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Raharaha Zaraniaina.... ;  Cacao de Mada... ;  Rassembleurs et Dynamiques... ;  Savoir vivre sur le web...  ;  200 Milliards pour le secteur public... ;  Air mad renforce sa flotte... ;

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent sur cette page ( ... Lire plus bas)

Les Titres de MadaVôvô du 07 septembre 2008  

BigNews: Les J.O 2008 à Pekin ...   Les Records du monde battus aux JO Beijing 2008

L'Edito: «  Zafimaniry intime, ... un véritable trésor !  »

1. Les pouvoirs de la mairie accaparés par Mahazoarivo (midi)

2. Reportage: Les jumeaux maudits de Mananjary (Le Monde) 

3. Conseil des sages : « Laissez Andry travailler ! » (tribune)

4. Madagascar / Conférence internationale sur les oiseaux d’eau migrateurs (apo)

5. Un nouveau système va fonctionner à la Banque Centrale de Madagascar (xinhua)

6. « Viser Andry Rajoelina, c’est blesser tout Tana » (laverite)

7. APIPA : Une lueur d'espoir pour la plaine d'Antananarivo (nouvelles)

8.La grande première de Bruno Ranarivelo (express.mu)

9. Rencontre des hommes d'affaires indiens et malgaches (xinhua)

*. No Comment.... No Comment...  

10. Madagascar: L'assainissement échappe à la Mairie (express)

11. Vondron’ny olon-kendry : Saro-piaro amin’Antananarivo (laverite)

12. Amoron'i Mania : L’art de la tresse chez les Zafimaniry (express) 

13. Riziculture : Un appui de Jim Carrey pour la formation sur le SRI (moov) 

14. Madagascar: Nirinarifidy Ramilijaona sort de son silence (express)

15. Carburant: Le super sans plomb a le vent en poupe (nouvelles ) 

16. Transport aérien : La desserte Nairobi ouverte en novembre (express) 

17. DANSE: I'Trôtra, spécial océan Indien (nouvelles)

... Le précédent MadaVôvô  1er sept  2008  >>   ( ...  )

07/09/2008

COURS DES CHANGES

1 euro = 6.559570FF

cours moyens en Ariary

EURO(cmp) 2.329.40. Ar 
USD 1.629.80. Ar 
GBP 2.870.65 Ar 
CHF 1.462.03 Ar 
JPY 15.34 Ar 
ZAR 202.59 Ar 
HKD 208.77 Ar 
Date Eur/Ar Date Eur/Ar
30/06 2494 31/07 2470
03/09/08 min:2329 28/05/06 max:2771

(Revues de presse plus bas !!! ... patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...


 

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Spécial JO 2008 à Pekin...     ( ... )                                    Les infos sportives du monde en permanence  >>

*La cérémonie de cloture des JO de Beijing appréciée à Madagascar 

Le gala a commencé par une explosion de feux d'artifice dans le ciel qui a formé un grand cercle symbolisant la réussite des JO de Beijing, le cercle étant symbole de perfection, d'harmonie et de renouveau dans la culture traditionnelle chinoise.  ( ... )

*-JO 2008: Les Records du monde battus aux JO Beijing 2008 ( ... )

- L'Américain Michael Fred Phelpsné le 30 juin 1985 à Baltimore (Maryland), est un nageur américain, quatorze fois champion olympique. Son écrasante domination lui vaut des surnoms tels que « The Baltimore Bullet » (La Balle de Baltimore) ou « Le glouton du Michigan ».  ( ... )

- Le Jamaïcain Usain Bolt,: Bolt et la Jamaïque réécrivent l'histoire
Le plus grand (1m96), le plus précoce, le plus complet, le plus dominateur: Usain Bolt ne se contente pas à Pékin de dépoussiérer les records du monde tous les deux ou trois jours, il y ajoute encore des superlatifs. Dans sa foulée, toute la Jamaïque se retrouve sous les feux de la rampe. ( ... )


 « Zafimaniry intime, ... un véritable trésor !   »

    Carnet de voyage associant texte bilingue français-malgache et photographies en noir et blanc, préfacé par Juliette Ratsimandrava, cet ouvrage voit le jour après dix années de rencontres entre les auteurs, Johary Ravaloson et Sophie Bazin, et les sculpteurs Zafimaniry, isolés sur les Hauts-plateaux malgaches, au savoir-faire reconnu par l'Unesco depuis 2003.

Proposant une incursion dans les questionnements liés à l'identité autant qu'un voyage dans le temps, ce livre a été présenté en avant-première au Salon du livre de Caen le 24 mai 2008, sur le stand des Editions Dodo vole. 

Madagascar : dans l’intimité des Zafimaniry
      
À la fois livre d’art, récit de voyage, réflexion sur le passé et l’inscription dans la modernité à Madagascar, ce beau livre carré offre le texte poétique bilingue français et malgache de Johary Ravaloson soutenu par les photos noir et blanc de Sophie Bazin.
Le Malgache des villes et de la plaine et la Française ont marché régulièrement durant 10 années jusque dans les montagnes brumeuses et froides où habite le peuple zafimaniry qui vit traditionnellement de la forêt, sculptant son bois, coupant ses arbres, défrichant son couvert pour y semer du riz.
       Johary Ravaloson, qui avoue se sentir étranger à ces « populations des coins reculés » est fasciné par ceux qui, l’imagine-t-il au long du récit, figurent l’état de la population des hauts plateaux avant le 18è siècle, époque où ils ont migré vers les hauteurs. Le voyage au-delà des collines de granit qui aboutit derrière les nuages devient donc un voyage dans le temps où l’on cherche « les morceaux du passé » afin de percer le mystère des origines : « pour moi, pourtant, aller chez eux c’est toujours aller hors du monde » vers ce qu’il croit représenter le « monde primitif originel ».
       Mais, de portrait en rencontre, d’enquête en diagnostic, le « rêve » 

et l’« illusion » se dissipent pour laisser apparaître une réalité qu’il semble

 regretter, les Zafimaniry aspirent à être reliés au monde, à entrer dans une modernité qui, si elle entraîne la perte de certaines traditions, apportera aussi une moindre dépendance vis-à-vis d’une forêt qui peut de moins en moins les nourrir. Prennent alors chair l’instituteur, la vieille qui regagne son village natal, le jeune qui cherche dans le tourisme des solutions alternatives à l’agriculture pour gagner un argent indispensable.

           La conclusion de cette aventure personnelle est à la fois naïve et honnête : « je suis allé chercher des mythes et j’ai trouvé des hommes ». Les photos montrent les collines au granit affleurant, les maisons en bois et bambou ornées de motifs sculptés qui font ... Lire la suite Cliquez-ici 

                    Johary Ravaloson (Rz4) alias Arius et Mary Batiskaf 

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Johary  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos     


Midi Mada 07/09/2008

Les pouvoirs de la mairie accaparés par Mahazoarivo - R. O 
Politique : CUA / GOUVERNEMENT. Le pouvoir central s’adjuge progressivement les compétences de la Commune Urbaine de Tana qui risque de devenir une coquille vide. 
Le gouvernement est en train de grignoter d’une manière rapide et durable, les pouvoirs du maire de Tana, Andry Rajoelina. Après la gare routière d’Ampasampito, c’est au tour du Service Autonome de Maintenance de la Ville d’Antananarivo (SAMVA) d’être retiré à Tsimbazaza. Deux décisions gouvernementales prises au mépris des dispositions de la loi n°94-007 relative aux pouvoirs, compétences et ressources des collectivités décentralisées qui reste et demeure en vigueur.
Compétences 
L’article 15 de ladite loi énumère effectivement les domaines de compétence de la Commune : « l’identification des principaux besoins et problèmes sociaux rencontrés au niveau de la Commune ; la mise en œuvre d’opérations qui sont liées à ces besoins et problèmes ; la définition et la réalisation des programmes d’habitat et des équipements publics à caractère urbain ; toutes opérations ayant trait à l’état civil, à la conscription militaire, au recensement de la population ; la réalisation d’actions d’aides sociales ; les opérations de voirie, d’assainissement, d’hygiène et d’enlèvement des ordures ménagères ; la réalisation et la gestion des places et marchés publics et des aires de stationnement de véhicules, et de tout autre équipement générateur de revenus comme les abattoirs, les espaces verts ; la prévention et la lutte contre les feux de brousse ; la gestion de son patrimoine propre ; la construction et la gestion des équipements et infrastructures socio-sportifs ; la mise en œuvre, à son échelon, d’actions et mesures appropriées contre les calamités naturelles ; la gestion du personnel relevant de son ressort, recruté directement par la collectivité territoriale décentralisée, transféré ou mis à sa disposition par l’Etat ».
Principes 
Au regard de cette loi, la gestion de la gare routière d’Ampasampito ainsi que le SAMVA relèvent incontestablement des compétences de la Commune Urbaine d’Antananarivo. En vertu du principe de la hiérarchie des textes et de la règle du parallélisme des formes, un décret et/ou un arrêté ne peuvent modifier les dispositions d’une loi. Le gouvernement aurait dû attendre la prochaine rentrée parlementaire pour déposer un projet de loi abrogeant ou modifiant la loi n°94-007. En tout cas, les textes réglementaires pris par le chef du gouvernement vont à l’encontre des principes même de la décentralisation et de la répartition des compétences et des ressources, alors que le Premier ministre est censé mettre en place la décentralisation dont il détient du reste le portefeuille. A ce rythme, bon nombre d’observateurs s’attendent à ce que l’état civil échappe également à la mairie, quitte à ce que la célébration des mariages se déroule à Mahazoarivo. Signant ainsi l’acte de décès de la Commune Urbaine de Tana.


Le Monde.fr 07/09/2008
Reportage :Les jumeaux maudits de Mananjary (MADAGASCAR) -  Linda Caille  

Dina et Diari, 5 mois, entrelacent leurs doigts délicats. Allongés sur le dos, côte à côte, au centre d'un vieux lit à barreaux à la peinture écaillée, ces deux frères jumeaux fixent les visiteurs de leurs grands yeux noirs et brillants. Ils ont été recueillis par le Centre d'accueil et de transit des jumeaux abandonnés (Catja), à Mananjary, ville froide et humide de la côte sud-est de Madagascar, à 450 kilomètres de la capitale, Antananarivo. Il y a un siècle, leur crâne aurait été fracassé sous les sabots des zébus. Aujourd'hui encore, Dina et Diari sont jumeaux, donc maudits.
Ainsi le veut l'implacable coutume des Antambahoaka. Cette ethnie, l'une des dix-huit de Madagascar, compterait 22 000 âmes - chiffre approximatif, car aucune statistique ethnique n'est autorisée - sur 18 millions d'habitants. "On fait ainsi parce que nos parents l'ont toujours fait, et nous devons nous y soumettre", admet une habitante de Mananjary.
Connus pour le "fady kambana", ou "tabou des jumeaux", les membres de l'ethnie Antambahoaka sont tenus à l'écart par les autres castes. 
"Il ne faut pas leur parler de cette histoire, assure Georges-Antoine Rajaonarivelo, 67 ans, un ancien habitant de Mananjary, membre d'une autre ethnie. La malédiction frappe uniquement leurs jumeaux. Ceux d'une autre ethnie, élevés à Mananjary, ne seront pas condamnés à y vivre en parias."
Les origines de la malédiction se perdent dans la nuit des temps. A son arrivée à l'embouchure du fleuve Sakaleona, au nord de Mananjary, le premier Antambahoaka aurait choisi son épouse parmi les femmes de la région. Enceinte de jumeaux, elle décéda en couches. Le malheur frappa sa deuxième, puis sa troisième épouse. Le chef du clan jura alors que sa descendance n'élèverait jamais de jumeaux.
Au XIXe siècle, un astrologue persuada Ranavalona Ire (1828-1861), l'autoritaire reine de la Grande Ile, que les enfants nés sous le signe des gémeaux, signe puissant mais violent, étaient voués à une destinée exceptionnelle. Craignant sa déchéance, la souveraine imposa aux parents de les tuer ou de les déposer à la porte d'une étable. S'ils échappaient au piétinement des zébus, les nouveau-nés pouvaient vivre. Enfin, une légende, plus proche des soucis alimentaires quotidiens, raconte la difficulté d'un chef de clan à nourrir ses jumeaux lors d'une disette.
Aucune pluie diluvienne, aucun raz-de-marée de l'océan Indien, n'a jamais lavé les terres de Mananjary de la malédiction. Une mère se souvient de l'immense tristesse dans sa famille au moment du départ des 

  Le Dossier des Jumeaux maudits de Mananjary... >>

jumeaux pour une adoption internationale : "Comme si nous vivions un funèbre départ mortuaire." Devant son désarroi, son mari fit sur- le- champ le serment de passer outre le tabou pour sa descendance.
Aujourd'hui, cette femme ne sait pas où vivent ses enfants. Elle admet que "la tristesse et la nostalgie provoquent des perturbations en elle". Une voisine se souvient de son accouchement : "Elle s'appliquait à tourner la tête en fermant les yeux pour ne surtout pas garder un seul souvenir des enfants emportés." D'autres femmes acceptent la malédiction et privilégient le respect des coutumes : "On ne doit pas se séparer des autres."    
...Lire la suite (...)


Tribune Mada 06/09/08

Conseil des sages : « Laissez Andry travailler ! » -  par Eugène R. 

 Le Général Désiré Philippe Ramakavelo, porte-parole des « sages » et de ces anciens élus de la Capitale, a déclaré qu’ils sont « là pour défendre le choix et l’intérêt des 63% des tananariviens qui ont placé Andry TGV à la mairie. » « Nous n’avons pas pris une position partisane. Pour nous, c’est simple : laissez travailler celui que le peuple a élu », a précisé Madeleine Ramaholimiaso. L’appel au dialogue a été lancé à l’endroit de deux parties dont la CUA et le pouvoir central. « Je ne vois pas pourquoi le pouvoir central et la CUA ne peuvent pas instaurer ce dialogue bien que le maire ne soit pas issu du parti au pouvoir », se demande le pasteur Richard Andriamanjato, ancien maire de la ville des Milles.
Médiateurs
Les observateurs sont pessimistes. Cet appel au dialogue risque d’être ignoré par le pouvoir central, en particulier le président Marc Ravalomanana. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois qu’on entend ce genre d’appel. Des politiques comme des dirigeants religieux et des membres de la société civile ont déjà lancé le même appel, mais rien n’a bougé. Jusqu’où iront-ils ces « sages » et ces anciens élus de la Capitale au cas où l’une de deux parties protagonistes refuserait de dialoguer pour restaurer la paix dans la Capitale ? Le Général Ramakavelo et consorts

« Laissez travailler celui que le peuple a élu »,

 a déclaré Ramakavelo D.

 n’ont pas dévoilé leur stratégie, eux qui veulent jouer le rôle de médiateurs dans ce bras de fer CUA/Pouvoir central.
Razanamasy et Pascal Rakotomavo absents
Chose promise, chose due. Ils sont 9 à avoir rencontré la presse, hier à La Rotonde de Besarety. Ils, ce sont le Général Désiré Philippe Ramakavelo, le pasteur Richard Andriamanjato, Madeleine Ramaholimiaso, le Général Ferdinand Razakarimanana,, Rakotovao Andriatiana, Gisèle Rabesahala, le Dr Rakotomalala Manan’Ignace, Lalaina Berthnès et Razakarisoa Noelson. Guy Willy Razanamasy, Pascal Rakotomavo, le Père Rémi Ralibera et Rakotomahanina Ralaisoa Emile ont brillé par leur absence


African Press Organisation 05/09/2008
Madagascar / Conférence internationale sur les oiseaux d’eau migrateurs / 15 - 19 septembre 2008
Plus de 150 représentants d’organisations gouvernementales et non-gouvernementales, ainsi que des experts des oiseaux d’eau de 80 pays se réuniront à Madagascar afin de débattre des réponses de conservation urgentes nécessaires pour enrayer le déclin de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau migrateurs sur les voies de migration d’Afrique-Eurasie.
La réunion mettra en exergue les conclusions les plus récentes démontrant le déclin continu de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau migrateurs en Afrique et en Eurasie et les participants débattront de la meilleure manière de restaurer l’état de ces espèces afin d’atteindre l’objectif visant à stopper le déclin de la biodiversité au niveau mondial d’ici 2010.
« À l’action sur les voies migratoires des oiseaux d’eau – revue du passé, vision d’avenir » est le thème de la Quatrième Réunion des Parties (MOP4) de l’Accord sur la conservation des oiseaux d’eau migrateurs d’Afrique-Eurasie (PNUE/AEWA) – traité soutenu par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) visant la conservation des espèces telles que canards, limicoles, cigognes, flamants roses et de nombreux autres oiseaux d’eau migrateurs utilisant les grandes voies de migration d’Afrique-Eurasie.
Parmi les temps forts de la réunion du 15 au 19 septembre d’Antananarivo, citons :
La publication des nouvelles tendances de population pour l’ensemble des espèces d’oiseauxd’eau protégées par l’AEWA(Rapport sur l’état de conservation) ;
La présentation d’une nouvelle étude sur les effets du changement climatique sur les oiseaux d’eau migrateurs ;
Plus de 21 résolutions sur un certain nombre de questions affectant les oiseaux d’eau migrateurs en Afrique et en Eurasie, telles que la propagation de la grippe aviaire (H5N1), la chasse à la grenaille de plomb dans les zones humides et le changement climatique ;
L’adoption de nouveaux plans d’action internationaux pour un certain nombre d’espèces protégées par l’AEWA, notamment le flamant nain, l’oie naine, la spatule blanche et le crabier blanc.
La réunion internationale aura lieu à l’Hôtel Carlton, Antananarivo, Madagascar et est organisée par le Secrétariat PNUE/AEWA et le Ministère de l’environnement, des forêts et du tourisme (MEFT) de Madagascar.
Le PNUE/AEWA est un traité international sur l’environnement visant la protection de 235 espèces d’oiseaux d’eau qui se déplacent sur les voies de migration d’Afrique-Eurasie. Les pays devenus parties à l’Accord s’engagent à mettre en place des mesures afin de conserver les populations d’oiseaux d’eau de la région et les habitats dont elles dépendent. À l’heure actuelle, 62 parties sur 118 États de l’aire de répartition en Afrique et en Eurasie ont signé l’AEWA.
SOURCE : PNUE/AEWA


Xinhuanet.com 05/09/2008
Un nouveau système va fonctionner à la Banque Centrale de Madagascar - Xinhua

Un nouveau système, " Système Intégré d'Information sur les Entreprises" (SIIE), est prévu d'être en service à la Banque Centrale de Madagascar novembre prochain après 10 ans de gestation. 
Le nouveau système a été conçu pour avoir deux composants, notamment un pour les banques et l'autre pour les entreprises, a rapporté Les Nouvelles, un journal en langue française, mercredi. 
Avec ce logiciel qui peut rendre toutes les informations informatisées, la Banque Centrale de Madagascar réaliserait son rêve d'abandonner la manipulation mécanique des documents de travail telle qu'elle était avant. 
Le système, étant capable de collecter, traiter et diffuser les données des sociétés, est composé de cinq modules, à savoir le fichier des comptes bancaires, la centrale des risques bancaires, le fichier central des impayés, le fichier signalétique des entreprises et la centrale des bilans qui enregistre et analyse les données financières sur les entreprises. 
Njiva Razanantsoa, directeur du crédit à la Banque Centrale, a expliqué lors d'une cérémonie de lancement du système mardi que c'était un outil précieux pour les banques, car il pourrait avoir accès aux incidents bancaires dont le fichier central des impayés. 
Le logiciel a permis aux banques d'avoir accès à l'information sur les entreprises ou le secteur spécifique en cas d'étude pour l'octroi de crédits, a-t-il ajouté. 
Le nouveau système a été financé par le Millenium Challenge Account tandis que sa mise en oeuvre a été fournie par un consortium de consultants dont l'Ambre associate et le Finabanque, qui geraient le projet jusqu'à ce qu'il fonctionne normalement à la banque. 
Max Rasendrasoa, directeur de l'Ambre associate a informé les médias que le projet a finalement été entamé l'an dernier après de dix ans de gestation et il devait être opérationnel en Novembre. 
Tous les équipements informatiques nécessaires sont prêtes et une équipe responsable de l'application est maintenant en contact avec toutes les banques à Madagascar pour un fonctionnement efficace du système, a-t-il ajouté. 


LaVerite.mg 05/09/2008
« Viser Andry Rajoelina, c’est blesser tout Tana » - Propos recueillis par Rolly Mercia

Ancien député du 6è arrondissement après avoir dirigé, d’une main de maître, la télévision nationale malagasy (Tvm), Gilbert Raharizatovo, après avoir observé quelques années sabbatiques de pratiques journalistique et politique, est revenu au devant de la scène avec son ouvrage « Madagascar 2002 : genèse et silence d’une crise ».

 Un livre que certains observateurs de la vie nationale qualifient de provocateur mais que son auteur juge ne refléter que la vérité, rien que la vérité. Revenant à ses premiers amours, ce confrère, ayant été renommé en matière d’analyse politique du temps où il dirigeait des débats télévisés à la Tvm, donne ses principaux points de vue sur le bras de fer opposant actuellement la commune urbaine d’Antananarivo à l’Etat. Interview.
+ La Vérité : Quelles explications pourriez-vous donner à ce bras de fer opposant actuellement la commune urbaine d’Antananarivo à l’Etat ?
= Gilbert Raharizatovo : « Il faut comprendre deux choses. D’abord, il ne faut pas dissocier Antananarivo de l’ambiance générale qui prévaut actuellement dans le pays. Il faut reconnaître que nous traversons une période difficile qui se caractérise par une pauvreté excessive de la majorité de la population et par une insécurité généralisée. Dans n’importe quel pays de la planète, ces deux facteurs sont amplement suffisants pour engendrer une situation explosive. En second lieu, Antananarivo est différente des autres villes ou régions de la Grande Ile par son statut de capitale qui sous-entend, de prime abord, que c’est un point hautement stratégique et 

Gilbert Raharizatovo

incontestablement sensible. Et il n’est guère superflu de rappeler que, dans l’histoire du pays, c’est Tana qui fait et défait les régimes.
Mais il était une fois, une soirée du mois de décembre 2007, le tout Tana fut tombé sous le charme d’un jeune opérateur économique, un self-made-man qui a ébloui par la touche de modernisme qu’il apporte dans le monde national de la communication. Une secousse qui a dépassé la barre de 63% sur l’échelle de vote électoral de la capitale. Normal qu’il y ait une panique généralisée dans le grand building du pouvoir en place. Cette secousse est tellement forte que s’il n’avait pas entraîné dans l’immédiat des destructions, l’inclinaison s’apparentera à celle de la Tour de Pise. Normal encore si les occupants cherchent à sauver leur vie et leurs meubles. Et, pour que l’attaque ne soit pas trop visible, on évoque un intérêt de l’Etat et la notion de légalité. Mais le but semble être limpide et clair, mettre la main de nouveau sur ce point hautement stratégique et incontestablement sensible ».
+ : Mais Andry Rajoelina ne s’affiche pas politiquement, en quoi fait-il ainsi peur au régime en place ?
= : « Peut-être pas la peur mais l’inquiétude. Vous savez, un électron libre, comme Andry Rajoelina, fait toujours l’objet de multiples soupçons. Naturellement, on ne peut pas maîtriser un électron libre qui peut se déplacer dans tous les sens et, à force de se frotter avec tout le monde, il s’enrichit d’expériences. Il ne faut pas naïvement croire que Andry Rajoelina, après sept mois au pouvoir, est encore le TGV d’Antsonjombe avec ces 35 000 fans de teenagers. Les ambassadeurs des grandes puissances de ce monde ont déjà demandé auprès de lui des audiences pour une visite de courtoisie, après avoir fait le même geste aux palais d’Etat de Mahazoarivo, de Tsimbazaza et d’Anosikely. Bref, Andry Rajoelina est incontestablement un homme dans tout son épanouissement qui a déjà franchi des marches importantes dans une trajectoire que personne, sauf lui et sa femme, ne peut définir. Mon analyse ne peut pas échapper à MarcRavalomanana car il a déjà emprunté le même chemin.Et c’est cela qui préoccupe, actuellement et au plus haut point, l’actuel pouvoir ».
+ : Andry Rajoelina constitue-t-t-il donc une véritable menace pour le régime Ravalomanana ? 
= : « Effectivement, Andry Rajoelina constitue, politiquement, une véritable menace pour le régime, en général, et pour Marc Ravalomanana, en particulier. D’une part, le président de la République, qui a régné en maître dans un monde monopoliste, se voit doublé d’un coup dans la capitale. En tout cas, il existe, depuis décembre 2007, un monde bipolaire dans la capitale : l’un à Marc Ravalomanana et l’autre à Andry Rajoelina. Pire pour le premier car, ironie du sort, le second, ce nouvel intrus, lui a ravi ses anciens scores électoraux dans cette même capitale. Ce qui veut dire, en termes très simples, que Andry Rajoelina est devenu, d’un coup, le Lahimatoan’Imerina. Un junior qui est sur les traces des Andrarezina, tels Andriamanjato, Razanamasy, Razakaboana, Rakotomavo Pascal, etc. D’autre part, cette symétrie d’images, entre Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana, se dessine petit à petit dans les autres régions. TGV devient partout un nom communicatif très à la mode. Dans mon analyse, je peux affirmer que si le TGV avait présenté des candidats aux dernières élections régionales dans de différentes circonscriptions électorales, il aurait pu faire de très bons résultats.
En tout cas, je ne m’étonnerai pas si Andry Rajoelina vit maintenant sa galère. Le pouvoir actuel fait tout pour détruire son image, pour faciliter la mise en œuvre de la raison d’Etat après le discrédit. Par contre, en s’engageant dans ce système de la corde raide, le même pouvoir entre dans une paradoxe incroyable. En effet, tout en voulant courtiser Tana, il attaque directement son icône. Alors que, s’il vise directement Andry Rajoelina, ce sera Antananarivo qui va être blessée. Il ne faut pas, en sus, que le pouvoir actuel actionne le syndrome d’ascenseur pour ne pas être confronté à un remake de l’histoire. Car il ne faut pas oublier que ce fut en martyrisant un certain maire de la capitale, un magnat de l’yaourt, qu’un amiral rouge, Deba de son sobriquet, a dû se résoudre à emprunter le chemin de l’exil… ».


Les Nouvelles 03/09/2008
APIPA : Une lueur d'espoir pour la plaine d'Antananarivo - Faly Rajaonarison. 
Antananarivo en a plus qu'assez du manque de maîtrise des crues des rivières durant les périodes de pluies. Tout le monde sait que les canaux d'Andriantany et de Bevomanga n'arrivent plus à contenir ces flux. Comme annoncé au mois de janvier à la population de la capitale, l'Autorité pour la protection contre les inondations de la pleine d'Antananarivo (APIPA) a décidé de réaliser des travaux de réhabilitation. En effet, la dernière saison des pluies a plus que démontré cette carence. Des déclarations ont donc été faites hier durant une conférence de presse aux bureaux de l'Apipa à Anosizato… 
Chaque période de pluie annonce une possible crue des rivières d'Antananarivo car les canaux d'Andriantany et de Bevomanga n'arrivent plus à contenir les eaux. L'Autorité pour la protection contre les inondations de la pleine d'Antananarivo (Apipa) a donc décidé d'anticiper la réalisation des travaux de réhabilitation. 
En effet, la dernière saison des pluies a démontré les lacunes dans la maîtris des crues de rivières. Des déclarations ont donc été faites hier durant une conférence de presse aux bureaux de l'Apipa à Anosizato. 
L'Etat a entrepris de financer des travaux sur l'ouvrage de garde d'Ampanindrona et des digues de la rivière Ikopa dans la commune rurale d'Iarinarivo, ainsi que la réparation des digues de l'Ikopa à Itaosy et Fenoarivo. Des travaux qui sont indépendants de ceux entrepris ou prévus par la commune urbaine d'Antananarivo. 
D'autres projets sont également en cours de réalisation, à l'exemple des interventions d'urgence sur les digues pendant la saison des pluies : Ikopa rive gauche à Ankadievo Alasora, Anosimahavelona … 
Ces lieux jouent un rôle stratégique en matière de protection de la plaine d'Antananarivo contre les inondations. En effet, l'ouvrage d'Ampandrianomby qui se trouve à la hauteur du confluent des trois rivières est un important système de protection du polder d'Antananarivo contre la montée des eaux. En outre, la rectification du lit d'Ikopa en amont du site de Bevomanga, la maintenance des digues de l'Ikopa dans les communes d'Ambohitrimanjaka et de Tanjombato assurent la viabilité et la pérennité de la route nationale 58 A et de la route nationale 7. 
Ces travaux d'intervention d'urgence sur les digues de la rive gauche de l'Ikopa, à Alasora, garantissent aussi l'irrigation de la zone rizicole du Betsimitatatra. 
Continuité des travaux
Le programme d'activité de l'Apipa pour l'exercice 2009 est caractérisé par de grands travaux de réhabilitation de digues et de recalibrage des lits de rivières. Dans le rapport de diagnostic 2007, deux tronçons sont prioritaires : un premier segment d'une longueur totale de 430 mètres linéaire ; et un second, qui concerne la rivière d'Ikopa à partir du confluent Ikopa Sisaony jusqu'au chenal de Bevomanga. 
L'objectif est de faciliter l'écoulement gravitaire en cas de fortes crues afin de diminuer les risques de rupture de la digue rive droite de cette rivière. Ces travaux comportent aussi la maintenance de canaux de drainage et de bassins tampons de la commune d'Antananarivo, l'équipement de la station de pompage d'Ambodimita et l'annonce des crues. 
Le budget n'a pas encore été clairement révélé, l'Apipa elle-même n'a pas de chiffres exacts pour toutes ces réalisations.


Express.mu 02/09/2008

La grande première de Bruno Ranarivelo 

C’est durant son mandat en tant qu’ambassadeur de Madagascar à Maurice que le légendaire marché du vendredi de la Grande Ile appelé Zoma a été organisé à Maurice. Cette manifestation s’insère dans le cadre de la célébration du 40e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. « Nos relations sont vraiment excellentes. 
Elles ont été traduites dans les faits », soutient Richard Via, premier secrétaire de l’ambassade malgache. « La coopération entre ces deux pays s’articulent autour de l’agro-alimentaire et du tourisme. » Celle-ci va connaître un nouveau souffle avec l’instauration d’un accord aérien, la construction d’un hôtel cinq étoiles à Tana par le groupe Constance et la mise en place d’un projet d’hôtel super-luxe dans le sud de l’île par le groupe Rogers. La pomme de terre malgache est déjà sur le marché et l’importation de zébus de Madagascar est en bonne voie. 


xinhuanet.com 02/09/2008
Rencontre des hommes d'affaires indiens et malgaches - Xinhua

Une réunion d'affaires de trois jours parrainée par la Confédération des industries indiennes et le gouvernement malgache s'est ouverte lundi à Antananarivo pour renforcer la coopération entre hommes d'affaires des deux pays. 
Dans le discour qu'il a prononcé à la cérémonie d'ouverture du séminaire, auquel ont participé 25 hommes d'affaires indiens et environ 150 opérateurs économiques de Madagascar, le ministre malgache de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie Ivohasina Razafimahefa a appelé les hommes d'affaires indiens à ne pas avoir peur d'investir à Madagascar. 
Madagascar a demandé au ministère du Commerce indien à signer un accord sur la promotion et la protection des investissements pour faciliter les investissements dans le pays, a affirmé M. Razafimahefa devant les participants, dont le ministre malgache de l'Energie et des Mines Marius Ratolojanahary et l'ambassadeur indien à Madagascar Azad Singh Toor. 
L'Inde a envoyé une forte communauté des affaires à Madagascar, opérant dans l'agro-alimentaire, la mécanique agricole, l'industrie chimique, la communication, l'énergie, la santé, l'ingénierie industrielle, les technologies de l'information, l'infrastructure, le tourisme et autres. 
Les organisateurs espèrent que le séminaire pourrait faciliter la coopération entre les hommes d'affaires et les commerçants de Madagascar. 
La réunion a été le résultat du voyage de M. Razafimahefa en Inde en avril dernier, quand il a assisté à un conclave entre des Indiens et les opérateurs privés africains. 
Il a été révélé qu'un mémorandum d'accord sera signé à la fin de la réunion mercredi. 
L'ambassadeur indien à Madagascar Azad Singh Toor a informé aux invités, la politique du gouvernement indien sur l'Afrique, affirmant que le Premier Ministre indien Manmohan Singh mettrait en place un système de franchise et de préférence tarifaire pour l'exportation de 50 pays pauvres, y compris Madagascar. 
Il a dit que le gouvernement indien est en train d'établir un lien entre les universités et les hôpitaux avec ceux de Madagascar pour fournir la télé-médecine par le biais de matériel de la Pan- African e-Network. 
Les deux pays ont également prévu de construire un projet intranet, d'une valeur de 6 millions de dollars, d'établir un lien entre le bureau du président malgache avec tous les ministères afin de faciliter une meilleure coordination et de planification, a ajouté l'ambassadeur. 
Vendredi dernier, le gouvernement indien a offert un crédit de 25 millions de dollars pour financer des projets de développement dans la grande île de l'océan Indien. 


Les Nouvelles 01/09/2008
COOPERATION : Le Vatican s'apprête à construire «une route de la paix» - Miadana Andriamaro
A l'époque, la fameuse «route du Pape» ou l'actuelle route des hydrocarbures jusqu'à la résidence du Nonce apostolique à Ivandry a été construite par l'Etat en vue de la visite du Pape Jean Paul II à Madagascar.
Mais maintenant, c'est le Vatican lui-même qui annonce la construction d'une route dénommée «route de la paix» reliant Imerimandroso à Vavatenina dans la région d'Analanjirofo. 

L'annonce a été faite vendredi dernier par le Nonce apostolique Kasuja, lors d'une entrevue avec le président de la République Marc Ravalomanana, au palais d'Iavoloha. La réalisation de ce projet émane d'une instruction expresse du Pape Benoît XVI et dont la lettre y afférente a été remise au chef de l'Etat. 
En tant que doyen actuel du corps diplomatique, le Nonce apostolique est également venu pour une visite de courtoisie. Il s'est félicité de la déclaration de son hôte sur les réformes de l'éducation appliquées prochainement dans une vingtaine de circonscriptions scolaires. Une déclaration selon laquelle les réformes devraient être entamées d'une façon progressive. 
Renforcer la communication avec la Deutsche Welle 
Avant cette rencontre avec le représentant du Vatican, Marc Ravalomanana a reçu le président directeur général de la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle, Erik Bettermann. 
Ce dernier effectue une visite de prospection de partenariat dans les secteurs de l'éducation et des médias. 
La rencontre a été une occasion pour le chef de l'Etat de solliciter le soutien de la Deutsche Welle pour le renforcement de la capacité des journalistes et des techniciens de l'Office de la radio et de la télévision de Madagascar (ORTM), et si possible des autres journalistes dans le secteur de l'audiovisuel. Marc Ravalomanana a ainsi souligné la nécessité de renforcer la communication dans le contexte de l'information et de la sensibilisation sur les défis actuels du gouvernement, spécifiés dans le MAP. 
Erik Bettermann s'est prononcé entièrement en faveur de la concrétisation d'un tel projet, tout en faisant part à son hôte de l'existence d'un échange de programmes, actuellement, entre l'ORTM et la Deutsche Welle et dont les produits seront diffusés incessamment sur les antennes nationales. 
Par ailleurs, le visiteur a promis d'identifier avec la partie malgache des volets qui interpellent la contribution de la Deutsche Welle en ce qui concerne la médiatisation du sommet de l'Union africaine de 2009 à Madagascar.

 

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2008 2008

Express Mada 07/09/2008
Madagascar: L'assainissement échappe à la Mairie - L'Express de Madagascar - Iloniaina Alain
Le gouvernement a porté un nouveau coup à la Mairie de Tana. Le service autonome de maintenance de la ville d'Antananarivo vient d'être retiré des attributions de la Cua. Le bras de fer continue.
Le ramassage des ordures n'est plus une attribution de la CUA.
Ca sent mauvais. Les dissensions entre le gouvernement et la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) s'amplifient. Le gouvernement récupère le contrôle du Service Autonome de Maintenance de la Ville d'Antananarivo (Samva), qui est l'organe chargé de l'assainissement dans la capitale, au détriment de la Mairie.
Désormais, le Samva est rattaché au ministère de l'Eau et son directeur désigné par le même département ministériel. C'est l'une des conséquences du décret pris en conseil du gouvernement concernant la fixation des attributions du ministère de l'Eau.
Pouvoirs amoindris
Le bouleversement du mode de désignation des responsables du Samva risque d'envenimer les relations entre le gouvernement et la CUA. Auparavant, le maire siégeait d'office en tant que président du conseil d'adminsitration de l'organe et désignait par arrêté municipal le directeur de l'organe chargé de la gestion des eaux usées et de l'enlèvement des ordures.
La Mairie d'Antananarivo voit ainsi d'un mauvais oeil la décision du pouvoir central. «Il s'agit d'une mesure unilatérale dans la mesure où nous n'avons pris connaissance de la décision qu'à travers la presse», déplore un proche collaborateur du maire Andry Rajoelina.
La CUA appréhende une mesure visant à la discréditer, à travers la gestion de l'enlèvement des ordures. «En matière d'hygiène, la population ne connaît que la Mairie, et non le Samva», soutient le membre du staff du premier magistrat de la ville.
Le membre de l'équipe de Andry Rajoelina perçoit aussi la mesure comme une suite logique de ce qu'elle appelle des initiatives gouvernementales afin d'amoindrir les pouvoirs du maire. «Nous ne serons plus surpris si demain le ministère de la Santé désignera notre responsable social. A l'allure où vont les choses, la CUA n'aura plus comme tâche que la délivrance de copies de l'état-civil», ironise-t-il.
Le gouvernement se défend pourtant de tout calcul politique derrière les décisions. «Il ne faut pas tout politiser. Il s'agit seulement de choix techniques», assure Marius Ratolojanahary, ministre des Réformes foncières et de l'aménagement du territoire.
Même déclaration de la part du Tiako i Madagasikara (Tim). «C'est une question technique, donc laissons les techniciens en discuter. Nous ne trouvons pas d'objection à toute initiative visant à développer la ville», soutient Haja Ratsimandresy, conseiller minicipal du parti présidentiel.
La question du Samva va s'ajouter aux dossiers brûlants entre les deux parties, après la gestion des recettes, la publication des dettes remontant aux années 80 ou la tentative d'ôter la gestion de la gare routière d'Ampasampito à la CUA. Le staff de Andry Rajoelina promet de ne pas rester les bras croisés et annonce une prochaine réaction.


La Vérité.mg 06/09/2008
Vondron’ny olon-kendry : Saro-piaro amin’Antananarivo - Jenny R.
Tsy tafandrimandry ry zareo ao antin’ny vondron’ny olo-kendry, manahy mafy ny fihemoran’ny fampandrosoana an’Antananarivo eo anatrehan’izao savorovoro politika diavin’ny firenena izao.
Ny fanambarana nataon’ireo zokiolona solombavambahoaka teo aloha, ben’ny tanàna sy tompon’andraikitry ny kaomina teo aloha, olom-boafidy, fiaraha-monim-pirenena tetsy amin’ny hotely La Rotonde Besarety, no nilazany ny ahiahiny amin’ny mety ho fihatoan’ny fampandrosoana an’Antananarivo raha mbola mitohy ny savorovoro misy eto Antananarivo sy eran’ny Nosy. Miisa 18 izy ireo no nanao sonia ny fanambarana. Ny momba an’Antananarivo manokana no tena marihiny amin’izany. Nambaran’ireto olon-kendry ireto fa « mahatsiaro tena ho voahilikilika ireo olom-pirenena nisafidy ny ben’ny tanànan’Antananrivo amin’izao fotoana izao, noho ireo savorovoron-tsaina mahazo azy . Tsara ny manamarika fa ny 63%-n’ny vahoakan’Antananarivo no nifidy azy », hoy ireto olon-kendry ireto. Ny fanazavana nomen’izy ireo, dia tsy fiandaniana amin’ny atsy na ny aroa fa ny fijerena ny tombontsoam-bahoaka sy ny firenena amin’ny asa fampandrosoana. Vokatr’izany savorovoro izany, dia « voaelingelina ny asa tokony hataon’ny ben’ny tanàna izay takin’ny vahoaka aminy », hoy ny voalazan’i Gisel Rabesahala. « Sarotiny izahay raha resaka politika no hanakanana ny fampandrosoana ny tanàna », hoy ny jeneraly Ramakavelo.

Mijoro mpanelanelana
Amin’ny maha olon-kendry azy ireo, dia miezaka tadiaviny ny marimaritra iraisana mba hampilamina ny fiainam-bahoaka . « Maniry mafy ny hisin’ny vahaolana haingana mba anamafisana orina ny filaminana ry zareo. Tsy afaka miaina am-pahatoniana sy manatanteraka ny adidy hialàna amin’ny fahantrana ny vahoaka raha mbola misy ny korontana», raha ny fanambaran’izy ireo ihany. Mangataka ny handraisan’ny vahoakan’Antananrivo ny andraikiny, amin’ny fampandrosoana ny tanàna ireto olon-kendry ireto. « Mila mihaino ireo tompon’andraikitra isan’ambaratonga, fa mba tsy hanao antso any an’efitra izahay », hoy ihany ny voalazany. « Tokony handray ny andraikiny ihany koa ireo depioten’Antananarivo. Mila mifampidinika sy mifanakalo hevitra amin’ny vahoaka nifidy azy izy ireo, fa tsy mijery fotsiny», hoy ihany izy ireo.
Manantena vahaolana haingana avy amin’ny mpitondra isan’ambaratonga ireto vondron’ny olon-kendry ireto. Nanao sonia ny fanambarana i Guy Willy Razanamasy, Rakotovao Andriatiana, monpera Rémy Ralibera, Razakarimanana Ferdinand, Rakotomavo Pascal, Ramakavelo Désiré, Ramaholimiaso Madeleine, Rabesahala Gisel, Rakotomahanina Ralaisoa Emile, Ramahefarisoa Lanto, Rakotoarison Bruno, Razakarisoa Noelison, Andriamanjato Richard, Rabemananjara Paul, Rakotomalala Manan’Ignace, Rakotondravelo Jean Victorien, Raharizatovo Gilbert, Lalaina Berthnes.


Express Mada 05/09/2008
Amoron'i Mania : L’art de la tresse chez les Zafimaniry - Vero Andrianarisoa 

Ceux qui étaient présents à la 3e édition de Festamania ont eu le privilège de connaître un peu plus sur l’art Zafimaniry, plus précisément le samedi 29 août à Ambositra. 

La coiffure et le mode vestimentaire de cette ethnie par la soie naturelle, ainsi que l’évolution de la tradition y ont été dévoilés par le styliste Vida, grâce à un mariage de matières.
La coiffure Zafimaniry est surtout caractérisée par les tresses selon l’occasion. Retournement des morts, accouchement (sampagna), fiançailles ou demande en mariage pour les hommes (randra-kotraka) : le style est différent selon la cérémonie et la catégorie d’âge. Il en est de même pour le mode vestimentaire.
Le « sampagna » est une coiffure spécifiquement Zafimaniry. Il est fait pour les grandes festivités dont le mariage, après l’accouchement ou encore lors des fiançailles. Sa réalisation nécessite beaucoup de temps. Enfin, le « randra-kotraka » est porté durant le famadiana ou pour faire savoir à tout le monde que la femme coiffée ainsi est encore célibataire.

La coiffure habituelle des enfants, jeunes ou adultes Zafimaniry est le « randran’ny mpanefy ». Au quotidien, les

 enfants et les jeunes arrangent les cheveux en « zaitenany », « bangomirary » ou encore en « kidoko mirary ».
Les tresses doivent être faites par des descendantes des Zafimaniry. Ainsi, Rasoamitompo et Esther Rakala, venues spécialement d’Antoetra, descendantes Zafimaniry, ont confectionné les tresses lors du défilé de mode. 
Les femmes Zafimaniry doivent surtout tresser leurs cheveux, sinon elles ne seraient pas bien considérées. Le port d’un chapeau est conseillé pour se protéger des intempéries ou de la poussière. Toute femme Zafimaniry en possède au moins deux.


Moov.mg 05/09/2008
Riziculture : Un appui de Jim Carrey pour la formation sur le SRI
Considérée comme une des techniques les plus performantes en riziculture, le Système de riziculture intensif (SRI) découvert à Madagascar à la fin des années 80, fera en mars 2009 à Madagascar l’objet d’une conférence internationale. La fondation Better U présidée par l’acteur canadien Jim Carrey va appuyer la préparation de ce sommet.
Hier à l’hôtel Colbert, l’acteur a affirmé que la fondation allait apporter un soutien technique et financier. Outre le soutien à la préparation de la conférence, Better U financera aussi une formation pour les paysans qui restent encore hésitants par rapport à la pratique du SRI. Cette technique exige, en effet, plus d’investissement alors que les paysans manquent de moyens, la pauvreté étant essentiellement rurale à Madagascar. Seulement, la SRI donne un rendement allant jusqu’à 23 t/ha, contre une moyenne nationale qui est encore loin d’atteindre les 5 t/ha. 
Jim Carrey estime que Madagascar devrait être un exemple dans la pratique du SRI dans le monde. Une vingtaine de pays pratiquent déjà cette technique et en Asie, elle est appliquée à grande échelle. Ce qui est loin d’être le cas à Madagascar. La conférence internationale sera l’occasion de définir les facteurs limitants cette pratique à grande 

L'acteur Canadien Jim Carrey (La Vérité)

échelle en Afrique en général et à Madagascar en particulier. Elle permettra aussi de dégager les bases techniques et scientifiques devant amener à la pratique du SRI par le plus grand nombre des paysans. 
Lors de son court séjour de 3 jours à Madagascar, l’acteur canadien a rencontré le président de la République, visité la région rizicole d’Alaotra-Mangoro et rencontré les cinéastes malgaches dans la capitale. 


Express Mada 03/09/2008
Madagascar: Nirinarifidy Ramilijaona sort de son silence - Andry Ratovo
Un autre son de cloche résonne au terme de la XXIXe olympiade de Beijing. Arrivée avec la délégation du Comité olympique malgache samedi, Nirinarifidy Ramilijaona, la sprinteuse malgache en 100 m plat, explique les raisons de son élimination précoce de cette prestigieuse compétition internationale. «Les Jeux olympiques constituent le rendez-vous rêvé de tout athlète. 
Malheureusement pour moi, je n'avais pu m'y préparer à temps», regrette-t-elle. «C'est lors d'un voyage d'études que j'avais reçu confirmation de ma participation aux Jeux, quelques jours après le championnat de Madagascar tenu en juin», révèle-t-elle.
Sacrifice
Malgré cette préparation à la hâte, Nirinarifidy a tout de même tenu à remercier Hanitra Rakotondrabe, son coach. «Elle n'a pas hesité à m'aider sur le terrain, malgré sa grossesse. Un souvenir qui restera gravé dans ma mémoire. Dommage qu'elle n'a pu faire le voyage avec moi», dit-elle, émue.
«Comment voulez vous que je me concentre à la course, alors que je devais tout planifier : des bus que je devais prendre jusqu'à mon régime diététique. La présence d'un coach est très importante, ne serait-ce que pour le gain de temps», ajoute-t-elle.
Nirinarifidy Ramilijaona a eu vent de commentaires des amoureux du sport de la Grande île. Mais, elle se demande s'ils pouvaient comprendre la situation des athlètes qui n'avaient reçu leur subvention que la veille du départ. «C'est peut-être facile de critiquer après coup mais, je vous assure que préparer les Jeux olympiques ne peut se faire en quelques mois», précise-t-elle.
Après les Jeux, Nirinarifidy est retournée à ses études. Titulaire d'une maîtrise en Philosophie, elle a délaissé son mémoire de fin d'études, pour l'honneur du pays. «J'ai à terminer mes études de journalisme, cette année.
Je ne sais si mon absence durant le voyage à Beijing aura un impact grave sur la préparation de ma licence», conclut-elle.


Les Nouvelles 04/09/2008

CARBURANT: Le super sans plomb a le vent en poupe - Loïc Henintsoa
La baisse de prix du super sans plomb dans certaines stations de la capitale ces derniers temps n'a pas laissé de marbre les automobilistes qui optent désormais pour ce type de carburant dont le prix est très légèrement au dessus de celui de l'essence sans plomb. La qualité se paie ainsi pour 10 ariary de plus le litre et les conducteurs de véhicules récents et anciens semblent conquis.
La différence de prix entre l'essence sans plomb 90 et le super sans plomb 95 (10 ariary) remarquée dans les stations n'a pas laissé indifférents les automobilistes. Le prix et la qualité du super a convaincu plus d'un à se reconvertir à ce type de carburant.
L'utilisation du super sans plomb devrait être vulgarisée auprès de tous les automobilistes selon un mécanicien du côté de Betongolo. L'accès à ce type de carburants est devenu plus facile depuis quelques temps auprès de certaines stations dont Shell et Jovenna qui affichent actuellement un prix de 2910 ariary le litre du super sans plomb et de 2900 ariary le litre pour l'essence sans plomb. 
La différence de prix est minime et l'utilisation du super est sans risque et même bénéfique toujours d'après ce mécanicien. Ce dernier explique que le système d'explosion est le même pour tous les véhicules et que le super n'est pas une exclusivité des voitures modernes. 
Le super est également plus économique que l'essence en raison de sa rapidité de combustion et de la différence en matière d'indice d'octane qui est de 95 pour le super et 90 pour l'essence, cependant chaque automobiliste a ses habitudes en matière de carburant. Par ailleurs, certains véhicules anciens ont besoin de plomb pour être plus résistants et durables, cependant l'absence de carburant avec du plomb sur le marché pour des raisons environnementales a contraint les automobilistes à se convertir à l'ère du sans plomb. 
L'utilisation du super sans plomb est surtout remarquée dans les pays développés comme les Etats-Unis, mais ce n'est pas encore le cas dans la Grande île où les véhicules sont en majorité des véhicules usagés venus d'Europe et de La Réunion. 
Côté gazole, la qualité de ce produit dans le pays laisse à désirer selon les mécaniciens qui reçoivent souvent des clients qui ont des problèmes liés à la mauvaise qualité de ce type de carburant. 


Express Mada 02/09/2008
Transport aérien : La desserte Nairobi ouverte en novembre - Mahefa Rakotomalala
Air Madagascar et la compagnie Kenya Airways ont officialisé leur partenariat. Le premier vol entre Nairobi et Antananarivo débutera à partir du 1er novembre.

Les vols KQ 464 et KQ 465, en provenance et à destination de Nairobi, seront affichés sur le tableau des mouvements des avions à l'aéroport international d’Ivato, d'ici deux mois. La compagnie Kenya Airways lancera à partir du 1er novembre la ligne qui reliera directement, en aller et retour, Nairobi, la capitale kenyane, et Antananarivo. 
Ces vols seront commercialisés en partenariat avec Air Madagascar. Ils permettront à la Grande île de s'ouvrir pleinement sur les grandes capitales africaines, Dakar au Sénégal, Accra au Ghana, Bamako au Mali... Kenyan Airways emmène également vers des destinations comme le Moyen-Orient et l'Asie, en particulier Dubaï et Guangzhou. 
Vols régionaux
« Grâce à ce partenariat, les passagers d’Air Madagascar pourront rejoindre 43 villes, dont 20 sont africaines, desservies par Kenya Airways. En contrepartie, cette dernière pourra tirer profit des vols régionaux d’Air Madagascar », déclare Titus Naikuni, Chief Executive Officer de Kenya Airways. La collaboration entre les deux compagnies a été annoncée comme un évènement historique. Karl Oschlies, directeur général de la compagnie nationale malgache, parle même d'un rapprochement naturel qui est lié à la vision du développement similaire entre les deux sociétés. « Les deux directeurs généraux se sont rencontrés, pour la première fois et durant quatre minutes, au mois de juin, au cours d'une rencontre 

Titus Naikuni (à g.) Chief Executive Officer de Kenya Airways avec Karl Oschlies, directeur général d’Air Madagacar, hier à l’hôtel Colbert. 

internationale axée sur le transport aérien. Ces quatre minutes nous ont suffi pour comprendre que les deux compagnies ont la même vision indispensable pour conclure ce partenariat », déclare-t-il. 
Ce partenariat fera surtout gagner du temps en voyageant plus court, mais la compétitivité au niveau du coût reste à déterminer sans parler de la sécurisation des bagages des passagers. 
« De toute façon, le gain de temps constitue ce qu'il y a de plus précieux pour un voyageur », défend Titus Naikuni.
La similitude de la flotte des deux compagnies offre enfin une opportunité de partenariat entre les deux parties en matière de formation. A ce titre, aussi bien Air Madagascar que Kenya Airways ont de solides expériences à apporter.


Les Nouvelles 02/09/2008
DANSE: I'Trôtra, spécial océan Indien - Annick Sedson 
La compagnie Vanihala continue de satisfaire les amateurs de danse contemporaine avec son festival I'trôtra. Cette année elle donnera d'autres aspects à l'événement. 
Pour cette 5ème édition les organisateurs de I'Trôtra apporteront des nouveautés à ce festival annuel et international de danse contemporaine. Initié par Gaby Saranouffi de la compagnie Vanihala, chorégraphe reconnue internationalement, ce festival prendra une autre tournure. Ainsi, du 15 septembre au 4 octobre plusieurs nouveaux volets sont prévus. 
La mise en marche de ce festival a déjà débuté en mai. Les organisateurs ont procédé à des descentes en province notamment à Mahajanga, Fianarantsoa et Toliara. Ces descentes étaient pour donner des formations aux jeunes, et n'ont rien à voir avec les formations habituelles des 4 années consécutives de I'Trôtra qui étaient plutôt réservées aux professionnels. C'était une véritable initiation à la danse contemporaine. Ces formations étaient assurées par Luc Rehaba de l'ancien groupe Up the rap, Jean Jacques Razafindrakoto de la compagnie the Punishers, Andry Ramarotafika de la compagnie Vanihala et Judith de la compagnie Rary. 
Cette approche est surtout née d'un constat des membres de la compagnie Vanihala. Il s'agit de forger les potentiels dès la racine. Donner une formation à ceux qui ont déjà un certain niveau ne suffit pas pour faire développer le monde de la danse à Madagascar. 
Spécial océan indien
Du 15 au 27 septembre, les organisateurs du festival procèderont quand même à un échange professionnel. Dans ce premier volet, ils ont fait appel à des chorégraphes professionnels d'ici et d'ailleurs: Moeketsi Koena, Lebohang Masimola de l'Afrique du Sud, Ariry Andriamarotsiresy, Gaby Saranouffi de Madagascar. 
Le deuxième volet du festival sera marqué par une série de spectacles. Ainsi, du 1er au 4 octobre, des compagnies nationales et internationales se succéderont sur la scène du théâtre municipal d'Isotry et aussi du CCAC. Cette année, les organisateurs ont surtout invité des compagnies des différentes îles de l'océan Indien. 
Autre les nouveautés pour I'Trôtra, le volet concours inter compagnie dont le grand prix jury sera une tournée à l'étranger et le prix révélation, une résidence création et une tournée en province. 
Les initiateurs de I'Trôtra prévoient de maintenir ces nouveaux programmes l'année prochaine et ils envisagent de faire la descente en province plusieurs fois par an car «On est convaincus que les jeunes ont beaucoup de potentiel et peuvent assurer un avenir meilleur pour la danse contemporaine à Madagascar, de plus il leur manque ce genre d'activité», confie Gaby Saranouffi.. 
En dehors de I'Ttrôtra, Gaby Saranouffi envisage d'ouvrir une école de danse contemporaine pour partager son savoir à ses cadets. 


Communication Emadex 05/09/2008

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