... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

Tous
les Dossiers

de Culture & Voyages
Klick
>>
des
+
de MadaVôvô Klick
>>
|

Noël
c'est aussi pour les enfants de Mada avec l'Association Enfant du
Soleil...
Pour visitez le site EdS Cliquez-ici >>
|
Aujourd'hui
Recette malgache de Neny pour les fêtes
cliquez-ici
>>
|
|
MADAGASCAR
EN
IMAGE
extraits
de Madamaki.com / Voyage-bons-plans.com / ahaona-madagascar.com
***
Ny Fomba malagasy sur rainizafimanga.COM - Nature et Environnement >>
|

|
«
Ny Noely tsy mba krisy ...
»
|
Ny Noely ihany no tsy mba krizy
Amy ny andro fety
Satria ny tompony dia ny ankizy
Ka tsy maintsy mety
Ka ny zanak’iza na hoe farahidiny
No tsy mba hifaly
Na nisy aza hoe nisotroana ny ngidiny
|
|
Afaka omaly
Ny ankizy manko tsy mahalala tsy misy
Na oviana na oviana
Fa mitaky foana ny zony indrisy
Na dia tsy tiana
Fa moa fantatrao ilay tena fototra
Sy niandohany ?
Tam’izany ny mponina tsy nisy rototra
Fa mpiandry ondry ihany
No indreo nanaraka hiran’Anjely
Nandoaka ny lanitra
Nitondra izay zaka hanomezana kely
Ilay Zaza Andriamanitra
Io ilay fanao tsy maty vonoina
Amy ny ankizy
Tsy maintsy atao fa tsy azo soloina
Na dia krizy
|
|
Satria Ilay Fitiavana avy ao Ambony
Avy amin’ny Ray
No indro niloatra avy amy ny fony
Ka tsy maintsy hay
...
Lire la suite
Cliquez-ici
Père Martial Mahefa de Rome
|
|
|
Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Mahefa a
répondu à notre appel
pour publier des Edito maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
...
Pour
Envoyer un article ou Pour nous contacter
>>
...
Lister
tous les Editos
Xinhuanet.com
23/12/2008
Madagascar : la police et l'opérateur de téléphone offrent un service aux mineurs
- Xinhua
La police nationale malgache et l'opérateur de téléphonie mobile Zain vont offrir un service gratuit pour les mineurs en cas de violations des droits de l'enfant.
Le directeur général de la police nationale Antonin Talbot et le directeur des relations publiques et règlements de Zain Tsiresy Randriamampionona ont signé un protocole d'accord à Antananarivo mercredi pour fournir le 805 comme numéro non payant pour aider les enfants en danger. Le numéro est en service depuis lundi.
Dans son allocution à la cérémonie de signature, la représentante adjointe de l'UNICEF à Madagascar Valerie TATON a dit qu'un service national d'intervention et d'assistance, accessible à tout moment, est nécessaire pour lutter contre la violence contre les enfants.
Le lancement du numéro 805 fait partie du programme national " Poste de police de proximité", qui a pour but d'aider, de soutenir et de sauver les enfants. Dans le cadre du programme, le numéro 805 est disponible en permanence et partout dans le pays.
Des personnes spécialement formées par Zain seront disponibles en tout temps à écouter les appels par le 805.
Midi Mada 23/12/2008
Incendie de l’hôtel 5 étoiles, 5 victimes évacuées à l’hôpital
- Aina R.
Panique générale, hier, à Ivato. Des va-et-vient des camions citernes des pompiers, sirènes hurlantes dans l’enceinte. L’air est irrespirable. Les gens courent dans toutes les directions.
L’hôtel, de catégorie 5 étoiles, en cours de construction, prévu pour accueillir le Sommet de
l’Union Africaine en 2009 a pris feu, faisant treize victimes, dont cinq dans un état critique. « Le sinistre s’est déclenché vers 9h20. Je travaillais au quatrième étage, quand soudain j’ai aperçu une épaisse fumée émanant du niveau inférieur. J’ai alerté mes collègues avant d’essayer de prendre l’ascenseur pour décamper mais celui-ci était bloqué. Le courant était coupé, et on a dû emprunter l’escalier », raconte un ouvrier, apparemment encore sous le choc.
Les centaines d’ouvriers travaillant dans le chantier ont dû évacuer les lieux à cause d’un incendie. Celui-ci s’est déclenché tout au début de la journée au deuxième sous sol, a-t-on déclaré. Le feu s'est ensuite propagé vers le haut par la cage d'escalier. Les flammes ont dévoré les matelas ainsi que les contreplaqués stockés à l’intérieur. L'incendie dégageait une importante fumée toxique rendant l’air irrespirable. Ainsi, l'essentiel du dispositif s'organisait.
Alertés, les soldats de feu de l’ASECNA arrivent sur les lieux. Au cours de leurs reconnaissances dans le bâtiment, les pompiers ont découvert trois hommes, tous des ressortissant chinois, gisant sur le sol, ayant visiblement perdu connaissance, asphyxiés par la fumée. Les victimes ont été évacuées d’urgence au |
 |
dispensaire FLM Ambohibao et à
l’HJRA. Quelques minutes plus tard, les éléments de la caserne de Tsaralalàna arrivent pour prêter main forte à leurs collègues
d’Ivato.
Quelque 50 hommes et 30 engins ont été mobilisés pour combattre le sinistre. Une enquête aura lieu, mais tout semble indiquer qu’un court-circuit, suite à un essai technique d’un groupe électrogène serait à l'origine de l'incendie.
Par ailleurs, des éléments des forces de l’ordre ont été mobilisés afin de sécuriser les lieux.
Une forte délégation, conduite par le Premier Ministre Charles Rabemananjara était venue à Ivato pour un constat de visu. En dépit de cet incident, les travaux continuent, rassure le Chef du gouvernement.
A rappeler que cet immeuble de 23 étages qui fait en tout 96 mètres de hauteur, est prévu pour un hôtel de catégorie 5 étoiles, pour accueillir le Sommet de l'Union Africaine en 2009. Plus de 800 ouvriers, Chinois et Malgaches, y travaillent jour et nuit. Ils sont actuellement aux travaux de finition, les tuyauteries, les vitrages, les équipements électriques et le système de communication. Tout sera prêt au mois de mai 2009, selon un responsable.
Xinhuanet.com 22/12/2008
Madagascar : plus de 80% d'enfants effectuent des travaux dommageables
- Xinhua
Plus de 80% des enfants entre 5 et 17 ans, ou 1.534.000, font des travaux dommageables à Madagascar, selon les dernières statistiques publiées vendredi par l'Institut national des statistiques de ce pays.
Ce chiffre est issu d'une enquête menée par par le gouvernement malgache, l'Organization internationale du Travail (OIT), l'Institut national de la statistique, le fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) et le département américain du travail ( USDOL), rapporte samedi le journal locale L'Express.
Selon cette enquête, plus de 1,5 millions d'enfants travaillent dans l'agricutlure pour aider leur famille, alors que les autres sont dans l'élevage, la pêche, l'exploitation minière, la restauration et dans les usines. De nombreux d'enfants collectent de déchets le long des rues dans les villes, transportent des briques dans les chantiers de construction, lavent les voitures et font des petites commerces.
L'enquête a été réalisée auprès de 8.316 ménages de 462 endroits dans les zones urbaines et rurales de Madagascar.
Les Nouvelles 22/12/2008
FACE À LA CRISE FINANCIÈRE
: Le FMI suggère des réductions fiscales - Ranaivo Lala Honoré
Les prévisions économiques pour l'année 2009 sont des plus alarmantes à tel point que même le directeur général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, a appelé "à une hausse des dépenses budgétaires et à des réductions fiscales… pour pallier la chute de la demande consécutive au resserrement du crédit". Si cette suggestion était suivie à la lettre, les industries locales ne manqueraient pas d'en tirer profit pour développer leurs activités. Mais encore faut-il que les banques suivent!
Si l'économie malgache n'est pas frappée de plein fouet par la crise financière
internationale, il n'en demeure pas moins qu'elle subira, qu'on le veuille ou non, ses à-coups. La question principale est de savoir comment amortir autant que faire se peut les effets de la crise financière mondiale sur l'économie malgache ?
Les prévisions économiques pour l'année 2009 sont des plus alarmantes à tel point que même le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a appelé "à une hausse des dépenses budgétaires et à des réductions fiscales temporaires… pour pallier la chute de la demande consécutive au resserrement du crédit".
Une telle proposition émanant de la première personnalité de cette institution financière internationale de Breton Woods ne manquera pas d'étonner, en particulier un observateur d'un pays en développement, dans la mesure où cette institution est notamment reconnue pour ses principes très orthodoxes sur l'équilibre budgétaire de
l'Etat.
En effet, les pays en développement comme Madagascar sont caractérisés par leur déficit budgétaire chronique qui ne trouve sa solution que dans les aides budgétaires apportées par les partenaires financiers bilatéraux ou multilatéraux. Toujours est-il que cette proposition ne vise, ni plus ni moins, qu'à donner un rôle de premier plan à
l'Etat. Ce qui est tout à fait logique du fait que, hormis les grands investissements miniers privés, l'Etat reste le principal investisseur du pays.
Mais quoi qu'il en soit, l'Etat seul ne pourra pas assurer tous les investissements requis pour relancer l'activité qui risque de connaître un fort ralentissement étant donnée la conjoncture internationale. La contribution du secteur privé est de ce point de vue très sollicitée.
Jouer le jeu ?
Mais qui dit secteur privé pense forcément aux mesures incitatives qui doivent le convaincre à investir. C'est dans ces conditions que le directeur général du FMI suggère des "réductions fiscales" (mais "temporaires"). Faut-il rappeler que les impositions fiscales actuelles jugées trop contraignantes constituent une pierre d'achoppement au développement des activités des entreprises?
Toutefois, les entreprises ne peuvent investir sans le soutien du système bancaire. Les banques doivent continuer à injecter du financement. La baisse du taux directeur de la Banque centrale annoncée tout dernièrement va dans ce sens car elle vise à encourager les emprunts (aussi bien des entreprises que des ménages). En principe, les banques commerciales indexent leur taux à celui de la Banque centrale. La réduction du taux d'intérêt incite davantage les entreprises à emprunter pour investir. La cherté du crédit étant un facteur de blocage du développement du crédit.
Mais la question qui se pose est : les banques commerciales de la place vont-elles jouer le jeu? C'est-à-dire, est-ce qu'elles vont suivre le signal fort lancé par la Banque centrale, donc apporter un soutien financier aux entreprises? Rien n'est encore sûr. Effectivement, il est possible qu'elles agissent à l'instar des distributeurs pétroliers qui, malgré une chute sensible du cours du baril de pétrole sur les marchés internationaux, ne répercutent pas cette baisse sur les prix à la pompe comme beaucoup de consommateurs l'espèrent.
La décision des autorités de mettre en place très prochainement la Banque malgache de construction et de développement ne peut être interprétée que dans cette volonté d'accompagner les initiatives d'investissement du secteur privé.
|
|
Bonjour,
Ce sera un plaisir pour nous assofrancogasy de faire une annonce pour tous ceux et celles qui soutiennent notre action pour mada :
soirée du 31 déc 09 au Centre sportif 1, rue Général Leclerc 60 100 Creil à partir de 21 h DJ HARRY et ANGELO PaF Adulte 15€; Couple 25€; etudiant 12€
Contact : association rencontre franco-malgache
Terrain
à vendre à Taomasina et Foulpointe / Contacter le 034 03 938 22
Contact : ARCHIBAT EURL
Descriptif :
Dans le cadre du développement très rapide de notre activité, on recherche un développeur Internet
/ Missions : - Intégration/développement de sites dynamiques avec forte interaction avec des bases de données
/ - Développement d'Intranets / Extranets / Développement d'applications internes
Technique : - Connaissances ASP, PHP et bases de données SQL (Les technologies J2EE seraient un plus)
/ - Maîtrise HTML et CSS Javascript et AJAX / - Notions en .net, Flash, Java seraient un plus
Contact: Haja
je fais des recherches généalogiques sur mon père né en 1937 à
brickaville. si vous connaissez de personnes habitant là bas depuis 1940 merci de leur demander de me contacter
velouma Contact: sifak
|
La
Recette du jour

Langouste
au coco (
... )
Oran-dranomasina
Spécialité
malgache
|
Les
Voeux Rainizafimanga
2009
2009
|
|
Express Mada 23/12/2008
Incendie à l’hôtel d’Ivato
: Seize ouvriers chinois hospitalisés - Seth Andriamarohasina
L’hôtel cinq étoiles en construction d’Ivato pour accueillir le Sommet de l’Union africaine 2009 a été la proie du feu, hier. Seize ouvriers chinois ont été asphyxiés et hospitalisés. La tenue du Sommet de l’UA n’est pas compromise.
Le ciel était noir d’une fumée toxique à Mamory Ivato hier vers 9h30. Un incendie s’est déclenché à l’hôtel cinq étoiles en construction destiné à accueillir le Sommet de l'Union africaine de juillet 2009.
Le feu s’est propagé à partir du deuxième sous-sol. «Seize ouvriers chinois ont suffoqué par la fumée toxique, en essayant d’éteindre le feu», rapporte Randrianarisoa
Clauvis, un manœuvre qui travaillait au dernier étage à ce moment.
Ils ont été évacués à l’hôpital luthérien d’Ambohibao et à
l'HJRA d'Ampefiloha. Quatre d’entre eux paraissaient très mal en point. Ils ont été transportés à bord des deux premières ambulances arrivées sur place vers 10 heures.
De source auprès des sapeurs-pompiers, un court-circuit au niveau de l’unité centrale électrique a visiblement provoqué le feu. Des éponges et des contreplaqués ont été réduits en cendre, d’où les fumées noires qui s’échappaient de la cage d’ascenseur faisant office de cheminée. Paniqués, près de 600 ouvriers qui travaillaient dans l’hôtel se sont bousculés dans l’escalier pour sauver leur peau.
Manque d’oxygène
Les pompiers de l’Asecna étaient les premiers à débarquer sur place, ils ont commencé par couper le courant alimentant l’enceinte de l’hôtel, en collaboration avec la
Jirama. Une vingtaine d’éléments du corps des sapeurs-pompiers d’Antananarivo les ont renforcés.
L’air était irrespirable à l’intérieur. Les soldats du feu ont dû mettre des masques à gaz reliés à des bouteilles d’oxygène. «Nous avons réussi à maîtriser l’incendie au bout de 20 minutes, mais le dernier brasier n’a été éteint que deux heures après», indique un pompier de l’Asecna.
Au total, une dizaine de véhicules pompiers et sept ambulances ont été dépêchés sur le lieu du drame. Les secours fusaient de partout.
Des médecins des centres de soins environnants, comme ceux d'Ambohidratrimo,
d'Anosiala, de Mahitsy et même des CSB-II d’Ivato ont prodigué les premiers soins. «Les bouteilles d’oxygène servant à la réanimation des victimes faisaient défaut», affirme l'un des secouristes.
À côté, les équipes de médecins fraîchement formés par le ministère de la Santé en vue du Sommet ont eu l’occasion de mettre leurs connaissances à l’épreuve. Le Premier ministre et sa délégation se sont précipités sur le lieu du sinistre.
Les autorités s’accordent à dire que la situation a été maîtrisée à temps. Elles louent la réaction rapide et efficace des équipes de secours.
Les secouristes évoquent qu'une barrière de langage a compliqué leur tâche. Les victimes ne parlaient ni le français ni l'anglais. À peine si elles comprenaient deux mots de malgache.
Encadré : Rabemananjara rassure l'opinion
Le Premier ministre Charles Rabemananjara se veut optimiste. «L'incendie n'a eu aucun impact sur le déroulement des travaux», a déclaré le chef du gouvernement. Celui-ci s'est déplacé à Ivato pour constater les dégâts de l'Hôtel cinq étoiles, en construction par les Chinois en vue du Sommet de l'Union africaine de 2009.
«Il n'y a rien à craindre pour la suite des travaux. Chacun prend ses responsabilités. Des avions vont arriver demain et après-demain (pour aujourd'hui et demain) pour apporter des matériaux, afin de remédier à l'incendie», a soutenu le Premier ministre.
Le chef du gouvernement ne laisse pas le doute envahir l'opinion quant au respect du délai de construction. L'édifice devrait être livré avant le Sommet de l'Union africaine en juillet 2009.
Midi Mada 23/12/2008
Ravalomanana se tourne vers
ses compagnons de 2002 - RAJAOFERA Eugène
Politique de la main tendue. Le président Marc Ravalomanana adopte actuellement une politique de la main tendue envers ses anciens compagnons de lutte.
AMBITIONS. « Le président Marc Ravalomanana m'a sollicité de venir à l'aéroport
d'Ivato pour l'accompagner dans ses déplacements à Toamasina. Je suis effectivement venu ce samedi à l'aéroport
d'Ivato, mais, c'était juste pour m'excuser car mon agenda ne m'a pas permis de faire partie de la délégation présidentielle. » Les précisions sont de l'opposant Henri
Lecacheur. Hier, cet ancien conseiller spécial du président Marc
Ravalomanana, qui vient d'exécuter sa peine de trois mois de prison avec sursis pour avoir organisé sans autorisation une descente sur la Place du 13 mai, a déclaré qu'il est prêt à dialoguer avec le chef de
l'Etat en taisant ses ambitions politiques et personnelles. Henri Lecacheur n'est pas le seul ancien compagnon de lutte de Marc Ravalomanana à avoir été ainsi approché. 24 heure avant la rencontre politique
d'Iavoloha, Marson Evariste a reçu à son domicile à Androhibe deux émissaires du locataire
d'Ambohitsorohitra. Ces deux hommes du président ont eu pour mission de solliciter cet opposant à venir rencontrer le chef de
l'Etat à Iavoloha. Mais, celui-ci a refusé.
SUSPICION. Mais, il n'y a pas que Henri Lecacheur et Marson Evariste qui avaient chassé en 2002 l'amiral Didier Ratsiraka pour permettre l'accession de Marc Ravalomanana à la magistrature suprême du pays et qui ont été par la suite écartés du pouvoir. Il y a également les Alain
Ramaroson, Daniel Ramaromisa, Ralison Roger, Pierre Tsiranana, Clément
Ravalosaona, Manandafy Rakotonirina, Norbert Lala Ratsirahonana... Sans oublier trois autres principaux fondateurs du régime en place dont le gal
Fidy, Pety Rakotoniaina et Voninahitsy Jean Eugène qui croupissent actuellement en prison avec le col
Coutiti. Certains des personnalités politiques sus-citées n'ont jamais été ni ambassadeur, ni ambassadeur itinérant, ni conseiller spécial à la Présidence ni même sénateur désigné par le président de la République. Le moment est venu pour le président Marc Ravalomanana de se tourner vers ses anciens compagnons de lutte. Jusqu'ici, seul Henri Lecacheur a positivement répondu à l'appel du chef de
l'Etat. L'approche présidentielle instaure une ambiance de suspicion au sein de l'opposition. Certains opposants voient déjà mal la présence de Henri Lecacheur hier à l'hôtel Soimanga à
Manakambahiny.
Clicanoo.com 22/12/2008
Culture : Une danse guerrière devenue sport “pays”
- MORINGUE
Issu des danses guerrières pratiquées à Madagascar, le moringue s’est développé dans les plantations sucrières de la Réunion dès le 18e siècle. Rejetée après la départementalisation, il aura fallu attendre les années 90 et toute la détermination d’un homme, Jean-René
Dreinaza, pour que la “Batay Kréol” soit reconnue comme sport à part entière.
A elle seule, l’histoire du moringue reflète celle de la Réunion. Venu d’ailleurs, cet art du combat ancestral s’est développé dans la douleur et souvent dans le fénoir avant de rayonner désormais au grand jour. Mais, si l’on trouve des techniques de combat similaires dans l’ensemble du continent africain et jusque dans des îles proches comme les Comores et Madagascar, c’est bien de la Grande-Ile que vient le moringue tel qu’on le connaît aujourd’hui. Champion d’Europe de boxe française, passionné d’histoire, Jean-René Dreinazza est l’un des artisans de sa résurrection. Pour cela, il aura dû faire lui-même le voyage inverse afin de revenir aux sources.
“A l’ombre des usines sucrières”
“A l’époque de l’esclavage personne ne se doutait que les hommes capturés à Madagascar emmèneraient avec eux leur culture sur le bateau, or il existait une multitude de jeux traditionnels qui consistaient à s’affronter à travers des danses guerrières, indique Jean-René
Dreinaza. Le moringue qui s’est développé à la Réunion vient en réalité du “dakabe”, une danse de combat pratiquée encore aujourd’hui dans hauts-plateaux et qui signifie “Jeu de pied”. La suite on la connaît. Privés de droit dans les plantations, les esclaves ont perpétué leurs traditions à l’abris des regards des maîtres, le plus souvent dans les champs de cannes. |
 |
Après l’abolition de l’esclavage, cette danse guerrière a perduré dans les ronds à l’ombre des usines sucrières où elle exerçait d’ailleurs une fascination sur certains maîtres qui prenaient plaisir à regarder ces hommes se battre au son des fer blanc. On retrouve d’ailleurs des témoignages dans certains écrits de l’époque. La départementalisation en 1946 marque cependant une rupture dans l’histoire du moringue qui tombe rapidement en désuétude.
Plus de 1 000 licenciés
Dans une société qui obtenait enfin son rattachement à la France, ce loisir d’esclave devenait le vestige encombrant d’une période douloureuse que beaucoup souhaitaient oublier. Malgré tout, le moringue a continué à se frayer un chemin auprès du “petit peuple”, principalement des descendants d’esclaves et métis qui ont maintenu la tradition tout comme celle du maloya malgré la pression des autorités. “Les combats s’improvisaient n’importe où, souvent dans l’arrière-cour des boutiques chinoises car on avait coutume de boire un coup après s’être copieusement rossé, explique Jean-René
Dreinaza. A l’époque on rentrait dans le rond pour acquérir une stature, pour être le coq du quartier. Il n’y avait aucune règle, pas d’arbitre et pas de chronomètre, on arrêtait quand l’un des deux estimait qu’il avait eu son compte”. Difficile d’imaginer ces combats d’un autre âge, très loin de la réalité du moringue d’aujourd’hui. Mais pour en arriver là, il aura fallu toute la détermination d’un homme bien décidé à redonner ses titres de noblesse à un art martial devenu réunionnais. “Ma mère m’avait souvent parlé du moringue mais je n’avais jamais prêté attention à cela jusqu’à ce que je me rende à Madagascar à la fin des années 80 et que je découvre une forme de lutte qui y ressemblait beaucoup”, confie Jean-René. De retour dans son île natale, il commence à s’intéresser de près à cet art oublié alors que les derniers moringueurs ne sont plus qu’une poignée. Décidé à ressusciter la pratique il s’appuie sur sa notoriété dans le milieu des sports de combat pour obtenir l’appui des différentes structures administratives en prenant soin de mettre en avant la très forte connotation sportive qui prend le pas sur l’aspect culturel. Pari réussi cependant puisque le moringue est reconnu par le ministère de la Jeunesse et des sports depuis 1996. Avec plus de 1 000 licenciés répartis entre la Réunion et la métropole sur près d’une trentaine de clubs, ce sport veut désormais s’ouvrir au monde entier.
Textes : Pierre Verrière Photos : Jean-Claude François
moov.mg 22/12/2008
Les enfants au travail : La trappe à pauvreté.
Cette semaine la presse s’est faite l’écho d’une enquête dont les résultats ont été publiés à cette occasion.
Les chiffres sont impressionnants : 82% des enfants économiquement actifs, âgés de 5 à 17 ans, soit environ 1 534 000 effectuent des travaux dommageables. Mais surtout, ce qui frappe c’est la permanence du problème et le caractère relativement discret des initiatives en terme de communications .L’UNICEF, le BIT et d’autres sont à la manœuvre mais l’opinion publique reste quand même trop loin de ces actions. Peu, ou pas encore assez, de sensibilisation communautaire semble t il. En 2005 pour marquer l’entrée du monde du football dans ce combat, le slogan « Carton rouge au travail des enfants » fait une brève apparition. Les chiffres de la province de Mahajanga étaient particulièrement stigmatisés : 40% d’enfants travailleurs. Dans le milieu rural c’est 22% des enfants entre 6 et 9 ans qui travaillent.
Des travaux très très scientifiques, effectués à Madagascar aux Comores mais aussi en Côte
d’Ivoire et Burkina Faso au Togo, essayent de situer les facteurs déterminants de cette situation. Ils montrent deux choses : A Madagascar la situation géographique est un facteur prédominant ainsi que le revenu des ménages. En terme savants on dit que cela vérifie l’axiome de luxe de Basu et Van. Dans beaucoup de pays, la mise au travail est fortement également dépendante du genre, surtout s’il y a des petits frères ou sœurs ou encore une personne âgée au domicile familial.
Une revue générale de ces questions conclue que quelque soient les théories économiques sous jacentes, le travail précoce des enfants referme la trappe à pauvreté dont ils seront prisonniers toute leur vie.
A Madagascar les choses semblent évoluer favorablement mais comme le souligne ce rapport. Des trafiquants de la région
d´Ilakaka, dans le sud, obligent des enfants de la ville de Tuléar à se déplacer vers les régions minières pour y travailler. Le ministère de la Justice assume la responsabilité ultime de la mise en application des dispositions légales contre la traite des êtres humains. Cependant, aucun rapport récent ne fait état de la détention de trafiquants. |

Un enfant qui travaille
©
OIT/Derrien J.M. |
Quand aux progrès réalisé
l'USDOL a retiré 4 500 enfants à ces lieux de pires conditions de travail.
Bien sur ce n’est que 0,3% mais dans ce domaine les choses ne peuvent aller très vite, aussi gardons l’espoir que les objectifs du plan de 2004 soient atteints.
|