante". Ces éloges ont été entendus publiquement, après l'arrivée des CRS, rue
Raphaël. L'explication est pourtant claire : René Rakotondrabao appartient (le présent est de rigueur) à la famille de l'ex-ambassadeur. A ce train-là, s'il fallait pardonner à tout le monde, étant donné que les Malgaches sont tous des "havana", il n'y aura plus aucun responsable, sauf Marc Ravalomanana ? Ce dernier devrait se méfier à fond de son entourage...
RFI: Inaudible pour l'instant
Radio France Internationale (RFI) est en essai technique depuis lundi. Nous ne recommandons à personne de l'écouter pour l'instant, ses émissions sont entrecoupées de gargouillis métalliques stridents qui les rendent inaudibles.
Dans quelques jours, quand la diffusion aura été épurée de ces parasites indésirables, les auditeurs ne manqueront de se brancher de nouveau sur le FM 96.
La situation politique dans l'île étant en voie d'apaisement et la France ayant en gros reconnu le pouvoir de Marc Ravalomanana, RFI reprend ses émissions sur FM dans la capitale, après cinq mois d'interruption. Au plus fort de la crise, RFI s'était montrée tendancieuse, penchant ostensiblement du côté de l'amiral Didier Ratsiraka. En son temps, nous avions expliqué cette propension par le fait
suivant : le correspondant de RFI dans l'île avait pris pour mentor un "Zanatany" (Français installé depuis des décennies dans l'île), et ne pouvait que contracter l'orientation idéologique de celui-ci. C'est-à-dire favoriser l'amiral Didier Ratsiraka qui est censé défendre les intérêts de la France dans l'île.
Ce correspondant ayant été vivement brocardé sur les banderoles de la Place du 13 Mai, et ayant même été menacé dans son intégrité physique, le siège central parisien de RFI décida de déconnecter son émetteur FM d'Antananarivo. Un fait que personne ne niera : si les émissions FM de RFI dans la capitale et ses environs reprennent actuellement, ce n'est pas du tout en réponse à une demande massive et insistante de la population.

Ministère des Travaux Publics: Sommation pour restitution
Sommation du ministère des Travaux Publics hier, à l'endroit des anciens dirigeants du département, afin que ceux-ci restituent dans les meilleurs délais des biens publics en leur possession : un véhicule 4x4 Nissan GSX chez l'ancien ministre Tsaranazy Jean-Emile et chacun de ses deux conseillers en communication, Pamphile Rambelo et Mahavina Jenny. 
Sur le premier pèse de très fortes présomptions de dynamitage de pont et un avis de recherche a été lancé à son endroit. Les deux derniers, anciens journalistes de la station radio RTV créée en 1992, par l'amiral Didier Ratsiraka dans la capitale, se sont repliés sur Toamasiona où ils ont animé les émissions génocidaires de Canal 6, la station algéro-malgache de l'amiral. Ils sont attendus de pied ferme par les membres KMMR de la capitale.
Injonction aussi a été faite à un autre conseiller, Randrianantenaina Etienne de rendre un véhicule officiel Isuzu 4x4 KB.
Signalons que l'Assemblée nationale vient de lancer un ultimatum en direction de ses anciens dirigeants (un président, 12 vice-présidents, 2 questeurs et 12 présidents de commission) afin que ceux-ci restituent avant la fin de l'actuelle session les biens mis à leur disposition (véhicules, ordinateurs, clés de bureau…). S'ils ne s'exécutent pas, une procédure sera engagée pour lever leur immunité parlementaire et pour les traduire devant la Justice.
Médias:

FRANCE: Tour d'horizon de journaux
Pour que l'information ne soit pas à sens unique, et pour démontrer que même en France on suit avec
objectivité le "dossier Madagascar", voici deux articles relevés dans "Libération", en date d'hier 09
juillet 2002, en page 10, et rédigés par Thomas Hofnung et Louis Henriquet.

" (...) Muni d’un visa de circulation valable jusqu’en octobre, il (Ratsiraka) peut séjourner en toute quiétude sur le sol français; à condition de respecter un devoir de « réserve et de retenue », précise-t-on au Quai d’Orsay. Et Paris de rappeler son avertissement formulé le 24 juin, au lendemain de l’équipée avortée d’une douzaine de mercenaires en direction de l’île, pas question de comploter
depuis la France en vue d’une hypothétique reconquête. Ratsiraka sera sous haute surveillance (...).
" (...) Ravalomanana n’a pas le même profil que son prédécesseur. Son français est très approximatif. Le nouveau président a d’ailleurs décidé de s’adjoindre les services d’un interprète pour ses entretiens avec les francophones. Cet autodidacte de 52 ans, ancien livreur de lait, a fait fortune en fondant une entreprise de yaourts grâce à des capitaux de la Banque mondiale. Il est aujourd’hui à la tête d’un vaste complexe agroalimentaire qui fonctionne avec des partenaires allemand, norvégien et anglais. Pas de
Français dans son sillage.

 Ravalomanana va jusqu’à utiliser son téléphone cellulaire d’une firme asiatique, alors que France Télécom est solidement implantée sur le marché local .(...). Va-t-il faire payer à Paris ses ambiguïtés ? C’est peu probable. L’ancienne puissance coloniale reste la première bailleuse de fonds de l’île et son principal partenaire commercial. Lors de sa visite éclair à
Antananarivo, le 3 juillet dernier, Villepin a signé quatre conventions de financement d’un montant de 4,76 millions d’euros avec les autorités locales. Reste "l’inconnue"; Ratsiraka. Hier, Ravalomanana annonçait la création d’une commission d’enquête "sur les crimes et délits" commis sous le régime de son prédécesseur. Pour l’heure, Paris n’a reçu aucune demande d’extradition. Ratsiraka veut bien une aide substantielle à Madagascar. Quoi qu'il en soit, même si la France récupère Ratsiraka, elle a trop d'intérêt pour ne pas renouer avec Madagascar..."
Recueillis par Jeannot R.

MAHAJANGA PIERRE TSIRANANA ATTAQUÉ PAR DES TRACTS
Bel et bien installé à Mahajanga, le nouveau PDS (chef de province) de Mahajanga Pierre Tsiranana a fort à faire dans sa circonscription. Au début de la semaine dernière, des tracts émanant des milieux ratsirakistes ont fleuri dans la ville, l'accusant d'être "l'instrument de la vengeance des Merina à l'endroit des locaux." 
Pierre Tsiranana a dû partir à la contre-offensive sur les médias locaux. Ses propos : « Les arrestations de miliciens ne relèvent pas de mon initiative. Elles sont le fait surtout des agents de la DGDIE et de la Brigade criminelle. En tout cas, il ne faut pas attendre de moi une intervention pour la libération de telle ou telle personne. Si les faits qu'on reproche aux prévenus sont fondés, qu'on les arrête et qu'on ne compte pas sur moi pour les libérer ». Lors du week-end dernier, d'autres tracts ont été massivement
apposés, accusant Pierre Tsiranana d'être à l'origine d'une liste d'environ 1.000 personnes à arrêter dans la ville de Mahajanga.
La rumeur a de nouveau enflé, à tel point que le PDS a dû de nouveau intervenir en ces termes sur les ondes : « Méfiez-vous des bruits malveillants. Il n'y a pas une liste de 1000 personnes à arrêter, mais seulement une poignée de gens qui se sont mal conduits ici. Ils ne seront pas incarcérés suite à des dénonciations calomnieuses, mais parce qu'on leur reproche des faits avérés ».
Pour s'échapper entre les mailles de la Justice, les ratsirakistes locaux, comme à leur habitude dénoncent des "menées tribalistes" à leur endroit. Pierre Tsiranana et le Parquet doivent déployer le grand jeu pour faire échec à ces manoeuvres habiles.

DIVERS:

LIBÉRATION DU PORT DE TOAMASINA "VIGILANCE ET FERMETÉ" ANNONCE ALPHONSE RALISON
La vigilance est récommandée. Et elle l'est particulièrement aux consommateurs. C'est le message du
ministre du Commerce et de la Consommation, Alphonse Ralison, à la suite de la «libération» de la ville de Toamasina. Cette «libération» signifie naturellement que les marchandises bloquées au Port de Tamatave arriveront bientôt sur le marché. Le ministre demande aux consommateurs de vérifier, en particulier, avant d'acheter si les produits ne sont pas périmés surtout s'il s'agit de denrées alimentaires. On sait que les produits alimentaires en général deviennent toxiques s'ils sont consommés après leur date de péremption. Le ministre a d'ailleurs signalé que onze mille tonnes de riz importés «pourrissent» au port. Certains pourraient être tentés de mêler du riz avarié et du riz consommable. 
Alphonse Ralison ne s'est pas limité à récommander la vigilance à l'intention des consommateurs. Il s'est surtout adressé aux commerçants, détaillants et grossistes, pour que ceux-ci fassent également attention. Ils doivent vérifier la qualité, la provenance et la date de péremption des marchandises qui leur sont proposées. La réunion qui s'est tenue à la Chambre de commerce hier leur était d'ailleurs
destinée. 
Le ministère effectuera des contrôles. Les commerçants qui vendent des produits périmés seront sanctionnés. Et ils le seront aussi s'ils n'arrivent pas à justifier de manière évidente la provenance de leurs produits. Le ministère se montrera spécialement ferme en la matière. Tout simplement parce que des containers, on s'en rappelle, ont été ouverts de manière tout à fait irrégulière par les anciennes autorités de la province de Toamasina. Ceux qui se sont procurés leurs marchandises grâce à cette méthode mafieuse essaieront de les introduire sur le marché. 
A l'intention des opérateurs, le ministre du Commerce s'est montré compréhensif sur le problème des frais de magasinage au port. Les concernés peuvent ainsi s'adresser au ministère pour discuter de la question. 
Signalons que nombreux opérateurs, dans différentes enquêtes, prévoient une baisse rapide des prix puisque les produits bloqués pendant six mois vont inonder le marché.
On ne sait pas si l'hypothèse se vérifiera. On estime de 5000 à 6000 les containers qui sont bloqués à Tamatave.
Leur «enlèvement» prendra au minimum, selon les responsables, trois mois. 

TRIBUNE-LIBRE:
LETTRE OUVERTE  AUX DÉPUTÉS ET SÉNATEURS DU MAINE-ET-LOIRE
"Il n'existe aucune raison diplomatique, amicale ou d’intérêt privé que ce soit qui peut justifier l’accueil sur le sol français de terroristes, tortionnaires et génocidaires. 
Car Didier Ratsiraka, sa famille et sa clique ne doivent pas trouver refuge dans notre pays, ce qui équivaudrait à héberger Ben Laden, terroriste de la même trempe et recherché pour terrorisme. Il faut que la voix de la France soit ferme et immédiate, c’est le vœu de la majorité du peuple de Madagascar martyrisé et de milliers de Français amis de ce pays pour qui la dignité est un mot qui a encore un sens. Messieurs les sénateurs et députés, si une décision du gouvernement n’est pas prise immédiatement de les mettre dans un avion manu militari, en leur laissant une heure pour faire leur valise et de les renvoyer dans leur pays pour y être jugés. Nous vous demandons de faire une interpellation à l’Assemblée Nationale  pour obtenir que cette décision soit adoptée pour que la France respectueuse des Droits de l’homme n’ait pas à rougir d’une complicité préjudiciable à la France. Il serait souhaitable également que des explications nous soient données par Ratsiraka d’un accord passé avec Saddam
Hussein sur la présence d’armements chimiques appartenant à l’Irak entreposés à Madagascar dans les
bunkers du Palais de l’ex-président, ou d’ordonner une enquête par l’intermédiaire de l’Ambassade de France à Antananarivo. Ceux qui fermeraient les yeux seraient aussi complices que les auteurs principaux de ses actes horribles commis dans leur pays et ne pourraient qu’entacher la respectabilité de ceux qui nous gouvernent". 

Henri Tabbagh (Saumur) 
Investisseur français expulsé de Madagascar, victime de la corruption ainsi que beaucoup d’autres..

 

Invitation à la réunion du Comité de Soutien 
au Peuple Malgache en Danger - CSPMD -
Vendredi 12 juillet 2002 à 19h 30
17, rue de l'Avre Paris 15ème (Métro La Motte piquet Grenelle)

Devant l’avancée inexorable des forces armées dans ses derniers bastions à Antsiranana et Toamasina et ayant peur d’être jugé, Ratsiraka a fui Madagascar en catastrophe vendredi dernier. Après une escale de deux jours aux îles Seychelles, il est arrivé dimanche soir en France où l’avaient déjà précédé certains de ses plus proches collaborateurs. Il abandonne ainsi lâchement ses partisans pour mettre en sécurité en France sa personne, sa famille et ses plus proches collaborateurs en donnant comme prétexte d’éviter un bain de sang.

Parallèlement, Madagascar a retrouvé son unité, les derniers bastions de Ratsiraka sont libérés, délivrant ainsi plusieurs centaines de milliers d’habitants des exactions et de la terreur des miliciens de Ratsiraka. Le Président Marc Ravalomanana est de plus en plus reconnu par la communauté internationale à l’exception de l’Union africaine, influencée  par quelques vieux dictateurs africains, amis de Ratsiraka qui craignent que les peuples qu'ils oppriment ne suivent l’exemple du peuple malgache, et que la Franceafrique n’a pas supporté de devoir se plier à la volonté du peuple malgache ; il fera tout d’ailleurs pour guetter la moindre faille dans cette recherche de la véritable indépendance et la mise en place d’une vraie démocratie  à Madagascar. 

Certaine presse internationale ne parle plus de Madagascar, comme certains compatriotes, considérant que la crise est finie et que tout est rentré dans l’ordre.

Est ce à dire que la crise est finie pour autant ? Que le peuple malgache est maintenant hors de danger ?

La réponse est évidemment non pour le CSPMD et amis épris de justice et de paix. 

C’est injuste et intolérable que Ratsiraka, qui s’est comporté en véritable chef terroriste en faisant dynamiter les ponts et les pylônes électriques, en attisant la flamme du tribalisme pour diviser Madagascar et le peuple malgache, en assassinant et en tuant à petit feu des milliers de gens, puisse ainsi échapper à la justice et passer des jours tranquilles à Neuilly avec toute sa famille.

Il doit répondre de tous les crimes qu’il a commis. Le fait qu’il échappe à la justice est une insulte très grave à la mémoire de tous les Malgaches qu’il a assassinés. Et conformément aux déclarations du Président des Etats-Unis et du Président français après les attentats du 11 septembre 2001 : « Il n’y aura pas de répit pour les terroristes et ils seront traqués où qu’ils se trouvent », ces deux pays devraient permettre que Ratsiraka soit traduit devant une juridiction internationale. 

En 1993, il a déjà effectué un premier exil en France qui lui a servi de base pour préparer minutieusement son retour au pouvoir en 1997. Tant qu’il n’est pas entièrement neutralisé, il va recommencer. Il en a les moyens. Il a officiellement demandé un visa long séjour pour 200 de ses collaborateurs, la France lui en a accordé 80 sans compter ceux qui sont déjà installés en France. Il bénéficie d’un réseau mafieux puissant à l’extérieur qui lui a permis, entre autres de recruter les mercenaires du tristement célèbre Bob Denard. . Toutes les richesses qu’il a volées au peuple malgache sont placées dans les banques à l’étranger. A Madagascar, son parti politique l’AREMA est toujours actif même si certains de ses membres ont retourné leur veste pour échapper à la justice et réinvestir les postes clefs.

D’autres dangers attendent également le peuple malgache. Profitant de l’état de délabrement total de l’économie malgache dans lequel Ratsiraka l’a mis, les bailleurs de fonds se précipitent pour « venir en aide ». L’expérience et l’histoire des autres pays et de Madagascar lui-même nous apprennent que ces puissances financières n’aident jamais par pure philanthropie mais d’abord pour servir leurs propres intérêts.

Le Comité de Soutien au Peuple Malgache en Danger invite tous  ceux qui estiment également que les dangers qui guettent le peuple malgache existent toujours, à venir discuter ensemble vendredi 12 juillet à 19h30 au 17, rue de l’Avre Paris 15ème (Métro La Motte Piquet Grenelle.)

L’ordre du jour sera:

      - échange d’informations sur la situation à Madagascar et en France,

- échange sur nos actions passées,

- Qu’est ce que nous pourrons et devrons faire pour aider le peuple malgache dans la situation actuelle ?

- Pot de l’amitié

 

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