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  Les petites Annonces "Mahasoa"

des Rainizafimanga

Nouveau News Vaovao

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LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

L'Express de Madagascar 15/07/02

Fin de "la chasse à l'homme" mais "impunité zéro" 
Il confirmait ainsi la déclaration radio-télévisée de la veille au soir du ministre de la défense, le général Jules Mamizara, appelant les forces armées, militaires et gendarmes, à plus de retenue dans les arrestations, pour la plupart effectuées sur simple dénonciation ou délation, en tout cas sans mandat d'arrêt et sans se conformer aux procédures judiciaires en vigueur, au point d'inquiéter certains sphères policières et judiciaires spécialisées, mais également l'opinion. 
Cet engagement, présidentiel et gouvernemental, de se conformer désormais strictement aux règles relevant d'un Etat de droit, ne signifie pas pour autant qu'il est mis fin à l'enquête générale sur l'ancien régime et les délits commis par ses dirigeants, pour laquelle une commission spéciale sera mise en place. 
Ainsi, dans son discours prononcé dimanche à la résidence de France en réponse à celui de l'ambassadeur Stanilas de Laboulaye, le premier ministre Jacques Sylla a été ferme et très clair : "La justice se prépare à briser le principe d'impunité dont les mauvais perdants croyaient toujours pouvoir bénéficier à l'instar de leurs tristes modèles". 
De son côté, samedi sur la chaîne de télévision privée LCI, l'ex-président Ratsiraka a déclaré "pour moi, le combat continue". 
14 juillet à Antananarivo 
Filtrage discret mais efficace du service de sécurité et du protocole à l'entrée de la Résidence, longue queue des invités pour serrer la main du maître des lieux, l'ambassadeur de France, champagne et fromage... 
Hier à la Résidence de France à Ivandry, la commémoration du 14 juillet, fête nationale française, serait restée la même que les autres années si ce n'était la petite manifestation organisée par l'association "Avana new Madagascar", devant l'allée qui mène vers la Résidence, pour protester contre la politique de la France à Madagascar. Ce qui n'a pas empêché la cérémonie de se derouler normalement avec, en entrée, les discours protocolaires d'usage. 
Pour l'ambassadeur Stanislas de Laboulaye, "la France a l'intention de demeurer le principal bailleur de fonds bilatéral de Madagascar. Mais il faudra faire évoluer cette coopération en fonction des objectifs que définira le gouvernement" (malgache, Ndlr). L'ambassadeur de France a rappelé que la coopération française avec la Grande île n'a "pas véritablement cessé" pendant la crise mais a simplement diminué de rythme car, a-t-il expliqué, il a fallu "orienter certaines de actions vers l'aide d'urgence : humanitaire et alimentaire pour alléger les souffrances des populations durement touchées (...) La signature par M. de Villepin de 4 conventions dans le domaine de la santé, de l'aménagement urbain, de la recherche agronomique et du fonds social a montré que la France entend redémarrer sans tarder le noyau dur de cette coopération". Rappelons que la réunion des "Amis de Madagascar", à laquelle seront conviés les bailleurs de fonds de Madagascar, se tiendra à Paris, le 26 juillet. 
Auparavant, l'ambassadeur de Laboulauye n'avait pas manqué de saluer la profonde transformation de Madagascar depuis décembre. Selon lui, "il ne s'agissait pas simplement de soubresauts liés à l'alternance du pouvoir dans un système démocratique encore mal consolidé, ou des péripéties d'un conflit de générations, mais bien d'une mue de la société malgache (qui) affectera le fonctionement des institutions et de l'économie nationale, la relation avec l'extérieur, et partant, la relation entre Madagascar et la France". 
Enfin, toujours selon l'ambassadeur de France, "le pari est celui de l'évolution harmonieuse de Madagascar vers plus de démocratie et une meilleure répartition de ses richesses. A cet égard, les élections législatives (..). 
marqueront une étape importante. Il est essentiel de rétablir la confiance des électeurs dans le processus électoral, fondement de la démocratie". 
Le Président de la République était représenté par le Premier ministre Jacques Sylla qui a fait remarquer que le changement qui s'est opéré à Madagascar est une preuve que le pays a besoin d'alternance. Ce que n'ont pas compris certains politiciens en retard d'une époque qui, à chaque crise, veulent ranimer le feu de la division ethnique. Il a également déclaré que le temps de l'impunité était révolu, allusion à tous ceux qui ont commis des forfaits pendant la crise. L'ambassadeur de France avait lui-même déclaré que les "exactions abominables, les pillages, les meurtres : rien de tout cela n'est excusable". 
Le chef du gouvernement a également salué, tout en appelant a tourné la page, la longue page d'histoire entre les deux pays et remercié les amis français qui se sont engagés aux côtés des Malgaches dans leur lutte pour le changement. 
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* QUID DE RATSIRAKA ? 
A la lumière des différents entretiens que nous avons eus, hier, l'ancien président Ratsiraka demeurera en France au moins pendant quelques mois encore. Selon, l'ambassadeur de France, "il est en possession d'un visa valide pour quelques mois encore. Par la suite, son sort dépendra de ce que nous dira la gouvernement malgache. En tout cas, comme personne ne nous a demandé de lui interdire l'entrée en France, nous ne voyons pas pourquoi on l'en empêcherait". 
En ce qui concerne justement la question de savoir si le gouvernement demandera une extradition, le Premier ministre Jacques Sylla a répondu qu'il ne faut préjuger de rien. 
"Nous avons simplement déjà dit que tous les auteurs de crimes doivent être jugés par un tribunal malgache. Voilà notre axe de repère". 
* LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT PRÉSENTS à la réception d'hier étaient Jean-Seth Rambeloalijaona (Intérieur), Amady Augustin (Police nationale), Alice Rajaonah (Justice), Jules Mamizara (Défense) et Monique Andréas-Esoavelomandoroso, ainsi le président de l'Assemblée nationale, Auguste Paraina. 
* LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGèRES, le général Marcel Ranjeva, n'était pas à Ivandry pour une simple et bonne raison : il s'est envolé hier matin à destination des îles Fidji pour représenter Madagascar au sommet des pays ACP. Par contre, l'ancienne titulaire du poste, Lila Ratsifandrihamamana a été aperçue parmi les personnalités. 
* LE PROTOCOLE AU "PAYS DU MORAMORA"... Alors que les copies pour la presse du discours de l'ambassadeur de France étaient disponibles quelques minutes après son intervention, celles du Premier ministre Jacques Sylla n'étaient prévues que pour le lendemain, c'est-à-dire 
aujourd'hui. Vous avez dit "développement rapide ?". 
:R. D.

Dans son homélie à Faravohitra 
Le président Marc Ravalomanana a révélé lors de son homélie au temple Fjkm à Faravohitra hier dimanche, qu'au retour de sa délégation de "Dakar II", il y a quelques semaines, l'avion "Falcon 900" affrêté spécialement par le gouvernement français, devait "exploser en plein vol". 
"Le pilote nous a expliqué que le système hydraulique était bloqué, car il manquait 5 litres d'huile. C'est le même avion qui devait transporter les mercenaires chez nous, mais qui ont été appréhendés à Dar-es-Salaam" a déclaré M. Ravalomanana. 
Ce n'est pas tout : les trafics illicites sur l'éxportation des pierres précieuses de Madagascar sont actuellement chiffrés à un milliards de dollards américains pour une année, après une investigation et des recherches effectués avec des compagnies étrangères. Des chiffres qui scandalisent tout le monde, un vrai désastre pour le pays", ajouté le chef de l'Etat. 
Raison pour laquelle, Marc Ravaloanana, vice-président de la FJKM mais également président du SLK (Sampana lehilahy kristina eto Madagasikara), a orienté son homélie sur la lutte contre la corruption dans le pays. "Un fléau qui ronge depuis plusieurs décénnies l'économie malgache", a-t-il déclaré, homélie prononcée à l'occasion d'un culte spécial consacré aux jeunes. 
" L'église et la nation partagent la même lutte contre ce mal. L'injustice, la corruption, l'escroquerie, les fraudes et les vols sont les raisons de la pauvreté du pays. Mais ne croyez pas que personne ne vous regarde car à Dieu , qui possède tous les pouvoirs, on ne peut rien cacher. Les Chrétiens sont aussi impliqués dans le dévèllopement de leur patrie. Nous ne pouvons plus hésiter et avancer. Il suffit de croire. Nous devons nous armer d'une véritable foi. Qui aurait cru que nous pourrions repousser les ennemis alors que nous savons qu'ils avaient en leur possesion des armes perfectionnées ? 
Les jeunes devront avoir une nouvelle vision, capable de vivre dans la mise en place d'une nouvelle société dans "le fahamarinana et fahamasinana", a conclu le Président de la République. 
Recueillis par 
: Vero R.
Samedi sur LCI 
PARIS (Afp) - L'ancien président Didier Ratsiraka a affirmé samedi que son "combat continue" parce que l'actuel chef de l'Etat, Marc Ravalomanana, "n'est pas élu". 
"Pour moi, le combat continue parce que M. Ravalomanana, pour moi, n'est pas élu. Il n'a eu que 46% des voix (lors du premier tour de la présidentielle de décembre) et j'ai eu 40,89% des voix", a déclaré M. Ratsiraka, en France depuis le 7 juillet, sur la chaîne de télévision privée française LCI. 
"Je suis un soldat. Je n'ai pas le droit de déserter, surtout en ce moment 
(...) On ne peut pas déclarer d'une façon autoritaire, unilatérale, que quelqu'un est élu, alors qu'il n'a pas eu 50% des voix au premier tour", a-t-il ajouté. 
Interrogé sur ses chances d'occuper à nouveau la présidence malgache à l'avenir, M. Ratsiraka a répondu: "J'espère bien, parce que laisser cette personne là, ce serait une forfaiture". 

Récit d’une victoire mouvementée
La fin de la première semaine de Juillet à Paris fut très agitée pour les Malgaches.
En effet, suite à l'avalanche de reconnaissances explicites et implicites du nouveau pouvoir de la part de pays partenaires de Madagascar, les Malgaches venant de différentes régions de France (régions parisiennes, Nancy, Bordeaux, ...) ont voulu marquer à Paris leur solidarité envers la lutte du peuple malgache et partager avec celui-ci, à distance, la joie de la victoire et le bonheur d'une paix en cours d'être retrouvée.
Le Vendredi 5 Juillet 2002, en accord avec le chargé d'affaires par intérim Maxime Dovo, quelques leaders d'associations en France comme Benja Andrianavalona (TIM-France), René Rakotondrabao Andriantsihafa (CRI), Fano Rakotoarisoa (CIDDM), Andriamanivohasina Rakotomalala (MFM), Ndretsa Ralison (CIDDM), Carl Andriantavy (TIM-France) et Adrien Rakotonirina (KMMR-ri) avec une vingtaine de Malgaches- sont venus accrocher la photo du Président de la République de Madagascar au mur du hall d'entrée de l'Ambassade de Madagascar à Paris. Ils ont ensuite fait éclater le champagne pour marquer la fin des six mois de crise durant lesquels ils n'ont pas un seul instant oublié de témoigner de par leur pensée, par leurs écrits et par leurs actes, leur solidarité avec Madagascar.
Le Samedi 6 Juille à 19h30, au FIAP-Paris, Aubert Rabenoro, René Rakotondrabao et Jaona Rasoamahenina du CRI (Comité pour la Reconnaissance Internationale et la Reconstruction de Madagascar) ont organisé une conférence-débat sur la crise à Madagascar, conférence donnée par Norbert Lala Ratsirahonana, ancien Chef d'Etat par intérim et de Gouvernement, conseiller spécial du Président Marc Ravalomanana. De mémoire de Malgaches, au FIAP, il y avait eu pareille réussite. La grande salle du FIAP n'a pas pu contenir les quelques 400 personnes venues écouter M. Ratsirahonana ce soir-là, obligeant certains à s'asseoir par terre, d'autres à s'entasser à l'entrée et quelques-uns à rester dans les escaliers à l'extérieur de la salle. La rigueur de M. Ratsirahonana dans le rappel synthétique des faits n'a égratiné en rien son sens de l'humour, créant ainsi une ambiance très attentive mais détendue dans l'auditoire. Il a fallu arrêter le débat en raison de l'heure avancée dans la nuit, tant les questions et les réponses étaient trop nombreuses.
René Rakotondrabao a appelé à cette occasion les Malgaches et les amis de Madagascar, à venir piqueniquer tous dans l'enceinte de l'ambassade ou de la résidence de Madagascar le Dimanche 7 Juillet pour marquer la fin des manifestations à l'extérieur, dans la rue ou sur le trottoir de l'avenue Raphaël, et celle du mandat de l'ancien ambassadeur et pour fêter la victoire du peuple.
Le nouveau pouvoir avait au préalable notifié à l'ancien ambassadeur l'abrogation de son mandat en date du 5 Juin 2002 en lui accordant une quinzaine de jours de grâce à partir de cette date afin de lui permettre de préparer son départ.
Le Dimanche 7 Juillet 2002 à midi, environ 200 Malgaches et amis de Madagascar sont venus piqueniquer et fêter la victoire de leur peuple dans l'enceinte de l'ambassade.
Au début, une centaine de malgaches sont entrés dans l'enceinte de l'ambassade et ont commencé à installer leur matériel de sonorisation.
La femme de l'ancien ambassadeur est alors arrivée et les a "engueulés" en les sommant qu'ils n'ont pas le droit de pénétrer dans l'ambassade.
Ensuite elle les a pris en photos et est sortie dans la rue pour appeler la police, prévenue que "l'ambassade est envahie".
Un détachement de CRS (police) est alors venu devant l'ambassade et a obstrué l'entrée, séparant la foule en deux parties, dont une dans l'enceinte de l'ambassade et l'autre à l'extérieur.
Une personne - c'était Fano Rakotoarisoa en fait - a alerté ses amis.
Ayant entendu l'appel, René Rakotondrabao et son épouse, qui étaient alors à un jubilé d'un responsable d'églises de Madagascar, ont couru rejoindre les Malgaches à l'ambassade.
Un neveu de Marc Ravalomanana et un certain Andriamasinoro ont accueilli le couple à leur arrivée et René Rakotondrabao a commencé, accompagné de ces deux amis, les pourparlers avec la dame commissaire de police qui commandait la troupe de CRS afin d'obtenir une libération des accès à l'ambassade.
Signalons que les CRS ont déclaré avoir reçu l'ordre de venir de leurs supérieurs prévenus par "l'ambassadeur".
Quand René Rakotondrabao a entendu la commissaire parler de "l'ambassadeur" à son téléphone portable, il a fait remarquer à la dame que celui-là n'est plus l'ambassadeur car il y a eu abrogation de son mandat.
René Rakotondrabao avait avec lui deux lettres:
- une copie de la lettre d'abrogation du mandat de l'ancien ambassadeur
- une copie d'une lettre de l'ancien ambassadeur au Quai d'Orsay et à l'OUA transposant fallacieusement les informations en faveur du régime de Didier Ratsiraka (du genre, par exemple, que c'est le Président Marc Ravalomanana et sa troupe qui ont mis en place des barrages et qui ont perpétré les violences).
La commissaire de police a demandé à ce que René Rakotondrabao et ses deux amis dialoguent avec l'ancien ambassadeur.
L'ancien ambassadeur leur a alors montré une lettre qu'il a écrite au ministre Marcel Ranjeva demandant à ce que le point de départ de ses quinze jours de grâce parte du 4 Juillet, jour de signature par le ministre français Dominique de Villepin des conventions avec le nouveau régime.
L'ancien ambassadeur a voulu que René Rakotondrabao lise cette lettre devant les Malgaches pour que ceux-ci admettent qu'il (l'ancien ambassadeur) pouvait encore leur refuser l'entrée dans la résidence qui, pour lui, est un domicile privé du chef de mission. René Rakotondrabao n'a pas accepté de lire la lettre en rétorquant qu'il n'était pas le "porte parole des Ratsirakistes" et que ce n'est pas à lui non plus de décider de la réponse à cette demande de prolongation mais au ministre des affaires étrangères.
René Rakotondrabao, neveu du Président Ravalomanana et M. Andriamasinoro se sont concertés : on restera dans l'ambassade sans aller dans la résidence et l'ancien ambassadeur lira lui-même sa lettre devant tout le monde. La commissaire de police a demandé à ce que l'on fasse un discours apaisant et si le calme est garanti, elle fait enlever le barrage de CRS.
René Rakotondrabao a fait un discours d'introduction, remerciant l'ancien ambassadeur sur le travail qu'il a accompli, entre autres qu'il fut le premier ambassadeur à ouvrir aux Malgaches l'ambassade et la résidence durant son mandat, et a appelé la foule à respecter le patrimoine et à ni le salir ni le casser. Ayant en poche la lettre écrite par l'ancien ambassadeur, transposant fallacieusement les informations en faveur de Didier Ratsiraka et ses partisans, René Rakotondrabao a limité ses éloges, qui auraient dû foisonner envers un ambassadeur qui quitte ses administrés si l'on était en temps normal. A l'opposé, un dérapage de langage sur les dénigrements de fait certains chefs de mission malgaches à l'étranger aurait attisé le ressentiment de la foule entourant l'ancien ambassadeur.
Ensuite, l'ancien ambassadeur Malalazo Raolison prit la parole et lit sa lettre demandant au ministre Marcel Ranjeva de faire partir son délai de grâce de quinze jours à la date de la signature des conventions avec Madagascar par le ministre Dominique de Villepin, c'est à dire le 4 Juillet.
La commissaire, assurée que le ton nétait plus à la violence mais à la fête, a donné l'ordre aux CRS de libérer l'entrée de l'ambassade et de quitter les lieux, laissant quelques policiers en civil de la DST faire la causette avec les Malgaches!
Les Malgaches ont alors sorti les sambos, le "vary mitsangana" et le champagne, ont mis la musique malgache à fond, et ont dansé en file indienne ou en chorégraphie au dedans du hall, dans la cour de l'ambassade et sur le trottoir jusqu'à 19h !!
Ce Dimanche 7 Juillet 2002 donc, l'ambassade a été occupée par les Malgaches, à l'instar de la prise des ministères à Antananarivo par le peuple, mais il leur a juste manqué leurs amis "fifohazana" pour précéder les défilés car ceux-ci étaient à la messe à ces heures-là!

Benja Andrianavalona
Président du TIM-France

René Rakotondrabao Andriantsihafa
Comité pour la Reconnaissance Internationale et
la Reconstruction de Madagascar (CRI)

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Midi de Madagascar 15/07/02
Coopération bilatérale
La France veut rester le principal bailleur de fonds de Madagascar 

"La France a l'intention de demeurer le principal bailleur de fonds bilatéral de Madagascar", a annoncé hier l'ambassadeur de France, SEM Stanislas Lefèbvre de Laboulaye, à l'occasion de la célébration de la fête nationale française, devant ses nombreux invités à la résidence d'Ivandry. Une cérémonie à laquelle la totalité des ambassadeurs accrédités à Madagascar ont assisté, ainsi qu'une forte délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Jacques Sylla et des politiciens de différentes tendances. Le Premier ministre a assuré que la venue du ministre français des Affaires étrangères, M. de Villepin, a tourné une page dans les relations malgacho-françaises, reléguant désormais au passé toute divergence de point de vue. 
Bodo Andrianarisoa 

Bouleversements
L'ambassadeur de France a justement mis en relief les bouleversements que Madagascar, ainsi que son peuple, ont connus depuis 6 mois et dont ce dernier en est ressorti transformé. " Trois signes témoignent de cette transformation : la volonté de changement exprimée dans toutes les couches de la société et sur toute l'étendue du territoire, une expression véritablement nationale, malgré les tentatives de division du pays et enfin, la patience, le courage et l'abnégation de la population malgache durant la crise qui lui ont permis de ne pas flancher ", a souligné l'ambassadeur. Cette transformation a également touché les relations sociales et économiques, ainsi que les relations avec l'extérieur, et la France fera évoluer sa coopération en fonction des objectifs que fixera le gouvernement.
Outre les interventions dans plusieurs domaines sociaux, qui ont été menées comme aides d'urgence, la gouvernance, ainsi que la coopération en matière de justice et l'intensification des investissements privés seront également traitées en priorité.
Partage économique et politique
Une offre de coopération qui a été accueillie favorablement par le Premier ministre Jacques Sylla, qui, pour sa part, a souligné qu'il y aura plus de partage économique et politique dans cette ère nouvelle. " Si on veut parler de réconciliation nationale, c'est dans ce cadre qu'il faut l'entendre ", a-t-il ajouté. Le Premier ministre n'a pas manqué non plus d'exprimer sa gratitude à l'égard de la communauté française qui a soutenu la lutte du peuple malgache. "Cette communauté a reconnu que la base du problème malgache était un refus d'alternance démocratique par un groupe qui voulait s'accrocher au pouvoir, et la justice malgache se prépare à lever l'impunité dont ces derniers ont bénéficié", a-t-il déclaré. A propos de cette communauté, l'ambassadeur l'a appelée à observer une " nécessaire retenue " dans le domaine politique, notamment dans un pays étranger.
Avana
Concernant justement cette dernière, les membres de l'Avana New Madagascar ont manifesté à l'entrée de la résidence de France à Ivandry, comme ils l'ont annoncé, clamant qu'ils condamnaient la politique de la France à Madagascar, avec fortes banderoles et tracts. Des manifestations qui ne s'arrêteront pas là, a annoncé la présidente, Patricia Crombecque, car des actions de sensibilisation seront encore menées. Les invités malgaches ou étrangers, à la cérémonie d'hier, ont estimé que les discours prononcés par le Premier ministre malgache et l'ambassadeur de France étaient forts à propos et reflétaient exactement la nature des relations actuelles entre les deux pays. " Si la France veut vraiment nous développer, on ne demande pas mieux, mais elle aura de nombreux concurrents ", a estimé Manandafy Rakotonirina, un politicien de longue date. En tout cas, hier, l'absence de la France aux fêtes du 26 juin semblait oubliée, et les nombreux Malgaches ainsi que les membres du corps diplomatiques étaient détendus. Juste avant la réception, 15 anciens combattants malgaches ont été à l'honneur en recevant des décorations du gouvernement français, dans l'enceinte même de la résidence, égayée des couleurs de la France républicaine, née un 14 juillet 1789, il y a 213 ans de cela…
Antsiranana
Dépolitisation de l'armée, a annoncé le Président Ravalomanana 
L'Arméene devra plus être un outil aux mains des politiciens. Dorénavant, elle n'auraplus qu'un rôle, celui de défendre la population", a déclaré Marc Ravalomananalors de l'investiture du PDS Jaosoa Jean Pascal à Antsiranana samedi dernier.Une investiture qui a réuni tellement de foule au stade Mitabe de Morafeno quela ville en était devenue silencieuse.
Bodo Andrianarisoa 
Le 2è Rfi d'Antsiranana, au sein duquel les rebelles ont puisé une partie de leurs éléments, sert maintenant de Q.G à l'Armée légaliste et plusieurs centaines d'armes ont ainsi pu être récupérées et stockées en ces lieux sous bonne garde. La population d'Antsiranana a d'ailleurs réservé un accueil chaleureux aux hommes de troupe, les prenant en charge grâce à une cotisation qui s'est élevée à 45 millions de fmg. Outre le cas de l'Armée, le Président a aussi soulevé le cas de la Sirama et du Secren. " La Sirama est une société bien malgache, et nous ferons tout pour qu'elle ne soit pas privatisée", a annoncé Marc Ravalomanana. 
34 jours de campagne 
Après 34 jours de campagne, l'une des plus dures à l'échelle nationale, les "terroristes" ont pu être chassés de la province, a déclaré le PDS. Mais pour que la sécurité puisse revenir entièrement, il demande des matériels au gouvernement central, tels que des 4x4 et un hélicoptère pour mener à terme l'opération de ratissage dans la province. C'est par la suite que le développement est à envisager, par la réparation des infrastructures routières dans la région de la Sava et de la Diana ainsi que des infrastructures de communication. Lors de son installation samedi au palais de la province, le PDS a présenté les 9 membres de son cabinet qui ont été choisis dans le souci d'un équilibre régional au sein de la province.

Union Africaine
Le Burkina Faso et Maurice continuent la pression en faveur de Madagascar 
Le président burkinabé, parmi les chefs d'Etat favorables à la reconnaissance du régime de Ravalomanana, a insisté sur le fait qu'organiser une présidentielle n'est plus possible, la Juridiction compétente ayant statué sur le scrutin du 16 décembre. En répondant aux questions de la presse de son pays, Blaise Compaoré a indiqué que le président de l'Union Africaine va travailler avec le pouvoir en place pour ne pas plonger le pays dans une crise. 
r.v.f. 
" Pour ce qui concerne Madagascar, l'appréciation qu'on peut faire, c'est que, d'une manière générale, nous comprenons qu'il faut séparer l'adhésion à l'Union Africaine de l'action qu'on peut avoir avec le régime malgache actuel. Nos discussions nous ont permis de parvenir à un accord sur le fait qu'il fallait que le président en exercice puisse aider le gouvernement malgache à mettre 
en place les instruments de la démocratie qui permettent que demain le régime malgache soit en phase avec les résolutions sur les régimes non constitutionnels en Afrique. Cela veut dire que l'Union Africaine va travailler avec le gouvernement pour préparer le terrain à cela. Il reste que pour beaucoup de pays dont le Burkina Faso, quelles que soient les critiques qu'on peut faire du processus, nous retenons que ce qui est fondamental, c'est que la Cour suprême a dit le droit par rapport à cette élection ". A la question de savoir s'il n'est plus question d'organiser une élection présidentielle, Blaise Compaoré précise : " La conférence, bien sûr, a parlé d'élections mais, comme vous le savez, le processus n'est pas à terme. Il reste encore des législatives à organiser dans ce pays, même si certains Etats ont souhaité qu'on reprenne la présidentielle, nous pensons que c'est au président de la conférence de l'Union Africaine de voir avec les dirigeants malgaches ce qui peut être fait pour que la démocratie avance, pour ne pas plonger Madagascar dans une crise. Ce n'est pas trop de rappeler que sur le continent il y a eu très peu d'élections non contestées...Nous disons seulement que le président en exercice va appuyer le gouvernement actuel pour voir comment créer les conditions d'une grande transparence ". 
Quant au ministre des Affaires étrangères de l'île Maurice, Anil Gayan, il a affirmé dans Le Mauricien : " Nous avons fait ce que nous avons fait. L'Union Africaine a adopté une déclaration demandant qu'il y ait une consultation. L'organe central avait fait mention de Marc Ravalomanana et de Didier Ratsiraka. La déclaration de Durban ne parle que de Marc Ravalomanana sans mentionner Ratsiraka. Cela, à mon avis, implique une reconnaissance de Marc Ravalomanana comme président de la République de Madagascar (…) "
 

 

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consultable sur www.rainizafimanga.com

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