Sommaire
du Dossier:
-
Le verrou du Quai d'Orsay ?
-
Retour sur Mahazoarivo
–
Où était Tantely
-
Points de repères
Un
Malgache, le monsieur Françafrique du Quai d’Orsay.
Georges
Serre, ancien directeur de la Caisse française de développement (CFD) en
Afrique du Sud, l’actuel " Monsieur Afrique " du cabinet du
ministre des Affaires étrangères Hubert Vedrine, fait la pluie et le beau
temps au Quai d’Orsay. Ayant du sang malgache dans les veines, puisque
métis malgache (sa mère, issue de la famille Ratsimandisa, est la sœur de
big Max ), cet ancien du Bahut (lycée Galliéni) manipule à sa guise le
dossier " Madagascar " .
Pour
ce faire, compte tenu de ses relations étroites avec ses amis de toujours,
- Tantely Andrianarivo (ancien Premier ministre de Didier Ratsiraka),
Christian Rasoarahona (conseiller de Tantely Andrianarivo et de Herivelona
Ramanantsoa, ancien ministre de l’Aménagement du territoire et de la
Ville, dans le bureau duquel on a trouvé récemment des sacs de saphir),
Blandin Razafimanjato (ancien ministre du Tourisme) - , Georges Serre
verrouille tout ce qui a trait au dossier Madagascar.
Faut-il
rappeler que Ratsiraka a bénéficié du soutien des réseaux Mitterrand
(Hubert Vedrine était, à l’époque, secrétaire de l’Elysée) et
Pasqua, pour pouvoir revenir au pouvoir ? Georges Serre a été cité dans l’affaire
de la vente d’armes en Angola, puisque le juge saisi de cette affaire a
trouvé dans le bureau de Georges Serre des rapports de la Direction
Générale de la Sécurité Extérieure et classés " confidentiel/
Défense ", entre autres, l’influence économique de la fille aînée
du président José Eduardo Dos Santos (18 octobre 2000), "Le point sur
la situation politique" (27 décembre 2000) et "Les réactions
angolaises à l'affaire Falcone" (25 janvier 2001).
Comment,
dans ces conditions, ne pas s'étonner de la position pour le moins
surprenante affichée jusqu'à présent par la France, beaucoup plus
soucieuse d’afficher sa non-ingérence dans le système Ratsiraka, que sa
"non indifférence" aux dures épreuves que traverse le peuple
malgache ? Mais, demain, le voile tombera sur ce qui était plus un système
prédateur qu'un régime d'État de droit. La France a réussi à entraîner
la communauté internationale (ONU, OUA) dans la seule condamnation de l’investiture
présidentielle de Ravalomanana, afin de mieux occulter certaines réalités
qu'il n'est pas inutile de rappeler.
Au
pouvoir depuis 25 ans , Didier Ratsiraka a entraîné dans la ruine
économique le pays qui fut sous la Première République malgache dans le
peloton de tête des pays émergeants en Afrique et qui figure aujourd'hui
parmi les pays les plus pauvres de la planète, avec un PNB de 260 US$ par
habitant ! Madagascar est devenu une zone de non droit, pillée par les
prédateurs invités par le régime, alors que sa population a été
classée en 2001, par la FAO, parmi les 34 pays souffrant le plus de la faim
ou de la malnutrition. Doit-on, aujourd’hui, tenir Marc Ravalomanana
responsable du naufrage de la situation actuelle, alors que son action
valorisante à la tête de la Mairie de la capitale depuis 1999 a été
unanimement saluée ?
Le
premier tour des élections présidentielles a clairement signifié que les
Malgaches veulent sauver eux-mêmes le navire, avant qu'il ne sombre à tout
jamais dans la pauvreté ou à la guerre civile. Dans le cas d'une guerre
civile, que l'on craint imminente, la diplomatie française pourrait être
invitée à s'expliquer sur le rôle réel qu'elle aura joué dans ces
événements, comme ce fut le cas pour elle au Rwanda ! Est-ce ainsi que la
France marque sa solidarité envers Madagascar, le seul pays francophone en
Afrique subsaharienne et qui abrite la plus grande communauté de Français
? Certains États ne sont pas dupes et cherchent déjà à montrer la
réalité, notamment auprès de l'Union Européenne.
Didier Ratsiraka
à Antalaha, hier
Didier
Ratsiraka a effectué, hier 15 mars , une visite impromptue à Antalaha.
C’est sur le coup de 11h que les deux hélicoptères emmenant Didier
Ratsiraka et sa suite, venant vraisemblablement de Toamasina, ont atterri à
l’aéroport de la capitale mondiale de la vanille. La délégation qui
accompagnait l’Amiral comprenait son Premier ministre, Tantely
Andrianarivo, d’un ministre de ce dernier, Horace Constant, le gouverneur
de la Province d’Antsiranana, Gara Jean Robert, les sénateurs Ampy
Augustin Portos et Yolande Iavilisy. Les visiteurs ont tout de suite rallié
Cap Est, une petite localité située plus au sud, pour y rencontrer les
sinistrés de la tempête tropicale “Hary” qui a récemment frappé la
région nord-est de l’Ile. Notons que c’est Cap Est qui fut le plus
marqué par le passage de “Hary”, qui a fait quelque 1.300 sinistrés
dans la région d’Antalaha. Quatre communes sinistrées locales ont reçu
chacune une somme d’un montant de 25 millions de la part de Didier
Ratsiraka, qui a également offert pour l’occasion 33 tonnes de riz, dont
une partie est déjà sur place, à la population d’Antalaha.
De retour à Antalaha vers la fin de l’après-midi, Didier Ratsiraka et la
délégation qui l’accompagnait ont ensuite rencontré la population de la
ville au stade municipal. Premier à prendre la parole, Gara Jean Robert a
insisté sur la légalité qui est toujours, selon lui, “du côté de
Didier Ratsiraka”. Ce dernier, qui n’a pas perdu sa verve habituelle,
lançant ses fameux “Rombo !” à l’envi et esquissant même quelques
pas de danse au rythme des chants traditionnels entonnés par troupes
folkloriques locales, succédant au gouverneur de la Province autonome d’Antsiranana,
a tenu à réaffimer qu’il n’entend pas céder, persuadé qu’il
était, selon lui, d’être dans son droit. Démentant la rumeur
persistante d’une démission de Tantely Andrianarivo, son Premier
ministre, l’Amiral a ensuite appelé à l’unité du peuple malgache et a
déclaré qu’“Antananarivo reste la capitale de Madagascar”.
Curieusement, M. Ratsiraka n’a, à aucun moment, évoqué les événements
sanglants qui se sont déroulés dernièrement à Toamasina.
C’est en début de soirée que Didier Ratsiraka et sa suite ont regagné
Toamasina à bord des deux hélicoptères qui les y ont emmenés.
Andry R.
RETOUR
SUR LA PRISE SYMBOLIQUE DU PALAIS DE MAHAZOARIVO
Hier 15 mars 2002

Un
palais fortement gardé par des éléments surarmés, des tireurs
d'élites, et un blindé, trois barrages militaires depuis le carrefour de
Fenomanana jusqu'aux environs du palais... Mahazoarivo rassemblait plus à
une caserne qu'à un bureau administratif, hier. D'autant plus que son
principal occupant, Tantely Andrianarivo, absent, y a laissé deux femmes
: son directeur de cabinet, dame Ramisandrazana, et son chargé de la
Communication, Rinah Rakotomanga.
TIREURS
D'ÉLITES
Gal Raymond Andrianaivo, secrétaire général de l'ancien ministre
Ranjeva et accessoirement conseiller technique militaire de Tantely
Andrianarivo, à qui on a confié la mission de défendre les lieux :
"Je suis un militaire, je peux jurer que je ne suis pas Ratsirakiste.
Mais ma mission est de défendre cet endroit qui est une zone rouge. Vous
pouvez me tuer sur place mais je ne peux vous laisser entrer !". Il
tiendra les mêmes propos devant le Gal Mamizara, ministre de la Défense,
et le Premier ministre Jacques Sylla lors de son arrivée en compagnie de
la foule.
Malgré tout, après palabre, il acceptera de laisser Jacques Sylla
emprunter la bifurcation qui mène vers le palais de Mahazoarivo. Avec les
ministres présents. Mais sans la foule, retenue au carrefour par un
barrage militaire. Au total, le Premier ministre devra passer par trois
barrages militaires. Au troisième barrage, avec des militaires en
position de tirs, seul le Premier ministre et les ministres présents,
accompagné chacun d'un garde du corps, étaient autorisé à continuer le
chemin.
La délégation s'arrêtera au niveau du temple Fjkm, à 100 m du portail
d'un palais fortement gardé par des éléments surarmés. "J'ai
formé ces gars pour être des tireurs d'élites", confie le Cl
Razanamahefa, Commandant le régiment chargé de la sécurité à la
Primature. Le Gal Andrianaivo avise les occupants du palais. Tantely
Andrianarivo étant absent, il restait le Directeur de cabinet,
Ramisandrazana. Le Premier ministre Jacques Sylla refusera de lui parler
tout en exigeant d'entrer. Le Gal Andrianaivo refuse. "Faites ce que
vous voulez de moi mais je ne peux plus rien faire. Ma responsabilité
s'arrête ici", martèle-t-il avant d'aller s'asseoir sur le
trottoir. "C'est un dialogue de sourds", se désole le Premier
ministre Jacques Sylla.
ÉLÉMENTS
SUREXCITÉS
Pendant deux heures, les négociations tournent en rond. Pendant ce temps,
la foule, au niveau du carrefour, s'impatiente. Une rumeur, enflée par
les tocsins des églises, veut que la délégation est pris en otage. La
foule qui ne manque pas d'éléments surexcités, voire provocateurs, veut
casser les barrages. Les militaires tentent de la disperser. "Nous
avons utilisé des grenades lacrymogènes et des grenades
assourdissantes", a déclaré le Colonel responsable des barrages.
Les éclats de grenades et la bousculade d'une foule en panique auront
fait 43 blessés, dont un policier, et un mort confirmé à la clinique
St-Paul. "Il est déjà décédé quand nous l'avons accueillis. Sa
poitrine était criblé d'éclats de grenades", a déclaré son
médecin-chef, Dr Razafintsambaina. Ma-Tv et Mbs ont fait état d'une
deuxième victime, récupérée par ses proches, à l'hôpital
Ambohimiandra. Ce que le médecin-chef, Dr Odile Razafindrakoto, ne nous a
pas confirmé. "Nous avons reçu 34 blessés dont 14 rapatriés à
l'hôpital Ravoahangy", a-t-elle simplement dit.
LE
TOUR DU PROPRIÉTAIRE
À 16 h 30, une dizaine de personnes conduite par le Premier ministre
Jacques Sylla put enfin passer le portail du palais. "Laissez-les
entrer, j'en assume la responsabilité", a ordonné le colonel
Razanamahefa aux militaires en faction devant le palais. Dans la cour, une
blindé se trouve au milieu du chemin. La délégation fait le tour du
(futur ?) propriétaire pendant une quinzaine de minutes. Selon les
témoins, il n'y avait pas accès dans les bureaux. Ce qui est confirmé
par les images diffusés sur Mbs et Tvm qui faisaient partie des rares
médias autorisés à accompagner la délégation, suivant un critère
aussi flou qu'arbitraire, au grand dam de ceux qui sont restés.
"J'ai mon propre opinion, vous avez le vôtre. Je condamne votre
attitude mais nous sommes tous des Malgaches et je ne vous en veux
pas", a dit le Premier ministre Jacques Sylla à la sortie, en
prenant congé du Gal Andrianaivo. "Réussir à passer les barrages
et pénétrer dans le palais est déjà une victoire !", estime le
Gal Sambiheviny. Rassurée, la foule forme une haie d'honneur au Premier
ministre à son retour. Les tireurs d'élite de la Primature regagne le
palais. Apparemment, aucun n'est mécontent de la journée. Les militaires
qui ont réussi à empêcher le palais de Tantely d'être "afa-drakotra"
et le Kmmr d'une retraite que comprendrait mal le 13 Mai.
POINTS DE
REPERES
Jacques
Sylla est entré hier à la tête d'une délégation
dans l'enceinte du Palais de Mahazoarivo. Il a fait le tour de la
propriété ne pouvant pas entrer dans le bureau de Tantely Andrianarivo,
fermé à clefs. Le directeur de cabinet et le responsable de la
communication de Tantely Andrianarivo l'ont accueilli au portail mais
Jacques sylla les a tout simplement ignoré. C'est une demi-victoire pour
le KMMR, la raison est simple, Tantely Andrianarivo n'a pas mis les clefs
sous le paillasson et la prise du Palais est tout simplement politique et
symbolique.
Des hommes armés ont infiltré les manifestants de la Place du 13 maia
averti le Général Raveloarison, gouverneur militaire de la Capitale. Ces
éléments incontrôlés ont provoqué les militaires qui ont lancé des
grenades lacrymogènes. Bilan, deux morts dont un militaire et une
quarantaine de blessés vers 16 heures. Le gouverneur refuse la thèse de
l'utilisation d'armes à feu par les militaires et ouvre une enquête que
le jeune homme mort tué par des balles réelles.
Le Général de Division Ranaivo Andrianome nommé Chef d'Etat
Major Général de l'Armée. C'est ce qui a été décidé Jeudi soir en
Conseil de Gouvernement et Conseil des Ministres Cet ancien Directeur des
Combattants nationalistes remplace donc le Général de Corps d'Armée
Monibou Ismael. Ce dernier aurait d'ailleurs fait le tour des camps
militaires jeudi indiquant qu'il restait le Chef d'Etat Major Général de
l'Armée et que les militaires ne devaient donc recevoir d'ordres que de
lui.
Le pont de Marotaolana à Majunga opérationnel, contrairement aux
rumeurs. Les aéroports de Sambava et d'Antsiranana, quand à eux, restent
fermés à cause de barricades dressées sur les pistes d'atterrissage.
Augmentation du prix des Produits de Première Nécessité
parallèlement à la pénurie de carburant. Mais les hausses varient en
fonction des épiciers. Ces derniers affirment appliquer leurs tarifs en
fonction du prix du carburant au marché noir. Le riz a par exemple
enregistré une hausse d'environ 400 francs par kilo en quelques semaines,
et est passé de 2800 à 3200 francs.
Les colis postaux en provenance de France seront bientôt distribués.
Le personnel de la Poste Malagasy reprend petit à petit son rythme de
travail après environ deux mois de grève générale. Les lettres
affranchies pendant cette grève ont toujours été distribuées grâce au
service minimum a tenu à rassurer un responsable de la Poste qui a
indiqué que la distribution des colis dépendait toutefois de l'ouverture
des guichets et qu'en province, cette distribution serait assurée dès la
levée des barrages.
Transparence totale: maître mot du Ministère de l'Education, de
la Jeunesse et des Sports du Gouvernement de Jacques Sylla. Ministère
dirigé par Jean Théodore Ranjivason qui s'est fixé comme priorité de
redresser le Ministère. Ministère dont le programme à court terme
prévoit des entretiens avec les différentes fédérations et entités
sportives.
LE
STOCK DE JET FUEL EPUISE : Le
stock est épuisé depuis jeudi concernant le jet fuel dans la Capitale.
Les responsables en approvisionnement craignent par conséquent une
nouvelle perturbation sur les vols internationaux. Depuis quelques temps ,
AIR France et AIR Austral font le plein à la Réunion pour assurer le vol
retour .
Les vols intérieurs de la compagnie AIR Madagascar s'approvisionnent en
carburant dans les aéroports des six autres provinces . Malgré cette
gestion , le stock est épuisé. Le dépôt de Total aviation à
Tananarive n'a reçu aucun approvisionnement depuis la mise en place du
barrage à Brickaville . Les compagnies aériennes essaient de trouver une
solution à ce problème . Des escales à St Denis à Nairobi sont
envisageable.
Pour les vols intérieurs, après la fermetures de quelques grands
aéroports dans les provinces de Tamatave et d'Antsiranana , le nombre de
passagers et le poids des bagages sont limités à cause de l'excédent de
carburant .
Les pertes et les manques à gagner s'accumulent pour la compagnie
aérienne malgache qui bat de l'aile actuellement.
Fianarantsoa-Antananarivo
: UN TRAJET SOUMIS A TOUS LES RACKETS Si
à Fianarantsoa, le prix du litre du gas-oil, au marché noir, est de
10.000 fmg, l’on peut s’étonner pourquoi dans la capitale, celui-ci
est nettement plus élevé, pour atteindre 15.000 à 17.500 Fmg. C’est
que des militaires, gendarmes ou policiers, n’hésitent pas à « taxer
» toutes les voitures qui transportent du carburant d’une somme allant
de 25.000 fmg à 50.000 fmg, alors que sur cet axe, on compte au moins une
bonne quinzaine de barrages militaires !
Les
Faritany réclament leurs nouvelles autorités L’impatience
commence à gagner du terrain. Surtout dans les Faritany où la
résistance de l’ancien régime se fait le plus sentir. A Toamasina, à
Fianarantsoa, à Toliara, à Mahajanga et à Antsiranana, les élus et la
population réclament leurs nouvelles autorités administratives et
militaires.
Bonjour,
Faly
miarahaba anareo rehetra any indray e!. Sendra nahatsiaro dia nijery ny site
ARF aho ary nahita ilay adresse dia mba nanoratra.
Ny
vaovao aty indray angamba dia efa tsy atoro intsony fa dia goavana be
mihitsy satria dia mikolay daholo ny mponina, mikatso tanteraka daholo ny
zavatra rehetra, la plupart ny societe moa dia en chomage technique ary maro
aza ny en faillite.
Miakatra daholo ny vidin'ny mofo, vary, menaka, etc..., ny lasantsy moa dia
amidy risoriso eny amoron-dalana mihitsy, raha 4000fmg ny prix normal dia
amidin'ny sasany tsy mieritreritra 20.000fmg misy aza moa dia tapohiny rano
mihitsy ny lasantsy.
Androany izao dia nisy fito(7) indray no maty any Tamatave noho ny
fifandonana, asa na rahoviana ihany vao hifarana satria na ny tafika aza
mizara roa amin'izao. Ny barrage moa dia mbola misy satria dia ny pont
Bailey mihitsy no notsoahin'ny gouverneur ny tamatave ary na misy rà
mandriaka aza hono dia tsy miala io barrage io raha tsy mijanona ny ao
amin'ny 13 Mai.
Dia azo isaina izany izao ny fiara mandeha eny amin'ny arabe. Ny mankany
amin'ny province ihany koa dia tsy misy satria dia tsy mi-passe intsony
mihitsy ny fiara ary ny any amin'ny sasany aza dia mody daholo hono ny
merina noho ny famonoana azy ireo ho faty sy ny menace ihany koa.
Ny
avion koa dia tsy hisidina intsony atsy ho atsy satria efa ho lany ny stock.
Gravy a! Tahaka izay mihitsy nijanona tany aminareo tany ihany mba nikidaona
tamin'ny train sy ny metro. Tsy maintsy mba mitady hevitra hijanonana any
ihany e!, sa ahoana?
Dia izay indray ary aloha fa dia mampamamgy ao amin'ny rehetra ao e!, dia
mamerina ny fisaorana tamin'ny fanampiana sy ilay fananterana tany Orly.
Bà
betsaka
Michel
Quelques
traductions
Tsy
navela hipetraka tao amin'ny seranam-piaramanidina ireo mabran-ny
gouvernemanta Sylla , fa nibahanan'ireo saoferan'ny taxi nokaramaina ny
piste . Teo ny miaramila fa raha ny vaovao farany dia tsy mietsika 'ry
zareo .
Sahiran-tsaina
ireo mpampianatry ny oniversite , satria misy mandrahona .
Ny
vaovao avy any Toamasina koa dia manahiran-tsaina ny merina fa
hatramin'izao aloha dia tsy misy "règlement de compte"
Filazana nataon'ny mpitondra-tenin'ny Minisiteran'ny Raharaham-bahiny
frantsa:
I
LA FRANTSA dia manohana ny hezak'ireo iraky ny OUA,tonga tany an-toerana
tamin'ny 6 martsa ,ary tarihin'i Atoa A.M.Monteiro,prezida an'ny République du
Cap Vert teo aloha.Tafahaona tamin'i Atoa Ravalomanana sy Atoa Ratsiraka ireo
solon-tena ireo ary niezaka izy ny hampifampiresaka indray an'izy roa tonta.
Manohana
mafy ny asan'ny OUA i La Frantsa ary maniry ny hanaken'ireo mpilatsaka hofidina
izany toro-hevitra izany
(Ahoana
ny momba ny famonjena an'ireo Frantsay 24000 any Madagasikara?
Tsy
miova ny toe-draharaha any Madagasikara.Mikatsaka an'izay tsy hampaninona
aninona ny Frantsay mitoetra any izahay.Hatramin'izao aloha dia tsy misy
mampiahiahy na dia kely aza.
|
Sur
RFI du 17 mars 2002 à 13h30: "DR joue sur le
pourrissement de la situation à Madagascar, il a déclaré que la seule
solution de résoudre le problème c'est un accord avec MR, que
Tananarive est la seule capitale de Mada".
Articles : Dossier AFP – Marche sur Mahazoarivo
Echos des provinces : Toamasina – Fianarantsoa – Ambositra – Toliara - Mahajanga
AFP : vendredi 15 mars 2002
Mahazoarivo: le Premier ministre d'opposition a tenté de s'installer

Les soldats déployés devant la Primature
© AFP Jonny Donovan
Les partisans de Marc Ravalomanana, de Madagascar, ont remporté vendredi une demi-victoire en amenant leur Premier ministre Jacques Sylla dans l'immeuble des bureaux ministériels à Antananarivo, sans pouvoir toutefois l'y installer.
Une foule, qui a grossi jusqu'à plusieurs centaines de milliers de manifestants, a forcé l'accès à l'immeuble de la Primature, le palais de Mahazoarivo, en faisant reculer les militaires qui la gardaient, mais en laissant sur le terrain un mort et 38 blessés, selon un nouveau bilan, dans des affrontements brefs mais violents. Quelque 200 militaires fidèles au président sortant Didier Ratsiraka, déployés à plus d'un kilomètre de la Primature, ont été rapidement débordés par la foule, après l'annonce aux manifestants de l'échec des négociations pour laisser pénétrer M. Sylla dans l'enceinte du bâtiment.

Les manifestants chargés dans les rues
© AFP Jonny Donovan
Les forces de l'ordre ont alors lancé des grenades assourdissantes, puis des grenades lacrymogènes, et un coup de feu a été tiré, a constaté un journaliste de l'AFP. Assaillis par les manifestants, sous les jets de pierre, les militaires ont dû reculer, prenant position dans une rue étroite et bordée de hauts murs, où ils ont mis la foule en joue, a-t-on constaté. Aucun coup de feu n'a plus été tiré, alors que les manifestants hésitaient à s'engager plus en avant dans cette rue en forme de souricière, lançant toutes sortes de projectiles, invectivant les policiers et enflammant des pneus. A l'issue d'un face-à-face très tendu, et sous la pression de la foule, les soldats ont battu une nouvelle fois en retraite de plusieurs centaines de mètres, pour se réfugier cette fois derrière les grilles de la Primature. Les manifestants se sont finalement assis pacifiquement à 300 mètres environ de là. Après de nouvelles négociations entre militaires loyalistes et pro-Ravalomanana, le Premier ministre Sylla est entré à son tour dans l'enceinte, en compagnie de son ministre de la Défense, le général Jules Mamizara, "pour y être installé". Il n'a cependant pas pu pénétrer dans les locaux, et a dû se contenter de faire le tour de l'immeuble cerné par des militaires loyalistes, selon l'unique journaliste qui a pu les accompagner. La Primature, à 5 kilomètres du centre-ville, est le dernier bâtiment gouvernemental d'Antananarivo que n'occupent pas encore les partisans de M. Ravalomanana. Le maire de la capitale s'est autoproclamé président le 22 février, en revendiquant la victoire à l'élection présidentielle dès le premier tour du 16 décembre. Le Premier ministre Sylla a refusé de s'exprimer à sa sortie de l'enceinte. "M. Sylla a visité la Primature", a tenté d'expliquer à la foule son ministre de la Jeunesse et des Sports, Jean-Théodore
Ranjivason, au cours d'un meeting improvisé. Il a appelé les partisans de M. Ravalomanana à se rassembler une nouvelle fois samedi matin sur la place du 13 Mai, rendez-vous de leurs manifestations, au coeur de la capitale. "Nous reviendrons, notre mission n'est pas encore terminée", a-t-il lancé. "Le palais de Mazahoaviro était un symbole. Pour les simples manifestants, c'est une victoire, mais politiquement c'est un demi-échec", a analysé une source occidentale. "Cela montre que Ravalomanana n'est pas encore le maître de la situation, et que les forces de l'ordre n'ont pas encore totalement basculé", a conclu une source diplomatique.
ECHO DES PROVINCES
TOAMASINA
Le centre de gravite des préoccupations de Toamasina se trouve maintenant à Brickaville. Selon les informations recueillies dans le Grand Port, un commando et des tanks ont quitté la capitale pour détruire le barrage de Brickaville. Aussi le gouverneur Samuel Lahady a-t-il dépêche un contingent de jeunes pour renforcer l'équipe sur place et les militaires qui veillent au grain pour « parer à toutes éventualités ». Officiellement, on a recense lors de la flambée de violence, 8 morts dont la majorité sont des vandales.
Car les actes de vandalisme ont eu lieu un peu partout dans la ville et essentiellement a Mangarivotra et au port fluvial.
En fin de journée, Toamasina semble retrouver son calme, les forces de l'ordre sillonnent les quartiers chauds et les pompes sont de nouveau ravitaillées en carburant.
Le centre de gravite des préoccupations de Toamasina se trouve maintenant à Brickaville. Selon les informations recueillies dans le Grand Port, un commando et des tanks ont quitté la capitale pour détruire le barrage de Brickaville. Aussi le gouverneur Samuel Lahady a-t-il dépêche un contingent de jeunes pour renforcer l'équipe sur place et les militaires qui veillent au grain pour « parer à toutes éventualités ». Officiellement, on a recense lors de la flambée de violence, 8 morts dont la majorité sont des vandales.
Car les actes de vandalisme ont eu lieu un peu partout dans la ville et essentiellement a Mangarivotra et au port fluvial.
A l'heure où nous écrivons ces lignes, Toamasina semble retrouver son calme, les forces de l'ordre sillonnent les quartiers chauds et les pompes sont de nouveau ravitaillées en carburant.
FIANARANTSOA
Le collectif des magistrats a annoncé que l'unité de l'appareil judiciaire et qu'il soutien le nouveau gouvernement. L'avocat général a souligné par l'occasion que toute personne arrêtée dans cette conjoncture difficile ne sera pas jugée vu son caractère politique.
Malgré l'interdiction d'atterrissage à l'aéroport de Fianarantsoa, un hélicoptère du KMMR a pu se poser transportant à son bord des personnalités des institutions qui ont procédé à l'investiture de Marc Ravalomanana. L'on signale que des armes anti-aériennes ont été disposées à l'aéroport, tels des batteries anti-aériennes et des rockets.
A signaler que le FFKM, par le biais du père Alexandre (Sacré Cour), éduque quotidiennement ses ouailles de Magro à la non-violence . Un enseignement à « cycle long » apparemment car les Fianarois penchent volontiers vers l'option « oeil pour oeil, dent pour dent ».
Coté communication, le problème de la TVM et de la RNM se pose toujours. Le gouverneur Emilson utilise les fréquences attribuées à la TVM et à Top TV pour diffuser les « interventions » de Ratsiraka et des films de violence du genre Rambo ou Jacky Chan. Aussi bien le personnel de la TVM local que celui de Top TV ont fait savoir leur désapprobation car les fréquences ont été attribuées par l'OMERT et le gouverneur donc n'a pas le droit de les utiliser. Toujours dans ce domaine, les portables branchés sur Antaris sont perturbes. Il s'agirait d'un problème inherent au reseau qui est actuellement sature (le réseau est prévu pour 5000 abonnés alors qu'actuellement ils sont quelque 10000).
Fianarantsoa n'est pas épargné par les difficultés qu'encoure le pays. Bien que la province dispose du port de Manakara, la pénurie de carburant touche la capitale du Betsileo et le prix des produits de première nécessite commence à grimper.
AMBOSITRA
La population, en l'occurrence celle acquise à la cause du KMMR, a commence a mettre en place ses barrages dans la ville, quartier par quartier, pour bloquer les trafiquants de carburants. Les barragistes se sont convenus que tous les fûts d'essence ou de gas oil seront bloqués et vendus au prix normal à la population. Cette population surveille étroitement les pont de Fatihita et
d'Ivato menacés de coupure par l'autre camp.
Par ailleurs, la RNM est captée à Ambositra, ce qui n'est pas le cas de la TVM que les techniciens n'arrivent pas à réparer. Le gouverneur Emilson a séjourné dans la ville mais on ignore l'objet de ses entretiens avec les autorités locales.
Et comme à Fianarantsoa, l'inflation gagne du terrain
MAHAJANGA
Les barrages s'institutionnalisent. Sans évincer l'ACEM (Association des Etudiants et Cadres de Madagascar, pro-Ratsiraka), le Conseil provincial a mis la gestion de ces barrages sous la gestion d'un organe dénomme Office de contrôle et de normalisation dirigé par le commandant Jean Iagnabo Randriatanany. Sa mission ? Gérer les barrages mais surtout contrôler la circulation des carburants dans les fivondronana de la province et mettre fin au trafic de carburant à destination de Tana.
Sur le plan politique, le gouvernement Jacques Sylla a nommé M. Boudou gouverneur de Mahajanga. Pour l'heure, cette nomination reste « lettre morte ». Le KMMR a érige un barrage au niveau de Maevatanana pour contrôler les pièces d'identité et éventuellement le trafic d'armes.
Le social étant le domaine d'Intermédias, signalons qu'à Mahajanga, on s'inquiète beaucoup des jeunes. En particuliers les jeunes filles puisque, de la visite médicale des candidats au BEPC (Brevet d'étude de premier cycle) et au Bac, on a décelé 10 grossesses (sur 3500). Un cas qui alarme les parents en ce sens qu'à Mahajanga, il existe ce qu'on appelle Conseil des adolescents dans tous les établissements scolaires, tout comme le module Santé de reproduction des adolescents.
TOLIARA
Un décret sorti le 12 mars portant transfert des compétences et des ressources du gouvernorat alimente les conversations à Toliara. En tout cas, les directeurs régionaux des pouvoirs grandissants donnés aux commissaires généraux. Ailleurs, les milices du gouverneur aiguisent (au propre comme au figure) leurs armes pour faire face a une éventuelle prise du pouvoir du gouverneur nommé par le gouvernement Sylla.
Dans la ville, le calme règne sans ces longues queues devant les pompes dues à l'annonce d'un rationnement des carburants. Et l'on annonce que dans les
villes comme Betroka et Morondava, l'on érige également des barrages.
Extrait de
Midi Madagasikara
L’impatience
commence à gagner du terrain. Surtout dans les Faritany où la
résistance de l’ancien régime se fait le plus sentir. A Toamasina, à
Fianarantsoa, à Toliara, à Mahajanga et à Antsiranana, les élus et la
population réclament leurs nouvelles autorités administratives et
militaires.
Christian
Rivo
Rakotonirina
----------------------------------------------------
Ces
revendications apparaissent très vives et prennent plusieurs formes. Dans
le cas de Toamasina, la population prend sur elle l’initiative d’exiger
des responsables gouvernementaux le limogeage du gouverneur
sécessionniste Lahady Samuel. Elle érige en même temps des barrages
dans toute la ville pour manifester sa colère et sa détermination. Elle
s’indigne, par ailleurs, de la manière avec laquelle les barrages
érigés par la population ont été démantelés par des commandos de la
gendarmerie et des lanceurs de pilotra, appelés en renfort d’Antananarivo.
Les militaires basés à Toamasina ont refusé, en effet de tirer sur la
foule, en dépit des ordres donnés dans ce sens par le gouverneur. La
population dénonce le fait que Lahady Samuel laisse en l’état les
barrages sur la RN2 et qu’en outre, il la persécute pour les mêmes
raisons. Elle demande aujourd’hui le remplacement de ce gouverneur dans
les plus brefs délais.
SANS
COUP FERIR
A
Fianarantsoa, le député Pety Rakotoniaina et ses milliers de partisans
avouent ne pas comprendre le maintien plus que de raison du gouverneur
Emilson. A plusieurs reprises, ils ont effectivement démontré qu’ils
pouvaient prendre le siège du gouvernorat sans coup férir. Ils ne l’ont
pas fait jusqu’ici, en l’absence de la désignation du nouveau
titulaire du poste que le gouvernement ne tardera pas, apparemment, à
nommer. Il n’empêche que l’impatience des Fianarois est mise à l’épreuve
chaque jour que Dieu fait. En réalité, en attendant leur départ, les
anciennes autorités provinciales font voir de toutes les couleurs aux
partisans de Marc Ravalomanana et aux nouveaux dirigeants du pays. La
répression des milices para- militaires et de l’opposition armée
monte. Les affrontements se multiplient avec le nombre de blessés et
parfois des morts. La tension politique est à son comble. Pour Pety
Rakotoniaina, la solution passe par la nomination des nouveaux
responsables provinciaux, car la lutte ne doit plus rester du ressort du
peuple.
RACISME
Toliara
aspire également à la paix. Conduite par Thierry Raveloson, la
population ne souhaite autre chose que le désamorçage de la crise. Elle
passerait, dit- on, par le remplacement de l’actuel gouverneur le plus
tôt possible. Toliara serait prêt à accueillir les nouveaux dirigeants.
Il en est de même pour Mahajanga où l’on s’attriste de l’attitude
du gouverneur, Etienne Razafindehibe. Reconnu pour sa pondération, la
population s’est indignée du fait qu’il a signé le communiqué de
sécession faisant de Toamasina, capitale de cinq provinces autonomes. A
Antsiranana, le gouverneur n’a plus d’autre argument que le recours à
la force pour intimider ses électeurs depuis longtemps acquis au
changement et également pour empêcher le passage des nouveaux dirigeants
dans la région. En tout cas, il n’a pas simplifié sa situation à l’instar
de Lahady Samuel, le doyen des gouverneurs. Bref, pour la population
côtière, le salut passe par le limogeage des gouverneurs, parce qu’ils
sont contaminés par une maladie incurable : le racisme.
15
mars 2002
Le centre de gravite des préoccupations de Toamasina se trouve maintenant
à Brickaville. Selon les informations recueillies dans le Grand Port, un
commando et des tanks ont quitté la capitale pour détruire le barrage de
Brickaville. Aussi le gouverneur Samuel Lahady a-t-il depeche un
contingent de jeunes pour renforcer l'equipe sur place et les militaires
qui veillent au grain pour « parer à toutes eventualites ».
Officiellement, on a recense lors de la flambee de violence, 8 morts dont
la majorité sont des vandales. Car les actes de vandalisme ont eu lieu un
peu partout dans la ville et essentiellement a Mangarivotra et au port
fluvial.
A
l'heure où nous écrivons ces lignes, Toamasina semble retrouver son
calme, les forces de l'ordre sillonnent les quartiers chauds et les pompes
sont de nouveau ravitaillees en carburant.
FIANARANTSOA
Le
collectif des magistrats a annoncé que l'unité de l'appareil judiciaire
et qu'il soutien le nouveau gouvernement. L'avocat general a souligné par
l'occasion que toute personne arretee dans cette conjoncture difficile ne
sera pas jugee vu son caractere politique.
Malgre
l'interdiction d'atterrissage à l'aeroport de Fianarantsoa, un
helicoptere du KMMR a pu se poser transportant à son bord des
personnalites des institutions qui ont procédé à l'investiture de Marc
Ravalomanana. L'on signale que des armes anti-aeriennes ont ete disposees
à l'aeroport, tels des batteries anti-aeriennes et des rockets.
A
signaler que le FFKM, par le biais du pere Alexandre (Sacré Cour), eduque
quotidiennement ses ouailles de Magro à la non-violence . Un enseignement
à « cycle long » apparemment car les Fianarois penchent volontiers vers
l'option « oil pour oil, dent pour dent ».
Cote
communication, le probleme de la TVM et de la RNM se pose toujours. Le
gouverneur Emilson utilise les frequences attribuées à la TVM et à Top
TV pour diffuser les « interventions » de Ratsiraka et des films de .
violence du genre Rambo ou Jacky Chan. Aussi bien le personnel de la TVM
local que celui de Top TV ont fait savoir leur desapprobation car les
fréquences ont ete attribuees par l'OMERT et le gouverneur donc n'a pas
le droit de les utiliser. Toujours dans ce domaine, les portables
branchés sur Antaris sont perturbes. Il s'agirait d'un problème inherent
au reseau qui est actuellement sature (le réseau est prévu pour 5000
abonnés alors qu'actuellement ils sont quelque 10000).
Fianarantsoa
n'est pas épargné par les difficultés qu'encoure le pays. Bien que la
province dispose du port de Manakara, la penurie de carburant touche la
capitale du Betsileo et le prix des produits de première necessite
commence à grimper.
AMBOSITRA
La
population, en l'occurrence celle acquise à la cause du KMMR, a commence
a mettre en place ses barrages dans la ville, quartier par quartier, pour
bloquer les trafiquants de carburants. Les barragistes se sont convenus
que tous les futs d'essence ou de gas oil seront bloques et vendus au prix
normal à la population. Cette population surveille étroitement les pont
de Fatihita et d'Ivato menacés de coupure par l'autre camp.
Par
ailleurs, la RNM est captee à Ambositra, ce qui n'est pas le cas de la
TVM que les techniciens n'arrivent pas à reparer. Le gouverneur Emilson a
sejourné dans la ville mais on ignore l'objet de ses entretiens avec les
autorites locales.
Et
comme à Fianarantsoa, l'inflation gagne du terrain
MAHAJANGA
Les
barrages s'institutionnalisent. Sans évincer l'ACEM (Association des
Etudiants et Cadres de Madagascar, pro-Ratsiraka), le Conseil provincial a
mis la gestion de ces barrages sous la gestion d'un organe denomme Office
de controle et de normalisation dirigé par le commandant Jean Iagnabo
Randriatanany. Sa mission ? Gerer les barrages mais surtout controler la
circulation des carburants dans les fivondronana de la province et mettre
fin au trafic de carburant à destination de Tana.
Sur
le plan politique, le gouvernement Jacques Sylla a nommé M. Boudou
gouverneur de Mahajanga. Pour l'heure, cette nomination reste « lettre
morte ». Le KMMR a erige un barrage au niveau de Maevatanana pour
contrôler les pieces d'identite et eventuellement le trafic d'armes.
Le
social étant le domaine d'Intermédias, signalons qu'à Mahajanga, on
s'inquiète beaucoup des jeunes. En particuliers les jeunes filles
puisque, de la visite médicale des candidats au BEPC (Brevet d'étude de
premier cycle) et au Bac, on a décelé 10 grossesses (sur 3500). Un cas
qui alarme les parents en ce sens qu'à Mahajanga, il existe ce qu'on
appelle Conseil des adolescents dans tous les établissements scolaires,
tout comme le module Santé de reproduction des adolescents.
TOLIARA
Un
decret sorti le 12 mars portant transfert des compétences et des
ressources du gouvernorat alimente les conversations à Toliara. En tout
cas, les directeurs régionaux des pouvoirs grandissants donnés aux
commissaires généraux. Ailleurs, les milices du gouverneur aiguisent (au
propre comme au figure) leurs armes pour faire face a une eventuelle prise
du pouvoir du gouverneur nommé par le gouvernement Sylla.
Dans
la ville, le calme regne sans ces longues queues devant les pompes dues à
l'annonce d'un rationnement des carburants. Et l'on annonce que dans les
villes comme Betroka et Morondava, l'on erige egalement des barrages.
|