... le monde entier
a les yeux braqués sur Madagascar ...

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«Au revoir mon Père...
»
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Le Père Remy RALIBERA, vient de quitter le monde ici-bas, pour rejoindre
certainement un autre monde qu'il a toujours défendu, celui où la
Justice et la Paix auront leur place et l'espoir n'est pas vain.
Tous les malgaches et les descendants
de Rainizafimanga connaissent très bien ce compagnon de Jésus, à travers ses chroniques à la Radio ou
ses brillants écrits dans son journal "Lakroa an'i
Madagasikara".
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Le Père Remy Ralibera est la voix d'une détermination et celle d'une lutte pour la
Justice, de la Démocratie et de la Paix sociale.
Cette voix s'est éteinte en laissant une trace indélébile dans l'histoire et surtout un souvenir impérissable
de celui que je nomme le formidable compagnon de Jésus.
En sa mémoire , je vous
présente un reportage et un article écrit par un de mes confrères
le journaliste malgache, Jeannot Ramambazafy.
Père Rémy Ralibera : L’ultime combat d’un compagnon de Jésus
On m’avait déjà avisé hier dans l’après-midi mais je n’y avais pas cru. Hélas, le père Rémy Ralibera n’a pas gagné son ultime combat contre une péritonite…
Rémy Ralibera ? Je me souviens qu’il avait fait partie de la liste des « étudiants » envoyés au bagne de Nosy Lava, dans la nuit du 12 mai 1972. J’avais 18 ans, mais le père Rémy Ralibera était déjà journaliste pour l’hebdomadaire « Lakroan’i Madagasikara » depuis 1966, -ainsi qu’au journal « Lumière » qui s’est éteint il y a longtemps- au moment où j’allais entrer en classe de 6è au Lycée
Galliéni. Il écrira dans ce journal jusqu’en 2001. Année où il prendra officiellement sa retraite. Mais c’est une façon de parler car on est journaliste jusqu’à la mort.
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Ce jésuite qui a été ordonné prêtre le 5 juillet 1958, après des études de théologie en Italie et en France, sortait vraiment de l’ordinaire.
Il avait un charisme et une voix incomparable, reconnaissable les yeux fermés. Combattant des premières heures contre toutes les formes d’injustices, surtout sociales, Rémy
Ralibera, dans le microcosme politique malgache, était un électron libre. Très engagé, il avait fréquenté les plus hauts dirigeants du pays sans pour autant porter allégeance à aucun d’eux.
Personnage plus que personnalité, Rémy Ralibera était tout
simplement authentique. ...
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Augustin Andriamananoro de Madagate.com
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Augustin a
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Xinhuanet.com 03/12/2008
Une entreprise de biscuits malgache demande le support du gouvernement
- Xinhua
Une entreprise de fabrication de biscuits basée à Antananarivo a sollicité l'appui du gouvernement dans le contexte de la crise financière actuelle dans le monde entier. Au cours d'une réunion avec de hauts fonctionnaire du gouvernement ici lundi, Ravelosona Samuel, Président Directeur Général de la société, Socobis, a exprimé sa préoccupation sur l'avenir de sociétés malgaches.
"La crise économique mondiale est un danger imminent pour Madagascar. J'espère que le gouvernement prendrait les décisions nécessaires", a déclaré Ravelosona au ministre de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Ivohasina Razafimahefa. Ravelosona a pris des exemples internationaux pour convaincre le ministre, en disant qu'aux États-Unis, le gouvernement a aidé les institutions financières pour limiter les effets de la crise, alors qu'en Europe, les opérateurs ont demandé à leurs gouvernements pour soutenir les entreprises en difficulté et, en Chine, le gouvernement a injecté des milliards pour stimuler la consommation.Selon L'Express, un journal en langue française publié mardi, Ravelosona n'est pas le seul qui a appelé le gouvernement pour appuyer le secteur privé.
A plusieurs reprises, le Président Marc Ravalomanana a promis d'améliorer et de soutenir le secteur privé de son pays. Une entreprise de fabrication de savon, la Savonnerie Tropicale, et le syndicat des industriels ont également appelé le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour aider les industries de la grande île. Un rapport récent de la Banque mondiale, «Doing Business 2009, Country Profile for Madagascar , a montré en juin 2008, que Madagascar a été la 144ème sur 181 pays de référence en termes de climat d'investissement contre 149ème sur 178 pays en 2007.
Par rapport à d'autres pays, les initiatives d'investissement à Madagascar ont été handicapés par trois obstacles: le manque d'accès au crédit, la difficulté de la procédure de traitement et le handicapes qui ont souffert les opérateurs dans l'environnement des affaires en général. Pourtant, dans le cadre du Madagascar Action Plan 2007-2012 lancé vers la fin de 2006, le gouvernement a promis d'accélérer le taux de croissance économique entre 7 et 10% d'ici à 2012 contre 4,6% en 2005.
Les Nouvelles 03/12/2008
INFRASTRUCTURES AÉROPORTUAIRES
: Le Japon offre 200 millions USD - Miadana Andriamaro
Outre ses interventions pour le soutien des différents projets de développement, le gouvernement du Japon, à travers l'organisation japonaise pour le commerce extérieur (Jetro), s'est de nouveau illustré hier, en annonçant une contribution de près de 200 millions de dollars pour la réalisation d'un important projet portant sur l'aménagement des principales infrastructures portuaires et aéroportuaires du pays, en l'occurrence le port de Toamasina et l'aéroport international
d'Ivato.
Ce projet fait suite aux discussions initiées en mai dernier par le président de la République Marc
Ravalomanana, avec les hauts responsables de cette organisation et du ministère japonais du Commerce extérieur, en marge des assises du TICAD
IV.
La coopération nippo-malgache a de nouveau été à l'honneur hier. D'importants nouveaux projets vont être mis en chantier prochainement, portant sur des travaux d'aménagement des infrastructures portuaires et aéroportuaires du pays.
Les premiers projets, le port de Toamasina et l'aéroport
d'Ivato où les travaux seront financés par une importante contribution du gouvernement japonais pour un montant global de 200 millions de dollars.
Lors de son voyage au Japon pour la réunion du TICAD IV en mai dernier, le président de la République Marc Ravalomanana a eu l'occasion de discuter de ces projets avec de hauts responsables de l'Organisation japonaise |
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pour le commerce extérieur
(Japan external trade organization ou Jetro). Ces derniers se sont aussitôt mis à l'œuvre en entamant les études de faisabilité dont les premiers résultats, concernant donc le port de Toamasina et l'aéroport d'Ivato, ont été présentés et discutés hier au Carlton, dans le cadre d'un «Séminaire sur l'aménagement portuaire et aéroportuaire de Madagascar».
Les études ainsi menées ont permis de recenser tous les problèmes existant au niveau de ces deux infrastructures, mais en même temps d'en proposer des solutions qui peuvent être appliquées dans l'immédiat, car d'autres études seront encore entreprises pour des réalisations futures, l'objectif étant de faire de celles-ci des infrastructures modernes conformes aux exigences des échanges internationaux de marchandises mais aussi en matière de transports de passagers.
Des priorités pour le développement économique
Par la même occasion, la modernisation et les aménagements prévus contribueront à inciter davantage la venue des investisseurs étrangers, à promouvoir la création d'emplois et plus particulièrement l'image du pays et du tourisme.
Il faut dire que la partie japonaise a été fortement représentée à cette rencontre. Outre la délégation de Jetro qui a représenté également le gouvernement du Japon, on y a vu la participation de représentants de l'Agence japonaise pour la coopération internationale (Jica), de Sumitomo Corporation et de l'ambassade du Japon au pays, conduits par l'ambassadeur Tetsuro Kawaguchi.
Mais la partie malgache a été aussi assez imposante avec la présence de hauts responsables des ministères respectifs du Commerce et des Transports, conduits par les ministres Ivohasina Razafimahefa et Pierrot
Botozaza.
Ce dernier a expliqué que les infrastructures portuaires et aéroportuaires sont des outils privilégiés du commerce extérieur. «L'aéroport d'Ivato et le port de Toamasina figurent parmi nos projets prioritaires garants du développement économique de Madagascar…». Explications qui ont aussi été annoncées auparavant par Ivohasina Razafimahefa qui a prononcé son intervention en japonais.
lematin.ch 01/12/2008
Pédophilie: la police bâloise va enquêter à Madagascar
- Ian Hamel
Le Neuchâtelois A. G., condamné à 5 ans de prison à Madagascar pour viols et pédophilie, a été interrogé pendant cinq heures par la police bâloise. Les preuves s'accumulent contre ce chef d'entreprise, qui semble avoir bénéficié de complicités locales pour échapper à sa peine
En septembre dernier, «Le Matin Dimanche» révélait qu'un chef d'entreprise de 61 ans, condamné à 5 ans de prison ferme à Madagascar pour viols d'enfants et pédophilie, vivait tranquillement sur les bords du lac de Neuchâtel. Fin 2007, grâce à des complicités locales, l'homme avait pu quitter précipitamment la Grande Ile de l'océan Indien, abandonnant son voilier dans l'archipel des
Mitsio, au nord-ouest de Madagascar. A. G. n'en a pas pour autant fini avec la justice. Les viols auraient été commis sur son bateau immatriculé à Bâle-Ville, donc en territoire suisse.
«Nous avons toutes les informations qu'il nous faut concernant ce personnage. La Suisse entend donner un signal fort: que les abuseurs d'enfants ne puissent plus échapper aux sanctions», souligne Peter Gill, commissaire au parquet de Bâle. A. G. a été interrogé pendant cinq heures par la police bâloise. Il a nié les faits, affirmant être victime d'un complot à Madagascar.
Il y a une quinzaine d'années, ce chef d'entreprise, spécialisé dans les transports, a déjà été impliqué en Suisse dans une affaire de pédophilie. Il est toutefois sorti blanchi du Tribunal de
Boudry.
Des petites filles en larmes |

Quelques-unes des victimes malgaches du pédophile, âgées entre 8 et 12 ans au moment des
faits (Image © DR) |
Cette fois, les faits reprochés à A. G. à Madagascar sont autrement plus graves. Selon une douzaine de témoignages,
le Neuchâtelois avait l'habitude d'embarquer des gamines de 8 à 12 ans
sur son voilier, dans l'archipel des Mitsio. Il les habillait en femmes,
les maquillait, les parait de bijoux, et
s'enfermait de longues heures avec elles dans sa cabine. Quand les petites filles redescendaient à terre, elles étaient en larmes.
«Malheureusement, un puissant réseau de complicités locales, notamment dans la police et la justice, protège ce pédophile. A. G. a bien été condamné à 5 ans de prison ferme pour viols et pédophilie. Mais le dossier a disparu du Tribunal de Majunga», s'indigne Roland Vilella. Responsable de l'ONG Pharmacie humanitaire internationale, c'est lui qui a alerté les autorités malgaches.
A la suite d'une campagne de presse, le dossier est alors retrouvé. Mais il se perd à nouveau entre le tribunal et la Cour de cassation. Le plus sérieusement du monde, le procureur explique que le commissionnaire du Palais de Justice a volé les timbres et jeté le dossier...
Policiers suisses à Madagascar
Il est clair que l'on ne souhaite pas condamner A. G. à Madagascar. La Suisse veut prendre le relais. «Nous avons d'abord envoyé une première commission rogatoire internationale à Antananarivo. Pas de réponse. Puis une deuxième, toujours pas de réponse», se désole le commissaire Peter Gill. Bâle a donc décidé de sortir la grosse artillerie: elle demande à Madagascar de pouvoir envoyer sur place des policiers suisses afin d'interroger les victimes et les témoins. Elle demande également à ce que le pédophile puisse effectuer sa peine de prison en Suisse.
L'affaire pourrait aujourd'hui dépasser les frontières suisses et malgaches puisque TF1 a contacté la semaine dernière «Le Matin Dimanche» sur ce dossier. Depuis, une équipe de la télévision française s'est envolée vers l'océan Indien afin de réaliser un reportage sur la pédophilie à Madagascar.
Midi Mada 01/12/2008
« Didier Ratsiraka souhaite rentrer »
- Recueillis par RAJAOFERA Eugène
ZAFY Albert. Un an après, le président du CRN accepte de parler de son déplacement à Paris en 2007. Notamment de ses rencontres avec les exilés.
Etat de santé. Face aux rumeurs véhiculées ici et là sur l'état de santé de l'Amiral, le professeur Zafy Albert certifie que Didier Ratsiraka ne souffre d'aucune maladie grave. « Lors de mon déplacement à Paris en juin 2007, je l'ai rencontré. Il était en forme. Il m'a fait part de son souhait de rentrer au pays», rapporte l'ancien président. Lequel avait également rencontré d'autres exilés politiques de 2002. « J'ai pu m'entretenir avec Pierrot Rajaonarivelo, Tantely Andrianarivo, Herivelona Ramanantsoa, Soaline, Houssen Abdallah, Maharante Jean de Dieu et Gara Jean Robert. », retrace-t-il.
Ratsiraka-Pierrot. Le président du CRN dément également les rumeurs selon lesquelles l'Amiral et l'ancien vice-PM Pierrot Rajaonarivelo ne se parlent plus. « Ce n'est pas vrai. Un ancien député proche de Pierrot Rajaonarivelo vient de me voir ici chez moi et m'a fait savoir que l'amiral Didier Ratsiraka ne cesse de se concerter avec l'ancien secrétaire national de l'AREMA Pierrot Rajaonarivelo sur la situation politique actuelle à Madagascar. », a-t-il martelé. Quant à ses relations avec ces deux personnalités de l'ancien régime, le Pr Zafy a déclaré qu'elles se présentent sous différentes formes. « De temps en temps, Didier Ratsiraka et Pierrot Rajaonarivelo me consultent sur un sujet précis de la situation politique dans le pays. », a-t-il précisé. Interrogé si l'amiral Didier Ratsiraka a encore l'ambition de retourner à la barre, le Prof. de répondre par un « je ne sais pas ».
Express Mada 28/11/2008
Circulation : Les embouteillages empirent
- Noro Haingo Rakotoseheno
Le cycle infernal reprend. Même les tranches d'heures creuses sont encombrées par les embouteillages.
Les embouteillages reviennent sur les grandes artères comme à
Analakely, sur la route des 67ha, celle d'Andravoahangy ou encore à
Ampefiloha. Outre les heures de pointe, les usagers de ces axes commencent à ressentir les effets de l'embarras entre neuf et dix heures dans la matinée, et à partir de treize heures dans l'après-midi.
Sur la route des 67ha en provenance d'Andohatapenaka en l'occurrence, le bouchon a comme origine la coupure de la route
d'Ankasina. «Toutes les voitures qui doivent emprunter le boulevard de l'Europe sont contraintes de lanterner sur l’artère principale devant l'assurance Ny Havana», explique Olivier
Rajaonarison, président du fokontany de la cité des 67ha Nord-Ouest. Il rajoute que la détérioration de cette route
d'Ankasina date de plus de huit mois, de sorte qu’on y patauge dans la boue avec la venue des pluies.
D'autres facteurs participent à la création d'embouteillages dans la capitale. Ainsi, la formation de nids de poule due aux fortes pluies contribue largement à bloquer la circulation par moments. Presque tous les grands axes souffrent de cette galère parce que les nids de poule se transforment en mares dans certains quartiers. |

Dès qu’il pleut, les rues se transforment en mare à canard à certains endroits de la capitale. |
Réfection
À Ampefiloha, les eaux de pluies n'arrivent plus à s’écouler normalement dans les canaux d'évacuation. «L'évacuation d'eau est ralentie à cause de la saturation en constructions dans ce quartier», soutient un expert en urbanisme. La même explication est donnée pour le quartier de Besarety.
La réfection de la route d'Ankasina est déjà en projet en ce moment. Les travaux seront financés par le Fonds d'entretien routier (FER). «Le FER a accordé 700 millions ariary pour réhabiliter cinq grands axes de la capitale dont la route d'Ankasina, celle d'Andrainarivo, d'Ambatomaro et d’autres. Il faut attendre l'appel d'offres et les autres procédures», signale Jan Patrick, directeur du Patrimoine et du développement urbain, auprès de la commune urbaine d'Antananarivo.
Les Nouvelles 29/11/2008
EN INDE : Une Française d'origine malgache tuée à Bombay
Loumia Hiridjee (en médaillon), sœur de Ikbal
Hiridjee, PDG du groupe Trimeta, ainsi que son époux, Mourad Amarsy, ont été tués dans les attentats de Bombay. Le couple s'est retrouvé pris dans une fusillade, lors de l'attaque terroriste qui a frappé la capitale économique de l'Inde dans la soirée de mercredi.
Loumia
Hiridjee, une Française d'origine malgache, fondatrice du groupe de lingerie féminine Princesse Tam
Tam, et son époux Mourad Amarsy, ont été tués lors des attentats à Bombay (Inde), qui ont fait plus de 130 morts, a-t-on appris hier.
Selon une source diplomatique, le couple s'est retrouvé pris dans une fusillade dans la capitale économique indienne. "L'ambassade et les services du consulat nous ont appris il y a deux heures le décès de Mourad Amarsy et de Loumia
Hiridjee", a déclaré hier Roland de Farcy, président du groupe Princesse Tam
Tam. Plus tôt, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, avait annoncé que deux Français avaient été tués dans les attentats qui ont fait au moins 130 morts à Bombay sans préciser leur identité. Il s'agit bien de Loumia Hiridjee et de Mourad
Amarsy, a-t-on confirmé de source proche du dossier.
Loumia Hiridjee, 46 ans, d'origine malgache mais de nationalité française, partageait son temps entre la France et l'Inde. Mère de trois enfants, elle avait fondé Princesse Tam Tam avec sa soeur Shama en 1985. Son frère, Ikbal
Hiridjee, président directeur général du groupe Trimeta, est très connu dans le milieu des affaires à Madagascar. Loumia Hiridjee s'occupait toujours de la ligne de Princesse Tam
Tam, racheté par le distributeur japonais Fast Retailing fin 2005. Son mari, Mourad
Amarsy, est l'ancien président de Princesse Tam Tam. Le groupe compte 158 magasins dans le monde, principalement en France mais aussi en Belgique, en Allemagne et en Italie.
Nicolas Sarkozy réagit |

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Le président Nicolas Sarkozy a exprimé sa "très vive émotion" après la mort des deux Français et affirmé le "soutien indéfectible" de la France "à la démocratie indienne dans sa lutte contre (...) le fanatisme". Le premier
ministre François Fillon a fait part de sa "grande tristesse"
et le chef de la diplomatie Bernard Kouchner a exprimé sa
"profonde sympathie" aux proches des victimes.
"Les terroristes se sont attaqués à la plus grande démocratie du monde. Tous les démocrates du monde se tiennent à ses côtés", a affirmé M. Kouchner. Paris avait indiqué peu auparavant être sans nouvelle d'un "tout petit nombre de Français" à Bombay, sans plus de précisions. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Eric Chevallier avait précisé qu'environ 25 Français avaient été identifiés sur la zone des hôtels visés par des attaques.
Parmi eux, 15 membres d'un équipage de la compagnie Air France, qui étaient bloqués à l'hôtel Oberoi-Trident, ont été libérés hier plus de 36 heures après l'attaque de l'hôtel par des extrémistes islamistes. Une dizaine d'autres Français ont pu sortir sains et saufs de la zone des attaques, a encore indiqué Eric
Chevallier.
Les ressortissants bientôt évacués
Le porte-parole a ajouté qu'un avion A310 de plus de 150 places, envoyé par la France , était arrivé à Bombay, et allait ramener des ressortissants français et européens. L'avion est arrivé avec à son bord "une équipe consulaire", destinée à appuyer le consulat général de France à Bombay et "une équipe médico-psychologique d'assistance" aux personnes, dont certaines ont été "fortement choquées", a-t-il précisé.
Au moins 17 ressortissants étrangers ont été tués dans les attaques terroristes de Bombay menées par des islamistes, attaques qui ont fait plus de 130 morts et quelque 300 blessés.
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Tribune
Mada 03/12/2008
Taolanaro : Blocus sur le site de Mandena
- par RAW
L’accès au site d’exploitation de l’ilménite à Mandena (Taolanaro) a souffert d’un blocus hier. Quelque 200 ménages agricoles ont décidé de dresser un barrage sur la route qui conduit vers le site d’exploitation de Qit Minerals Madagascar
(QMM). Chaises, tables, échelles et autres, entassées en travers de la route à partir de 3h du matin, ont ainsi empêché les employés de QMM de rejoindre leur lieu de travail. Il a fallu la descente sur les lieux des autorités de la Région Anosy pour que les protestataires lèvent le blocus. Mais ils ont promis de récidiver si leur desiderata n’est pas pris au sérieux et leur problème de dédommagement résolu.
A en croire les informations recueillies par la radio Don Bosco en effet, ces paysans ont suffisamment attendu les dédommagements convenus en contrepartie de leur déménagement du site sur lequel ils étaient auparavant installés.
Express Mada 02/12/2008
Ambondrona : Vingt nouveaux dentistes
- Vero Andrianarisoa
La sortie de la 23ème promotion
«Mandresy», comptant 20 nouveaux docteurs diplômés en chirurgie dentaire, a clôturé officiellement l’année scolaire pour
l’Institut d’odontostomatologie tropicale de Madagascar (IOSTM), vendredi 28 novembre à Mahajanga.
Chaque mémoire présenté était intéressant et avait une note particulière.
«La ligne du sourire chez les Malgaches» soutenu par Njatosoa Rohamah
Fahasoavana, «La consommation du tabac chez les adolescents scolarisés âgés de 15 à 19 ans», «La douleur des dents temporaires et traitements reçus par les enfants fréquentant les services dentaires dans la ville de
Toamasina», présenté par Nivomandimby Judicaël, et tant d’autres sujets ont retenu l’attention de l’assistance.
Après six années d’études dont des travaux pratiques à partir de la 2ème année, ces nouveaux docteurs en chirurgie dentaire rejoignent les 1 000 dentistes répartis à travers l’île. La semaine du 24 novembre a été l’occasion pour les impétrants pour présenter leurs travaux de fin de cursus.
En 5ème année, les étudiants effectuent un stage de brousse obligatoire à titre de système de crédit. |

Un chirurgien dentaire présentant sa thèse. |
Les Nouvelles 01/12/2008
IMPORTATION DE PÉTROLE PAR L'ETAT
: Remise en cause de la privatisation
- Ranaivo Lala Honoré
Il y a environ un mois, le gouvernement a demandé aux pétroliers de baisser leurs prix et annonce la résolution de créer une société
d’Etat pour importer directement des produis pétroliers. C’est un retour en arrière qui comporte des risques.
Le schéma de la privatisation a été étudié pendant un certain nombre d’années par l’Etat malgache et les bailleurs de fonds. Pendant ces discussions qui ont précédé la privatisation, on s’est dit que «le meilleur schéma pour Madagascar, c’est la délégation de l’importation, du stockage, de la logistique et de la distribution pétrolière aux opérateurs privés». Et c’est sur ces bases-là que l’on s’est acheminé vers la privatisation et interpellé les investisseurs.
Aujourd’hui, la remise en cause de ces principes est une entorse au schéma décidé avec les bailleurs de fonds et les investisseurs. C’est une entorse, dans le sens où cela modifie le cadre actuel de l’investissement à Madagascar. Si on analyse le passé du secteur pétrolier, sans vouloir être trop critique, que ce soit à l’époque de la Solima ou plus récemment, quand la Jirama voulait importer directement ses besoins en produits pétroliers, les résultats n’ont pas été très performants à deux niveaux.
Car premièrement, il y a eu des ruptures. Et deuxièmement, en termes de coût, la Jirama n’a certainement pas payé moins cher les produits importés par rapport à ce qu’elle achetait aux distributeurs pétroliers. Ce qui explique l’abandon du système d’importation directe.
Meilleur négociateur ?
De même, en termes de coût, il n’est pas certain que l’Etat puisse négocier mieux que les pétroliers, à moins qu’il ne s’agisse de dons accordés pour une raison ou une autre. De toutes les façons, on ne peut miser sur des dons à longueur d’année.
Aujourd’hui, quand les pétroliers importent, que paient-ils ? Le produit, la prime qui comprend l’assurance, le fret, les primes de raffinage et de
trading. En général, les primes représentent 10% du total à payer. A supposer que l’Etat soit meilleur négociateur que les distributeurs, ce ne sera pas sur le prix du produit car il s’agit d’une cotation internationale.
L’Etat va donc négocier sur les primes. Ainsi le gain potentiel à réaliser est minime alors que l’Etat doit mobiliser d’importants moyens financiers qui seraient plus utiles dans d’autres secteurs, avec les risques que l’on connaît : rupture de produits, par exemple, si l’Etat n’arrive pas à payer ses commandes.
Il y a également un risque vis-à-vis des investisseurs. Si aujourd’hui, il y a rupture, les pétroliers n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Mais demain, s’il y a rupture et que, dans les stations dans lesquelles ces investisseurs ont misé de l’argent, il n’y a plus de produits à vendre, à qui vont-il s’en prendre ? Il est sûr que l’Etat ne va jamais payer le manque à gagner et les pertes d’exploitation qui découleront de ces ruptures.
Tous ces risques sont à considérer. Ainsi, l’efficacité même du principe d’importation par l’Etat ne se justifie pas aujourd’hui, et les bailleurs de fonds verront-ils cela d’un bon oeil ? Peut-être bien que les pétroliers font des bénéfices énormes. Si effectivement c’était le cas, à qui la faute ? A quoi sert l’Office malgache des hydrocarbures?
moov.mg 01/12/2008
Riz: Baisse des prix jusqu'à 40
Ariary/kg - Navalona R.
Pas de pénurie ! Le riz de toutes variétés abonde sur les marchés tels à Andravoahangy et à
Anosibe. En plus, les prix ont connu une baisse jusqu'à 200 Ariary/kg depuis ces derniers mois, ont expliqué les commerçants, alors qu'on est en pleine période de soudure.
Pour la vente en gros, le kilo de « Makalioka » s'achète à 1 130 Ariary tandis que les variétés « Tsipala » et « Vary gasy » coûtent respectivement aux environs de 1 030
Ariary/kg et de 1 080Ariary/kg. Par contre, le stock tampon en provenance notamment de Pakistan s'acquiert entre 1 040 à 1 060Ariary/kg. Ces niveaux de prix sont inférieurs comparés à l'année dernière pour cette même période de pluie, a fait savoir Mme
Juiliette, une grossiste à Anosibe car rien que le riz « Makalioka », cela se vendait entre 1 200 à 1 250Ariary/kg.
Riz import à 450USD/tonne
Notons que l'Etat a adopté une stratégie visant à booster la production rizicole via le lancement des cultures de contre-saison couvrant une superficie de 103 000Ha dans toutes les 22 régions afin de prévenir la crise alimentaire. L'arrivée de ces récoltes qui s'annoncent bonnes sur les marchés, et l'écoulement du riz import en tant que stock régulateur, ont fait diminuer les prix du riz auprès des consommateurs. C'est ce qu'a expliqué Rakotovao
Andriambololona, le Président de la Plate-forme de Concertation pour le pilotage de la filière Riz
(PCRiz), lors d'une descente inopinée sur les marchés d'Andravoahangy et
d'Anosibe samedi dernier. Certes, la production rizicole a connu une hausse lors de cette campagne mais il faut toujours importer pour s'assurer d'une meilleure disponibilité de cette denrée au niveau des consommateurs, a-t-il |

Du riz sur les étales d'un marchand à Antananarivo
© DTS |
rajouté. En effet, certaines zones productrices peuvent avoir des difficultés pour l'écoulement de leurs produits surtout en cette période de pluie en raison de leur enclavement. Notons que le prix du riz import a également baissé jusqu'à 400 à 450 USD/tonne.
1 million de tonnes à exporter
Les différents acteurs membres de la PC Riz, allant des producteurs jusqu'aux représentants des consommateurs, se sont mobilisés pour une meilleure organisation de cette filière, a évoqué Alaina Ratsimbaharison, le Secrétaire Exécutif. Un stock de sécurité de 50 000 tonnes de riz import est prévu pour le premier trimestre 2009. Si l'objectif de 7 millions de tonnes est atteint l'an prochain, Madagascar peut satisfaire ses besoins en riz estimés à 3,8 millions de tonnes/an et devenir exportateur net de 1 million de tonnes, prévoit le Président de la PCRiz. C'est le besoin annuel des pays de la SADC, dont seul l'Egypte est le gros fournisseur de 200 000 tonnes/an.
Express Mada 28/11/2008
Projet minier : Ambatovy remis en question
- Mahefa Rakotomalala
Selon la presse canadienne, la compagnie Sherritt est en train de revoir son projet à
Ambatovy. Et ce, en raison de la chute du cours mondial du nickel.
Ce qu'on craignait déjà risque d'être inévitable. Sherritt international, promoteur du projet d'exploitation de nickel et de cobalt
d'Ambatovy, annonce le réexamen du plus grand projet minier de Madagascar. L'entrée dans la phase de production pourrait être reportée.
L'information a été diffusée dans un communiqué qui date de mardi et relayée par la presse canadienne depuis mercredi. Le but du réexamen serait de réduire les coûts du projet de mine de nickel avec la chute des prix des matières premières et du «rapide déclin des activités de construction à travers le monde».
«Les cours du nickel sont en baisse de plus de 70% depuis le sommet atteint plus tôt cette année. Sherritt a révélé qu'elle allait renégocier les contrats de matériaux, de transport et de main-d'œuvre du projet. Elle compte en plus repousser certains investissements, mieux contrôler les dépenses et modifier les plans de construction. Le tout pourrait retarder l'ouverture de la mine, prévue jusqu'ici en début 2010», cite la presse canadienne dans son article.
Les responsables locaux du projet assurent pour l'instant que les promoteurs poursuivront les constructions et qu'il n'est pas encore question de suspendre le chantier. Il s'agit d'un simple ralentissement, mais son importance reste à déterminer. Par ailleurs, aucune information n'a été annoncée concernant le respect des engagements des banques. Ces dernières ont accordé des prêts pour atteindre le volume d'investissement nécessaire qui s'élève à 3,3 milliards de dollars.
Vulnérables
«C'est la conséquence de la crise mondiale que tout le monde est en train de subir», se contente de déclarer un responsable au sein de la cellule de communication du projet à Madagascar.
Les projets miniers sont parmi les plus vulnérables face à la crise économique et financière qui est en train de se généraliser dans le monde. La baisse de la demande de matière première de la Chine et des États-Unis entraine une chute du cours. Le nickel et le cobalt font partie des produits touchés. Dans des pays comme le Congo, plusieurs mines de cobalt ont du être fermées en attendant que la situation s'améliore. |

Le chantier
d’Ambatovy il y a cinq mois.

L’avancement des travaux risque d’être ralenti. |
Mais dans le contexte actuel, personne n'est en mesure de prédire ce qui se passera dans les mois et les années à venir. L'ampleur des dégâts pour le projet Ambatovy en dépendra également. Mardi, dès l'annonce de cette nouvelle, les actions de Sherritt international ont déjà chuté de 7,8%.
Encadré : Le plus grand projet de Madagascar
Le projet Ambatovy est le plus grand projet minier jamais lancé à Madagascar. Avec un volume d'investissement de 3,3 milliards de dollars, il pèse de toute son envergure sur l'économie de Madagascar. Cette dernière prévoit de récolter jusqu'à 100 millions de dollars de redevances chaque année, dès le démarrage de la phase d'exploitation.
Le projet fait travailler une vingtaine d'entreprises sous-traitantes locales et étrangères. Il a engendré jusqu'à 11 000 emplois durant la phase de construction et devrait en créer près de 2500 durant la phase d'exploitation qui durerait 30 ans.
Son impact économique et social dans ses zones d'implantation est inestimable grâce à la construction de routes et d'écoles, l'appui à la réhabilitation des infrastructures agricoles et la création d'emplois.
Les Nouvelles 28/11/2008
INAUGURATION : 320 km de route reliant Port-Bergé à Ambanja réhabilités
- Recueillis par Mialivololona
Les usagers de la RN 6 peuvent pousser un grand ouf de soulagement. Ils peuvent désormais rallier Antananarivo-Antsiranana en moins de 24 heures. Le président Ravalomanana a inauguré le chantier, à
Antsohihy.
Il y a trois ans, cette portion de route entre Port-Bergé et Ambanja était encore impraticable tant pour les personnes que pour les véhicules. Les travaux de réhabilitation auront le mérite de désenclaver totalement les régions Diana et Sofia. 115 millions
d'euros, soit environ 276 milliards d'ariary, c'est le coût du «plus grand chantier routier financé à ce jour par le fonds européen de développement (FED) en Afrique», qu'est cette section de Port-Bergé à
Ambanja. Un chantier d'envergure ayant entraîné dans son sillage plusieurs mesures d'accompagnement social au bénéfice des populations locales, et la construction de nouvelles infrastructures communautaires tels des marchés, des écoles, des puits…
Assurer une bonne gestion du secteur routier
«Quels que soient les efforts consentis pour la réhabilitation et la construction des routes, votre plus grand défi reste l'entretien», a souligné le chef de délégation de la Commission européenne, Jean-Claude
Boidin, en faisant appel à la responsabilité première du ministère des Travaux publics, du fonds d'entretien routier et de l'autorité routière malgache. C'est dans ce cadre, en effet, que
l'Etat a adopté le mois dernier, un décret relatif au contrôle des charges pour prévenir les dégradations dues aux surcharges des camions.
Marc Ravalomanana se réjouit déjà des impacts économiques de la réhabilitation de cette importante portion de route qui va prendre tout son sens grâce à son potentiel touristique mais aussi aux gains de transports et aux investissements réalisés par les riverains. «Le développement rapide et durable passe par le développement de la route», a dit le président, en faisant une fois de plus appel aux partenaires de doubler ou de tripler l'aide pour Madagascar dans la mise en œuvre du
MAP. Un appel qui n'est pas resté sans écho dans la mesure où toujours dans le cadre du 9ème FED, l'UE s'est engagée, en outre, dans la réhabilitation de pistes rurales dans la région de Sofia pour 2 millions
d'euros. Sans oublier la reconstruction des ponts de la RN 5 entre Mananara Nord et
Maroantsetra, l'achèvement du triangle Mananjary-Irondro-Farafangana dans le Sud-Est et la réhabilitation de ponts métalliques sur tous les grands axes du pays.
Le 10ème FED programme de nouveaux travaux routiers
Par ailleurs, au-delà de ces travaux, le 10ème FED consacrera 240 millions
d'euros pour de nouveaux travaux routiers. Son chantier principal concernera la réhabilitation de la RN 13 entre Ihosy et
Ambovombe, de la RN 9 vers Manombo, de la RN 10 vers Betioky et de la RN 12 au sud de
Vangaindrano. Le comité du FED vient de consentir, en début de semaine à Bruxelles, un budget global de 180 millions
d'euros pour lancer ces marchés.
La section reliant Mampikony et Port-Bergé, longue de 78 km, sera financée par d'autres partenaires. Sa réfection qui débutera en 2009 achèvera pleinement la réhabilitation du grand axe RN6.
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