DU FOOT A MADA
Foot, Actu - 06/11/02 17:28
149 buts contre leur camp !
A la suite d’un désaccord avec l’arbitre, les joueurs du club malgache du Stade Olympique l’Emyrne (SOE) ont décidé de se marquer 149 buts !
La scène, surréaliste, se déroule sur le stade de Toamasina, à Tananarive (Madagascar). L’entraîneur du
SOE, champion de Madagascar en titre, furieux après l’arbitre à la suite d’une décision litigieuse, oblige ses joueurs, par dépit, à inscrire 149 buts à leur propre gardien, face à
l’AS Adema. Bilan : le SOE s’incline sur le score -sans appel- de 149 buts à 0…Après cet épisode, nul doute que la différence de buts de la formation
d’Adéma risque de devenir, et pour longtemps, la meilleure du championnat malgache. Quant au pauvre gardien du
SOE, l’histoire ne dit pas s’il a estimé au bout de 149 fois, qu’il en avait assez d’aller chercher le ballon au fond de ses filets, ou si c’est l’arbitre, qui, sifflant la fin du «match», a mis un terme à cet ubuesque festival offensif, privant ainsi le SOE d’une 150e réalisation…
Journal
20 minutes -
mardi 05/11/2002 (www.20minutes.fr) 149-0,
record pour un match de foot.S'estimant
flouée par un arbitrage partial, une équipe de foot malgache a
inscrit 149 buts contre son camp lors du dernier match de la
saison, les spectateurs ont demandé à être remboursés, et des
sanctions sont envisagées contre le club.
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Midi de Madagascar 08/11/02
DEMANDE DE LIBERTE PROVISOIRE POUR TANTELY ANDRIANARIVO !
Ses avocats attendent par ailleurs l'enquête au fond de l'ancien PM
Tantely Andrianarivo entame aujourd'hui,son 19ejour de détention à la maison centrale d'Antanimora où il aété incarcéré après 4 mois et 24 jours de résidence surveillée. En somme, lesmesures restrictives de liberté à l'encontre de l'ancien Premier ministre durentdepuis 5 mois et 11 jours. A l'instar des autres détenus, il a droit à deux visites par semaine - le jeudi et ledimanche - de la part de ses proches, notamment son épouse et ses parents. Sanscompter celles de ses avocats qui peuvent évidemment communiquer avecl'intéressé.
R.O.
Délai
En attendant l'enquête au fond, les trois avocats chargés d'assurer la défense de l'illustre prévenu, ont inévitablement déposé une demande de mise en liberté provisoire (LP), il y a une semaine de cela. En principe, ils devraient être déjà fixés sur l'issue de la demande puisque le délai prévu par le code de procédure pénale en la matière, est de 72 heures. En raison sans doute de la qualité du prévenu d'une part et de la lenteur légendaire de la Justice d'autre part, pareil délai n'a pu être respecté, comme c'était déjà le cas pour l'autre ancien locataire de Mahazoarivo, Victor Ramahatra, dont le non lieu n'a été rendu qu'au bout de 4 mois, enfin presque, de détention, alors que la Justice avait légalement 48 heures pour statuer, dans un sens ou dans un autre.
Circuit
Concernant le sort de Tantely Andrianarivo, le circuit est à peu près le suivant: le doyen des juges d'instruction auprès de qui la demande de LP a été déposée, la transmet au procureur de la République qui donne son avis, avant de la renvoyer à son tour devant la Chambre de détention qui statuera sur la question. Outre cette demande de LP, les avocats de l'ancien chef de gouvernement attendent également l'enquête au fond de leur client qui a été, faut-il le rappeler, inculpé d'"usurpation de fonctions, détournement de deniers publics, recel de malfaiteurs et atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat", à l'issue de 9 heures d'audition le 21 octobre dernier. Nonobstant l'issue de son procès et la conjoncture électorale aidant, d'aucuns pourraient faire, de la réponse (positive ou négative) à la demande de liberté provisoire pour Tantely Andrianarivo, leur miel.
L'extradition de Ratsiraka à l'étude et fait l'objet d'un débat juridique
Collecte de signatures, proposent le DrManan'Ignace et compagnie, mandat d'arrêt international, sollicitent les autres.Le débat sur la recherche éventuelle de juger Didier Ratsiraka à Madagascar sefait dans les salons des juristes, aussi bien à Madagascar qu'à l'étranger.L'extradition de l'Amiral, lequel avait cautionné - pour ne pas dire commandité- tous les actes de rébellion contre les Droits de l'Homme durant plusieursmois, alimente les discussions des hommes de droit.
Val A.
C'est ainsi qu'on parle de l'Annexe III de la Convention entre le gouvernement de la République française et le gouvernement de la République malgache relative aux affaires judiciaires du 4 juin 1973. Laquelle convention prévoit une procédure d'extradition entre les deux pays. L'article 4 de cet annexe interdit l'extradition pour des infractions à caractère politique, mais elle ne prohibe pas l'extradition demandée dans un but politique. La question est de savoir si les actes reprochés à l'Amiral Ratsiraka portent ou non intrinsèquement ce caractère politique. En outre, une loi française du 10 mars 1927 relative à l'extradition des étrangers prévoit que l'extradition n'est pas accordée (…) lorsque le crime ou le délit a un caractère politique ou lorsqu'il résulte des circonstances que l'extradition est demandée dans un but politique.
EXPRESS MADA
07/11/2002
L'Arema ne participera pas aux législatives si la date du scrutin est maintenue
Le parti Arema est prêt mais ne se présentera pas devant les électeurs le 15 décembre prochain pour les législatives anticipées mais à une date ultérieure soumise aux préalables d'une Conférence de reconciliation nationale, d'une amnistie générale et de garanties d'un bon exercice des droits fondamentaux. Listes électorales ou jugements supplétifs et autres "rectificatifs" apportés aux textes electoraux. Ses membres ont été cependant invités à faire acte de candidature, qui ne serait ainsi qu'une forme de prépositionnement. Lors d'une conférence de presse très courue tenue au Motel de Tana, le sénateur Vaovao Benjamin, sécrétaire national administratif et numéro 2 du parti, encadré par Samuel Ralaidovy, coordonnateur national, et Pierre Raharijaona, sécrétaire national adjoint chargé de la province de Tana a déclaré que le parti est fin prêt -"À 95%. 132 candidats sur 160 sièges à pourvoir définitivement identifiés"- mais que"l'Arema se fait un devoir de poser la Conférence nationale comme préalable à sa participation aux consultations populaires et demande aux autorités compétentes de reporter les élections législatives à une date ultérieure à la Conférence de reconciliation nationale". La question est maintenant de savoir quelle décision vont prendre le président Marc Ravalomanana et le gouvernement de Jacques Sylla face à ce qui a tout d'un ultimatum destiné à mettre le nouveau régime dans l'embarras, en particulier face à la communauté internationale. Vaovao Benjamin a néanmoins présenté la position de son parti comme une voie vers un meilleur renforcement de la légitimité du nouveau pouvoir " ce qui lui facilitera l'accès aux fonds promis par les bailleurs". En tout cas, des élections législatives anticipées sans la participation du principal parti d'opposition n'auront pas la signification recherchée, qui est d'être "un vote de confirmation", sauf si la participation est élévée pour bien montrer que la page est définitivement tournée avec le régime de l'ex-président Ratsiraka, son parti et ses élus. Le sénateur Vaovao Benjamin a justifié la décision en dressant pendant trois tours d'horloge, un tableau sans complaisance de la situation socio-politique de la Nation. "L'Arema ne veut pas cautionner la mise en place d'un système qui ne sera que la légitimation précaire d'un état social encore malade". Une Conférence de reconciliation nationale seule, premier préalable, permettra de dépister les sources du mal et y "définitivement" remedier. Dans un deuxième préalable, l'Arema met l'accent sur sa demande "d'amnistie, de prescriptions et de grâces" pour permettre au pays de retrouver "la paix sociale". Vaovao Benjamin qui s'est présenté comme porte-parole d'une "direction collégiale" en l'absence du sécrétaire national, Pierrot Rajaonarivelo, a été critique envers trois ministères de souveraineté, Intérieur, Défense nationale et (surtout) Justice. "On dirait qu'ils font tout pour nuire au succés du projet de societé du président Ravalomanana et que paradoxalement, c'est plutôt nous, par notre combat et nos dénonciations, qui l'aidons à garder le bon cap". Dans le document remis à la presse, aucune référence n'est faite sur le sort de Pierrot Rajaonarivelo, frappé d'un mandat d'amener, mais Vaovao Benjamin revèle que le parti a expréssément invité son sécrétaire national à ne pas donner prise à une "évidente provocation" et à rester à l'extérieur. Le numéro 2 du parti estime que l'Arema a été mal payé des efforts de rapprochement et de franche collaboration initiés en direction du nouveau régime par Pierrot Rajaonarivelo et déclare que dans l'état actuel des choses, "les membres du parti ne seront pas menés à l'abattoir". Il a deploré l'appel lancé par le procureur de Toamsina "qui a lancé un appel à témoins contre les anciens députés" ou l'intimidation perpetrée à Sainte-Marie. "Le site prévu pour une réunion politique a été encadré par les forces dites de pacification". Il a critiqué l'arrestation de l'ancien député et de 50 personnalités de Brickaville, "coupable d'avoir demandé la formulaire 211 bis" nécessaire pour les formalités de candidature. Interrogé sur des propositions de date, Vaovao Benjamin déclare que "au moins 45 jours après le 15 janvier, date de la réunion du conseil executif de l'Union africaine serait logique" et rappelle dans la foulée, que d'importantes formations politiques "comme Leader Fanilo ou le Mfm à un moment, avaient avancé une phase préparatoire allant jusqu'à 6 mois". Des sources concordantes informent que des démarches intenses de persuasion sont actuellement menées dans le sérail politique. D'ici le 15 décembre, de l'eau passera sous les ponts. "Un congrès national évaluera les actions du pouvoir et tranchera". Mais sans conférence nationale, "ce sera Niet".:
Ravalomanana reçoit l'Arema pour discuter d'un "arrangement"
Le président de la République Marc Ravalomanana n'est pas resté insensible aux doléances ou sollicitations de l'Arema, en ce qui concerne notamment les attaques répétitives de ces derniers jours contre le secrétaire national de ce parti, Pierrot Rajaonarivelo. Pendant plus d'une heure en effet, Marc Ravalomanana a reçu hier au palais d'Ambohitsorohitra, une délégation de six membres du comité directeur de l'Arema dont Benjamin Vaovao, Pierre Raharijaona, Abel Ratovonelinjafy, Adolphe Ramasy, Jean Félicien et Hassan Bin Mohamed. Les prochaines élections législatives et surtout le cas de Pierrot Rajaonarivelo ont été au centre des discussions échangées entre les parties. Une entrevue des plus cordiales, nous signale-t-on. Relevons, sauf erreur, qu'une telle rencontre entre un chef d'Etat et des personnalités de l'opposition s'est rarement vue dans l'histoire du pays.
À CŒUR OUVERT
Satisfaite, la délégation de l'Arema l'a été plus ou moins à l'issue de cette audience avec Marc Ravalomanana, et l'on souligne que les uns et les autres ont pu s'exprimer sans restriction aucune donc à cœur ouvert pour faire part de leur vision respective des affaires nationales de l'heure.
Concernant le report de la tenue des législatives sollicité par l'Arema, le chef de l'Etat, lui, a toutefois répondu qu'il n'est plus possible de faire autrement, et qu'il s'agit d'une recommandation expresse des bailleurs de fonds. Quelle sera alors la position de l'Arema en vue de cette échéance ? Vaovao Benjamin nous explique que tout dépendra des instructions qui seront données par le secrétaire national Pierrot Rajaonarivelo, lequel aura, à son tour, un entretien direct avec Marc Ravalomanana, dans les prochaines heures… pour s'entendre, apparemment, "sur les moyens de clarifier la situation…"
Ainsi, on s'attend à une décision qui devrait déterminer, dans une certaine mesure, les rapports du pouvoir avec l'opposition, à travers cette imminente audience… par téléphone (on le pense en tout cas) entre Marc Ravalomanana et Pierrot Rajaonarivelo. Sur un autre plan, on peut avancer qu'à travers cette rencontre avec les responsables de l'Arema, Marc Ravalomanana aura quelque peu "cédé du terrain" en reconnaissant qu'il faudrait effectivement une opposition constructive au pouvoir pour une meilleure expression de la démocratie.
DES PRÉALABLES ET UN APPEL AUX CHEFS D'ÉGLISES
Dans une communication faxée de dernière heure du secrétaire national de l'Arema Pierrot Rajaonarivelo fait part de sa position, suite notamment aux déclarations faites par le comité directeur du parti dans sa récente conférence de presse.
Pierrot Rajaonarivelo réitère globalement les préalables préconisés par son parti à la tenue des prochaines législatives: " Lors de ma dernière déclaration du 16 octobre dernier, j'ai indiqué solennellement les préalabales à notre participation aux élections législatives du 15 décembre prochain. Or, au cours de sa conférence de presse du 4 novembre dernier, le Comité directeur de l'Arema a dressé un état des lieux objectif de la situation, constatant que les conditions de la participation du parti aux élections étaient loin d'être réunies aussi bien en ce qui concerne les préparatifs administratifs que dans le respect des règles démocratiques élémentaires (notamment les arrestations à
Brickaville, les intimidations et les harcèlements). Avec mon plein accord, il a fait part de son inquiétude et exprimé ses plus expresses réserves sur la suite des événements.
Dans ces conditions et avec la plus grande gravité, je réitère les préalables essentiels à la tenue d'élections libres et transparentes (en particulier la conférence pour la réconciliation nationale et le report de la consultation électorale en 2003), conformément aux souhaits des instances internationales, au premier rang desquelles l'Union africaine dont le rôle et l'impartialité ont été exemplaires dans la crise politique qu'a traversée le pays. Avec un sentiment d'urgence, j'attire l'attention sur les risques que pourraient faire courir à la démocratie des élections législatives précipitées, et je sollicite l'aide de ces mêmes instances internationales ainsi que les plus hautes institutions de notre pays, en premier lieu les autorités religieuses, pour faire entendre raison au Président de la République.
À défaut de quoi, l'Arema se trouverait contraint de s'abstenir de participer aux élections du 15 décembre 2002, et j'appellerais les démocrates de toutes tendances à se rassembler pacifiquement pour constituer un front démocratique du refus de se prêter à ce qui s'apparenterait davantage à une manœuvre politique".
Recueillis par : Miadana Andriamaro
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EXPRESS
MADA 07/11/2002
Ancien
proche du président Tsiranana
Le
Général Philibert Ramarolahy est décédé à l'âge de 86 ans,
suite à une longue maladie qui l'a cloué au lit depuis de longs mois. Il
a été l'un des prestigieux officiers supérieurs de la première République
de Tsiranana, après le Général Ramanantsoa, qui a pris le pouvoir après
les évènements de Mai 72.
Débutant sa carrière au sein de l'armée
française dans les années 30 en tant que spécialiste radio, Philibert
Ramarolahy a gravi tous les échelons, pour devenir, un des grands
officiers malgaches.
Les évènements de Mai 72 ont hissé au
pouvoir trois généraux, à savoir Ramanantsoa, Ramarolahy et
Andriamahazo. Ils ont établi la paix sociale dans le pays et ont mis en
place un Directoire militaire. Quelques années plus tard, le Général
Ramarolahy a été mis en retraite, après avoir été le Chef de l'Etat
major général de l'Armée malgache.
Cette année, l'Express de Madagascar a
effectué à son domicile à Andoharanofotsy, une interview à l'occasion
des 30 années des évènements du 13 mai. Le Général, bien qu'encore
maladif, a essayé de fournir des explications sur ces évènements qui
ont frappé l'histoire de la Nation malgache. Aidé par sa femme, et
quelques membres de la famille, il a quand même livré des informations
intéressantes concernant l'accession du pouvoir militaire.
Père de famille exemplaire, le Général
Ramarolahy laisse une veuve et beaucoup d'enfants et de petits-enfants.
Avec cette disparition, la commune d'Andoharanofotsy a perdu un de ses
"Ray aman-dreny" bien aimé. L'Express de Madagascar présente
à toute la famille ses sincères condoléances.
Midi de Madagascar 07/11/02
Législatives: 89 DOSSIERS ET 110 BULLETINS DEPOSES A LA HCC !
Les Indépendants figurent en première ligne
Le report du dernier délai de dépôt decandidatures au 08 novembre à 18 heures, entretient davantage le suspense etrelance les calculs et tractations. Chaque état-major garde jusqu'au derniermoment, le secret sur les noms des 160 retenus (sans compter les suppléants) sitant est qu'il arrive à couvrir tout le territoire. En effet, rares sont lespartis voire les groupements politiques qui auront une envergure nationale lorsdu scrutin du 15 décembre. Bon nombre d'entre eux évitent même les "combatsindividuels", mais préfèrent s'aligner en "équipe" ou en "team". Tim enphonétique.
R.O.
Députés sortants
En prévision d'éventuels renforts (parfois plus faibles que les membres de l'équipe) ou de forfaits de dernière heure, les grandes formations hésitent à communiquer la liste définitive de leurs joueurs auprès du juge électoral. Ceci expliquant cela, presque aucun parti politique n'a déposé jusqu'à présent ou du moins jusqu'à hier, les dossiers de ses candidats. Le 06 novembre, date butoir initialement prévue, 89 dossiers ont été déposés à Ambohidahy. Ils appartiennent à des candidats indépendants, entre autres, et non des moindres, des députés sortants comme la princesse d'Analalava, Zalifa Bente Salim qui s'était déjà présentée sous le label indépendant avec Fanjava velona lors des dernières législatives. Rebelote aussi pour Ramanoelina Harivao Charlotte, élue sur la liste FMT Indépendant à Fianarantsoa II. L'ancien journaliste et édile de l'AKFM Fanavaozana à Arivonimamo, Seta Ratovoherson a décidé de porter un dossard Indépendant pour briguer un second mandat à l'Assemblée nationale.
Position
Parmi les candidats indépendants qui sont actuellement en première ligne par rapport à ceux des formations politiques, figure également l'ancien D.G. de la SEIMad, Jean Ravelonarivo, qui est à son premier rendez-vous avec les urnes, en se présentant dans la circonscription électorale n°56 de Farafangana A sous les couleurs de Tsimagnavaky. Ce qui signifie littéralement: "ne fait pas de discrimination", un slogan approprié dans une région où les castes et les clans continuent d'avoir une grande importance. Sur le plan politique, il confirme la position indépendante de l'ancien numéro Un de la SEIMad qui "avait accepté de travailler en toute franchise avec le nouveau pouvoir, même s'il avait collaboré étroitement avec le précédent régime", dixit l'actuel ministre de tutelle, Reboza Julien.
Concurrence
Si les partis ne veulent pas encore dévoiler leurs batteries ou plutôt leurs candidats, ils sont moins cachottiers quant à leurs bulletins de vote. Sans doute pour éviter la concurrence - quelquefois déloyale - qui consiste à plagier les couleurs d'un grand parti, dans le but inavoué de semer la confusion dans l'esprit (et l'enveloppe) de l'électeur. A la date d'hier, 110 bulletins dont celui de Tiako I Madagasikara, ont été enregistrés à la HCC. Sans compter un autre lot qui venait d'arriver à Ambohidahy où le juge électoral vient d'émettre un avis favorable à la décision du gouvernement de reporter le dernier délai de dépôt de candidatures, au 08 novembre. On sera fixé demain, à 18 heures, sur le nombre et les noms des prétendants aux 160 sièges à pourvoir à la Chambre basse où beaucoup de candidats risquent, au soir du 15 décembre, de tomber de haut.
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