LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Shoan a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

Midi Mada 03/10/2008
Madagascar: Les ACP et la crise financiére mondiale - Midi Madagasikara - Stéphane Jacob
Quel impact peut avoir la crise financière mondiale sur les pays les moins avancés, autrement dit, les plus pauvres de la planète ? 
A la veille du sommet Afrique-Caraïbes-Pacifique, qui s'ouvre aujourd'hui à Accra, dans la capitale ghanéenne, les ministres des 79 pays du groupe ACP, ont demandé une garantie auprès des institutions internationales, pour la poursuite de l'aide aux pays les plus démunis...
Et c'est avec une petite pointe d'ironie qu'ils réclament cette assurance, en espérant qu'elle bénéficiera de la même célérité dont les grandes puissances ont fait preuve pour sauver leurs banques (sic).
Plusieurs ministres présents à Accra évoquent la sombre perspective d'une réduction des flux monétaires à destination des marchés émergents, pouvant aller jusqu'à 25%, à la suite de cette crise financière, américaine au départ, mais probablement promise à une extension mondiale, à plus ou moins court terme.
Particulièrement pessimiste, ou peut-être tout simplement réaliste, le ministre mauricien des Affaires Etrangères, redoute que « les crédits d'aide au développement pour l'étranger se fassent plus rares et les pays industrialisés se sentent moins obligés d'honorer leurs promesses au regard de leurs accords financiers ».
Un constat est unanime à Accra : nombre de pays ACP souffrent déjà de moins-values budgétaires et de pressions résultant de l'envolée, depuis un an, des cours des denrées alimentaires de base et des carburants. Mais qu'y faire ? Le Secrétaire d'Etat sud-africain au Commerce et à l'Industrie propose « des mesures actives pour s'assurer que les pays en développement ne paient pas les pots cassés de manière disproportionnée, pour des problèmes dont ils ne sont aucunement responsables ».
Certes, beaucoup de pays ACP ont été épargnés par ces turbulences financières. Mais mondialisation oblige, les répercussions de la crise finiront pas les atteindre car ils dépendent aussi des crédits extérieurs. Pour cette raison, les ACP ont tout intérêt à se pencher à Accra, sur les conséquences de cette crise sur le commerce et sur l'aide aux pays en voie de développement...

Express Mada 03/10/2008
Musique : Mikea en finale du Prix RFI - Hernan Rivelo
Le groupe venant du Sud représentera Madagascar à la finale du prestigieux concours. L’apothéose sera à Tana, les 13 et 15 novembre.

Encadré : Deux adversaires de marque
Le premier challenger de Mikea à la finale se nomme Sheryl Gambo, une Congolaise de Brazzaville qui adopte la « nu afro soul », avec un style qualifié d'authentique et éclectique. Celui-ci réunit des airs africains, afro-américains et caraïbéens. 
L'autre prétendant au titre suprême est le Camerounais VBH (Vise bien haut), un génie du rap fusionné aux rythmes locaux.

moov.mg 03/10/2008
Vivre en France: "il faut être patient et combattif"  

Xinhuanet.com 01/10/2008
Madagascar demande l'assistance des Nations Unies pour le Sommet Africain - Xinhua

Dans le cadre des travaux de préparation prévus pour le Sommet de l'Union Africaine en juillet prochain, Madagascar a demandé lundi au Comité exécutif de l'ONU de l'aide dans la lutte contre les activités terroristes éventuelles au cours de la réunion.
Dans son allocution à la cérémonie d'ouverture d'un atelier de cinq jours ici lundi, parraîné par le Comité de l'ONU contre le terrorisme, le Premier ministre malgache Charles Rabemananjara a demandé l'appui de la Commission des Nations Unies dans sa lutte contre le terrorisme, en particulier pendant le Sommet Africain, auquel plus de 50 chefs d'Etat africains vont assister. 
L'atelier, dirigé par Mike Smith, directeur exécutif du Comité contre le terrorisme (DECT), a pour l'objectif de mettre en oeuvre les dispositions pertinentes de la stratégie antiterroriste à Madagascar. 
L'atelier évoquera également des recommandations pour la grande île de l'océan Indien à s'acquitter de ses obligations en vertu des résolutions pertinentes et les dispositions, a rapporté Le Quotidien, un journal en langue française, mardi. 
La délégation du Comité exécutif des Nations Unies analyse la capacité de Madagascar dans la lutte contre le terrorisme et identifie les domaines dans lesquels le pays avait besoin d'une assistance technique en particulier pendant le Sommet Africain. 
Rabemananjara a dit durant la réunion que son pays a mis en oeuvre un programme de développement économique, ou le Plan d'Action de Madagascar 2007-2012, qui a fixé comme une de ses priorités la sécurité et la sûreté de l'île. 
Rabemanajara a déclaré que son gouvernement a pris certaines mesures, dont l'adoption d'une loi contre la corruption, la mise en place d'un bureau indépendant anti- corruption en 2004, l'etablissement d'un organisme contre le blanchiment d'argent en juillet dernier et la mise en oeuvre d'un nouveau concept de sécurité et de la défense nationale récemment. 

Midi Mada 01/10/2008

10 000 kilos de vanilles subtilisés dans un container  - Recueillis par R.Edmond
Vol de vanille. Un scandale qui risque de miner les échanges commerciaux avec l’extérieur.
Au moment où l’on parle d’augmentation des flux de marchandises, née de l’intégration régionale, notamment de la SADC, ce scandale relatif à un vol de vanille ne fait pas honneur à Madagascar. Ce, d’autant plus que le nouvelle circule actuellement dans les chancelleries.
Les faits : Le 11 mars 2008, la société AFH Export a chargé pour le compte de la société Vanille et Produits Sas (VANIPRO), 400 colis de vanille en gousses représentant une quantité de 10 000 kg de marchandises placées dans un container numéroté MSKU2646401 voyageant sur la compagnie maritime Safmarine. Selon les procédures en vigueur, le container a été plombé par la douane et enregistré sous le numéro ML-MG0030727 au départ des entrepôts du fournisseur. Numéro re-constaté à bord du navire au départ de Vohémar.
Transbordement
Jusque-là, rien d’anormal. Mais les problèmes ont commencé à surgir quand, continuant son voyage, le container a été par la suite acheminé vers le port de Fos sur Mer en France en France à bord du bateau UAFL Express après transbordement sur le Atlantic Trader à Toamasina au bout de 19 jours. En effet, une fois arrivé en France, le container se retrouve avec un autre numéro de plomb MG0039600 ainsi qu’un plomb supplémentaire non annoncé. Une anomalie constatée sur place par un expert lors de l’arrivée des marchandises. Et c’est la surprise puisque, sous la surveillance de l’expert, le container a été ouvert et il a été constaté un manque important de colis.
Défaillance
Extraites d’une lettre adressée par Marcello Acri, Président de Vanipro, à SEM. Narisoa Rajaonarivony, Ambassadeur de Madagascar en France, ces informations démontrent en tout cas que tout n’est pas encore propre au niveau des ports malgaches. Vanipro, la victime, affirme d’ailleurs dans la lettre que « ce vol que certains pourraient qualifier d’acte banal ou d’un fait divers, révèle la défaillance de la sécurité des ports » Et d’ajouter que « ce vol par effraction de toute évidence commis au port de Toamasina ne se serait jamais produit si le service chargé de la surveillance des lieux n’avait failli à son devoir ». 
Réseau 
Des questions se posent alors face à ce vol où visiblement, les auteurs ont pu s’accaparer de cette quantité importante de vanille sans être inquiétés. Vanipro se pose d’ailleurs la question s’il n’y a pas un réseau bien organisé capable de perpétrer de tels méfaits. En tout cas, une plainte a été déposée auprès des services de la police française. Alors qu’à Madagascar, les autorités compétentes, comme l’actuel ministre des Transports Botozaza Pierrot et le Directeur Général des Douanes Vola Razafindramiandra, ont été également saisies. Une affaire à suivre.

Express Mada 30/09/2008
Justice : Des nouvelles têtes à la Cour suprême - Iloniaina Alain
Le gouvernement procède à la nomination des premiers responsables au sein de la Cour suprême. Le conseil des ministres d'hier à Iavoloha a été consacré à la série de désignations y afférente. 
Robinson Elisabeth Harinoro est, entre autres, nommée présidente du Conseil d’état de la Cour suprême. Elle remplace Emile Rahoerason à la tête de l'institution qui gère le brûlant dossier des contentieux électoraux nés des communales du 12 décembre 2007. 
Théodore Randrezason devient le président de la Cour des comptes. Le président du Conseil national électoral (CNE) remplace Boanary Raveloarijaona. Ce dernier devient, entre-temps, commissaire général du trésor public près la Cour des Comptes de la Cour suprême.
Un autre membre du CNE a également bénéficié d'une promotion. Philippe Andrianjanahary devient commissaire général de la loi près la Cour des comptes de la Cour suprême. 
Pour ce qui est du cas du premier président de la Cour suprême, aucune nomination n'a eu lieu. L'absence de l'abrogation de nomination de Nelly Rakotobe suppose son maintien à son poste. 
La série de nominations à la Cour suprême n'est pas fortuite. Elle a eu lieu à quelques jours de l'inauguration de son nouveau bâtiment à Anosy et de l'installation officielle des trois Cours la composant, prévue demain.

Midi Mada 30/09/2008
Air France: Les B777 à Tana à partir de juin 2009 - Didier Rambelo
Air France. Avoir une meilleure compréhension du phénomène de déforestation et d’en établir des solutions pérennes… 
Les nouveaux Boeing 777, qui constituent depuis quelques temps la majorité de la flotte de la compagnie aérienne Air France, seront mis à partir du mois de juin 2009 sur la ligne Paris-Tana. C’est ce qu’a annoncé le Directeur pour l’Océan Indien d’Air France, Bénédicte Pèlerin, lors du lancement officiel, hier à l'hôtel Colbert, du projet de conservation et de restauration des forêts à Madagascar. Cette responsable avait expliqué que ces nouveaux appareils modernes, répondent aux engagements d’Air France de réduire de manière considérable les émissions de gaz à effet de serre, occasionnées par l’exploitation de ses avions. Bénédicte Pèlerin a précisé que le Boeing 777 d’Air France desservira Paris et Antananarivo pour une période d’essai de 3 à 4 mois à partir de mi-juin et ce suivant le programme de vol de la compagnie, mais il assure qu’il n’y aura pas de réduction de fréquence. 
Selon les explications du Directeur Qualité, environnement et développement durable, Pierre Caussade, (qui a effectué un exposé sur le projet qu’Air France mènera dans le pays avec l’Ong GoodPlanet et WWF, ces B777), faisant partie de la nouvelle génération d’aéronefs mis sur le marché et qui sont moins polluants. En effet, leur taux d’émission de CO2 est de 2,6 litres par passager tous les 100 km alors que ce taux est de 3,7 litres de CO2 actuellement avec un autre type d'avion exploité actuellement. Cette démarche sera renforcée par la mise en œuvre de ce projet de protection des forêts malgaches.
En effet, ce projet, d’une durée de trois ans, sera financé par Air France à hauteur de 5 millions d’euros, environ 12 milliards d’ariary, et vise à restaurer et à conserver 500 000 hectares de forêts humides et épineuses de la Grande île. Le projet couvre, selon toujours Pierre Caussade, 15 sites et vise à établir une meilleure compréhension du phénomène de déforestation afin d’en établir une solution pérenne à ce problème. Il comprend également un transfert de gestion des ressources naturelles du gouvernement malgaches vers les communautés locales sur quelque 140 000 hectares ; une plantation d’arbre pour le bois de feu mais aussi vise à restaurer les paysages forestiers dans les zones fortement dégradées.

CLICANOO.COM le 29/09/2008

Le premier gisement mondial de saphir menacé
Madagascar. Ilakaka, ville champignon aux allures de “far west” de Madagascar, a connu la ruée vers le plus gros gisement de saphir du monde. Aujourd’hui, cette exploitation anarchique et non planifiée fragilise l’avenir d’un site exceptionnel et de milliers de mineurs illégaux.

moyens de “décaper”, c’est à dire creuser sur plusieurs dizaines de mètres pour mettre au jour le filon. La grande majorité des mineurs prend de plus en plus de risques pour creuser plus profond, ou travaille comme journalier dans des sites de décapage.
 “Le gisement d’Ilakaka représente entre 40 et 50% du marché mondial du saphir”, estime sous couvert d’anonymat un opérateur économique basé dans la région : “il reste un potentiel colossal mais le secteur est acculé par le manque de technicité et d’investissements”. “Le gouvernement a un rôle capital : définir réellement le potentiel de millions de mètres cubes du gisement ; car si on continue dans cette anarchie, on n’aura exploité que 20% du gisement”, conclut-il. Depuis février, un décret interdit l’exportation des pierres brutes et des pierres fines, dans le but de lutter les exportations illégales. Il a fait l’effet d’une bombe. “L’Etat a décidé de taper du poing sur la table contre le marché noir des pierres brutes ; les pertes pour l’Etat s’évaluent à des centaines de millions de dollars depuis des années”, martèle Gérard Rakototafika, directeur général des Mines malgaches. Mais le décret a eu de lourdes conséquences : le marché noir a encore augmenté, reconnaît le responsable, et des négociants sri-lankais et thaïlandais exportant légalement ont plié bagages. “Le brut, c’est ce qui fait vivre le petit mineur”, déplore également M. Noverraz. Pour le gouvernement, la solution serait notamment de former les mineurs au chauffage et à la taille des pierres afin de gagner en valeur ajoutée. Illusoire, selon des spécialistes, qui jugent que Madagascar ne parviendra pas à concurrencer en ce domaine les techniques ancestrales et jalousement préservées des pays asiatiques.

Midi Mada 29/09/2008

Sept touristes français attaqués par trois bandits armés - BEM’S/r.s. 
BANDITISME. En ville, en brousse, les bandits de grand chemin agissent en toute impunité ou presque. Vol suivi de coups et blessures volontaires.

intimé l’ordre de se coucher par terre armes aux poings. Et c’est après que les coups pleuvaient. Une fois leur forfait terminé, les bandits ont vidé les lieux.
Le même jour, tous les responsables de la ville ainsi que le consul de France se sont rendus à l’hôpital pour apporter des réconforts. L’affaire est prise en main par la police. Il est à signaler que plusieurs attaques à main armée ont déjà eu lieu dans cette partie sud de la ville.

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Express Mada 03/10/2008
Personnes âgées : La doyenne se porte bien - Fanja Saholiarisoa

À 111 ans, Agnès Razafindratavy voit encore la vie en rose à Amboatavo Itaosy. Née vers 1897 sans autres précisions quant au jour et le mois, Agnès semble l’un des doyens d’âge à Madagascar.  Les cheveux gris-blancs et le visage tout ridé, la vieille dame, une ancienne membre de la troupe Razafimahefa, un groupe folklorique «mpihira gasy» bien connu en son temps, reste optimiste dans la vie. «Elle demeure une femme forte et très ambitieuse. Son rêve est de revenir à l'étranger après y avoir déjà séjourné grâce au «hira gasy»», souligne Modestine Razafindrasy, nièce d'Agnès. Celle-ci l'héberge depuis un bon bout de temps.  «L'envoyer dans un hospice ne m'a jamais effleuré l'esprit. Sa présence nous apporte de la chaleur, et notre devoir en guise de reconnaissance consiste à bien s’occuper d’elle», confie-t-elle. D'ailleurs, Agnès ne constitue nullement une charge pour cette famille malgré son âge canonique. La plupart du temps, elle se repose calmement dans sa petite chambre.

Agnès Razafindratavy (à dr.) se fait coiffer par sa nièce ses cheveux de 111 ans.

Ses yeux voient toujours bien et ne distinguent que de belles choses. Elle arrive encore à passer le fil dans le chas d’une aiguille. En outre, elle possède la majorité de ses dents pour lui permettre de goûter de la viande de porc, son plat favori. 

«C'est la volonté de Dieu qui me fait vivre aussi longtemps. Il n'y a aucun secret», avance Agnès Razafindratavy, montrant de la sorte sa foi inébranlable en le Créateur. «Prier et chanter demeurent ses passe-temps favoris», ajoute sa nièce.
Mais la mémoire ne l'accompagne plus. Seul «l'afindrafindrao» lui revient à l'esprit pour décrire sa jeunesse avec le «hira gasy».

allAfrica.com 03/10/2008
Air Mad - Le vol Tanà-Milan abandonné en 2009 - Midi Madagasikara - Didier Rambelo
La compagnie aérienne nationale Air Madagascar arrêtera définitivement la desserte Antananarivo-Milan à partir de l'année prochaine. C'est ce qu'on a appris d'un responsable de l'entreprise en marge du Salon professionnel du tourisme Top Resa 2008, qui s'est déroulé, à la Porte de Versailles, à Paris du 16 au 19 septembre dernier.
Celui-ci avait confié que le nombre de villes desservies par la compagnie ne diminuera pas pour autant parce que l'avion qui assure les vols Tana-Milan sera affectée sur la nouvelle ligne Tana-Guangzou, qui sera officiellement lancée à partir du mois de juillet de l'année prochaine.
Notre source avait fait comprendre que l'exploitation de la ligne Antananarivo-Milan n'était pas réellement rentable pour la compagnie aérienne Air Madagascar. Ce responsable de déclarer : «La desserte Tana-Milan n'a pas donné les résultats escomptés par Air Madagascar lors de sa mise en place»
Il explique que compte tenu de la situation actuelle de l'entreprise et du fait de la nouvelle politique mise en oeuvre sur le plan managérial, Air Madagascar ne pouvait pas se permettre d'insister sur un projet qui ne marchait pas.
D'ailleurs, le fait qu'Air Madagascar supprime Milan de ses itinéraires ne devrait pas poser beaucoup de problèmes puisque cette ville italienne est connectée à Nosy Be par d'autres compagnies aériennes en vols charters.
Rien ne se perd, tout se transforme pour Air Madagascar puisque la ville de Guangzou remplacera donc Milan. Les responsables de la compagnie se disent très optimistes pour ce nouveau projet.
Madagascar et la Chine entretiennent des relations commerciales très développées, les hommes d'affaires de l'empire du Milieu excellent dans les pays où ils s'installent et pourquoi pas, les opérateurs économiques malgaches peuvent aussi apprendre de leur homologues chinois.

Tribune Mada 03/10/2008
Atsimondrano : Vingt chiens empoisonnés -  par Oliva R. 
L’Atsimondrano, comprenant Itaosy, Ampitatafika, Faliarivo, Ambodiafontsy, Malaza, Avarabohitra, Ambohimangidy... a été ces dernières semaines la cible des malfaiteurs. Les chiens de garde de la plupart des villas ont été empoisonnés, et chose curieuse, la valeur des objets volés n’est pas en rapport avec la « préparation ».
Saucisses
D’après les gendarmes, les auteurs utilisent des saucisses imbibées de poison très dangereux. Un ancien saint-cyrien a perdu en une nuit sa division canine formée de 7 bergers allemands, tandis que son voisin, un opérateur économique a dit adieu au même moment à son unité blindée de labradors et de beaucerons. Ces différents pedigrees coûtent très chers.
Psychose 
Des questions fusent parmi les victimes avec tout ce qui se passe. Est-ce une intimidation ou une installation de psychose généralisée sur l’insécurité ? Que faire ? Se concerter pour une défense privée étant donné l’insuffisance et des moyens et de l’effectif de la gendarmerie ? La situation est vraiment grave et les responsables à tous les niveaux ne doivent pas minimiser les conséquences éventuelles et/ou visées.

Midi Mada 03/10/2008
Affaire vol de vanille : Vanipro saisit Interpol - R.Edmond
On s’active aussi bien sur le plan local qu’international pour mettre au clair cette affaire et retrouver les auteurs du vol.
L’enquête sur le vol de vanille dont a été victime la société SAS Vanipro (voir notre édition d’hier) suit son cours, notamment au niveau de la police française. Joint au téléphone hier, Marcello Acri, le Président de Vanipro nous a déclaré que des démarches sont actuellement en cours pour qu’Interpol prenne aussi part aux investigations, afin de démasquer les auteurs de ce vol où quelques centaines de milliers de dollars sont en jeu.
En effet, le cours de la vanille approche actuellement les 25 dollars le kilo et même plus sur le marché international. Et les 10.000 kilos de vanille du container trafiqué ont une valeur certaine. En tout cas, les exportateurs, sont intrigués par le fait qu’une partie de la vanille malgache est actuellement écoulée sur le marché à 20 dollars le kilo, soit 5 dollars en moins que le cours normal de ce produit. Ce qui constitue une sorte de braderie, quand on connaît les souffrances et les difficultés des opérateurs pour produire et exporter la vanille.
Complices 
Sur place, on apprend que l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) est également sur cette affaire et une descente, au port de Toamasina des hautes autorités de cette agence est prévue dans les prochains jours. Des enquêtes qui devraient aboutir à du concret pour que ce genre d’affaire ne ternisse pas l’image du pays. Par ailleurs, le fait qu’Interpol participe également l’enquête est une bonne chose, dans la mesure où des investigations au port de destination des marchandises s’avèrent également nécessaires. En effet, il ne faut pas oublier que des complices se trouvent dans le port français de destination des marchandises.

Letelegramme.com 02/10/2008

Madagascar. Le paradis perdu de Fort-Dauphin 
Fort-Dauphin, port de pêcheurs de langoustes à Madagascar , ne se reconnaît plus. Les travaux de la plus grande mine d’ilménite du monde l’ont métamorphosé. 
Niché entre trois baies d ’ un bleu éclatant, balayé par les alizés et dominé par les montagnes, Fort-Dauphin était , jusqu ’à il y a peu , un petit paradis tropical, authentique et somnolent. Mais cette image prisée des touristes a été bouleversée par la construction , depuis 2005 , d ’ une mine flottante pour extraire des sables de Fort-Dauphin (725 km au sud d ’ Antananarivo) de l ’ ilménite, ou dioxyde de titane, un minerai de fer et de titane qui sert de pigment en peinture, notamment pour le plastique et les cosmétiques. Le port d ’ Ehoala - présenté comme le plus grand en eau profonde de l ’ océan Indien - a été créé de toutes pièces près de la ville, avec plusieurs usines. L ’ extraction doit commencer fin 2008 et durer 40 ans. 
Une population pas préparée 
Cet investissement de 850 millions USD, énorme pour Madagascar, a été engagé par la société QMM, détenue à 80 % par le géant minier anglo-australien Rio Tinto et à 20 % par l ’ Etat malgache. « QMM apporte des opportunités incontestables » mais seule une partie de la population les a saisies, regrette Jean-Philippe Jarry, coordinateur de l ’ ONG CARE. « Fort-Dauphin était un village de pêcheurs et la population n ’ était pas préparée à ça » . Dans les rues sablonneuses de Fort-Dauphin, dont la population a doublé pour atteindre 70.000 habitants, des hôtels rénovés ou neufs à la décoration branchée tranchent avec les façades imposantes des maisons coloniales. Par ailleurs, la d estruction de montagnes pour aménager des carrières, construction de routes et de stations essence ont transformé le paysage. Et, même si cet investissement dans une des zones les plus pauvres de Madagasca r a suscité un immense espoir , beaucoup redoutent l’impact de la forte augmentation du coût de la vie, provoquée par l’arrivée de milliers de travailleurs malgaches et de centaines d’expatriés. 
« Qu ’ ils remportent leurs millions ! »
« Je préférerais qu ’ ils remportent leurs millions et nous laissent pêcher comme avant car la mer, c ’ est du long terme » , jure Marcel. A Madagascar, le projet minier colossal précarise la vie de milliers d ’ habitants. La construction du port d ’ Ehoala pour exporter l ’ ilménite prive , depuis 2007 , le millier d ’ habitants d ’ Ambinanibe de l ’ accès à sa principale zone de pêche. « La vie était correcte ici, avant. Là-bas, on pouvait pêcher toute la semaine. En toute saison, il y avait beaucoup de poissons et de coquillages » , raconte Christophe Mbola, 45 ans. « Maintenant, on pêche seulement deux fois par semaine » . 350 pêcheurs ont reçu chacun une indemnisation de 1.600 € . Mais le revenu de Christophe Mbola a baissé de plus de moitié. 
Hausse du coût de la vie 
A Fort-Dauphin, la population a en même temps été frappée par la hausse drastique du coût de la vie, provoquée par l ’ arrivée de milliers de travailleurs. Coplan Andrianarijaona, cuisinière, explique que « les prix du riz, de la viande, des légumes ont augmenté de 40 %. Mon loyer a triplé en deux ans » . A Ilafitsinana, près de Fort-Dauphin, une centaine de familles ont été déplacées par l ’ aménagement d ’ une carrière. « Le problème c ’ est la poussière : ça pollue l ’ eau, les cultures ont moins de rendement » , assène Maurice Soja, chef de quartier à Ilafitsinana. Blandine Hova, 28 ans, cultivait sur six hectares des mangues, des litchis. Déplacée de quelques centaines de mètres, elle subit la poussière, le travail des bulldozers jour et nuit et l ’ explosion de la dynamite. 
Maigres compensations 
QMM fait valoir que les habitants ont été dédommagés, ont bénéficié d ’ emplois dans la construction, et qu ’ une partie des redevances minières devait revenir aux communes affectées. Un centre pour l ’ environnement a été mis en place pour tenter de juguler la destruction de forêts, très riches en biodiversité. 

Midi Mada 01/10/2008
Ramadan : La fin d’un mois de jeûne  - Hanitra R.
La journée d’hier marque la fin des 30 jours de jeûne pour les musulmans, le Ramadan. Ce neuvième mois du calendrier musulman – fondé sur le cycle de la lune – marque le début de la révélation du Coran faite au prophète. Le mois de Ramadan est, rappelons-le, déterminé par l'apparition du croissant de lune à son début et à sa fin. Partout à travers le monde comme à Madagascar, les musulmans fêtent la fin de ce mois de jeûne et de prière. L'Aïd el-Fitr ou « fête de la rupture » est la seconde des grandes fêtes musulmanes. Les fidèles revêtent de nouveaux vêtements, se réunissent pour la prière tôt le matin. Il est de coutume de partager un grand repas festif avec la famille, les voisins et les amis. De nombreuses communautés musulmanes de la Grande Ile le font et partagent le repas de fête avec des voisins, qu’ils soient musulmans ou pas. C'est aussi l'occasion d'offrir des cadeaux aux enfants et de s'échanger des présents entre adultes. Les pratiquants doivent s'acquitter de l'aumône légale aux indigents. Dans de nombreux pays musulmans, on profite aussi de cette journée pour célébrer les morts dans la joie.

Les Nouvelles 01/10/2008
FAO : C'est parti pour la provenderie - Miadana Andriamaro 
Lors de sa rencontre avec le directeur général de la FAO Jacques Diouf le président Marc Ravalomanana a fait part à son hôte d'un projet de construction d'une provenderie à Madagascar. 
La FAO a favorablement accueilli le projet et a promis d'apporter son soutien pour sa réalisation. C'est ce qui a été discuté hier au palais d'Iavoloha où Marc Ravalomanana a reçu le représentant résident de la FAO , Moustafa Kamara. Le projet concerne en fait le développement de l'élevage dans tout le pays et comprend plusieurs composantes, à commencer par la construction d'une provenderie pour l'élevage bovin, l'aviculture et la pisciculture. 
À son retour au pays, vendredi, le chef de l'Etat a indiqué que cette unité sera construite sur la route de la Digue dont une partie fait actuellement l'objet d'un remblayage, au niveau d'Andohatapenaka… «sur un terrain appartenant à l'Etat», a-t-il souligné. 
Marc Ravalomanana explique que la préparation de ce projet reposera davantage sur le renforcement de la communication aussi bien au niveau de la population que des paysans directement concernés. Ces derniers feront l'objet d'une sensibilisation pour l'approvisionnement en matières premières de la provenderie, et bénéficieront en outre, de formations à travers les coopératives. 
D'autres volets liés au développement de l'usine et à la structuration du monde rural ont été également abordés. Il s'agit, entre autres, de la création d'un réseau de collecte, de stockage et de commercialisation. À ceux-ci s'ajoutent des volets connexes liés aux techniques modernes de l'élevage et destinés à accompagner le projet. 
Selon Moustafa Kamara, la FAO s'engage à appuyer techniquement le projet de construction de cette provenderie qui sera étendue aux régions disposant d'un potentiel de grande production. Dans cette perspective, les chefs de région bénéficieront de formations sur la modernisation du système d'élevage pour entrer dans le cycle économique axé sur la transformation de richesses. 

Tribune Mada 30/09/2008
Exposition chez « Silhouette » Isoraka : A la découverte de Mimetic Landy et de l’endroit 
Dans le cadre de la propotion de la culture et du label " vita malagasy ", des endroits ne cessent d’ouvrir leurs portes et " Silhouette " sis à Isoraka (en face du Pavillon de l’Emyrne) en fait partie. Tous les mois, le lieu met en valeur le " fait-main " malgache, par le biais d’une manifestation dénommée " Ranty Gasy ". En cette fin du mois, la soie sera présentée dans toute sa splendeur avec Mimetic Landy. (CHAPO)
L’exposition sera une occasion de découvrir un aperçu du travail de ces tisseuses qui se penchent sur leurs métiers pour créer des coupons tout aussi originaux les uns que les autres. Le " landy b "e se marie avec d’autres fibres naturelles telles que le coton ou autres dérivés de la soie, bien que naturelle ou synthétique.
Mme Ursule produit en moyenne quatre articles par semaine : lamba, ensemble, robe, malabary, blouson, chaussures, cache-nez, sacs, rideaux, nappes de tables… Elle réinvente le " landy " en lui donnant une nouvelle vie, loin du cliché traditionnel. En tout cas, chaque vêtement rend un aspect très habillé au " design ".
Pour trouver ses matières, Mme Ursule doit parcourir les quatre coins du pays. D’Antsirabe, en passant par Mahitsy où l’on élève les vers à soie, elle utilise chacune de ces fibres pour créer un nouveau style en gardant la technique résultant d’une qualité irréprochable. Marier les matières pour obtenir un produit typiquement malgache tout en attirant la clientèle étrangère, telle est la devise de Mimetic Landy. D’ailleurs, le public pourra voir et toucher un échantillon de ces matières à l’état naturel.
L’exposition Ranty Gasy ouvre ses portes jusqu’au 4 octobre pour une belle aventure au pays de la soie.
Recueilli par Daddy R. 

Express Mada 30/09/2008
Tradition : L'Alahamady fêté à Ambohimanga - Hernan Rivelo
Des défenseurs des us et coutumes d'Ambohimanga ont célébré l'Alahamady. Le ministère de la Culture a soutenu l'événement.

importante ressource économique », a-t-il spécifié.
Sans vouloir entrer dans le vif d'une polémique au sujet de cette énième célébration du nouvel An malgache au cours d’une seule année, Ndriana Rabarioelina, président du Regroupement des nobles malgaches a déclaré : « C'est cette différence dans les idées qui fait la richesse de notre culture. Pour moi, le plus important reste la valorisation de culture traditionnelle ». 
De son côté, le ministre de la Culture a affirmé que « A la demande du président de la République, le ministère se charge actuellement d'initier des pourparlers pour unifier toutes les défenseurs de la tradition nationale ».

Moov.mg 30/09/2008

Impôts. Essai concluant pour la télé déclaration - R.Edmond.
 Bientôt les grandes entreprises pourront faire leur déclaration d’impôt sur le net.
Le processus de modernisation de l’administration fiscale se poursuit. La prochaine étape sera la mise en place de la télé déclaration au sein du service des grandes entreprises. « On a déjà réalisé des tests sur une centaine d’entreprises », a indiqué Rakotondrainibe Hasina, Chef de service de pilotage et de suivi des réformes auprès de la Direction Générale des Impôts. 
La télé déclaration permet aux entreprises de faire leur déclaration d’impôts par internet, via le site de la Direction Générale des Impôts. Le système a l’avantage de permettre aux entreprises de gagner du temps puisqu’elles ne seront plus obligées de faire le déplacement dans les centres fiscaux. 
Jeunes 
Ce système de télé déclaration d’impôts utilise le logiciel Sigtas. La Direction Générale des Impôts a investi, notamment par le recrutement de jeunes informaticiens pour la mise en place du site internet qui permet sa réalisation. A propos de jeunes diplômés, justement, la DGI démontre plus que jamais qu’elle mise sur la jeunesse malgache pour son développement. La preuve, les jeunes seront au centre de la journée portes ouvertes qu’organisera la DGI demain à l’Alliance Française Andavamamba. Placée sous le thème « la modernisation de la Direction Générale des Impôts », la journée s’adresse évidemment au grand public puisque la DGI tient aussi plus que jamais à être proche des usagers afin de jouer pleinement la transparence. 
Source d’emplois 
Mais pour les jeunes plus particulièrement, une série de conférences et de mini salons leur seront dédiés durant la journée. Ils pourront notamment y connaître les systèmes de recrutement au sein de la DGI qui, ces derniers temps, est devenue une source d’emplois qui intéressent énormément les jeunes, en particulier et les personnes en quête de travail, en général. Ainsi, durant les derniers concours, 3000 candidats se sont présentés pour le recrutement d’agents des impôts et 5000 candidats pour le recrutement de contrôleurs. Ces deux concours nécessitent le BEPC pour les agents et le baccalauréat pour les contrôleurs des impôts mais de nombreux candidats disposant de diplômes plus importants comme la licence et la maîtrise s’y présentent également. Beaucoup de candidats pour peu d’élus en somme puisque la DGI a recruté seulement 50 agents des impôts et 100 contrôleurs des impôts. 

allAfrica.com 29/09/2008
Madagascar: Le sexe... le plus vieux sport du monde - Midi Madagasikara - Simon Randriamalala
Sport et sexe. Faire l'amour au moins trois ou quatre fois par semaine pourrait bien limiter les risques d'attaques cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux

Quand on parle du plus vieux métier du monde, on pense tout de suite à la prostitution, autrement dit, le métier du sexe. Et quand on fait référence à quelques « expériences » et convictions de certains scientifiques sur le sujet, on aurait pu également qualifier le sexe comme... le plus vieux sport du monde. En effet, selon certains médecins occidentaux, les nuits torrides dépensent autant d'énergie que lors d'une compétition de course d'endurance de haut niveau. Ils vont même jusqu'à prétendre que faire l'amour au moins trois ou quatre fois par semaine pourrait bien limiter les risques d'attaques cardiaques et d'accidents vasculaires cérébraux, sans nier pour autant que la pratique excessive présente aussi des risques d'infarctus. Contrairement à d'autres pratiques sportives, il n'y a pas trop de courbatures à endurer suite à la pratique du sport « malefaka », paraît-il. Libido et performance Nous n'allons plus nous attarder sur les bienfaits du sport ni ceux du sexe. C'est du pléonasme, car le sexe fait partie intégrante de l'Homme et de sa vie, au sens propre comme au figuré. C'est plutôt la relation entre les deux pratiques qui se trouve toujours au centre d'intérêts de pas mal d'études depuis la nuit des temps qui nous intéressent.

 D'après des études menées par des chercheurs américains sur un groupe de femmes auquel a été recommandé un programme d'aérobic de quelques semaines, la libido des sujets a augmenté de 30%. Ce qui ne fait que confirmer la relation étroite prouvée scientifiquement entre le sport et le sexe.
D'une manière générale, du moins pour les hommes, le sexe et le sport ne semblent pas faire bon ménage, si l'on se réfère à un grand nombre de coaches qui n'ont jamais cessé répéter à ses protégés : « Les filles, ça vous coupe les jambes ! ». D'un coup, les petites amies et femmes des sportifs de haut niveau en ont souffert atrocement.
Sexe et dopage
Dans la foulée, le sprinteur britannique Linford Christie prône l'abstinence avant la compétition. Pour lui, ne pas faire l'amour rend plus agressif, en d'autres termes plus performant. D'autres sportifs prétendent le contraire, à l'image de l'attaquant brésilien Romario qui avance que « les bons attaquants marquent davantage de buts quand ils font l'amour la veille du match ». Ainsi, la question sur l'amour et le sport divise le monde du sport et aussi les scientifiques. Deux hypothèses contradictoires circulent parmi les spécialistes. L'une voudrait que l'acte sexuel accroisse le taux de testostérone circulant dans l'organisme et produise donc une forme naturelle de dopage. L'autre prétend, au contraire, qu'on dilapide sa concentration et son influx. Mais ce qui est sûr, c'est que l'acte sexuel en soi est une activité physique qui dégage de l'énergie. C'est du sport !

"Les 'Grands' parlent d'idée   les 'médiocres' parlent d'évènements   les 'misérables' parlent contre les personnes..."	Clikeo ny 2CV mena	"Hier c'est une  histoire Demain est un mystère Aujourd'hui un cadeau..."

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Sommaire en haut de page)