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Le site ARR

En attendant une prochaine rencontre... où on pourra se dire bonjour main dans la main ou prendre un petit thé ensemble... n'est ce pas?

"le petit Tetezamita kely" vous invite à visiter le site des Rainizafimanga  www.rainizafimanga.com

Toutes les nouvelles de la famille y sont annoncées au fur et à mesure qu'elles arrivent à LaComm'  

(cf page d'Accueil)   -naissances, mariages, décès, anniversaires-... avec mise à jour sur les pages html de l'arbre généalogique.

Les reportages photos pendants les vacances.... Barbecue, PiqueNique, Madagascar.... 

(cliquez sur Les Reportages photos 2000 à 2002 de LaComm'  )

ou vous ouvrir sur  sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

Rien que...  des Animations, de la Relaxation, et... du RIRE, 

 

Augustin ANDRIAMANANORO
Réalisateur Multimédia
Ste IMAGES & PRODUCTIONS
Tél. : 06 13 19 92 38

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(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

EXPRESS MADA 22/10/02

TANTELY ANDRIANARIVO ATTENDRA SON PROCÉS À ANTANIMORA Où IL A ÉTÉ TRANSFÉRÉ LUNDI EN SOIRÉE 
Tantely Andrianarivo, le dernier Premier ministre de l'amiral Didier Ratsiraka, a été placé en détention préventive hier en début de soirée à la maison centrale d'Antanimora, après 5 mois du relatif confort de la résidence surveillée à Ivandry, dans son propre domicile. Les observateurs notent que l'événement est survenu le jour même du retour du président Ravalomanana du sommet de Beyrouth. Auditionné officiellement dans le cadre des poursuites judiciaires "Evénements 2002", l'ancien Premier ministre a quitté le palais de justice, à Anosy, aux environs de vingt heures, pour rejoindre en prison nombre de ses anciens ministres et dignitaires du régime qu'il avait représenté au plus haut niveau. Selon les premières informations, il court le risque d'être accusé comme un commanditaire majeur des actions repréhensibles commises pendant le conflit post-électoral. En faisant le choix drastique de l'incarcération pour l'ancien chef de gouvernement, le pouvoir a donné un signe fort de sa détermination à poursuivre sa logique jusqu'au bout. Envers et contre tout. 
Tantely Andrianarivo, le dernier Premier ministre de l'amiral Didier Ratsiraka, a été placé en détention préventive hier en début de soirée à la maison centrale d'Antanimora. Après 5 mois du relatif confort de la résidence surveillée à Ivandry, dans son propre domicile, il a été auditionné au palais de justice, Anosy, dans le cadre des poursuites judiciaires "Evènements 2002". L'ancien Premier ministre a été ramené sous escorte aux environs de vingt heures pour rejoindre à la prison d'Antanimora, nombre de ses anciens ministres et dignitaires du régime qu'il avait représenté au plus haut niveau. En faisant le choix drastique de l'incarcération pour l'ancien chef de gouvernement, le pouvoir a donné un signe fort de sa détermination à poursuivre sa logique jusqu'au bout. Envers et contre tout. Les (timides) observations des bailleurs de fonds internationaux ne l'avaient pas fait reculer à l'époque des négociations Dakar I et II. Et un conseil de ministres tenu début juin, avant Dakar II, soit moins d'une semaine après la capture de Tantely Andrianarivo suite à la prise de Mahazoarivo le 27 mai, semblait déjà annoncer la couleur du destin. Il avait été décidé pour Tantely Andrianarivo, l'assignation à résidence fixe en application de l'ordonnance n°77-052 du 16 septembre 1977, édictant -pour le compte d'un régime qui se qualifiait de révolutionnaire- des mesures de police administrative "contre les actes de banditisme". Les révélations faites à une époque, sur les "fonds secrets" ou les "milliards" découverts au domicile du chef de gouvernement de l'amiral, semblent actuellement concourir pour former des faisceaux dangereusement convergents. Selon des premières informations, l'ancien Premier ministre court le risque d'être considéré comme un commanditaire majeur des actions repréhensibles commises pendant le conflit post-électoral, rien que pour en être, entre autres, le pourvoyeur de fonds. Il reste néanmoins un point à décharge. Chef de gouvernement doté de pouvoirs étendus, aux moments forts de la crise, Tantely Andrianarivo n'avait pas "géré" , le treize mai comme un mouvement insurrectionnel qu'il pouvait légalement mater par la manière forte. Le déroulement du procès permettra de déterminer quand Tantely Andrianrivo a t-il cessé d'être Premier ministre de la République. Tous les témoins oculaires de son transfèrement confirment que, accompagné de sa femme, Nicole, il ne s'est pas départi hier du calme et de la correction qu'on lui a toujours connu, démentant les rumeurs sur de présumés actes de maltraitance dont il aurait été victime pendant sa résidence surveillée. Des rumeurs persistantes selon lesquelles il aurait été transféré avant son audition, de sa résidence vers un autre lieu, cette fois-ci de détention, n'ont pu être confirmées. Les observateurs notent que l'évènement survient le jour même du retour du président Ravalomanana du sommet de Beyrouth et au moment où les législatives anticipées s'engagent sur la voie du non retour. :
Echos politiques
o Le verdict relatif au procès de l'affaire "Hôtel le Rubis" sera finalement rendu le 8 novembre prochain. Il s'agit en fait de la décision attendue hier pour le procès en diffamation intenté par le sieur Tovonanahary Rabetsitonta contre la dame Aimée Victoire Rasoavololona. Ce report a été décidé à la suite, apparemment, de la survenance d'un fait nouveau inséré dans le dossier par la défense. La demanderesse semble toutefois déplorer le fait qu'elle n'a pas été informée de cette démarche de la défense qu'au moment de l'audience d'hier pour le prononcé de cette décision de report du jugement. 
o De retour hier matin au pays, après avoir participé au sommet de la Francophonie qui s'est tenu à Beyrouth (Liban), le Président de la République Marc Ravalomanana n'a pas fait la moindre déclaration à sa descente d'avion. Par contre, il devait donner une conférence de presse au palais d'Ambohitsorohitra, dans l'après-midi, au cours de laquelle on lui a demandé entre autres, son avis sur le "différend" qui oppose actuellement le président de la délégation spéciale de la province de Fianarantsoa Pety Rakotoniaina au Commandant en chef de la Gendarmerie, le Général Findrama Elson Sambiheviny. Marc Ravalomanana a répondu qu'il va encore s'informer de toutes les réalités, mais qu'il ne devrait y avoir aucun problème "si la légalité est respectée par tout un chacun". 
o Après les explications médiatiques du Pds de Fianarantsoa, c'est maintenant au tour de la Gendarmerie de donner sa version des faits, aujourd'hui au Toby Ratsimandrava. On indique que l'opération "Vahoro" sera également au centre des explications qui seront données par les conférenciers. 
o Les travaux du comité de suivi de la commission mixte franco-malgache reprendront cet après-midi au ministère des Affaires étrangères. La séance sera présidée par le ministre Marcel Ranjeva. La délégation française y sera conduite par l'ambassadeur de France Catherine Boivineau. 
o L'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo a été auditionné, pour la première fois hier, par le juge du Parquet. Parmi les chefs d'inculpation retenus contre lui, figure entre autres le fait d'avoir financé à l'époque, les actes terroristes qui ont prévalu dans différentes régions du pays. Ce financement aurait été prélevé dans les caisses de la Banque centrale de Toamasina. Tantely Andrianarivo a été interpellé le 15 mars dernier et placé en résidence surveillée à son domicile d'Ivandry. Plusieurs membres de sa famille, dont notamment son épouse, l'ont accompagné hier au palais de justice d'Anosy.
Jeunes cadres de Madagascar
"Jeunes cadres de Madagascar". C'est le nouveau parti politique présidé par Hermann Tsivahiny, et qui présentera des candidats dans les 6 faritany pour les prochaines législatives du 15 décembre prochain. Toutefois, ce jeune parti ne peut déterminer le nombre exact de cette participation courageuse à la course à l'Assemblée nationale. 
Le parti "Jeunes cadres de Madagascar", qui n'a rien à voir avec les jeunes cadres Arema, a pour objectif principal de participer pleinement à la vie politique de la Nation tout en apportant un souffle nouveau. Il fait appel à toutes les personnes de bonne volonté, surtout les cadres, pour discuter ensemble et trouver des solutions pour l'avenir du pays. 
Etant originaire de Toamasina, Hermann Tsivahiny soutient le Pds Emile Tsizaraina. Selon ses déclarations, hier matin à la presse, ce Pds est un des seuls rassembleurs dans le faritany de Toamasina que son parti a mis en place. Lors de l'investiture du Pds, quelques éléments ont voulu manifester contre lui, mais ce fut un échec. Et concernant le maire Roland Ratsiraka, il a tout simplement répondu : "Il ne faut pas influencer la justice. Elle est indépendante". 
Face aux autres partis politiques, les "Jeunes cadres de Madagascar" ne prétendent pas les défier, ni les concurrencer. "Nous recherchons une franche cohabitation pour parvenir à nos objectifs dont le développement rapide et durable", a t-il conclu.
Le général Mamizara à Mahajanga
Le général Jules Mamizara, ministre de la Défense nationale, accompagné des généraux Sambiheviny Elson Findrama, commandant en chef de la gendarmerie nationale et Sylvain Razafimandimby, commandant en chef de l'armée, continue de faire le tour des provinces pour le "retour à la normale" des casernes. "Les Forces armées ne doivent plus servir d'instrument politique pour semer les germes de la division au sein de la Nation". Après Toamasina, il a procédé vendredi dernier pour Mahajanga au renouvellement des chefs militaires. Le commandement de la 4ème région militaire et leurs deux régiments, la circonscription régionale et le groupement de la gendarmerie ont été dotés de nouveaux titulaires. La cérémonie de passation s'est déroulée sur la place de l'Hotel de ville. Selon le ministre de la Défense, les officiers notamment, doivent garder en l'esprit la situation du proche continent "Rappelez-vous les exemples de l'Afrique dont les guerres civiles plongent leurs racines dans les armées". Le général Mamizara a martelé que les forces armées doivent être un facteur de stabilité politique et que la mise en oeuvre de leur sens de la responsabilité permettra le retour de la confiance "un moment perdue". Lors d'une séance de travail qui a pris l'allure d'une tournée de popotes, le ministre de la Défense a rappelé l'exigence du respect de l'ethique militaire. "Elle seule fait de nous des frères".:


Le Monde 18/10/02
Liste des membres de la francophonie
51 Etats et gouvernements membres à part entière : Albanie, Belgique, Bénin, Bulgarie, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Canada, Nouveau-Brunswick, Québec, Cap-Vert, Centrafrique, Communauté française de Belgique, Comores, Congo-Brazzaville, Côte d'Ivoire, Djibouti, Dominique, Egypte, France, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée-Equatoriale, Haïti, Laos, Liban, Luxembourg, Macédoine, Madagascar, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Moldavie, Monaco, Niger, République démocratique du Congo, Roumanie, Rwanda, Sainte-Lucie, Sao-Tomé-et-Principe, Sénégal, Seychelles, Suisse, Tchad, Togo, Tunisie, Vanuatu, Vietnam. 
Quatre pays au statut d'observateur : Lituanie, Pologne, République tchèque et Slovénie. 
La Slovaquie postule pour un statut d'observateur au Sommet de Beyrouth.


Midi de Madagascar 21/10/02
IXe sommet de la Francophonie: Marc Ravalomanana partage le "Fihavanana",
et propose une définition et la diffusion d'un label francophone 
Le président de la République de Madagascar estintervenu devant ses homologues internationaux lors de la séance à huis clos quis'est tenue à l'Hôtel Phoenicia de Beyrouth, le samedi 19 octobre 2002 à 12h 50.Tous les travaux se déroulant loin des regards des journalistes et autresobservateurs, la grande famille de la Francophonie et ses "concepteurs" sont entrain de bâtir une Francophonie plus politique.
Recueillis par Val A. (Envoyé spécial) 
Similarités
Dans "Le dialogue des cultures", thème du sommet, Marc Ravalomanana a partagé aux francophones le concept du "Fihavanana". "Les Malgaches ont une prédisposition culturelle pour la pratique du dialogue. Ce sens inné du dialogue et de la civilité malgaches a un nom : "le Fihavanana". Fihavanana, exemple local de dialogue de culture, Fihavanana que nous voulons voir régner entre les Malgaches pour qu'ils oeuvrent ensemble à un développement économique et social rapide et durable. Fihavanana que nous voulons partager avec vous, pays frères de la Francophonie. Il nous faut comprendre nos différences mais aussi capitaliser nos similarités dont cette langue qui nous unit", a déclaré le Chef de l'Etat malgache.
Spécifique
En le situant dans le contexte mondial, Marc Ravalomanana a affirmé que c'est "le Fihavanana que nous plaidons pour que la région du Proche-Orient ainsi que les pays actuellement en recherche de la paix la retrouvent". "Imprégné de sa culture de Fihavanana, Madagascar pourra adhérer pleinement aux concepts et résolutions qui ressortiront de ce sommet, apporter sa contribution spécifique pour mettre en œuvre ces résolutions ainsi que son plan d'action. Nous espérons que notre disposition est à la mesure de la vôtre pour soutenir notre pays dans la reconstruction nationale et dans le renforcement du processus démocratique".
Métiers d'art
Sur le plan économique, Marc Ravalomanana a exprimé son engagement dans la réalisation des projets au sein de la communauté francophone. Il est même allé plus loin en suggérant une "vision plus engagée pour promouvoir sur les marchés internationaux des produits de nos terroirs, nos produits artisanaux et toutes ces représentations de nos savoir-faire issus de nos métiers d'art. Dans les conditions actuelles, l'accès de ces produits et de ces savoir-faire aux marchés internationaux requiert l'institution d'instruments juridiques de protection et de promotion. Madagascar propose donc la définition et la diffusion d'un label francophone. Il sera une garantie de qualité et un symbole de la spécificité du génie de chaque nation composant la francophonie". En marge de tout débat qui se déroule dans la plupart du temps à huis clos - nouvelle formule permettant d'examiner dans la sérénité les problèmes selon le porte-parole du sommet - les participants sont presque unanimes sur le fait que la francophonie doit s'imposer face à "l'envahissement" de l'anglais sur tous les plans. 
Marc Ravalomanana ne recule pas
Les législatives se tiendront comme prévu, le 15 décembre 

Depuis vendredi, à Beyrouth, dans les salonsluxueux de l'hôtel Phoenicia Inter continental, le président de la République deMadagascar, Marc Ravalomanana, a eu une série d'entretiens avec ses homologuesfrancophones, dont ses homologues français et libanais, Jacques Chirac et EmileLahoud, le Premier ministre canadien, Jean Chrétien, et presque tous les Chefsd'Etat africains, qui d'après ses déclarations, lui ont exprimé lareconnaissance à l'endroit du pouvoir à Madagascar. Samedi soir, à 19h, MarcRavalomanana a donné une conférence de presse, à son hôtel, Vendôme, où il a puapporter sa vision sur la francophonie, et sur les affaires nationales àMadagascar.
expliqué le Président malgache. 
Devant la presse malgache et internationale, le président de la République a confirmé la date du 15 décembre pour les élections législatives anticipées. Les journalistes malgaches lui ont d'ailleurs demandé son avis sur la position du chef du parti Arema, en exil, Pierrot Rajaonarivelo qui voit cette date "inopportune" et qui s'est comporté en moralisateur désespéré. " Ces élections sont peut-être inopportunes pour lui. Mais pour nous, elles sont bien cadrées dans le processus qui a pris son chemin au lendemain de la reconnaissance des Etats-Unis, suivie par la France et les autres. Pour lui, peut-être, c'est inopportun. Pour nous, Madagascar n'est pas encore reconnu par l'Union africaine. J'ai rencontré tous les Chefs d'Etat africains ici, à Beyrouth. Ils reconnaissent tous le pouvoir actuel. Seulement, ils sont liés par la résolution d'Addis-Abeba", a déclaré Marc Ravalomanana. Sur ce plan, d'ailleurs, Madagascar sera appuyé par les bailleurs de fonds, bien qu'il ne s'agisse pas, comme il l'a souligné, de quémander. "Nous ferons tous les efforts en vue d'un scrutin transparent", a-t-il affirmé. C'est pour cette raison qu'il pourrait ne pas rejoindre Paris où il devrait être reçu par Jacques Chirac, au courant de la semaine (jeudi 24 octobre à 10h) puisque, "la préparation de ces élections est d'une très grande importance". Condition inhumaine 
Dans la foulée des affaires nationales, pour répondre à une question sur le "conflit" entre Pety Rakotoniaina et Sambiheviny Fiandrama, le président de la République, Marc Ravalomanana a privilégié la preuve de la démocratie à Madagascar. "On est dans un Etat de droit. Laissons cette affaire se régler dans ce cadre-là, et on verra", a-t-il indiqué. Concernant le cas des travailleurs malgaches au Liban qui se plaignent de la condition inhumaine dont ils souffrent, le président de la République a fait valoir le "Firaisan-kina", base de la Culture des Malgaches. "Si ces travailleurs estiment que leur situation n'est pas à la hauteur de leurs attentes, qu'ils rentrent au pays", a-t-il souligné. Sur le plan politique, pour répondre à une question d'une journaliste, Marc Ravalomanana a expliqué que "Tiako i Madagasikara, et non TIM, est un parti dont la mission est de soutenir le Président en place dans les actions de son programme. Tiako i Madagasikara, comme son nom l'indique, présume déjà un certain comportement, l'amour de la patrie et non l'hypocrisie politique".
Retards
Sur le volet Francophonie, motif de sa présence à Beyrouth, sur lequel la presse étrangère (RFI, Reuters, TV Abu Dhabi, TV5, TV Liban, etc) lui a posé des questions, Marc Ravalomanana a indiqué que "les Malgaches adhèrent entièrement aux valeurs et aux principes retenus par la Francophonie". Seulement, le manque de dialogue avait accentué certains retards dans la mesure où on perd beaucoup de temps à discuter et moins pour les actions. "Madagascar saura privilégier sa propre Culture, ses produits locaux. Je compte beaucoup sur les traditions et les spécificités de chaque pays pour être le précurseur de la politique de la Francophonie", 

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Midi de Madagascar 22/10/02
83 détenus de l'après-crise à Tsiafahy, 
63 à Antanimora dont Betsimifira Fredo, Lahady Samuel, le Gal Ramahatra, 
Etienne Razafindehibe…

Oui, ils sont bien vivants. Non, ils n'ont pas été torturés. Personne n'a eu les plantes de pieds arrachées, et aucune oreille n'a été sectionnée. Voilà en quelques mots la situation des prisonniers de l'après-crise dans les maisons d'arrêt de Tsiafahy et d'Antanimora, que les journalistes ont visitées lundi, sur autorisation du ministère de la Justice et sous la direction de Rajaonarivelo Alain, le nouveau Directeur de l'Administration Pénitentiaire et des Etablissements Surveillés (Dapes). 
Bodo A 
Au total, 83 "détenus de sécurité " comme l'ont dénommé les éléments de la Croix-Rouge Internationale, sont à Tsiafahy et 63 à Antanimora. Les grosses pointures ont été mises en mandat de dépôt à Antanimora, comme c'est le cas de Betsimifira Fredo (condamné à 2 ans de prison ferme mais qui a fait appel), et les prévenus Lahady Samuel, le Gal Andrianafeno, le Gal Ramahatra, le Gal Boba, le Gal Bory Jean-Paul (qui suit un traitement médical extérieur périodique), Emilson, Razafindehibe Etienne, le Colonel Ndrianasolo…. Entre autres détenus de sécurité à Tsiafahy, on peut citer le Colonel Rahitso, le Colonel Repifiny de Toliara, Norbert Razafimbelo, accusé d'avoir été à la tête des " zatovo " à Toamasina, Ralipobe, le compagnon d'infortune de Ravolomaso, le Dr Bekamisy Paul de la Croix, ancien gestionnaire de contrôle à la Sirama….
Ni torture, ni vexation
Toutes les personnalités politiques détenues à la prison d'Antanimora se sont entretenues avec les journalistes et ont assuré que depuis leur incarcération, ils n'ont subi " ni torture, ni vexation " de la part du personnel pénitentiaire, dont ils ont loué les efforts dans l'accomplissement de leur devoir, et malgré le peu de moyens dont ils disposent. Physiquement, ils se portent bien, à part le Gal Boba qui a un pansement au pied gauche, porte une béquille, et a été transféré à l'infirmerie de la prison, en attendant des soins plus poussés. Le Gal Ramahatra n'est pas édenté, comme l'affirmait la rumeur, mais il a quand même vieilli et maigri, ainsi que l'ancien gouverneur Lahady Samuel, qui a les cheveux presque blancs. Betsimifira Fredo, le plus récent de tous, n'a pas perdu de poids et semble en pleine forme. A Tsiafahy, seul le Colonel Repifiny, les yeux cernés mais apparemment en bonne santé, a voulu s'exprimer et passer devant les caméras, et a expliqué qu'il " arrivait à supporter ses conditions de détention ". " Même si nous sommes nombreux dans une même cellule, le respect des ray aman-dreny est maintenu ", a-t-il ajouté. Il s'est, par contre, plaint de la suspension de son salaire dès qu'il a été mis en prison, une plainte qui a trouvé écho auprès des personnalités politiques détenus à Antanimora. Ces derniers ont relaté en outre que leurs biens ont été pillés ou saisis, alors qu'ils ne sont encore que des prévenus ou des appelants.
Garde de corps
Le Colonel Ndrianasolo a évoqué le cas de son garde de corps qui a été arrêté avec lui, et qui a été incarcéré à Tsiafahy. " Je demande à la justice de tenir compte du cas de ces innocents. Nous, en tant qu'autorités officielles, avions des décisions à prendre. Mais ces collaborateurs n'avaient rien à voir avec celles-ci", a-t-il déclaré. En tout cas, du côté des prisonniers, leur seul souci est de recouvrir au plus vite leur liberté et si possible d'être relaxés, voire amnistiés. Lahady Samuel a demandé à avoir " un statut de prisonnier politique, avec les conditions que cela implique ". Pour l'instant, ils vivent avec les détenus de droit commun, dans des conditions qui sont loin de valoir leur train de vie d'avant. Sur ce point, le personnel pénitentiaire est conscient que beaucoup d'efforts restent à entreprendre, pour arriver à des conditions de détention optimales. En premier lieu, le désengorgement des maisons de détention. A Tsiafahy, si la capacité d'accueil n'est que de 200 personnes, le nombre de prisonniers atteint actuellement 640. A Antanimora, il y a actuellement 1370 prisonniers, pour une capacité d'accueil normalement limitée à 800 prisonniers. Bref, un travail monumental qui ne décourage pas le Dapes, Alain Rajaonarivelo. Il estime que la construction de nouveaux locaux est nécessaire pour " évacuer " le surplus de détenus. L'électrification des établissements de détention, dont la maison de force de Tsiafahy, ainsi que la réparation de la route secondaire qui y mène à partir de Bongatsara, sont aussi une priorité de la direction pénitentiaire. Il en est de même du renforcement du personnel pénitentiaire. Au total, à l'échelle nationale, 1 agent pénitencier a la garde de 20 prisonniers, alors que les normes internationales fixent ce taux à 1 pour 5. " Les agents pénitentiaires sont les moins bien payés et les moins bien équipés du système judiciaire, alors qu'ils ont à s'occuper des prisonniers pendant toute la durée de leur peine. Les autorités militaires sont les plus dotés en équipements, alors qu'ils procèdent juste à l'arrestation. J'estime qu'il y a un déséquilibre, que nous demandons à être redressés ", a déclaré le Dapes. Le problème des établissements de détention est une vraie poudrière dans le contexte politique actuel, selon ce dernier, alors que les infrastructures sont plus que vétustes. " Il est urgent qu'on se penche sérieusement sur le problème, et qu'on le résolve ", a conclu le Dapes. En tout cas, comme les arrestations se poursuivent, son argument se justifie amplement. Car l'image d'une prison surpeuplée fait toujours peine à voir, même si la fréquentation est plus que douteuse… 
L'ancien PM Tantely Andrianarivo placé sous mandat de dépôt après plus de neuf heures d'audition 
Après la prise de Mahazoarivo, le 27 mai 2002, par l'armée régulière, l'ancien Premier ministre, Tantely Andrianarivo, a été mis en résidence surveillée. Une semaine plus tard, plus précisément le 05 juin 2002, ce dernier est assigné à résidence fixe, à son domicile à Ivandry. Par la suite, il fut transféré dans un lieu gardé secret. Après un peu plus de quatre mois, l'ancien chef du gouvernement fut entendu, hier, par les juges, au Palais de Justice à Anosy. 
r.d.a/Roc 
Tantely Andrianarivo a été placé sous mandat de dépôt, hier, vers 20h, à la maison centrale d'Antanimora. Les chefs d'inculpation qui ont pesé sur lui sont, entre autres: usurpation de fonctions, détournement de deniers publics, recel de malfaiteurs et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat. C'est sa première comparution devant les juges. L'ancien Premier ministre a fait son entrée au Palais de Justice avec une impressionnante disposition sécuritaire. Sa " garde " était assurée par des soldats placés sous les ordres d'un commandant de la gendarmerie nationale. Son audition a duré environ. 9h heures d'horloge. Déféré au Parquet, hier vers 9h30, il ne sortit du bureau du procureur de la République, que vers 19h. Selon des sources auprès de la Justice, ce long interrogatoire fut entrecoupé par plusieurs pauses. Signalons que l'ancien Premier ministre de Didier Ratsiraka était accompagné par sa femme. Vêtu d'un costume gris, apparemment, Tantely Andrianarivo tient la forme. Sa femme, par contre, semble plus marquée par les récents évènements qui ont secoué la vie du couple.
Défiler 
Ces derniers temps, les barons du régime précédent ont commencé à défiler devant les juges. En effet, l'ancien gouverneur de Toamasina, Lahady Samuel, a été entendu par les juges, voilà un peu plus de deux semaines. Et tout récemment, l'ex-gouverneur de Fianarantsoa, Emilson, fut soumis à une enquête au fond. Le général de corps d'armée, ancien Secrétaire d'Etat à la Gendarmerie nationale, Jean-Paul Bory, a subi également le même sort. De son côté, Ramahatra Victor a comparu 8 fois devant les juges. Rappelons que l'ancien ministre de l'Information, de la Culture et de la Communication, Betsimifira Fredo, a été condamné à deux ans de prison ferme. C'est une semaine très " haute justice " qui vient ainsi de débuter. Et elle n'est pas encore terminée, puisque l'instruction se poursuivra pour l'ancien Premier ministre.
Affaire Aquamas/Somapêche : le jugement cassé
Le mandat de l'Amiral Ratsiraka n'a pas été non seulement émaillé de litiges fonciers, il a été surtout marqué par des procédures douteuses. A l'image du litige qui oppose les sociétés de pêcherie et d'aquaculture Aquamas et Somapêche sur des terrains aquacoles sis à Boanamary Mahajanga. Le jugement qui, malgré les faits, a toujours donné raison à Aquamas, vient toutefois d'être cassé par la Cour Suprême. Ce qui conduit inexorablement à une nouvelle révision de l'affaire et donnera certainement un nouvel espoir à ceux nombreux sur la côte ouest malgache qui ne pouvaient que se plier devant cette société et son PDG : ces petits pêcheurs mais aussi les armateurs et autres dockers s'attendent à ce que toutes les procédures liant à cette personne soient revues au nom du " fahamarinana " et de " l'Etat de droit ". 
Salomon Ravelontsalama 
" Ne pas confondre investisseur et envahisseur ". " Une société qui, d'après ses nombreuses victimes, aurait des relations dans la haute sphère de la politique. Ainsi, le patron d'Aquamas est devenu intouchable ". " La société Aquamas semble bien favorisée dans le litige foncier qui l'oppose depuis quelques années avec la Somapêche "… Tels sont les quelques exemples d'expressions rapportées par la presse écrite malgache au sujet de la société Aquamas et son PDG, Guy Besnardeau, il y a deux ans de cela quand le litige foncier opposant les deux sociétés a été mis sur la place publique sur laquelle d'autres affaires s'étaient étalées.
Le litige foncier est né de la décision du Faritany de Mahajanga de résilier le bail emphytéotique délivré à Aquamas quelques années auparavant au motif que les obligations contractuelles n'ont pas été respectées par le bénéficiaire, notamment la réalisation des investissements prévus.
LE FARITANY DEPOSSEDE DE SES DROITS 
En 1996, le Faritany décide alors d'allouer le terrain à la Somapêche pour en faire de l'aquaculture, le sérieux et la notoriété de l'entreprise nippo-malgache étant. Sitôt le bail accordé, les travaux de terrassement commencent et le Premier ministre et Chef d'Etat, d'alors, Norbert Ratsirahonana, est descendu lui-même sur place pour le lancement du projet.
Avec des justificatifs estimés douteux, Aquamas engagea cependant des poursuites au Tribunal de Mahajanga et obtint en 1999, en Première instance et en confirmation par la Cour d'appel d'une part, l'expulsion des lieux de Somapêche, et d'autre part, la condamnation du Faritany à résilier le nouveau bail. L'arrêt fut contesté fortement à la fois par Somapêche qui ne se sentait pas du tout fautive quant au bail alloué, et par le Faritany qui avait été considéré dans le jugement comme une simple entité de droit commun et non comme l'émanation de l'Etat, dépossédée donc de ses prérogatives en tant qu'autorité étatique sur le domaine public.
Tous ceux qui suivaient de près cette affaire s'interrogeaient alors sur le fondé de l'arrêt. Tout au long de l'année 2000, de nombreux articles de presse mettaient en doute la crédibilité de la décision judiciaire. Et ces articles ont sans doute contribué à empêcher l'exécution de l'arrêt sans lequel l'autre partie se serait approprié sans titre des dizaines de milliards d'investissements en biens immobiliers.
53 MILLIARDS DE DOMMAGES INTERETS 
Finalement, la Cour Suprême rétablit l'ordre des choses, du moins en partie. Selon en effet une note parvenue du Président de la Somapêche, Alfred Rambeloson, ex-député élu à Mahajanga I, l'arrêt en question a été en effet cassé par la Cour suprême, au début du mois d'octobre. L'affaire devra donc être traitée de nouveau par la Justice. Et cette fois-ci à armes égales car apparemment, les accointances du PDG d'Aquamas avec la classe politique d'antan, selon les dires de la presse, n'existent plus. Et ne pourront plus se faire avec le " fahamarinana " et le " fahamasinana " prônés par le régime.
Confirmant la nouvelle auprès des notables de la capitale du Boina, ces derniers souhaitent même que tous les litiges concernant M. Besnardeau soient revus sinon instruits au plus vite au nom des principes cités ci-haut.
On parle par exemple de l'affaire du retrait de licences de pêches des bateaux appartenant au groupe dirigé par la même personne, à la suite de laquelle elle a réussi à obtenir 53 milliards FMG de dommages intérêts de la part de l'Etat malgache, payés par l'argent du pauvre contribuable forcément.
On évoque aussi le cas du Quai Barriquand au Port de Mahajanga où par on ne sait quelle magie, Aquamas a réussi à obtenir en mai 2000 du ministre des Transports d'alors, une permission d'outillage privé avec obligation pour les petits armateurs titulaires de permission d'outillage privé de quitter les lieux. La décision nuit non seulement aux petits armateurs et leurs dockers devenus chômeurs, mais aussi à l'Etat pour les redevances perçues auprès des anciens occupants des lieux.
LITIGES PERMANENTS A SOALALA 
On rappelle également les litiges quasi-permanents entre Aquamas et les populations environnantes de Soalala où cette société a installé une unité d'aquaculture. Dernièrement, la Télévision nationale a rapporté le non-respect par cette société des dispositions en matière de pêche par avec, semble-t-il, destruction des matériels de pêche des populations locales.
" Nous n'avons rien contre les Français quelle que soit la tendance politique (précision dûe sans doute au fait que le PDG d'Aquamas est membre de l'Association des Amis de Jacques Chirac), à preuve c'est Me Ducaud lui-même qui a soutenu le dossier dans l'intérêt de Somapêche et la crédibilité du Faritany ", rapportent ces notables, en soulignant que d'autres litiges opposeraient cette personne à d'autres entités dans d'autres régions de l'île.
Nous avons en vain tenté de contacter M. Besnardeau, ne serait-ce que pour savoir s'il est toujours d'avis que " la Justice et la Cour suprême ont le droit et font preuve en la matière de constance et d'équité ". Cette déclaration a été faite par l'intéressé, il y a deux ans, dans un droit de réponse paru par un confrère dans lequel il dit faire confiance à la justice.
Marc Ravalomanana : Détaxation sur l'importation de papier ?
Le président de la République a regagné le pays hier après avoir assisté au IXe sommet de la Francophonie qui s'est déroulé à Beyrouth du 18 au 20 octobre 2002. A Nairobi, alors que l'avion présidentiel a fait une escale de 30 minutes, Marc Ravalomanana a indiqué, devant les membres de la diaspora malgache au Kenya, venus l'accueillir à l'aéroport Jomo Kenyatta, qu'il s'est demandé s'il ne fallait pas procéder à la détaxation sur l'importation des papiers. 
Val A. 
L'objectif est, selon le Chef de l'Etat, de permettre aux Malgaches d'avoir un meilleur accès aux supports de communication. Mais cette mesure, si elle venait à se réaliser, devrait sûrement apporter une amélioration au niveau de l'Education, dans la mesure où elle aiderait les parents à mieux équiper leurs enfants en livres, cahiers, et autres supports scolaires.
A Beyrouth, le président de la République, Marc Ravalomanana, a reçu le Directeur Général de la FAO, Jacques Diouf, avec lequel il a présenté ses points de vue sur la continuité des projets dans la Grande Ile. Il s'agit notamment du renforcement des mesures relatives à l'agriculture, l'éducation rurale, et la technicité. Marc Ravalomanana a souhaité que la FAO aide Madagascar sur d'autres plans relevant du domaine des cantines scolaires et les mesures d'accompagnement y afférentes. Ce à quoi le DG de la FAO, Jacques Diouf, a répondu favorablement en disant que son organisme va accentuer son partenariat avec Madagascar.
Hier, Marc Ravalomanana a rencontré les représentants de la Banque mondiale et du FMI, au palais d'Etat d'Ambohitsorohitra, venus lui rendre compte du suivi de leur mission après la revue de portefeuille de la dernière fois. Cette entrevue entre évidemment dans le cadre de l'exécution des projets.

 

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