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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 7 décembre 2002

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

MIDI MADA 07/12/2002

DOUBLE DEFI POUR LE FIRAISANKINAM-PIRENENA ! 
51,46%. C'est le score obtenu par MarcRavalomanana au premier tour de l'élection présidentielle du 16 décembre 2001.Un an après, presque jour pour jour, le Firaisankinam-pirenena (FKP), entendfaire du scrutin du 15 décembre 2002, un vote de confirmation. Mieux, l'alliancecompte améliorer la performance électorale de l'année dernière, c'est-à-dire,dépasser la barre des 51,46% quand bien même cela assurerait déjà la majoritéabsolue au FKP qui est au locataire d'Ambohitsorohitra, ce que l'UMP est aumaître de l'Elysée. 
R.O. 
Sensibilisation 
Le second défi pour le FKP est de faire monter, à tout le moins de conserver, le taux de participation qui était de 67,94% lors de l'élection présidentielle. Sur 6.720.484 électeurs inscrits, il y a eu 4.565.708 votants. C'est dans cet esprit que l'autre volet de la campagne du FKP est axé sur la sensibilisation des citoyens à se rendre aux urnes. "Le scrutin du 15 décembre constitue un second "dingana lehibe" sur la voie du changement et de la stabilité", n'a de cesse de réitérer le triumvirat de l'alliance, de Mahajanga à Manjakandriana, en passant par Ambilobe, Sambava, Antalaha, Andramasina, Faratsiho, Betafo, Mandoto, Ambohibary Sambaina, Anjepy… Partout où ils passent, Rajemison Rakotomaharo, Marson Evariste et Norbert Ratsirahonana expliquent la nécessité sinon le devoir pour tout un chacun d'aller voter. "De faire preuve de firaisankinam-pirenena, de solidarité nationale en allant voter massivement, afin de choisir ses représentants à la prochaine Assemblée nationale".
Changement 
Dressant le profil type du membre de la Chambre basse, le FKP de souligner que "le député doit lutter contre la gabegie et veiller à la bonne gestion (à tous les échelons) dont les corollaires sont le respect de l'Etat de Droit (fin de l'impunité), la prise en compte de l'intérêt général qui doit primer sur les intérêts particuliers et la transparence notamment dans la gestion des deniers publics". Respect également des valeurs malgaches comme le sous-entend du reste le concept même de Firaisankina. Une solidarité politique dans les travées de la Chambre basse destinée à mettre fin à la fameuse majorité à géométrie variable, au profit d' "une majorité parlementaire qui sera le reflet de la soif de changement du peuple". Celui-là même dont le "firaisankina", c'est-à-dire la participation massive au scrutin du 15 décembre est un "dingana" important vers le redressement économique du pays. A l'image même du nom de l'alliance "Firaisankinam-pirenena ho fanarenana an'i Madagasikara" qui veut justement éviter les interprétations et manipulations que d'aucuns, entre autres, le front du refus, ne manqueront pas de faire sur le taux de participation ou d'abstention.


o LE MONDE | 06.12.02 | 11h12 
LA SÉLECTION DE COURRIER INTERNATIONAL
Les législatives vues par la presse malgache
Le président tente de renforcer son pouvoir, l'opposition réclame une amnistie.

Les élections anticipées du 15 décembre seront un premier grand test pour le président Marc Ravalomanana. Il y a un an, la présidentielle avait suscité une crise sans précédent, qui a ruiné l'économie et a fait payer un lourd tribut à la population. 
Devant cette pléthore de candidats - plus de 1 300 pour 160 sièges - le président est devenu le symbole des législatives, c'est lui qui va "drainer les suffrages", note Madagascar Tribune. Ainsi, "le portrait que l'on rencontre le plus souvent dans l'actuelle campagne, ce n'est pas celui de tel ou tel candidat très en vue, mais celui de Marc Ravalomanana. Aux meetings et dans les manifestations, même quand il s'agit d'obscurs et inclassables candidats indépendants, le président est sans conteste la grande vedette". Son nom, ses "couleurs politiques" et même l'"hymne à la victoire" qu'il a composé, "sont utilisés afin d'en tirer le maximum de profit". Ses adversaires "crient au scandale" devant le "défilé de carnavals, le port de tee-shirts à l'effigie du président [...]".
L'enjeu du scrutin est de savoir si les partis de la mouvance présidentielle vont assurer une majorité au chef de l'Etat. Mais, selon L'Express de Madagascar, du côté de la communauté internationale et en particulier de l'Union africaine - qui n'avait pas reconnu l'élection au premier tour de M. Ravalomanana - on parle plutôt d'un "vote de confirmation, pour contourner le concept explosif de deuxième tour". De vives incertitudes pèsent toutefois sur l'abstention. Madagascar Tribune pronostique "une chute probable du taux de participation", car "la majorité de la population est démobilisée, plus préoccupée par une situation précaire qui menace emplois et niveau de vie que par un scrutin anticipé".
Du côté de l'opposition - et notamment du parti Arema, fondé par l'ancien président Didier Ratsiraka, réfugié en France - les rangs se resserrent. En effet, des dirigeants de l'Arema ont constitué un "Front du refus aux élections du 15 décembre 2002", alliés pour l'occasion avec un autre ancien président, Albert Zafy. Ces opposants revendiquent "la fin des arrestations, la tenue d'une conférence nationale, une amnistie générale et le report des élections législatives", rapporte Midi Madagasikara.
L'amnistie concernerait des dirigeants de l'Arema, dont son secrétaire national, qui est à l'étranger, étant sous la menace d'un mandat d'amener. Selon l'OFPACPA, l'organisation des familles des personnes arrêtées à la suite de la crise politique, "à l'échelle de Madagascar, le nombre de prisonniers s'élève à 587 et, au rythme où vont les choses, il se passera encore du temps avant qu'ils puissent tous passer en jugement". Midi Madagasikar ajoute que les responsables de cette organisation "ont réaffirmé leur volonté d'obtenir une amnistie générale pour les détenus politiques, dans l'esprit de réconciliation nationale, mais ont plaidé, à défaut, pour une liberté provisoire, avant la tenue des élections".
Philippe Randrianarimanana


LE JIR - ARTICLE DU 04/12/02

 Manne européenne pour Madagascar

La Commission européenne va mettre à la disposition du gouvernement malgache des aides financières importantes qui constitueront une contribution décisive à l'effort de sortie de crise à Madagascar.

 Ces appuis financiers portent sur la consolidation du cadre macro-économique d'une part, l'appui à la lutte anti-acridienne d'autre part. En complément de ces appuis directs, Madagascar bénéficiera dès 2003 du programme indicatif régional pour l'océan Indien et l'Afrique orientale et australe, au titre du 9e fonds européen de développement (FED).
Dans le cadre de son soutien à la politique nationale contre l'insécurité alimentaire, qui constitue un des axes stratégiques du document de stratégie de réduction de la pauvreté et du Plan d'action pour le développement rural, la Commission européenne a mis à la disposition d'Antananarivo un financement d'un montant de 2 millions d'euros sous forme d'un appui budgétaire ciblé, au profit du centre national anti-acridien. Ce fonds va permettre à ce centre d'effectuer le rôle de surveillance et de prévention de l'invasion acridienne. Ce financement s'inscrit dans le cadre plus large du partenariat entre Madagascar et l'Union européenne qui cible le développement rural comme secteur de concentration de ses efforts, avec une prévision d'engagement financier de l'ordre de 100 millions d'euros dans les cinq années à venir.
Par ailleurs, suite à la réunion des Amis de Madagascar en juillet dernier à Paris, la Commission vient de préparer une proposition de financement sous forme d'appui budgétaire d'urgence d'un montant global de 70 millions d'euros.
Cette proposition de financement a reçu l'avis favorable du comité du FED le 29 novembre dernier. Une première tranche de 35 millions d'euros sera débloquée avant la fin de cette année. Cette tranche sera exécutée sous la forme d'un appui à plusieurs domaines dont le secteur de la santé, le Fonds d'entretien routier, les dépenses liées à la lutte contre la pauvreté et l'appui électoral. A ce titre, un montant maximum de 2 millions d'euros sera réservé à l'organisation du scrutin électoral du 15 décembre, notamment pour l'acquisition d'urnes transparentes.

 LÉGISLATIVES - Quelque 1 308 candidats se disputeront les 160 sièges de la nouvelle Assemblée nationale, à l'occasion des élections législatives du 15 décembre. Il y a parmi eux douze membres de l'actuel gouvernement, dont le Premier ministre Jacques Sylla, candidat dans son fief de l'île Sainte-Marie. De hauts responsables des provinces autonomes sont également candidats, comme les présidents de la délégation spéciale (gouverneurs) à Diego-Suarez et à Tuléar.


EXPRESS MADA  mardi 3 décembre 2002
LE CNE ET LE MININTER SUR LA SELLETTE, LES PREMIERES ESCARMOUCHES ENTRE CANDIDATS ET ADMINISTRATION 
Car, prévue pour être une séance d'informations de ces candidats sur les différentes dispositions légales et réglementaires en vigueur, et d'échanges de vues sur les moyens de parfaire le déroulement de ces élections, la rencontre s'est muée en une véritable demande d'explications sur les responsabilités respectives du Cne et du ministère de l'Intérieur dans le domaine des élections. Beaucoup de questions ont été posées aux conférenciers, mais il faut noter que, par moments, les interventions, aussi bien du côté des candidats que des organisateurs de la conférence, ont été plus ou moins virulentes. Pour la première fois, de vives altercations, verbales évidemment, ont eu lieu entre les candidats et l'administration en ce qui concerne la transparence et la sincérité des votes. Altercations et demandes d'explications qui contribuent toutefois à une meilleure expression de la démocratie au pays, et qui se résument, somme toute, au souhait des uns et des autres pour des élections libres, transparentes, et que les administrations concernées fassent réellement preuve de neutralité en la matière. 
La rencontre d'hier au Motel d'Anosy (ex-Solimotel), entre les candidats aux législatives du 15 décembre prochain dans la circonscription électorale d'Antananarivo-renivohitra, les membres du Cne (Conseil national des élections) et le ministère de l'Intérieur, fera certainement date dans les annales électorales du pays. Car, pour la première fois, les uns et les autres ont eu l'occasion de s'exprimer sur la tenue d'une élection entièrement libre et transparente, malgré le fait que les tons ont, par moments, monté de plusieurs décibels par rapport à la normale entre les différents intervenants. 
Il faut en effet relever qu'en dépit des "bonnes" intentions du Cne et du ministère de l'Intérieur de sensibiliser ces candidats sur la… transparence de leurs responsabilités respectives en matière d'élections, les candidats ou leurs représentants ont profité de l'occasion pour plus ou moins déballer tout ce qui leur tenait à cœur. 
S'étant visiblement préparé à ces états d'âme, le Cne, par le biais de son président Jean Théodore Randrezason, a pris les devants en définissant les nouveaux rôles et missions de l'organisme qu'il préside. Il a été ainsi rappelé que le Cne actuel est habilité à ester en justice, aussi bien pour les éventuelles plaintes dont il est saisi, que pour certains faits et autres irrégularités qu'il aura constatés durant toute la période des élections, allant des propagandes jusqu'à la publication des résultats. En quelque sorte, le Cne peut se saisir d'office, même s'il recommande aux éventuels plaignants de fournir, à l'appui de leurs requêtes respectives, de "fournir des dossiers et preuves conséquents qui puissent réellement contribuer à la recherche des vérités". Au-delà de cet appel, Jean Théodore Randrezason a rappelé d'autres compétences du Cne, telles que la délivrance des agréments aux observateurs nationaux ou internationaux qui lui en font la demande, et son rôle dans la répartition du temps d'antenne sur les ondes publiques dans le cadre de la tranche gratuite de 30 secondes. 
DROIT D'AUTEUR 
C'est justement à propos de ces 30 secondes que les discussions ont commencé à s'échauffer. Il a été soulevé que certains candidtas ou partis sont plutôt "favorisés" par rapport aux autres. Le cas des candidats du Tim (Tiako i Madagasikara) a été expressément cité à cet égard. Il se trouve que ces candidats font un usage abusif des emblêmes dont les tee-shirts et surtout "l'hymne à la victoire" (le fameux hiram-pandresena) qui a fait la renommée du candidat Marc Ravalomanana aux présidentielles du 16 décembre 2001. Par ailleurs, des voix se sont élevées quant à des distributions de nouveaux tee-shirts à l'effigie de Marc Ravalomanana et… de pots d'yaourt perpétrées par les candidats du Tim dans certaines circonscriptions. Des témoins oculaires se sont en tout cas manifestés pour dénoncer ces faits qu'ils estiment contraires aux règles du jeu prévues par les décrets relatifs à ces élections du 15 décembre prochain. 
A ces interpellations, et notamment en ce qui concerne les tee-shirts et l'hymne de Marc Ravalomanana, les conférenciers ont répondu plus ou moins évasivement en déclarant qu'il ne devrait pas y avoir de problème "tant que le véritable propriétaire de ces emblèmes ne se manifeste pas pour réclamer son droit d'auteur…" Une réponse, en tout cas, accueillie par l'assistance, comme une flagrante discrimination du moment qu'on parle d'une égalité de traitement pour tous les candidats. Néanmoins, le Cne et le ministère de l'Intérieur déclarent qu'ils veilleront au grain, et insistent sur le fait qu'il appartient aux "victimes" d'apporter toutes les preuves des agissements de certains candidats ou formations, qui risquent de nuire au bon déroulement de ces élections.
Echos des législatives
* La Primature avertit Michelle Marie Ratsivalaka pour tout éventuelle tentative de récupération à des fins électorales de son statut de directeur national du projet Seecaline. Dans un communiqué qui interpelle la candidate indépendante du IVè arrondissement autant que les électeurs, la "Cellule de communication" de la Primature rappelle que "les travaux réalisés dans le cadre du programme Seecaline sont des travaux engagés sous la responsabilité de l'État et sous la tutelle de la Primature. Le contrat de Mme Michelle Ratsivalaka s'achèvant fin décembre 2002, elle ne peut engager le programme Seecaline pour des promesses d'activités en 2003". 
* Pas de panneaux d'affichage à Ikalamavony et dans certains fivondronana de Fianarantsoa. Selon nos sources, qui rapportent les explications des sous-préfets concernés, ceci s'explique par l'insuffisance de budget des sous-préfectures. Un dilemme pour les directeurs de campagne qui ne savent pas où mettre les affiches. Les murs étant interdits. 
* Des électeurs n'ont pas reçu leur carte d'électeur dans la capitale. Hier, à Ambodinisotry, le comité du fokontany a commencé la distribution des cartes d'électeur. De nombreuses personnes ont été alors surprises de constater qu'elles n'en bénéficient pas. Eternel problème.
Élections législatives 
Au fil des jours, le nombre des candidats agréés pour les élections législatives du 15 décembre prochain, augmente. La Haute cour constitutionnelle (Hcc) vient en effet de publier hier, deux nouvelles additions aux listes de candidats précédemment sorties. On indique qu'il pourrait encore y avoir une troisième ou plusieurs autres listes additives en fonction de leur traitement au niveau des différentes Cavec (Commission administrative de vérification et d'enregistrement des candidatures) et de l'arrivée des dossiers ainsi traités à la Hcc. 
En attendant, les nouvelles candidatures agréées concernent les candidats respectifs du Mfm (Julien Rangitason et consorts) dans la circonscription n°120 de Mahanoro/A, et de l'indépendant Ladislas Raherindrainy et consorts dans la circonscription n°69 d'Ikongo/A. Ce qui ramène le nombre total de candidats (les têtes de liste) pour toutes les circonscriptions électorales prévues à 1314 contre 1308 dans le premier arrêt n°37 de la Hcc du 25 novembre dernier.
Elections législatives 
Le parti Tiako i Madagasikara (Tim) est bien parti pour les législatives avec une présence marquée dans toutes les régions de Madagascar. A Antsiranana I, les candidats Jean Adolphe (A) et Amady (B) ont débuté leur propagande samedi, après une messe à l'église de Tanambao. Les candidats ont prôné le bonheur de la population après les longs mois de crise. Jaosoa Jean Pascal, candidat à Sambava a draîné la population d'Ambatomiavana, où il a déclaré sa conviction de satisfaire aux aspirations populaires. Candidat pour un troisième mandat, cet ancien Pds, a reçu la bénédiction du Président de la République, Marc Ravalomanana. A Nosy Be, le candidat Zara Roger a effectué sa propagande à Dzamandzar, puis à Antanamitara, en lançant l'idée d'une mouvance présidentielle à l'Assemblée nationale. 
D'autre part, le Firaisankinam-pirenena, représenté par Rajemison Rakotomaharo (Tim), Marson Evariste (Rpsd) et Norbert Lala Ratsirahonana (Avi), a fait une percée à Vohipeno, pour la première journée de propagande. Ce trio a déclaré à la population qu'ils sont les "chouchou" du président Ravalomanana. Le pouvoir actuel a effectué en peu de temps, les réalisations de 25 années de l'ancien pouvoir. Paraina Auguste (Tim) a été dans son fief à Farafangana, pour rappeler que des personnes mal intentionnées parlent au nom du président Ravalomanana. 
Jacobson Maxim Randriamiharo est un candidat Tim à Andilamena, présenté par l'Arema, le Leader et le Mfm. Il a déclaré qu'il a le soutien du président. 
ANTANANARIVO 
Dans l'Avaradrano B, à Alasora, le ministre des Mines, Razaka Elisé Alitera a visité plusieurs localités pour se faire connaître. Il a déclaré qu'il est prêt à porter au niveau de l'Assemblée nationale, la volonté de la population. 
Dans le Firaisana I section A, le candidat Haja Razafinjatovo a visité les quartiers d'Analakely jusqu'à Ankasina. 
De son côté, Mamy Rakotoarivelo, candidat au Firaisana III section A, a rendu visite dans plusieurs quartiers d'Ambatomitsangana et de Mandialaza-Ankadifotsy. Le secrétaire général de Tiako i Madagasikara, et non moins premier ministre Jacques Sylla, l'a épaulé dans ses messages lancés à la population, notamment leur soutien au président Ravalomanana. "Il n'y aura ni vainqueur ni vaincu, mais celui qui va gagner représente le développement, et celui qui va perdre reflète la pauvreté" a expliqué Jacques Sylla, tout en lançant les actions positives de Mamy Rakotoarivelo au sein du ministère de la Communication. L'idée d'une majorité à l'Assemblée nationale a été expliquée à la population en vue d'un réel développement. "Sachez voter, et ne vous laissez pas berner par ceux qui sont contre Ravalomanana" a déclaré Mamy Rakotoarivelo.
Un pari contradictoire 
L'Arema officiel aura finalement opté pour le vote blanc. Au vu d'un communiqué signé par Vaovao Benjamin, sécrétaire administratif et numéro 2 de l'Arema, l'opposition participera indirectement aux législatives. De pis aller au refus des législatives à la date du 15 décembre, l'option zéro vote proposée par la hiérarchie de l'ancien parti au pouvoir à ses militants, signera une présence effective. Le pari sera plus difficile que le soutien à des candidats déclarés et impliquera une campagne électorale, ce à quoi se refusent les rouges à l'étoile blanche. Réclamée depuis longtemps par des organismes d'éducation des citoyens et d'observation des élections comme le Kmf/Cnoe, la distinction formelle entre bulletin blanc -résultat d'un choix- et bulletin nul -le résultat d'une erreur ou de l'ignorance- n'est pas encore entrée dans les moeurs. La campagne pour un vote blanc sera doublée d'une campagne d'éducation. En l'état actuel de la culture démocratique, la déclaration officielle engage l'Arema officiel dans une voie plus que risquée. Les bulletins blancs (et nuls, les textes ne faisant pas de distinction) représenteront la voix de l'opposition dans des élections qualifiées de confirmation. :
Bank of africa (Boa) 
Après trois années de mise en veilleuse, l'agence de la banque Boa (Bank of Africa) sise à Moramanga a été réouverte officiellement hier. Certes, pendant toute cette période, l'agence fonctionnait plus ou moins comme un bureau périodique, c'est-à-dire, ouverte une fois par semaine, et plus précisément le jeudi. Mais dorénavant, l'agence ouvrira 5 jours sur 7. 
Pour marquer toute l'importance de cet évènement, c'est tout le staff de la direction générale de la Boa qui est descendu sur place, dirigé en personne par le directeur général, Alain Lepatre Lamontagne. 
Au cours de son intervention, le premier responsable de la Boa a fait remarquer qu'auparavant, tous les efforts de la banque ont été concentrés sur le perfectionnement du système informatique pour, aujourd'hui, se tourner vers le développement du réseau qui, à ce jour, est déjà le plus développé dans le pays, car avec ses 49 agences en fonctionnement, la Boa compte plus d'agences que toutes les autres banques réunies. 
La réouverture de l'agence de Moramanga, tout comme celle de Tsiroanomandidy, et celles de Tanambe et Marovoay (qui suivront), s'inscrit dans le sens de la perception d'un développement qui commence à percer. Le directeur général de la Boa a ainsi déclaré que Moramanga est un centre très important et que c'est une ville en grand devenir. D'où sa décision de cette réouverture, la banque se caractérisant par son caractère de banque ouverte à tout public, de proximité et innovante. D'autant plus que la Boa, a-t-il ajouté, est très sensible aux aspirations de sa clientèle. 
Être la seule banque installée dans la ville de Moramanga joue énormément en faveur de la Boa, et plus le nombre de ses clients augmente (aujourd'hui l'agence compte déjà plus de 300 clients), plus elle se développera. Ce qui se concrétisera à coup sûr si l'on considère les différentes interventions des autorités locales (maire, sous-préfet, sénateur) qui ont tous marqué leur satisfaction de voir l'agence. L'existence d'une agence bancaire sur place rendra beaucoup de services à la population, entre autres, la sécurisation des avoirs, le paiement des pensions en faveur des personnes âgées, ... Et la Boa offrira en plus toute sa gamme de produits et services.
Situation dans le sud 
Ces derniers mois, notamment au mois de novembre, le projet Sap (Système d'alerte précoce) a enregistré une hausse des prix des denrées alimentaires dans le Sud. Le maïs a enregistré 15% de hausse, le manioc 5% et le riz 2% par rapport au mois de septembre. Le maïs est maintenant à 900 Fmg le kapoaka (une boîte de lait Nestlé), le riz à 900 Fmg également, et le manioc à 1800 Fmg le kilo. 
Les précipitations, faibles ces derniers temps et inférieures à la moyenne, sont une des causes de cette hausse des prix. Ce qui a entraîné également des problèmes au niveau de la campagne agricole. Par exemple, les jeunes pousses de manioc plantées en septembre sont frappées de flétrissement. 
D'autre part, avec cette diminution des pluies, des larves de "locusta migratoria capito" se présentent à Ranohira, Ihosy et Ianakafy. Et en matière d'élevage, l'état du cheptel, des pâturages et points d'eau s'est dégradé. L'Aes (Alimentation en eau dans le Sud), en raison de la vétusté de son parc véhicules et de la réduction de son budget de fonctionnement, aggrave encore la situation actuelle car cet organisme n'est plus en mesure d'honorer convenablement la demande de la population. Et encore, des feux de brousse ont été signalés à Betioky et Amboasary. 
En tout cas, l'accessibilité des aliments de base était suffisante partout ainsi que la situation alimentaire dans son ensemble.
5 décembre, date butoir 
Tous les bureaux de vote seront dotés de leur urne transparente avant le 5 décembre, date butoir. Hier dans la matinée, le Président de la République a assisté, au gymnase couvert d'Ankorondrano, aux préparatifs de leur expédition, supervisés par le ministère de l'intérieur. Le chef de l'Etat devait faire part de ses appréhensions sur l'éventualité de manœuvres criminelles visant à entraver l'opération, voire saboter les urnes. Sur instruction du président Ravalomanana, le "Repoblikan'i Madagasikara" et des appareils d'Air Madagascar -pour les aéroports à pistes courtes- achemineront les kits électoraux jusqu'aux chefs-lieux de province où ils seront relayés par les camions des prestataires. Ces derniers ont été nombreux au stade couvert pour évaluer les chargements. Les enveloppes spéciales élection commandées en Afrique du sud ont été débarquées hier à Toamasina. :
Avant-propos du plan comptable général 200X 
En présence des ministres Benjamin Andriamparany Radavidson (Economie, finances et budget) et Horace Constant (Privatisation), les travaux de l'avant-propos du plan comptable général 200X, effectués par le Conseil supérieur de la comptabilité, l'Ordre des experts comptables et financiers, l'Instat, avec l'expert international Francis Mechin, ont été présentés hier toute la journée. 
Après un brillant exposé du président du Csl Raymond Rabenoro sur les complications des normes internationales auxquelles Madagascar ne peut échapper, le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson a énuméré la raison d'être de ces travaux : ("... le Pcg 87 est, d'abord, obsolète et nécessite dès lors une mise à jour pour tenir compte des problèmes comptables nouveaux-nés de l'évolution économique et financière interne, d'une part et de l'impact de la globalisation dans notre pays, d'autre part. Le nouveau plan comptable doit, ensuite, être mis au niveau des normes comptables internationales édictées par l'Iasc (International accounting standards comittee). Enfin, le nouveau plan comptable cherchera par l'instauration de grilles de passage, à utiliser la comptabilité des entreprises à l'élaboration des statistiques et comptes nationaux, sans pour autant alourdir la gestion comptable des entreprises". 
Il attend de cette rencontre à haut niveau : "(...) des amendements à l'avant-propos Pcg 200X, au stade actuel de sa rédaction, mais aussi il faudra penser aux documents d'accompagnement, annexes, guides comptables sectoriels à l'harmonisation entre le nouveau Pcg et les textes du droit des affaires et le code général des impôts, et la vaste campagne d'information et de formation qui devra non seulement précéder mais aussi accompagner la mise en œuvre du Pcg 200X". Ce Pcg 200X ne sera pas disponible cette année. 
L'ébauche en est jetée, un gros chantier s'ouvre.
Lutte antiacridienne et redressement économique 
L'ambassadeur, chef de délégation de la Commission européenne Pierre Protar et le ministre de l'Economie, des finances et du budget Benjamin Andriamparany Radavidson, en présence des ambassadeurs de France, Mme Catherine Boivineau, de l'Allemagne, Heinz Peter Behr et de la Grande-Bretagne, Brian Donaldson, ont signé un protocole d'accord sur le soutien à la politique nationale contre l'insécurité alimentaire, qui constitue un des axes stratégiques du document de stratégie de réduction de la pauvreté. A cet effet, l'UE a mis à la disposition du gouvernement, à travers le Centre national antiacridien, un financement d'un montant de 2 millions euros, soit 13 milliards Fmg sous forme de fonds de contre-valeur. "Un reliquat du précédent financement", précise Pierre Protar qui explique que : "cet appui budgétaire ciblé s'inscrit dans le cadre plus large du partenariat entre Madagascar et l'Union européenne, qui fait du développement rural un secteur de concentration, avec une prévision d'engagement financier de l'ordre de 100 millions euros, environ 650 milliards Fmg s'étalant sur cinq ans. L'optique est de mobiliser les crédits déjà engagés en les affectant aux actions prioritaires découlant de la crise économique". 
D'AUTRES SOUTIENS CONSISTANTS 
A part cela, la Commission européenne vient de préparer une proposition de financement portant appui budgétaire d'urgence évalué à 70 millions euros, 465 milliards Fmg. Cette proposition de financement a reçu l'avis favorable du comité du Fed qui a rassemblé les 15 Etats membres, dont les plus influents : la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni, le 29 novembre dernier. Après cette décision, la signature de la Convention de financement ne saurait plus tarder par le déblocage de la première tranche de 35 millions euros avant la fin de l'année. Elle sera exécutée sous forme d'un appui budgétaire direct avec un ciblage sur les domaines suivants : paiement des arriérés de l'Etat vis-à-vis de ses fournisseurs du secteur privé, y compris le remboursement des crédits de Tva, le secteur santé, en particulier le circuit d'approvisionnement et de distribution des médicaments via Salama, le fonds d'entretien routier, les dépenses liées à la lutte contre la pauvreté, l'aide aux préparatifs électoraux fixée à 2 millions d'euros au maximum, réservée à la première tranche au remboursement des dépenses effectuées par le gouvernement, à l'organisation du scrutin du 15 décembre prochain, l'acquisition d'urnes transparentes notamment. 
Enfin avec d'autres pays des régions de l'Afrique orientale et de l'océan Indien, Madagascar peut attendre des retombées d'un programme d'aide à l'intégration économique de 223 millions euros, 1.480 milliards Fmg. 
Pour le ministre Benjamin Andriamparany Radavidson, ces soutiens financiers colossaux "témoignent de la confiance des bailleurs de fonds au programme de redressement économique choisi par le gouvernement, aux dirigeants du pays et aux affectations prévues. Soyez-en rassurés, nous en ferons bon usage", a-t-il promis.
Discrimination liée au Vih/Sida 
La 15ème année de la Journée mondiale de lutte contre le Sida sera consacrée sur le combat contre la stigmatisation et la discrimination liée au Sida, dont les femmes sont les plus touchées. Cette année, pour la première fois dans l'histoire de l'épidémie, le nombre des femmes vivant avec le Vih s'est élevé pour atteindre 50% du total mondial, et la stigmatisation et les inégalités relèguent les femmes tout à l'arrière de la file d'attente pour ce qui est du traitement, exacerbent les risques du Vih, soutiennent la violence sexuelle et privent les filles de scolarité. 
Sur les 5 millions de nouvelles infections enregistrées cette année 2002, la moitié des victimes du Sida sont toutes des femmes et 800.000 sont des enfants de moins de 15 ans. Autant de femmes séropositifs sont également apparues et sont les plus touchées par l'épidémie. Pour le cas de Madagascar, les femmes sont les plus infectées par le virus (49%) sur les 218.297 personnes testées par rapport aux hommes à 43%. Le cas des séropositifs atteint le nombre de 271 dont 45 sidéens (15 femmes et 30 hommes). 
DÉFI 
Aucun nouveau plan d'action n'a été mené pour combattre ce fléau qui a favorisé le risque d'explosion de l'épidémie dans le monde, causant une situation stratégique due à la passivité, la discrimination, la stigmatisation, l'autosatisfaction, l'insuffisance de mobilisation nationale et internationale, engendrant de lourdes conséquences dont entre autres, la pauvreté, la misère et la mauvaise gouvernance. Face à cette situation, le président du Groupe thématique Barbara Bentein a profité de la journée de lancement de campagne de lutte contre la stigmatisation et la discrimination liée au Sida pour exhorter chacun et chacune à relever le défi de se solidariser avec les personnes affectées par le Vih/Sida par le biais d'un geste symbolique, en leur donnant l'espoir de vivre, et à participer aussi à la lutte, comme le thème de la Journée l'a défini: "Vivre et laisser vivre". 
Pour le représentant du Pnud Bouri Sanhouidi, cette 15ème année consécutive de la Journée de lutte sur le Sida est à célébrer, pour faire prendre conscience à toutes les communautés que le fléau est là et que chacun doit s'engager à mener à bien la lutte dans la Nation entière. Les femmes, qui constituent une partie de la communauté, sont les plus touchées par le Sida, et les conséquences sont énormes. Aussi, des efforts restent à déployer car les actions sont toujours et restent isolées, les informations ne circulent pas faute de moyens sans omettre l'insuffisance de mobilisation. Des appels urgents sont en cours, selon la déclaration du directeur exécutif de l'Onusida, Dr peter Piot, pour soutenir ces communautés, pour faire en sorte que lorsqu'une assistance alimentaire est fournie, l'on accorde aussi une attention particulière à la prise en charge et la prévention du Sida.
Elections - Ces artistes qui sont candidats 
Dama fut le premier, en 1992, à franchir le pas, à Ambatofinandrahana, avec succès. Rebelote encore pour le leader de Mahaleo six ans plus tard. Insatiable, il brigue de nouveau un troisième mandat, toujours dans sa localité, et toujours sans aucune étiquette. 
Admirateur des Mahaleo, Rabesaiky Guillaume Marie, plus connu sous le pseudonyme de Om-Guy, décide de suivre les traces de son idole. La tête pensante de Ny Ainga se présente, sous le label " Firaisankinam-pirenena " à Ambohimahasoa, dans le faritany de Fianarantsoa, où il aura fort à faire puisqu'il aura à affronter des grosses pointures comme Raivo Mannandafy, la femme du patron du Mfm, qui y conduit la liste du parti de son époux. 
Dans ce registre, l'on peut noter sans grand risque de se tromper que les moins ambitieux sont bien les humoristes : qu'est allé faire Honorat, des Foy Hehy, dans une liste Mfm à Ankazobe, et en troisième position encore ? 
Enfin, nous n'avions pu résister à l'envie de dévoiler un ancien artiste de salegy en course à Sambava sous la bannière du Tim. Il s'agit de l'ex-chanteur du groupe Malagasy Misaoma, qui fit sensation sur les scènes du nord, particulièrement à Nosy Be, lors d'une édition du Donia, en 1998. Son nom : Jaosoa Jean Pascal. Précisons que, tout comme Dama, le président de la Délégation spéciale d'Antsiranana escompte un troisième mandat.

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L'Express Mada 7 décembre 2002 
LE "CORPS DES OBSERVATEURS" DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES SE MET DOUCEMENT EN PLACE 
Il l'a placée devant ses responsabilités en lui demandant expressément d'envoyer, elle aussi, ses propres observateurs. 
La fin du séjour de l'ensemble de ce corps d'observateurs électoraux, tous soucieux sans doute de passer les fêtes de fin d'année en famille dans leurs pays respectifs, tourne autour du 18/20 décembre. On peut donc avancer que l'ensemble des résultats des élections législatives anticipées du 15 décembre seront, sauf incidents, connus dans la semaine qui suivra le jour du scrutin. 
Tout ce beau monde se met en place tranquillement, doucement et, en attendant d'aller scruter le fond des urnes transparentes, observer le déroulement du dépouillement et la transmission des résultats, s'informe certainement, en parallèle, des réalités démocratiques en vigueur dans le pays par des contacts avec les différentes sensibilités qui composent le paysage politique. La lecture de la presse, aussi, doit être d'un précieux secours pour se faire une idée des us et coutumes locaux dans la préparation et l'organisation de la campagne électorale. Il n'y a pas que le jour du vote qui compte. Ces observateurs sont mandatés pour produire un rapport indépendant sur le déroulement de ce scrutin capital pour le président Marc Ravalomanana et instaurer une stabilité politique issue d'une consultation populaire démocratique, libre. Coût provisoire de cette "Opération transparence" : plus d'un million de dollars, soit 7,160 milliards Fmg.
Conduite par une organisation du Sénégal 
De sources diplomatiques, l'on apprend que l'Union africaine enverra des observateurs pour le suivi des élections législatives du 15 décembre prochain. Louis Pereira de Carvahlo, président de l'Onel du Sénégal -Observatoire national des élections- sera à la tête d'une délégation dont la composition n'est cependant pas encore connue ni l'accréditation officielle par Addis-Abeba, siège de l'Union africaine, précisée. Le rôle important joué par la Côte d'Ivoire du président Abdoulaye Wade, dans la recherche d'une issue à la crise postélectorale n'est cependant pas étranger au choix d'un Sénégalais et d'un organisme sénégalais à la tête d'une présence africaine dans l'observation de la consultation du 15 décembre. Dans la nuit de mercredi dernier, le général Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, avait envoyé à l'adresse de l'Union africaine, une note verbale "réitérant" l'invitation lancée en octobre depuis Pretoria par le président Ravalomanana. Devant une troika de l'ex-Organisation de l'unité africaine, présidée par le Chef de l'Etat sud-africain, Thabo Mbeki, président en titre de l'Union africaine, Marc Ravalomanana avait demandé l'envoi d'observateurs pour réduire, au vu du déroulement du processus électoral, les dernières réticences d'un continent dont la majeure partie a tacitement reconnu le nouveau pouvoir, au gré des rencontres internationales dont la dernière en date s'est tenue à Ouagadougou. La question de la reconnaissance formelle du président Ravalomanana par l'Union africaine, ne saura néanmoins trouver une réponse positive ou négative avant la rencontre au sommet des chefs d'Etat prévue janvier 2003 et les conclusions des observateurs des élections du 15 décembre pèseront leur poids dans l'ancrage de Madagascar au continent. :
Le 15 décembre et la francophonie 
Les milieux diplomatiques révèlent que Me Saleck Ould Abdel Jelil, premier vice-président du Sénat de la Mauritanie, représentera à la tête d'une délégation d'une dizaine de membres, la participation de l'Organisation internationale de la Francophonie, dans l'observation du processus électoral malgache. Depuis les débuts du conflit postélectoral, l'organisation francophone avait déjà fait part de sa volonté de participer à la recherche d'une solution à la crise malgache. L'envoi d'observateurs a été formellement décidée lors du sommet de Beyrouth. Il comportera une présence canadienne. Selon des sources, l'utilisation des urnes transparentes a été évoquée puis décidée à Beyrouth lors d'un entretien du président Ravalomanana avec le Premier ministre canadien, Jean Chrétien. La concrétisation a été ensuite une affaire de relations internationales dans la distribution des tâches. Le Canada a assuré le suivi du processus de fabrication puis financé l'expédition des kits électoraux, l'Union européenne, leur financement. Le ministère de l'Intérieur, vu l'urgence, a pallié la lenteur de la procédure internationale par des avances de trésorerie et le rôle du Pnud dans la supervision des appuis, représente, entre autres, la participation des Nations unies.:
Fianarantsoa: Les urnes transparentes sont arrivées hier en fin d'après-midi, pour Fianarantsoa I et II. 

Leur réception a été faite dans les locaux de la sous-préfecture de Fianarantsoa II en présence du premier responsable, entre autre président du bureau local électoral de liaison (Ble) et de plusieurs responsables qui ont reçu les premières instructions sur le montage des éléments que composent ces matériels. 4 plaques en plexiglas sans doute qui s'encastrent à travers une forme d'entretoise, un fond servant de base arrêté par un système de vis écrou et un couvercle avec une plaque semi-circulaire et pivotante sur un axe comme fermeture. Une plaque qui sera verrouillée après que le dernier votant aura glissé la dernière enveloppe. Evidemment les traditionnels cadenas, 2 cadenas bloquent définitivement le couvercle. La responsable de l'acheminement Mme Rasoamiarana Jacob du ministère de l'Intérieur nous a précisé que le nombre des bureaux de vote (bv) est fonction du nombre des urnes plus 10 autres comme réserves. Ainsi pour Fianarantsoa II, les 319 bv auront finalement 10 urnes supplémentaires. Idem pour Fianarantsoa I avec 61 bv plus 10 urnes en réserve. 
Un convoi de 3 camions provenait d'Antananarivo selon Mme Rasoamiarana. Et malgré un barrage dressé par des bandits sur la route du côté d'Ivato, les véhicules ont pu passer. Ambositra, Manandriana, Ambatofinandrahana et Fandriana ont respectivement reçu leur part. La prochaine étape sera Ambalavao, Ihosy, Ivohibe et Iakora. Il faudra sans doute renforcer la protection de ce convoi puisque apparemment, il semblerait que des gens malintentionnés aussi bien de l'intérieur de Madagascar que de l'extérieur veulent absolument que les législatives anticipées ne se produisent pas. Le bateau qui devait emmener les enveloppes aurait été dérouté à plusieurs reprises avant de parvenir à sa destination finale.
Les chancelleries s'organisent 
En début de semaine, le ministère de l'intérieur décompte 19 observateurs dépéchés par l'Union européenne, opérationnels sur le terrain. 46 autres sont prévus arriver vers le 10 décembre sans compter les missions africaines et francophones, attendues vers la même date. La forte présence de l'Union européenne, 64 observateurs et 3 "coopérants" au niveau du Comité national électoral, est complétée par un dispositif diplomatique. 9 diplomates en poste à l'ambassade américaine ont été proposés par Antsahavola comme des "témoins" de l'élection législative. L'ambassade du Canada à Dar es Salam, Tanzanie, dépêche un de ses diplomates en mission d'observation. Les consuls étrangers de certaines villes de provinces sont mandatés par leurs chancelleries pour suivre le processus électoral. Des appuis "immatériels" importants ont été occultés par les annonces de divers dons et promesses de financement. Les Etats unis particperont au déploiement matériel par la location de véhicules ou l'achat de carburant, l'Allemagne sera présente dans les enveloppes spéciales, l'impression ou la transmission des résultats. 


nosintsika 05/12/2002

 Fampielezan-kevitra (prOpagandy)

FIFIDIANANA
Mampalahelo ny zava-misy
Mahonena nefa indrisy
Fa mizara vary dia mizara laoka
Mizara bônbô, mizara voanjo amin-kapoaka

Tongava fidio
Ny lisitray lanio
Fa ny pôlitikanay dia pôlitika ankehitrio
Dia nifidy ny nandra
Izay mba niandrandra
Nefa avy eo nivandravandra
Fa vao mainka tsy nikandra
Fa nahery loatra ireo olona navandy
Tsy nikely soroka nanao prOpagandy
Ny kandidanay dia tena milay
Raha ametsifetsy izy dia tena mahay
Ny ratsy efa vita hodio tsy hita
Loza ho avy izao no hiaraha-mahita
Omeo toerana aho, dia ataovy depute
Fa ianao hihinam-pako, izaho hanan-karena be
Omeo toerana aho anitsahako anao
Hoteteziko daholo hatramin'ny tampon-dohanao
Zaho raha hikarama dia amina milion
Ianao lasa mpangalatra dia mihidy violon
Rehefa tonga ny ankadasitra izaho lasa minisitra
Haripako ianareo, ianao ao anaty lisitra
TONGAVA MIFIDY, MANAOVA IANAO ADIDY
FA NY FAMONOANA ANAO ANIE DIA TENA MORA VIDY
(...)
Reo izay mitondra toa mangalatra avokoa
Tena mamba noana, manao fiainana zoulou
Tsy bolao intsony no atorany amintsika
Fa tena maritoa atoraka alika
Aiza ve leitsy isaky ny fifidianana
Dia misy kandida mody manamboatra lAlana
Na mitana angady aza tsy hain'ialahy akory
Ka aza dia miseho milay fa manorisory

PETSAM-BAVA


LE JIR - ARTICLE DU 03/12/02

 Une affaire de crevettes qui remonte à la surface
Goulamaly en correctionnelle

Quatre ans et demi après les révélations du Journal de l’île (édition du 16 avril 1998)
dans une enquête de Philippe Leclaire, l’affaire Armas/Goulamaly passera aujourd’hui en correctionnelle. L’homme d’affaires français Abdé Ali Goulamaly, né à Madagascar, comparaît pour faux et usage de faux, et abus de biens sociaux. A l’époque des faits, entre 1994 et 1996, le président de la République malgache Albert Zafy et plusieurs hauts
dignitaires malgaches ont été mêlés à cette affaire de pots-de-vin livrés par valises entières.

En juillet 1995, la société Armement des Mascareignes (Armas), dont Abdé Ali Goulamaly est le PDG, expédie à Madagascar un “privé” chargé d'une mission d'installer dans le bureau de Denis Proto, directeur d'Armas à Antananarivo, une caméra espion destinée à filmer des versements de fonds à de hauts dignitaires malgaches.
Sur le film, que le JIR s’était procuré à l’époque, tourné dans les locaux de la Somerex, adresse qui servait aussi de siège social aux deux filiales de pêche d'Armas, à savoir les Pêcheries du Menabe et les Pêcheries du Melaky, deux personnalités malgaches apparaissent, dont l'une au moins concerne directement les activités d'Armas en matière de pêche : Gilbert François qui, du temps de la présidence Zafy, était directeur général des pêches et, à ce titre collaborateur direct des divers ministres qui se sont succédé pour gérer ce portefeuille.
LE SOURIRE DU MINISTRE
A l'issue d'une longue conversation, on voit le directeur des pêches empocher la bagatelle de 25 millions de FMG de l’époque. Il est ensuite question d'un second versement. Denis Proto qui sait que la caméra tourne, pousse son interlocuteur :
— Proto : Il y a 25 millions, en début de semaine prochaine, tu toucheras le reste… Compte, car en sortant de la banque, je me suis déjà fait avoir…
— François : Je compterai quand je serai là-bas…
— Proto : Compte ici, moi je me suis fait avoir trois fois. A la banque, je me suis fait b…, ils retirent des billets dans les liasses, là, tu as cinq minutes, compte…
Dans la conversation on apprend aussi que les observateurs placés par les autorités malgaches à bord des bateaux de pêche à la crevette sont payés par Armas.
— Proto : Les observateurs (…) mais c'est nous qui les payons…
— François : C'est vous qui les payez maintenant et je vais encore annoncer que c'était vous. Comme quoi en cas de contrôle en pleine mer…
— Proto : Et tu sais combien ça me coûte ? 3 000 francs par mois. On nous facture les heures supplémentaires et tout !
La seconde vedette du film tourné par Armas avec M. Proto comme metteur en scène est Fulgence Fanony, ex-ministre de l'Éducation nationale, qui intervient comme agent de recouvrement pour les “œuvres” du président Zafy. Extraits du dialogue :
— Fanony : C'est donc sept milliards.
— Proto : Je suis formel, c'est ce que tu veux que je prenne, 200 ou 300 millions, et que je lui amène avec toi, comme la dernière fois… C'est à ça que je pense, plutôt qu'une opération ponctuelle, je préférerais qu'on lui verse une fois une somme rondelette, comme on a fait la dernière fois (…)
— Fanony : Alors tout dépend, si tu es pressé on peut toujours… en disant, bon, Monsieur le Président, vous avez … aquaculture… je voudrais ceci, cela…
— Proto : Est-ce que tu crois que c'est une bonne politique d'en parler le jour de la remise des fonds…
— Fanony : C'est pas tellement la bonne tactique, mais si on le veut vraiment, que vous êtes pressé et qu'on ne peut pas faire ça une autre fois (…)
— Proto : Et moi ça m'arrange, je pourrai te voir mercredi après-midi, te remettre les 140 millions que je te dois. Comme ça on sera quitte, ce sera fini sur le marché de l'essence. Ensuite, je pourrai remettre trois ou quatre cents millions au président…
Gravé sur la pellicule, on voit et entend ensuite le ministre Fanony négocier avec M. Proto les modalités de paiement des frais de scolarité de sa fille, 2 000 F par mois, virés automatiquement à partir du compte de M. Proto, entre le 1er et le 5 de chaque mois, sur celui de M. Fanony, et ce à partir du 1er septembre de l'année en cours (1995). Dans cet épisode, encore, on voit nettement le ministre empocher de grosses liasses de billets. Lorsqu'il encaisse, M. Fanony ne peut retenir un large sourire. Pour résumer, ces conversations laissent transparaître des faits répétés et réguliers de corruption portant aussi bien sur les activités liées à la pêche qu’à l'aquaculture ou encore des marchés d'hydrocarbures à Madagascar. A la Réunion, ces révélations font l'effet d'une bombe dans les milieux économiques. Les faits induisent des conséquences pénales, quand bien même ils se sont déroulés hors du territoire français. A Antananarivo, l’affaire fait également du bruit, mais la presse reste prudente. Sans citer de noms, “Midi Madagascar” s'interroge : “Machination ou simple coïncidence ? A un mois des élections législatives, un dossier mettant en cause des personnalités de l'ancien régime a été publié hier à la Réunion”. “Si caractère politique il y a dans cette affaire”, renchérit le Journal de l’île quelques jours plus tard, “il découle principalement des paramètres économiques liés à la guerre de la crevette à laquelle se livrent nombre d'opérateurs, dont Armas, les PNB d'Aziz Ismaël, Somapêche (Japon), Refrigépêche (France), Aquamen., etc. Les uns et les autres jouant de leur influence politique pour favoriser leurs intérêts aux dépens de leurs concurrents respectifs. Ainsi, en 95, des accords secrets liant Emmanuel Rakotovahiny et Aziz Ismaël se sont manifestés de façon négative à l'endroit d'Armas, provoquant l'intervention d'Albert Zafy en faveur de M. Goulamaly. D'où les libéralités de ce dernier en direction du président de la République et de ses proches collaborateurs. Libéralités qui ont été jusqu'au versement de sommes importantes à Mme Zafy, alors en déplacement à la Réunion en 1994.”
UNE IMMENSE TOILE D’ARAIGNÉE
A Saint-Denis, la justice fait diligence. Quatre jours après les révélations du JIR, le 20 avril 1998, le procureur Legras ordonne l'ouverture d'une enquête préliminaire confiée à la brigade des recherches départementale de la gendarmerie nationale. Le 30 avril, de retour de métropole, Abdé Ali Goulamaly est immédiatement placé en garde à vue. Entendu par le juge Niel, il est mis en examen après dix-neuf heures de garde à vue. Le juge ordonne une ouverture d'information judiciaire pour faux et usage de faux, abus de biens sociaux et corruption active. Il apparaît que M. Goulamaly utilisait Armas comme société écran, en falsifiant la comptabilité de la société, pour couvrir les pots-de-vin (le PDG a confessé plus de 4,7 millions de francs) versés à différentes autorités malgaches entre avril 1994 et décembre 1996.
De fait, M. Goulamaly collabore à 100% avec la justice française et explique dans le détail ses opérations illicites par le fait que la corruption endémique à Madagascar ne lui permettait pas d’agir autrement si il voulait poursuivre son activité. Le film faisait partie de cette “stratégie”, car pouvant être utilisé à l'encontre des personnalités malgaches, pour garantir leur fidélité et leur souplesse à l'avenir. L’enquête poursuit son cours : le 7 mai, c’est autour de Denis Proto d’être mis en examen pour complicité de corruption active. Comme son patron, il se met à table sans faire d’histoire devant les enquêteurs. En confirmant point par point ce qu’a déclaré M. Goulamaly. Simple exécutant et la justice française n’ayant rien à lui reprocher, M. Proto bénéficiera d’un non-lieu. Mais cette similitude des déclarations paraît étrange au “JIR” (édition du 8 mai) : “Quelque chose semble ne pas tourner rond dans cette histoire. Toutes les explications sont claires en apparence, mais elle ne viennent que d'une seule et unique source : Abdé Ali Goulamaly. Quel genre d'homme pourrait avouer un préjudice de corruption à hauteur de 4,7 millions alors que les enquêteurs ne sont officiellement au courant de quelque 45 000 F uniquement ? Un tel “homme d'affaires” serait-il incohérent au point de déclarer au juge d'instruction une somme de pots-de-vin cent fois supérieure à celle qui lui est imputée ? S'agirait-t-il d'une manœuvre des plus habiles (…) étalée devant juges et enquêteurs pour passer à la trappe d'autres millions illicites ? Car il ne faut pas oublier qu'Abdé Ali Goulamaly est à la tête de bon nombre de sociétés aux horizons, et aux comptabilités multiples (…). Faudrait-il que les enquêteurs de la brigade de recherches départementale de la gendarmerie mettent le nez dans chacune des comptabilités de ces sociétés pour retrouver les traces de 4,7 millions ?” Au fil de son enquête, la BRD va découvrir la “toile d’araignée” tissée par M. Goulamaly. Des crevettes d'Armement des Mascareignes, on passe au GSM (M. Goulamaly était président de la SRR et a tenté l’aventure malgache avec SMM), aux peintures Mauvilac, sans oublier l'immobilier et la société Pipangaï. L’enquête a patiemment démonté le “système Goulamaly” et les anomalies relevées ont conduit le chef d’entreprises en correctionnelle, où cette affaire embrouillée à souhait trouvera son épilogue aujourd’hui.
Médaille et casseroles
Certains hommes politiques trouvent à la mode de porter leurs casseroles comme des médailles. Abdé Ali Goulamaly, lui, n’a pas de casseroles et se contente d’arborer sa Légion d’honneur. Au vu et au su de tout le petit monde politico-économico-affairiste de la Réunion et d’ailleurs, ce qui témoigne d’un bel aplomb. Que le businessman multicartes aient été mis en examen pour faux et usage de faux, abus de biens sociaux, corruption active et complicité de ces délits ne semble gêner personne puisque non seulement on le voit en bonne compagnie dans les meilleurs restaurants locaux, mais aussi aux Comores avec Paul Vergès au nom de l’ADIR et même dans les salons parisiens où il va plaider pour son quota de légines, avec succès d’ailleurs ! Car le monsieur est toujours PDG d’Armement des Mascareignes et, forcément, considéré comme innocent. Bien considéré tout court même. Jusqu’à aujourd’hui du moins. Mais on parierait bien une crevette malgache contre une joue de légine que l’addition ne sera pas trop salée.


Midi de Madagascar 03/12/02
Firaisankinam-pirenena-Tiako i Madagasikara
L'occupation de terrain se poursuit

Firaisankinam-pirenena, le futur noyau dusoutien fidèle du président de la République poursuit son occupation de terrainà travers l'Ile. Les trois coprésidents, à savoir Rajemison Rakotomaharo,Norbert Ratsirahonana et Marson Evariste, continuent leur périple dans le butd'habituer les électeurs à ce genre d'alliance de grande envergure.Indépendamment des autres entités qui se disent prêts à épauler MarcRavalomanana durant son mandat de 5 ans, le Firaisankinam-pirenena-Tiako iMadagasikara base son discours sur une stabilité sûre et durable dont a besoinle président Marc Ravalomanana. La solidarité est prônée partout.
RVF 
Garantie 
A Antsiranana, les deux candidats de Firaisankinam-pirenena, à savoir Jean Adolphe (A) et Amady (B) ont visité la totalité de leurs circonscriptions durant ces trois premiers jours de campagne. La mise en valeur de la lutte menée contre la barbarie de l'ancien régime commise dans cette partie, la persévérance du président de la République, et l'instauration d'une stabilité bien définie ont été au centre des rencontres avec les électeurs. A Sambava, le candidat de Firaisankinam-pirenena-Tiako i Madagasikara, Jaosoa Jean Pascal a organisé un meeting à Ambatomiavana. Il a déclaré qu'il n'a rien à offrir au peuple sauf sa promesse de bien transmettre et de défendre les aspirations populaires aux instances de l'Exécutif. A Nosy-Be, le candidat Zara Roger a organisé une caravane à travers la ville qui fut très suivie. Une manière pour lui d'expliquer à ses électeurs la nécessité d'une majorité pro-Ravalomanana, une bonne garantie face aux vicissitudes des autres élus insaisissables. Hier, le président deTiako i Madagasikara, Raharinaivo Andrianatoandro a été à Alatsinainy Imerimandroso dans la limite de sa circonscription. Une manière pour lui de réitérer que la majorité à l'Assemblée nationale devrait être à même de soutenir le programme du président de la République dont la construction des routes à Madagascar. Dans la section B d'Ambohidratrimo, le candidat Rabenarson Andrianaivomanana a débuté sa campagne par un culte oecuménique à Ampanotokana, samedi dernier, et a organisé un carnaval le dimanche.
Le CNE face aux candidats:
Discussions animées sur l'usage de " l'hymne à la victoire " 
Les membres du Conseil National Electoral dirigé par son président, ThéodoreRandrezason, ont tenu une conférence de presse, hier, au Motel de Tana. Tous lesmembres à l'exception de Me Radilofe Justin, étaient présents à cette rencontreavec la presse et les candidats ou leurs représentants. 
Dominique R. 
On a noté également la présence du ministre de l'Intérieur, Rambeloalijaona Jean Seth et du préfet de Tana, Ralevason Haritiana, à cette conférence. Les élections législatives anticipées étaient au centre des discussions, plus précisément, le déroulement de la propagande. Des discussions animées ont régné au cours de la réunion, sur l'usage de " l'hymne à la victoire" (Hiram-pandresena). La réponse du ministre a été claire :
" Je ne trouve aucun problème, si son propriétaire ne s'y oppose pas". 
Affiches mobiles 
Bon nombre de candidats présents dans la salle ont posé aussi la question sur le nombre insuffisant des panneaux d'affichage. Certains d'entre eux ont même avancé qu'ils sont prêts à apporter leur concours si c'est nécessaire. Un geste que le ministre de tutelle et le préfet de Tana ont salué. En outre, une partie de l'assistance a avancé des propositions, notamment les affiches mobiles sur les maisons des particuliers, avec évidemment l'autorisation de ces derniers. Concernant les manifestations et les réunions, le ministre de l'Intérieur a apporté de plus amples informations. " Les réunions publiques électorales sont libres sous préalable de déclaration auprès des autorités compétentes ", a-t-il déclaré.
Aquaculture de crevettes : Une production de 7090 tonnes pour 450 milliards de recettes en devises en 2002 
L'or rose rapporte gros. La preuve, cette année, en matière d'aquaculture decrevettes, les prévisions font état d'une production de 7090 tonnes sur 1699 hade bassins. Le rendement actuel en matière de crevetticulture est ainsi estimé à4,17 tonnes par hectare par an. Ce qui place Madagascar parmi les plusperformants en la matière. Cette production de l'aquaculture de crevettesgénérera plus de 450 milliards de Fmg de recettes en devises.
Edmond Rakotomalala 
Les résultats obtenus sont d'autant plus encourageants quand on sait que l'aquaculture de crevettes est une activité très récente à Madagascar. En effet, la première ferme industrielle n'a vu le jour qu'en 1992 suite aux résultats des essais réalisés dans une ferme pilote de Nosy Be dans le cadre du projet intitulé " Ferme Pilote d'Aquaculture de crevettes ".
Partenariat
Depuis, des efforts considérables ont été réalisés grâce à un partenariat entre l'Etat et les opérateurs. Si l'Exécutif a joué le rôle de facilitateur, les fermes industrielles ont beaucoup investi en argent et en matériels pour donner à l'or rose sa renommée actuelle. Actuellement, l'on compte dans le pays 7 fermes industrielles et une ferme artisanale opérationnelles. La production n'a jamais cessé d'augmenter (voir tableau) en passant de 406 tonnes en 1994 à 5398,5 tonnes en 2001.
Evidemment, les recettes en devises ont suivi la courbe ascendante de la production. En général, les produits halieutiques ont apporté l'équivalent en devises de 392,32 milliards de Fmg en 1997 - 675,21 milliards en 1998 - 712,61 milliards en 1999 - 850,16 milliards en 2000 et 1060,99 milliards en 2001. Dans cet ensemble, les crevettes apportent 70% des recettes totales de l'exportation des produits halieutiques. Ainsi, en 2001 par exemple, si les recettes provenant de l'exportation de crevettes étaient de 777,58 milliards de Fmg ; 356 milliards (45,78%) ont été fournis par la production des fermes industrielles.
Espèce performante
Cette bonne performance résulte des atouts dont dispose Madagascar en matière de crevetticulture. En effet, la Grande Ile a la chance de disposer du Penaeus monodon, l'espèce considérée comme la plus performante en matière d'aquaculture. Par ailleurs, l'existence de terrains propices et aménageables favorise la filière or rose. L'étude du schéma d'aménagement de l'aquaculture de crevettes réalisée récemment a indiqué que de tels terrains abondent sur l'ensemble de la côte Ouest de Madagascar d'Antsiranana jusqu'à Morombe. Ces terrains dénommés tannes sont de vastes étendues plus ou moins nues en arrière ou au sein des mangroves.
Ouverture
Les études ont permis d'identifier des sites aménageables de 15.650 ha de surfaces brutes ou de 11.130 ha de surface en eau pouvant produire jusqu'à 54.000 tonnes de crevettes. Ce qui est encore très loin des moins de 10.000 ha actuellement exploitées. Bref, c'est encore un secteur d'avenir. Raison pour laquelle d'ailleurs, le Secrétaire d'Etat chargé de la Pêche et des Ressources Halieutiques, le Contre-Amiral Ramaroson Hippolyte Rarison, a toujours prôné l'ouverture à d'autres opérateurs économiques. Les 7 fermes actuellement existantes ne pouvant pas toutes exploiter à fond ces énormes potentialités. Pour lui, les principales conditions d'accès des opérateurs dans la filière or rose doivent être le respect de la qualité des produits et de la réglementation en vigueur. Le Contre-Amiral s'est également montré exigeant en ce qui concerne le volte social des investissements réalisés par les opérateurs. Les sites d'exploitation devant être pourvus d'infrastructures sociales.
Bref, les facteurs de développement de la crevetticulture font d'elle un secteur d'avenir pour le pays. Les capacités de production sont bien supérieures à celles de la pêche crevettière. Le secteur a un grand rôle à jouer dans les objectifs de développement rapide et durable prôné par le régime Ravalomanana.

 

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En attendant une prochaine rencontre... où on pourra se dire bonjour main dans la main ou prendre un petit thé ensemble... n'est ce pas?

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"le petit Tetezamita kely" vous invite à visiter le site des Rainizafimanga  www.rainizafimanga.com

Toutes les nouvelles de la famille y sont annoncées au fur et à mesure qu'elles arrivent à LaComm' (cf page d'Accueil) 

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Augustin ANDRIAMANANORO
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