LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

Et encore et encore "nody ventiny ny rano nantsakaina", Abdeslem  a  répondu à notre appel  pour publier des Edito maintenant à qui le tour? On vous attend edito men et edito women.               Merci d'avance!        ... Pour Envoyer un article ou Pour nous contacter >>         ... Lister  tous les Editos    

Express Mada 12/12/2008
Littérature : Jean-Luc Raharimanana censuré - Hernan Rivelo 
La pièce «47» de Jean-Luc Raharimanana est en train de créer la polémique dans le milieu littéraire et culturel francophone. Elle est interdite dans les centres culturels français.

centres culturels : «Alors que la politique africaine de la France est déjà un désastre, obligerait-on les hommes et femmes de culture français à trahir leurs éthiques et convictions ? Faut-il qu’ils s’alignent sur le même plan que ceux qui ont terni pour longtemps l’image de la France : ces aventuriers politiques qui n’ont jamais considéré les Africains, ces barbouzes et autres prédateurs économiques du continent ?», s'insurge-t-il. 
De même, l'écrivain ne manque pas de se demander sur les positions des centres culturels : «Il est vrai qu’accorder vitrine à l’histoire coloniale française, c’est plonger dans un puits de vérité vertigineux, c’est plonger dans une saleté sans mesure et inavouable. Mais la mission des centres culturels serait-elle politique, idéologique, partisane?». 
Encadré : Témoignage engagé
«47» est une adaptation du livre de Jean-Luc Raharimanana «Madagascar : 1947», publié chez Vents d'ailleurs en 2007, dans le cadre du 60è anniversaire du massacre de 1947. Un document remarquable avec un témoignage d'un écrivain engagé et des photos du Fonds Charles Ravoajanahary, datées de fin XIXè siècle jusqu'en 1947. 
« Ma mémoire demande des comptes à la mère patrie », écrivait-il dans l'avant-propos de son ouvrage.

Midi Mada 11/12/2008

Didier Ratsiraka: « Ampamoaka » depuis Paris - Recueillis par RAJAOFERA Eugène
Didier Ratsiraka. Après son « cinéma » au téléphone, l'ancien président a trouvé un autre moyen de contourner son devoir de réserve, à travers un film.

« Si j’avais eu cet esprit qui n’est pas digne d’un homme d’Etat, je n’aurais pas pris au sein de mon gouvernement Herizo Razafimahaleo qui s'était aligné contre moi à la présidentielle de 1997, ainsi que Ny Hasina Andriamanjato et Lila Ratsifandrihamanana qui m’avaient diabolisé sur la Place du 13 mai. », a-t-il fait remarquer. 
45 minutes. Par ailleurs, l’Amiral Rouge s’en est violemment pris aux politiciens « qui se disent opposants ». S’adressant à ces derniers qu’il accuse de ne rien faire face aux actes illégaux perpétrés par le régime en place, la question « Qu’avez-vous dit » n’a pas quitté les lèvres de « Deba » dans ce film de 45 minutes. « Qu’avez-vous dit sur l’affaire Ravolomaso ? » « Qu’avez-vous dit lorsqu’un seul homme ou une seule famille monopolise tous les secteurs d’activités qui marchent ? » « Qu’avez-vous dit quand on a vendu les locaux de l’ambassade de Madagascar à New York? » « Avez-vous pris la peine de mener une enquête pour savoir qui a acheté ces locaux et à quel prix ? » « Qu’avez-vous dit sur le cas de Edgar Razafindravahy, de la famille Ramanandraibe et de Mme Jeannot « Le Quartz » ? » « Qu’avez-vous dit lorsqu’on a découpé au chalumeau six hélicoptères de l’ancienne société Sonavam qui appartenait à la famille Ratsiraka et quand on a saccagé ma propriété d’Ambodiatafana, la seule maison que j’ai après 36 ans de service? » « Je ne peux plus me taire devant tout cela ! », a fait savoir Didier Ratsiraka. Lui qui n’a pas caché sa consternation face à l’absence de solidarité au sein de l’opposition quand il s’agit de défendre l’intérêt supérieur de la Nation. « Je suis prêt à demander votre pardon si la faute est de moi. », a-t-il conclu.

Nosintsika 10/12/2008
Un vaccin prometteur contre le paludisme - Jean-Michel Bader (lefigaro.fr)
Plusieurs essais se sont révélés positifs chez des nourrissons et des bébés africains.

 américaine Path, a connu plusieurs succès. En octobre 2004, une première version du vaccin (baptisé RTS, S/AS) fait l'objet dans The Lancet, d'un essai clinique pédiatrique au Mozambique sur 2 000 enfants de 1 à 4 ans.
Réduction des crises de 53 %
Chez près de 30 % des sujets vaccinés, la survenue d'un premier accès palustre a été retardée ou stoppée, et la présence du parasite dans le sang chez les enfants vaccinés était de 37 % inférieure à celle du groupe ayant reçu le placebo. Un an plus tard, une étude de suivi, elle aussi publiée dans The Lancet, montre que la majorité des 2 000 enfants vaccinés a gardé, au bout de 21 mois, des concentrations sanguines importantes d'anticorps produits par le vaccin et une efficacité vaccinale de 28 %. 
Les deux études que publiait hier le New England concernent, pour l'une, 340 nourrissons en Tanzanie, et pour l'autre, 894 bébés de 5 à 17 mois tant au Kenya qu'en Tanzanie. Comme le rappelle William Collins (CDC d'Atlanta) dans un éditorial du New England, faire ces essais d'efficacité et de sécurité d'un vaccin sur des bébés est de la plus haute urgence, parce que la très grande majorité des entre un million et trois millions de morts du paludisme chaque année survient avant l'âge de 5 ans. 
Dans l'essai sur les nourrissons, mené par le Dr Salim Abdulla (Ilfakara Health Institute Tanzanie), le vaccin RTS, S/AS a été injecté à 8, 12 et 16 semaines avec les autres vaccins du programme élargi de vaccination. Non seulement le vaccin est sûr, mais il réduit de 65 % le risque de faire un premier accès palustre dans le groupe vacciné. 
Dans l'essai des 894 bébés tanzaniens et kényans, le vaccin a réduit de 53 % le nombre de crises de paludisme lors d'un suivi de 8 mois. Les résultats d'un essai d'une autre formulation du vaccin en 2007 n'avaient pas dépassé 35 % de réduction du risque. 
Le lecteur pourrait trouver bien long d'avoir, déjà, passé quatre ans à réaliser, évaluer et publier ces études, sans que le vaccin ne soit disponible. Mais pour les enfants du monde menacés par ce fléau, il faut à tout prix éviter les faux espoirs du passé… 

Midi Mada 10/12/2008
Air Madagascar : L'ancien «Air Force One» opérationnel à partir de janvier - Didier Rambelo
L'ancien avion présidentiel, le «Air Force One», que le Président Marc Ravalomanana a mis à la disposition de la compagnie aérienne nationale Air Madagascar, devrait être opérationnel à partir de janvier de l'année prochaine. C'est ce que l'on apprend d'une source auprès de la société. Notre interlocuteur indique que pour le moment, rien n'a encore été décidé sur la future utilisation de ce Boeing 737 mais l'appareil subit en ce moment des révisions techniques et un certain nombre de contrôles. Le moteur est par exemple en train d'être révisé par les techniciens.
L'on apprend de la même source que la compagnie est en ce moment en train de repeindre l'ancien Air Force One aux couleurs d'Air Madagascar. Celle-ci confie également que des modifications pourraient être opérées sur l'appareil afin de l'adapter à ses futures affectations, tant au niveau de sa configuration que sur le plan technique. Vu son autonomie, ce Boeing 737 peut être utilisé par la compagnie pour assurer ses vols régionaux, apprend-t-on. Ainsi, la puissance du moteur de l'ancien avion présidentiel pourrait être améliorée afin de répondre aux besoins de la compagnie. 
A en croire notre source, la compagnie aérienne Air Madagascar a bel et bien l'intention d'exploiter l'ancien avion présidentiel. En effet, avoir à sa disposition un avion supplémentaire ne devrait faire que du bien à une compagnie, d’autant plus qu’elle a connu un lourd handicap lorsque l'un de ses deux Boeings 767-300 a été repris par son propriétaire au mois de mars dernier. A partir de janvier 2009 donc, l'ancien Air Force One, changera complètement de visage et viendra renforcer la flotte d'Air Madagascar. 

moov.mg 10/12/2008
Exploitation sexuelle des jeunes filles de Nosy Be. Sévère mise en garde du Chef de l'Etat 
Le Président Marc Ravalomanana a procédé hier à l'inauguration d'un total de 44km de routes réhabilitées à Nosy Be dans le cadre du projet Pic (Pôle Intégré de Croissance). S'adressant à la population sur la place du Bazar Be, le Chef de l'Etat s'est insurgé contre la pratique de certains ressortissants étrangers qui exploitent sexuellement les filles de Nosy Be. Les autorités malgaches ne toléreront plus ce genre d'activité qui nuit à la jeunesse et séviront conformément à la loi. 

générations futures. 
Dans son allocution, le Pds de Nosy Be, Roger Mahazoasy, a insisté sur la nécessité de savoir entretenir les infrastructures ainsi réhabilitées qui ont des impacts sur le quotidien de la population. 

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Express Mada 12/12/2008
Téléphonie : Orange Madagascar lance l'iPhone 3G - Lova Rafidiarisoa

Enfin ! Le fameux téléphone tant apprécié partout dans le monde arrive à Madagascar. L'iPhone 3G débarque sur le marché à partir d'aujourd'hui. Et c'est Orange qui assure sa commercialisation. « Nous sommes particulièrement heureux d'être le seul opérateur télécom à offrir l'iPhone 3G à Madagascar, à partir de ce 12 décembre », annonce Jean Luc Bohé, directeur général d'Orange Madagascar, dans un communiqué. Le « smartphone » frappé de la marque à la pomme sera donc commercialisé dans les boutiques et agences de cet opérateur de téléphonie mobile. Orange Madagascar a mis le paquet pour rencontrer un grand succès avec ce « smartphone ». L’opérateur a développé une série de forfaits tout spécialement conçus pour l’iPhone. Ceux-ci débutent de Ar 75 000 pour 2h30 minutes de communication

avec un accès Internet illimité, avec 250 SMS. L'autre forfait est à Ar 125 000 par mois pour 4h de communication et Internet illimité, avec 400 SMS. Concernant le prix du terminal, il varie entre Ar 500 000 et Ar 1 039 000.

Xinhuanet.com 11/11/2008

Madagascar : élaboration d'un projet de loi sur les partis politiques - Xinhua

Le projet de loi sur les partis politiques a été offert par le Premier ministre malgache Charles Rabemananjara au président Marc Ravalomanana mardi, une semaine après que ce dernier eut demandé l'élaboration d'une telle loi. 
Rabemananjara a déclaré que ce projet de loi a été la première étape vers la restructuration du système des partis politiques à Madagascar. 
Le projet devrait aussi permettre de promouvoir le financement des partis politiques, a-t-il déclaré, tout en soulignant que cela ne signifie pas que le gouvernement prendrait en charge toutes les dépenses des partis politiques. 
Il a ajouté que tous les partis concernés sont maintenant invités à discuter le projet. 
Selon les meida malgaches, le président Ravalomanana a déclaré que les dirigeants politiques ayant participé au derniers dialogues présidentiels lui a demandé d'améliorer et de normaliser les partis politiques dans la grande île. 
Il a insisté sur l'importance du respect d'Etat de droit et de la discipline et a exigé le professionnalisme des partis politiques pour faire de Madagascar un pays modèle. 
Il a promis de rencontrer tous les dirigeants des partis politiques dans le pays au plus tard dans dix jours. 

Communiqué du SEFAFI  11/12/2008

LA HAUSSE DU COÛT DE LA VIE 

Les gouvernants se vantent volontiers du taux de croissance de l’économie, mais la population est davantage sensible à l'évolution du coût de la vie. Depuis 1997, Madagascar affiche des taux de croissance économique supérieurs aux taux de croissance démographique, à l'exception notable de l'année 2002. Mais ces performances, qui indiquent que la richesse nationale a augmenté plus vite que le nombre de bouches à nourrir, n’ont guère fait diminuer la pauvreté de la grande majorité des Malgaches. Par contre, chacun se soucie du coût de la vie qui, pendant la même période, a augmenté plus vite que les salaires nominaux.   C’est ainsi que, lors de la célébration de la « Journée Mondiale de l’Alimentation » (JMA), le 16 octobre 2007, un haut responsable de l’Office National de Nutrition a rappelé à Fort Dauphin que « 63% de la population malgache sont victimes de l’insécurité alimentaire et 48% des enfants de moins de 5 ans sont malnutris ».

Pour sa part, le message du FFKM à l’occasion de la Pentecôte, le 9 mai dernier, a mis « le coût de la vie » au nombre des problèmes majeurs que connaît la population : « La majorité souffre de la vie chère devenue insupportable ; le pouvoir d’achat ne correspond pas à une rémunération du travail nettement insuffisante ».            

Conscient de ces difficultés, le SeFaFi (Observatoire de la vie publique) voudrait, par ce communiqué, aider à mieux les faire connaître et suggérer des pistes d’action permettant de les surmonter. 

L’évolution macro-économique de ces dernières années 

Même si l'inflation est un phénomène planétaire, la récente hausse des prix est durement ressentie par la population, surtout celle des produits alimentaires qui se sont accrus de 52% entre 2007 et 2008. Plus largement, les taux de croissance et d’inflation ont été les suivant ces dix dernières années : 

Croissance et inflation à Madagascar de 1997 à 2007

Source : INSTAT

Le taux d'inflation est un révélateur de l'évolution économique d'un pays, et la maîtrise de l'inflation est l'objectif primordial assigné au Fonds Monétaire International (FMI). Pour mesurer le taux d'inflation, on calcule le coût du « panier de la ménagère » - censé représenter les habitudes de consommation des ménages.                                   ... Lire la Suite dans les Dossiers de MadaVôvô >>   

xinhuanet.com 10/12/2008

Madagascar : 10.000 branchements d'électricités prévus l'an prochain - Xinhua

La société d'Etat malgache de distribution de l'eau et d'eléctricité, Jiro sy Rano Malagasy ( Jirama), a annoncé un plan de 10.000 nouveaux branchements d'eléctricité l'année prochaine. 
Le directeur générale du Jirama, Bernard Rohman, a déclaré lundi lors d'une conférence de presse à Antananarivo que parmi les 10.000 nouveaux branchements électriques, 3.000 seront entrepris dans la capitale, a rapporté mardi le journal local Midi. 
Les 97% des travaux, qui ont été réalisés, sont financés par l'Agence française de développement (AFD). 
La Jirama totalise 114 centres de production électrique, et intervient dans 66 des 232 communes urbaines de Madagascar.

Les Nouvelles 10/12/2008
ÉDUCATION : Un million d'enfants sont analphabètes - Faly Rajaonarison
Environ un million d'en-fants sont exclus de l'enseignement scolaire et quelque 2 millions d'adultes, soit 25% des Malgaches entre 15 et 45 ans sont analphabètes. 
Ces chiffres ont été évoqués par la ministre de l'Education nationale, hier à Anosy, lors l'ouverture du séminaire sur les bonnes pratiques en matière d'alphabétisation organisé en collaboration avec l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). 
Malgré ces chiffres alarmants, l'OIF classe Madagascar parmi les pays africains en bonne voie pour la vulgarisation de l'alphabétisation. 
Entre 15 et 25% des Africains sont analphabètes. Ce qui représente au moins 72 000 000 d'enfants et un cinquième d'adultes dont deux tiers sont des femmes. 
Madagascar dispose de plusieurs programmes pour lutter contre l'illettrisme dont notamment l'action scolaire d'appoint pour Malgaches adolescents (asama), créée en 2000. Des enseignants chercheurs de l'Ecole normale supérieure de l'université de Fianarantsoa ont proposé aux étudiants de fin de formation d'étudier la possibilité de transformer cette stratégie en une méthode qui permettrait à des adolescents analphabètes de couvrir le cycle primaire en une année scolaire. En 2002, une vingtaine de jeunes ont tenté de décrocher leur CEPE et la moitié d'entre eux a réussi.
Le primaire en une année
Certes, actuellement on assiste à la mise en place de la réforme de l'éducation qui porte le cycle primaire de cinq ans en sept ans. La solution miracle d'Asama consiste à encadrer les jeunes jusqu'à l'obtention du CEPE en une année seulement. Les plus jeunes candidats sont systématiquement redirigés vers des programmes pédagogiques afin qu'ils puissent réintégrer les classes de primaire. Par contre, les plus âgés sont formés pour qu'ils arrivent à décrocher leur CEPE et poursuivre des formations professionnelles ultérieurement. La solution d'Asama peut donc être miraculeuse, et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les pays francophones considèrent Madagascar comme étant un exemple en matière de vulgarisation de cette alphabétisation en Afrique. Ce séminaire sur l'alphabétisation de cinq jours prendra fin le 12 décembre. Plusieurs pays d'Afrique francophone y participent. 

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