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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 18 novembre 2002

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

Merite bonne reflexion ... 

- Le TIM-France fait figure de tête de proue au nom du FAMAHARINANA et du FAHAMASINANA.
- Un site web est crée: Tiako i Madagasikara, ‘’site officiel’’ déclare Guy RAJEMISON, maire de Tana et N°1 à la société TIKO à l’époque.
- Guy RANDRIANARISON crée le F.A.R ( Fond d’Aide à la Reconstruction de Madagascar) et sollicite sur le site, la solidarité de chacun au nom du Président de la République. Il s’adjoint d’un journaliste sans carte Alain RAJONARIVONY.
- Entre temps Jacques SILLA est confirmé à la Primature d’un gouvernement de ‘’Réconciliation Nationale’’. 
Le piège est en place.
Benjamin ANDRIANAVALONA président du TIM-France fait une collecte fructueuse. Que sont devenus les 5000 Euros de la collecte ?. Le trésorier du TIM-France démissionne de l’organisation.
Tiako i Madagasikara est en procés. Son créateur Rojo RAKOTOZAFY demande 60.000 Euros pour usurpation de droits. L’usurpateur n’est autre que Guy RANDRIANALISON. Le site rapporte donc bien de l’argent à ses auteurs. Le site est millionnaire non seulement en visiteurs, mais en publicités :
Air Madagascar (le PCA n’est autre que le Guy RAJEMISON tient, tient !..), Les Minutes ( Téléphone à prix charter), La Résidence ( Hôtel de luxe à Tana), Rainbow Tours ( Agence de voyage), Madagascar Travel ( Tour Operator), des partenaires oui.. oui… mais qui payent…. Ajoutez à cela, les ristournes sur droits d’accès au site qu’on peut estimer à 1 Euros par visiteur. Soit 1 MILLIONS d’EUROS ou 6 milliards six cent millions de francs malagasy.
Opération F.A.R. : PONT AERIEN DE CARBURANT pour Madagascar. Résultat 50.000 Euros collectés en toute transparence. L’opération se transforme : 25.000 d’Euros remis à Jacques SILLA, Premier Ministre pour approvisionnement de pétrole de Manakara à Tana. A cette époque y a t-il du pétrole ou pas à Madagascar ?. Y a-t-il blocus ou pas de Tana sur le pétrole ?. Secret d’Etat. Alors……..
Les autres 25.000 Euros apparus sur le site ont disparus.
Que sont devenus mes espoirs d’antan ? 
La nasse est pleine, le piége a fonctionné :
Benjamin ANDRIANAVALONA a conduit de main de maître tous les officiels de Madagascar passés par Paris. Il est maintenant à l’ambassade.
Tiako i Madagasikara, le site annonce la création de TVMonline. A quelque titre? La TVM comme son nom ne l’indique pas est La ‘’Tele Vizione Malagasy’’ Société de Télévision d’Etat. Sans appel d’offre ?
Guy RAJEMISON est devenu Président du Sénat, il a oubli les promesses faites à la Diaspora d’avoir un représentant à l’une ou à l’autre chambre. La Loi Organique a été triturée pour les législatives du 15 décembre, sous le regard conspuant du N°1 au Sénat.
Guy RANDRIANALISON, n’a pas été pas nommé ambassadeur à Paris malgré ses espoirs; et Alain RAJOANARIVONY, reste le journaliste sans carte et essaie de goupiller dans les ministères à Tana en vain. Mais ils sont millionnaires et au chômage pour cause de défense des intérêts de la Nation. Payeront-ils des impôts et des charges sociales ?…..
Le FAR obtient des exonérations de droits de douanes (tient….tient !….), le transport gratuit de médicament sur Air Mad moribond sur son lit de mort. Et 50.000 Euros pour défoncer une porte ouverte, qui ont fondus au soleil de Madagascar, spoliant la diaspora.
Le premier Ministre Jacques SILLA est devenu Premier Secrétaire du TIM ( Tient… tient !!!!….) Il filtre avec les AREMA pour donner la majorité à Marc Ravalomanana . Veut-il être VIZIR à la place du VIZIR ?. YTSNOGUD.
Le TIM est conspués par le Vahoka à Madagascar, c’est un panier de crabes.
Tiako i Madagascar, le ‘’ site officiel’’ reste le site des usurpateurs à l’insu des internautes et profitant de l’obscurantisme.
Madagascar est reconnu par la communauté internationale de l’Argent, de la Magouille, de la Francophonie chiraco-française.
Ah ! les copains, ….ah ! les coquins…. Ah ! le fric. c’est ça la transparence. 
Que faire alors ? 
Mobilisez-moi mobilisez-vous pour le redressement rapide et durable de Madagascar.
Votez pour LE FAHAMARINANA ET LE FAHAMASINANA, C’est le 2 eme tour des lésés et des opprimés, des Vahoka et des Madinika. En attendant, VOTEZ CONTRE les APPAREILS POLITIQUES. Le peut – on vraiment avec ces politiciens véreux et ces parasites de tous bords ?, qui ne sont que des chasseurs de prime, des corrompus, copains de coquins). ELIMINEZ LES CANDIDATS D’APPAREILS QUI N’ONT D’AUTRE PROGRAMME QUE LE POUVOIR DE LEUR PARTI. 
OSEZ VOTER POUR LES DEPUTES PRES DU PEUPLE COMME LE PRESIDENT LE VEUT.
LA VRAIE DEMOCRATIE EST A CE PRIX ET DENONCEZ TOUTES LES CORRUPTIONS.
RAVALOMANANA NE S’EN PORTERA QUE MIEUX.
Herintsoa RAZAFIMANDIMBY


Midi de Madagascar 18/11/02
Arema : Duel consommé entre Pierre Raharijaona et Vaovao Benjamin 
Il est clair maintenant que le parti Arema ne constitue plus un seul bloc. La conférence de presse qui s'est tenue à l'hôtel Panorama samedi dernier, dans une ambiance assez lugubre, confirme cette constatation. Pierre Raharijaona, le plus connu des conférenciers présents, qui étaient pour la plupart d'illustres inconnus, apparemment contrarié par cette division au sein de son parti, avait annoncé que l'Arema présenterait des candidats aux élections, même si " d'autres membres avaient annoncé le contraire ". 
Bodo A 
Rappelons que Vaovao Benjamin, secrétaire national administratif, était l'un de ceux qui avaient annoncé ce retrait de l'Arema de la course aux législatives. " Nous serons présents dans 132 circonscriptions électorales sur 160 ", avait pourtant confirmé Pïerre Raharijaona, et il a expliqué que dans les forums provinciaux que l'Arema avait tenus successivement à Antananarivo, Toliara, Fianarantsoa et Antsirabe, il était clair que le parti allait participer aux législatives, sur directive du secrétaire national, Pierrot Rajaonarivelo. " Par la suite, nous avons annoncé que si certaines conditions ne sont pas remplies, nous ne participerons pas aux élections. Mais 20 minutes avant la clôture de dépôt de candidatures, on nous a dit qu'il fallait participer ", avait également déclaré Pierre Raharijaona.
Revendications
Pierre Raharijaona avait précisé que lui et ses partisans maintenaient leurs revendications, dont l'amnistie générale pour les détenus de l'après-crise, " mais nous tenons quand même à être dans la course pour les législatives ", avait-il affirmé. " Si l'Arema n'est pas présent à l'Assemblée Nationale, ce sera la mort du parti. Comment pourrions-nous exprimer nos idées, établir nos plans d'action pour contribuer au développement du pays, si nous n'avons pas de députés à la Chambre basse ? " s'est interrogé Pierre Raharijaona. " Le fait de retirer nos candidatures me donne à penser que l'on veut tuer le parti ", avait-il conclu, et d'ajouter que " ce n'est pas en agissant ainsi que nous pourrions défendre notre secrétaire national, qui est en ce moment sous le coup d'un mandat d'amener ".
Revirement
D'autres membres du parti se sont également étonnés de ce revirement de dernière minute d'une partie des dirigeants de l'Arema. Un candidat pour la place de député dans la circonscription de Midongy du sud, du nom de Tsaralahy Jean Samuel, avait révélé qu'il y a une semaine encore, 23 Fivondronana de Fianarantsoa se sont réunis sous la houlette de Vaovao Benjamin, Ralaidovy et un membre du Sénat. Ces derniers les avaient incités à présenter leur candidature, ce qu'ils ont fait, et actuellement, il est trop tard pour qu'ils fassent marche arrière. Aux détours d'une phrase, Pierre Raharijaona avait annoncé que le parti ne finançait par les candidats qui se lançaient, d'où sans doute tous ces micmacs de dernière minute. On a également appris lors de cette conférence de presse, que 20 millions de bulletins avaient déjà été imprimés, et que suite à cette rupture entre les deux camps, ils sont bloqués du côté des partisans de Vaovao Benjamin. Bref, les choses sont loin de s'arranger entre les membres de l'Arema, mais quoi qu'il en soit, le cas de ce parti est maintenant sur toutes les lèvres. Des propagandes gratuites en quelque sorte… 
Législatives : Rapprochement entre l'Arema pro-Rajaonarivelo et Albert Zafy
Une représentante de l'Arema, à savoir Razafiharinoro Hélène, vice-Présidente de l'ancienne Chambre basse, intervenue sur radio Aceem, dimanche dernier, a soutenu fortement la tenue d'une rencontre entre ce parti et l'ancien président de la République, Albert Zafy, à Ivandry. Cette militante a indiqué que l'entrevue était axée sur le " problème " actuel, à savoir la tenue des élections législatives anticipées. Selon elle, " il y a convergence de vues entre les deux parties et il n'y a pas de mal à ce que deux anciens adversaires se rallient s'ils rejoignent la même position ". 
rvf 
Non partagé
Cette même position est celle-ci : report de la date des élections et tenue d'une conférence nationale. Pour cet élément de l'Arema (pro-Rajaonarivelo, puisque partante pour le report), la " sérénité actuelle n'atteint pas encore son niveau normal dans plusieurs régions ", et " le président de la République a promis une conférence nationale". Helène Razafiharinoro a soutenu qu'actuellement " les détenus de l'après-crise le sont seulement pour des troubles politiques ". Un point de vue non partagé, sur les ondes de la même station, par le président du Teza et non moins porte-parole de la Présidence, Raymond Ramandimbilahatra, lequel a rappelé que ces gens sont des criminels ayant détruit les biens de l'Etat et commis des actes de barbarie. " Si on était en Afrique, on les aurait tous tués. Heureusement que le pouvoir actuel respecte les droits de l"Homme ", a-t-il déclaré.
Aile Raharijaona 
Rapprochement donc entre le chef de file du Comité pour la Réconciliation Nationale (CRN), Albert Zafy, et l'Arema pro-Rajaonarivelo en vue d'une action dont on ignore l'objectif pour le moment. Certaines sources parlent d'un recrutement sinon d'une " récupération " des anciens réservistes en vue d'accomplir certaines missions relatives au déroulement du scrutin du 15 décembre prochain. Une alliance qui avait débuté il y a quelques mois déjà par ces tournées provinciales dont le leitmotiv était de fustiger les " manières " avec lesquelles l'actuel régime procède aux arrestations et autres applications de la loi. Le tandem Zafy-Vaovao Benjamin fut le cheval de bataille de ce Comité dont les idéaux ont été assimilés à des opinions aux traits un peu trop tribalistes. La démarcation de l'Arema, aile Pierre Raharijaona, qui a insisté sur sa participation dans 132 circonscriptions électorales sur 160 aux législatives du 15 décembre, révèle cette division profonde du parti fondé par l'Amiral Ratsiraka. Contrairement à l'autre tendance, Pierre Raharijaona et consorts demeurent réalistes sur les enjeux de ces élections. Pour eux, la démission de l'Arema ne pourrait signifier que faiblesse, ou encore égoïsme de certains barons du parti.
Masque d'indépendant 
Dans sa démarche, l'autre Arema qui s'est approché d'Albert Zafy se sentirait ainsi isolé. Il l'a peut-être fait dans le but de trouver en Zafy un tempérament apte à faire face à la situation. Cet Arema là sera ainsi absent dans les travées du palais de Tsimbazaza. A moins qu'il ne s'agisse d'un cinéma, dans la mesure où ses véritables candidats se sont déjà inscrits sous le masque d'indépendants. Le pouvoir ne recule pas et il maintient la date du 15 décembre. A l'issue de ce scrutin, 160 députés entament un nouveau mandat. Pour les uns, c'est un sacerdoce. Pour les autres, une simple manière d'exister.


EXPRESS MADA samedi 16 novembre 2002
La surprise au fond des urnes ?
Si l'objectif est clair pour le président Marc Ravalomanana placé dans l'obligation d'aboutir à une majorité stable et sûre à l'Assemblée nationale pour réaliser sans entrâve sur programme de développement rapide, les moyens d'y parvenir si peu de temps après la création de son propre parti ne sont pas forcément évidents. 
C'est, en effet, le revers d'une arrivée au pouvoir avec le soutien d'un vaste mouvement populaire que de se trouver, à un moment donné, devant la nécessité de satisfaire un nombre important d'exigences. 
Au moins en apparence, le "front des tombeurs de Didier Ratsiraka" reste soudé, à cette nuance près que toutes les bonnes raisons sont avancées par les principaux chefs de partis de la mouvance présidentielle pour éviter que la démocratie ne soit prisonnière d'une majorité monolithique par trop absolue. 
L'alternance est toujours une opportunité que les formations politiques et les hommes qui les incarnent tentent de saisir pour s'affirmer, se révéler dans une différence qui a, au moins en façade, tous les atours de la solidarité. 
Il serait donc étonnant que notre pays échappe à la régle, vieille comme le monde et l'homme, qui veut qu'il y ait toujours quelqu'un pour tirer les marrons du feu, ou si l'on préfère se référer à La Fontaine pour "gober l'huître". 
Dans la mesure où le retour au pouvoir de l'ex-président Didier Ratsiraka paraît désormais défintivement exclu, la liberté de manoeuvre des uns et des autres n'est plus limitée qu'au dosage de leur allégeance au nouveau chef de l'Etat. 
Ce dernier peut-il, sur son seul charisme, les promesses d'une vie meilleure pour le gros de la population de l'espace rural et le soutien militant des églises, que l'on dit à nouveau reparties en campagne, s'assurer d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale ? 
La promesse d'un scrutin propre et transparent, placé sous haute surveillance étrangère, vaut moins à Marc Ravalomanana pour soigner son image de champion de la démocratie que pour se préserver, très certainement, de ses propres amis, vieux briscards de la politique pour la plupart et donc rompues à toutes les entourloupes électorales possibles. 
Enfin, ce n'est pas tout de former un parti politique, encore faut-il trouver les hommes capables, compétents et honnètes en mesure, aux quatre coins de notre vaste pays, de donner de la vie politique future une véritable espérance de changement. L'idéologie étant totalement, et désespérément, absente de cet important rendez-vous électoral, sur quels critères auront été choisis ces hommes, et ces femmes - on les espère nombreuses à briguer un mandat de député - destinés à concrétiser dans les faits, plus que dans les mots, les espoirs placés par la majorité de la population dans le nouveau régime ? 
Quand le pouvoir est au bout de la rue, la surprise peut-être au fond des urnes ?
UN "FRONT DU REFUS" COMPOSÉ DE 13 OPPOSANTS "RÉCUSE" LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 15 
C'est finalement de la villa "La Franchise", à Ivandry-Alarobia, la résidence de l'anchien président Albert Zafy, qu'une "déclaration commune récusant les élections prévues pour le 15 décembre 2002" a été diffusée hier vers 19 h. En réalité, il s'agit d'un manifeste signé de 13 personnalités politiques de l'opposition appartenant à 8 partis ou formations politiques qui "dénoncent et réfutent" l'organisation des législatives anticipées. 
Si le professeur Albert Zafy signe au titre de l'UNDD, Lalaïna Berthnes pour Leader Fanilo, Benjamin Vaovao, sénateur, pour l'Arema, Randriamanantsoa Tabera pour le Cnef, Victor Wing Hong pour l'Ofpacpa, Théogène Pilaka pour le RAM, Gabriel Rabearimanana pour le Monima, on n'est guère fixé, pour le moment, sur la portée réelle de cette déclaration. Sera-t-elle suivie par l'ensemble des membres des partis concernés ou s'agit-il d'une prise de position personnelle des signataires, plus symbolique qu'un véritable appel au boycot du scrutin ? Dans l'attente des réactions des autres dirigeants des formations impliquées dans ce "front du refus", on relève que l'Arema, avec cinq signatures est quantativement le parti le plus engagé, dans la ligne définie par son secrétaire général Pierrot Rajaonarivelo. Ces fissures, ces fêlures, ces scissions dans les rangs des partis d'opposition ne peuvent logiquement que conforter et renforcer le TIM du président Ravalomanana. 
Les exigences du parti Arema pour un report des législatives viennent de bénéficier de l'appui public d'un "Front du refus" qui vient de lancer un appel à l'abstention pour les élections du 15 décembre prochain. À travers un manifeste signé hier en début de soirée lors d'une réunion tenue à la villa La Franchise, résidence de l'ancien président Albert Zafy, 13 personnalités issues de 8 partis ou formations politiques de l'opposition reprennent la même argumentation du parti Arema et lance "un appel solennel à tous partis, à tout citoyen et au peuple malgache aspirant à la solidarité nationale, à la liberté, à la paix civile et sociale à réfléchir et à rendre en compte les faits unanimement recriminés (sic), et à ne pas participer à ces élections tant que perdureront ces anomalies et ces irrégularités". Pour le moment, il semble qu'il s'agit d'un engagement de nature personnelle, à l'exception des signataires appartenant à la hiérarchie du parti Arema ou du Ram de Vianney qui vient de sortir un communiqué récusant officiellement la tenue des législatives dans les conditions actuelles. Le point commun est que la majorité de ces personnalités sont à des degrés divers, des militants du Crn -Comité de la réconciliation nationale- présidé par le professeur Albert Zafy. Dont les moindres sont Gabriel Rabearimanana, secrétaire général du parti Monima, Victor Wing Wong, président de l'Ofpacpa, association des familles de détenus "politiques" ou Tabera Randriamanantsoa du Cnef. La position officielle de leurs organisations respectives est attendue mais à défaut d'une adhésion, il n'est pas exclu que le "Front du refus" se structure en formation organisée dont l'évolution sur le terrain confirmera ou infirmera le caractère symbolique. Ces fissures dans les rangs de l'opposition conforte le Tim du président Ravalomanana mais, à vaincre sans adversaire, "on triomphe sans gloire" et on aura affaibli la portée des législatives plus spéciales qu'anticipées. :
"Union de la majorité présidentielle" 
Norbert Lala Ratsirahonana de l'Avi, Rajemison Rakotomaharo du "Tiako i Madagasikara" et Evariste Marson du Rpsd, suite à une invitation adressée par le président français Jacques Chirac à son homologue malgache, le président Ravalomanana, se sont envolés hier en direction de Paris pour assister au congrès de l'Ump français ou "Union de la Majorité présidentielle". Dans la conjoncture électorale malgache, la coïncidence n'est pas fortuite. Dans nombre de circonscriptions, les trois leaders politiques engagent leurs partis respectifs dans la bataille des législatives sous la même bannière du "Firaisankinam-pirenena" ( Union nationale. Trad. Libre). L'objectif est de promouvoir au sein de la future assemblée nationale, une majorité en faveur du président de la République. Lors d'une conférence de presse, Norbert Lala Ratsirahonana a justifié l'intérêt du déplacement par le caractère "historique" de l'avénement de l'Ump. Il a expliqué qu'un rassemblement de toute la Droite française est une première historique et qu'il serait intéressant d'en comprendre la genèse et le processus. Il reste que si l'Ump se transmuera en parti politique ce jour, le "Firaisankinam-pirenena" reste pour l'instant, un rassemblement conjoncturel limité aux législatives anticipées du 15 décembre, sans préjuger néanmoins, à l'issue, de l'avenir. La délégation assistera également à l'Assemblée générale de l'Union européenne et des pays membres de l'Acp qui sera tenue à Bruxelles du 24 au 28 novembre.:
Au bout des schémas, un nouveau parti 
Par un communiqué anonyme, des "députés Arema" signalent qu'ils tiendront ce jour une conférence de presse au Panorama. Mais à l'issue des législatives, d'éventuels "députés Arema" auront été élus sous la couleur "Indépendant" et sans l'aval de leurs instances dirigeantes. En signant l'annulation des mandats électoraux, le sénateur Vaovao Benjamin, secrétaire national administratif et numéro 2 de l'Arema après Pierrot Rajaonarivelo, secrétaire national, absent du territoire, laisse à l'Arema toute une gamme de schémas stratégiques dont l'ultime serait l'avènement d'un nouveau parti débarrassé (enfin) de l'image de l'amiral. Dans un premier schéma, le parti Arema pourrait à travers le subterfuge de l'étiquette "indépendant" emprunter le même chemin que les partis Avi et Tim ainsi qu'une frange du Rpsd, regroupés dans des circonscriptions sous le label "Firaisankinam-pirenena". Le trio avait annoncé lors d'une conférence de presse reprendre leurs casaques respectives, une fois la course courue et gagnée. L'annulation des mandats électoraux , portée à la connaissance de la Haute cour constitutionnelle, interdit l'utilisation du label et des couleurs du parti rouge à l'étoile mais n'interdit pas la participation -la loi stipule l'interdiction du retrait de candidature- à condition que le candidat puisse financer l'impression de son matériel de propagande, affiches et bulletins. La direction du parti ayant officiellement annoncé son désengagement, pourra alors facilement séparer "le bon grain de l'ivraie". C'est la deuxième lecture permise par l'annulation. Les candidats ayant tous fait acte de candidature -selon les instructions officielles du parti- avant le 8 novembre dernier, pourraient s'investir et investir dans l'aventure ou s'abstenir. Les premiers seront mis au ban d'une nouvelle constellation politique "Pierrot Rajaonarivelo", débarrassée -à part des scories- de l'image de l'amiral mais profiteront du courant de sympathie dont l'ancien vice-Premier ministre a toujours bénéficié. Les seconds traîneront accolés leurs personnes, quelle que soit leur étiquette électorale ou leurs justifications, toutes les connotations négatives de l'ancien parti au pouvoir et seront le bouc émissaire de tous les péchés d'Israël. Les "fidèles" effectueront une traversée du désert, période de purification d'où pourra à terme sortir naturellement, un nouveau parti. : 

Raharinaivo Andrianatoandro 
A peine né, bébé Tim doit déjà faire face aux dures réalités de l'existence. Actuellement, le choix de ses candidats aux prochaines Législative subit la foudre des critiques qui, souvent, émanent de son sein. Raharinaivo Andrianatoandro, président national du Tim, rencontré à l'occasion d'une cérémonie officielle à Ivato, a bien voulu apporter des explications sur le sujet. 
"Effectivement, nous avons fait faire des Primaires, mais il faut savoir que le dernier mot revient toujours au Bureau politique. Certains candidats proposés par la base ont été ainsi retenus, d'autres pas. Dans tous les cas, le choix obéissait à des critères stratégiques, basées souvent sur des alliances. Ce que le militant de base n'a pas compris. Mais je réitère que le Bureau politique ne cherchera jamais à saborder le parti. Alors, il faut respecter son choix et suivre la discipline du parti". 
Raharinaivo Andrianatoandro confirme également qu'il reste bel et bien le Président national du Tim. En ce moment, il est simplement épaulé par Rajemison Rakotomaharo dans sa tâche afin de lui permettre de se libérer pour préparer sa campagne dans le cadre des Législatives où il est candidat à Ambohidratrimo, sa région d'origine et dont il a toujours œuvré pour le développement à travers l'Ong "Sata".
Air Madagascar 
Après que les créanciers d'Air Madagascar lui aient accordé un sursis pour continuer ses activités, et de surcroît, sur de nouvelles bases plus saines (financièrement parlant), , la compagnie s'attèle dès à présent à la mise en oeuvre du plan de redressement élaboré par la Lufthansa Consulting, tel qu'il est défini dans le business plan. 
Il faut reconnaître que le principal actionnaire d'Air Madagascar qu'est l'État, n'a pas ménagé ses efforts pour que la compagnie survive. Effectivement, outre les 10 millions de dollars, à titre de fonds perdus que l'État va apporter pour payer une partie des dettes, notamment la première tranche devant être honorée avant la fin de cette année, l'actionnaire majoritaire va encore effectuer un apport de 7 millions de dollars comme augmentation de capital pour financer les investissements nécessaires à la survie de la compagnie. Le bénéfice obtenu au cours des trois prochaines années d'exercice, suivant les propositions du business plan servira à rembourser les dettes restantes. D'après le Président du Conseil d'administration d'Air Madagascar, Heriniaina Razafimahefa, le business plan prévoit pendant la durée de sa réalisation (du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2005) un résultat approximatif annuel de 8 millions de dollars. 
RÉVISION DE LA COMPOSITION DE LA FLOTTE 
Sur le plan de l'exploitation proprement dit, la flotte actuellement pourvue de 13 appareils sera revue et correspondra avec le business plan: exploitation d'un Boeing 767-300 sur le long courrier. Sur le moyen et court courrier, deux Boeing 737 200/300 sont déjà utilisés et auxquels s'ajoutera plus tard un Boeing 737 - 300 ou un Atr 42/Atr 72 en 2003. Les 4 Twin Otter continueront à desservir les lignes intérieures. Quant au Boeing 747-200 bloqué en France, il ne sera pas utilisé. Éventuellement, les fréquences de vols sur le Régional (Réunion et Maurice) et le long courrier (Paris) seront augmentées. En 
Pour réaliser le business plan, le plan d'action est basé sur: 
- la réorganisation de la structure d'Air Madagascar, 
- la refonte des processus de gestion des réseaux pour un meilleur profit, 
- la mise en place d'un meilleur contrôle financier, 
- le développement de l'activité Frêt, 
- l'investissement dans l'informatisation, 
le renforcement des mesures de sécurité à l'aéroport d'Ivato, 
- l'instauration d'une image externe unique reconnaissable d'Air Madagascar. 
En ce qui concerne les vols sociaux qui sont effectués à perte pour la compagnie, ils seront maintenus compte tenu de leur capacité de désenclavement pour certaines régions surtout en cette période de pluie. Quoi qu'il en soit, les études portant sur leur exploitation sont déjà effectuées pour permettre à l'État de statuer définitivement sur leur cas. 
Quant à la collaboration avec Blue Panorama, elle se poursuivra en attendant les résultats des négociations avec les loueurs d'avion.
Bretton Woods a dit "OK" 
WASHINGTON (Afp) - La Banque mondiale a approuvé jeudi deux crédits pour un montant total de 130 millions de dollars (environ 850 milliards Fmg) afin d'aider le gouvernement de Madagascar à financer son programme de relance économique et améliorer son réseau de transports, a annoncé la Banque dans un communiqué. 
Un premier crédit d'urgence d'un montant de 50 millions de dollars (environ 325 milliards Fmg) a été accordé sur 40 ans avec une période de grâce de 10 ans pour assurer à Madagascar l'apport rapide de liquidités afin de soutenir le pays dans ses efforts de remise sur pied de ses secteurs sociaux et économiques. 
Ces fonds devraient également permettre de financer des importations de biens nécessaires pour soutenir le programme de relance à court terme. 
Le second crédit de 80 millions de dollars (environ 525 milliards Fmg), également sur 40 ans avec une période de grâce de 10 ans, vise à permettre la modernisation du réseau de transports afin d'améliorer l'accès des habitants des zones rurales aux marchés, écoles, centres de soins et aux centres économiques et sociaux du pays.


Express Mada 15/11/2002

Législatives
"Indépendamment de sa contribution à travers l'Union Européenne, la France a souhaité marquer sur le plan bilatéral son appui à l'organisation des élections législatives anticipées à Madagascar", rapporte un communiqué de l'ambassade de France à Antananarivo. 
Dans ce but, l'ambassadeur Catherine Boivineau a signé hier avec M. Bouri Sanhouidi, représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), un accord portant sur une contribution de la France d'un montant de 100.000 euros (environ 650 millions Fmg). "Cette aide sera gérée par le Pnud et servira à l'acquisition de matériels et d'imprimés électoraux", précise le communiqué. 
... ET 50.000 DOLLARS DE MAURICE 
PORT-LOUIS (Afp) - Le gouvernement mauricien a fait un don de 50.000 dollars (environ 325 millions Fmg) au gouvernement malgache pour l'organisation des élections législatives, a-t-on appris hier jeudi de sources officielles à Port-Louis. 
Un chèque de ce montant a été remis par le ministre mauricien des affaires étrangères, Anil Gayan, au chargé d'affaires malgache à Maurice, Richard Via, selon les mêmes sources. 
"Maurice n'a jamais abandonné Madagascar (...) pendant toute la période de crise politique et électorale qui a duré des mois", a déclaré M. Gayan à cette occasion. 
"L'acte constitutif de l'Union africaine (UA) a imposé des normes pour la tenue des élections que Madagascar doit respecter pour que sa suspension de l'UA soit elle-même suspendue", a fait observer M. Gayan. 
"La tenue des élections législatives va dans le sens d'une normalisation des relations entre Madagascar et l'UA", a estimé M. Gayan, soulignant que ce scrutin "doit être libre et transparent, avec la présence d'observateurs étrangers".
Observateurs internationaux de l'UE 
Comme prévu lors de la dernière conférence de presse, les 14 observateurs de long terme (Olt) de l'Union européenne sont déjà sur place. Ils seront répartis en équipe de 2 personnes et travailleront sur terrain dans les chefs-lieux de faritany, notamment à Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Fianarantsoa, Antsiranana, Toliara et Tolagnaro, jusqu'aux résultats finaux des élections législatives. 
Ces missionnaires européens auront pour rôle d'observer les élections au niveau provincial, allant des préparations, aux contacts avec les organisateurs à tous les niveaux, et les représentants des partis. Leur méthodologie consiste à ne pas rester dans un seul bureau de vote. Ils devraient vérifier les listes électorales, les matériaux de vote et les résultats. 
Ils suivront, d'abord à Tana, un "training" de 2 jours sur l'organisation générale des élections à Madagascar et connaître les médias avec la collaboration des experts nationaux issus du ministère de l'Intérieur et d'autres organismes. 
Ces Olt coordonneront également le travail des 45 autres observateurs qui arriveront quelques jours avant les élections. La page Web de la mission européenne pour l'observation des élections à Madagascar sera prête dans quelques jours.

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Mada Express  lundi 18 novembre 2002
L'essentiel est de participer !
Dans la logique de ce que l'on sentait venir et des divergences d'appréciation sur la position à adopter face à la conjoncture politique du moment, le parti fondé en 1975 par l'ex-président de la République a volé en éclats au cours du week end. 
D'un côté, les purs et durs qui refusent l'organisation des élections législatives anticipées pour les différentes raisons que l'on sait, la seule qui ne soit pas véritablement formulée étant l'absence du pays pour une durée indéterminée tant que pèsera sur sa tête un mandat d'amener, de Pierrot Rajaonarivelo, secrétaire national en titre de ce qu'il reste de "son" parti. 
De l'autre, des militants que l'on qualifiera, sans doute, d'opportunistes et qui comptent bien continuer à vivre politiquement, avec ou sans Didier Ratsiraka, avec ou sans Pierrot Rajaonarivelo. Ils paraissent les plus nombreux, pas forcémement les plus représentatifs, et courent déjà sur eux depuis quelques semaines une sorte d'arrangement secret avec le président Marc Ravalomanana. 
Il est vraisemblable que les instances dirigeantes de l'Arema interdiront aux dissidents et autres traîtres, auteurs de cet "aggiornamento" - qui n'est rien d'autre qu'une adaptation d'un parti historique aux réalités politiques actuelles - d'aller aux urnes sous les couleurs et avec le nom du parti. Simple logique, de même que les sécessionnistes peuvent faire une croix sur les fonds, que l'on dit conséquents, de l'Arema. Quelqu'un d'autres, pour service rendu à la démocratie, subviendra-t-il aux besoins de campagne... ? 
Une élection sans l'Arema n'aurait pas été tout à fait une élection, surtout pour la communauté internationale attentive à ce que le scrutin du 15 décembre prochain se déroule dans les meilleures conditions d'expression libre d'un choix politique. 
Si "L'avant-garde pour le renouveau de Madagascar" nouvelle se prend une "veste", on aura beau jeu chez les membres du "Front du refus" d'expliquer que c'est à cause de leur absence. Et si au contraire ils réalisent un score honorable dans un cont'exte de pensée unique, on saura que s'en est fini des barons de l'ancien régime. 
En revanche, ce que l'on ne sait pas, puisqu'il respecte scrupuleusement le devoir de réserve dans lequel le tient son exil, c'est la position du fondateur du parti et son choix, ou sa préférence entre les deux factions qu'il est devenu. En quels termes sont aujourd'hui Ratsiraka et Rajaonarivelo après que ce dernier ait eu envie, avant l'heure, d'être calife à la place du calife et n'a pas fait vraiment grand chose pour éviter la catasrophe à son "père spirituel" ? En l'absence de communiqué conjoint, le doute persistera. Et d'autant plus qu'il n'est pas vraiment heureux, sans doute, par les temps politiques qui courent, de se recommander du "soldat de métier et du politicien de fortune". 
Pour les autres, les indociles, l'essentiel est de participer !
Elections législatives 
Le parti Arema de l'ex-président Ratsiraka, sans son secrétaire national Pierrot Rajaonarivelo, se présentera aux prochaines élections législatives du 15 décembre prochain malgré bon nombre d'empêchements perpétrés et signés par l'équipe de Vaovao Benjamin, le secrétaire national administratif, à travers des communiqués de presse. 132 candidats seront en lice à travers le pays dans l'objectif de sauver l'existence du parti. 
Les signataires du communiqué paru par voie de presse samedi dernier sur l'annulation des mandats concernant la participation du parti Arema aux prochaines législatives, n'ont pas eu gain de cause au niveau des candidats déjà inscrits au Cavec, et qui ont obtenu leur certificat définitif d'enregistrement et leur autorisation de la part de la Hcc. 
Ne pouvant plus retirer les dossiers de candidature, l'Arema présentera, donc, des candidats, au nombre de 132, malgré tout empêchement. La déclaration a été faite samedi après-midi à l'hôtel Panorama et cautionnée par la présence d'anciens députés-candidats comme Pierre Raharijaona de l'Atsimondrano-Tana, et également secrétaire national adjoint de l'Arema, et Jean Tsaralahy du Midongy-Sud. 
D'abord, il s'agit de la vie ou de la survie du parti Arema qui a connu ces derniers temps rien que des bas, suite aux diverses arrestations de l'après-crise politique de leurs membres influents et de la menace d'un mandat d'amener à l'endroit de leur secrétaire national, toujours à l'extérieur. 
Puis, cette participation aux prochaines législatives a fait couler beaucoup d'encre, et les membres ne se retrouvent plus entre l'appel de Pierrot Rajaonarivelo de Paris, qui a annoncé même sa candidature à Anosibe an'Ala, et les communiqués de presse signés par Vaovao Benjamin stipulant la non-participation conditionnée de l'Arema aux élections. 
"Ces conditions sont sur le point d'être réglées par le pouvoir actuel" a annoncé Pierre Raharijaona, confiant, après la rencontre de quelques membres Arema avec le président Ravalomanana, quelques jours auparavant. D'ailleurs, essayant de trouver des solutions au sort de leur secrétaire national, le président Ravalomanana a présenté des dossiers sur l'utilisation des fonds spéciaux et l'exonération de droits de douanes sur lesquelles les bailleurs de fonds exigent des explications. C'est la raison de ce mandat d'amener, bien différent du mandat d'arrêt, selon les dires de Pierre Raharijaona. 
En tout cas, les forums régionaux organisés par le coordonnateur de l'Arema et co-signataire des communiqués, Samuel Ralaidovy, avaient pour objectif de préparer dans les normes, les prochaines législatives. D'après Jean Tsaralahy du Midongy-Sud, rien que dans le faritany de Fianarantsoa, 23 fivondronam-pokontany présenteront des candidats au nom de l'Arema, et, ont reçu des bulletins pour la constitution des dossiers. Dans le faritany d'Antananarivo, et ailleurs, l'Arema sera "fortement" représenté, malgré la participation de quelques membres qui ont choisi d'être indépendants. 
L'essentiel, pour cette participation aux législatives, est de sauver l'honneur du parti, qui est l'un des plus influents, sans contexte, dans le monde politique malgache, du temps de Ratsiraka. Mais, une autre aile, sous la coupe de Vaovao Benjamin, pense autrement. Le fait de boycotter les législatives entraînerait des conséquences graves sur le sort du président Ravalomanana, qui selon Dakar II, devrait tenir des élections législatives démocratiques et transparentes. 
Il reste maintenant à définir les termes d'une "participation démocratique", étant donné que l'Arema sera représentative malgré tout. Les observateurs électoraux de l'Union européenne auront leur mot à dire sur cette question "cruciale" concernant les divergences d'idées au sein d'un parti d'opposition, cette fois-ci. 
Pour les uns, il n'est pas toujours facile de supporter le changement de régime quand on a vécu l'autoritarisme et la dictature de Ratsiraka, et pour les autres, on accepte l'alternance démocratique. Qui n'a pas respecté la Démocratie et les droits de l'Homme dans ce pays ? Qui a pratiqué l'injustice dans ce pays ? Qui a emprisonné des hommes politiques dans ce pays ? Qui a semé les troubles dans ce pays ? Demandez les réponses à Adolphe Ramasy, co-signataire ou à Vaovao Benjamin. Quoi qu'il en soit, il n'est plus question de reporter les élections en 2003, comme le stipule le communiqué de presse daté du 14 novembre, car le processus électoral est déjà lancé après Dakar II.
RAJAONARIVELO DÉSAVOUÉ, RAHARIJAONA CONDUIRA L'AREMA AUX LÉGISLATIVES 
La réaction de l'Arema, conduit par Pierre Raharijaona, son secrétaire national adjoint pour la province d'Antananarivo, à la constitution vendredi dernier en soirée au domicile de l'ex-président Albert Zafy d'un "Front du refus" dont le manifeste est signé par cinq membres du parti fondé par Didier Ratsiraka en 1975, ne s'est pas fait attendre : l'Arema ira aux élections avec, selon Pierre Raharijaona au cours d'une conférence de presse samedi à l'hôtel Panorama, 132 candidats sur les 160 sièges à pouvoir dans la prochaine Assemblée nationale. 
Cette prise de position, que savait couver depuis quelques semaines, consacre le désaveu par une partie des militants, du secrétaire national Pierrot Rajaonarivelo. Ce dernier, réfugié en France parce que sous la menace d'un avis de recherche et d'un mandat d'amener, avait implicitement appeler au boycott des élections législatives anticipées en en demandant le report au président Marc Ravalomanana. Afin de clarifier la situation et rappeler que cette anticipation pour le renouvellement de la législature de 1998 n'était pas de son fait, mais une demande de la communauté internationale et principalement de l'Union Africaine, le chef de l'Etat avait reçu il y a quelques jours au palais d'Ambohitsirohitra une délégation de l'Arema conduite par Pierre Raharijaona. Le bras de fer est-il pour autant terminé entre ce dernier et Benjamin Vaovao, secrétaire national administratif, chef de file, semble-t-il, de la mouvance fidèle à Pierrot Rajaonarivelo ? Réponse le 15 décembre dans les urnes...
La confiance des bailleurs de fonds au président Marc Ravalomanana confirmée à Washington 
Revenu de Washington à la tête d'une délégation composée seulement de 3 personnes, le ministre de l'Economie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson a ramené plusieurs bonnes nouvelles pour le pays qu'il a partagées avec les journalistes samedi en fin d'après-midi. 
D'abord, la Banque mondiale a donné son aval sur l'octroi des 500 millions de dollars, déjà acquis, sur une période de trois ans au titre de la stratégie d'appui qu'elle apporte pour Madagascar. "Ce dossier est passé au conseil d'administration de la Banque mondiale le 14 novembre dernier, pour être signé le lendemain même par notre ambassadeur à Washington Zina Andrianarivelo-Razafy et le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique, le Zimbabwéen Calusto A. Madavo", explique le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson, avant de poursuivre : "Compte tenu de la crise économique sans commune que le pays a vécue durant près de 7 mois, il a bien fallu restructurer les projets de manière à ce qu'ils soient en symbiose avec les priorités de l'actuel pouvoir dont le contour est tracé par le président Marc Ravalomanana à travers ses tournées régionales. Ainsi, le gouvernement attache une importance particulière au rétablissement des réseaux routiers, aux infrastructures de base pour l'éducation nationale et la santé publique par l'intermédiaire du Fid, à la bonne gouvernance, au développement du secteur privé appelé à jouer les premiers rôles pour soutenir la croissance économique". 
Toujours dans ce volet stratégie d'appui de la Banque mondiale, elle a consenti à financer à 100%, c'est une grande première - les fonds de contrepartie ne sont plus exigés - 11 projets destinés aux infrastructures, au secteur privé et aux secteurs sociaux (santé et publique et éducation nationale…). 
Puis la Banque mondiale a approuvé un crédit d'urgence d'un montant de 50 millions de dollars affecté aux besoins de ceux qui ont été durement frappés par la crise économique, une sorte de filet de sécurité pour les nécessiteux. Une partie sera destinée à la restructuration des sociétés d'Etat en difficulté pour les raisons que tout le monde sait. 20 millions de dollars seront débloqués avant la fin décembre et le reste l'année prochaine. 
Enfin, la Banque mondiale a accepté de financer un nouveau projet de transport rural pour une enveloppe de 80 millions de dollars. 
Le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson déduit : "La confiance des bailleurs de fonds au président Marc Ravalomanana est indiscutable. Nous en étions les témoins. Tout ceci signifie aussi que les nouvelles orientations économiques sont édifiées avec réalisme et sont à même de nous permettre d'atteindre les objectifs fixés". 
LA LOI DE FINANCES 2003 EXECUTABLE DES LE MOIS DE JANVIER 
A propos du projet de loi de finances 2003, le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson a réitéré ce qu'il avait déclaré avant son départ pour Washington : "Il nous appartient d'adopter le projet de loi de finances 2003 pour être une loi, mais en tant que partenaires financiers, il est logique et courtois de faire part aux bailleurs de fonds les principales articulations de ce budget 2003, c'est-à-dire le cadrage macro-économique et les conditions d'équilibre de la loi de finances 2003 projetés par le gouvernement. La démarche consistant à exposer aux bailleurs de fonds ce que nous allons faire dans un laps de temps précis, c'est à eux de décider à quel niveau ils vont intervenir. Au bout du compte, les bailleurs de fonds ont exprimé leur satisfaction et consenti à nous aider". 
C'était donc avec un nouvel état d'esprit de part et d'autre que les pourparlers de Washington se sont déroulés. Concernant les données chiffrées et détaillées du budget 2003, elles seront connues au moment opportun. Le ministre de l'Economie des finances et du budget a par contre précisé que "La loi de finances 2003 sera exécutable dès le mois de janvier prochain. Cela ne peut qu'améliorer nos capacités d'absorption sur les flux financiers qui nous parviennent", a-t-il souligné. 
A propos du taux de croissance économique en termes réels du Pib, l'objectif est d'atteindre les 7,8% l'an prochain, Benjamin Andriamparany Radavidson a indiqué que "La croissance se mesure à partir des performances de l'année écoulée. Si on est à -12% pour 2002, c'est la base 100 comme disent les statisticiens. Aussi, cet objectif de croissance n'est pas aussi démagogique que certains analystes laissent entendre. Encore faut-il que tout le monde, l'Etat, le secteur privé, les partenaires financiers, fassent le maximum d'efforts pour y arriver". 
FMI - LA LETTRE D'INTENTION PRESENTEE LE 20 DECEMBRE PROCHAIN 
Du côté du Fmi, on attend la présentation de la lettre d'intention de Madagascar le 20 décembre prochain, contenant la politique générale économique et financière. Le Dsrp sera prêt au mois de janvier et discuté avec les bailleurs de fonds au mois de mars. A Washington, la délégation malgache a rencontré de nombreuses personnalités du Fmi, de la Banque mondiale et de l'Usaid. 
Une mission bien remplie en somme pour le ministre de l'Economie, des finances et du budget.


LE JIR - ARTICLE DU 15/11/02
Rencontre Madagascar-Réunion : Début des travaux aujourd'hui
Honneurs militaires pour Marcel Ranjeva, ministre malgache des Affaires étrangères
, hier, à la préfecture. La délégation malgache qu'il conduit est composée d'une vingtaine de personnalités gouvernementales et du secteur privé qui participeront pendant deux jours à la "Rencontre Madagascar-Réunion".
Gonthier Friederici, préfet de la Réunion, a fait savoir que c'est la première fois de son histoire que la Réunion accueille sous cette forme officielle - associant le représentant de l'État et les présidents de la Région et du Département (ce dernier était absent) - une si importante délégation du gouvernement de la Grande-Île. Dirigée par le général Marcel Ranjeva, chef de la diplomatie malgache, cette délégation qui participera à la Rencontre Réunion-Madagascar est composée entre autres du général Jules Mamizara, ministre de la Défense ainsi que des responsables des ministères de l'industrialisation, de l'agriculture, de la pêche et des ressources halieutiques, de le jeunesse et des sports, du tourisme.
Une dizaine d'opérateurs économiques en font également partie. On citera entre autres les responsables des sociétés Soavoanio (producteur d'huile alimentaire), Sirama (sucrerie), Kojima (artisanat), etc.
ACCUEIL DU CŒUR ET DE LA RAISON
René-Paul Victoria, en sa qualité de nouveau président de l'association amitié parlementaire France-Madagascar, a reçu les invités malgaches à leur descente d'avion. Dans son allocution de bienvenue, le préfet a parlé d'un accueil du cœur et de la raison. "Les Réunionnais ne sauraient oublier que Madagascar et la Réunion ne sont pas seulement proches par la géographie et par une histoire mouvementée. Les deux îles partagent aussi des valeurs profondes, des racines communes et des ancêtres communs", a dit le préfet.
Paul Vergès a aussi insisté sur ce "lien historique unissant les deux îles". "Il n'y a qu'à voir la carte de la Réunion pour se rendre compte que les hauts lieux de l'île portent des noms malgaches", a rappelé le président de la Région qui a ensuite parlé d'une nouvelle période de l'Histoire qui commence et d'un devoir de développement solidaire et de codéveloppement durable. "Il n'y aura pas un qui donne et l'autre qui reçoit. La notion de codéveloppement implique une relation égalitaire et de partage des atouts", ainsi s'est exprimé Paul Vergès, faisant allusion aux travaux s'inscrivant dans le cadre des Rencontres prévues aujourd'hui et demain.
AVENIR RICHE DE PROMESSES
Le général Marcel Ranjeva - qui est à la Réunion "pour la première fois en tant que civil mais pour la énième fois en tant que militaire" comme il le dit - n'a pas manqué de revenir sur "l'étroit lien d'amitié que l'Histoire a tissé entre Madagascar et la Réunion". À propos de la Rencontre, le ministre malgache a déclaré que "les résultats escomptés devront servir à la consolidation de la coopération entre les deux îles qui s'annonce déjà riche de promesses pour l'avenir".
Après les échanges de courtoisie et les discours protocolaires, les choses sérieuses vont commencer aujourd'hui à l'hôtel de la Région avec la présentation par la partie réunionnaise des problématiques actuelles, du bilan et des perspectives des actions de coopération entre les deux îles ainsi que des conditions de codéveloppement durable. La délégation malgache, de son côté, devra présenter sa politique économique et son programme de redressement. Dans l'après-midi, des ateliers thématiques sous formes d'exposés, de débats et de recommandations auront lieu simultanément au conseil régional (sur le thème de l'aménagement du territoire et les grands projets) et au conseil général (sur les secteurs porteurs : tourisme, artisanat, pêche). Les conclusions des rencontres seront connues samedi à 9 h 30, lors d'une séance plénière à l'hémicycle du Conseil Général.


Midi de Madagascar 15/11/02
AMPY PORTOS LIBERE HIER A MAYOTTE !
Le tribunal administratif tranchera ce jour sur sa destination: Madagascar ou la France 

Face à l'avancée des forces régulières et à leur entrée imminente à Nosy Be, Ampy Portos s'était enfui le 19 juin 2002 à bord d'un catamaran en provenance de l'île voisine de la Réunion, en menaçant les occupants avec des armes à feu et en arguant qu'il craignait lui-même pour sa vie. Prévenu par le skipper, le propriétaire du voilier avait alerté Mayotte où le fuyard - accompagné de sa fille de 10 ans confiée depuis aux services sociaux - a été cueilli par les gendarmes. Placé aussitôt en garde à vue, il devait écoper de 8 mois de prison ferme pour acte de piraterie. 
R.O. 
Appel 
Contre toute attente, du moins si l'on se base sur la durée initiale de sa peine, le condamné a recouvré la liberté hier. Un arrêté préfectoral ordonnait son refoulement aux frontières et son départ vers Madagascar était prévu sur le vol du 14 novembre, mais l'intéressé a fait appel de cette décision et demande à se rendre directement en France, en réitérant qu'un retour dans son pays le mettrait en danger de mort. Le tribunal administratif va statuer ce vendredi 15 novembre sur la requête de Ampy Portos. Une célérité qui tranche avec le "moramora" malgache fustigé récemment par le président Marc Ravalomanana qui prône une "Justice rapide".
Coffre 
S'il n'a pas exécuté en totalité sa condamnation, c'est parce qu'il a probablement bénéficié d'une remise de peine. En tout cas, on se souvient qu'un certain Nourdhine Sadek affirme être le conseil juridique de l'Union des Assurances au Burkina Faso (UAB) qui aurait été chargée de garder un coffre renfermant 101 millions de dollars américains et 3 kilos de pierres précieuses dont du saphir et appartenant à Ampy Portos. La famille de ce dernier aurait cherché à débloquer cet argent afin de payer la caution pour la mise en liberté provisoire, selon le conseil juridique susnommé. Avant d'ajouter que le contenu du coffre aiderait également Ampy Portos à "démarrer d'autres affaires dans un autre pays".
Autre pays 
Cet "autre pays" serait-il la France ? L'usage du conditionnel est de rigueur dans cette histoire de coffre déposée à Ouagadougou lue sur le net dans un français qui ne pêchait pas sa netteté. Rendant plus floue cette affaire de 101 millions de dollars et de pierres précieuses. D'une chose, on est sûr, l'homme est sorti hier de prison. Il sera fixé aujourd'hui sur son sort. Il, c'est évidemment l'ancien ministre de l'Intérieur qui ne jurait à l'époque que par "tany misy lalàna ity". Littéralement, "nous sommes dans un Etat de Droit". Ira-t-il tout droit à Madagascar ou aura-t-il le droit de se rendre en France ? La réponse aujourd'hui, à 11 h 30, heure de Mayotte. 
Enquête au fond de l'ancien PM renvoyée
Manifestation pour la libération de Tantely Andrianarivo 
Une manifestation de soutien, en faveur del'ancien Premier ministre Tantely Andrianarivo, a eu lieu hier, devant le Palaisde justice à Anosy. Ils sont pour la plupart issus du "Tompon'anarandray" desFivondronana de Fandriana et d'Ambositra. Ils ont brandi des banderolesrevendiquant la libération de Tantely Andrianarivo.
Dominique R. 
Ils sont arrivés en voiture, de leurs régions d'origine, pour rejoindre la capitale, plus précisément le Palais de Justice, à Anosy. Rappelons qu'ils ont déjà démontré leur désapprobation, lors de l'incarcération de Tantely Andrianarivo. A cette occasion, des manifs avaient également eu lieu à Ambositra, ville natale de l'ancien Premier ministre.
Décret d'abrogation 
L'enquête au fond de Tantely Andrianarivo, prévue hier matin, chez le doyen des juges, n'a pas eu lieu. Selon des sources bien informées, la défense a soulevé une exception d'incompétence. Toujours d'après ces avocats, Tantely Andrianarivo est toujours considéré comme Premier ministre, parce qu'il n'y avait pas eu un décret abrogeant sa nomination. Signalons qu'ils étaient 5 avocats à défendre l'ancien Premier ministre. Dans tous les cas, l'enquête au fond de l'ancien chef de gouvernement a été reportée à une date ultérieure. Quant à ses sympathisants, ils ont regagné leurs villes respectives, en attendant la suite de "l'affaire". De son côté, par le biais d'un communiqué, la famille de Tantely Andrianarivo, et la population de Zanak'Amoron'I Mania et de la province autonome de Fianarantsoa ont tenu à remercier ceux qui étaient venus, hier, au tribunal d'Anosy.
Inconditionnels 
Toujours dans la matinée d'hier, l'ancien gouverneur de Fianarantsoa, Emilson, a, par contre, subi une enquête au fond, au Palais de Justice à Anosy. Rappelons qu'il a été parmi les inconditionnels de l'amiral, et aurait voulu détacher la province autonome de Fianarantsoa, de l'ensemble du pays, en voulant proclamer son indépendance. Au temps fort de la crise, il s'est opposé aux aspirations populaires, en se retranchant dans le palais du gouverneur d'Andohanatady, résistant aux forces légales menées par le général Randrianafidisoa et le PDS Pety Rakotoniaina.

 

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