le 7
fevrier 2009, La délégation Andry "TGV" Rajoelina fait signe à la foule d'entrer dans le
Palais d'Ambohitsirohitra. Le chef de délégation et le Général Dolin font signe à la foule d'avancer.
28 mars 2009 manifestation ProRa8
Entre 15 000 et 20 000 personnes ont défilé dans les rues de la capitale pour exiger un "retour à la légalité". Les forces de l'ordre ont chargé pour disperser les manifestants, blessant au moins 31 personnes.
RRM Europe :
09-03-2009
Message de soutien solidaire
Au nom du Comité de soutien de la démocratie, de la constitution et de la République malgache RRM Europe, et aux noms des opérateurs économiques malgaches (tour opérateurs, chef d’entreprises…) qui nous ont demandé d’être aujourd’hui leur porte-parole, le comité souhaite alerter l’opinion internationale ainsi que tous les médias internationaux et les inviter à condamner fermement les actes terroristes et la tentative de coup d'État actuellement en cours à Madagascar. Communiqué : Appel à la communauté internationale et malgache. Antso avo!!!
Itompokolahy, Itompokovavy,
Faly miarahaba anareo ny Komity Mpanohana ny Demokrasia, sy ny Lalam-panorenana ary ny Repoblikaalagasy. Andriamanitra anie homba anareo
hatrany.
Nous adressons à tous les Malgaches de tous horizons ainsi qu’à tous nos amis français et européens les salutations du Comité de soutien de la Démocratie, de la Constitution et de la République Malgache - RRM Europe.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
En action solidaire avec les sociétés civiles « honnêtes » et non démagogiques », le comité de soutien dénonce fermement Andry Rajoelina et consorts à Madagascar.
Nous appelons les organismes internationaux à ne pas être complices de ces actes, et à ne pas négocier aux « terroristes ».
Il nous semble évident, pour un retour à la stabilité politique et sociale dans notre pays, que l’arrestation des auteurs de troubles à
l’Ordre public, de destructions et d’atteinte à la Sécurité de l’Etat, s’impose. Mais aussi qu’ils soient poursuivis, arrêtés et punis sévèrement.
Nous alertons les médias internationaux de la recrudescence des fausses rumeurs répandues par le camp adverse ainsi que les atteintes à la sécurité de la Nation et de l’Etat Malgache.
Oui, Nous, la Diaspora silencieuse, nous nous sommes aujourd’hui réveillés face à l’anarchie ambiante à Madagascar !
Nous condamnons les auteurs des actes de pillages et de vandalisme, les instigateurs de la désobéissance civile et militaire, les auteurs de tentative d’appropriation arbitraire de Palais présidentiel !
Nous travaillons pour la sauvegarde de la démocratie et de la République Malgache !
Le Comité de soutien de la Démocratie, de la Constitution et de la République Malgache soutient le légal et légitime Président de la République Marc RAVALOMANANA, et condamne le « Président de la Rue Publique » Andry Rajoelina !!!
Nous défendons cette devise qui est chère au Président RAVALOMANANA : « Asa fa tsy kabary » traduit en français par « Il faut travailler au lieu de palabrer ».
Pour le Comité de soutien de la Démocratie, de la Constitution et de la République Malgache : RRM-Europe
Tous
les démentis (UA,
Chine, Afrique du Sud, Daewoo, FMI...)MadaVôvô
du 8 mars 2009Klikeo
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Midi Mada 09/03/2009 Ankadimbahoaka : Attaque contre CAPSAT, le général Randriamamory dément
- Davis R
Manœuvre. Le nouveau directeur de la sécurité présidentielle considère ces rumeurs comme une manœuvre visant à briser l’unité des forces armées.
Appel au calme. Intervenant sur Radio Mada hier en fin d'après-midi, le directeur de la sécurité présidentielle, le général Alain Randriamamory qui a donc remplacé le général
Raoelina, a formellement démenti tout projet de la garde présidentielle qui « compte du reste des militaires dans ses rangs », d'attaquer le camp du CAPSAT à
Fiadanana. D'après le général en question, « il s'agit d’une manœuvre visant à briser l'unité des forces armées ». Et d'appeler la population au calme. Comme l'a fait également le président de la République dans son message dominical qui a coïncidé, a-t-il souligné, avec la Journée Mondiale de la Femme. Une occasion de mettre en relief « le rôle des femmes dans le développement national et dans l'éducation des enfants » pour Marc Ravalomanana qui a fait, comme d'habitude le bilan de la semaine. « Placée sous le signe du rétablissement de l'ordre public », a-t-il indiqué. Il a également touché mot de sa « rencontre avec la communauté internationale pour trouver une solution à la crise ». Il, c'est évidemment le locataire
d'Iavoloha qui souhaite « que la haine laisse la place à la concorde car nous formons une grande famille ». Mais que s’est-il vraiment passé ?
Mutinerie. Les sous officiers de l’Armée, au sein du CAPSAT
Soanierana, se sont réunis samedi dernier. A l’issue de cette réunion, il a été décidé que le Capsat ne participera plus aux services de maintien de l’ordre effectués par
l’Etat major mixte opérationnel national (Emmonat). En outre, appel a été lancé aux soldats du
Capsat, afin de rejoindre au plus vite leur camp. Pour le moment, les raisons exactes de cette décision n’ont pas été évoquées. On les connaîtra certainement, ce jour, lors de la conférence de presse, organisée par les nouveaux dirigeants au
La
police fidèle à Ra8 - enlevant les barrages des TGVistes
niveau du Capsat. D’après des sources concordantes, « désormais, c’est le Colonel Rakotonandrasana Noël qui donne les ordres à Soanierana ». Les événements politiques ont eu de nombreux rebondissements ces derniers jours. Hier, en début d’après-midi, une mutinerie s’est déclenchée à
Soanierana. Les soldats ont donc décidé d’ériger des barrages sur tous les accès, notamment à Ankadimbahoaka où ils ont même sorti les lance-roquettes.
Rumeurs. D’après les rumeurs, « les gardes présidentiels vont attaquer à Soanierana afin de se procurer des armes et des munitions ». Lors de cette incursion, les militaires du Capsat ont capturé de nombreux éléments des forces de l’ordre. Il s’agit entre autres, de trois colonels dont Col
Ratovoson, Col Randrianasolo, qui a déjà été relâché, Col
Ramboasalama, ainsi que de nombreux autres éléments de l’Emmonat. D’autres civils qui passaient par hasard ont également été arrêtés, tel que l’ancien DG de l’APIPA, Solofoniaina Rafiringa Pierre. Pour sa part, la Gendarmerie nationale, par l’intermédiaire du Gal Gilbain Pily a déclaré que « la Gendarmerie continue ses services de maintien de l’ordre aux côtés de l’armée et de la police nationale ». Et d’appeler les politiciens à trouver au plus vite un accord afin de régler cette crise.
rassemblement de l'opposition dispersé
- Anosibe : Trois arrestations et une dizaine de blessés
LFT
pris en otage
- Les forces de l’ordre ont dû intervenir hier pour libérer plusieurs centaines d’élèves du lycée français d’Ambatobe
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avmaroc.com 04/03/2009 Madagascar: l'appel à la grève générale du camp Rajoelina peu suivi
- ANTANANARIVO (AFP)
Le camp de l'opposant malgache Andry Rajoelina a débuté lundi, péniblement, une nouvelle phase de sa mobilisation contre le président Marc Ravalomanana, son appel à la grève générale ayant été peu suivi, tout comme son nouveau rassemblement à Antananarivo.
Samedi, au terme d'une semaine marquée par le blocage d'un round de discussions directes entre M. Rajoelina et le président Ravalomanana, les premières depuis le début de la crise, l'opposant avait lancé un appel à une grève générale nationale et des rassemblements quotidiens.
Mais lundi, l'activité à Antananarivo comme dans d'autres villes de la Grande Ile de l'océan Indien n'était que faiblement ralentie par cette grève générale.
Dans la capitale de Madagascar, dans un quartier abritant plusieurs ministères, dont ceux de l'Intérieur, de l'Education nationale et des Affaires étrangères, les bureaux étaient ouverts et des fonctionnaires se rendaient au travail, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les taxis beiges d'Antananarivo circulaient en nombre dans un trafic dense, rendu difficile par les piétons débordant des trottoirs tandis que de nombreux commerces avaient ouvert leurs rideaux de fer, certains à moitié seulement, de peur d'éventuels débordements.
Seul incident notable, les forces de l'ordre ont tiré des grenades lacrymogènes pour lever un des deux barrages installés par des partisans de "TGV", le surnom donné à M. Rajoelina. Une personne a été blessée dans ces opérations, selon plusieurs témoins interrogés par l'AFP.
A Toliara, la grande ville côtière du sud-ouest du pays, l'activité était comparable à celle des précédentes semaines: les commerces étaient ouverts dans la matinée et s'apprêtaient à fermer dans l'après-midi, de crainte de pillages.
"On ouvre avec une seule porte. A la moindre alerte, on ferme. Tout le monde est sur le qui-vive", a indiqué au téléphone
Yakat, 33 ans, qui tient une quincaillerie dans le centre-ville.
Barrage
TGViste à Analakely pour empecher
les gens de travailler
Diego Suarez, dans le nord, connaissait une situation similaire, hormis la fermeture d'une partie des commerces.
A l'image de cette grève générale peu suivie, le rassemblement des
"pro-TGV" a attiré moins de 5.000 personnes sur la place du 13-Mai, au coeur de la capitale malgache.
A la tribune, le maire destitué d'Antananarivo a déploré le fait qu'il n'avait toujours pas accès aux ondes de la télévision nationale et a appelé les opérateurs économiques de l'île à venir sur la place exprimer leur point de vue dans les jours à venir.
Son discours, dans lequel il a reproché au chef de l'Etat de "faire la sourde oreille", a été ponctué de concerts de casseroles par ses partisans, suivant une consigne des organisateurs.
L'appel à la grève générale et l'occupation quotidienne de la rue inscrivent un peu plus son mouvement dans le sillage de celui M.
Ravalomanana, qui avait contesté le résultat du premier tour de la présidentielle en décembre 2001 pour finalement être déclaré vainqueur en juillet 2002 au terme d'une épreuve de force avec le président sortant Didier Ratsiraka. Ce dernier avait quitté Madagascar pour la France.
Dimanche soir, l'envoyé spécial de l'ONU pour la crise à Madagascar Haïle Menkerios a assuré que "les discussions continuent" malgré "le manque de confiance" entre les deux camps, demandant la fin des provocations, aussi bien dans la rue que dans les médias.
Fidèle à sa ligne de conduite, le président a feint d'ignorer la crise lors de son allocution hebdomadaire, exhortant la population à "continuer le travail".
Barrage
TGViste à Ambohijatovo pour empecher
les gens de travailler
liarman.wordpress.com 05/03/2009
Qui est Andry Rajoelina avec son cigle Terrorisme Grand et Violent?
- By liarman
« Mahamasina explose…Crise politique à Madagascar 2009: les Malagasy ont trouvé un nouveau sens à la démocratie dans le dico TGV »
Si on néglige l’histoire de ce fameux Andry Rajoelina, pour sûr ,on risque de se trouver à coté de la plaque car l’ origine de cette crise vient de là.
Né en 1975,originaire d’une famille noble au départ, son grand père étant un Général de l’armée, mais complètement fauchée par la suite,Andry a passé son adolescence et une partie de sa jeunesse entre Madagascar et la France ,ou ses parents et sa sœur habitent.Ces derniers ayant acquis cette culture européenne, tendance à faire débrouiller tous seuls leurs enfants après leur majorité,l’ex-maire actuel de la ville d’Antananarivo a dû faire des petits boulots par ci par là afin de pouvoir continuer ses études.Tout le monde le connaissait à cette époque comme un DJ animant souvent des soirées en boîte comme la boîte de nuit de l’ex Hilton,connu sous Carlton actuellement.
Mais la plus belle erreur de sa vie commence lorsqu’il a commencé à sortir avec Sarah Ravalomanana, la fille de l’actuel président Malagasy au
pouvoir.Celle-ci étant fille unique et trop jeune,Ravalomanana étant déjà millionnaire,il n’a pas beaucoup digéré que sa fille sorte avec un “vaut-rien” qui n’avait aucun sous et qui était DJ de surcroît à cette époque.il faut noter que lorsque cette histoire s’est passée M.Ravalomanana n’était ni maire d’Antananarivo ni président de la république.Mais il a tenté de rompre le couple et il a d’ailleurs réussi.Il paraît que Sarah était enceinte de Andry pendant ce temps,à peu près dans les années 90, plus éxactement, enceinte de Maika le “paraît-il” dernier de Ravalomanana.En conséquence le président Malagasy n’a donc eu que trois enfants seulement,le petit dernier n’est en fait que son petit fils,et ce-ci a été fait afin de sauver l’honneur de sa famille.
Après avoir rompu avec la fille du cher millionnaire,il a continué ses activités de DJ,réussi son Bac,a étudié pendant un an à
l’ESCA dans la filière gestion,et est parti poursuivre ses études en France.il ne faut pas oublier qu’il a une double nationalité: française et Malagasy.Mais au lieu de poursuivre ceux-ci,il a préféré errer là-bas sans rien faire.Tout de même,cette décision l’a réussi car il a rencontré en France son épouse Mialy,fille d’un richissime opérateur économique à Madagascar,partenaire de Ratsiraka à l’époque, et lors de l’arrivée au pouvoir de Ravalomanana,les activités de son beau père ont été plus ou moins bloquées.Une haine de plus encore pour Andry contre son ennemi juré, en plus du fait que,Ravalomanana a interdit tout contact de celui-ci avec son fils.
Andry a maintenant trois enfants avec Mialy, quatre en tout avec celui de Sarah.En 2004,gigolo,opérateur de INJET l’entreprise de sa belle famille,il a voulu installer des panneaux publicitaires à Antanimena,mais malheureusement,avec l’intermédiaire de son maire à l’époque M.Patrick Ramiaramanana,Ravalomanana a interdit l’installation de ses panneaux.Dès lors l’ambition de devenir maire d’Antananarivo a grandi de plus en plus en Andry TGV.En 2008,il a réussi son pari.Il reste lle plus dure à faire:la vengeance contre sa bête noire.
En novembre 2008,Andry avec sa petite famille a pris ses vacances en France,y a rencontré Ratsiraka qui lui aussi a une haine mortelle contre Ravalomanana,et a préparé ce coup bas dégoutant:la crise actuelle à Madagascar.2010,Peut-être, ce qui reste à suivre,d’ici quelques mois,on s’attend à l’exil de Andry TGV en France jusqu’à la fin de ses jours…
Barrage
TGViste à Ankoroahotra pour empecher
les gens de travailler
xinhuanet.com 04/03/2009 Madagascar : essouflement de l'élan au début de la grève générale
- Xinhua
Les ministères et la plupart des bureaux et commerces dans la capitale malgache ont continué à fonctionner lundi malgré une grève générale que l'opposition a appelé à observer.
Samedi dernier, le chef de file de l'opposition a appelé, devant quelques milliers de ses partisans réunis à Antananarivo, à une grève générale à partir de lundi, et ce jusqu'à la démission du président Marc
Ravalomanana.
Pourtant, cet élan du mouvement semble s'essoufler, les portes des principales institutions officielles et commerciales dans la capitale étant ouvertes, avec un dispositif de sécurité nettement renforcé, a-t-on constaté sur place.
Sur la Place du 13 mai, haut lieu de la contestation de l'opposition, environ 1.000 à 1.500 manifestants s'y sont rassemblés, un nombre inférieur aux prévisions, selon un calcul de certains médias locaux.
A cette occasion, le maire déchu de la capitale Andry Rajoelina a mobilisé appelé les opérateurs économiques, dont le secteur privé, à lui faire preuve de soutien lors des activités ultérieures.
M. Rajoelina, qui a décidé de claquer la porte de négociation avec le président Ravalomanana à la suite de l'absence de celui-ci à la 4e rencontre mercredi dernier, n'a pas eu de dialogue avec la mouvance présidentielle, a confirmé un responsable au service présidentiel, sous couvert d'anonymat.
Le calme relatif a toutefois été émaillé de quelques échaufourrés, qui ont opposé les manifestants à la police dans plusieurs quartiers de la capitale, sans qu'il n'y ait eu des débordements.
Dans la zone entre Ambanidia et Ambohipo, les manifestants ont barré les routes pour empêcher l'arrestation de deux opposants, mais ont été dispersés par les forces de l'ordre qui ont eu recours au gaz lacrymogène, a révélé un témoin sur place.
Deux blessés ont été hospitalisés, dont l'un se trouve dans des conditions critiques, a fait savoir à l'agence Xinhua un responsable de l'hôpital local
HJRA.
Par ailleurs, des manifestants, en quittant la Place du 13 mai, ont vandalisé les bureaux restants d'une agence de voyage près de la place, déjà brûlée pendant les pillages du 26 janvier dernier, a rapporté le site internet
Sobika.
Depuis le déclenchement de la crise politique sur la Grande Ile en décembre dernier, le bras de fer entre le président Ravalomanana et M. Rajoelina reste entier au terme des quatre cycles de négociations infructueux.
Andry Rajoelina, président autoproclamé d'une "Haute Autorité de transition", exige la démission du président
Ravalomanana.
Barrage
TGViste à Ankoroahotra pour empecher
les gens de travailler
Tribune
06/03/09
Le TGV va-t-il continuer à dérailler ?
- par Ndimby A.
Vite, rapide, droit au but : sans doute la formule TGV marche-t-elle pour les soirées dansantes, pour les affaires, voire pour les élections municipales. Mais cette méthode piétine lamentablement dans cette crise, et l’accumulation de dérapages commence à détourner de Andry Rajoelina la sympathie naturelle qui s’était formée autour de son courage pour dénoncer les abus de Marc
Ravalomanana.
Il est indéniable que la ligne de fracture se situe autour du choix de l’ancien maire d’Antananarivo d’extrêmiser ses revendications en exigeant le renversement de Marc Ravalomanana. Le passage extrêmement expéditif, « style TGV », de la sommation pour la réouverture de Viva TV à la mise en place du gouvernement insurrectionnel est tellement rapide qu’il en devient suspect. Rappelons les dates-clés du début de cette crise :
14 janvier, premier meeting à Ambohijatovo, à la fin de l’ultimatum pour la ré-ouverture de Viva ;
24 janvier, second meeting à Ambohijatovo, puis sur la Place du 13 mai pour exiger la démission du Gouvernement ;
26 janvier, début des manifestations quotidiennes sur la Place du 13 mai ;
31 janvier, Andry Rajoelina annonce qu’il prend les rênes du pays, car il est immédiatement mis fin aux fonctions du Président de la République et du Gouvernement pour violations de la Constitution.
Il n’aura donc fallu que 17 jours à Andry Rajoelina pour abattre ses cartes et dévoiler ses véritables intentions. Improvisation ou préméditation ?
Une question s’impose à l’esprit. Le coup d’état de Andry TGV était-il une réaction improvisée suite à la fermeture de Viva TV ; ou bien un acte prémédité bien avant la crise, et dont l’épisode Viva ne serait qu’un prétexte ?
De nombreux arguments peuvent être avancés pour soutenir chacune des deux options. Soulignons simplement que dès le début de la crise, Radio Viva a diffusé à longueur de journée des chants patriotiques et révolutionnaires, dont certains sont même à la gloire de Andry
Rajoelina.
Si tous ont le droit d’utiliser leur talent artistique comme ils l’entendent, ce répertoire soudainement disponible montre que des artistes ont eu le temps de passer dans un studio pour enregistrer, voire le temps d’écrire et de composer de nouvelles chansons. La constitution de ce répertoire a donc nécessité du temps de préparation, ce qui ne permet pas de croire à une improvisation.
On sait également, sans vouloir créer de lien de cause à effet, que le groupe INJET était sérieusement sur les rangs pour le rachat d’un journal quotidien qui était mis en vente par son groupe fondateur, quelques mois avant le début de la crise. Cela pouvait être dans la logique d’une simple extension des activités de ce groupe au demeurant fort dynamique, mais cela aurait pu également être dans la volonté stratégique de renforcer l’arsenal médiatique en vue de la crise. Enfin, Andry Rajoelina et son épouse ont passé les fêtes de fin d’année 2008 en France : occasion d’un plein d’énergie avant la grande bataille, prises de contacts avec des soutiens politiques ou financiers, ou simplement vacances d’hiver en famille ? Seule l’Histoire pourra le dire.
Certains signes semblent donc autoriser à croire que son acte insurrectionnel était prémédité depuis un certain temps. Toutefois, Marc Ravalomanana y a également contribué en alimentant une situation extrêmement favorable à l’explosion de la crise, et en accumulant les provocations qui furent autant d’erreurs politiques. Encouragé certainement par des promesses de soutien, Andry Rajoelina s’est enhardi dans sa volonté de ne tenir compte d’aucune règle de savoir-vivre ou de droit pour tenter de s’emparer du pouvoir, et a choisi de mettre le turbo à son TGV. Il n’a donc pas su s’arrêter à temps, et a changé en quelques semaines de statut : de héros auréolé de son courage pour dénoncer et refuser les abus du régime Ravalomanana, il est juste devenu un petit caïd de place publique qui essaie de faire l’intéressant. Pays au bord de la guerre civile
Après un mois de crise, les faits sont là : Andry Rajoelina a mis le pays au bord de la guerre civile. L’armée (et donc l’EMMO-Nat) a refusé de basculer et a choisi la légalité constitutionnelle, malgré des mécontentements réels à l’encontre de Marc Ravalomanana. Dans sa très grande majorité, la population d’Antananarivo a refusé de suivre son maire dans son coup d’état, malgré le raz-de-marée d’une élection à 63%.
D’un autre côté, les foyers de tension se multiplient dans les régions, et il est évident que le soutien à Andry Rajoelina n’est qu’une façade, car les vedettes locales voient déjà midi à leur porte, en particulier quand l’approche d’une élection présidentielle anticipée devient une forte éventualité. Roland Ratsiraka ou Albert Zafy contribuent donc bien volontiers à animer la contestation dans les régions, mais il est loin d’être acquis que ce soit pour le bénéfice final de Andry
Rajoelina.
Et à Antananarivo, les désormais traditionnels rassemblements de casseurs vont favoriser une hausse de la délinquance et de la criminalité à court et moyen terme : que ce soit à la tombée de la nuit maintenant, ou plus tard, après la fin de la crise, les casseurs ne vont certainement pas devenir retraités. Ainsi, le premier résultat des efforts de Andry Rajoelina sera la déliquescence de l’État, qui est amoindri dans ses capacités de gouvernance, avec en parallèle un risque d’embrasement général du pays. Malgré ses arguments fallacieux pour mettre cela sur le compte de son adversaire, il porte une large part de responsabilité dans les problèmes actuels et futurs.
Les mensonges, manoeuvres et autres traficotages de vérité par Andry Rajoelina commencent également à irriter. Nous avions déjà rappelé dans notre éditorial du 28 févrierl’épisode Joyandet. Beaucoup de personnes ont également été choquées de la propagande qu’il a créé autour de la découverte de nouveaux cadavres de pilleurs (par d’autres pilleurs, soit dit-en passant) dans les décombres du Trading center à Analakely, et qui ont été présentés comme les dépouilles de victimes de l’EMMO-Nat qui auraient été jetées dans et endroit. Or, en ce qui concerne le maintien de l’ordre, l’EMMO-Nat a de plus en plus le soutien de la population, énervée par cette crise stupide à cause de l’ambition de certains politiciens, et la majorité silencieuse ne désapprouve pas les opérations de l’EMMO-Nat. Aussi, les tentatives de discréditer l’armée avec des mensonges ne font que rendre le mouvement TGV-iste encore plus grotesque pour une large majorité de l’opinion publique.
En fait, Andry Rajoelina a fait le choix du populisme pour tenter de s’attirer la sympathie des masses. Il lui fallait donc passer outre certaines valeurs, et choisir des axes de propagande qui plaisent à la plèbe depuis 1972 : les dirigeants sont des voleurs et des assassins, il est tout à fait possible d’augmenter votre niveau de vie, les étrangers sont des parasites, les bailleurs de fonds nous imposent des conditions dont nous ne voulons pas car Madagascar est maître de son destin (même si la moitié de son budget est financé par les bailleurs de fonds…).
L’animation de ces arguments entretient un climat de haine au sein de la population, qui est littéralement dressée l’une contre l’autre. Une guerre civile, au sens de conflits entre les civils, devient une possibilité, voire une probabilité. Chaque camp utilise des gros bras. Certains seraient même, s’il faut en croire la presse, affublés d’uniformes militaires et armés, puis intégrés dans les équipes de l’EMMO-Nat. D’autres paradent visiblement avec des armes à feu au sein du service d’ordre du TGV devant le podium du 13 mai. Les radios et les journalistes-militants des deux côtés surenchérissent chaque jour un peu plus en désignant des cibles pour la colère populaire. Depuis les dernières 48 heures, on y parle d’incendies, de cocktails Molotov, d’assassinat etc. Les séquelles de cette ambiance mettront du temps à se cicatriser.
Il est indéniable que Marc Ravalomanana a fait des erreurs importantes de gouvernance politique et économique. Ses dérives dictatoriales pour mettre la démocratie au pas, mais aussi l’opacité de son mode de gestion méritaient qu’il soit rappelé à l’ordre. Les bailleurs l’ont fait dans les couloirs feutrés des bureaux de la République. Andry Rajoelina a eu le grand mérite de l’avoir fait publiquement. Les deux protagonistes croient en leur bonne étoile pour poursuivre leur route, partageant tous deux un trait commun : l’affichage urbi et orbi d’une immense foi, même si on s’aperçoit à l’usage que celle-ci est souvent mauvaise de part et d’autre.
Tribune Mada 10/03/2009 Editorial : Marc Ravalomanana : affaibli par ses propres erreurs
- par Ndimby A.
Ainsi, Andry Rajoelina est caché dans une résidence diplomatique sous la protection des Nations Unies... Il vaut mieux entendre cela que d’être sourd ! Car si on présupposait que c’était la situation depuis quelques jours, le fait que l’ONU l’officialise est très étonnant. Car quoiqu’on en dise, Andry Rajoelina est l’auteur d’un coup d’état. En officialisant sa protection, l’ONU protège donc un putschiste, ce qui une fois de plus, rajoute au schéma de perpétuation des prises de pouvoir via la Place du 13 mai.
Ainsi, le schéma est désormais tracé pour les futurs leaders insurrectionnels. 1. Annoncer qu’on prend le pouvoir. 2. Se réfugier sous les jupes de l’ONU pour éviter les représailles et la sanction de ses actes. Quand on est assez grand pour faire des bêtises, on doit être assez grand pour les assumer debout.
Le « président » a-t-il voyagé dans un coffre ?
Selon les observateurs, c’est le groupe de diplomates qui est allé lui rendre visite vendredi dernier qui l’a probablement « exfiltré », car c’est depuis ce jour-là qu’on n’a plus entendu parler de lui. En effet, on sait qu’après avoir été à
Ambatobe, les diplomates se sont réunis à la Résidence de l’Ambassadeur d’Allemagne. Puis, alors que le groupe de diplomates rejoignait Iavoloha sous la conduite du nonce apostolique, l’ambassadeur de l’Union Européenne et le Coordonateur résident des Nations unies restaient sur les lieux. Alors Andry Rajoelina est-il à la villa Berlin ou à la résidence des Charmilles, ou éventuellement invité VIP chez M. Leus
(PNUD) ou M. Boidin (UE). Nul ne le sait vraiment.
On se croirait dans un mauvais film de série B américaine, avec Andry Rajoelina emmitouflé dans une couverture et caché dans le coffre d’une voiture « CMD » : drôle de façon de commencer la coopération Nord-Sud pour le « Président de la Haute Autorité de Transition ». Mais même si cela avait été le cas, de quoi devrait-on encore s’étonner, dans un pays où le « Ministre de la sécurité publique » de la transition commence sa carrière en entrant par effraction dans un bâtiment public ? Quel bel exemple pour les jeunes générations, et surtout pour les pilleurs … Autre cas de bizarrerie dans cette démocratie a la sauce malgache : le « Président » de la HAT doit se faire protéger par des… bennes à ordures pour assurer sa sécurité. Pleure ô mon pays bien-aimé disait Paton….. Alors, quand les militaires du CAPSAT
se
mutinent et que les trouffions choisissent leur chef de corps, on ne
peut que se dire qu’on doit être au pays de Jacqouille la
Fripouille.
Andry Rajoelina, dont les sourcils commençaient à sentir le roussi avec l’avancée croissante de l’Emmo-Nat dans sa direction en fin de semaine, doit donc son salut aux Nations unies et à la communauté internationale, pourtant si vilipendées par ses griots de la
Radio-Viva. L’ONU et ses agences n’ont-elles pas été accusées de tous les mots et de tous les maux : de complicité, d’aveuglement, d’inefficacité, d’inutilité, de crime contre l’humanité ? Mais comme le journalisme-militant autorise à retourner la veste et même les pantalons en fonction des besoins, sans doute aura-t-on maintenant droit à des commentaires dithyrambiques à la gloire de cette vénérable vieille dame née en 1945.
Mais là encore, cela ne doit pas étonner. On se souvient qu’aux premières heures de la crise de 2002, les radios pro-Ravalomanana criaient haro sur les premiers médiateurs de l’OUA
(Amara Essy et Antonio Mascarenhas), les qualifiant de « ngena » (nègres) qui tentaient de s’opposer à la lutte populaire menée par
Ravalomanana. Bien entendu, une fois que Wade a commencé à pencher pour le patron de
Tiko, les « ngena » sont subitement devenus « nos frères africains ». C’est ça la politique. Du moins à Madagascar. Ravalomanana a perdu beaucoup de terrain
Le Président de la République pour «un élargissement du dialogue»
Répondant à l’invitation du FFKM, pour une rencontre à l’Hôtel Restaurant « Le Hintsy », à
Ambohimanambola, ce lundi 9 mars 2009 à 11H, le Président de la République, Marc
Ravalomanana, est venu avec les membres de la délégation de négociateurs issus de l’Etat malgache, en présence des dirigeants du FKM et du Représentant des Nations Unies.
« Je suis venu à l’invitation du FFKM et des représentants des Nations Unies mais nous avons constaté que l’autre partie n’est pas venue, ni la délégation, ni M. Andry
Rajoelina. Je reconnais que les délégations, qui se sont réunies depuis un mois, ont accompli d’importants travaux.
Je les remercie pour ces efforts. Il y a des propositions palpables. J’approuve l’idée d’un élargissement du dialogue parce que tout le monde devra travailler ensemble », a déclaré le Président de la République, Marc
Ravalomanana, qui a adressé ses remerciements au FFKM et aux Nations Unies pour leur implication.
Source : Présidence de la République de Madagascar (09-03-2009 )
Les évolutions des derniers jours montrent toutefois que Marc Ravalomanana a perdu énormément de terrain en quelques jours, car il se retrouve de plus en plus isolé : lâché par une partie de l’armée, lâché par une partie du FFKM qui ne se prive pas de lui tailler des croupières, et maintenant lâché par les diplomates qui prennent parti en soustrayant à ses coups de boutoir le jeune Maire qui aurait sans doute gagné à rechercher plus de maturité avant de partir a la conquête du pouvoir. On se souvient que les premiers à avoir creusé une brèche dans la forteresse Ravalomanana en Décembre 2008 en osant critiquer sa gestion étaient les bailleurs de fonds (FMI, Banque mondiale, UE et
BAD), précédés depuis des années par le SEFAFI et des mois par le
CONECS.
Habitué à ce que tout lui réussisse ou lui obéisse, Ravalomanana va donc payer très cher son aveuglement et son entêtement à résoudre à sa manière le problème
Rajoelina. Il a utilisé la stratégie de pourrissement, puis la stratégie de répression, avant de devoir admettre qu’il lui fallait composer vu la fracture au sein du pays. Que de temps perdu, que de morts inutiles, que de fractures difficilement cicatrisables désormais dans la société malgache !
Alors qu’il y a encore quelques jours, il avait la main et aurait pu s’asseoir en position de force à la table des négociations en imposant son maintien à la tête de la République, aujourd’hui Marc Ravalomanana est affaibli et risque de devoir lâcher beaucoup plus de lest qu’il ne l’aurait voulu. Car maintenant il doit agir sous la pression, et avec la mutinerie du CAPSAT (camp éminemment stratégique dans l’organigramme de
l’Armée), le Président doit pratiquement agir avec un couteau sur la gorge.
Reste à espérer qu’il va enfin consentir à des négociations sincères, et ne pas s’amuser à faire tourner son monde en bourrique comme il a l’habitude de le faire depuis Dakar en 2002. Juste à temps pour ne pas perdre la face
Marc Ravalomanana doit comprendre que l’instant présent est celui de l’ultime chance pour ne pas tout perdre, et ne pas être obligé un jour de s’enfuir piteusement à bord de son Air Force One afin de s’exiler chez ses amis Chinois, Sud-Coréens ou Libyens. Car vu la crise, la façon dont elle a été gérée, son extension en province et la gravité de ses impacts, la question dépasse maintenant les limites du seul conflit Ravalomanana –
Rajoelina. Et il est trop tard pour circonscrire le problème à une simple question de pouvoir légal et pouvoir insurrectionnel, car le malaise est devenu si profond qu’il exige une cure générale impliquant toutes les forces vives de la Nation (au sens noble du terme, et non au sens de 1991).
Depuis l’élection de Andry Rajoelina à la tête de la Mairie d’Antananarivo, Marc Ravalomanana a creusé peu à peu le trou dans lequel les opposants risquent de le pousser avec joie (au sens figuré bien entendu). Ses provocations, ses abus en matière de gouvernance politique et économique, et surtout une curieuse incapacité à prendre des décisions adéquates et dire ce qu’il fallait en temps utile auront créé une check-list d’erreurs coupables, et donc fatales. Il a péché par orgueil, par suffisance, par morgue, par sentiment d’omnipotence. Il paye également le manque de performance d’un entourage qu’il a habitué à être servile et courtisan, incapable de le guider. Mais comment conseiller quelqu’un qui estime que seuls ses neurones sont en bonne santé ?
Ainsi, le fait d’habiller et d’associer des civils aux opérations de l’Emmo-Nat l’a coupé à la fois d’une partie de l’opinion publique ; mais aussi du soutien de plusieurs chefs militaires, ulcérés par ces méthodes d’un autre temps. Ce fut le début de la fin. Marc Ravalomanana a perdu la bataille d’Antananarivo dimanche, ne pouvant compter sur une majorité légaliste mais silencieuse. Aura-t-il l’humilité et la souplesse nécessaire pour rebondir ? Car si jusqu’à samedi dernier, le fondateur de Tiko buvait du petit-lait ; depuis deux jours, et pour reprendre une thématique de l’éditorial d’hier, il semble que le yaourt soit en train de tourner.
SAMOELA PRESIDENT
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TGViste pour empecher
les gens de travailler
PRESIDENT
Refrain: Si je serais président par hasard
nous on saura jamais,
seul Dieu le sait
mais s'Il mettra un connard au pouvoir
j'aimerais bien m'y voir.
Evidemment, y aura ceux qui veulent ma peau
en vous disant que je ne suis qu'un salaud.
Evidemment, on m'assassinera quelque part
et le comité national de secours me trouvera trop tard.
Aucun indice nulle part
un imbécile en costard
un vieillard ou un soulard
il a fait son devoir
en tant que bon citoyen
et l'éthique politique fric fric fric.
Bientôt j'irai crever.
Bientôt on va me les couper.
on refusera d'avance à mes quotas
et je n'aurai plus mes droits.
Une ordure, un martyr,
un président de passe,
un président sans trace,
un président qui crashe,
à la une de tous les magazines et journaux mondiaux.
(Refrain)
Et même si c'est pour moins d'un jour
t'inquiéteras plus mon amour
tu seras indemnisée
t'auras le gros paquet
et le pouvoir d'investir pour le bébé.
Plus le temps pour les autres engagements
plus de temps pour les autres promesses
mais l'essentiel est quand même déjà fait
quand on est au sommet tous les deux.
Le monde entier te doit le respect
à sa majesté.
(Refrain)
Si je serais président par hasard
nous on saura jamais,
seul Dieu le sait
mais s'Il mettra un connard au pouvoir
ça me donne l'espoir.
Tribune Mada 16/03/2009 Jacques a dit « bye bye » par Ndimby A.
Maitre Jacques, à l’Assemblée perché (1),
Etait l’ancien PM évincé et fâché.
Le TGV, par son nom alléché,
S’arrangea donc pour aller le pécher.
« Bonjour Monsieur Sylla,
Avec votre expérience,
Avec vos connaissances,
Si vous acceptez d’accompagner ma route,
Ensemble nous mettrons le Ravalo en déroute ».
A ces mots, l’avocat
Ne se sent plus de joie.
Il ouvre sa grande bouche
Et va sur le 13 mai :
Toute honte bue, il joint le TGV.
Sans le moindre scrupule ni la moindre émotion,
Apres avoir porté durant trois semaines,
La parole de Ravalo aux négociations,
Il finit la partie comme un énergumène.
En plein dans la tempête, l’équipe Ravalo chavire,
Et quand le bateau coule, le Jacques quitte le navire.
Mais c’est sans doute au peuple que la leçon est faite,
Et quelle que soit l’époque, l’histoire se répète.
Ne jetons pas la pierre à Maitre Jacques Sylla.
Qui est un être humain, et qui, ici et là,
Comme tout politicien qui vit dans la Grande Ile,
Retourne vite sa veste quand elle n’est plus utile.
Il n’est ni le premier, ne sera le dernier
Parmi ceux qui fluctuent au gré des intérêts.
La politique Malgache se pratique donc ainsi :
Ton ami d’aujourd’hui, demain sera trahi.
Ndimby A. (avec l’aimable collaboration de Jean de la Fontaine)