Archives 2002 - 2007

Le dernier MadaVôvô

Pubs &  bas de la page

Sommaire Madavôvô: 3 mai  2007

BigNews: Le Sport est Roi , ...

L'Edito: « Et si on pouvait refaire l'histoire ? L'invasion des Normands ... »

1. Debat Sarko-Sego: Le duel de toutes les surprises (Wanadoo.fr)

2. Les étudiants en médecine entament une nouvelle grève  (Nouvelles)

3. Affaire Tantely Andrianarivo : Radavidson accuse la Suisse (Express)

4. No Comment.... No Comment...

5. Presse à Antsiranana : Un journaliste pris en otage (Tribune)

6. Attentat contre Ravalomanana : 25 militaires impliqués (Express)

7. 200 millions d'Ar de budget pour le festival Donia (Nouvelles)

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... Les Revues de presse plus bas !!!

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

  Les Nouvelles 03/05/2007

Les étudiants en médecine entament une nouvelle grève
Les 600 ariary d'allocation de stage accordés par le ministère de la Santé et celui de l'Education nationale sont loin de satisfaire les étudiants en médecine. Une nouvelle grève s'annonce dès demain, à Ankatso.
«Nous ne reculerons pas cette fois-ci», ont prévenu les étudiants hier à l'hôpital Ravoahangy Andrianavalona (HJRA) alors qu'ils rencontraient la presse pour annoncer la tenue de leur grève dès demain. C'est l'allocation de stage de 600 ariaryqui est au cœur des débats. Les étudiants exigent que le ministère de l'Education tienne sa promesse : 1.200 ariary par jour et n'excluent pas de remettre sur le tapis la revendication des 2.000 ariary, faite l'an dernier. 
Tsinjo Rakotomaharo, président de l'association des étudiants en médecine (AED) explique : «On a d'abord souhaité une allocation de 2 000 ariary par jour. Mais cette requête n'a pas été acceptée et le montant a été revu à la baisse, soit 1200 ariary pour l'année 2005-2006.» 
Une mesure qui n'a pas été appliquée et au lieu des 1 200 ariary promis, les étudiants n'ont perçu du ministère de l'Education nationale que 300 ariary. Un montant que, de son côté, le ministère de la Santé a décidé de doubler, suite à la proposition hier matin du ministre Jean-Louis Robinson qui a reçu les représentants de l'association à Ambohidahy. 
Mais ces 600 ariary ne font pas le compte, comme le précise Hajasoa, en cinquième année : «C'est insuffisant car pendant leur stage, les étudiants doivent acheter eux-mêmes les gants, les calots et d'autres matériels. En totalisant les frais, on arrive à environ 5 000 à 6 000 ariary de dépenses journalières.»
« Ty sy nday »
Les cours seront ainsi suspendus vendredi matin, les manifestants ayant prévu de se retrouver à la cathédrale de la faculté à Ankatso, comme l'indique Rakotomaharo : «Ce sera l'occasion de mettre sur pied une stratégie efficace, de bien organiser notre grève pour faire en sorte qu'elle aboutisse.» Les étudiants se sont d'ailleurs montrés particulièrement déterminés à faire en sorte que cette manifestation soit un succès tel que l'affirme un étudiant de la 4ème année : La meilleure façon d'y arriver, c'est le «ty sy nday» : la grève ne s'arrête que si le ministère accepte la revendication. Et pour cela, il n'est plus question de faire un accord verbal, tout doit être écrit noir sur blanc, dûment signé devant tout le monde. 
Quelque 800 étudiants de la 3ème à la 6ème année doivent toucher cette allocation. Ils sont répartis dans les hôpitaux et centres de santé de base d'Antananarivo où, d'après leur cursus, ils doivent effectuer leur stage. Cependant, certains étudiants de promotions précédentes sont aussi concernés, appuyés par les 1ère et 2ème années, solidaires avec leurs aînés. En attendant, ils obtiendront leurs bourses d'étudiants du vendredi à mardi.
Mialy R. 

L'Express Mada 03/05/2007

Affaire Tantely Andrianarivo : Radavidson accuse la Suisse 
L'affaire de l'ancien premier ministre Tantely Andrianarivo, éxilé en France, revient dans les actualités. Cette fois, elle risque de créer un incident diplomatique entre la Suisse et Madagascar. Lors d'une rencontre avec la presse hier, le ministre des Finances et du budget Andriamparany Radavidson a confirmé une information revelée sur Internet : une banque Suisse a décidé de restituer à celui qui était premier ministre sous Didier Ratsiraka la somme de 4,4 milliards d'Ariary, l'équivalent de 2,8 millions de francs suisses. Cette somme a été déposée par Tantely Andrianarivo durant les troubles de 2002. 
Selon le ministre, cette somme provient de la caisse de l'Etat et devrait donc être réstituée à l'Etat malgache. L'affaire a déjà fait l'objet d'une communication et d'un échange d'informations entre la Justice des deux pays et la partie malgache s'attendait déjà à ce que la Justice suisse agisse en sa faveur. 
“Nous consentons que les banques suisses sont souveraines dans leurs décisions mais l'Etat malgache est profondement surpris et choqué par cette décision. Voilà pourquoi nous avons décidé de réagir et de protester”, déclare Andriamparany Radavidson. “Aucune réponse claire n'a été obtenue des autorités suisses à notre demande d'explication. Le devoir de transparence ne devrait pas s'appliquer uniquement pour les petits pays”, lance-t-il avec une pointe de colère.
Dans la foulée, le ministre a annoncé que l'Etat fera tout pour récuperer cet argent appartenant aux contribuables malgaches. “La résolution de ce genre d'affaire fait partie des efforts que nous déployons déjà à travers la création du service de renseignement financier”, a-t-il souligné.
Mahefa Rakotomalala

NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT

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Tribune 03/05/2007

Presse à Antsiranana : Un journaliste pris en otage 
C’est inadmissible, l’atmosphère à Antsiranana devient invivable pour les journalistes qui font leur travail. Hier, les étudiants qui manifestaient contre le délestage s’en sont pris à un journaliste qui était en train de recouper des informations auprès des forces de l’ordre. Il s’agit de Pascal Rakotondrasoa, correspondant du journal « Les Nouvelles » à Antsiranana et président de l’AME (« Association Média d’Antsiranana »). Soupçonné d’être un espion du pouvoir et d’être de connivence avec le capitaine de Frégate Roland Rasolofonirina, responsable du SICA (Service de l’Information et de Communication de l’Armée), il a été pris en otage hier vers 11h lorsqu’il se trouvait en plein centre de « Bazarikely » par des étudiants et des voyous de la place. Ces derniers ont voulu la tête du capitaine de frégate, Roland Rasolofonirina, contre la libération de notre confrère Pascal Rakotondrasoa. Heureusement, après la ferme mise en garde du capitaine de frégate Roland Rasolofonirina, les preneurs d’otage ont relâché Pascal Rakotondrasoa vers 12h30.
Chacun son boulot
Pendant que notre confrère Pascal Rakotondrasoa était séquestré au campus de l’université d’Antsiranana, des pillages se sont déroulés en ville. D’après nos sources, des magasins ont été dévalisés par des inconnus. Preuve que la population de la ville d’Antsiranana est encore loin de vivre dans la paix. La terreur s’installe dans la ville et les « Mpiavy » comme notre Pascal Rakotondrasoa, se sentent toujours terrorisés. Là où il faut cependant signaler que chacun doit faire son boulot dans le respect de la loi d’abord. Les forces de l’ordre sont là pour maintenir l’ordre public. Les étudiants sont là pour manifester dans le respect de la loi, leur mécontentement face aux problèmes sociaux auxquels ils sont quotidiennement confrontés. Quant aux journalistes, ils doivent informer en toute objectivité les citoyens sur les réalités. Le recoupement fait partie des obligations des journalistes. 
 - Eugène R 

Express Mada 03/05/2007

Attentat contre Ravalomanana : 25 militaires impliqués 
Le commandant de la brigade des recherches de la gendarmerie, le commandant Tahiana Ramaroson, a révelé certains élements à partir de l'enquête sur la tentative d'assassinat du président de la République, Marc Ravalomanana que le premier ministre Charles Rabemananjara a évoquée. “Le principal objectif était de détruire la résidence du président de la République à Faravohitra, pas de le tuer. Mais l'éventualité de porter atteinte à l'intégralité physique du président n'était pas écartée”, a-t-il déclaré, hier, lors d'un point de presse à Fiadanana. 
Le commandant Tahiana Ramaroson a continué en affirmant que 25 militaires, dont des officiers supérieurs, sont déjà auditionnés dans cette affaire. La détention de certains d'entre eux est prolongée. “Normalement, le délai de garde à vue ne devrait pas être supérieur à 48 heures pour les affaires pénales. Mais parmi les 25 personnes, certains font l'objet d'une mesure disciplinaire. Leur détention est décidée pour leur sécurité et pour la poursuite de l'enquête”, a-t-il expliqué. 
Une source informée du dossier a confié hier l'existence d'un officier général parmi ceux impliqués dans l'affaire.
Fano Rakotondrazaka 

Les Nouvelles 03/05/2007

200 millions d'Ar de budget pour le festival Donia
De la petite kermesse locale au festival régional, Donia a pris de l'ampleur, au point de se faire reconnaître à l'échelle internationale. Une reconnaissance qui n'apporte pourtant pas les retombées financières escomptées. Jean Louis Salles, vice-président du Cofestin, explique.
* Les Nouvelles : De la première à la quatorzième édition, comment a évolué le festival ? 
- Jean Louis Salles : La première édition de Donia a eu lieu en mai 1994. On voulait organiser une petite kermesse étalée sur quatre jours de concerts, un concept tout à fait nouveau pour la région. L'objectif était d'apporter une petite note culturelle sur Nosy Be. La manifestation était très petite, avec la participation d'artistes locaux uniquement, et une petite affluence de 2 500 personnes par soirée. Nous avions peu de moyens logistiques, mais grâce à la ferveur de la population, on a pu continuer. En 1995, on a reçu une aide de La Réunion dont on a pu faire venir des groupes. On est passé à 5 000 personnes par soirée. En 1996, la scène s'est professionnalisée et prend une connotation régionale en faisant participer des groupes de Maurice, La Réunion et Mayotte. Depuis, chaque année, on enregistre pas moins de 10 000 personnes par soirée. Notre apogée date de 2005 lorsque nous avons été labellisé «festival de l'océan Indien» par la Commission de l'océan Indien (COI, ndlr), ainsi que la reconnaissance par le Womex à l'échelle internationale.
* Qu'en est-il du côté financier ? 
- Financièrement, ces reconnaissances n'apportent rien. Cependant, on jouit d'une grande retombée médiatique, surtout sur le plan international. Ceci dit, cela nous donne de la crédibilité vis-à-vis des gros sponsors. Côté budget, le festival requiert entre 140 et 200 millions d'Ar par an. Nous récoltons 100 millions d'Ar en espèces grâce aux entrées, sponsors et ventes des produits dérivés. Et beaucoup de nos charges sont monnayées en échange de services. En 2005, nous avons obtenu une subvention de la COI , ce qui nous a permis d'installer diverses infrastructures.
* Quelles en sont donc les retombées ? 
- Les retombées sont surtout artistiques et culturelles. Pour les artistes qui y participent, c'est une opportunité de faire partie d'un festival reconnu dans le monde, et c'est important pour leur cursus. C'est aussi une occasion de se produire devant de grands décideurs culturels. Il n'est pas rare que des producteurs et des tourneurs viennent au festival afin de repérer la perle rare. Mais c'est aussi un feed-back très important pour les opérateurs touristiques et économiques locaux. Le festival redynamise et améliore l'image de la région, augmentant ainsi le nombre de touristes, principalement durant le festival, mais aussi durant les hautes saisons touristiques.
Anjara N
Programme pour la 14ème édition du festival Donia

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