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Molsheim, la Poésie dans la Culture malgache ...
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C'était la première fois que des poètes malgaches ont eu l'occasion d'assister au 5è festival International d'Art et de Poésie de Molsheim. Cette fois-ci, ce n'était pas le festival de la littérature ni de la culture mais très précisèment de la poésie.
La première édition a eu lieu en 2000 dans cette ville elle-même ; c'est-à-dire à Molsheim, une petite commune, située dans le
département
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du
Bas-Rhin et la région Alsace.
Des Malgaches de Strasbourg et des environs sont venus exprès pour voir le festival. Ils l'ont apprécié et ont émis le souhait que cet évènement se produise de temps en
temps. Plusieurs Alsaciens ont pu apprécier la poésie malgache en entendant simplement le rythme poétique sans comprendre le malgache.
L'Union des Poètes et Ecrivains Malgaches (UPEM) était l'invitée d'honneur et a eu le privilège de
côtoyer d'autres poètes ( français et alsaciens), de découvrir et de connaître un peu
mieux la ville. Parmi la délégation de l'UPEM, une femme écrivain malgache est venue à
Molsheim, qui n'est autre que Michèle RAKOTOSON.
A part la poésie, d'autres artistes malgaches se sont déplacés là-bas également tels que Jean A. RAVELONA, grand peintre renommé et Jonny R'AFA, un sculpteur montant puisque c'est aussi un festival d'Art .
Jean A.RAVELONA a exposé ses tableaux et Jonny R'AFA a montré
l'une
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de
ses réalisations, la sculpture d'une
femme.
"La vocation de cette manifestation a été d’emblée clairement affirmée : promouvoir la culture poétique et artistique à travers une grande fête ouverte à un large public, et au cours de laquelle seront encouragés et récompensés les jeunes créateurs, artistes et poètes."
ANDAMIOLY poète (sse ) malagasy
reportage photo ...
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Le Festival était très réussi. Les poètes et les artistes malgaches invités étaient bien
accueillis et satisfaits du festival...
Festival qui est devenu inoubliable pour
...
Lire la suite
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Eric Jaofera de Paris
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Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina",
Eric a
répondu à notre appel
pour publier des Edito maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women.
Merci d'avance!
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tous les Editos
allafrica.com 11/10/2008
Madagascar: Une connexion Internet illimitée pour les particuliers
- Midi Madagasikara- Navalona R.
Le premier fournisseur d'accès Internet à Madagascar, Moov, dévoile sa dernière offre révolutionnaire Broadband, qu'est le « moov yes ! ».
Il s'agit d'une connexion Internet illimitée 24heures/24 et 7jours/7 avec un forfait mensuel de 49 000 Ariary TTC, a annoncé Patrick Pïsal Hamida, le directeur général de la société, lors d'une conférence de presse organisée, hier, au Salon de l'Habitat au Futura Business Park
Andranomena.
Déjà disponible sur le marché, les jeunes professionnels et les étudiants, profiteront pleinement de la technologie ADSL (Asymmetric Digital Subscriber) pour un débit allant jusqu'à 512
Kbps.
200 Mo en volume. Moov yes ! » est en fait accessible aux particuliers soucieux de maîtriser leurs dépenses. En effet, avec 200Mo en volume de données inclus, les utilisateurs peuvent surfer sur Internet pour rechercher des informations, consulter des photos, visionner des clips, écouter de la musique on-line, échanger des e-mails, chatter voire télécharger des logiciels et de la musique MP3.
Grâce au Backbone national dont le tracé en « Y » est achevé, Moov peut mettre l'accès au Haut débit au prix du bas débit aux usagers à commencer par les internautes des grandes agglomérations dont Antananarivo, Toamasina, Antsirabe, Mahajanga et Toliara.
Midi Mada 11/10/2008
Orchestre de Madagascar
: Promouvoir la « musique du monde » - Mahetsaka
« Orchestre de Madagascar », nouvellement formé, est composé de 10 interprètes et musiciens de talent. Notamment Justin Valihy, Manindry, Dieu Donné, Abdallah, Tovondray, Chrysanto, Fafah, Jean Piso Rebely et Maurice Razanakoto. Ces artistes se sont réunis afin que les musiques malgaches ne soient plus évoquées par leur région d’origine. Ainsi, dans le groupe, c’est le syncrétisme, la fusion de style et la rencontre au sommet de la musique malgache qui priment.
Instruments traditionnels. En une seule formation, ses interprètes et créateurs témoigneront de la richesse des différentes traditions de l’île. Par ailleurs, ils vont mettre en valeur les instruments traditionnels encore mal connus et d’autres qui tendent à disparaître. Notamment le jejo voatavo, les valihy, percussions traditionnelles, flûtes, kabôsy, ou encore la mandoline. Ils feront également découvrir d’autres instruments non encore recensés parmi les 54 déjà reconnus par les ethnomusicologues.
Concerts. Le groupe, cette année, participera à 10 concerts dans diverses provinces, allant d’Ambatondrazaka, passant par Brieville, Moramanga, Tamatave,… Notons que leur tournée débutera le 21 novembre et ne prendra fin que le 06 décembre. Le groupe ne passera, par ailleurs, à Tana que le 05 décembre.
Les Nouvelles
10/10/2008
HABITAT : L'offre ne suit pas la demande
- Ranaivo Lala Honoré
Un salon est destiné a priori à refléter l'état actuel du secteur ou de la filière concernée. Le Salon de l'habitat 2008 qui se tient depuis hier au parc des expositions Futura d'Andranomena n'échappe pas à cette règle : il existe pourtant un décalage énorme entre ce qui s'y expose et l'état actuel de l'habitat dans le pays.
Toutes les grandes villes malgaches connaissent aujourd'hui un problème majeur en matière d'habitat. Le salon de l'habitat 2008 qui a ouvert ses portes hier à Andranomena veut apporter une réponse, même partielle, à ce problème.
Selon ses organisateurs, le "salon de l'habitat 2008" est considéré comme le reflet actuel de la filière BTP et c'est un salon qui justifie toute sa raison d'être quand on voit la situation de l'habitat sur place.
Pour connaître l'état de la filière BTP, le volume de vente de ciment est sûrement l'indicateur de référence : il a enregistré une hausse de 15%. C'est aujourd'hui un marché concurrentiel avec pas moins de 24 marques de ciment vendues sur place.
Le secteur du BTP présente entre 2.500 et 3.000 entreprises formelles sur les 26.000 entreprises officiellement recensées à Madagascar.
Dans la Grande île, on consomme en moyenne 25 kg de ciment par personne et par an contre 70 kg au Sénégal et 350 kg en France. Tous ces chiffres montrent une évolution sensible de la filière et une demande qui est loin d'être satisfaite.
Avec quelque 18,6 millions d'individus, la population urbaine malgache représente environ 27% de la population totale, soit environ 5,02 millions de personnes. Et à ce rythme, cette population urbaine représentera à l'horizon 2015 environ 20 millions de personnes. Et il faudra loger tout ce monde-là.
C'est un casse-tête que les responsables devront résoudre par tous les moyens à moins de s'attendre à affronter une crise exacerbée du logement dans les temps à venir. D'ailleurs, le ministre de la Réforme foncière, des domaines et de l'aménagement du territoire, Marius Ratolojanahary, a reconnu l'énorme besoin en logements sociaux.
À ce sujet, il a déclaré que des "idées" germent au niveau des responsables pour mettre en place ce type de logement. Entre autres, il a avancé la création d'un "Fonds pour l'habitat", la mise en place d'une "banque pour l'habitat"…
Avec quels fonds toutes ces idées seront-elles financées ? Et il ne faut pas oublier que la crise financière actuelle est née d'un laxisme aux Etats-Unis sur les prêts immobiliers.
Certes, la construction de logements sociaux est une priorité mais doit être faite dans les règles. Quid alors du projet de construction de logements sociaux , une idée sur initiative privée qui est dénommée "Trano gasy Vaovao" (TGV) ?
Tribune Mada 09/10/2008
Offres d’emploi
: Des arnaques sur Internet -
par Rianalazo
Des offres d’emploi alléchantes pour un poste bidon vers une destination attractive. Telles sont les annonces trouvées sur Internet. Ces annonceurs appâtent leurs futures victimes avec des supercheries bien organisées. Quelles que soient leurs raisons, envie de trouver une meilleure situation, de trouver du travail, de gagner plus à n’importe quel prix ou autres, de nombreuses personnes intéressées tombent alors dans des situations inextricables.
Proposition
Maroc, Liban, Bahamas et récemment Canada, les arnaqueurs ne se lésinent pas sur les destinations proposées. Avec des offres d’emploi dans tous les secteurs, hôtellerie, grandes usines, etc, les propositions se font d’ailleurs de nombreuses manières : par mailing direct vers les adresses personnelles, par exemple (contenant des fausses lettres de tous genres pour se faire justifier l’offre et les dossiers à fournir plus les montants exigés avec), ou par une annonce dans des sites.
Montant à payer
Outre les papiers officiels, attestations, certifications, demandes à fournir, les chasseurs exigent un versement d’une somme assez conséquente variant de 500 à 1000 dollars. En effet, des frais de consultation/envoi de dossiers ou autres justifications doivent être payés dans des comptes. |

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D’après des victimes, l’argent doit être versé dans des comptes à l’étranger ou par Western Union vers des pays africains surtout.
Victimes
Des gens se renseignent parfois auprès des ambassades ou consulats des pays proposés par les arnaqueurs. Ils s’y rendent directement ou téléphonent. Ces derniers temps par exemple, quelques appels ont été reçus au consulat du Canada. Certains essayent de s’assurer auprès d’eux de l’existence ou non de ces emplois si d’autres veulent savoir l’endroit où on doit verser le montant exigé. Mais questionnés à leur tour, ces gens hésitent à dévoiler les sources de ces offres d’emploi.
allafrica 08/10/2008
Madagascar: Le parcours du combattant pour obtenir le permis de construire
Toute construction nouvelle, réhabilitation ou opération d'extension d'une habitation nécessite un permis ou une autorisation préalable auprès de la commune urbaine. Cette dernière et l'aménagement du territoire interviennent dans la gestion de l'espace urbain en cas de non conformité d'une construction.
A Mahajanga, le délai de délivrance est de 30 jours si les dossiers remplissent les conditions requises.
Le service de l'urbanisme à la voirie sise à Analakely délivre cette autorisation de construire. Il est essentiel de connaître l'état juridique du terrain, à savoir domanial, communal ou provincial. Pour ce dernier cas, l'autorisation d'occupation est exigée ainsi que le certificat de dépôt de permis de construire.
Pour un terrain communal, l'acte de vente est réclamé. Le demandeur devra aussi présenter
Plusieurs papiers seront exigés pour la constitution du dossier. Le plan topographique, le certificat de situation juridique devront être présentés en cas de délivrance de l'acte de vente. Sont de même obligatoires le plan de construction, le plan de masse, le plan de fosse et du puisard.
Le service de l'aménagement du territoire et de la ville se chargera ensuite de valider ou de refuser le plan.
Les lieux occupés par les squatters se trouvent respectivement à Amboaboakakely et à Manapatànana, sur la route menant à Amborovy dans des zones protégées, à Fiofio longeant le vallon de
Mitzinger, à Tsararano ambany, à Tsararano Anosikely ainsi qu'à Ambalavola jusqu'à Mahavoky
avaratra.
Ceux qui en pâtissent sont pour la plupart des sociétés privées, telles la
Jirama, et la société immobilière Cotona Polo à Tanambao
Sotema. De même, le terrain de l'université à Ambondrona est occupé illégalement, au même titre que le fokontany de Belinta à
Amborovy. La commune est aussi lésée à cause de ces occupations illicites.
L'Express de Madagascar (Antananarivo)
- Vero Andrianarisoa |

Théophile
Marotsara, chef du service de l’urbanisme à la commune de
Mahajanga.

Lucien
Rakotondrampanana, chef du service de l'aménagement du territoire. |
Communiqué
Madagate.com 08/10/2008
Rencontre de la diaspora avec le Maire d'Antananarivo,
Andry Rajoelina
Samedi 11 octobre 2008 de 16h à 19 h.
Les thèmes à aborder sont les suivants :
Développement d'Antananarivo
Levée de fonds pour la construction de l'Hôtel de Ville
Questions réponses et échanges avec la Diaspora |
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Lieu : Mairie du 4ème arrondissement 75004 Paris
Métro : Hôtel de ville ou St Paul (ligne 1)
Clôture des inscriptions en ligne sur www.madagate.com, le jeudi 9 octobre 2008.
Les places étant limitées, seules les personnes inscrites pourront accéder prioritairement à la salle.
Compte tenu de la capacité d’accueil de la salle, nous nous réservons le droit de ne pas accepter les inscriptions au delà du nombre requis, afin de respecter les normes de sécurité.
Il reste encore quelques places disponibles.
Nous vous invitons à vous inscrire pour recevoir votre invitation par email.
www.madagate.com
Romandie.com 07/10/2008
Madagascar fait le pari risqué du boom minier pour sortir de la pauvreté
- RIO TINTO - TOTAL ©AFP
Madagascar a fait le pari de multiplier les projets d'exploitation de ses énormes ressources minières en offrant aux groupes étrangers des conditions avantageuses pour faire décoller son économie, malgré les doutes sur la capacité d'une telle politique à éliminer la pauvreté.
Les potentialités minières de Madagascar - nickel, ilménite, bauxite, cuivre, or, etc.-, longtemps délaissées et encore largement inexploitées, sont devenues très attractives depuis la flambée des matières premières.
L'Anglo-australien Rio Tinto et le Canadien Sherritt construisent à Madagascar les plus grandes mines mondiales d'ilménite et de nickel avec des investissements record et Rio Tinto étudie l'ouverture d'une mine de bauxite.
La pétrolier français Total vient lui de signer un contrat sur l'exploitation de sables bitumineux.
L'Etat fait le pari que ces projets entraîneront d'autres investissements pour sortir Madagascar de la pauvreté qui frappe au moins deux tiers de la population, au risque de mettre en péril une biodiversité unique au monde et des ressources touristiques durables.
Un pari risqué dans le contexte de la crise financière, qui fait redouter une chute des prix des matières premières. Le nickel, qui avait grimpé à 51.800 dollars la tonne en mai 2007, s'est effondré lundi à son plus bas niveau depuis janvier 2006.
Selon des chiffres officiels, les activités minières contribuent à moins de 4% du PIB malgache. Si toutes les réserves connues sont mises à production, l'industrie extractive devrait y contribuer à au moins 30% dès 2011, selon
l'Etat.
"Il y a une véritable opacité sur la gestion des ressources minières; le gouvernement ne veut pas rendre public des contrats mal négociés et injustes", critique Rolland Razafindramanitra, vice-président du Conseil économique et social (CONECS), organisation du secteur privé malgache.
Les retombées financières "dérisoires" ne compensent pas "la dislocation du tissu social créée par ces projets, avec une minorité qui en bénéficie et la grande majorité qui subit l'inflation, l'insécurité...", dit-il à l'AFP.
"Le manque de transparence sur les conditions d'installation de ces investisseurs et les avantages que Madagascar va en retirer est scandaleux", dénonce Josuah Randrianantenaina, député d'opposition de Fort-Dauphin, site de la mine de Rio Tinto, selon qui il aurait été préférable d'y développer le tourisme.
Pour lui, "l'Etat est en train de brader (leurs) richesses naturelles (...) Si on continue comme ça, Madagascar sera encore plus pauvre".
Les contrats entre Rio Tinto et Sherritt et l'Etat malgache ne prévoient pas de pourcentage fixe sur la production. Les deux groupes sont exonérés de l'impôt sur les bénéfices des sociétés pendant les 5 premières années d'exploitation commerciale.
2% de la valeur de la production brute avant transformation est reversé à l'Etat sous forme de redevance, selon le directeur général des Mines malgaches, Gérard
Rakototafika.
"Pour attirer les investisseurs miniers et être concurrentiel, Madagascar a dû faire des concessions par rapport à ce qui aurait pu être exigé ailleurs", reconnaît-il, ajoutant: "On nous reproche trop de largesse à l'endroit (des groupes miniers), c'est peut-être vrai a posteriori dans le contexte mondial où beaucoup de pays sont en train de renégocier leurs anciens contrats".
Mais il rappelle que le contrat avec Rio Tinto date de 1998: "Madagascar n'avait rien à proposer en terme d'infrastructures; on ne pouvait pas se payer le luxe de demander la lune à ces groupes".
De leur côté, le CONECS et l'Observatoire malgache de la vie publique (Sefafi) veulent "réveiller les consciences" pour éviter la malédiction des ressources naturelles souvent vérifiée en Afrique: sous-sol très riche mais population très pauvre.
Tribune Mada 07/10/2008
Canada : 10 demandes de visas par mois
- par Rianalazo
Plus cher que de voler pour la France, le Canada intéresse aussi les étudiants Malagasy. Vancouver, Montréal, Toronto ou Québec, Canada est devenu une destination des jeunes Malagasy. En effet, d’après le Consulat de Canada à Madagascar, il enregistre 8 à 10 demandes de visas d’étudiants par mois.
La cherté des dépenses ne diminue nullement les préférences. La préparation se fait alors 3 à 4 mois avant le départ et les conditions d’admission dépendent de l’université choisie. Les formations existent en deux versions : longue et courte -5 à 6 mois-, avec deux sessions distinctes aussi : Automne et Hiver.
80% francophones
Québec est la destination la plus prisée. En effet, les étudiants s’inscrivent plutôt dans des universités où la langue utilisée est le français. 80% des étudiants choisissent alors des régions comme le Québec. Cependant, 20% d’entre eux s’intéressent aussi aux régions anglophones comme Toronto et/ou Vancouver. Parmi les universités, les plus postulées sont celles de Laval, de UQUAM, de Trois-Rivières, et de Cherbrook, où les filières les plus prisées sont l’école de pilotage, l’administration et management, l’économie, les sciences sociales et politiques, la télécommunication et informatique, la théologie et sciences religieuses.
Argent
Outre les frais de déplacements, Ar 5 200 000 à Ar 6 000 000, et les dépenses quotidiennes, un étudiant doit se munir d’une somme d’argent assez conséquente, 52 225 dollars canadiens, pour continuer ses études au Canada. De plus, la majorité des étudiants demandeurs de visa ne sont pas boursiers, ils sont alors obligés de payer leurs frais d’études.
Midi Mada 06/10/2008
Rester à Andafy ou rentrer au pays pour la diaspora
- Recueillis par R. O
Allemagne. Dilemme cornélien pour les « Gasy » résidant sur les bords de la Ruhr et dans les pays voisins.
Conférence. « Rester en Europe ou rentrer au pays ? » C’est la question qui sera débattue les 10 et 11 octobre prochains à la conférence de la diaspora malgache en Allemagne. Plus précisément dans la ville historique de Lutherstadt Wittenberg où vécut le père de la réforme protestante, Martin Luther. Qui plus est, l’université de cette ville possède un centre partenaire du National Leadership Institute of Madagascar
(NLIM).
Opportunités. Cette conférence qui s’étendra aux « Gasy » résidant dans les pays voisins est organisée par plusieurs associations, à l’initiative de l’ambassade de Madagascar à Berlin dont le personnel rencontre régulièrement ses concitoyens, au moins deux fois par an. Cette fois-ci, il sera question des opportunités d’investissement dans la Grande Ile, soit par la création d’activités socio-économiques ; soit en intégrant le marché du travail en postulant aux différents postes de responsabilité à pourvoir au sein de l’administration ou des différentes compagnies implantées à Madagascar.
Problématique. Sera notamment représenté pour la circonstance à Lutherstadt Wittenberg, le projet Ambatovy de Sherrit International qui recherche actuellement des cadres et techniciens pour mettre en œuvre ce grand projet minier. La coopération allemande, par le biais de la GTZ et le CIM, participera également à cette conférence qui aura à se pencher sur une question qui revient très souvent dans les conversations des Malgaches établis à l’étranger : « rester à Andafy ou rentrer au pays ». Alors que pour bon nombre de jeunes malgaches résidant dans la Grande Ile, la question se pose dans le sens inverse : « rester au pays ou partir à Andafy ».
Tribune Mada 04/10/2008
Crise financière américaine
: « Madagascar sera épargné » -
par Rianalazo
« Madagascar ne sera pas affecté directement de cette crise américaine », affirme unanimement deux banquiers interviewés. En effet, d’après eux, les banques américaines n’ont pas de filiales directes chez nous. Dès lors, les impacts de cette crise seront amortis.
Cependant, les industries qui évoluent dans la filière textile et qui en dépendent, subiront vraisemblablement les conséquences dans leurs activités, notamment en matière de commandes : réduction, voire annulation, vu l’état budgétaire des consommateurs américains actuellement. Et le cas de nombreuses zones franches qui vivent le chômage technique, sinon la fermeture, est peut-être déjà un avant-goût de cette crise chez nous ?
Environnement favorable
En tout cas, l’environnement bancaire à Madagascar est favorable d’après encore l’un d’eux. Si le flux croissant des investissements miniers continue, le risque des impacts négatifs sera alors atténué. Les sociétés Sherrit, Qit Madagascar Minerals et autres Exxon Mobil ou Total, sans parler des sociétés chinoises poursuivront-elles comme annoncé auparavant leurs programmes d’investissement ? Ou réclameront-elles d’autres avantages pour pouvoir honorer leur promesses ?
Mesures
Chaque banque a ses propres mesures pour éviter tout débordement. L’octroi de crédit doit obéir à certaines règles et observer de nombreuses étapes - conditions requises - capacité de remboursement des clients - état financier – résultat - vérification et descente -garantie et ou autres.
En bref, « cette crise affaiblira la puissance économique américaine et pourrait toucher une autre puissance asiatique surtout la Chine », conclut l’un des deux. « Nous n’avons pas de concurrences potentielles contre les banques américaines comme les pays asiatiques, nous sommes donc tranquilles », conclut l’autre.
Xinhuanet.com 04/10/2008
Madagascar : mandat d'arrêt contre deux personnes pour tentative de coup
d'Etat - Xinhua
La police de Madagascar a émis des mandats d'arrêt contre un colonel et un civil pour leur tentative de renverser l'actuel président Marc Ravalomanana il y a deux ans, a rapporté vendredi la presse locale.
Le commandant de brigade de recherche de la gendarmérie Tahiana Ramaroson a déclaré aux média jeudi qu'à la suite de l'enquête sur la tentative de coup d'Etat par l'ancien contrôleur général de la police, Emmanuel Razafindrazaka et ses compagnons, la police avait pris la décision de l'arrestation des deux personnes, qui étaient disparues depuis octobre 2006.
Ramaroson a fait savoir que Razafindrazaka avait tenté de faire exploser l'avion présidentiel par deux lance-roquettes, fusils Kalachnikov et 177 balles volés au dépôt d'armes d'un camp militaire en octobre 2006, précisément lorsque Ravalomanana rentrait d'une visite à l'étranger.
Selon le journal Les Nouvelles, Ramaroson a dit que le coup avait échoué parce que l'avion présidentiel s'est atterri sur un autre aéroport au lieu de l'aéroport
d'Ivato.
Toutefois, Ramaroson s'est contenté de dire que les deux peronnes recherchées sont un colonel et un homme d'affaire, sans révéler leurs noms.
Selon lui, le colonel a prévu de faire exploser l'avion du président à l'aéroport avec Emmanuel Razafindrazaka. Quant à l'homme d'affaire, il a fourni cinq de ses voitures aux rebelles. Toutes ces voitures ont été saisies par la gendarmérie, a-t-il ajouté.
Le 4 novembre, les rebelles ont essayé de nouveau de renverser le gouvernement de Ravalomanana, mais leur tentative a été découverte par l'armée.
Emmanuel Razafindrazaka, a été arrêté le 28 mars 2008, pour atteinte à la sécurité du pays. Le verdict sur son affaire a été prévu d'être livré lundi prochain.
Le président Ravalomanana est arrivé au pouvoir en 2002 par une élection nationale et a commencé son deuxième mandat le 19 janvier 2007.
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Les
Voeux Rainizafimanga
2008
2008
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lechotouristique.com 11/10/2008
Accor construit son premier hôtel à Madagascar
Sous la marque Ibis, le futur établissement trois étoiles ouvrira au mois de mai dans la capitale.
Le groupe Accor, pourtant présent dans près de cent pays, n'a toujours pas d'adresse à Madagascar. Un manque qui sera prochainement pallié par l'ouverture d'un établissement trois étoiles à Antananarivo dans le quartier Ankorondrano. Composé de 174 chambres, la chaîne a choisi la marque Ibis pour implanter son premier hôtel sur l'île. Une construction facilitée depuis la mesure nationale prise pour la détaxation des hôtels 3* et plus construits avant le sommet de l'OUA (Organisation de l'Unité Africaine) qui se déroulera au mois de juillet et où une cinquantaine de chefs d'état sont attendus.
Midi Mada 11/10/2008
La peine de mort n’est plus prononcée
- R. O
JUSTICE. Le courant abolitionniste gagne du terrain dans le pays où la peine capitale est commuée de fait en d’autres peines.
Exécutions. A l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort, l’ACAT – Madagascar a organisé hier, à
l’Alliance Française de Tana, une table ronde qui a vu la participation de plusieurs personnes physiques et morales (ONG, associations, ministères, ambassade de France, enseignants, hommes d’Eglise, parlementaires…) œuvrant dans le domaine des droits de l’Homme. « La Journée mondiale contre la peine de mort en est à sa 6ème édition », a rappelé Me Maria
Raharinarivonirina, présidente de l’ACAT-Madagascar qui est affiliée à la Fédération Internationale de l’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture
(FIACAT). Cette dernière étant elle-même membre du comité de pilotage de la Coalition mondiale contre la peine de mort qui, outre le travail en direction de la Chine lors des JO, cible 6 autres pays d’Asie. La Coalition a adressé des pétitions à leurs gouvernements car « il est temps d’arrêter les exécutions ».
Violence. En ce qui nous concerne, Me Maria Raharinarivonirina de faire remarquer que « depuis 2006, les Cours Criminelles Ordinaires ne prononcent plus la peine de mort à Madagascar qui est un pays abolitionniste de fait ». Il fait partie des 35 pays considérés comme « abolitionnistes en pratique » par l’Union Européenne qui a publié hier un communiqué à l’occasion de la Journée européenne et mondiale contre la peine de mort. « La peine de mort ne constitue pas une solution. Au contraire, elle ne fait que renforcer une culture de vengeance et de violence », a spécifié Mme
Ferrero-Waldner, Commissaire chargée des relations extérieures et de la politique européenne de voisinage. .
Erreur judiciaire. « La peine de mort est inhumaine car une erreur judiciaire ne peut être exclue à 100% », renchérit ACAT – Madagascar dans son message d’hier à travers lequel, elle réaffirme son engagement abolitionniste. Tout en encourageant le Parlement à inscrire à son ordre du jour, la proposition de loi portant abolition de la peine de mort. En tout cas, les deux représentants de
l’Assemblée nationale et du Sénat présents à la table ronde sont disposés à faire voter le texte le moment venu. Abondant ainsi dans le sens des débats d’hier qui étaient favorables à l’abolition de la peine capitale. Et rejoignant du coup la Commission européenne qui est « déterminée à œuvrer en faveur de l’abolition universelle de la peine capitale en ayant recours à toutes les voies diplomatiques qui existent en se positionnant comme principal bailleur de fonds dans ce domaine ». Pour sa part, le gouvernement malagasy a déjà donné son accord de principe à la proposition de loi en question. S’inscrivant ainsi dans le mouvement mondial et universel qui vise à mettre à …mort la peine capitale.
Jeuneafrique.com 11/10/2008
Les touristes sexuels ne sont pas les bienvenus
- - IRIN
Dès l’aéroport d’Antananarivo, la capitale, des affiches avertissent les visiteurs que Madagascar dit « NON au tourisme sexuel » et que « les femmes malgaches ne sont pas des souvenirs pour les touristes ».
Tout le long du trajet qui mène jusqu’en ville, de grands panneaux informent les arrivants que les autorités engageront également des poursuites à l’encontre des individus qui seront surpris en train d’avoir des rapports sexuels avec des enfants.
Et dans les hôtels touristiques, à côté d’une pancarte colorée portant le message « Bienvenue à
Madagasikara, terre des lémurs », il est également probable qu’un écriteau informe les arrivants que l’établissement se réserve le droit de vérifier l’âge de tout visiteur accompagnant les clients à leur chambre.
Madagascar, cette grande île tropicale située au large du littoral est de l’Afrique, tente ainsi de se retirer de la carte du tourisme sexuel, et surtout de fermer ses portes aux pédophiles qui viennent y faire leur marché. Pour souligner son engagement, le gouvernement a adopté une nouvelle loi contre l’exploitation sexuelle des mineurs, qui prévoit des sanctions à l’encontre des adultes qui les exploitent ; plusieurs ressortissants étrangers ont déjà été condamnés en vertu de cette loi.
Mais en se promenant, à la nuit tombée, dans les rues de Toliara, une ville touristique du sud-ouest de Madagascar, on constate qu’il reste beaucoup à faire. Les rues appartiennent aux travailleuses du sexe ; elles envoient des baisers et font signe aux étrangers, pour essayer de profiter de la présence de ces touristes, qui ne sont pas venus dans cette île pauvre de
l’Océan indien pour admirer sa biodiversité unique.
« C’est un endroit très bon marché, les femmes sont belles, le tourisme sexuel est peu contrôlé. Personne ne dit rien sur ça ; vous pouvez venir ici et faire ce que vous voulez », a expliqué Jose Louis
Guirao, qui dirige différents projets pour Bel Avenir, une organisation non-gouvernementale (ONG) qui promeut diverses initiatives dans les domaines éducatif, social et sanitaire. « Les femmes commencent à l’âge de 10 ou 12 ans ; elles sont très jeunes ».
Selon un rapport publié cette année par le Département d’Etat américain, Madagascar est un « pays source de femmes et d’enfants victimes du trafic à des fins d’exploitation sexuelle, à l’échelle nationale » ; le rapport louait toutefois les efforts du gouvernement dans la lutte contre ce phénomène.
La réalité
La réalité, c’est que les enfants, essentiellement originaires des régions rurales, sont extrêmement vulnérables à l’exploitation : ils sont victimes d’un trafic à des fins de servitude domestique, de travail forcé et de travail sexuel ; ces enfants entrent souvent sur le marché du travail avec l’approbation de leurs mères, et leurs revenus sont parfois l’unique moyen de subsistance de ces dernières.
Dans la province de Toliara, par exemple, 80 pour cent de la population vit dans la pauvreté.
Bruno Maes, le représentant du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) à Madagascar et aux Comores, a condamné sans ambiguïté l’exploitation sexuelle des enfants.
« Un enfant victime de sévices sexuels risque d’en garder des séquelles graves, à vie ; ce crime est totalement inacceptable, quel que soit le contexte. L’UNICEF est préoccupé par la progression de ce phénomène à Madagascar », a-t-il déclaré à
IRIN.
Dans les bureaux de Bel Avenir, Aline, une travailleuse du sexe, assiste à une réunion avec ses collègues, dont certaines ont amené leurs enfants, pour en savoir plus sur leurs droits, leurs opportunités futures et la protection dont elles bénéficient. Aline plaisante et joue avec les préservatifs distribués par l’ONG, mais elle reprend son sérieux pour parler de son métier.
« On accepte tous les clients. On a besoin d’argent. Je ne dis pas non, mais la fille qui a le client blond, un Français ou un Américain, c’est elle qui a tiré le bon numéro », raconte-t-elle à
IRIN. « Beaucoup d’étrangers viennent à Toliara et se payent des filles. Ils aiment Madagascar, ils adorent les filles jeunes ».
Les principaux pays sources de touristes sexuels intéressés par les mineurs seraient la France, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et la Suisse, ainsi que l’île Maurice et l’île de la Réunion, voisines de Madagascar. Les victimes sont généralement des filles, mais des cas d’hommes venus de l’étranger pour solliciter des rapports sexuels avec des garçons mineurs sont signalés de plus en plus fréquemment.
Selon les organismes de plaidoyer, la lutte progresse contre le tourisme sexuel impliquant des mineurs, mais il est particulièrement difficile de contrôler cette pratique en raison de la corruption, et même des protestations des parents, la prostitution étant souvent une activité transmise de génération en génération.
À ce jour, Madagascar est bien moins gravement touché par le sida qu’une majorité de pays d’Afrique continentale, mais d’après les organisations internationales, cette situation pourrait bien changer rapidement.
« La situation pourrait bientôt devenir plus grave, bien plus grave, en raison du manque total de connaissances, que je constate, au sujet de la maladie », a averti M. Guirao de Bel Avenir.
Un essor économique, favorisé par les projets d’exploitation minière locaux, a attiré les travailleurs du sexe des quatre coins de l’île vers de nouvelles villes prospères, et une épidémie de syphilis s’est déclarée en 2007 à Fort Dauphin, une ville minière du sud-est, éveillant des craintes : elle traduisait en effet une utilisation réduite du préservatif.
Et les infections sexuellement transmissibles augmentent également le risque de transmission du
VIH.
Interrogée sur son utilisation des préservatifs distribués par Bel Avenir, Aline a répondu : « Beaucoup de clients ne veulent pas de ça ; ils me donnent des dollars ou des
euros, et j’accepte de ne pas utiliser de préservatif. C’est ma vie, ici, à Madagascar ».
Les Nouvelles 10/10/2008
CINEMA :
«Madagascar 2, Escape 2 Africa» diffusé au pays -
Vavah Rakotoarivonjy
Après sa diffusion mondiale, «Madagascar 2, Escape 2 Africa», sera projeté au pays. Un évènement qui durera environ une semaine.
Rendre à César ce qui lui appartient. Et comme le film d'animation «Madagascar 2», appartient verbalement à la Grande île, comme son titre l'indique, il sera projeté au pays quelques semaines après sa sortie officielle aux
Etats-Unis. Les propos sont du responsable de Canal 7 Vidéo, sous-traitant de Paramount
Pictures, le distributeur officiel de ce fameux film d'animation sur les faunes «sauvages» de Madagascar.
La sortie mondiale, -aux Etats-Unis et au Canada-, de «Madagascar 2» est prévue le 7 novembre. Il sera diffusé au pays six semaines plus tard. La première diffusion ou l'avant-première, réservée uniquement aux
«Vip», se tiendra au centre culturel Albert Camus, (Ccac), à Analakely le 17 décembre. Le grand public pourra le voir au cinéma Ritz du 19 au 24 décembre.
«Madagascar 2», la suite logique de «Madagascar» (2005), évoque comment le Lion, le Zèbre, l'Hippopotame et le Girafe ainsi que les autres animaux qui ont échoué sur les rivages de la Grande île ont fait pour quitter la jungle nationale. Cette fois-ci, les quatre pingouins jouent également un rôle important dans ce film dénommé «Escape 2
Africa». En effet, ce sont les pingouins qui ont réparé une épave d'avion pour rallier les vastes plaines d'Afrique.
5 000 ariary
Le film en version française sera diffusé en 35 mm , c'est-à-dire, en bobine au même format original que celui utilisé dans les salles de cinéma du monde entier.
Pour sa diffusion en format 35mm, Canal 7 Vidéo a dû injecter 18 000 de dollars, pour la programmation et l'entretien des projecteurs 35mm du cinéma Ritz. A noter que ces projecteurs n'ont pas été utilisés depuis 1995. Malgré tout, le prix d'entrée pour les projections au pays sera réduit à 2 dollars, soit 5 000
ariary, au lieu de 8 à 10 dollars sur le marché mondial.
«Nous disposons des droits d'exploitation sur l'ensemble du territoire national, déclare le responsable de Canal 7 Vidéo. Donc, nous combattrons fermement toutes formes de piratage du film Madagascar 2, notamment le téléchargement du film piraté, la mise en vente, le prêt, l'échange et l'impression de la jaquette…» Des droits d'exploitation qui n'expireront qu'à la sortie du DVD du film en juin 2009.
Madagascar, le premier film d'animation de Steve Spielberg, sorti en 2005, a reçu des bons commentaires des critiques mondiaux. Il a également eu une importante place dans le box office américain. Au pays, le film a été considéré comme un outil efficace pour booster le secteur tertiaire qu'est le tourisme. Des opérateurs touristiques nationaux osent même dire qu'il a fait connaître l'existence de ce pays lointain sur le plan international.
Midi Mada 09/10/2008
Les graffiti effacés hier soir
- Didi Ratsimbazafy
TANA. C’est sous haute surveillance policière que les tracts et les graffiti qui ont fleuri dans la capitale, ont été arrachés et recouverts de peinture.
Descente sur le terrain, dans plusieurs secteurs, dans la nuit d’hier, par le ministère des Finances et du Budget, à travers son service du logement, avec pour mission, une opération un peu inattendue, pour ne pas dire extraordinaire, pour cette institution. Cette fois-ci, pour faire disparaître les… graffiti qui ont fait leur apparition sur certains murs de la capitale. Habituellement, c’est plutôt l’analyse macroéconomique, ou encore les impôts, la loi de Finances, la signature de convention et de partenariats en tous genres qui préoccupent surtout cette administration. Et l’opération a été placée sous haute surveillance policière.
D’Ambohipo à Ankazomanga, en passant par Antsahabe, les quelques employés de ce ministère avaient toujours à leurs côtés les policiers de
Tsaralalàna. Aussi étrange que cela puisse paraître, la commune urbaine n’a pas été avisée de cette mission. Du moins, ceux d’entre eux que l’on a pu joindre par téléphone. L’initiative est bien louable pour ce genre de chose non sans susciter, une fois de plus, des interrogations. De qui relève cette responsabilité ? Est-ce qu’il y avait une concertation entre les deux entités, notamment la mairie et le ministère des Finances sur ce sujet ? Puisque, à croire les propos de certains responsables, ils ne sont au courant de rien.
« Murs propres »
Le plus inquiétant, en fait, c’est que cette situation sera récupérée par les autres pour remettre encore une fois sur le tapis la guéguerre entre
l’Etat et la Mairie. En tout cas, ces murs repeints et |
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ces tracts arrachés redonnent une peau neuve à la capitale. Et l’initiative du ministère en question est louable quand bien même elle ne serait pas épargnée par un méli-mélo politique. Comme ce fut le cas du
Samva. Rappel des faits. Lundi dernier, graffiti et tracts s’étalent en plusieurs endroits de Tana, notamment à
Mahamasina, Ambolokandrina, Ankadimbahoaka et Tanjombato. Invariablement, leurs contenus appellent la population à la révolte. Pratique d’antan et forme d’expression qui ne date pas d’hier, les graffiti et les tracts reprennent de plus belle dans la capitale. Si les auteurs demeurent inconnus, même s’ils se disent membres de « Malagasy mijoro tia ny tanindrazany », une association apparemment bidon, cette opération d’effacement, ou encore de « murs propres », semblent être une autre paire de manches.
moov.mg 08/10/2008
Enjoy Madagascar : pour que le tourisme devienne la 1ère industrie de Madagascar
Du 20 au 23 novembre prochain se tiendra au Futura Andranomena à Antananarivo, le 1er salon international du tourisme de Madagascar. Salon qui se veut être le miroir de l'industrie touristique, culturelle, artisanal et agroalimentaire de Madagascar. Objectif: promouvoir la destination tant sur le plan régional, international et national.
Madagascar a l'habitude de participer aux salons internationaux du tourisme tel
WTM, ITB, MAP, Top Resa, INDABA et l'expérience de l'ONTM dans ce domaine sera parmi les facteurs clés de la réussite de ce salon. Un salon qui verra la participation des 16 offices régionaux du tourisme de Madagascar et des opérateurs professionnels du milieu ainsi que du Comité Départemental du Tourisme de Mayotte et de
l'Ile de La Réunion Tourisme.
"On a proposé aux îles de l'Océan Indien, au Kenya et à l'Afrique du Sud à participer à ce salon. Mais jusqu'à maintenant, Mayotte et la Réunion ont répondu à notre invitation", a déclaré Joël
Randriamandranto, PCA de l'ONTM lors d'une conférence de presse ce matin au ministère malgache de l'environnement et du tourisme à
Tsimbazaza.
Durant les 4 jours du salon, dont le premier jour sera réservé aux professionnels et les trois jours restants au grand public, les participants auront à présenter, défendre et valoriser leurs produits. Une centaine de stands allant de 9m² à 36m² sera mis à leur disposition moyennant le paiement de Ar 400.000 Ariary au minimum.
Pour les organisateurs, ce premier salon ne serait qu'une réussite.
"Mobilisation a été faite pour réunir en un seul lieu l'ensemble des produits disponibles à Madagascar", a avancé Ramiaramanana Dominichini de la société Première Ligne.
"La présence des professionnels et de leurs produits feront la réussite de ce 1er salon. Tout le monde y croit et je pense que ce sera vraiment le tremplin de l'industrie du tourisme à Madagascar", a ajouté M.
Randriamandranto.
A part les TO et les Offices Régionaux, la compagnie aérienne nationale Air Madagascar et le TOP ou Association des Tours Opérateurs Professionnels Réceptifs de Madagascar ainsi que la FHORM (Fédération des Hôteliers et Restaurateurs de Madagascar) prendront par aussi à la réussite de ce salon à l'instar des eductours pour les journalistes étrangers et nationaux, l'hébergement des professionnels venus spécialement en eductour pour le salon et des représentants des offices régionaux, des remises sur les vols long courrier et régional et domestique pour les participants.... Sans oublier les artisans qui exposeront d'une manière spécifique ce qu'est l'art
zafimaniry. |

L'affiche du salon Enjoy Madagascar
© www.salon-tourisme-madagascar.com |
Bref, l’ultime but est de transformer le salon en Salon du Tourisme de l'Océan Indien.
Solofo Andrianjakarivelo © DTS
lexpressmada 07/10/2008
Fitadiavam-bola : Mandeha ny varotra lasary manga
- Nirina Rakotoson
Vokatra indray ny manga amin'izao fotoana izao. Mahalany manga 12 kilao isan'andro ny mpivarotra iray
amin'izany.
Mahantra ny Malagasy, fa tsy ela amin'ny fitadiavam-bola ! Miroborobo fatratra mihitsy mantsy ankehitriny ny fivarotana lasary manga
mandehandeha. Vokatra izy izao, ary dia saika mirona any daholo indray ny fitadiavam-bolan'ireo mpanao varotra an-tselika
rehetra.
Tetehina lavalava ny manga dia atao anaty cellophane, ary entina miaraka aminy eny ny sira sy ny vinaingitra mbamin'ny sakay hihinanan'ny mpividy
azy.
Dia mandeha tokoa anie ny tsena satria samy mankafy azy avokoa na kely na
lehibe, na antitra na tanora, tsy olon-tsotra, tsy olo-mihaja satria dia misy hatramin'ireny mpiasa birao ireny no mahavatra mividy azy
itony... Hatramin'ny lehilahy avy, mipetraka mividy an'izany.
Samy manana ny tiany
« Samy manana ny tiany mihitsy ny olona amin'izy ity. Ao ny tia ny
mantamanta. Kanefa na izany aza, ny tena be |

Be mpankafy tokoa ny lasary manga. |
mpankafy dia ilay izy somasoma manopy mavo tsara
iny. Izany hoe ilay mamy marikivy », hoy i Fanja renim-pianakaviana mivarotra izany eny amin'iny faritr'Anosy
iny.
Mivarotra no asa aman-draharahan'i Fanja. Mivarotra voanjo, fary, papay, lotisia ... Tsy misy entana raikitra io, raha ny fanazavany, fa izay zavatra misy sy vokatra manaraka ny vanim-potoana. Dia ireny no enjehina. « Tsy mivarotra izany amin'ny toerana iray aho fa entiko mandehandeha ny ahy.
Mamonjy birao, tsena, fety, na izay toerana vory olona », hoy izy. Mahavita dia an-tongotra hatrany amin'ny 5 kilometatra isan'andro any i Fanja amin'ity fitadiavam-bolany ity.
Momba ny lasary manga manokana, dia nosoritan'i Fanja fa mahalafo izany hatrany amin'ny 12 kilao any izy isan'andro. 400 ariary ny kilaon'ny manga izay vidiana eny Anosibe. « Ariary zato dia efa mahazo lasary », hoy izy.
Notsindriany fa amin'ny fivarotana sakafo toy izao dia zava-dehibe ny fahadiovana, satria io no tsy maintsy jeren'ny mpividy voalohany. « Tsy maintsy miezaka amin'izany aho mba hanintonako mpividy », hoy
izy.
romandie.com
07/10/2008 La biodiversité malgache sacrifiée à la plus grosse mine de nickel du monde
- ©AFP
MORAMANGA (Madagascar) - A Moramanga, une énorme balafre entaille la forêt primaire. Malgré la biodiversité unique de cette région de Madagascar, la plus grande mine de nickel au monde et un gigantesque pipeline sont en construction, avec un impact irréversible sur l'environnement de l'île.
A près de quatre heures de marche d'Andasibe (100 km à l'est d'Antananarivo), bulldozers et ouvriers sont à pied d'oeuvre sur le site du pipeline, laissant derrière eux une entaille de 20 mètres de large.
Plus bas, la rivière est rouge, polluée par le chantier, situé dans la zone humide d'importance mondiale de
Torotorofotsy.
A perte de vue, des forêts primaire et secondaire, des montagnes et des torrents. Parfois, les cris surprenants de l'Indri, le plus grand des lémuriens, troublent la quiétude.
Madagascar, joyau de la biodiversité mondiale, abrite bon nombre d'espèces uniques: environ 98% des mammifères terrestres, 92% des reptiles et amphibiens et 80% de la flore malgaches sont endémiques.
Ambatovy, le site de la mine, "est en plein coeur de la forêt primaire, pas loin de la future aire protégée décidée par le gouvernement", explique à l'AFP Léon M. Rajaobelina, vice-président pour Madagascar du groupe américain Conservation International.
Pourtant, c'est ici que l'Etat a autorisé en 2006, via un permis environnemental, la construction de la plus grande mine de nickel au monde par le Canadien Sherritt, pour un investissement record dans ce pays très pauvre d'environ 4 milliards de dollars.
C'est actuellement l'un des cinq plus gros projets miniers au monde.
La mine, construite à Moramanga (20 km d'Andasibe), exploitera aussi du cobalt et du sulfate d'ammonium à partir de 2010 et pendant 27 ans.
De 1.300 à 1.700 hectares de forêt primaire abritant au moins 1.378 variétés de fleurs seront sacrifiés pour le projet. Des villageois ont aussi été déplacés.
Un pipeline de 220 km de long va acheminer la "pulpe" jusqu'au port de Tamatave, où elle sera raffinée pour extraire nickel et cobalt.
Selon l'étude d'impact menée avant l'agrément environnemental, 47 espèces de fleurs n'existent mondialement que dans cette région.
"Ces formations végétales d'Ambatovy étaient considérées comme les plus menacées" des forêts humides malgaches, explique Rainer Dolch, de l'association malgache Mitsinjo, gérant le site de Torotorofotsy. Or, déplore-t-il, "on constate un manque de données scientifiques et de suivi de l'impact sur l'environnement du projet".
La région compte plus de 100 espèces de grenouilles - comme la grenouille dorée dont c'est l'unique habitat - et au moins 14 de lémuriens.
Mitsinjo a de "fortes présomptions" de la présence sur le tracé du pipeline de "Prolemur simus" mangeurs de bambou, le lémurien le plus menacé de l'île.
"La préservation des restes de forêt primaire impose des précautions et une surveillance draconiennes", renchérit l'Observatoire malgache de la vie publique
(Sefafi).
Ces atteintes à l'environnement menacent également les fortes potentialités touristiques de la région.
Mais, selon le directeur général des Mines malgaches, Gérard Rakototafika, l'Etat "a trouvé un juste milieu entre exploitation des grands projets miniers et préservation de la biodiversité".
Faisant valoir que la dégradation de l'environnement s'accélère avec la pression démographique, il assure à l'AFP que face "à l'ampleur de la déforestation, on a plus de chance de conserver grâce à ces programmes miniers".
Sherritt, qui n'a pas souhaité répondre aux questions de l'AFP, affirme sur son site internet s'être engagé à "si possible générer un impact positif sur l'environnement" et à "mettre en oeuvre un plan de gestion de la biodiversité qui ne devrait générer aucune perte nette de cette biodiversité".
apanews.net 07/10/2008
Les 22 Ivoiriens pour affronter Madagascar, en éliminatoires CAN –Mondial 2010
- APA – Abidjan (Côte d’Ivoire)
Le sélectionneur national des « Eléphants » de Côte d’Ivoire, le Franco-Bosniaque Vahid
Halilhodzic, a rendu public, dimanche, la liste des 22 joueurs retenus pour affronter la sélection malgache, samedi prochain à Abidjan, en match comptant pour la 6ème et dernière journée du groupe 7 des éliminatoires combinées Coupe d’Afrique des nations (CAN) – Coupe du monde 2010 de football.
Dans l’ensemble, « Coach Vahid » a fait confiance au groupe ayant jusque-là disputé les éliminatoires, auquel il adjoint une bonne colonie d’« espoirs », dont la tête de fil est Salomon Kalou (Chelsea, Angleterre).
Des joueurs issus du championnat national et de championnats africains, notamment celui d’Egypte, figurent également sur la liste.
Le milieu de terrain du FC Barcelone (D1 espagnole), Yaya Touré, relevant de blessure, effectue son retour dans le groupe.
On note cependant l’absence de Yao Kouassi Gervais et du capitaine, Didier Drogba (pour blessures), dont le dernier match avec les « Eléphants » remonte à la CAN 2008 au Ghana.
Leader du groupe 7, avec 9 points au compteur, la Côte d’Ivoire a besoin d’une victoire sur son dauphin, Madagascar (6
pts). L’autre match opposant le Botswana au Mozambique qui comptent le même nombre de points (5).
Liste des 22 joueurs retenus :
Gardiens de but : Zogbo Aristide Benoît (FC Shorta, Egypte), Angban Vincent de Paul (Asec Mimosas), Barry Boubacar (Lokeren, Belgique)
Défenseurs : Boka Arthur (Stuttgart, Allemagne), Demel Guy Roland (Hambourg, Allemagne), Touré Kolo Abib (Arsenal, Angleterre), Eboué Emmanuel (Arsenal, Angleterre), Zoro Marc (Benfica Lisbonne, Portugal), Lolo Igor (Dnipro, Ukraine), Zokora Didier (Tottenham, Angleterre), Coulibaly Kafoumba (OGC Nice, France)
Milieux de terrain : Koné Kouamatien (CFR Cluj, Roumanie), Faé Emerse (OGC Nice, France), Touré Yaya Gnégnéry (FC Barcelone, Espagne), Tiéné Siaka (Valencienne, France), Bamba Souleymane (Hibernian, Ecosse), Gosso Gosso Jean-Jacques (AS Monaco, France)
Attaquants : Sanogo Boubacar (Werder Breme, Allemagne), Koné Bakary (Olympique de Marseille, France), Cissé Sékou (Roda JC, Pays-Bas), Akalé Kanga (Recreativo Huelva, Espagne), Kalou Salomon (Chelsea, Angleterre). encadre:
Côte d'Ivoire: Drogba absent contre Madagascar
Vahid Halilhodzic, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire, a dévoilé les 22 joueurs retenus pour le match contre Madagascar, samedi, comptant pour les qualifications du Mondial et de la Coupe d’Afrique des Nations 2010. Didier
Drogba, l’attaquant de Chelsea, est touché à un genou et ne pourra être du voyage
lavoixdunord.fr 06/10/2008
À Madagascar, le solaire révolutionne les accouchements
Dans l'hôpital de brousse malgache d'Antsahadinta, l'énergie solaire a révolutionné les accouchements de nuit. À l'écart du réseau électrique national, de nombreux hôpitaux similaires jouissent en effet depuis quatre ans de l'électricité grâce à l'installation de panneaux solaires.
Petit village à 20 kilomètres à l'ouest de la capitale Antananarivo, le centre de santé de base
(CSB) d'Antsahadinta a en charge près de douze mille personnes et accueille jusqu'à quatre cents patients par mois.
Trois panneaux solaires y fournissent désormais une puissance maximale de 400 watts, grâce à un programme du Fonds d'intervention pour le développement, une association privée d'utilité publique en partie financée par le gouvernement. Car malgré sa proximité de la capitale, Antsahadinta ne sera pas raccordé au réseau électrique avant plusieurs années.
« Cela facilite grandement notre travail, notamment pour les accouchements qui ont lieu à 80 % la nuit », se réjouit Mamy
Rakotondrainibe, médecin chef du centre. Il est vrai qu'il y a encore quelques années, il fallait apporter ses propres bougies quand on devait accoucher de nuit ! Chaque pièce est désormais équipée d'ampoules. Le centre a également pu abandonner le groupe électrogène qui alimentait le réfrigérateur contenant les vaccins et médicaments, mais consommait 30 litres de pétrole par mois et causait des nuisances sonores. L'hôpital de brousse fait cependant toujours face à une dernière difficulté de taille : l'absence d'eau courante. Le personnel en est réduit à faire bouillir l'eau non potable d'un puits avoisinant, car il n'y a aucun robinet dans le centre médical ! •
Xinhuanet.com 04/10/2008
L'ONU promet d'appuyer Madagascar en matière de sécurité
- Xinhua Le Comité des Nations Unies contre le terrorisme a promis jeudi d'appuyer Madagascar en matière de sécurité pour le sommet de l'Union africaine (UA) qui aura lieu en juillet prochain à Antananarivo.
Une délégation de ce comité, qui effectue une visite de cinq jours à Madagascar, a été reçue jeudi par le président malgache Marc Ravalomanana, rapporte la Radio nationale
mlagache.
La mission de la délégation est d'appliquer les dispositions pertinentes de la stratégie antiterroriste à Madagascar et à mobiliser des recommandations pour l'accomplissement des obligations de Madagascar.
Le directeur exécutif du Comité contre le terrorisme, Mike Smith, a promis au président Ravalomanana que le Comité va assister Madagascar dans la lutte contre d'éventuelles activités terroristes, en particulier pendant le sommet de l'UA, auquel plus de 50 chefs d'Etat africains vont participer.
Pendant son séjour à Madagascar qui prendre fin vendredi, la délégation onusienne a organisé un atelier pour analyser la capacité de Madagascar dans la lutte contre le terrorisme et identifié l'assistance technique nécessaire pour le pays en particulier pendant le sommet de
l'UA.
M. Smith a déclaré que Madagascar a besoin de l'aide de l'ONU et des autres pays expérimentés dans la lutte contre le terrorisme.
Express Mada 03/10/2008
Personnes âgées : La doyenne se porte bien
- Fanja Saholiarisoa
À 111 ans, Agnès Razafindratavy voit encore la vie en rose à Amboatavo
Itaosy. Née vers 1897 sans autres précisions quant au jour et le mois, Agnès semble l’un des doyens d’âge à Madagascar.
Les cheveux gris-blancs et le visage tout ridé, la vieille dame, une ancienne membre de la troupe
Razafimahefa, un groupe folklorique «mpihira gasy» bien connu en son temps, reste optimiste dans la vie.
«Elle demeure une femme forte et très ambitieuse. Son rêve est de revenir à l'étranger après y avoir déjà séjourné grâce au
«hira gasy»», souligne Modestine Razafindrasy, nièce d'Agnès. Celle-ci l'héberge depuis un bon bout de temps.
«L'envoyer dans un hospice ne m'a jamais effleuré l'esprit. Sa présence nous apporte de la chaleur, et notre devoir en guise de reconnaissance consiste à bien s’occuper d’elle», confie-t-elle. D'ailleurs, Agnès ne constitue nullement une charge pour cette famille malgré son âge canonique. La plupart du temps, elle se repose calmement dans sa petite chambre. |

Agnès Razafindratavy (à dr.) se fait coiffer par sa nièce ses cheveux de 111 ans. |
Ses yeux voient toujours bien et ne distinguent que de belles choses. Elle arrive encore à passer le fil dans le chas d’une aiguille. En outre, elle possède la majorité de ses dents pour lui permettre de goûter de la viande de porc, son plat favori.
«C'est la volonté de Dieu qui me fait vivre aussi longtemps. Il n'y a aucun secret», avance Agnès
Razafindratavy, montrant de la sorte sa foi inébranlable en le Créateur. «Prier et chanter demeurent ses passe-temps favoris», ajoute sa nièce.
Mais la mémoire ne l'accompagne plus. Seul «l'afindrafindrao» lui revient à l'esprit pour décrire sa jeunesse avec le «hira gasy».
allAfrica.com
03/10/2008
Air Mad - Le vol Tanà-Milan abandonné en 2009 -
Midi Madagasikara - Didier Rambelo
La compagnie aérienne nationale Air Madagascar arrêtera définitivement la desserte Antananarivo-Milan à partir de l'année prochaine. C'est ce qu'on a appris d'un responsable de l'entreprise en marge du Salon professionnel du tourisme Top Resa 2008, qui s'est déroulé, à la Porte de Versailles, à Paris du 16 au 19 septembre dernier.
Celui-ci avait confié que le nombre de villes desservies par la compagnie ne diminuera pas pour autant parce que l'avion qui assure les vols Tana-Milan sera affectée sur la nouvelle ligne Tana-Guangzou, qui sera officiellement lancée à partir du mois de juillet de l'année prochaine.
Notre source avait fait comprendre que l'exploitation de la ligne Antananarivo-Milan n'était pas réellement rentable pour la compagnie aérienne Air Madagascar. Ce responsable de déclarer : «La desserte Tana-Milan n'a pas donné les résultats escomptés par Air Madagascar lors de sa mise en place»
Il explique que compte tenu de la situation actuelle de l'entreprise et du fait de la nouvelle politique mise en oeuvre sur le plan managérial, Air Madagascar ne pouvait pas se permettre d'insister sur un projet qui ne marchait pas.
D'ailleurs, le fait qu'Air Madagascar supprime Milan de ses itinéraires ne devrait pas poser beaucoup de problèmes puisque cette ville italienne est connectée à Nosy Be par d'autres compagnies aériennes en vols charters.
Rien ne se perd, tout se transforme pour Air Madagascar puisque la ville de Guangzou remplacera donc Milan. Les responsables de la compagnie se disent très optimistes pour ce nouveau projet.
Madagascar et la Chine entretiennent des relations commerciales très développées, les hommes d'affaires de l'empire du Milieu excellent dans les pays où ils s'installent et pourquoi pas, les opérateurs économiques malgaches peuvent aussi apprendre de leur homologues chinois.
Tribune Mada 03/10/2008
Atsimondrano : Vingt chiens empoisonnés
- par Oliva R.
L’Atsimondrano, comprenant Itaosy, Ampitatafika,
Faliarivo, Ambodiafontsy, Malaza, Avarabohitra, Ambohimangidy... a été ces dernières semaines la cible des malfaiteurs. Les chiens de garde de la plupart des villas ont été empoisonnés, et chose curieuse, la valeur des objets volés n’est pas en rapport avec la « préparation ».
Saucisses
D’après les gendarmes, les auteurs utilisent des saucisses imbibées de poison très dangereux. Un ancien saint-cyrien a perdu en une nuit sa division canine formée de 7 bergers allemands, tandis que son voisin, un opérateur économique a dit adieu au même moment à son unité blindée de labradors et de beaucerons. Ces différents pedigrees coûtent très chers.
Psychose
Des questions fusent parmi les victimes avec tout ce qui se passe. Est-ce une intimidation ou une installation de psychose généralisée sur l’insécurité ? Que faire ? Se concerter pour une défense privée étant donné l’insuffisance et des moyens et de l’effectif de la gendarmerie ? La situation est vraiment grave et les responsables à tous les niveaux ne doivent pas minimiser les conséquences éventuelles et/ou visées.
Midi Mada 03/10/2008
Affaire vol de vanille : Vanipro saisit Interpol
- R.Edmond
On s’active aussi bien sur le plan local qu’international pour mettre au clair cette affaire et retrouver les auteurs du vol.
L’enquête sur le vol de vanille dont a été victime la société SAS Vanipro (voir notre édition d’hier) suit son cours, notamment au niveau de la police française. Joint au téléphone hier, Marcello
Acri, le Président de Vanipro nous a déclaré que des démarches sont actuellement en cours pour qu’Interpol prenne aussi part aux investigations, afin de démasquer les auteurs de ce vol où quelques centaines de milliers de dollars sont en jeu.
En effet, le cours de la vanille approche actuellement les 25 dollars le kilo et même plus sur le marché international. Et les 10.000 kilos de vanille du container trafiqué ont une valeur certaine. En tout cas, les exportateurs, sont intrigués par le fait qu’une partie de la vanille malgache est actuellement écoulée sur le marché à 20 dollars le kilo, soit 5 dollars en moins que le cours normal de ce produit. Ce qui constitue une sorte de braderie, quand on connaît les souffrances et les difficultés des opérateurs pour produire et exporter la vanille.
Complices
Sur place, on apprend que l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF) est également sur cette affaire et une descente, au port de Toamasina des hautes autorités de cette agence est prévue dans les prochains jours. Des enquêtes qui devraient aboutir à du concret pour que ce genre d’affaire ne ternisse pas l’image du pays. Par ailleurs, le fait qu’Interpol participe également l’enquête est une bonne chose, dans la mesure où des investigations au port de destination des marchandises s’avèrent également nécessaires. En effet, il ne faut pas oublier que des complices se trouvent dans le port français de destination des marchandises.
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