La délégation Andry "TGV" Rajoelina fait signe à la foule d'entrer dans le Palais. Le chef de délégation et le Général Dolin font signe à la foule d'avancer.
Samedi 07 fevrier ,
Journée rouge à Tana ? (7)
Edito
: «
Demokratia
é !!! ... »902230
09/02/2009
" Bien que Madagascar présente plusieurs aspects d’une démocratie moderne, ses institutions demeurent impuissantes et continuent de puiser leur autorité dans un pouvoir central dominant. La loi est appliquée par une justice qui est loin d’être indépendante, et une culture de non imputabilité parmi les Fonctionnaires favorise une pratique généralisée de la corruption. L’accès aux informations publiques, tant pour la société civile que pour les acteurs gouvernementaux, est inadéquat. La société civile est faible, incapable d’agir comme un contrepoids valable du gouvernement, et la piètre qualité de l’éducation
fondamentale perpétue le faible engagement civique des citoyens. Une mauvaise gouvernance agit
comme un frein au développement de Madagascar.
" ( usaid /Madagascar )
Tsy leo ve ianao fa efa isan’andro izao
No midradradradra ireo mahay
No mitabataba ny avo feo
No mivatravatra ry zareo?
Tsy sorena ve ianao fa ry zareo foana
Tsy mandreraka anao ve ny fivandravandran’izy ireo
Tsy nahatsapa ve enao fa izy ireo ihany no misy ?
Fa iza marina izy ireo?
Moa tsy olona efa teo?
Fa ho an’izy no tadiaviny ?
Ho azy sa ho an’ny mariny?
Fa nahoana raha miandry
Fa nahoana raha milahatra
Fa nahoana raha mifanaja
Fa nahoana raha mifandanja ?
Fa
tsy rehefa feno an’alina
Dia mihevitra ho antapitrisany
Fa rehefa mitatatata eran’onja
Dia tena ho toa teny eran-tany ?
Fa izahay koa maro an’isa
Renin-jaza, ray mpamelona
Zoky vao miana-mihary
Zandry mba te ho tafita.
Ka avelao izahay hivelatra
Ka avelao izahay hivelona
Ka avelao izahay haneho hevitra
Amin’ny fifidianana indray.
Emma
RAZAFITSEHENO de Tana ... Lire
Le Dossier
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...
Et encore et encore "nody ventin'ny ny rano natsakaina", Emma
a répondu à notre appel
de publier des Editos, maintenant à
qui le tour? On vous attend edito men et edito women. Merci d'avance !
afrik.com 10/02/2009 Madagascar : la guerre des chefs tourne au bain de sang
- par Stéphanie Plasse
Au moins 28 personnes ont été tuées par la garde présidentielle
Le conflit politique vire au drame à Madagascar. Le ministre de la Défense malgache, Cécile Manorohanta a démissionné, lundi, à la suite des événements tragiques du week-end. Selon la gendarmerie, au moins 28 personnes ont été tuées, samedi, par les militaires, alors qu’ils marchaient, à l’appel du maire d’Antananarivo, sur le palais présidentiel.
Madagascar compte ses morts. Antananarivo est pratiquement déserte. Les commerces sont pour la plupart fermés. C’est une journée de deuil national. Un communiqué, diffusé sur la radio privée Radio
Antsive, a annoncé, lundi, la démission de la ministre de la Défense du pays, Cécile Manorohanta : « en cette période de crise politique, je compatis et je soutiens moralement toutes les familles qui ont eu des décès ». Le ton est donné. La ministre a rompu avec le président malgache, Marc
Ravalomanana. Le ministre de la Défense quitte le gouvernement
Samedi, au moins 28 personnes avaient été tuées et 212 blessées, à Antananarivo par la garde présidentielle lors d’une manifestation
appelée par le maire de la capitale malgache, Andry
Rajoelina.
« Selon ce qui avait été convenu au niveau du gouvernement, les forces de l’ordre étaient censées protéger la population et ses biens. Alors après tout ce qui s’est passé, je décide de ne plus faire partie de ce gouvernement à partir de ce moment », conclut Cécile Manorohanta. Cette décision porte un coup au pouvoir. Il discrédite le président et conforte la population dans son choix : renverser le gouvernement en place. Mais, Marc Ravalomanana ne s’avoue pourtant pas vaincu. La démission de la ministre annoncée, le conseil des ministres a désigné un remplaçant : Mamy Ranaivoniarivo, vice-amiral et ancien directeur du cabinet militaire du président. Fusillade sanglante
La crise ouverte entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina a pris un autre tournant pendant le week-end. Samedi, des partisans d’Andry Rajoelina sont tombés sous les balles de la garde présidentielle. A l’appel du maire d’Antananarivo, le principal opposant au régime, les manifestants ont décidé de marcher sur le palais présidentiel pour renverser le pouvoir. Ils ont franchi « la zone rouge » bordant le bâtiment. Et les militaires, sans aucune somation, ont tiré sur une foule désarmée. « Ils ont commencé à tirer sur les gens qui étaient montés sur des arbres et après ils s’en sont pris à la foule. », indique une source jointe par Afrik.com, témoin de la fusillade. Cet événement tragique s’est passé en l’absence des principaux instigateurs de l’instabilité politique. Les militaires, dont le rôle est de protéger le président, ont ouvert le feu sur la population alors que Marc Ravalomanana n’était même pas dans son palais. Et Andry Rajoelina n’a pas rejoint ses partisans, par crainte sans doute des représailles… Les partisans auraient-il été amenés au « casse-pipe » pour servir les ambitions du maire qui appelé, encore dimanche, à « la lutte contre le pouvoir » ? Intervention de
l’Union africaine
Face à cette conjoncture politique alarmante, l’Union africaine (UA) a décidé de dépêcher un émissaire à Madagascar, a annoncé, lundi, l’UA dans un communiqué. Amara Essy, l’ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères, « arrivera incessamment à Madagascar (...) où il s’emploiera à évaluer la situation avec toutes les parties concernées », ajoute le communiqué qui appelle une nouvelle fois les « parties malgaches (...) à la plus grande retenue ».
De son côté, l’émissaire dépêché à Madagascar par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réclamé lundi « une solution pacifique et démocratique » à la crise lors d’un entretien avec le chef de l’Etat, a indiqué un communiqué de la présidence malgache. Selon des propos attribués par le communiqué à Haïlé
Menkerios, M. Ravalomanana a accepté « le rôle du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, en tant que facilitateur » dans la crise.
Au regard des événements, un dialogue entre Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina est compromis. Les deux hommes restent campés sur leurs positions, quitte à faire « au passage » des centaines de morts…
Les Nouvelles 09/02/2009
PRISE DU PALAIS
D’AMBOHITSOROHITRA
1)-
Initiative meurtrière et réplique assassine - Mialivololona
Un samedi sombre, effroyable, explosif. Telle fut la journée du 7 février à
Ambohitsohohitra, devenu le théâtre d’un massacre des partisans de Andry Rajoelina appelés à investir le palais présidentiel. Une trentaine de morts et deux centaines de blessés. C’est le bilan désastreux d’un bras de fer opposant deux rivalités à forte personnalité.
La journée qui avait commencé sur la place du 13 mai par la mise en place d’un pouvoir insurrectionnel à la tête duquel Andry Rajoelina s’est placé et a nommé Monja Roindefo premier ministre, s’est terminée par la marche de plusieurs milliers de manifestants en direction d’Ambohitsorohitra où la présidence de la République a son siège. Ainsi, plusieurs milliers de personnes ignorant toute règle de prudence se sont dirigées vers ce quartier classé zone rouge par les autorités. Des gens sans défense mais prêtes à tout, emportées dans un élan patriotique se sont fourrés dans la gueule du loup. Prendre d’assaut un palais présidentiel appartenant certes à la commune et qui pourrait, selon Andry TGV, servir de local de travail au premier ministre nouvellement désigné de son gouvernement, relève d’une initiative tellement périlleuse. Tout simplement parce que les lieux sentaient trop la poudre. Andry Rajoelina lui-même a tôt fait de quitter la place du 13 mai avant le début de la marche vers Ambohitsorohitra. Ses sympathisants se sont livrés à une boucherie certaine. Le meneur du front n’était pas aux côtés de ses troupes quand les premiers rangs de ses partisans tombaient un par un à terre aux abords du palais transformé bien vite en un «champ de bataille». Une bataille menée de front contre un pouvoir qualifié par lui et ses partisans de tyrannique et exclusif mais qui entend se maintenir coûte que coûte en place.
31 morts et plus de 200 blessés, samedi
. Antananarivo endeuillée
Un avertissement verbal à l’endroit d’une foule hargneuse dirigée par le premier ministre insurrectionnel Monja Roindefo et un lancement unique de grenade offensive ont sitôt fait place à une rafale de tirs plutôt nourrie mais à intervalles régulières des gardes présidentielles parquées dans l’enceinte du palais. Parce que la foule a franchi le périmètre de sécurité établi et parce que le palais d’Etat est un site sensible, soit, mais cela ne justifie pas un usage de force non proportionnelle à la menace de la prise d’Ambohitsorohitra. Les gardes présidentielles auraient pu disperser les manifestants à l’aide de grenades lacrymogènes ou autres moyens non létaux comme des balles en caoutchouc. Nombre d’observateurs pensent que l’usage de la force employée par les défenseurs
d’Ambohitsorohitra était au-delà de ce qui était nécessaire pour disperser la foule et l’absence de moyens non létal a aussi permis au drame de survenir.
Si les circonstances qui ont entraîné l’ouverture de feu contre les manifestants ne sont pas encore clairement établies, par principe et selon la loi, l’accès à un site sensible est soumis à des procédures et des règles d’autorisation strictes bien définies et dont la violation expose à des risques majeurs. En oubliant cette règle élémentaire, les dirigeants du mouvement de contestation du pouvoir ont inconsidérément exposé leurs militants à un risque inéluctable. 2)- 31 morts et plus de 200 blessés
- Mparany
Samedi noir pour la capitale. La prise du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra a viré au drame. Les éléments de la garde présidentielle ont ouvert le feu sur les manifestants, faisant au moins 31 morts.
Le dernier bilan provisoire de samedi fait état de 31 morts dont vingt-huit à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, deux à l’hôpital Joseph Raseta Befelatanana et un autre au centre militaire de Soavinandriana. Aussi, les services des urgences de ces trois établissements hospitaliers ont-ils reçu 234 blessés dont la plupart ont été touchés par balles.
Peu avant 14h. Monja Roindefo et la foule se dirigent vers le Palais d’Ambohitsorohitra. Formant un périmètre de sécurité, une escouade de l’Etat-major mixte opérationnel, dirigée par le colonel Jean Fostin Rabetokotany Andriambahoaka, les attend de pied ferme. Les policiers, les gendarmes et les militaires, munis de gourdin, de bouclier et de fusils d’assaut, prennent position entre l’Office national de l’environnement et
l’ancien magasin Shoprite d’Antaninarenina.
Antaninarenina maculé de sang
14h 30. Les gens affluent peu à peu à Ambohitsorohitra. La tension monte au fur à mesure de leur arrivée. Une fois sur place, le général Dolin Rasolosoa entame des pourparlers. Les responsables du syndicat des fonctionnaires, ainsi que Daniel Ramaromisa en font autant. Mais les forces de l’ordre ne sont pas prêtes à céder. «N’essayez pas de franchir cette ligne. Nous sommes là pour vous protéger. Je vous assure qu’eux, derrière, ils ne plaisantent pas», tente d’expliquer un officier supérieur.
«Vous voulez dire qu’ils vont tirer ?», réplique le général Dolin. «Vous savez, là-bas, c’est une zone rouge», continue l’officier supérieur de la gendarmerie.
14h 47. Des émissaires composés d’élus de la chambre haute et de la chambre basse, conduits par le général Dolin sont autorisés à rencontrer les officiers du Palais. A l’intérieur, des hommes lourdement armés prennent position derrière les fenêtres et devant le portail. Après quelques minutes de tractation, les négociateurs reviennent vers les manifestants. «Ils refusent de nous recevoir ! Ils ne veulent rien entendre», déclare laconiquement un député. Mais la foule n’entend pas de cette oreille-là. Elle force le barrage, obligeant les éléments de
l’Emmo à se replier.
14h 50. Une grenade assourdissante explose, suivie immédiatement de tirs nourris, renversant une quinzaine de personnes. C’est la débandade totale. Des corps gisent par terre. Les balles sifflent au dessus de la tête. Des cris, des pleurs et des gémissements se font entendre. Les blessés et les morts sont immédiatement évacués. Profitant de la confusion, des jeunes pillent le ministère des Finances, tandis que d’autres incendient un fourgon de la police et quatre autres voitures.
17h. 45 Des camions bondés de militaires, de policiers et de gendarmes arrivent. Ils sont ovationnés par la foule. «Nous avons pour mission de vous protéger. Alors, dites à vos hommes de reculer. Ils ne vont pas tirer sur vous s’ils nous voient», explique un colonel de l’Armée. Effectivement, les défenseurs du Palais arrêtent de tirer mais, une fois de plus, quelques jeunes téméraires tentent un forcing, obligeant les éléments de
l’Emmo à se retirer. Les gardes présidentielles lancent de nouveau une salve de tirs et sortent par la suite de leur blockhaus pour pourchasser les manifestants à travers Ambohitsorohitra et
Antaninarenina. Le bilan s’alourdit. Le personnel des trois services des urgences est submergé. Le même scénario se produit à la morgue.
Un groupe
TGViste un peu excité... (Tribune Mada)
... que tente de calmer Daniel Ramaromisa
(Tribune Mada)
Alors qu’il commence à faire noir, des tirs se font encore entendre. Par ailleurs, les familles des victimes continuent à affluer à
l’HJRA. Hier, une forte rumeur s’est répandue dans la capitale, selon laquelle d’autres corps auraient été cachés à
Ambohitsorohitra.
Position de la majorité
silencieuce : Pris en otage par nos « leaders », nous cherchons une troisième voie…
Une majorité silencieuse d’Antananariviens, en particulier, et de Malgaches, en général, privée d’informations fiables et infantilisés par une propagande puérile, d’une part, et d’un silence arrogant, d’autre part, ne cherche qu’à reprendre sa vie : retrouver le lieu de travail, envoyer les enfants à l’école,…. Elle est prête à reprendre ses activités professionnelles et économiques et laisser aux politiciens le soin de s’arracher les postes, car elle comprend, après 2002, qu’elle est et elle seule, pas les politiciens
mentionnés ci-dessus, paieront le prix lourd de l’arrêt de l’activité économique pour une période trop prononcée.
Certes, le maire exprimait au début des griefs légitimes : il a eu raison de dénoncer publiquement les abus de pouvoir et les tendances de plus en plus dictatoriales. Il est dommage que nos institutions (presse, parlement) ne soient pas suffisamment courageuses et matures pour pouvoir faire sortir la vérité par des voies autres que la place publique. Pourquoi pas, par exemple, l’interpellation du Gouvernement par le Parlement et la Cour des Comptes pour clarifier le financement du nouveau Force One.
Mais maintenant, le maire dérape. Il effraie par son manque de respect (et apparemment de compréhension) des principes de base de la démocratie et de
l’Etat de droit.
Certes, le président doit affronter pour la première fois au mécontentement populaire, certes, justifié. Il ne fait preuve d’humilité que lorsqu’il est acculé et ne semble pas accepter qu’il a perdu sa popularité ; qu’il n’y a pas de fumée sans feu et qu’il abuse de son pouvoir depuis un certain temps. Le président refuse de se rendre à l’évidence qu’une crise grave existe réellement.
Deux petits garçons se disputent et nous prennent en otages. L’animosité est telle, la
haine si grande, que nous ne pouvons imaginer un dialogue
sain, sans l’assistance de personnes sans ambitions personnelles,
sans agenda
Les
voleurs et les pillards
autre que l’avenir de Madagascar.
Nous assistons à un combat de coqs avec des ego surdimensionnés qui
mettent les intérêts de la République au second plan.
Nous comprenons que la communauté internationale ne peut se prononcer ouvertement sur les mesures concrètes – elle doit se porter discrète et diplomatique. D’ailleurs, nous sommes capables, nous devons croire, de résoudre ces problèmes nous-mêmes.
Et l’Eglise est maintenant (merci Ra8 !) tellement politisée que le FFKM ne peut mieux faire que des propositions vagues et banales.
Nous nous permettons donc de dire tout haut ce que beaucoup semblent penser tout bas :Non, nous ne souhaitons pas une prise de pouvoir par la rue. Les mouvements populaires n’ont leur place que là où il n’y a pas d’autre issue et où (comme en 2002) la cause était légitime. Nous refusons que le maire de Tana prenne unilatéralement le pouvoir.
Nous appelons par contre à un gouvernement de conciliation – différent d’un gouvernement de transition. Dans la mesure du possible, avec un premier ministre fort, compétent mais neutre (c’est-à-dire, surtout pas TGV)… Ou du moins, réservez un certain pourcentage (40% ? 60% ?) des postes ministériels à des personnes acceptables aux deux parties. Et que les ministres de la réforme foncière, de la communication, des finances et de la défense démissionnent.
Nous appelons les forces de l’ordre de s’engager à soutenir le gouvernement de conciliation.
Nous appelons le président à respecter la population d’Antananarivo au lieu de la marginaliser en créant, par exemple, en provocation, des communes nouvellement renforcées comme celle de Ivato. La population attend son engagement ferme de faire tout son possible pour le développement de la ville d’Antananarivo. En parallèle, nous appelons le maire à rejoindre ses fonctions et coopérer avec l’Etat pour mettre en œuvre son programme, seule chose pour laquelle il est légalement mandaté.
Nous appelons le président à laisser les opérateurs travailler sereinement, à ne pas utiliser les institutions gouvernementales (le fisc, la chaîne anti-pénale, le ministère de la communication) pour détruire la concurrence et museler l’opposition. Que toutes les antennes radio et télévisions soient ouvertes, qu’elles puissent diffuser à travers toute l’île. Nous ne pouvons pas accepter que c’est au ministère de nous protéger des informations, de nous apprendre ce qui est fiable et ce qui ne l’est pas.
Si le président venait à être déchu, nous appelons au respect de la Constitution qui appelle le président du sénat à provisoirement exercer le poste de Président de la République. Bref, nous appelons au respect de la Constitution.
Nous ne faisons que quelques suggestions intermédiaires, les deux positions actuelles étant trop extrêmes et irréalistes. Il va falloir que ces deux hommes agissent contre leur nature. Nous demandons à ce que ces soi-disants « leaders » agissent de manière responsable, et voient plus loin que leur intérêt immédiat et personnel. Difficile, certes, mais une marque de vrai leadership. Que le débat se focalise sur des solutions pragmatiques et légales, et s’il faut sortir du cadre de la Constitution, contemplons un référendum populaire : demandons véritablement aux gouvernés ce qu’ils veulent.
La Majorité silencieuse
Éléments de l'Emmo-nat. Pas d'armes à feu.
(Tribune Mada)
Tentative de constitution d'un cordon devant la garde
présidentielle. (Tribune Mada)