MadaVôvô 2010

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar ...

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rsf.org 17/10/2010

Près de 80 stations audiovisuelles fermées depuis la fin de l’été  ( 26  )

Reporters sans frontières dénonce la fermeture d’environ 80 stations audiovisuelles, en majorité des radios, ordonnée par la Haute Autorité de transition. Sous couvert d’une opération dite "d’assainissement du paysage audiovisuel", le gouvernement malgache fait le grand ménage et censure une multitude de petites stations privées, toutes créées depuis 2009. L’organisation condamne une initiative qui, par son envergure, a de toute évidence valeur d’avertissement à l’intention des médias indépendants ou critiques du pouvoir actuel. Nous demandons le rétablissement, sans délai, des stations interdites.

Ces fermetures, survenues tout au long du mois de septembre et début octobre, font suite à une lettre de la Commission spéciale à la communication audiovisuelle (CSCA), l’organe de régulation des médias audiovisuels placé sous l’autorité du ministère de la Communication. Datée du 26 août 2010, la lettre est signée par le Premier ministre, également chargé du ministère des Télécommunications, des Postes, et des Nouvelles Technologies, ainsi que par le ministre de la Communication.
Selon Gilbert Tahitsy, directeur de la communication auprès du ministère de la Communication, cette mesure touche les stations créées depuis 2009, sous prétexte qu’elles n’auraient "pas respecté les procédures à suivre" pour s’enregistrer et auraient émis "sans licence d’exploitation". En outre, le directeur général de la communication, Guy Laurent Ramanankamonjy, affirme que l’attribution des fréquences doit répondre à des appels d’offres, obligation à laquelle les stations incriminées ne se seraient pas pliées.
Reporters sans frontières estime que ces arguments sont fallacieux. En effet, c’est Gilbert Tahitsy lui-même qui avait délivré les "avis favorables" à ces stations, lorsqu’il travaillait sous l’autorité de la précédente ministre de la Communication, Nathalie Rabe. Il est également peu probable que l’Omert, le bureau spécial chargé de l’attribution des fréquences, ait ignoré la nécessité de procéder à des appels d’offres.
Par ailleurs, le choix des stations suspendues ne semble pas anodin. Parmi elles, la radio Mahafaly Antsirabe appartient à la maire d’Antsirabe (au sud de la capitale), proche de l’ancien président de la République, Marc Ravalomanana. La radio Fototra, fermée le 30 septembre dernier, appartient au parti Vert, dont la présidente est une candidate déclarée à la prochaine élection présidentielle.

Ces suspensions généralisées, à but politique, s’apparentent à une censure à grande échelle. L’interdiction illimitée 

Les lettres aux Radios et TV ... Cliquez-ici

de délivrer de nouvelles licences d’exploitation audiovisuelle, promulguée par le président de la Transition par le biais du  Secrétaire général de la présidence dans une lettre du 23 juillet 2010 adressée au ministre de la Communication, restreint la liberté de la presse et limite dangereusement la liberté d’expression.
A fortiori à l’approche du référendum du 17 novembre prochain, nous condamnons ces mesures, ainsi que les procédures discutables qu’elles engendrent. Début octobre, des responsables ministériels, accompagnés de forces de l’ordre armées, ont tenté de faire irruption en pleine nuit au siège de la radio Fototra, à Ivato, afin de suspendre immédiatement son émission. Ne pouvant pénétrer à l’intérieur du local, ils sont revenus le lendemain matin. De telles mesures d’intimidation sont inacceptables.
En juillet dernier, dans un rapport d’enquête intitulé "Suspensions, saccages et désinformation : les médias au cœur de la crise", Reporters sans frontières présentait le paysage médiatique malgache et revenait sur les violations de la liberté de la presse pendant la crise qui frappe l’île depuis décembre 2008. L’organisation recommandait aux autorités de respecter la liberté de la presse, dans les médias tant publics que privés, et de soutenir le principe d’une régulation indépendante des médias en accordant son autonomie à la Commission spéciale à la communication audiovisuelle (CSCA).


laGazette-dgi.com 13/08/2010
Affaire Mamy Ravatomanga: La prison reportée pour nos journalistes 
Oui, nos journalistes l’ont échappé belle. Lola Rasoamaharo (directeur de publication), Rocco et Lambo Tahiry (journalistes) ont pu rentrer chez eux avec les couvertures et matelas que les collaborateurs de « La Gazette » ont préparés à la suite de la plainte d’un certain Mamy Ravatomanga qui n’a pas toléré que sa tronche, lui qui a créé son propre groupe de presse, ait été publiée dans notre journal pour un fait avéré et confirmé, soit l’existence d’un dossier instruit par le Bianco et transmis à la Chaîne pénale anti-corruption. 
La plainte de cet individu a conduit à une procédure jamais connue dans le pays et dans une quelconque démocratie du monde. Lundi, nos collègues se font convoquer dare-dare pour « enquête et arrestations » et hier, les agents de service ont exigé à ce que nos collègues soient déferrés avec de vulgaires malfrats. C’est-à-dire escortés, et menottés, pour rallier le commissariat central de Tsaralalàna au Palais de Justice d’Anosy.
Face à un contexte inhabituel, le journal a dû prévoir le pire. On a commandé couvertures et oreillers en vue d’un emprisonnement, une issue programmée contre « La Gazette ». Heureusement pour nous, le juge d’instruction n’a pas suivi l’ordre initial d’arrestation. Peut-être parce que les chefs d’inculpation présentés par Mamy Ravatomanga ne sont pas crédibles.
Lors de l’instruction, nos collègues ont été cependant informés que le jeune multimilliardaire poursuit le journal pour diffamation mais aussi pour dénonciation abusive et harcèlement moral. 
Cette décision n’exclut toutefois pas la volonté de Mamy Ravatomanga d’emprisonner les responsables et journalistes de « La Gazette ». La loi lui donne jusqu’à cet après-midi de faire appel contre la décision judiciaire de nous accorder une liberté provisoire jusqu’à la date de l’audience du Tribunal qui est fixée au 24 août prochain. Les textes lui donnent la possibilité d’user de ce droit comme il n’ a pas jugé utile de faire un droit de réponse prévu par la loi. Les nouveaux patrons de la presse écrite connaissent-ils ce qu’est la communication ?


courrierdemadagascar.com 12/08/2010
La Gazette contre Ravatomanga : Vers un scandale international ? -  Manjakahery Tsiresena 
Lors d'un appel téléphonique au sein de la rédaction du journal, Jean Marc Châtaigner, l'Ambassadeur de France, "a promis de faire de cette affaire un scandale international si jamais il y a emprisonnement", a déclaré Lambo Tahiry, l'un des journalistes du quotidien "La Gazette de la Grande Ile" déféré au parquet d'Anosy, hier matin en compagnie de ses deux collègues, Lola Rasoamaharo, directeur de publication, et Rocco, dans le cadre d'une affaire les opposant à Mamy Ravatomanga, un opérateur économique bien connu.

Au moment où nous les avons interrogés, ces confrères ont estimé leur incarcération inévitable car, selon eux, ils sont " victimes d'une corruption au sein de la Justice ". Quoi qu'il en soit, ils disent ne rien regretter de ce qu'ils ont fait " au nom de leur métier et par respect pour leurs lecteurs".
Ce membre du corps diplomatique n'est pas le seul à avoir contacté ces journalistes. De nombreuses personnalités on fait de même, entre autres, Nadine et Alain Ramaroson ou encore Organès Rakotomiantarizaka, le ministre de la Sécurité intérieure, qui aurait voulu convaincre ces journalistes de " ne pas envenimer les choses ", ce à quoi le directeur de publication de " la Gazette " a rétorqué qu'il n'acceptera pas " d'être emprisonné en silence ".
Les trois journalistes sont ainsi arrivés à Anosy, leurs petites valises à la main pour montrer qu'ils se sont préparés au pire et à l'inévitable : l'emprisonnement. Auparavant déjà, ils ont pu éviter une autre humiliation, celle de se faire traiter comme de vulgaires criminels en effectuant le trajet à pied et sous escorte policière, du commissariat central de Tsaralalàna où ils ont été enquêtés au tribunal d'Anosy(Voir encadré).
Si effectivement nos trois confrères sont incarcérés, des journalistes fervents opposants à Marc Ravalomanana vont se retrouver en prison aux côtés de journalistes "Zanak'i dada".
Une autre humiliation évitée
C'est aux environs de 10 heures 30, mercredi matin, que les 3 journalistes ont quitté le poste de police 

Les 3 journalistes sont prêts...(Photo Manjakahary)

Tsaralalàna pour rejoindre le palais de Justice Anosy.
Les officiers de police judiciaire de Tsaralalàna ont voulu les emmener à pied, selon le témoignage Lambo Tahiry. Mais les trois journalistes ont refusé et ont souhaité se déplacer avec leur propre voiture si la police nationale n'a pas de voiture pour le déplacement. Les officiers de police judiciaire de Tsaralalana ont accepté l'offre, mais à condition que les trois journalistes acceptent de transporter avec eux, dans leur voiture, d'autres détenus à transférer ce même jour au parquet. Ce que les trois journalistes ont refusé.
Finalement, les policiers ont accepté de se diviser en deux groupes : le premier a accompagné les trois journalistes dans la voiture de la Gazette de la Grande Île, le deuxième groupe a accompagné à pied les autres détenus à transférer. Ainsi, les trois journalistes ont pu éviter la marche à pied tout comme le transport dans une voiture réservée aux délinquants. " Nous ne voulions surtout pas être transférés comme des brigands " dixit Lambo Tahiry.
encadré: pour avoir rapporté une déclaration du général Faly Rabetrano, directeur général du Bianco,
En effet, de fortes présomptions de corruption pèsent sur le jeune multimilliardaire Mamy Ravatomanga , un proche d'Andry Rajoelina.
Quelques jours après la publication de cet article intitulé « Mamy Ravatomanga : un dossier transmis à la Chaîne pénale anti-corruption » (lire notre édition du vendredi 30 juillet 2010), le multimilliardaire porte plainte contre « La Gazette ». Le 4 août, il envoie un huissier au directeur général du Bianco pour une sommation interpellative dans le cadre de laquelle on a demandé au général de confirmer sa déclaration.


http://info-premier.blog4ever.com 12/08/2010
Affaire Mamy Ravatomanga contre « La Gazette »
Quelques mois après avoir obtenu la condamnation à une peine d'emprisonnement ferme de notre directeur de publication, Mamy Ravatomanga récidive. 

L'inculpation reste la même : diffamation. Mais cette fois-ci, ce n'est pas pour avoir repris un article paru dans un organe de presse, basé à Paris (La Lettre de l'Océan Indien) mais pour avoir rapporté une déclaration du général Faly Rabetrano, directeur général du Bianco, confirmant qu'un dossier concernant Mamy Ravatomanga a été bel et bien instruit par ce service, cependant l'enquête étant bouclée, ledit dossier a été transmis à la Chaîne pénale anti-corruption.
Quelques jours après la publication de cet article intitulé « Mamy Ravatomanga : un dossier transmis à la Chaîne pénale anti-corruption » (lire notre édition du vendredi 30 juillet 2010), le multimilliardaire porte plainte contre « La Gazette ». Le 4 août, il envoie un huissier au directeur général du Bianco pour une sommation interpellative dans le cadre de laquelle on a demandé au général de confirmer sa déclaration. Ce dernier a, certes, déclaré qu'il n'a pas expressément cité le nom de Mamy Ravatomanga, toutefois il précise qu'il a répondu à la question de notre journaliste si un dossier concernant ce monsieur existe bel et bien. « Ce dossier a été déjà bouclé et il a été transmis à la Chaîne pénale anti-corruption ».

Mamy Ravatomanga: Un dossier remis à la Chaîne pénale anti-Corruption - La Gazette
En effet, de fortes présomptions de corruption pèsent sur le jeune multimilliardaire Mamy Ravatomanga, un proche d'Andry Rajoelina.
Notre journaliste voulait tout simplement recouper à la source une information selon laquelle une plainte a été déposée par un groupe d’opérateurs contre M. Ravatomanga après un litige sur un projet d’électrification rurale. Enregistrée sous le numéro 18/2010, cette plainte soupçonne un acte de corruption après que M. Ravatomanga a livré à une même adresse deux véhicules de marque Toyota. Quoiqu’un unique distributeur officiel soit agréé à Madagascar, Mamy Ravatomanga vend aussi la célèbre marque japonaise. La plainte ne se situe pas à ce niveau mais plutôt par le fait que si les deux véhicules sont immatriculés sous deux noms différents, ils ont été livrés à une seule et unique adresse qui n’est autre que celle du domicile d’un magistrat…
C’est après la publication d’un article, recoupé auprès d’une source officielle, que l’appareil judiciaire s’est mis en branle contre Lola Rasoamaharo (directeur de publication de « La Gazette »), Rocco et Lambo Tahiry (journalistes). 
Samedi dernier, dans la matinée, des agents de la Police nationale remettent une convocation auprès du journal. Hier après-midi, nos collègues défilent devant les enquêteurs du Commissariat central où ils ont pu prendre connaissance de l’instruction du Parquet à la Police judiciaire, intimant cette dernière de procéder à une… enquête et des arrestations. Oui, le célèbre document communément appelé « soit transmis » dans le milieu judiciaire, mentionne expressément la mention « enquête et arrestations ». Dans des cas assez rares, l’instruction mentionne plutôt le terme « arrestation pour enquête » quand les prévenus refusent de répondre aux convocations ou sont de dangereux criminels en fuite. 
Jamais, un quelconque membre du personnel de « La Gazette » n’a refusé de répondre à une convocation des autorisations judiciaires et policières. Nos collègues sont-ils de dangereux bandits de grand chemin qui attaquent les taxis-brousse ? Sont-ils pires que les trafiquants de bois de rose et les prédateurs de l’économie nationale alors qu’ils n’ont même pas vu de leur vie un tronc de bois de rose ?
Heureusement pour eux, les enquêteurs ne sont pas de cet avis. Sinon, ils auraient déjà passé la nuit au violon. En effet, si on se base sur l’ordre « enquête et arrestations », ils auraient dû être placés en garde à vue avant le déférement au Parquet qui est prévu pour demain matin. Après avoir décidé de ne pas les arrêter, les enquêteurs ont toutefois exigé que nos journalistes se présentent au commissariat mercredi de bonne heure d’où ils seront escortés pour se rendre au Tribunal d’Anosy. Peut-être qu’ils seront engouffrés dans le fourgon pénitencier, menottés et placés côte à côte avec les braqueurs et les pickpockets.
Avec la célérité inhabituelle de la machine judiciaire comme si cette affaire était la plus urgente dans le pays, on se demande si demain soir, nos collègues vont passer la nuit à Antanimora et pourquoi pas à Tsiafahy tant qu’on y est. Le staff du journal a décidé hier soir de faire acheter, de Somacou, Savonnerie Trocipale et des autres fabricants « Vita Malagasy », des couvertures, des oreillers, du savon et de tout ce qui est nécessaire pour un séjour carcéral. Quand le principe fondamental du droit qu’est la présomption d’innocence est bafoué, on peut s’attendre à tout.
Mamy Ravatomanga: Un dossier remis à la Chaîne pénale anti-Corruption
«Nous avons bouclé l'enquête relative au dossier Mamy Ravatomanga, malgré les diverses interventions. 
Et nous l'avons transmis à la chaîne pénale Anti-corruption » a révélé le directeur général du BIANCO (Bureau Indépendant Anti-corruption), le général Faly Rabetrano, hier après-midi en marge de sa conférence de presse. En effet, de fortes présomptions de corruption pèsent sur le jeune multimilliardaire Mamy Ravatomanga, un proche d'Andry Rajoelina.

Le soupçon de corruption a trouvé son origine l'année dernière lors d'un différend qui a opposé Mamy Ravatomanga et un opérateur fournisseur d'énergie électrique, qui fut traité par la suite par la justice. On ignore s'il s'agit d'une coïncidence ou non, mais au même moment le magistrat en charge de l'affaire a acquis un mini-bus Toyota. Il s'avère par la suite que ce véhicule a été cédé par Mamy Ravatomanga à ce magistrat à un prix bien en dessous de sa valeur réelle. Durant l'enquête relative à cette affaire, le chauffeur qui a livré le véhicule au magistrat a été entendu par le BIANCO. Le dossier a été transmis à la Chaîne pénale anti-Corruption, chargée de traiter les dossiers relatifs à la corruption. Les magistrats de la CPAC auront-ils le courage de sanctionner ce jeune multimilliardaire très écouté d'Andry Rajoelina ?
En effet, il serait difficile pour ces magistrats de trancher sur cette affaire puisque ce multimilliardaire appartient au cercle d'amis restreints d'Andry Rajoelina. C'est grâce à lui que le président de la transition a reçu le Dr. Hui Chi Ming, le milliardaire chinois ayant la capacité d'apporter à Madagascar d'importants capitaux pouvant remplacer nos bailleurs de fonds traditionnels. Les magistrats pourraient être tentés de négliger le dossier et suivre l'exemple de trois agents du ministère du Commerce qui ont effectué une descente dans un magasin d'électroménagers indopakistanais réputé contrefacteur, cité par le général Rabetrano. Trois agents du Commerce ont, en effet, perçu des cadeaux de la part du propriétaire du magasin indopakistanais contrefacteur et obtenu une liberté provisoire après avoir comparu devant la CPAC, samedi dernier.
Le général Rabetrano a révélé de nombreuses interventions des autorités en vue d'enterrer des affaires de corruption impliquant des proches des grands barons du régime actuel. Saluons ici la bravoure et le courage de ce général de Brigade connu pour sa droiture et son humanisme au début de la crise de 2009.
Notons que la corruption demeure le principal fléau qui gangrène notre pays et favorise le pillage de nos richesses naturelles. On assiste actuellement à un pillage systématique de la richesse forestière malgache avec l'exploitation sauvage des bois précieux. Malgré le décret qui interdit la coupe et l'exportation illicite de bois de rose, on apprend que d'importants stocks de bois de rose coupés illicitement attendent d'être exportés. Ces bois précieux d'une valeur inestimable quittent la Grande Ile aux yeux et à la barbe des autorités malgaches, grâce à la complicité de hauts responsables du régime transitoire.
Le BIANCO et le SAMIFIN, qui sont les garanties de la bonne gouvernance pour les bailleurs de fonds occidentaux, essaient tant bien que mal de mener des investigations liées aux affaires de corruption et de blanchiment d'argent associés à l'exploitation illicite de bois précieux. Seulement, ces services ont leurs limites et le pouvoir judiciaire se doit de compléter.
Lambo T. et Roc

LaGazette 12/08/2010
"Chaîne pénale": Mbola ny raharaha Ravatomanga ihany 
Fantatra àry fa nanaitra ny "chaîne pénale " ireo mpandraharaha mifampitory amin'i Mamy Ravatomanga, tamin'iny herinandro lasa iny, ny amin'ny tokony hijerena akaiky ny fizotrany, taorian'ny fitoriana nataon'izy ireo teny amin'ny Bianco, araka ny antontan-taratasin'ady laharana 18/RP/09/ CPAC/03/FAM/09. Herintaona tokoa mantsy izay ity dosie ity no tsy mihetsika mihitsy noho ny antony tsy fantatra.

 Azo antoka araka izany fa hihetsika amin'izay ity raharaha Mamy Ravatomanga ity. Tsy hitazam-potsiny eo anatrehan'ireny feo nandeha rehetra ireny tokoa mantsy ireo mpitory fa hanaraka ny raharaha hatramin'ny farany, araka ny angom-baovao azo. 
Androany moa araka ny efa voalaza tamin'ny hainoamanjery no hiatrika ny fampanoavana etsy Anosy ny talen'ny famoahana ny La Gazette de la Grande Ile ary ireo mpanao gazety roalahy, Roc sy Tahiry nanoratra ny lahatsoratra nitondra ny lohateny hoe: "Mamy 

legende photo mamayravatomanga:
«Nous avons bouclé l'enquête relative au dossier Mamy Ravatomanga (propriétaire de la Vérité, Sodiat, Polyclinique ilafy, ….), malgré les diverses interventions. 
Et nous l'avons transmis à la chaîne pénale Anti-corruption » a révélé le directeur général du BIANCO (Bureau Indépendant Anti-corruption), le général Faly Rabetrano, hier après-midi en marge de sa conférence de presse. En effet, de fortes présomptions de corruption pèsent sur le jeune multimilliardaire Mamy Ravatomanga, un proche d'Andry Rajoelina.

Ravatomanga: Un dossier remis à la chaîne pénale", fototry ny fitoriana nataony tamin'ny gazety.
Efa nambara teto ihany koa omaly fa nihazakazaka be (vitesse grand V) ny fizotry ny raharaha. Tao anatin'ny herinandro monja no nahavitan'ny " sommation interpellative " ho an'ny jeneraly Faly Rabetrano, ny fitoriana teny anivon'ny fampanoavana sy ny nahatongavan'ny " soit transmis " teny amin'ny " commissariat central " ary ny taratasy fiantsoana ny La Gazette de la Grande Ile. " Enquête et arrestation " moa no baiko nomen'ny fitsarana tamin'izany. Raha tsorina dia mitetika mafy ny hanagadra sy ny hampihondrika amin'ny tany ny mpanao gazety eto amin'ny La Gazette mihitsy no tanjon'i Mamy Ravatomanga. Anio no hiatrika ny fampanoavana, fotoana nandrasan'ity miliardera ity fatratra, ny talen'ny famoahana Lola Rasoamaharo ary ireo mpanao gazety roalahy.


NO COMMENT        NO COMMENT       NO COMMENT      NO COMMENT