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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 31 octobre 2002

Nouveau News Vaovao

Le site ARR

En attendant une prochaine rencontre... où on pourra se dire bonjour main dans la main ou prendre un petit thé ensemble... n'est ce pas?

"le petit Tetezamita kely" vous invite à visiter le site des Rainizafimanga  www.rainizafimanga.com

Toutes les nouvelles de la famille y sont annoncées au fur et à mesure qu'elles arrivent à LaComm'  

(cf page d'Accueil)   -naissances, mariages, décès, anniversaires-... avec mise à jour sur les pages html de l'arbre généalogique.

Les reportages photos pendants les vacances.... Barbecue, PiqueNique, Madagascar.... 

(cliquez sur Les Reportages photos 2000 à 2002 de LaComm'  )

ou vous ouvrir sur  sur le site d'ANIMATION ARR ...RRRRR ! 

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Rien que...  des Animations, de la Relaxation, et... du RIRE, 

 

Augustin ANDRIAMANANORO
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(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

Midi de Madagascar 31/10/02
Evénements 2002 L'Arema insiste sur une loi d'amnistie
Depuis quelques semaines, le parti fondé parl'Amiral Ratsiraka, pris en relève par Pierrot Rajaonarivelo, a lancé cette idée se rapportant à l'adoption d'
une loi d'amnistie en faveur de ceux qui ont mouillé illégalement leur chemise lors des " événements 2002 ". Se basant sur une analyse dans le temps et dans l'espace, les initiateurs d'un tel projet posent quelques questions et ne manquent pas d'accuser l'actuel pouvoir d'avoir abusé d'un pouvoir virtuel alors que " le camp de Didier Ratsiraka était encore légalement au pouvoir ", selon eux. 
Val Andriamahaitsimiavona 
Prononcé
On relève notamment dans ce projet de texte certains arguments. " Sans contester la gravité des accusations ni s'attarder sur la véracité des faits reprochés à chacune des personnes arrêtées, poursuivies ou placées en résidence surveillée, le nœud gordien de toutes ces accusations est la question de savoir juridiquement à quelle date précise s'arrête la légalité du régime Ratsiraka et commence celui de Marc Ravalomanana : - Lors du prononcé des résultats de l'élection présidentielle le 29 avril 2002 par la HCC ? - Lors de la reconnaissance par le Haut commandement des Forces armées et des puissances étrangères, le 26 juin 2002 ? - Faut-il attendre la conquête de la sixième et dernière province, celle de Toamasina, le 09 juillet 2002 ? "
Ester en justice
Un sujet qui mérite sans doute réflexion mais qui ne trompe personne car, quel que soit le pouvoir en place, et quelle que soit la date de consommation des crimes et délits, sous réserve de la règle de la prescription pénale, un crime reste un crime, un délit reste un délit. Que celui qui a fait sauter ou a fait faire sauter un pont doit répondre de ses actes. Que celui qui a incité à la guerre tribale, a commis une atteinte à la sûreté de l'Etat, ou a détourné ou a fait détourner l'argent public avec une manière illégalement manifeste doit être jugé, qui que soient les responsables de la Justice en place. L'exposé des motifs du texte de l'Arema énumère des infractions que " les partisans de Ravalomanana " auraient commis alors que " le camp Ratsiraka était encore légalement au pouvoir ". Faut-il rappeler qu'il appartient à chaque victime d'ester en justice et de faire valoir ses droits ? Quel que soit le temps (sauf prescription), quel que soit le pouvoir.
En cavale
Le projet de loi d'amnistie base son point de vue sur la " concorde nationale ", car " l'essentiel est à présent d'envisager l'avenir comme l'a si bien annoncé le Président Marc Ravalomanana ". L'Arema fait remarquer toutefois que " la recherche de cette concorde nationale doit intervenir avant toute élection pour que celle-ci se déroule en toute sérénité, condition d'une démocratie réelle. Ceci nécessite l'adoption d'une loi d'amnistie pour effacer les faits commis au cours ou à l'occasion des événements post-électoraux du 16 décembre 2001 comme cela a toujours été le cas lors des grands événements politiques ". Une position que certains juristes contestent car, à l'heure actuelle, beaucoup de criminels ou assimilés sont toujours en cavale, et une amnistie devrait être, au moins, applicable à ceux qui ont fait l'objet de procès et de jugements. L'Arema aurait-il le courage de livrer à la Justice des gens qui sont toujours recherchés pour arriver à cette fin dont l'objet est une amnistie générale ?
En tout cas, le souhait de l'Arema de voir une telle loi effective avant les élections risque de ne pas aboutir. Le processus électoral est enclenché et la moitié des prévenus ne sont même pas jugés. 
Manandafy Rakotonirina     Le Mfm sera sur tous les fronts 
Le Mfm sera présent sur tous les fronts pour les prochaines élections législatives. " Nous aurons un candidat dans chaque circonscription électorale ", avait annoncé le leader du parti, Manandafy Rakotonirina, hier, qui supervise les candidatures de ses partisans à l'échelle nationale. Car si dans certaines circonscriptions, comme Tsaratanàna ou Brickaville, le Mfm se rallie avec d'autres partis, tels que l'Avi, le Rpsd, le Fitambolagnela, le Grad et le Masters, pour le reste, il fera cavalier seul, comme il l'avait déjà annoncé. Manandafy Rakotonirina n'a pas clairement mentionné s'il se présenterait ou non, mais il a déclaré que sa femme se lancerait dans la circonscription électorale d'Ambatofinandrahana. Il en est de même d'un des piliers du Mfm, Seramila Beza, qui va se présenter dans la circonscription de Vohémar. 
Bodo A. 
Pour ce qui est de l'histoire du Pds de Fianarantsoa, le leader du Mfm avait assuré que ce dernier resterait à sa place. " Nous savons pertinemment que les dirigeants successifs de la Gendarmerie avaient tous partie liée avec le trafic de zébus ", avait révélé Manandafy. En tout cas, le Mfm est à pied d'œuvre pour les élections, histoire de Pds ou pas. 
Ambassadeur
Hier matin, Manandafy Rakotonirina avait reçu en son domicile d'Ampefiloha l'Ambassadeur de France à Madagascar, Catherine Boivineau. Les deux personnalités, qui se connaissaient déjà à l'époque où l'Ambassadeur actuel était au Quai d'Orsay, ont discuté des relations entre la France et Madagascar, et les enjeux des prochaines élections législatives. A l'issue de leur discussion, Manandafy Rakotorinina avait expliqué que les relations malgacho-françaises avaient bien évolué et qu'elles entraient dans une nouvelle donne : au début, les Français avaient pénétré à Madagascar grâce à la religion catholique, selon ce dernier. Et de poursuivre : " ils avaient imposé que le Président de la République malgache soit toujours un côtier et un catholique. Maintenant, nous avons un Président qui est originaire des Hautes Terres et qui est protestant. Le système du 19e et 20e siècle est révolu, nous sommes vraiment dans un nouveau système ", avait-il analysé.


EXPRESS MADA 30/10/02
Le président Ravalomanana confiant après sa rencontre avec une troïka de l'ex-Oua 
C'est confiant dans une prochaine et définitive reconnaissance de sa légitimité et de son régime que le président Marc Ravalomanana a quitté hier Pretoria, la capitale politique et administrative d'Afrique du sud, après une rencontre de quatre heures avec une troïka de l'Union Africaine - l'ancienne Organisation de l'Unité Africaine (OUA) - destinée à faire le point sur la situation à Madagascar moins de deux mois avant les élections législatives anticipées fixées au 15 décembre. 
Et même si les présidents Thabo Mbeki d'Afrique du Sud et Levy Mwanawasa de Zambie, ainsi que le premier ministre mozambicain Pascal Mocumbi sont dans l'obligation de continuer à donner du "Monsieur" au chef de l'Etat, et qu'aucune indication n'ait été donnée sur l'issue de cet entretien, il semble qu'elle soit en bonne voie, dans la mesure où l'Union Africaine n'a plus aucune raison sérieuse et fondée de se distinguer après la reconnaissance internationale de Marc Ravalomanana comme nouveau président de Madagascar. 
Mais l'Union Africaine entend conduire son "instruction en reconnaissance" avec sérieux et rigueur puisque qu'après le chef de l'Etat elle rencontrera "l'Arema". 
Et ce n'est qu'après que cette troïka fera son rapport à l'Union Africaine qui prendra sa décision en conséquence. Quand ? On avance la prochaine conférence extraordinaire de l'organisation panafricaine en janvier prochain, c'est à dire après les élections législatives anticipées, à savoir ce "scrutin de confirmation", posé comme condition par l'Union Africaine pour redonner à Madagascar et à son président le siège qui leur revienne. 
Une troïka de l'Union Africaine, réunie autour de son président Thabo Mbeki, a donc rencontré hier mardi le président Marc Ravalomanana, qui s'est déclaré confiant au sujet de l'intégration de Madagascar au sein de l'organisation panafricaine, à l'issue de la réunion et avant de regagner Antananarivo dans la soirée. 
Après quatre heures d'entretiens avec les présidents sud-africain Mbeki et zambien Levy Mwanawasa et le Premier ministre mozambicain Pascal Mocumbi, le Président de la République a affirmé que
Madagascar serait bientôt réadmis au sein de l'UA. "Ils le feront, j'en suis sûr. C'est pour cela que je suis ici". 
"Je suis très content que nous ayons eu cette rencontre", a-t-il dit. "Nous avons parlé de résoudre les problèmes de l'UA avec Madagascar. Nous avons aussi parlé de l'aide que l'Onu va apporter à nos élections (législatives) en décembre". 
L'Union Africaine, on le sait, demeure la seule organisation internationale à ne pas reconnaître le nouveau président de Madagascar, considérant son investiture non-constitutionnelle, au terme d'une crise politique de sept mois après une présidentielle contestée le 16 décembre dernier. 
On se souvient que lors de son sommet fondateur en juin, à Johannesbourg, l'Union Africaine a refusé que Madagascar siège jusqu'à la tenue d'une nouvelle élection. 
Discussion avec l'arema 
"La troïka de l'UA a rencontré M. Ravalomanana et nous allons discuter à l'avenir avec le parti Arema", a déclaré, de son côté hier mardi la ministre sud-africaine des Affaires étrangËres Nkosazana Dlamini-Zuma, qui assistait aux entretiens. 
"Il nous a expliqué quelles mesures il avait prises en vue de la éconciliation nationale. Il nous a dit avoir formé un gouvernement d'unité nationale avec de nombreux partis et nous a dit qu'ils vont avoir des élections en décembre, supervisées par l'ONU pour s'assurer qu'elles sont libres et équitables", a ajouté Mme Dlamini-Zuma. 
"Nous avons pris note et allons parler avec l'autre partie, l'Arema. Après quoi nous ferons notre rapport à l'Union Africaine, qui aura à prendre sa décision en conséquence", a-t-elle ajouté. 
Le rapport sera soumis à un sommet extraordinaire de l'UA prévu en janvier. 
"Nous devons établir" que les autorités de Madagascar ont réglé leurs problèmes. "S'ils les ont réellement traités, l'UA décidera sur cette base", a poursuivi la ministre sud-africaine, soulignant que c'est à une Conférence (sommet) de l'UA que reviendrait la décision de reconnaître formellement Ravalomanana et de réintégrer Madagascar dans l'UA, non à la troïka mandatée pour assister ce processus. 
La troïka était donc composée du président actuel de l'Union Africaine, M. Mbeki, de son prédécesseur zambien à la tête de l'Organisation de l'Unité Africaine (Mwanawasa) et du Premier ministre du prochain pays à la tÍte de l'UA. Chaque délégation était composée de quatre personnes. 
Enfin, on se rappelle que lors de sa venue début septembre à Johannesburg pour le sommet de la Terre de l'Onu, M. Ravalomanana s'était dit confiant que l'UA reconnaîtrait très prochainement sa légitimité, "bien avant" la prochaine Conférence (sommet) de l'UA mi-2003, et avait fait état de "nombreuses avancées" lors de contacts en marge du sommet. 
Avec l'Afp à Pretoria (Afrique du sud) 60 observateurs des élections attendus
L'Union européenne sera présente sur le terrain lors des législatives anticipées du 15 décembre. Une équipe de coordination et de logistique se mettra en place dès le 5 novembre prochain et une semaine après, 60 observateurs des élections débarqueront sur le sol malgache en deux vagues. Un protocole d'accord a été signé hier en milieu de journée par le Premier ministre Jacques Sylla et le chargé d'affaires Denis Thieulin représentant la Commission européenne. Le 11 juillet dernier, les Etats membres se sont déclarés prêts à aider Madagascar dans la préparation des élections législatives anticipées et selon le représentant de l'Union européenne, "une requête du gouvernement demandant l'envoi d'une mission d'observation internationale" a reçu un accueil favorable. "Cette démarche volontaire pour l'observation internationale des élections et pour la revitalisation du Conseil national électoral témoigne de la volonté du gouvernement d'organiser des élections libres, sincères et transparentes et nous la soutenons". Les élections anticipées repondent aux préoccupations exprimées par les bailleurs de fonds et partenaires de Madagascar pour une meilleure clarification du rapport de forces après le conflit postélectoral. L'Union africaine parlait de "vote de confirmation". Selon le Premier ministre Jacques Sylla, (ces élections) "consacrent notre ancrage dans le concert des pays où règnent la démocratie, et nous l'espérons tous, le développement et le progrès". La première et dernière présence d'observateurs internationaux date d'une autre présidentielle post-crise qui a porté en 96 le professeur Albert Zafy au pouvoir. Le régime de l'amiral n'a jamais adhéré au principe, invoquant la souveraineté nationale contre les exigences de l'opposition et fustigeant dans la foulée les missions d'observation comme une simple source de prébendes pour leurs membres. Dans un premier temps, 14 observateurs dits long terme suivront le processus électoral et une semaine avant le scrutin, 46 autres observateurs suivront les derniers préparatifs et le déroulement des opérations de vote. Le rapport final est attendu avant Noël. Le soutien au processus électoral ne se limitera pas à l'envoi d'observateurs mais pourra comporter des actions au niveau bilatéral ou un appui du Fonds européen de développement, notamment au Conseil national électoral. Les 7 membres du Cne ont été au grand complet au palais de Mahazoarivo. Les ministres de la Justice, de l'Intérieur et de la Communication ont entouré le Premier ministre. Au titre du corps diplomatique, Mme Catherine Boivineau, ambassadeur de France, et M. Brian Donaldson, ambassadeur du Royaume Uni ont représenté les Etats membres de l'Union européenne. :
Réintégration de Madagascar au sein de l'Union Africaine
C'est un Marc Ravalomanana radieux qui est sorti hier, du Palais présidentiel Sud-Africain sis à Prétoria et a déclaré aux journalistes présents : "je suis satisfait", après avoir rencontré la Troïka composée de Thabo M'beki, Président de l'Afrique du Sud et Président en exercice de l'Union africaine, Levy Mwanawassa, Président de la zambie et ex-Président de l'Union africaine, et le Docteur Pascoal Mocoumbe, Premier ministre de la Mozambique, représentant le Président de la République (en déplacement en Angola) et qui sera le futur président de l'Union Africaine. L'ordre du jour portait sur le processus de réintégration de madagascar au sein de l'Union européenne. 
Effectivement, le voyage éclair que le Président de la République de Madagascar a effectué hier en Afrique du Sud, sur invitation du Président Sud-africain, lui a certainement permis d'expliquer la situation qui prévaut actuellement dans le pays, ainsi que les efforts entrepris de la sortie de crise pour que l'Union africaine , par la voix de son porte - parole, en l'occurence, le ministre des Affaires Étrangères de la République de l'Afrique du Sud, Zouma Alamini, déclare qu'elle comprendra sa décision sur la réintégration de Madagascar en son sein, le mois de janvier 2002, à l'occasion de la réunion extraordinaire de l'Union, probablement en Lybie. 
Selon le porte -parole de l'Union africaine, le Président Marc Ravalomanana a apporté des précisions sur les efforts effectués en vue d'une reconciliation nationale, telles que la formation d'un gouvernement représentatif intégrant plusieurs partis, donc reflètant un gouvernement d'union nationale, et l'organisation des élections législatives au mois de décembre de cette année et qui seront observés par les Nations-unies pour être sûr qu'elles seront libres et justes. 
Le Président de la République a laissé la porte ouverte aux observateurs que l'Union africaine pourrait envoyer pour ces législatives. Marc Ravalomanana a souligné, une fois de plus, que ce n'est pas Madagascar qui est récalcitrant à collaborrer avec cette organisation supra-continentale, mais que c'est cette dernière qui s'est toujours montrée tergivergeante sur la réintégration de Madagascar. Sa réponse à l'invitation du Président Sud-africain répond à sa volonté de d'apporter toute son aide et les explications requises pour que l'Union africaine comprenne et apprécie la situation à Madagascar. 
RENCONTRE UNION AFRICAINE/AREMA AURA OU AURA PAS LIEU ? 
Lors de la conférence de presse donnée par Mme Zouma Alamini, cette dernière a déclaré qu'après avoir rencontré Marc Ravalomanana, ils vont bientôt parler avec le "Secrétaire général" de l'Arema, sans préciser qui ? Ce qui n'a pas manqué de faire tiquer les journalistes malgaches présents qui savent bien qu'il n'y a pas de "secrétaire général" au sein de l'Arema, mais plutôt un secrétaire national. 
Interrogé sur le sujet, Marc Ravalomanana a répondu qu'il n'y a aucun projet de rencontre entre l'Union africaine et l'Arema. Pour lui, il y aurait une confusion de personne entre Pierre Raharijaona et Pierrot Rajaonarivelo. Et d'ajouter que le ministre des Affaires étrangères de l'Afrique du Sud aurait déjà rencontré à Madagascar Pierre Raharijaona, Secrétaire National adjoint, et que l'intéressée aurait demandé qui étaient respectivement ces deux personnalités de l'Arema ?
Undd
Après une période d'observation de la marche actuelle des affaires nationales, l'Union nationale pour le développement et la démocratie (Undd) d'Emmanuel Rakotovahiny, a enfin choisi son camp: celui d'être dans l'opposition. Emmanuel Rakotovahiny nous a expliqué hier les raisons de ce choix, lors d'un entretien à bâtons rompus. 
o Le pouvoir en place a décidé d'organiser des législatives anticipées, qu'en pensez-vous ? 
- Il est important de situer ces élections dans le contexte historique, politique, économique et social du moment. D'abord, la réconciliation nationale, quelles que puissent être sa forme et sa dénomination, est une nécessité. Elle contribuerait à désamorcer les éventuelles déviances passionnelles et sentimentales couvées, à tort ou à raison, par des frustrations naguère subies. Leurs effets risqueraient de jaillir à tout moment sous une forme comme une autre. En plus, l'organisation d'élections en période de pluie handicape énormément la démocratie, et cela pour 90% de nos concitoyens. Et enfin, le Code électoral qui régira ces prochaines consultations n'est que celui qui a été élaboré et mis en œuvre par l'ancien régime… Notre parti, l'Undd considère que le temps matériel, 60 jours, est insuffisant pour organiser une élection libre, transparente et sincère, surout pour sa phase préparatoire. Que ce soit au niveau du recensement de la population, de la réforme des listes électorales, de l'attribution des cartes d'identité nationale et d'électeur. Sans parler de l'acheminement des matériels de vote et de l'octroi de jugements supplétifs. Malgré le remplacement des acteurs, les mêmes causes produiront les mêmes effets. Aujourd'hui, les critiques et les appréhensions fusent non sans raison, même de la part des proches du pouvoir; la "Tikoïsation" et l'inTIMidation semblent résolument emboîter le pas au sinistre Aremaïsation. Tant que les pratiques surannées persisteront, il est difficile de croire à la bonne foi du pouvoir de vouloir organiser des élections libres et transparentes. 
o Est-ce que vous maintenez alors votre position dans l'opposition ? 
- La prise de position en tant qu'opposant n'est pas une question d'humeur, mais une conviction, face à cette situation que nous estimons complètement chaotique. 
o Que va faire l'Undd devant cette situation ? 
- Epris de démocratie et d'alternance politique, combien même conscients que nous sommes face à ce dilemme, nous ne baisserons pas les bras pour ces législatives anticipées. Par conséquent, l'Undd prendra part à cette échéance électorale. 
o Après avoir été Premier ministre, est-ce que vous estimez qu'un siège à L'Assemblée nationale vous sied ? 
- Je vous rappelle que j'étais élu député de Toliara II en 1993, et c'était en tant que tel qu'on m'a appelé à occuper le poste de Premier ministre. Être élu et être nommé n'a pas la même signification.
Sainte-marie
A un certain moment, notamment durant la période de libération et de pacification des régions contrôlées par les miliciens et "terroristes" de l'époque, l'intervention des forces légalistes a été accueillie comme un "ouf" de soulagement par les populations. Les acteurs de ce mouvement de libération et de pacification ont été partout vus comme de véritables héros, des "sauveurs" inespérés par une population pratiquement désemparée face aux exactions qu'elle a endurées. Mais au-delà de cette considération élogieuse vis-à-vis de ces "libérateurs" dont on sait qu'ils sont constitués pour la plupart par des éléments réservistes des forces armées, des témoignages nous parviennent pour dénoncer certains actes perpétrés par des éléments plutôt zélés parmi ces forces de pacification. 
Le cas semble très inquiétant à Sainte-Marie où, d'après donc ces témoignages et autres confidences qui nous ont été faits, un certain "Ra-Glady" ferait actuellement sa loi dans l'île. Ra-Glady est parmi ces réservistes de l'Armée qui ont officié à Sainte-Marie. Il est pratiquement connu de tout le monde. Mais il s'agit toutefois d'une triste renommée car Ra-Glady semble devenu une brute sinon même un nouveau "terroriste" dans l'île, de par ses agissements vis-à-vis de la population locale : violences et agressions gratuites… de jour comme de nuit contre de simples citoyens, rackets auprès d'opérateurs et commerçants, et la liste est loin d'être clause. Le comble serait que, dans tout cela, il bénéficierait d'un soutien complice de son chef hiérarchique. 
On indique que cela a commencé depuis ces derniers mois. Les bavures et dégâts constatés ont déjà été portés à la connaissance des différentes autorités censées être compétentes, mais celles-ci semblent se retrancher dans une démission collective, arguant qu'elles n'ont aucune compétence pour le contrôle des actes de ces réservistes. Cette réticence des responsables locaux ne peut que laisser le champ libre à Ra-Glady et ses amis d'en faire à leur guise. 
Actuellement, cette population demande à ce que ces velléités terroristes de Ra-Glady soient pensées sérieusement au niveau du pouvoir en général et du haut commandement des forces armées et des réservistes en particulier. La véritable normalisation de la vie quotidienne à Sainte-Marie mais également dans toutes les régions où l'on a encore besoin de ces réservistes, dépend certainement des mesures qui seront décidées contre ces éléments zélés.
VANF
Entre moutarde et adrénaline Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
C'est bien beau d'afficher "Agetipa, Miasa ho anao" quand cette politesse feinte sert surtout d'alibi à emmerder le monde à moins que ce ne soit une trouvaille pour prendre le monde à témoin d'un "travail" qui, sinon, passerait inaperçu ' Je ne comprends pas que les entreprises adjudicataires de ces marchés publics d'entretien et de réfection des rues de la Capitale, et qui donc se font de l'argent sur les nids-de-poule, ne soient pas obligées de travailler surtout en dehors des heures de grande circulation, quitte pour elles à payer à leur "Himo" (haute intensité de main d''uvre) des heures de travail de nuit. 
Les embouteillages de la Capitale sont revenus à la "normale", après l'accalmie des mois de crise et de pénurie de carburant. N'avait-il pas été question, pour un candidat Maire devenu depuis Président de la République, de trouver une solution à ces embouteillages en seulement deux mois ' C'était en novembre 1999' Je ne sais combien d'eau avait coulé entre-temps sous les ponts de Mandroseza, de Tanjombato, d'Anosizato ou d'Ampasika, mais toujours est-il que beaucoup trop d'automobiles encombrent Antananarivo dont les rues sont demeurées celles qu'on peut encore admirer dans la quiétude des années trente, au long des pages du "Madagascar Illustré". 
C'est dans ce contexte déjà infernal que les entreprises adjudicataires "reprisent" les rues de la Capitale en plein jour. Auparavant, elles auront pris le soin d'embellir les trous et de les tendre comme autant de pièges sous les roues des automobilistes. Quand on voit le résultat, sur les bords du Lac Anosy entre Ambohitsorohitra et Ampefiloha, on est légitimement en droit de se demander comment on peut réceptionner et payer de tels travaux. 
On avait tout le temps ' pardon, j'avais oublié la crise des derniers mois ' pour s'y atteler, mais nous semblons prendre un sadomaso plaisir à attendre la saison des pluies. Pas plus tard que le 23 octobre, il y a une semaine, j'empruntais encore la route secondaire qu'est devenu le tronçon entre la route digue et Ambatomena, en passant par les 67 hectares, Isotry et Tsaralalàna. À part la puanteur, la seule route aussi pire, sur laquelle presque plus personne ne s'aventure, est celle d'Anosibe. Nous sommes dans les faubourgs d'Antananarivo, et non à Kandreho. D'ailleurs, la triple file des taxi-be à la hauteur de l'immeuble Ny Havana aux 67 hectares nous l'aurait rappelé. 
Quand on est, comme moi, un lambda respectueux des interdictions de stationner (même en demeurant dans la voiture et au volant) - par exemple à Ambohijatovo-Ambony, dans ce qui doit être le périmètre de sécurité avant la "Villa Réallon" domicile de Marc Ravalomanana - on est forcément scandalisé que certains usagers se moquent des panneaux d'arrêt interdit, comme sur la rue Jean Andriamady à Ampandrana. Cette rue est réduite à une file de circulation alternée depuis que le Premier Ministre a réquisitionné la moitié de voie publique devant chez lui et que, quelques mètres plus haut, un particulier s'est inspiré de cette jurisprudence. 
Terminons ce tourisme entre moutarde et adrénaline par ce qui se passait hier encore à Ambohijatovo. Peu avant midi, au plus fort des embouteillages, on ne pouvait pas descendre depuis Ambatonakanga et remonter directement vers Antaninarenina. De sempiternels travaux que personne n'a eu la délicatesse d'exécuter la nuit précédente. Tout le monde en fut quitte pour contourner le jardin d'Ambohijatovo et perdre de longues minutes dans la circulation au point mort jusqu'à la Place Goulette. Un long et patient cortège de moutons dociles en route vers l'abattoir des élections au suffrage universel direct.

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MADA EXPRESS 31/10/2002

Victor ramahatra libéré à la suite d'un non-lieu prononcé par le tribunal 
Le général Victor Ramahatra a été libéré hier vers 20 heures à la suite d'un non lieu prononcé par le tribunal, apprenait-on un peu plus tard en soirée dans la capitale de source familiale. 
Le général Ramahatra était poursuivi pour "trahison", mais le juge a finalement estimé que les charges retenues contre cet ancien et très fidèle collaborateur de l'ancien président de la République, dont il était 
toujours le conseiller spécial lors des élections présidentielles de décembre 2001, n'étaient pas fondées. 
Cet ancien et dernier premier ministre de l'ex-président Didier Ratsiraka de la période "rouge" était notamment accusé, sans raison a donc estimé la justice, d'avoir commandité l'opération "Toro" qui devait permettre à des mercenaires héliportés d'Afrique du sud de débarquer à Madagascar dans le courant du mois de juin dernier. 
Après son interpellation, puis son audition, la perquisition de son domicile à sa demande, ce Saint-Cyrien que l'importante invasion acridienne du milieu des années 90 avait rendu célèbre lors du retour au pouvoir de l'Amiral en 1996, avait finalement été déféré au Parquet puis placé sous mandat de dépot à la prison centrale d'Antanimora le 24 juin dernier. 
Cette libération intervient, ne manqueront pas de relever les observateurs, au moment où séjourne dans le pays une importante délégation militaire française. De même, cette libération ne peut être qu'une garantie offerte à l'opinion nationale mais aussi internationale d'une justice indépendante, attentive à ne pas tomber dans l'arbitraire propre, généralement, à toutes les situations d'après-crise politique quand le moment de régler les comptes est venu. 
Le général de division Victor Ramahatra, ancien Premier ministre, conseiller spécial du président sortant, a été libéré hier après-midi de la maison centrale d'Antanimora où il a été maintenu en détention préventive depuis le 23 juin dernier. Des sources judiciaires informent que le général a bénéficié d'un non lieu, les charges ayant été jugées non fondées. L'ancien Premier ministre avait été inculpé de trahison et son placement sous mandat de dépôt à la maison centrale d'Antanimora avait stupéfié l'opinion. Les médias ont rapporté à l'époque, l'existence d'une opération "Toro". Le général -appelé "Toro" dans l'intimité- a été présumé le principal instigateur et organisateur d'une expédition de mercenaires en territoire malgache, en pleine crise post électorale. Dans un communiqué de démenti, l'ancien Premier ministre s'était estimé "sali dans (ses)principes et dans (son) statut d'officier général" et avait déclaré que "les convictions personnelles doivent être laissées à la porte de l'institution militaire" et que "c'est l'essence même de la formation d'officier et de la vocation de servir dans l'armée". Il avait par ailleurs expliqué sa position devant les événements. "La légalité constitutionnelle (étant) le pilier de l'armée, je me dois de l'appliquer de la même manière avec laquelle j'ai assumé ma mission de conseiller de président de la République, dans sa fonction de Président, gardien de la Constitution. Je me remets actuellement à la disposition de l'armée". Bien avant son arrestation, il s'était déjà présenté comme le veut la règle, au général Jules Mamizara, ministre de la Défense nationale. Après 4 mois de préventive et trois auditions, aucun fait répréhensible n'a été retenu contre le général Ramahatra, qui vient de recouvrer la liberté. Rappelons qu'il assumait parallèlement à ses fonctions de conseiller spécial, les responsabilités de coordonnateur national de la lutte contre l'invasion acridienne.


Midi de Madagascar 30/10/02
Union Africaine : UNE SESSION EXTRAORDINAIRE POUR LE CAS MALGACHE EN JANVIER 2003 
Le président Marc Ravalomanana a effectué hier, une visite éclair en Afrique du Sud. En effet, la délégation malgache a quitté la Grande Ile, le 29 octobre 2002, à 7heures du matin, pour revenir le jour même , vers 22h. Une célérité qui a étéfacilitée par la présence de "Force one". Un déplacement qui a permis auprésident malgache de discuter avec deux chefs d'Etat et un Premier ministreafricain. Il a été fixé au cours de cette rencontre que le cas de Madagascarsera décidé au mois de janvier 2003.
Dominique Ramiandrisoa (envoyé spécial) 
" L'organe central de l'Union Africaine reste indécis. Nous n'allons pas demander qu'il nous fasse une reconnaissance". C'est en ces termes que le président Marc Ravalomanana s'est exprimé , au cours d'un point de presse qu'il a organisé. Avant d'enchaîner qu' " on va plutôt changer de stratégie, que pouvons-nous faire pour vous aider, afin que vous compreniez les réalités de notre pays et prendre les dispositions qui s'imposent ?". Un grand bond en Afrique australe qui lui a permis de rencontrer trois hauts responsables africains. Il s'agit des présidents de l'Afrique du Sud et de la Zambie, respectivement, Thabo M'beki et Levy Mwanawassa, ainsi que du Premier ministre de Mozambique, Pascoal Mocombé. Notons que les entretiens entre ces hautes personnalités ont eu lieu dans l'"Union Building", qui abrite le Palais présidentiel. A propos toujours de ce déplacement rapide en Afrique du Sud, "l'objectif de ce voyage est de pouvoir donner de plus amples informations sur la situation qui prévaut dans le pays", a ajouté Marc Ravalomanana.
Précisions 
Pour sa part, la ministre des Affaires étrangères sud-africaine, Skosasana Xuma, a dit : "Les chefs d'Etat mozambicain, zambien et sud-africain vont discuter avec l'Arema, après nous rendrons compte à l'Union Africaine. L'Arema a toujours son Secrétaire Général et c'est avec lui qu'on va parler". Une affirmation à laquelle le président malgache a voulu apporter quelques précisions. " La ministre des Affaires étrangères sud-africaine a confondu Pierre Raharijaona et Pierrot Rajaonarivelo. Effectivement, elle a rencontré Pierre Raharijaona, au cours de sa visite dans notre pays". Une confusion probablement due aux responsabilités de ces deux personnes, au sein de ce parti. Selon toujours Skosasana Xuma, "des observateurs des Nations Unies participeront à l'observation des prochaines élections législatives qui se tiendront à Madagascar, afin qu'il y ait des élections libres et transparentes".
Sur un tout autre domaine, les échanges économiques entre l'Afrique du Sud et Madagascar s'élèvent à 35 millions de dollars par an, selon un compatriote malgache, vivant dans le pays de Mandela. Toujours d'après ce compatriote, 90% des échanges commerciaux entre la Grande Ile et l'Afrique du Sud, profitent à ce dernier. En effet, notre pays importe de ce grand voisin africain, du fer, du ciment, du sucre et des produits alimentaires. 
Elections législatives: 64 observateurs internationaux attendus
Accord signé avec l'Union Européenne hier 
Une première vague de 4 observateurs internationaux va s'installer à Antananarivo la semaine prochaine, suivie d'une autre délégation de 14 membres, qui vont s'éparpiller dans toutes les provinces. Et une semaine avant les élections, une dernière fournée de 46 observateurs va suivre de près le déroulement des scrutins dans différentes circonscriptions électorales. C'est ce que le Chargé d'affaires de l'Union Européenne, d'abord, et le Premier ministre Jacques Sylla par la suite, avaient annoncé hier à la presse, à l'issue de la signature du protocole d'accord sur l'observation des élections entre le Gouvernement malgache et l'Union Européenne, à Mahazoarivo. 
Bodo A. 
" Pour l'instant, la coopération avec cet organisme se limitera à l'observation des élections, mais on va conclure d'autres formes de collaboration ultérieurement ", avait annoncé Jacques Sylla. Il avait également mentionné que le Gouvernement malgache, pour assurer des élections libres et transparentes, serait favorable à toute aide des partenaires étrangers. Pour sa part, le chargé d'affaires de l'Union Européenne, en l'absence de Pierre Protar, avait déclaré que son organisme avait soutenu et soutient toujours Madagascar.
Solidaire
" L'Union Européenne est toujours aux côtés de Madagascar, comme elle a toujours veillé à l'être, solidaire et attentive ", avait déclaré à cette occasion le chargé d'affaires. Il avait mentionné en premier lieu le soutien du Fonds Européen de Développement durant la crise, face aux destructions méthodiques des ponts routiers. Cet appui avait, selon le chargé d'affaires, permis de rétablir la circulation sur les principaux axes routiers dans des délais brefs et d'éviter une aggravation de la crise économique. En deuxième lieu, la solidarité de l'Union Européenne s'est manifestée le 26 juillet lors de la réunion des Amis de Madagascar à Paris, où les Etats membres de cet organisme ainsi que de la Commission européenne ont apporté leur appui financier. En dernier lieu, la solidarité de l'Union Européenne s'est manifestée dans le processus de réconciliation nationale. Les Etats membres ont signé à cet effet la déclaration le 11 juillet, dans laquelle ils ont affirmé être prêts à aider Madagascar à préparer les élections législatives. "C'est pour cette raison que l'Union européenne a répondu favorablement à la requête du Gouvernement demandant l'envoi d'une mission d'observation internationale, et ce, malgré des délais très courts pour ce type d'action ", a expliqué le Chargé d'affaires.
Processus enclenché
D'autres coopérations seront également menées, soit sous forme d'aides bilatérales, soit sous forme d'appui du Fonds Européen de Développement et notamment un appui au Conseil National Electoral. Selon le Premier ministre Jacques Sylla, par cette signature, " le Gouvernement confirme que le processus électoral est enclenché ". Il a été relayé dans cette déclaration par le ministre de l'Intérieur, présent à la cérémonie parmi d'autres ministres du Gouvernement et Ambassadeurs. Ce dernier avait annoncé que les différents candidats se préparaient activement à déposer leur participation, mais beaucoup ne l'ont pas encore fait. " Nous ne sommes pas encore en mesure d'annoncer le nombre des candidatures reçues, en raison de la difficulté de communication pour certaines régions, mais nous pouvons d'ores et déjà dire qu'il n'y a pas de problème pour l'organisation des élections ", avait déclaré le ministre. Même si certains politiciens avaient affirmé que l'organisation des élections législatives n'était pas encore souhaitable, en raison du contexte politique et social, le Gouvernement semble plus que décidé à aller de l'avant, et à concrétiser cette dernière étape à la consécration du régime…
Industrie : La vitrine de Toamasina en vue
Le ministre du Développement du Secteur Privé, de l'Industrialisation et de l'Artisanat, Davida Rajaon, ne chôme pas. Le week-end dernier, il a été à Toamasina pour rencontrer les opérateurs locaux et pour décider de la mise en place de la Vitrine de Toamasina pour mieux présenter les produits de l'Est. Cette descente sur terrain du ministre Davida Rajaon a, en tout cas, permis aux directeurs de sociétés et autres opérateurs économiques du grand port de faire état de leurs souhaits de développement industriel. Entre autres, la coordination des actions et autres projets de développement régional. Le jeune ministre de promettre qu'il est prêt à faire tout ce qui est possible pour apporter un soutien financier, afin de réaliser rapidement les programmes d'urgence pour la relance des entreprises, et ce, conformément aux directives du Président de la République Marc Ravalomanana. C'est ainsi qu'il a expliqué aux opérateurs locaux la mission du Bureau d'Information pour les Entreprises (BIPE) qui se charge de répondre aux besoins des entreprises. 
Jean-Claude Steve 
Comme le BIPE sera décentralisé, le service déconcentré du ministère sera doté de matériels et de documentations, afin de mieux guider et d'orienter les entreprises locales.
Le développement des coopératives est aussi au menu du programme du ministère dans la région Est de l'île. Les artisans et les promoteurs de micro et moyennes entreprises bénéficieront également des prestations d'un service Information Education et Communication (IEC). Le ministère de tutelle vise actuellement le maximum de groupement d'entreprises pour rendre plus efficaces et pour généraliser les actions de développement du secteur privé. Le Comité d'Appui au Pilotage pour la Relance de l'Entreprise (CAPE) est actuellement en contact avec les antennes des groupements d'entreprises régionales pour étudier la mise en place rapide de ces actions de relance. Toamasina, rappelons-le, est une ville qui figure parmi les bénéficiaires de la mise en place d'une zone industrielle, et le ministre du Développement du secteur privé, de l'Industrialisation et de l'Artisanat, a annoncé qu'un site de 100 ha est prévu pour ce projet de grande envergure, dont le coup d'envoi est pour bientôt.

 

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