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Madagascar le pays du Moramora ?...
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« MORAMORA » :
art de vivre, philosophie ou notion du temps,
« La
dolce vita » à la malgache serait-elle sagesse et pragmatisme
ou un comportement anti-économique et social ?
Il faut remarquer qu'il n'est pas dit :
Moramoraina ny malagasy" ; néanmoins
" il est possible que l'observateur ait constaté
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que d'une façon générale les malagasy ne dramatisent pas et abordent de manière simple l'existence ; moramora peut exprimer effectivement la simplicité, bien que tsotra conviendrait mieux pour traduire "simple".
Si l'observateur retenait le qualificatif "facile" comme traduction de
moramora, cela signifierait qu'il a constaté que la facilité y prédomine : on peut se contenter de peu, on n'a pas de difficultés à
trouver ce qui est nécessaire, on n'a pas besoin de faire de gros efforts, tout est à portée de main...
Mais il n'est pas rare lors d'un déplacement en voiture d'entendre un passager dire
"moramora ihany saofera ! ento mora lala ô ! " pour convier le conducteur à ralentir, à rouler prudemment.
Moramora signifie effectivement aussi "lentement". L'observateur aurait sans doute aussi remarquer que mue par la prudence et ne voulant pas être pris de court par l'imprévisible
(Ny tampoka tsy maha lehilahy : l'homme ne vaut rien devant ce qui se produit subitement), on évite à Madagascar de se précipiter, on ne s'emballe
pas, on reste sur ses gardes...
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Peut-être aussi que l'observateur aurait noté qu'à Madagascar
"moramora ihany, tsy dia lafo loatra ny fiainana", le coût de la vie n'est pas trop élevé, il
est abordable, il est modéré. Mais sur ce point la relativisation est de règle, surtout que l'inflation persiste et que l'accroissement des revenus est encore très difficilement programmable.
A Madagascar nous ne courons peut-être pas et ne rouspétons pas à tout bout champ, mais nous ne prenons pas pour autant la vie à la légère et ne sommes pas indifférents aux vicissitudes et désagréments. Le moramora est ce que l'observateur non avisé perçoit mais le
adi-tsaina, la lutte est intense dans la profondeur du for
intérieur...
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James
Randriamifidy d'Ambatonakanga
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Pépé Riri a
répondu à notre appel
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qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
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jeune afrique 29/10/2008
Le pays met à jour la loi régissant les périmètres irrigués et bassin versant
- XINHUA
Le gouvernement malgache a mis à jour la loi régissant les périmètres irrigués et les bassins versants lors d'un atelier tenu la semaine dernière à Antananarivo.
Représentants des 22 régions de Madagascar, fédérations et associations œuvrant dans le cadre du développement rural ont participé à cet atelier organisé par le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, a rapporté lundi la Radio National Malgache.
Rakotomahefa Bruno Maurille, directeur du génie rural a sein du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, a dit que cet atelier est très important pour Madagascar.
Selon lui, cette ancienne loi mis à jour en juillet 1990 ne s'accorde plus aux nouvelles politiques du gouvernement car son application ont posé des problèmes techniques.
Rakotomahefa a expliqué que l'actuel gouvernement avait élaboré, fin 2006, un nouveau plan nommé Madagascar Action Plan ( MAP), dont l'un des plus grande priorité est le développement rural dynamique pour la réduction effective de la pauvreté
Express Mada 29/10/2008
Lutte contre le palu
: La chloroquine contre-indiquée - Noro Haingo Rakotoseheno
Médicament populaire pour le traitement du paludisme, la Chloroquine ne sera plus mentionnée sur les ordonnances. L’OMS recommande son remplacement par
l’Actipal.
Une habitude du traitement du paludisme bouleversée. L'administration des médicaments, dont le principal actif est la chloroquine (nivaquine, ofaquine et chloroquine), est désormais contre-indiquée dans la prévention et le traitement de cette maladie. L’indication est tombée hier au cours de la présentation de
l'Actipal, un nouveau médicament pour la prise en charge du paludisme simple, à l'hôtel Colbert à
Antaninarenina.
Selon le rapport du Dr Rolland Robinson, directeur des urgences et des maladies au ministère de la Santé et du planning familial, la piqûre des moustiques vecteurs du paludisme résiste à la chloroquine. «Plusieurs études de l'Institut Pasteur de Madagascar ont démontré que ce médicament ne guérit plus quatre personnes sur dix. C'est pourquoi nous avons pris l’initiative de ne plus l’utiliser», a-t-il déclaré.
Et d’ajouter que le Palustop, prescrit pour les enfants de moins de cinq ans et fabriqué à base de chloroquine, doit également disparaître du circuit commercial.
Efficacité renforcée |

Les acteurs du lancement de
l’Actipal, censé remplacer la Chloroquine, hier, au Colbert. |
Le
ministère de la Santé a ainsi décidé de remplacer la chloroquine par
l'Actipal. «C’est une combinaison d'antipaludique pour une efficacité
renforcée. Il renferme de l'artémisénine et de l'amodiaquine. Ces
deux molécules permettent d’éviter le paludisme aigu comme le
neuro-palu. Il est en outre efficient dans 95% des cas», a poursuivi le
Dr Rolland Robinson. Il a aussi souligné que le médicament est adéquat
dans le traitement précoce, c’est-à-dire dans les vingt-quatre
heures après l'apparition des premiers symptômes.
L'introduction de l'Actipal répond au souci d’accélérer l'éradication du paludisme à Madagascar. Le financement de l’opération provient du Global Fund et de l'Initiative du président américain pour lutter contre la malaria.
Aujourd’hui recommandé par l'Organisation mondiale de la santé, il est vulgarisé dans une cinquantaine de pays d'Afrique. Sa distribution est confiée à PSI Madagascar qui en assure le marketing social vu son caractère générique. La prise en charge ciblera en priorité les enfants de moins de cinq ans qui constituent le groupe le plus vulnérable.
Une telle initiative peut léser les laboratoires qui fabriquent d’autres médicaments génériques antipaludéens, d’autant que
l'Actipal se vend à un prix très compétitif. Néanmoins, comme son utilisation est limitée aux enfants de moins de cinq ans, cela avantage encore les médicaments spécialisés de la même rubrique antipaludique. Les médicaments comme le paludoxine ou le paludar restent toujours valables.
Mais «cela risque de remettre en cause notre préoccupation d’éradiquer au plus vite la maladie», fait remarquer le représentant d'un laboratoire étranger. Le retrait de la chloroquine et ses dérivés s'effectuera de manière progressive.
Leur livraison sera d'abord interrompue dans les centres de santé de base et communautaire. Du côté du circuit pharmaceutique, il sera tributaire de la liquidation des stocks.
«Nous allons arrêter d'importer de la chloroquine. Ceux qui en disposent encore doivent écouler leurs réserves», signale Jean Rojo
Rabemanantsoa, président de l'Ordre des pharmaciens. Reconnaissant que ce médicament générique se heurte à la résistance des sujets paludéens, il adhère à l'introduction de
l'Actipal efficace pour traiter le palu.
Le ministère de la Santé compte aussi constituer un stock de réserve pour d’autres campagnes. «Cela servira à prévenir la dengue ou le chikungunia», prévoit le Dr Nivo
Rasoanaivo, directeur de la pharmacie, du laboratoire et de la médecine traditionnelle.
Encadré : Le paludisme mortel dans 17% de cas
Le taux de mortalité lié au paludisme est encore de 17% à Madagascar. Depuis 2006, le gouvernement adhère à une politique d'éradication du palu et vise à ramener ce pourcentage à 9% d'ici fin 2012. Dans cette optique, la prévention du paludisme doit s'accompagner de la promotion de l'utilisation de la moustiquaire imprégnée d'insecticide pour les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans.
Les Nouvelles 29/10/2008
Ruée vers l'esclavage
- Mialy Tiana
10 filles par mois, c'est le flux moyen de jeunes femmes malgaches qui se ruent vers le Liban pour y travailler comme domestique. Pourtant, médias et militants des droits de l'homme n'ont cessé de sensibiliser les autorités du droit humanitaire sur la pratique incontrôlée de l'esclavage moderne au Liban. Ce pays a été surnommé «le calvaire des domestiques». Bien d'émissions télévisées, de magazines et de journaux n'ont cessé de démontrer l'état dans lequel des femmes d'origine malgache, sri lankaise, et éthiopienne sont réduites en esclavage dans ce pays où le respect des droits de la femme est supplanté par les pratiques religieuses.
D'après une enquête menée par l'organisation de défense des droits de l'homme, de nombreuses employées de maison étrangères meurent chaque année, à la suite d'un suicide ou de mauvais traitements qui leur sont infligés par leurs employeurs. Au moins 24 employées de maison sont ainsi mortes depuis janvier 2007, sur la base d'une HYPERLINK "http://www.hrw.org/pub/2008/ women/Lebanon.MDW.Annex.082608.pdf" enquête menée à travers le pays, et d'interviews réalisées auprès de domestiques étrangères et de membres de leur entourage. Bien souvent, c'est la même histoire qui se reproduit. Une employée de maison ne supportant plus d'être enfermée à clef dans une pièce se penche par la fenêtre … et finit par sauter dans le vide.
D'après les estimations de l'observatoire des droits de l'homme, 200 000 domestiques travaillent au Liban, sans y bénéficier des lois du travail en vigueur. La plupart viennent de l'Ethiopie, de Madagascar et du Sri
Lanka.
Les envoyés spéciaux continuent de dénoncer des pratiques qui relèvent purement de l'esclavage : passeports confisqués, sous paiement, abus sexuels, violence, et tout ce qu'il peut y avoir de pire.
Les faits relatés sont accablants, et la presse internationale et locale n'ont pas manqué de sensibiliser. Malgré tout, les femmes malgaches s'y ruent. Ignorance ? Exode ? Passion de l'étranger ? On ne saurait expliquer ce qui pousse ces femmes à fuir leur pays. Les conditions de vie à Madagascar sont-elles si précaires que ses ressortissantes préfèrent être esclaves dans un pays étranger ?
Les bureaux de placement se multiplient et fructifient leur «commerce» surtout depuis que le Liban s'est remis des séquelles de la guerre. Avec des offres alléchantes, ils arrivent à attirer des centaines de jeunes filles par jour pour être envoyées au Liban et y travailler comme domestique. Les domestiques malgaches seraient réputées douces et obéissantes, d'où l'afflux des demandes de domestiques…Le diplôme du baccalauréat est généralement requis, et le salaire prétendu à 125 dollars. Généralement, il n'y a pas de contrat écrit, et le voyage et le passeport sont à la charge des employeurs. Qu'adviendra-t-il de ces femmes malgaches qui se ruent vers l'esclavage ?
Midi Mada 27/10/2008
Air Madagascar : Baisse des tarifs en vue
- R.Edmond
Transport aérien. La chute des prix du brut influe favorablement sur les prix du voyage
Bonne nouvelle pour les usagers des transports aériens. A partir d’aujourd’hui la compagnie aérienne nationale Air Madagascar baisse le montant de la taxe « surcharge carburant » sur ses lignes. Une décision qui impliquera une baisse des tarifs.
En effet, avec cette baisse de la taxe surcharge carburant, au final, le client qui veut prendre l’un des vols d’Air Madagascar paiera moins qu’avant. Robinson Olivier, Directeur Général Adjoint d’Air Madagascar confirme d’ailleurs que « la compagnie travaille actuellement sur les modalités d’application de cette baisse ».
A noter que cette baisse de la taxe surcharge carburant est consécutive elle-même à la baisse des cours du pétrole brut sur le marché international. Quoiqu’il en soit, cette bonne nouvelle est très bien accueillie par les usagers des transports aériens en général et des clients d’Air Madagascar en particulier. Ce d’autant plus que la compagnie aérienne nationale semble ces derniers temps, faire preuve de plus de dynamisme. En effet, un certain nombre de nouveaux produits font actuellement leur apparition au sein d’Air Madagascar.
ARI
Il s’agit par exemple du nouveau système automatisé de contrôle de réservation dénommé Amadeus Revenue Intégrity (ARI). Un système qui arrangera les affaires des voyageurs dans la mesure où il permet d’annuler automatiquement toute place réservée, mais non payée à la date limite d’achat du billet. Concrètement l’adoption de ce système permet à un plus grand nombre de passagers désirant voyager sur Air Madagascar d’avoir une place. En effet, les personnes qui font une réservation alors qu’elles ne sont pas encore prêtes, sont automatiquement rayées de la liste. L’objectif de ce nouveau système de contrôle étant de mieux gérer le remplissage des avions dont certains sièges ne seront plus bloqués inutilement.
Nouveau salon
Toujours au chapitre des nouveautés, depuis le 10 octobre dernier, les passagers en classe Affaires d’Air Madagascar sont accueillis au départ de Paris au Salon d’American
Airlines. Plus spacieux et luxueux, ce nouveau lounge donne aux clients des services adaptés aux normes exigées par la clientèle. Par ailleurs, le site internet relooké
d’Air Madagascar sera bientôt en ligne. Il s’agit d’un site disposant d’un design moderne et d’une navigation facilitée. Des informations à jour sont également contenues dans ce site qui permet de réaliser une réservation en ligne améliorée.
Enfin, et non des moindres, Air Madagascar annonce l’ouverture prochaine de la ligne Tanà - Guangzhou. Ce sera à partir du 1er juillet 2009, avec un Boeing 767-300 à raison de deux fréquences hebdomadaires via Bangkok. Un nouvel envol.
actu.orange.fr 27/10/2008
Les marchés financiers entament la semaine dans le rouge
Les marchés financiers ont entamé dans le rouge une semaine cruciale pour évaluer l'ampleur de la crise économique mondiale, avec une avalanche de résultats d'entreprises et d'indicateurs économiques attendus généralement sur une note très pessimiste.
Quelques minutes après leur ouverture à 08H00 GMT, Londres perdait 5,62%, Francfort 3,54% et Paris cédait 6,12%. Deux heures plus tôt, Tokyo s'était effondré de 6,36% en clôture, l'indice Nikkei tombant au plus bas depuis 26 ans.
Le marché japonais souffre d'une forte hausse du yen, au plus haut depuis 13 ans face au dollar, qui pénalise les exportations et a sanctionné les titres des trois plus grandes banques du pays --Mitsubishi
UFJ, Mizuho et Sumitomo Mitsui-- auxquelles la presse japonaise prête l'intention de souscrire des augmentations de capital massives pour renforcer leur solvabilité.
Le gouvernement japonais a annoncé dimanche qu'il était prêt à multiplier par cinq, jusqu'à 110 milliards de dollars, le montant à injecter dans les banques en difficulté et le Premier ministre japonais, Taro Aso, a dévoilé lundi un nouveau train de mesures
anticrise. Le marché y est resté sourd. Le marché japonais est également resté insensible à un communiqué du G7 --Allemagne, Canada,
Etats-Unis, France, Italie Japon et Royaume-Uni-- qui s'est inquiété de la "volatilité excessive du yen" et s'est déclaré prêt à "coopérer" pour rétablir le calme et la stabilité sur les marchés. |

La Bourse de Tokyo en baisse le 27 octobre 2008
Photographe : Yoshikazu Tsuno AFP |
Après une très légère dépréciation, la devise japonaise a continué à grimper face au dollar, à 92,97 yens pour un dollar, au plus haut depuis 13 ans.
Dans le sillage de Tokyo, les Bourses asiatiques battaient en retraite. Manille a plongé de 12,3%, Shanghai a perdu 6,32% et Taipei 4,65%. Sydney a clôturé en baisse de 1,6%, au plus bas en quatre ans. Hong Kong s'est de son côté effondré de 12,7% en clôture. Vers 08H00 GMT, la Bourse de Bombay perdait plus de 10%. Seule la Bourse de Séoul a surnagé en gagnant 0,82%, notamment grâce à une baisse surprise du taux directeur de la Banque centrale de Corée du Sud.
Depuis le début de la crise à l'été 2007, la perte des richesses mondiales atteint 34.000 milliards de dollars, dont 26.000 milliards pour la chute des actions, selon Patrick Artus, directeur des études économiques du groupe français
Natixis.
Plusieurs indicateurs sont attendus cette semaine par les investisseurs, dont la publication jeudi de la première estimation du Produit intérieur brut (PIB) américain au troisième trimestre, attendu en recul. D'autres indicateurs clés sont prévus d'ici vendredi aux Etats-Unis, en Europe et au Japon.
A l'affût de tous les signes de détérioration de la conjoncture, les marchés attendent aussi une série de résultats d'entreprises américaines, européennes et japonaises, qui risquent d'annoncer des plans d'économies, des réductions d'effectifs et des abaissements d'objectifs.
A New York, ce sera ExxonMobil, la première capitalisation du Dow Jones, Kraft Foods ou encore Procter & Gamble. Egalement annoncés, les géants pétroliers BP et Shell à Londres.
A Francfort, Lufthansa, Bayer, puis la Deutsche Bank ou encore Volkswagen. A Paris, Alcatel-Lucent, France Télécom, Michelin, L'Oréal et Pernod Ricard.
Après une révision à la baisse des perspectives de Sony vendredi, les géants japonais Panasonic, Honda, Nissan, Toshiba ou encore Hitachi publient aussi cette semaine leurs performances pour le trimestre de juillet à septembre.
Face à cela, la Réserve fédérale américaine devrait encore abaisser son taux directeur mercredi, actuellement fixé à 1,5%, mais selon les opérateurs cette mesure a déjà été incorporée par les marchés.
Appelé à la rescousse, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé dimanche soir une aide "substantielle" à la Hongrie, quelque heures après l'octroi d'un prêt de 16,5 milliards de dollars à l'Ukraine conditionné par l'adoption d'un programme
anticrise.
Auparavant, le FMI avait déjà secouru l'Islande et la Géorgie.
En Europe, les cinq Premiers ministres des pays nordiques devaient tenir une réunion extraordinaire lundi à Helsinki consacrée à l'Islande. Le FMI avait volé vendredi au secours de ce pays ruiné par la déconfiture de son système bancaire, en lui accordant un prêt de 2,1 milliards de dollars, le premier consenti à un pays d'Europe de l'Ouest depuis 1976.
Le sauvetage des banques s'est poursuivi en Europe avec l'injection par l'Etat belge de 3,5 milliards d'euros pour soutenir la banque KBC, dont le titre chutait en Bourse depuis plusieurs semaines. KBC, qui assure n'avoir aucun problème de liquidité ni de solvabilité, était la seule grande banque opérant en Belgique à n'avoir pas encore eu recours au soutien de l'Etat ou d'établissements étrangers pour affronter la crise.
En Allemagne, la Postbank a annoncé lundi une augmentation de capital d'urgence d'un montant maximal de 1 milliard d'euros, qui seront souscrits à 100% par sa maison-mère Deutsche Post.
rfi.fr
18/10/2008
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le jury du Prix Découvertes RFI 2008 Radio France Internationale organise depuis 1981 le prix Découvertes RFI. Ce prix constitue pour les artistes et les groupes d'Afrique, des Caraïbes et de l'Océan Indien un appui déterminant au développement de leur carrière sur le marché du disque et du spectacle vivant.
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Le Prix Découvertes RFI a contribué au lancement de nombreux artistes :
Tiken Jah Fakoly (Côte d'Ivoire), Rokia Traoré (Mali), Didier Awadi (Sénégal), Sally Nyolo (Cameroun), Rajery (Madagascar), Habib Koité (Mali), Beethova Obas (Haïti), Régis Gizavo (Madagascar), Idrissa Soumaoro (Mali), Tchéka (Cap Vert), Bélo (Haïti) et Mounira Mitchala (Tchad)… Le Prix Découvertes RFI est organisé en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie, le Ministère des Affaires étrangères, CulturesFrance, la SACEM et l'Alliance Globale pour la Diversité Culturelle de l'UNESCO.
Le lauréat 2008 recevra un prix de 7000 euros et une bourse d’aide au développement de carrière de 12 500 euros allouée par le Ministère français des Affaires étrangères. Il bénéficiera également d’une tournée en Afrique avec Culturesfrance, d’une programmation au Festival Musiques Métisses 2009 octroyée par la SACEM et d’une campagne de promotion internationale sur les antennes de RFI et de ses radios partenaires dans le
monde.
Lancée au mois d’avril, l’édition du concours « Découvertes RFI 2008 » a clôturé le 1er juillet dernier la date de réception des dossiers de candidature.
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Le lauréat de cette année sera désigné par les membres du jury, présidé par TIKEN JAH
FAKOLY, qui se réuniront, à Antananarivo (Madagascar), le 13 novembre prochain.
Votez pour votre finaliste :
... Votez-ici
« Le résultat du vote des internautes qui durera un mois et qui s’arrêtera le 5 novembre, c'est-à-dire une semaine avant le concert des finalistes du 13 novembre, sera comptabilisé comme une voix qui s’ajoutera aux voix du jury (cf. Article 6
du
règlement)». |

Votez pour votre
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Prix Découvertes RFI 2008
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Mikea (Madagascar)
MIKEA, alias Théo RAKOTOVAO, est un natif du Masikoro, au sud de Madagascar. Il mélange Beko (complainte du sud de Madagascar) et Blues pour créer des chansons simples qui véhiculent toutes un message généreux. Sa voix chaude et puissante n’hésite pas à monter dans les aigus pour dramatiser certains passages profonds. Il crée ainsi un mélange subtil plein de feeling et d’émotion. MIKEA a su habiller sa musique en y incorporant des éléments du blues et du folk, tout en gardant les spécificités de ses racines malgaches. |
Cet univers acoustique particulier confère à sa musique un caractère universel qui le démarque de l’ensemble des productions malgaches.
...Suite
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Les
Voeux Rainizafimanga
2008
2008
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Midi Mada 29/10/2008
Internat Qualifiant et Clinicat
: 31 médecins spécialistes en stage en France
- Vola Andriamanana
Trente et un internes qualifiants et futurs chefs de clinique poursuivront leur 3e année de cursus en France. Ils suivront, pendant une année, un stage extériorisé dans diverses villes de centres hospitaliers universitaires français, entre autres, à Bordeaux, à Strasbourg, à Paris, à Lyon, à Grenoble, à La Réunion. « Ces médecins spécialistes sont vraiment indispensables pour Madagascar. Ils appuieront beaucoup le pays dans la promotion de la santé publique. Mais ils constitueront également la future relève du corps professoral au niveau des universités malgaches », a déclaré le Pr. Paul
Rajaonarivelo, doyen de la faculté de Médecine lors de la remise des billets d’avion de ces médecins, hier à
Ambohidahy.
Ce programme de formation est réalisé grâce au partenariat franco-malgache. La partie malgache prend en charge les frais de transport aérien de ces médecins, de l’ordre de 150 millions d’ariary par an. La partie française, quant à elle, assure leur salaire et leurs charges sociales pendant leur stage, s’élevant à près de 16 milliards d’ariary dans l’année.
Grâce à cette collaboration de 12 ans, pour le renforcement des ressources humaines malgaches en matière de santé, Madagascar compte aujourd’hui 300 médecins spécialistes, dont 56 chefs de clinique et 32 professeurs agrégés.
Tribune Mada 28/10/2008
Université Bordeaux II - Madagascar
- De nouveaux médecins qualifiés
Remise des attestations de formation AFS et AFSA. L’appui de la France à Madagascar, dans la formation des médecins spécialistes Malgaches, arbore une
continuité exemplaire depuis des années.
En effet, elle a abouti à la sortie de plus de 300 spécialistes dans plusieurs disciplines : chirurgie, anatomie organogenèse, pneumo-phtisiologie, anesthésie, réanimation, neurochirurgie, psychiatrie, ORL, ophtalmologie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, cardiologie, biologie,
etc…
Ce programme d’internat qualifiant comporte une formation de 4 années d’études avec un stage en France, où les responsabilités qui étaient confiées à ces médecins malgaches étaient identiques à celles confiées aux internes français et qu’à l’issue de leur séjour d’étude, ils doivent rentrer et exercer au pays pour qu’à leur tour ils deviennent des formateurs d’autres internes à Madagascar.
Pour la promotion 2007-2008, la remise des attestations de formation pour valider leurs spécialités s’était déroulée le mercredi 22 octobre à
l’Université Victor Segalen Bordeaux II, en présence du Professeur Manuel Tunon de Lara, Président de
l’Université, d’Huguette Vérin, Consul de Madagascar à Bordeaux et de plusieurs professeurs coordonnateurs de ces spécialités.
Par ailleurs, la Région Aquitaine, dans le cadre de la coopération décentralisée pour soutenir la filière : maîtrise en Sciences Biologiques et Médicales, vient de voter le 6 octobre dernier une subvention de 114.860
d’euros |
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pour la prise en charge de 4 internes parmi les 25 nouveaux médecins malgaches pour la session universitaire 2008-2009.
Les Nouvelles 28/10/2008
SOMMET DE L'UNION AFRICAINE
: Kadhafi exige 500 m2 pour planter sa tente - Mialivololona
Le guide suprême de la révolution libyenne ne fera pas honneur à la villa présidentielle conçue pour lui. Il ne logera pas non plus à l'hôtel. Tradition du désert oblige : Kadhafi passera la nuit et recevra ses invités dans une tente.
La prospection des lieux propices à l'installation de la tente bédouine du dirigeant libyen est en cours. Surface exigée : 500 m2 . Un endroit aux environs de la hutte canadienne
d'Ivato a été repéré par les organisateurs du sommet. Il reste à savoir si cet endroit ferait l'affaire de cet hôte spécial, indépendamment de l'avantage qu'il présente d'être à proximité du nouveau centre international de conférence.
Lors de son passage au Togo en juin dernier, alors que les autorités togolaises ont prévu de loger Kadhafi dans les environs du palais des congres de Kara, ce dernier aurait décidé de planter une autre tente dans un autre endroit à sa convenance. Le guide libyen est réputé pour n'en faire qu'à sa tête et est capable de faire fi de tout protocole. Peut-être verra-t-il d'un bon œil le «green» du Palais
d'Ambohitsorohitra ou pourquoi pas les environs de la vitrine de Madagascar, à Iavoloha où il se sentira à peine dépaysé parmi les chameaux dont il a fait lui-même cadeau au president Ravalomanana ?
Midi Mada 27/10/2008
Nouveau bâtonnier
Hery RAKOTOMANANA
Hery
RAKOTOMANANA. Le nouveau bâtonnier a fait son entrée au Barreau de Madagascar, le 1er août 1988, date de sa prestation de serment. Soit 20 ans dans le métier.
Me Hery Rakotomanana a été élu nouveau bâtonnier de Madagascar. Et ce, à l’issue d’une élection qui s’est tenue, samedi dernier, à la salle n°4 du Palais de Justice à
Anosy. Pour ce second tour, il est arrivé en tête avec 186 voix, suivi par Me Radson Solo 182 voix. Vient en troisième position, Alain Ramananarivo 126 voix et Ralay Antoine 16 voix. Me Hery Rakotomanana est né le 29 avril 1962, marié et père de trois enfants. Il succède ainsi à Me Mamy
Rabetokotany, qui a brigué deux mandats successifs. Le nouveau bâtonnier a fait son entrée au Barreau de Madagascar, le 1er août 1988, date de sa prestation de serment. Soit 20 ans dans le métier. Presque quatre ans après, plus précisément le 2 janvier 1992, il a ouvert un cabinet à
Ambatondrazaka. Pour ne revenir à Tanà qu’au début de cette année (janvier 2008). Il est à noter, qu’en 2004-2006, il a fait partie des membres du conseil de l’Ordre des avocats.
Confraternité. Les grandes lignes qui guident le numéro Un du Barreau de Madagascar durant son mandat se présentent comme suit, en premier lieu rassemblement de tous les avocats de Madagascar par la confraternité. En second lieu, il prône l’ouverture à l’endroit des médias. Et ce, afin que les justiciables puissent connaître mieux le rôle et les attributions des avocats, a indiqué le nouveau bâtonnier. Ce dernier a promis par ailleurs la transparence, au niveau de la gestion de l’ordre des avocats. Concernant l’élection des membres du conseil de l’Ordre, Me Fredon
Rakotondrajao, a été le seul à s’en sortir dès le premier tour, face à 11 autres candidats. Il devient ainsi membre conseiller titulaire. Par contre, les 11 autres vont en découdre pour les 5 sièges restants, au niveau de ce conseil, pour le 2e tour qui aura lieu le 29 novembre prochain.
recueillis par Dominique R.
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