LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Mondy  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     

Les Nouvelles 19/07/2008

COMMERCE EXTERIEUR : Boom des échanges à plus de 29,6% - Mialy Tiana
Une nette hausse des échanges commerciaux internationaux marque l'économie nationale depuis 2007. Un véritable boom qui s'explique par les grands projets miniers et la prolifération des zones franches. 
Le commerce extérieur de Madagascar enregistre depuis 2007, une progression record de 29,6% soit à 2,6 milliards d'euros et ce, en exportations comme en importations. Les locomotives de ce boom du commerce extérieur sont les zones franches et les deux grands projets miniers. En effet, le lancement de ces deux projets d'investissements miniers sans précédent dans le pays propulse le volume d'échanges. Déjà en 2006, les montants des investissements, respectivement de 650millions de dollars et 3,3 milliards de dollars, ont triplé le flux entrant d'investissement direct étranger. Pour 2007, le flux généré par ces deux projets devrait s'accélérer, à cause de l'acquisition du matériel d'équipement. Après les importations, ce sera au tour des exportations de monter en flèche, une fois que les projets miniers passeront à la phase d'exploitation. A ce rythme , Madagascar pourrait se hisser parmi les cent premiers au monde sur ce critère. 
Quoi qu'il en soit, la croissance des importations a été limitée à cause du recul des délais de construction dans l'un des grands projets miniers. Quant aux autres secteurs, les exportations ont été dynamiques en dépit de l'appréciation de l'Ariary. Ainsi, le déficit courant a été comblé par les entrées de capitaux. Ce qui a permis une accumulation de réserves à hauteur de 148 millions de DTS, de source auprès de la Banque centrale. Les réserves officielles couvraient, en fin 2007, 2,9 mois d'importations.
Les exportations…
Les premières exportations minières de QMM prévues cette année et celles de Sherritt International en 2010, devraient entraîner un bond des exportations. S'ajoutent à cela, les effets des mesures prises pour faire émerger le tissu industriel. Citons la mise en route imminente du nouveau port en eaux profondes à Taolagnaro, la modernisation du port de Tamatave et de l'ensemble des procédures douanières, les aides aux entreprises exportatrices, la liaison Internet par câble sous-marin prévue en 2009. 
Ainsi, l'intensification des investissements réalisés par les compagnies minières contribue à accélérer la croissance économique de 6,1% en 2007 à plus de 7% en perspective cette année. Et ce, en dépit de l'impact des cyclones en début d'année. Bref, le développement de l'économie se repose actuellement sur les deux principaux investissements miniers actuels. 

Les Nouvelles 18/08/2008
LIBREVILLE : Mamy Gotso partage la scène avec Janet Jackson - Vavah Rakotoarivonjy
Une bonne nouvelle pour le cercle musical national. La Grande île sera représentée à la Grande nuit de la musique de Libreville, Gabon. Mamy Gotso est l'heureux élu pour y défendre la couleur du drapeau national.
Mamy Gotso fait bonne impression. Malgré ses arrogances et ambitions, le chanteur fait quand même preuve de réalisme. Il sera l'un des invités de la «Grande Nuit de la musique», 4ème édition, qui se tiendra à Libreville, au Gabon le 23 août. L'artiste, connu comme l'un des précurseurs du tsapiky, a reçu la semaine dernière son ticket de participation alors qu'il prépare son troisième album dans son propre studio. 
Le chanteur, auteur de nombreux titres phares au Gabon dont «Chabal Y Va Tamponner», «Walali Walala» partagera en effet la scène avec le chanteur haïtien Wyclef Jean, ex-membre des Fugees, -invité spécial de la manifestation-, Janet Jackson, 50 Cent, Fat Foe, Lojua Kanza, Kery James, Jane Fostin… 
«Je ne m'y attendais pas», réagit-il, visiblement ému. Pour Mamy Gotso, cette invitation de la fondation Libertine Amissa Bongo -défunte fille du chef d'Etat gabonais- et d'Iris Com International, les organisateurs de ce spectacle d'envergue internationale, est un honneur, pour lui, pour son groupe Bande à Gotso formé par Hervé Curat et Boudha Gardo, et bien sûr pour la Grande île, sa terre nourricière. 
L'invitation est au nom de Mamy Gotso de Madagascar, mais le chanteur va se présenter sur scène avec la Bande à Gotso avec qui il a déjà signé pour Sony-BMG et Warner Music, deux importantes maisons de production d'albums. Cette formation sera renforcée par Moustic, l'un des guitaristes du groupe Kassav, des danseurs et quatre autres musiciens nationaux. 
Jacob Devarieux, un célèbre chanteur Français qui va également participer au spectacle, envisage de faire le featuring de «Walali Walala» sur scène avec le chanteur malgache. Toutefois, «notre projet ne se limitera pas uniquement à la scène, nous envisageons également d'enregistrer ensemble ce morceau», les propos sont de Mamy Gotso. 
Dans le cadre de cette petite tournée africaine, Mamy Gotso se produira également à Johannesburg avec ses musiciens nationaux, le 20 août. La veille du grand rendez-vous à Libreville, «nous envisageons de nous produire sur place pour la diaspora malgache du Gabon», lance-t-il. Le groupe ne restera pas longtemps au Gabon, parce qu'il a un album à sortir d'ici peu, déclare le chanteur. 

allAfrica.com 12/08/2008
Madagascar: HJRA - De nouveaux respirateurs artificiels - Midi Madagasikara - Recueillis Par V.a.
Le bloc opératoire de l'HJRA à Ampefiloha vient d'être doté de deux nouveaux respirateurs artificiels.
« Ces appareils seront d'un grand secours pour les malades ayant subi d'intervention chirurgicale sous anesthésie générale et dont la ventilation ne se fait plus spontanément. Le respirateur artificiel supplée à la fonction respiratoire du malade et permet d'apporter l'oxygène nécessaire à sa survie », a expliqué le Dr Jacques Rakotondrantoanina de l'Association Amitié Picardie Madagascar (AAPM). D'ailleurs, ces respirateurs artificiels très onéreux, dont la valeur totale s'élève à 30 millions d'ariary, ont été fournis gracieusement par cette association. La remise officielle de ces équipements médicaux s'est tenue la semaine dernière, en présence du Dr Bruno Andriamiarana, directeur d'établissement de ce centre hospitalier.
En fait, l'Association Amitié Picardie Madagascar n'est pas à sa première oeuvre caritative. Elle mène régulièrement des activités sociales, particulièrement dans le domaine de l'éducation depuis 1999. En une décennie, avec un financement global de 500 000 euros, cette association a soutenu divers travaux de réhabilitation et de construction d'une trentaine d'écoles à travers le pays. En outre, les quelque 80 000 livres scolaires, ainsi que les différents matériels pédagogiques et informatiques qu'elle a distribués, ont permis de renflouer les bibliothèques de plusieurs établissements scolaires.
Pour cette année, l'association a encore renforcé ses actions humanitaires en faveur des enfants. Près de 60 000 livres scolaires et une centaine de postes complets d'informatique (ordinateurs, unités centrales, ...), chargés à bord de deux conteneurs au départ d'Amiens (France) en mai dernier, sont déjà arrivés au pays. Près de 36 écoles malgaches sont bénéficiaires de cette nouvelle dotation de l'Association Amitié Picardie Madagascar.

laverite.mg 12/08/2008
Sucre: 90% des besoins sont importés - J.L.R.

malgache au mois de juin de l’année dernière. Le choix de Star Africa aurait été orienté par le fait que cette société était la seule à pouvoir payer une avance de 2 ans sur la durée du contrat, avance qui devrait servir à payer les arriérés de salaires des employés de la Sirama à la veille des élections présidentielles. L’accord prévoyait en effet que l’avance devait être réglée au 1er décembre 2006 et les élections se sont tenues le 16 décembre de la même année.
Dans les faits, la structure financière de Star Africa, filiale de la raffinerie Zsr, également implantée au Zimbabwe et en Namibie, ne lui aurait pas permis de gérer les sites de la Sirama. Par contre, la direction de la Sirama n’a fait aucune communication concernant ce non versement de l’avance. Consternées, la Banque mondiale et l’Union Européenne ont accepté de financer à hauteur de 8,4 millions d’euros la filière sur une période de quatre ans (à partir de 2007), financement conditionné par la transparence dans la gestion de la reprise. Bien que société d’Etat, la Sirama a une structure privée et n’est pas tenue de rendre des comptes à l’Etat malgache. Elle a poussé son indépendance jusqu’à refuser l’audience que lui a demandée en avril 2007 le Comité interministériel constitué pour piloter la restructuration de la filière sucre. C’est aussi en avril de cette même année que s’est tenue une “réunion de crise” entre le ministère de l’Economie, le comité interministériel, les représentants de l’UE et divers bailleurs de fonds dont la Banque mondiale. C’est dans ce contexte que le Gouvernement malgache s’est retourné vers le groupe placé en 2è position dans l’adjudication, la société chinoise Complant, qui détient déjà le contrat de location-gérance de la Siranala à Morondava. Et le gouvernement malgache se serait engagé à procéder à un rapide assainissement de la situation de la Sirama sans en dévoiler le plan. Effectivement, la Société Complant a payé l’avance exigée par le contrat, ou du moins une partie car des employés de la Sirama se sont plaints qu’une partie des arriérées de salaire n’a pas encore été honorée. Mais surtout, cette société chinoise a prévu de reprendre la production cette année après la rénovation d’une partie de l’appareil de production. Les quatre sites de la Sirama ont une capacité de production annuelle de 119 000 tonnes de sucre, de 100 000 hectolitres d’alcool pur et de 400 tonnes de levure. Pour les sites de Nosy Be (Dzamandjar) et de Brickaville (Maromamy), des problèmes de gestion persistent et l’inexistence d’entretien des plantations a fait chuter la production à moins de 20 000 tonnes de sucre par an car les usines ne peuvent produire que 20% de leur capacité. En tout cas sur le marché national, le sucre local se fait très rare et jusqu’ici, aucune donnée n’est disponible pour savoir la situation exacte des sites d’Ambilobe et de Namakia.

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Les Nouvelles 16/08/2008
HIVER : Le retournement des morts à l'honneur - Océane
L'hiver est une période faste pour les Malgaches. C'est la saison de la circoncision de leurs fils mais aussi du retournement des morts ou « famadihana ». C'est une coutume plutôt réservée à la population des Hautes-terres et qui consiste à couvrir le défunt d'un nouveau suaire. Dans la province de Fianarantsoa, en particulier, de nombreuses familles organisent actuellement ce genre de cérémonie. Une occasion pour tous les membres de la grande famille de se retrouver ou de faire connaissance. 
Dans cette partie de l'île, la cérémonie de retournement proprement dite est presque simple en elle-même. Le caveau familial ouvert, la famille peut décider ou non de sortir le ou les morts à couvrir. Le suaire, lui, n'est pas forcément un tissu en soie. Il peut être fait d'un quelconque tissu mais doit tout simplement être blanc. Par ailleurs, les autres familles qui partagent le même caveau peuvent décider, puisque celui-ci est ouvert, de couvrir leurs défunts par la même occasion. 
Le fihavanana Betsileo 
Avant et après cette cérémonie, le «fihavanana» betsileo est de mise. Chaque famille ayant été invitée à cette cérémonie est, en effet, reçue par la famille organisatrice qui lui sert un repas copieux. La famille reçue, elle, rend honneur à cette dernière en lui remettant une somme d'argent. Mais c'est surtout à cette occasion que tous se rencontrent à nouveau ou font connaissance. Les liens de parenté sont, en général, connus de chacun. La cérémonie se termine par l'explication des raisons de sa célébration qui peuvent être liées au surnaturel (quand un membre de la famille a rêvé d'un aïeul) ou à la réalisation d'un vœu ou tout simplement d'un désir de la famille de s'occuper de ses ancêtres. 

Les Nouvelles 14/08/2008
JEUX PARALYMPIQUES : Harijaona sur le plot - Andry Rabeson 
Après les Jeux olympiques, place aux Jeux paralympiques qui se dérouleront toujours à Beijing du 6 au 17 septembre. Comme aucun athlète malgache n'a été qualifié, le Comité international paralympique (CIP) a donc octroyé un Wild card à la Grande île. Et le choix de ce comité s'est porté sur le nageur Harijaona Josefa Randrianasolo, champion de Madagascar dans le 50 m nage libre (catégorie amputé polio). 
Afin de faciliter la participation de chaque pays aux Jeux, le Comité d'organisation des Jeux de Beijing (Bocog) a donc alloué une subvention relative au déplacement des délégations. Chaque membre de la délégation malgache, composée de quatre personnes, a reçu une aide de 1699 dollars. Mais après calcul, la fédération malgache des Sports paralympiques s'est rendue compte que cette somme ne couvre pas la totalité des dépenses. Les frais d'une personne à destination de Beijing s'élèvent à 3 millions d'ariary. 
Du coup, la fédération malgache a demandé de l'aide auprès du Comité olympique malgache (Com). Pour l'heure, ce dernier qui est encore très occupé par les Jeux olympiques, n'a pas encore donné sa réponse. Une situation qui risque de compromettre la participation de Madagascar. S'il faut attendre le retour des membres du Com au pays, avant de régler ce problème, c'est-à-dire après le 28 août, cela n'arrangera en rien le départ de la délégation malgache, prévue à la même date.

Tribune Mada 12/08/2008
Demande d’emploi : Les plus belles sont avantagées - Toavina RAKOTOMANANA (stagiaire) 
Les belles filles ont souvent plus d’avantages que d’autres quand il s’agit d’embauche. En effet, même avec le même diplôme, le patron préfère la plupart du temps engager la plus belle des candidats en liste. « Quand tu es belle, on ne peut rien te refuser », affirme une jeune fille qu’on a interviewé. Beaucoup de filles mettent alors en priorité la présentation et la beauté quand elles vont passer un entretien. Il y en a même qui ne vont pas se gêner d’utiliser leurs charmes pour arriver à leurs fins.
Beauté et charme
À cause du privilège que peut avoir la beauté pendant les entretiens d’embauches, les jeunes filles qui n’ont pas été gâtées par la nature se ruinent alors avec les soins esthétiques. Beaucoup de centres proposent actuellement des crèmes pour adoucir la peau, des faux cils en plastiques pour mieux faire ressortir la beauté des yeux ou encore des traitements médicaux pour agrandir la poitrine car la beauté n’est pas seulement le visage mais aussi le physique. Outre la beauté, les filles mettent aussi leurs charmes en avant. « Il permet d’attirer les patrons plus résistants », explique encore la jeune fille. Car tous les patrons ne sont pas aussi faciles à pêcher avec la beauté et le physique. Il y en a qui sont plus objectifs et pensent faire embaucher les plus intelligentes. Mais quand les filles sortent cette arme redoutable qu’est le charme, ils changent souvent d’avis. Le sexe se trouve par contre être la dernière solution pour se faire embaucher. Les filles n’y ont recours que très rarement et pour les places de hauts niveaux (chef de division, département etc.). Pour ce qui est des patronnes, elles préfèrent mieux une employée de bonne présentation et plutôt amicale que d’une fille belle car elles ont plus besoin d’une amie que d’une amante.

moov.mg 12/08/2008
Importation: Du riz indien vendu à bas prix - Navalona R. 
 Malgré la crise alimentaire, l’Inde a accordé l’exportation de 50 000 tonnes de son riz pour Madagascar.
La cargaison transportant les 23 500 tonnes vient de débarquer au port de Toamasina et le chargement du reste du quota s’effectuera incessamment. Il s’agit du riz à 25% de brisure issu de la récolte de 2008, consommable jusqu’en 2011. Suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé par le ministère du Commerce, Magro et Delfish Trading se chargent de sa distribution. Ce riz indien sera vendu au prix inférieur à celui du marché pour satisfaire les consommateurs et sans pénaliser les producteurs, a souligné Freddy Mahazoasy, directeur général du Commerce. Cela résulte d’une meilleure collaboration entre tous les acteurs même si une surenchère du coût de transport maritime est aussi observée, a-t-il précisé. L’autorisation d’importation exceptionnelle du riz indien par Madagascar marque une des grandes dimensions de la relation entre le deux pays même si l’Inde compte 1,2 milliard de consommateurs, a évoqué Dharam Rana, Premier Secrétaire de l’Ambassade de l’Inde à Madagascar, lors de la réception au port de Toamasina. Maurice et Comores ont eu l’autorisation d’importer respectivement 10 000 t et 9 000 t de riz indien tandis que certains pays importateurs n’en bénéficient pas. Un autre quota de 50 000 tonnes de riz indien est déjà négocié pour faire face à la période de soudure. La production de riz local suite à la réalisation de la Révolution Verte a également augmenté.