MadaVôvô 2008

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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Les Titres de MadaVôvô du 27 juillet 2008  

BigNews: Une nouvelle espèce de lémurien à Makira ...   

L'Edito: « Remèdes indispensables,...  »

1. Décès d`un des principaux opposants au président Ravalomanana (angolaPress)

2. Madagascar : Mathilde Rabary, lauréate du prix du courage féminin 2008 (afrik)

3. Rencontre Ravalomanana/Joyandet : Le cas Le Lidec évoqué  (moov)

4. Madagascar : Affaires "étranges" ou affaires étrangères ? (temoignage)

5. « Madagascar menacé par un important trafic d’armes » (midi)

6. Decouverte d'une nouvelle espèce de lémurien à Madagascar à Makira (s-germany)

7. Madagascar : inauguration d'une agence contre le blanchiment d'argent  (xinhua)

8. Naivo Raholdina, Rhéteur : « Notre état d'esprit mine notre culture » (express)

*. No Comment.... No Comment...  

9. Célébration :Kelly Rajerison fête ses 40 ans de carrière (express) 

10. Madagascar : un accident de la circulation tue quatre pilotes de  rallye (xinhua)

11. Sport auto : Quid des quatre victimes (nouvelles)

12. Relijiozy. Voaroaka ilay masera bevohoka (moov) 

13. Change : Spéculations sur l’Ariary (tribune) 

14. 3 semaines de froid: Autour de 4°C – 10°C jusqu’à la mi-août ! (midi) 

15. Au Conseil des Ministres:Le président éventre des trafics d'armes (nouvelles)

16. Rattraper la « rupture » du 14 juillet  (midi) 

17. Un îlot d’espoir dans un océan de pauvreté (clicanoo) 

18.Des pilotes d’Air Madagascar embauchés au Moyen-Orient (midi)

... Le précédent MadaVôvô  19 juillet 2008 >>   ( ...  )

27/07/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.472.86 Ar 
USD 1.573.72 Ar 
GBP 3.138.08 Ar 
CHF 1.521.90. Ar 
JPY 14.66 Ar 
ZAR 207.17 Ar 
HKD 201.78 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2494 31/05 2513
07/05/07 min:2472 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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MADAGASCAR EN IMAGE            extraits de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com


*** Ny Fomba malagasy sur  rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >> 


 « Remèdes indispensables,...   »

       Les ventes d’armes au Soudan ont augmenté en même temps que la violence au Darfour, selon un rapport - AP - JOHANNESBOURG, Afrique du Sud.

       Les conflits armés sont, à l'heure actuelle, la principale cause de la misère dans le monde, notamment en Afrique ; ils sont suivis de près par le VIH/SIDA du fait notamment des déplacements de population, de la prostitution, des viols, etc.

       Et avec l'augmentation des dépenses militaires 

et  les conséquences désastreuses sur les économies régionales ces conflits détruisent non seulement la vie mais aussi les possibilités de progrès ainsi que l'environnement.

       Les matchs de foot de la Coupe d'Afrique des Nations ont, pendant de trop courts moments, chassé hors écrans  

es scènes de violences qui ont secoué le Tchad, le Soudan, le Kenya, l'Est de la RD Congo. Avec partout, l'explosion de forces de destruction incontrôlables. Et toujours des foules de sans moyens privés de tout essayant de fuir souffrance et mort. 

        "Violences à caractère ethnique" entend-t-on le plus souvent. À y regarder de plus près, apparaissent en coulisses de sombres prédateurs prêts à tout pour s'approprier ou garder pétrole, bois, diamants et autres métaux d'avenir.

          Les violences s'enchaînent d'autant plus facilement que les armes sont présentes partout. Proposées par des vendeurs sans scrupule, elles s'achètent par l'argent ou d'autres richesses qui, au lieu d'améliorer les conditions d'existence des peuples qui en sont propriétaires, vont intensifier leurs souffrances. 
           "Mêmes des nations en voie de développement consacrent une part importante de leur maigre produit intérieur à l'achat d'armes, déplore Benoît XVI (1). Ce funeste commerce se développe grâce à de multiples responsabilités : il y a les pays du monde industrialisé, qui tirent de gros profits de cette vente d'armes, et il y a les oligarchies dominantes en de nombreux pays pauvres, qui veulent renforcer leur position par l'achat d'armes toujours plus sophistiquées."

     Face à ce non-respect des aspirations à la paix et au bonheur de millions de gens, ce n° de Pentecôte donne la parole à des évêques qui s'impliquent dans la marche de leur pays, en Afrique de l'Ouest, à Madagascar, en RD Congo et surtout au Congo. Par cohérence avec leur foi. Par respect surtout de la dignité des habitants de leur pays.

           Le reportage nous présente une Église qui, dans le nord du Congo, lutte pour la dignité des peuples autochtones hier encore appelés Pygmées. Les spiritains y prennent une part active et inédite.          

   

       Vous le constaterez, leurs actions s'organisent presque sans moyens comparés aux budgets criminels engloutis par la fabrication, l'achat et l'utilisation des armes.  ... Lire la suite Cliquez-ici 

         Père Lucien Heitz- Communication des Spiritains

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Père Lucien a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     


Afrik.com 26/07/2008
Madagascar : Mathilde Rabary, lauréate du prix du courage féminin 2008 - par Natalie Forite
Mathilde Rabary, juriste malgache de renom, recevra en octobre à New York le prix du courage féminin. Engagée dans la défense des droits humains et de la femme, elle est aussi présente sur le terrain à Madagascar que sur la scène politique nationale. Depuis quelques années, son engagement prend une ampleur internationale. Retour sur un parcours engagé.

Si Mathilde Rabary a toujours été engagée dans la lutte pour les droits de l’Homme et la dignité humaine. C’est la création d’une clinique juridique qui lui vaut aujourd’hui d’être l’une des trois lauréates du « Prix International pour la Santé et la Dignité de la Femme » [1], décerné par le Fonds des Nations Unies pour les populations (UNFPA). La grande juriste malgache recevra ainsi le prix du courage féminin en octobre prochain à New York (Etats-Unis).

Réveillez-vous

C’est en 2004 que Mathilde Rabary a l’idée de fonder la clinique « Mifohaza », qui signifie « Réveillez-vous » en malgache. L’avocate accueille à cette époque chez elle une femme victime de viol et l’aide à se défendre contre les quatre policiers qui ont commis le crime. Elle prend alors conscience que les femmes malgaches n’ont aucune connaissance de leurs droits. Très vite, elle décide de s’entourer de jeunes diplômées en droit et crée à Ampandrana un centre d’accueil et d’écoute destiné à informer les femmes sur leurs droits familiaux et professionnels.

Les trois juristes et para juristes reçoivent les femmes victimes de violence et les encouragent à porter plainte. « Les femmes qui portent plainte sont de plus en plus encouragées à fréquenter notre centre. Si, au début, les victimes de la violence physique étaient les plus nombreuses, celles qui subissent les violences matérielles deviennent majoritaires », déclare Ratovohery, l’une des juristes du centre. Mathilde Rabary affirme à Mediaterre que, « depuis la création du centre, plus de 8 900 visiteurs nous ont 

La juriste se voit récompensée pour son engagement auprès des femmes

demandé de l’aide. Nous avons pu les épauler à chaque instant pour qu’ils retrouvent le sourire et la joie de vivre ».

Les membres de la clinique juridique, première en son genre, ne se contentent pas d’accueillir et de renseigner les femmes. Elles sillonnent aussi le pays pour amener les citoyens à prendre conscience de leurs droits. Elles s’occupent notamment d’affaires de violence au foyer, des disputes relatives au droit de propriété et des cas de torture.

Un parcours d’exception pour les droits humains

Avec sa clinique, Mathilde Rabary n’en est pas à son coup d’essai ! C’est une figure emblématique de la défense des droits et de la démocratie à Madagascar. Le Docteur Rabary enseigne les droits de l’homme à l’École d’infirmières de Madagascar depuis 1995. Elle est aussi la présidente de « S.O.S. Aux Victimes du non-droit », une ONG créée en 1999 pour aider les victimes d’abus et éduquer les citoyens de Madagascar sur leurs droits.

Après avoir travaillé au ministère de la Population, elle a été élue député de Madagascar en 1998. A ce poste, elle n’hésite pas en 2002 à engager des poursuites judiciaires contre le gouvernement de son pays pour violation des droits humains. Même si elle est soutenue dans son combat par le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, elle se retrouve mise à l’écart.

Mais il en faut plus pour arrêter Mathilde Rabary dans sa lutte pour le respect de la dignité humaine. Deux ans plus tard, elle prononce devant le comité de l’ONU à Genève, un discours pour l’élimination de la discrimination raciale et représente en 2007 la société civile devant le Haut commissariat de l’ONU lors d’un débat sur la torture à Madagascar.

L’Organisation des Nations pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) rend d’ailleurs hommage à ses travaux. Et, Mathilde Rabary lance la même année le premier colloque international sur les droits de l’homme dans la région de l’Océan Indien.

Toujours plus loin

Afin de récompenser tous ses efforts, l’ONG « Americans for UNFPA » contribue au financement de son centre. Revenant sur le prix du courage féminin qui lui sera décerné à New York, la responsable de communication d’« Americans for UNFPA » - Angeline Martyn, qui tourne actuellement un documentaire sur le travail de Mathilde Rabary - a déclaré : « Ce prix fera connaître Madagascar dans le monde ».

Pour la juriste malgache, la distinction de l’organisme onusien est une véritable une consécration. « Arriver à ce stade de reconnaissance internationale est une vraie consécration. Je me souviens encore des six mois où ma famille et moi avions dû rester dans l’ombre. Heureusement que tous m’ont soutenue », relate Mathilde Rabary dans L’Express de Madagascar.

Durant son séjour new-yorkais, avec les deux autres femmes récompensées pour leurs actions (l’une venue du Mexique, l’autre du Népal), Mathilde Rabary recevra un prix d’une valeur de 5 000 dollars. Les trois lauréates partageront leurs expériences auprès des audiences américaines – y compris devant le Congrès – pour les sensibiliser et les aider à comprendre les réalités vécues par les femmes de leur pays.

Photo : UNFPA

[1] Décerné par le Fonds des Nations Unies pour les populations (UNFPA), ce prix a été créé en 2007 par la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice. Il récompense les femmes qui font preuve d’un courage exceptionnel dans la promotion des droits de la femme et l’amélioration de leur statut.


AngolaPress 27/07/2008
MADAGASCAR: Décès d`un des principaux opposants au président Ravalomanana
ANTANANARIVO- Herizo Razafimahaloe, l`un des principaux opposants malgaches, est décédé vendredi à l`âge de 53 ans dans un hôpital d`Antananarivo des suites d`une maladie, a-t-on appris samedi auprès de ses proches samedi. 
Herizo Razafimahaleo, qui avait été hospitalisé à la suite d`une déshydratation due à une insuffisance rénale, est mort après une série de quatre crises cardiaques, ont précisé ses proches à l`AFP.
Economiste et chef d`entreprise, M. Razafimahaleo était l`un des dirigeants de l`opposition au président Marc Ravalomanana, après avoir occupé des fonctions ministérielles dans les années 90.
Trois fois candidat à l`élection présidentielle à Madagascar, il avait obtenu son meilleur score en 1996 lors de sa première tentative, avec 15,13% des voix. M. Razafimahaloe était arrivé en quatrième position avec 9,03%, lors de la dernière présidentielle, en décembre 2006.
Herizo Razafimahaleo sera inhumé mercredi à Ambositra, à 290 km au sud d`Antananarivo, selon sa famille.


moov.mg 24/07/2008
Rencontre Ravalomanana/Joyandet : Le cas Le Lidec évoqué « en quelques secondes » - © MATERA 
(24-07-2008) - En langage diplomatique, le secrétaire d’Etat français à la coopération Alain Joayndet en visite à Madagascar pour la journée d’hier a déclaré à l’issue de sa rencontre avec le président de la République, que le cas de l’ambassadeur de France à Madagascar, Gildas Le Lidec a été évoqué en quelques secondes avec le président. 
Ce diplomate est rappelé à Paris après seulement 5 mois d’exercice en terre malgache. Le président de la République aurait obtenu du gouvernement français son départ précipité. Si les observateurs s’attendaient à des négociations sur un éventuel retour de Le Lidec à Madagascar, ils se sont trompés. D’après Alain Joayndet, son cas n’a pas fait l’objet d’une longue discussion avec le président malgache. Le secrétaire d’Etat a également déclaré que le départ de Le Lidec était déjà décidé quelques semaines avant son voyage à Madagascar et que cette visite n’avait pas pour objet de discuter de cette décision. 
Par contre, les deux parties ont évoqué la coopération bilatérale. La France a ainsi réaffirmé son soutien à la politique socioéconomique de Madagascar inscrit dans le document Madagascar action plan (MAP) pour la période 2007-2012. Dans ce sens, le cadre de partenariat bilatéral sera révise avant la fin de cette année pour mieux répondre à cette volonté française de s’impliquer plus dans le développement de Madagascar. La France va également apporter sa contribution dans la préparation du sommet de l’Union africaine de 2009 que Madagascar va accueillir dans la capitale. 


temoignages.re 23/07/2008
Madagascar : Affaires "étranges" ou affaires étrangères ? - B.Y 
Un évènement apparemment imprévu a retenu l’attention des observateurs politiques dans la Grande Ile : le renvoi de l’Ambassadeur de France Gildas Le Lidec 5 mois seulement après sa nomination à ce poste.
LES observateurs impartiaux ont noté que, passant outre les usages diplomatiques, c’est dans un discours public prononcé à l’occasion de la Fête Nationale dans l’enceinte de l’Ambassade que l’Ambassadeur annonçait la fin de sa mission et déclarait : « Je regrette profondément que le Président de la République de Madagascar ne m’ait pas accordé la moindre chance pour pouvoir remplir l’exaltante mission dont je rêvais depuis longtemps ». De son côté, le Ministre des Affaires étrangères malgache, Marcel Ranjeva, présent à la cérémonie, répondant aux questions pressantes des journalistes, affirmait qu’« il n’y avait pas eu d’échanges de notes verbales », que « la coopération franco-malgache était toujours au beau fixe », qu’« il s’agissait d’une question d’homme » ( ?).
La presse française, commentant l’événement, a levé un petit pan du voile sur cette expulsion, évoquant, entre autres, que le Président Ravalomanana redouterait d’être victime du « mauvais œil » de M. Le Lidec, dont les missions en République Démocratique du Congo et en Côte d’Ivoire avaient coïncidé avec les événements que l’on sait : assassinat de L.D. Kabila, tentative de coup d’Etat contre L. Gbagbo. L’arrivée de l’Ambassadeur à Madagascar a par ailleurs été marquée par le passage du cyclone “Fame” qui causât maints dégâts au pays ! 
D’après les observateurs dans l’Hexagone, c’est au cours d’une rencontre impromptue à Paris, initiée par Marc Ravalomanana, avec le Président Français N. Sarkozy, en avril 2008, que furent évoquées par le Président malgache ses suspicions de « mauvais œil » de l’Ambassadeur nouvellement nommé.
Que s’est-il réellement passé entre février et juillet 2008 ?
De source bien informée, on sait que la cérémonie de remise des lettres de créances de l’Ambassadeur Le Lidec n’a duré qu’une vingtaine de minutes et, depuis, les onze demandes d’audience de l’Ambassadeur auprès de la Présidence sont restées sans suite. 
Les commentaires et les rumeurs vont bon train dans le pays au lendemain de cet évènement. Certains se plaisent à en souligner la « gravité », craignant pour l’avenir des relations franco-malgaches, d’autres évoquent le principe de « souveraineté » pour tenter de justifier la décision présidentielle. D’autres encore soulignent l’opacité entourant les séjours africains de l’Ambassadeur. Il apparaît pourtant qu’une analyse rationnelle ne suffit pas à apporter des réponses aux questions posées ici ou là. Il s’agirait aussi de comportements dictés par des croyances plutôt étranges pour un fervent chrétien - qui remontent à un lointain passé, mais restent encore vivaces, la présence d’un ou de gourous (dont font état les rumeurs) qui guideraient les choix présidentiels dans la conduite des affaires du pays. Beaucoup s’interrogent sur l’attitude de la France après cette expulsion. Affaire à suivre ! 


Midi Mada 22/07/2008

« Madagascar menacé par un important trafic d’armes » - Didi R. 
MARC RAVALOMANANA. Deux semaines après le conclave lié à la reforme de la Défense Nationale, un conseil de ministre s’est tenu à Ambohitsirohitra, hier, 

avec la sécurité sinon l’insécurité, comme thème principal. 

La prolifération d’armes à feu comme l’origine de l’insécurité, presque au quotidien, dans le pays n’est plus à expliciter. Finalement, ce sujet rarement abordé en haut lieu, fut à l’ordre du jour du conseil des ministres dirigé par le Chef de l’Etat. La séance s’est tenue dans la soirée d’hier avec comme thème principal, le renforcement de la sécurité nationale. Marc Ravalomanana a mis en garde la population contre des menaces possibles, en raison d’un trafic d’armes suspect via des transports maritimes. « La menace touche la sécurité nationale et la situation est urgente » révèle-t-il, tout en saluant l’action de la population de Manakara sur sa vigilance après la découverte de ballons suspects au large de ses côtes. 

Activité criminelle 

Agissant en vrai Chef Suprême des Armées, il ne va pas sans mettre en garde les faiseurs de troubles et les déstabilisateurs. « Madagascar, pays en voie de développement…laissez-le suivre son élan » invite-t-il, les malintentionnés. Rien ne filtre pour l’instant de ce trafic qui, visiblement, est en passe de mettre le pays en état d’alerte. Quand bien même le phénomène demeure encore dans son suspecte. A se référer à la réalité de ces derniers jours, la découverte des ballons à Manakara dont l’on ignore encore leurs contenus serait le point qui a mis au clair ce soupçon de trafic. Ces armes seraient de provenance régionale, de sources informées. L’investigation de la police secrète prend une vitesse grande V pour essayer de mettre au clair cette activité criminelle. Histoire à suivre…
Zoom sur le trafic d’armes 
. 500 millions d’armes légères circulent dans le monde 
. 100 millions circulent en Afrique 
. 1 sur 12 personnes possèdent une arme en Afrique
. 500 000 personnes décèdent chaque année suite à l’utilisation des armes légères 
(Source : rapport de l’ONU)


study-in-germany.de 22/07/2008

Decouverte d'une nouvelle espèce de lémurien à Madagascar à Makira 

Des scientifiques de l'école vétérinaire de Hanovre et une équipe du GERP (Groupe d'Étude et de Recherche sur les Primates de Madagascar) ont découvert dans l'est de l'île une espèce de lémurien encore inconnue de la race des microcèbes. Le Microcebus macarthurii vit dans les forêts tropicales de la région de Makira. Il tient son nom de la fondation américaine MacArthur, qui défend la survie de la faune lémurienne à Madagascar.
Les tests ont révélé que cette nouvelle espèce se différenciait des autres non seulement par ses gènes mais également par sa taille. Sa découverte fait de la région de Makira la plus riche en faune lémurienne, mais comme le souligne le Professeur Ute Radespiel, qui a dirigé les tests à l'institut zoologique, "les espaces naturels y sont malheureusement menacés par les activités humaines de déforestation, chasse ou exploitation des ressources. Pour assurer la survie de ces animaux, il faudrait d'urgence mettre en place un programme de protection de l'environnement."
Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue américaine American Journal of Primatology 

nouvelle espèce de lémurien à Makira


Xinhuanet.com  21/07/2008

Madagascar : inauguration d'une agence contre le blanchiment d'argent - Xinhua

Le président malgache Marc Ravalomanana a inauguré vendredi à Antananarivo une agence d'investigation gouvernementale pour renforcer la lutte contre le blanchiment d'argent et toute activité financière qui pourrait être liées au terrorisme. 
Ce service de renseignement financier, qui n'a pas de pouvoir judiciaire, a pour mission d'investigation de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. 
Cette agence pour la lutte contre le blanchiment d'argent a comblé un vide dans la lutte contre les activités criminelles, a indiqué le président Ravalomanana, lors de la cérémonie d'inauguration. 
"Faire face à l'avenir, car nous appelons les grandes entreprises à investir à Madagascar, nous devons donc être cohérents et leur montrer que nous sommes actifs dans cette lutte", a dit M. Ravalomanana, cité samedi par les médias malgaches. 
Des hauts responsables gouvernementaux, des membres parlémentaires, des corps diplomatiques et des représentants de partenaires financiers et techniques étrangers ont assisté à cette cérémonie. 
Jean-Claude Razaranaina, directeur général de l'agence, a déclaré devant la presse que son organisme se charge des déclarations de soupçons de blanchiment d'argent dans les banques, les compagnies d'assurance, les bureaux de change, les casinos et les agences immobilières. 
L'agence ne menera pas d'enquêtes qui devraient être faites par la police, a-t-il déclaré. 
La Banque mondiale a fourni une aide de 155.000 dollars et la Norvège 100. 000 dollars pour appuyer le programme. 
L'agence effectuera son travail conjointement avec le Bureau indépendant anti-corruption (Bianco), créé en 2004, et le Comité pour la Sauvegarde de l'Intégrité (CSI), actif depuis 2006. 


Express Mada 21/07/2008
Naivo Raholdina, Rhéteur : « Notre état d'esprit mine notre culture » 
Le président du Fikambanan'ny mpianadahy mianala (Fimpimi), membre de l'Académie malgache, apporte son point de vue sur la préservation et la promotion de notre langue maternelle.
• Etre Malgache pose-t-il des problèmes à nos compatriotes ?
C'est l'un des problèmes qui freinent notre développement. La plupart des Malgaches sont complexés par leur propre identité, c'est-à-dire parler le malgache sans fioritures, s'habiller à la malgache, écouter de la musique traditionnelle malgache. Ils ont perdu leur propre personnalité en tant que natifs de la Grande île. 

• Pourquoi ?
Je pense que ce complexe provient de nous-mêmes. L'influence des cultures étrangères a dèjà fait des dégâts considérables. Certains pensent que parler une autre langue fait d'eux des personnes supérieures aux autres. Ils deviennent des bâtards de par leur manière de s'exprimer. La mode de vie à l'occidentale ne correspond pas à celle au quotidien à Madagascar. Nous n'avons pas encore les moyens de vivre comme les Européens. 
• Pouvez-vous définir un peu l'idée d'un retour aux sources que certains évoquent ? 
En fait, au sein de notre association, nous n'exigeons pas le retour au port du pagne, ou de nous vêtir comme un roi tangalamena. En effet, les gens réagissent toujours ainsi dans un débat sur la préservation de notre culture. Notre fierté 

et nos valeurs culturelles ne dépendent que de nous. Nous pouvons progresser sans les autres cultures. Le retour aux sources n'est pas du tout matériel ni superficiel. Cela se passe dans notre façon de pensée, de notre manière de vivre, avec un sentiment de patriotisme que les Malgaches devront cultiver un peu plus. 
• Un débat sur le retour aux sources est-il encore nécessaire ? 
Je pense que nous ne devrions plus poser beaucoup de questions là-dessus. Il faut maintenant agir, à savoir concevoir des méthodes plus efficaces pour promouvoir notre culture, surtout pour préserver notre langue maternelle. Le peuple malgache a le devoir de cultiver un sentiment de partage afin de vivre dignement. Au cours des huit ans d'existence, le Fimpimi s'est efforcé d'ouvrir les yeux des autres pour que le Malgache trouve ses vraies valeurs. 
• N'est-il pas trop tard pour avancer dans cette direction ? 
Non, car les gens ne sont pas encore conscientisés. Mais depuis 2000, les Malgaches avancent petit à petit dans la bonne direction, surtout les jeunes qui commencent à s'intéresser au « kabary ». Parlant de musique, le public tend à consommer les produits locaux, même si le piratage pose problème aux artistes. Mais je pense que ça va continuer dans le bon sens. Moi-même qui suis un malgachisant gagne honnêtement ma vie sans problème. Cela reste valable pour les autres. 
• La mondialisation vous pose-t-elle un problème ?
Non. De toutes les façons, elle est inévitable pour tous. Mais il faut que tout le monde s'y mette pour préserver notre culture. 
Propos recueillis par Juliano Randrianja

 

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Les Voeux  Rainizafimanga

2008 2008

Express Mada 27/07/2008
Célébration :Kelly Rajerison fête ses 40 ans de carrière - Hernan Rivelo 
Kelly Rajerison, l'un des créateurs qui ont marqué de leur empreinte la musique à Madagascar, célèbre cette son 40è année de carrière.

Quand on évoque le nom de Pumpkins, on pense tout de suite à Kelly Rajerison. Auteur-compositeur et musicien de son état, il a fondé, en 1968, ce groupe connu comme le pionnier du rock local. Avec des tubes comme « Ces merveilles sont là » ou encore « Tsikitsiky lava» , Pumpkins est devenu par la suite, une référence sur la scène « old school » de la musique moderne malgache en général.
Justement, la naissance de Pumpkins correspond au début de la carrière du chanteur-guitariste. Ainsi, pour son 40è anniversaire, l'artiste profite de l'occasion pour retrouver son public. Résidant alternativement à Paris et à Tana depuis une décennie, Kelly Rajerison séjournera au pays vers la fin août pour démarrer la préparation de la célébration. Il prévoit pour ces indéfectibles fans plusieurs rendez-vous. 
Parmi les plus importants, citons le concert qu'il donnera au CCESCA vers la mi-décembre. Mais bien avant cette date, le chanteur, qui sera accompagné notamment par ses anciens potes de Pumpkins, tels le bassiste Eric Rakotoary, Alain et Poussy, aura l'occasion de se produire dans les cabarets de la capitale. «Cette célébration est très importante pour moi du fait que je pourrai mesurer ma dimension réelle dans la musique malgache », déclare Kelly Rajerison. 
Jamais au sommet

Des retrouvailles avec son public 

pour son 40è anniversaire 

Cependant, en dépit du fait qu'il soit une figure très estimée dans l'univers des musiciens et des connaisseurs, Kelly Rajerison ne s'est jamais trouvé au sommet des charts. Néanmoins, ses mélodies originales telles que les «Taratasy ho anao », « Mandeha irery», « Tovovavy all right », restent de belles petites merveilles pour les mélomanes. 

Selon ses proches, il n'avait jamais couru après la célébrité.. « Pour lui, seule la musique compte », témoigne Haja Razanakolona, ami de l'artiste et non moins membre du comité organisateur de la célébration. 
Certes, l'intérprétation par les artistes en herbe de Pazzapa 4 de la chanson « Tsikitsiky lava » a redonné une vitalité nouvelle aux créations de Kelly Rajerison. Plus récemment, autre référence de ses performances des années 2000 demeure l'accueil chaleureux que le public lui a réservé à la dernière « Fête de la musique à Montana » à Paris. « Quand j'ai joué, c'était l'euphorie générale dans le public. Je n'ai jamais vu un tel enthousiasme », raconte Kelly Rajerison.


Xinhuanet.com 26/07/2008
Madagascar : un accident de la circulation tue quatre pilotes de  rallye - Xinhua

Quatre hommes, dont deux pilotes de rallye et deux officiels ont été rapportés d'être tués  dans un accident de la circulation jeudi à Ilempona, à 125  kilomètres au sud de la capitale de Madagascar.  

     Les quatre, appartenant à un club de rallye à Antananarivo,  Firaisan'ny Malagasy Mpanao Spaoro Aotomobilina sy Moto (FMMSAM)  ou Union malgache des pilotes de rallye et de moto, ont été morts  sur le coup jeudi après-midi quand ils sont venus d'une mission à  Antanifotsy, 130 kilomètres au sud de la capitale, pour la sixième manche du championnat de rallye malgache prévue en septembre,  selon L'Express, un journal en langue française, publié vendredi.  

     Rarivoheriniaina, 35 ans, un gagnant du championnat de rallye  du 12 juillet, Alain Sam, pilote dans le club, Jaona Rahamefy, 54  ans, Secrétaire Général du club et Gaston Ramaroson, ancien  président et membre fondateur du club, sont décédés sur le chemin  d'Antanifotsy à Antananarivo.  

     Leur voiture, un 4x4 Toyota Land-Cruiser, a raté un virage et  s'est immergée dans une rivière avant qu'ils ne croisent un pont à la sortie d'Ilempona, a rapporté ce journal populaire.  

     Eric Razafitsifera, président du club, a informé les médias  que les victimes lui ont passé un coup de fil vers 11h30 heure  locale ( 8h30 GMT) jeudi, en lui disant qu'ils avaient accompli  leur mission et qu'ils étaient sur le chemin du retour.  

     Il a temoigné que les victimes étaient tous des bonnes hommes  et aucun d'entre eux n'a été ni buveur d'alcool ni fumeur.  

     Leurs compagnons et responsables des clubs se sont précipités  vers lieu pour voir la situation et ont ramené les défunts à la  capitale après avoir rendu hommage aux victimes jeudi soir.  


Les Nouvelles 26/07/2008

SPORT AUTO : Quid des quatre victimes - Rivo Steph 
Gaston Ramaroson dit «Mike», Naina Rarivohery, Jaona Rahamefy et Romain Sam Ralantoarison, quatre passionnés du sport automobile ont péri dans un accident de la route, sur la RN 7 jeudi. Flash-back sur leurs parcours.
Naina Rarivohery (35 ans) : Comme copilote de Laza Randriamifidimanana avec lequel il a constitué un tandem depuis 2005, Rivohery a remporté le rallye SRK ce mois-ci. Egalement en tant que co-pilote, il a intégré la course auto en 2000, avec le Réunionnais Partal. Rivohery est célibataire. 
Gaston Ramaroson (64 ans) : Il a été président d'honneur de la FMMSAM. Passionné de rallye, un domaine qu'il a embrassé depuis 1969, Gaston Ramaroson, «Mike» pour ses amis et proches, a alors intégré l'association Firaisana malagasy mpanao spaoro aotomobilina ou FMMSA. Dans le domaine du sport mécanique, il a été en outre officiel technique jusqu'en 1972, puis président du collège des officiels. Gaston Ramaroson est père de trois enfants. 
Romain Sam Ralantoarison (27 ans) : Sam Romain est membre de la FMMSAM depuis 2007. Issu d'une famille de passionnés de sport auto, il est le quatrième enfant d'une fratrie de cinq garçons dont trois pratiquent cette discipline. Romain Sam est fiancé. 
Jaona Rahamefy (54 ans) : Ce directeur de la communication au sein de la FMMSAM depuis 2005, est père de deux enfants, Jonathan et Gaëlle Rahamefy. 
Concernant les circonstances de l'accident, le commissariat de Police d'Antanifotsy en déterminera les causes. Cependant, des témoins ont signalé qu'une tige de fer émergeant du béton du pont à Ilempona, a percé une roue qui a éclaté. C'est cette crevaison qui aurait provoqué l'accident. Les quatre hommes ont été tués par le choc. 
Contrairement à ce qui a été prévu, selon la volonté de leurs familles respectives, les dépouilles des quatre membres de la FMMSAM , victimes d'un accident sur la RN 7 au niveau d'Ilempona ne feront pas l'objet d'une veillée mortuaire dans une chapelle ardente à Mahamasina. 


moov.mg 24/07/2008

Relijiozy. Voaroaka ilay masera bevohoka
(24-07-2008) - Efa 5 volana izay no teraka ity masera iray teny amin’ny faritra Mahitsy iny. Raha ny marina dia tany ivelany izy no bevohoka ary voatery nalefa taty an-tanindrazana.
Rehefa tonga teto Madagasikara izy, nanatona mpamivelona iray hampiteraka azy. Teraka soa aman-tsara izy tamin’izay, saingy tsy nety nitaiza ilay zanany. Sahiran-tsaina ilay mpamivelona tamin’izany toe-draharaha izany, ka voatery nitady vahaolana, satria tsy afaka hitaiza ilay zaza koa ny tenany. Nisy mpivady tsy niteraka izay, àry nifaraka tamin’ilay mpamivelona fa hitaiza ilay zaza tsy manan-tsiny. Raikitra fa izy ireo no hikarakara sy hamelona ilay zazakely. Ilay masera kosa lasa namonjy ny fikambanana misy azy tany ivelany. Kanjo taty aoriana kely, voaroaka ilay masera ka nody teto an-tanindrazana. Niteraka olana anefa izany amin’izao fotoana izao satria tsy manaiky ilay masera voaroaka fa mila ny zanany. 

niry ramanitra


Tribune Mada 23/07/2008

Change : Spéculations sur l’Ariary - par Léa Ratsiazo
De jeudi à vendredi de la semaine dernière, l’ariary perd et gagne 290 points face à l’euro. La devise européenne est passée de 2496 à 2788 ariary en une journée. Soit une appréciation de 292 ariary. Lundi, tout est redevenu comme avant, c’est-à-dire que l’euro s’échange de nouveau à 2496 ariary exactement. Du coup, les spéculations vont bon train sur l’origine de cette hausse inexpliquée. D’aucuns affirment qu’il s’agit d’un mouvement d’humeur anticipant la mise en service du Samifin. Les opérateurs ont exporté leurs avoirs de peur de faire l’objet des premières enquêtes du service anti—blanchiment d’argent. D’autres avancent par contre qu’« il s’agit bel et bien de mouvements purement spéculatifs ». En tout cas, « l’actuelle évolution du taux de change est tout à fait normale », d’après un responsable d’une banque primaire de la place.
Entrée massive
L’ariary ne cesse de s’apprécier ces derniers mois, surtout depuis l’année dernière face aux devises de références, 

notamment l’euro, et surtout face au dollar américain. « L’entrée massive des grands investissements miniers explique la bonne santé de la monnaie nationale », selon le banquier.  « L’appréciation de l’ariary coïncide avec l’effectivité des investissements du Qit fer de Tolagnaro et du Sheritt d’Ambatovy », poursuit-il. Les exportateurs, de leurs côtés, se sentent lésés par ce taux de change car ils vendent à l’extérieur moins cher qu’il y a deux ans. Surtout s’ils exportent vers les Etats-Unis. En l’espace de deux ans par exemple, pour la date de 18 juillet 2006, le dollar américain est passé de 2182,16 ariary à 1570,95 ariary pour la même période cette année, soit une appréciation de plus de 70% de la monnaie locale. Il faut préciser qu’entre temps le dollar s’est déprécié aussi sur le marché international face à l’euro. Une banque primaire de la place note que dans toutes transactions et dans les affaires en général, il y a toujours des hauts et des bas. La chute vertigineuse de l’ariary en 2004 par exemple a été très bénéfique aux exportateurs.
Filet de sécurité
Le taux de change actuel profite aux importateurs. Un banquier de la place avance même qu’avantager l’ariary pourrait très bien constituer un « filet de sécurité » plus efficace que le système de subvention actuelle dans la mesure où Madagascar est importateur de carburants. De cette façon, le prix des carburants pourrait être bloqué ou du moins l’impact de l’incessante hausse de baril de l’or noir sur le marché international serait moindre pour le pays. Mais ce genre de décision relève de la compétence de l’autorité monétaire, en l’occurrence la banque centrale, et de l’autorité politique.


Midi Mada 23/07/2008

3 semaines de froid: Autour de 4°C – 10°C jusqu’à la mi-août ! - Hanitra R
MÉTÉO. On grelotte à longueur de journée mais cela n’est pas près de se terminer. Les prévisions jusqu’à la fin du mois d’août prévoient une température quasi-constante. 
Hier mardi, le mercure affichait un 5°C de température minimale à l’aube et 17°C de maximale en milieu de journée, puis des vents froids malgré un temps assez peu nuageux. En pleine saison de l’hiver austral, nous en vivons actuellement les plus rudes moments. Ceux qui espèrent un léger mieux risquent d’être déçus, du moins ceux qui comptent sur une trêve du froid pour quelques jours sans gros pulls. Car les prévisions font état d’une température minimale quasi-constante pour les trois prochaines semaines. Aujourd’hui mercredi, la température ressentie est de 4°C à l’aube, pour monter à quelques degrés de plus (8°C) le matin et 10°C en milieu de matinée. Un léger mieux dans l’après-midi avec 16°C à 17°C – et un temps peu nuageux - pour ensuite retomber à 12°C le soir. 
D’après les prévisions pour les 10 prochains jours, le temps sera toujours aussi frais que maintenant sur les Hautes Terres. Les pics de froid, toujours à l’aurore et dans la nuit. Ainsi, cette semaine, nous vivrons encore bien en dessous de la barre des 10°C la nuit et très tôt le matin avec des écarts quasi-constants entre les températures maximale et minimale. De 6°C à 15°C demain, de 7°C à 15°C vendredi et de 6°C à 15°C samedi. Cette courbe constante persistera jusqu’à la mi-août et aucun changement majeur n’est prévu avant au moins trois semaines. 
Chauffage
Avec ce froid persistant, il est évident que les populations des régions les plus touchées (Vakinankaratra, Analamanga, Amoron’i Mania, Haute Matsiatra et une partie de l’Itasy) vivent au rythme des vents froids et des crachins matinaux. Dans la capitale en particulier, les cas de décès par le froid commencent à survenir. Les ménages usent de toutes les astuces pour mieux se chauffer la nuit sans consommer de l’électricité. Outre plusieurs épaisseurs de couvertures ou de couettes qui ne sont guère confortables pour leur poids, les plus frileux glissent une couche de papier journal entre deux couvertures. L’effet est garanti, assurent ceux qui ont déjà essayé. Mais pour cela, il faut s’habituer au bruit de froissement du papier, ou alors, avoir un sommeil assez lourd… 


Les Nouvelles 22/07/2008

AU CONSEIL DES MINISTRES :Le président éventre des trafics d'armes - Miadana Andriamaro 
D'un trafic à un autre, c'est le président de la République Marc Ravalomanana, lors du conseil des ministres qu'il a dirigé hier, qui a cette fois pris les devants en dénonçant officiellement l'existence d'un réseau de trafiquants d'armes de guerre ayant, apparemment, l'objectif de déstabiliser le régime. La découverte de ce trafic remonte à l'affaire du radeau qui a échoué récemment aux larges des côtes du pays, notamment à Manakara. L'occasion a été saisie par le chef de l'Etat pour, non seulement sonner l'alarme face à de telles intentions perturbatrices de l'ordre public, mais aussi pour appeler son gouvernement à prendre ses responsabilités pour rassurer la population. 
Les armes de guerre non encore récupérées ou non restituées aux casernes d'où elles ont été sorties en 2001-2002 constituent jusqu'ici un épineux problème pour les Forces armées. Mais un autre souci serait venu s'y ajouter : un trafic découvert à la suite de l'échouement de ballons suspects aux larges des côtes du pays, notamment à Manakara. Hier, lors du conseil des ministres, le président de la République Marc Ravalomanana a lancé une ferme mise en garde contre des menaces possibles de déstabilisation du pouvoir. 
L'introduction clandestine d'armes de guerre dans n'importe quel pays est connue depuis longtemps, les auteurs ou commanditaires étant généralement constitués en réseaux très organisés à tel point que leurs actes passent presque inaperçus dans la plupart des cas. Mais cette organisation… presque sans faille a amené tous les gouvernements à s'organiser à leur tour pour y faire face. Grâce à des méthodes plus ou moins ignorées des trafiquants, la plupart de ces réseaux ont pu être démantelés, réduisant ainsi les trafics clandestins de ces armes dans certains pays qui ont été jusque-là considérés comme des «points sûrs» pour le bon déroulement de leurs opérations. 

La vigilance des garde-côtes malgaches a toutefois permis d'établir que le soi-disant radeau qui a échoué au large des côtes de Manakara, était en fait porteur d'une cargaison d'armes dissimulées dans les pneus qui lui servaient de flotteurs. 
En tout cas, Marc Ravalomanana a vivement remercié hier la population de Manakara qui s'est montrée prudente et vigilante face à la présence de ce radeau suspect.
Préserver la souveraineté nationale
Dans ce sillage, le chef de l'Etat a lancé une mise en garde contre les navires illicites et suspects aux larges de nos côtes. Il a insisté notamment sur l'urgence de la situation et sur la menace pour la sécurité nationale. Le même message a été adressé aux membres du gouvernement, invités à prendre leurs responsabilités car, «il faut préserver la nation de tout acte malintentionné». L'avertissement s'adresse aussi à tous les fauteurs de troubles et particulièrement aux «experts en déstabilisation». 
Sur un tout autre plan, Marc Ravalomanana a tenu à avertir les investisseurs établis dans le pays quant à l'effectivité du service de renseignements financiers (Samifin). A cet égard, il a expressément indiqué : «Le Samifin est opérationnel depuis vendredi dernier. Des informations nous sont déjà parvenues concernant des fuites et des transferts de capitaux suspects. Que tous les investisseurs prennent conscience que l'Etat sera intransigeant dans le respect de la loi…». 
Un témoignage en quelque sorte de l'engagement de l'Etat à assurer la protection de la population mais aussi à préserver la souveraineté nationale. Et cette souveraineté, tous les Etats sont déterminés à la défendre à tout prix. 


Midi Mada 22/07/2008

Rattraper la « rupture » du 14 juillet - R. O 
Alain JOYANDET. La visite du Secrétaire d’Etat français à la Coopération et à la Francophonie intervient une semaine après le discours de Gildas Le Lidec.
Le Secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet est attendu ce soir par le vol AF 208 de 21h 55. Une visite qui intervient une semaine après le discours de « rupture » de l’ambassadeur Gildas Le Lidec dont bon nombre d’observateurs se demande s’il va accompagner le ministre français au cours de ses audiences. Tout particulièrement auprès du président Marc Ravalomanana qui, d’après ses dires, ne lui a pas accordé la moindre de pouvoir remplir l’exaltante mission dont il rêvait depuis longtemps et que lui avait confiée, il y a quelques mois seulement le président de la République française.
« Elu tranquille » 
En tout cas, contrairement à Gildas Le Lidec dont la mission en Afrique – Congo et Côte d’Ivoire – a été fort mouvementée, Alain Joyandet est qualifié d’ « élu tranquille » avant sa nomination dans le deuxième gouvernement Fillon le 18 mars 2008. Ce patron de presse est entré en politique en 1989 comme conseiller municipal de Vesoul, avant d’être élu maire en 1995 ; conseiller général de la Haute-Saône en 1992 ; président de la Communauté des Communes de l’agglomération de Vesoul de 1992 à 98 ; sénateur RPR de la Haute-Saône de 1995 à 2002 ; député de la première circonscription de la Haute-Saône en juin 2002 ; réélu au sous l’étiquette UMP au soir du 10 juin 2007.
Immigrés 
Si Gildas Le Lidec est taxé de chiraquien, Alain Joyandet fait partie des sarkozystes de la première heure. Ancien secrétaire national UMP chargé des fédérations, « il est de ceux que l’on voit peu, mais qui sont essentiels aux rouages d’un parti », dira-t-on de l’actuel Secrétaire d’Etat à la Coopération et à la Francophonie dont le message fort est : « Il est possible d’entreprendre en Afrique ». Il est convaincu que la coopération va de pair avec le codéveloppement. Et ce, en aidant les pays d’origine des travailleurs immigrés à garder leurs ressortissants en y développant l’emploi et l’économie. Pour Alain Joyandet, l’un des enjeux de la coopération est l’amélioration de l’image de l’Afrique aux yeux des entrepreneurs français pour que ces derniers s’y implantent. Sur le volet Francophonie, sa mission consiste évidemment au rayonnement de la langue française dans le monde. Notamment sur le continent africain. Y compris à Madagascar où le français continue d’avoir sa place, même après la « rupture » du 14 juillet 2008 qu’Alain Joyandet s’efforcera certainement de rattraper au cours de sa visite qui prendra fin jeudi soir.


CLICANOO.COM 20/07/2008
Un îlot d’espoir dans un océan de pauvreté
Madagascar. Dans un pays comme Madagascar où 75 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté, l’oeuvre humanitaire du père Pedro Opeka pourrait n’être qu’une goutte dans un océan de misère. Mais de cette goutte, ce missionnaire lazariste est parvenu à faire des rivières. 
Depuis la création en 1989 d’Akamasoa (les bons amis en malgache), son association est venue en aide à plus de 300 000 personnes. « On ne peut lutter contre la pauvreté avec des discours mais avec le travail, l’école, la construction de centres de santé », déclarait le Père Pedro dans son autobiographie « Combattant de l’espérance » (JC Lattès – 2005). C’est bien cette philosophie d’action que le missionnaire infatigable a mis en oeuvre. Elle permet à des familles, contraintes jusque-là de fouiller dans les décharges de la capitale malgache pour survivre, de regagner leur dignité en retrouvant un toit, un salaire et des perspectives d’avenir pour leurs enfants en les scolarisant. Cette réinsertion écononomique et sociale, les sans-abri qui en bénéficient en sont les premiers véritables acteurs. Pas question ici d’assistanat, mais d’une main tendue pour se reconstruire par le travail et l’effort. Après presque deux décennies, la recette a largement fait ses preuves. Aujourd’hui, 17 villages ont été construits et offrent un toit à plus de 3 000 familles, plus de 4 000 personnes touchent enfin un véritable salaire grâce aux emplois et activités créés par Akamasoa qui permet aussi à 9 300 enfants de retrouver le chemin de l’école. Près de 400 collaborateurs malgaches contribuent quotidiennement au succès de l’association aux côtés du père Pedro. Akamasoa oeuvre désormais dans une dizaine de communes sur l’ensemble du pays. Mais c’est 

encore dans la capitale malagache que sa réussite saute le plus aux yeux. L’habitat étant la pierre angulaire de la réinsertion, un vaste programme de construction se poursuit jour après jour sur les collines en périphérie de Tananarive. Des carrières où travaillent sans relache les ouvriers sortent des tonnes de pierre pour construire de nouvelles maisons. Près de 3 000 ont déjà été construites, sans oublier les dispensaires et les écoles. A la sueur de leur front, les plus démunis se recontruisent et offrent un message d’espoir. La misère n’est pas une fatalité. Elle se combat jour après jour. Un message que ne cesse de propager le père Pedro à travers ses voyages dans le monde entier où il enchaîne les conférences et les appels aux dons. A bientôt 60 ans, il n’a rien perdu de sa fougue et de sa capacité à s’insurger devant les conditions de vie des plus démunis qu’il découvre en 1989 au milieu de la plus grande décharge de la capitale. Aujourd’hui Akamasoa voudrait qu’elle ferme enfin ses portes et soit transférée loin de la ville. Pas pour tourner la page, mais seulement pour respecter la dignité humaine et l’environnement.
Texte et photos Imaz Press Réunion


Midi Mada 21/07/2008

Des pilotes d’Air Madagascar embauchés au Moyen-Orient - R.Edmond
Transport aérien. La compagnie aérienne nationale risque de se retrouver en situation de pénurie de pilotes qualifiés
Une compagnie aérienne sans pilote n’en est pas une. Et c’est pourtant ce qui peut arriver surtout pour les petites compagnies qui n’arriveront pas à bien traiter leurs pilotes face à la demande très importante poussée de ces conducteurs d’aéronefs sur le marché international de l’aviation. La compagnie nationale Air Madagascar est également menacée par ce phénomène de départ massif de ses pilotes dont certains sont déjà embauchés par de grandes compagnies aériennes au Moyen-Orient. Des compagnies qui ne pratiquent pas la discrimination en matière de nationalité des pilotes et qui pratiquent des salaires hautement motivants.
Comme nous l’avons déjà mentionné dans une de nos précédentes éditions, six pilotes d’Air Madagascar sont déjà partis. L’on apprend cependant que d’autres vont certainement leur emboîter le pas. « Il y a des pilotes qui sont en pleine négociation avec des compagnies aériennes étrangères » nous ont annoncé deux pilotes membres du Syndicat du Personnel Naviguant Technique d’Air Madagascar, venus au journal pour apporter justement des précisions sur cette vague de départs qui risque de provoquer énormément de problèmes à la compagnie aérienne nationale.
Bonne aventure
En effet, il n’y a aucune raison à ce que les pilotes restants ne suivent l’exemple de ceux qui sont partis vivre la bonne aventure ailleurs. Actuellement, des ex-pilotes d’Air Madagascar sont employés par de grandes compagnies aériennes du Moyen-Orient comme Emirates ou encore Qatar Airways. Des compagnies où il n’existe pas d’inégalité de traitement des pilotes en fonction de leur nationalité. Tout comme la plupart des grandes compagnies aériennes du monde d’ailleurs. De l’avis de ces pilotes, la règle n’est plus actuellement de faire la différence « En réalité, seules une minorité de compagnies, dont Air Madagascar pratique encore cette inégalité de traitement » selon encore le syndicat des pilotes. Une pratique jugée aberrante dans le contexte actuel où l’on s’arrache les pilotes qualifiés.
Forte croissance
Car, en fait, la pénurie de pilote ne touche pas uniquement Air Madagascar. Il s’agit d’un problème crucial qui touche le transport aérien mondial, lequel, malgré la hausse des coûts du carburant connaîtra dans les prochaines décennies une forte croissance. Par ailleurs, l’on assiste actuellement à l’augmentation du parc d’avions, qui cumulée avec le départ à la retraite de toute une génération de pilotes entraînera inévitablement une pénurie mondiale de pilotes. D’ailleurs, les prévisions de l’IATA, font état d’une pénurie de 3 600 pilotes par an dans le monde. Ce qui représentera un manque de 39 600 pilotes d’ici 2018. En somme, les compagnies aériennes ont intérêt à garder à tout prix leurs pilotes.
Politique de compression
Ce qui n’est visiblement pas le cas pour Air Madagascar, où les pilotes ont été incités à partir. Selon toujours le syndicat des pilotes : « Il y a quelques mois, exposant le fonctionnement de sa politique de compression du personnel, le Directeur Général d’Air Madagascar avait expliqué devant les délégués qu’il y avait 25 pilotes de trop que la compagnie devait supporter ». Une manière pour ces pilotes de dire que le départ massif des pilotes fait partie des réactions à ces propos du D.G. Car les 19 pilotes sensés partir sont encore au dessous des objectifs du Directeur Général. Bref, si les mesures adéquates ne sont pas prises, l’hémorragie risque encore de s’amplifier davantage chez Air Madagascar.
Offres alléchantes
Car sur le marché international, les offres alléchantes s’amplifient. « Il suffit de naviguer sur Internet pour connaître ces offres et choisir la meilleure ». Et pour ne citer que le cas d’Emirates par exemple, un Comandant de Bord peut toucher jusqu’à 22 000 dollars de salaire de base. Quant aux pilotes d’Air Madagascar, certains veulent encore rester au pays, à condition que l’on revoit leur situation. « On est bien dans le pays, et malgré tout, Air Madagascar, qui est aussi notre compagnie est appelée à connaître un avenir meilleur » disent les pilotes en ajoutant qu’ « ils ne cherchent pas à être alignés en matière salariale, avec les pilotes des grandes compagnies ». Ils ne recherchent en somme qu’un traitement équitable et digne des pilotes malgaches réputés être extrêmement compétents.

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