Le site d'info Madagate

Le site d'info RFI

Le site d'info Sobika

Cliquez pour aggrandir...

Cliquez sur la carte... Historique politique

Le site d'info Jeune Afrique

Le site d'info MaTV online

Le site d'info Le Monde
A la conquete de la Democratie...

A la conquête de la Democratie Cliquez... 

Histoire des barrages anti-economique...

Les ponts et les barrages Cliquez... 

Le site d'info Tiako-Madagascar -Ravalomanana

Le site d'info Ratsiraka2001

Le site d'info Express Madagascar

Le site d'info Midi Madagascar

Le site d'info Tribune de Madagascar

Le site d'info Rajakoba

Cliquez... Les Archives ...

Archives

DR demande le cessez le feu... mais ne renonce pas

1er juillet 2002

Reconnaissance de la France

3 juillet 2002

Le calme revient...

4 juillet 2002

5-6 juillet 2002

Mada unifié et pacifié...

8 juillet 2002

La reconstruction commence...

9 juillet 2002

UA s'entete...

10 juillet 2002

DR...Crime...

12 juillet 2002

Fin Haza lambo...

13-14 juillet 

impunite zero...

15 juillet 2002 

Coutiti à Mananara...

16-17 juillet 2002 

Reconnaissance de Wade...Senegal

18 juillet 2002 

Un container pour Mada... Sagatrans

19 juillet 2002

coopération sino-malagasy

20-22 juillet 2002

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 20-22 juillet 2002

  Appel "VONJEO"

Nouveau News Vaovao

Le site ARR

jeudi 18 juillet 2002 
Ao amin'ny musée de l'homme, eto paris no nanangonan'ny vazaha ny antonta taratasy rehetra momban'ny nosintsika. 
Ao daholo na carte , na aloalo , na bulletin de l'academie Malagasy de 1900 à 2001, ao daholo ny tantara sy ny kolontsaintsika rehetra. Mampalahelo anefa fa hafindra any aminy muséee de branly , eto parisy ihany io , ny zavatra sasantsasany ao aminy io musée de l'homme io. Ny boky sy zavatra sasany moa , izay tsy omby sy tsy ahitana toerana ao aminy io musée vaovao io dia ariana na dorana hoy ilay ramatoa direktera niresaka tamiko. Anisan'ireo tsy prioritera ny boky sy ny taratasy rehetra momba an'ny madagasikara hoy izy. Ary tsy maintsy arianay ireo rehefa tsy misy mpitady hoy izy. Ka eto indrindra aho no miantso anareo tia tanin-drazana rehetra ny hanao soroka miara-milanja sy miara-mitolona fa harian'ireto mena sofina indray ny tantarantsika sy ny fananam-pirenentsika. Atao izao hetsika izao ho antsika , ny zanatsika ary ny firenentsika. Mametra hafatra ao aminy 06 14 67 43 38 raha vonona ny hihetsika ianao ! ! ! Aza hadino ny milaza ny adresy , anarana ary ny n) tel nao ! ! ! ! 

Misaotra tompoko 

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

Rien que....

Le site ARRRRR...

site ARR ...RRRRR ! 


Les news sur le site ARRRRR...

Retour aux infos du jour

Les infos du jour

 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

MIDI MADAGASCAR 22 juillet 2002

Renouvellement du bureau permanent de la Chambre haute:RAJEMISON RAKOTOMAHARO A LA TETE DU SENAT ?Il vient d'être nommé sénateur à la dernière minute
Marc Ravalomanana à Ambohitsorohitra,Jacques Sylla à Mahazoarivo, Paraina Auguste à Tsimbazaza. En attendant desavoir le prochain président de la HCC à Ambohidahy, l'opinion et la classepolitique connaîtront demain le nom du successeur de Honoré Rakotomanana aupalais de verre d'Anosikely. Et ce, à l'issue du renouvellement - au vote secret- des membres du bureau permanent du Sénat.
E.R. 
Après la nomination par le président de la République de 30 nouveaux sénateurs en remplacement de ceux désignés par son prédécesseur, le remaniement du bureau permanent de cette Institution s'avère inéluctable. Et pour cause, 5 postes sont devenus vacants au sein du bureau permanent avec le départ de 3 vice-présidents, en l'occurrence, Jaotody Noëline (Mahajanga); Edouard Remanevy (Toliara); Gisèle Rabesahala (Antananarivo); et de Todisoa Dayah Germain (1er questeur) ainsi que Dahy Annick (2e questeur). Même s'il a été élu et non désigné comme les 5 autres membres précédemment cités, le cas de Moïse Rakotosihanaka, vice-président au titre de la province de Toamasina, reste un point d'interrogation après sa récente arrestation. De toute façon, malgré le rapport de forces qui a changé sans avoir totalement basculé, il est peu probable que l'ancien bras droit de Didier Ratsiraka soit reconduit au poste de vice-président. Idem pour Honoré Rakotomanana, qui n'a pas non plus de grandes chances d'être maintenu au perchoir de la Chambre haute. Un poste hautement important puisque "en cas de vacance de la présidence de la République par suite de démission, de décès, d'empêchement définitif, les fonctions de chef de l'Etat sont provisoirement exercées, jusqu'à l'entrée en fonction du président ou jusqu'à la levée de l'empêchement temporaire, par le président du Sénat". 

Homme de confiance

A l'instar de l'ancien maître d'Iavoloha, qui a placé un homme de confiance à Anosikely en prévision du pire, l'actuel locataire d'Ambohitsorohitra a intérêt à pousser un fidèle d'entre les fidèles à la présidence du Sénat. A un certain moment, les spéculations de bon nombre d'observateurs portaient sur Norbert Ratsirahonana, qui est du reste un juriste comme Honoré Rakotomanana, mais Marc Ravalomanana n'était pas visiblement de cet AVIs en omettant de mettre dans son quota de 30 sénateurs, le nom de celui qui a failli remporter le grand Chelem: président de la HCC, Chef d'Etat par intérim, Premier ministre. Il ne lui manquait plus que la présidence du Sénat. En tout cas, il aura l'occasion de se rattraper à Tsimbazaza au lendemain des législatives anticipées, s'il est de nouveau candidat et s'il arrive évidemment à se faire réélire. "Ny vato hita (qui plus est avec des urnes transparentes) no hifampitsarana". En attendant, l'attention sera focalisée demain sur l'élection des nouveaux membres du bureau permanent du Sénat. Les noms de Mananjara, ancien Haut Conseiller et de Ramilison Max, ancien commissaire de la loi auprès de la Chambre administrative de la Cour Suprême, circulent avec insistance pour les postes de vice-présidents. Le premier, au titre de la province de Fianarantsoa, et le second, au titre de la province de Tana. Avant sa nomination au Sénat, l'un faisait office de président de la HCC, celle-là même qui avait proclamé Marc Ravalomanana, vainqueur au 1er tour. Quant à l'autre, il est en quelque sorte le bras droit de Norbert Ratsirahonana qu'il avait d'ailleurs remplacé à la Cour Suprême.

 Pool pro-Ravalo

 Concernant les autres vice-présidents, on cite les noms de l'Indépendant Soja Jean André dit Kaleta au titre de la province de Toliara. Il figure parmi les premiers sénateurs à avoir reconnu le pouvoir du nouveau président et à constituer un pool pro-Ravalomanana avec une dizaine de membres élus de la Chambre haute tel que le Leader Fanilo Constance Razafimily, qui a également des chances d'entrer dans le nouveau bureau permanent au titre de Fianarantsoa, tout comme l'autre ancien Haut Conseiller Jeannine Razafintsalama pour Tana. Pour Toamasina, le poste de vice-président pourrait échoir à Médard. En tout cas, la liste des éligibles au bureau permanent est loin d'être close pour les 6 provinces. Quant au président, le nom de Rajemison Rakotomaharo circulait sous le manteau durant le week-end. En effet, Marc Ravalomanana a désigné sénateur, avant-hier, c'est-à-dire à la dernière minute, son porte-parole sur la Place du 13 mai, à la place de Rambeloson Alfred dont la nomination a été alors abrogée. Quoique le second ait été nommé au titre de la province de Mahajanga, la Constitution n'oblige pas expressément le président de la République à le remplacer par un autre originaire du même Faritany. Pas plus que la loi fondamentale n'exige, en ce qui concerne les 30 sénateurs nommés, une répartition en nombre égal par province. Selon l'article 77 de la Constitution, ils sont "nommés en raison de leurs compétences particulières en matière juridique, économique, sociale et culturelle". Gestionnaire (il est titulaire d'un doctorat de 3e cycle), Rajemison Rakotomaharo répond à ce profil et a le physique de l'emploi. Cet homme qui fait partie des hommes du président était du reste pressenti presque partout: à la présidence, au gouvernement, à la mairie… S'il est élu à la tête de la Chambre haute, ce membre du bureau politique national du TIM imprimera certainement un nouveau rythme au sénat qui "est consulté par le gouvernement pour donner son avis sur les questions économiques, sociales et d'organisation territoriale". Administrateur d'Air Mad, il mettra à contribution le sénat au décollage économique du pays. En tout cas, en cas d'élection de Rajemison Rakotomaharo, le nouveau régime aura la haute main sur toutes les Institutions et les rouages de l'Etat. 
Coopération sino-malagasy :Une aide sans contrepartie de 4 millions de dollars 
Tour à tour, le ministre des Affaires étrangères par intérim, Mamy Rakotoarivelo, le Premier ministre Jacques Sylla, le président de la République, Marc Ravalomanana, ont reçu avant-hier en leur bureau respectif le vice-ministre des Affaires étrangères de la Chine, Yang Wengchang. 
Dominique Raminadrisoa 
Au centre des entretiens, l'octroi d'une aide sans contrepartie estimée à 4 millions de dollars, au gouvernement malgache. Cette subvention entre dans le cadre de la coopération économique et technique entre les deux pays. Au cours de la signature de cet accord, le ministre des Affaires étrangères par intérim a rappelé qu'" aux plus durs moments de la crise, la Chine a toujours été aux côtés du peuple malgache". De son côté, le Premier ministre malgache a eu des entretiens techniques avec la délégation chinoise, à Mahazoarivo. L'après-midi du samedi, le diplomate chinois a rendu visite au Chef de l'Etat, Marc Ravalomanana, au Palais d'Etat à Ambohitsorohitra. A cette occasion, le président de la République a souligné l'importance de cette visite, qui renforce davantage la solidarité entre les peuples malgache et chinois. Par ailleurs, le président a signalé que Madagascar était en train d'enclencher le développement rapide du pays, et qu'il comptait sur l'aide de ce pays à vocation agricole, un transfert de technologie, surtout sur le plan rizicole. Toutefois, il a fait remarquer que la communauté chinoise résidant à Madagascar devrait respecter la souveraineté du pays.
Le salaire des ministres à 26 millions fmg, a annoncé le Président Ravalomanana samedi 
Face à la foule en liesse qui l'a accueilli samedi en début d'après-midi, sur le terrain d'Antanambe, à sa descente d'hélicoptère, le Président de la République Marc Ravalomanana a annoncé que le salaire des ministres serait fixé à 3500 dollars à partir du mois d'août prochain, soit l'équivalent de 26,25 millions fmg. 
Bodo Andrianarisoa 
Contre 2,3 millions actuellement. Tout ceci s'inscrit, comme il l'a déjà annoncé, dans la lutte contre la corruption, car le Président estime que si les ministres, qui sont la clé du développement rapide, sont payés comme leur standing les y oblige, ils seront moins tentés par les rentrées d'argent parallèles, plus ou moins honnêtes. Evidemment, ceci implique une obligation de résultats, et la Haute Cour de Justice sera d'ailleurs bientôt installée pour séparer le bon grain de l'ivraie. Le Président de la République a également rappelé l'arrêt de la chasse aux sorcières gratuite, qui va à l'encontre du développement, mais il a bien précisé que les criminels qui ont commis des actes répréhensibles ne seraient pas relâchés sans avoir payé de leurs actes dans le cadre légal, qu'ils aient des relations ou non.

" Fitsinjo " 

Venu inaugurer la foire des produits ruraux " Fitsinjo " à Antanambe, Ambatondrazaka, Marc Ravalomanana a souligné l'importance du riz dans la culture malgache et a promis à la population qu'il allait remettre ce produit sur le piédestal qu'il mérite. " Nous ne laisserons plus les importateurs faire entrer du riz étranger, surtout sans payer de taxe, nous ferons en sorte que le riz malgache prenne de la valeur et à long terme, nous en exporterons nous aussi ", a-t-il déclaré à cette occasion. La population d'Antanambe, qui s'est plainte du mauvais état de la RN44, a reçu la promesse du Président que celle-ci sera réparée le plus tôt possible, " pour permettre aux produits agricoles de circuler et aux paysans d'en tirer des bénéfices ", selon ce dernier. Marc Ravalomanana a aussi répondu favorablement aux demandes d'aide du maire d'Antanambe, Roger Randrianarisoa, pour l'adduction d'eau, l'électrification et la construction d'un centre de santé.

Ultimatum

Au cours de cette visite, l'école primaire d'Antanambe a d'ailleurs été inaugurée ; école construite en 1953 dont la modernisation a coûté 280 millions fmg. Pour ce qui est de la sécurité, le Gal Randrianafidisoa, image légendaire de la pacification malgache, qui était aussi du voyage présidentiel, a lancé un ultimatum de 15 jours aux " rebelles " qui voudraient encore nuire dans cette région de l'Ile. Passé ce délai, les pacificateurs feront leur travail. 


Midi de Madagascar 20/07/02
Les deux Antonov de Xavier Ratsiraka à Mayotte 
Les deux appareils Antonov-28 appartenant à Xavier Ratsiraka ont quitté l'Ile Maurice hier, officiellement pour les Seychelles. Mais selon les informations publiées par le quotidien Le Mauricien, "les commandants de bord des deux Antonov-28 n'ont pas respecté le plan de vol soumis à l'Aviation civile pour les autorisations de décollage d'hier matin. 
r.v.f. 
En effet, au lieu d'atterrir aux Seychelles, ces deux avions ont changé de cap pour se retrouver sur le principal aéroport de Mayotte, hier après-midi. Le premier Antonov a atterri à 16 h 42 et le second à 16 h 46". On ignore s'ils avaient eu une autorisation pour y atterrir. Toutefois, il semble que ce fut le second forcing de la part des commandants de ces appareils après l'aéroport de Maurice le 5 juillet dernier.
Proches de Ratsiraka 
Le vendredi 5 juillet dernier, jour de la fuite de l'ancien Président Ratsiraka, ces avions ont quitté Toamasina à destination " forcée" de Maurice. Transportant une vingtaine de passagers dont Herivelona Ramarcel Ramanantsoa, Mme Vololomihanta Lisette Ramanantsoa, Tsihaitohaina Ramanantsoa, Charles Rasoza, Mme Soaline, ancien député de l'Assemblée nationale malgache, Mlle Marie Béatrice Nirina, fille de Mme Soaline, Farasoa Sylvie Ramilia, qui accompagne Mme Soaline, Judicael Nirina, Germain Weiyn Fok Nirina, Mme Malalatiana Vatosoa Ravelonary, et sa fille Morgane Christelle Malala Ravelonary et les sept membres d'équipage qui sont Ravil Fyetkulov (Ukraine), Lyudmyla Volnitsa (Ukraine), Valerian Malenok (Ukraine), Eduard Budestean (Moldavie), Oleg Marcus (Moldavie), Eugeniu Fomenco (Moldavie) et Ruslan Dolgopol (Moldavie). Quelques jours après, certains d'entre eux ont été autorisés à quitter l'Ile Maurice. Que vont-ils faire à Mayotte ? La présence sur cet archipel des proches de Ratsiraka en fuite aurait-elle une relation avec cet atterrissage ?
Cent fois 
A l'époque, Le Mauricien relatait que " Les onze ressortissants malgaches, dont une fille de 10 ans et un garçon de 11 ans, furent dirigés vers le VIP Lounge où leurs passeports diplomatiques et ordinaires furent réquisitionnés par la police pour les besoins de contrôle d'identité. Ces documents sont toujours en possession des autorités policières. Les Malgaches ont avancé aux responsables de la police qu'ils ont dû fuir leur pays en raison de la violence politique qui y sévit. Mais, d'entrée de jeu, la police devait leur faire comprendre qu'il n'était nullement question pour eux de solliciter l'asile politique à Maurice". En tout cas, les autorités malgaches surveillent de près la situation. Les propriétaires de ces appareils réfléchiront sans doute cent fois avant de penser à les faire revenir à Madagascar. A moins d'une procédure officielle claire. 
Rencontre Ravalomanana -Nesbitt - Les enjeux du 26 juillet 
Le Président de la République a reçu hier à son bureau l'Ambassadeur des Etats-Unis, Wanda Nesbitt, afin d'estimer, dans un premier temps, les paramètres de l'enjeu de la réunion du club des amis de Madagascar, à Paris le 26 juillet prochain. Et dans un second temps, d'évaluer la possibilité d'élargir les relations entre le secteur privé malgache et le secteur privé américain. 
rvf 
Selon le Président Marc Ravalomanana, " les Américains souhaitent s'enquérir des règles du jeu concernant l'arrivée des investisseurs à Madagascar". Ces règles du jeu concernent notamment la lutte contre la corruption et le traitement égal pour tous les investisseurs. A noter que la signature concernant la dotation par les Etats-Unis de 6 vedettes garde-côtes a été effectuée. A propos de la visite du secrétaire d'Etat américain Colin Powell dans l'Océan indien, le président de la République a annoncé que le programme de cette haute personnalité américaine a été établi depuis bien longtemps, mais il est toujours possible de l'inviter à venir chez nous. 
Me Jacques Sylla, Secrétaire général du TIM 
Le bureau politique du parti Tiako i Madagasikara (TIM) a désigné comme Secrétaire général, Maître Jacques Sylla. "Ce parti nouvellement formé par une assemblée générale constituante aura prochainement à entériner ses structures avant d'affronter les différentes échéances politiques", a confié son Président national Raharinaivo Andrianatoandro. 
rvf 
Le citoyen Jacques Sylla entre donc pour la première fois dans un parti politique en y assurant un poste de responsabilité. Le TIM, auparavant une association créée par le candidat Marc Ravalomanana pour le présenter à la présidentielle du 16 décembre 2001, érigé en parti politique, relèvera le défi de soutenir le Président actuellement au pouvoir. Non seulement pour l'épauler dans sa mission mais surtout pour faire asseoir une base pour la pérennité du régime. Le processus démocratique ayant besoin de ce genre de schéma afin de rendre plus faciles certaines choses de la vie politique. A l'instar de la plupart des pays dans le monde, Madagascar s'aligne à l'usage démocratique, selon lequel un président ou un secrétaire général d'un parti ayant acquis le pouvoir occupe un poste important dans la haute sphère de l'Etat. 


voici un communiqué de RAKOTOMANANA Honoré qui sera diffusé dans la presse malgache
faire suivre si possible
merci

20 juillet 2002
APPEL EN VUE D’UNE COLLABORATION AUX FINS DE RECONCILIATION NATIONALE
------
Faisant suite au droit de réponse que j'ai fait paraître dans un grand quotidien national, je réitère ma ferme volonté de conjuguer mes efforts, aussi modestes soient-ils, avec tous ceux qui oeuvrent pour la réconciliation nationale et la restauration urgente de la concorde nationale afin de permettre à notre cher pays de sortir de la grave crise qui le mine actuellement et d'accélérer sa reconstruction et son développement.
Institutions, Secteur public, Secteur privé, Bailleurs de fonds, tous les hommes de bonne volonté sans exclusive, unissons donc nos efforts pour le redémarrage économique de notre Nation et mettons tout en oeuvre pour préserver l'unité nationale et l'intégrité territoriale de Madagascar, mettons tout en oeuvre pour faire prévaloir le Fihavanana malagasy et la tolérance qui ont fait la réputation de nos ancêtres.
Ny havanareo
RAKOTOMANANA Honoré

Les Sites Partenaires                                   ... News des Provinces

TRIBUNE 22/07/2002

Undd - " L'heure est au redressement " 
D'aucuns s'accordent sur le fait que l'heure est actuellement au redressement socio-économique, après les longs mois de crise que le pays a endurés. L'Undd (Union nationale pour le développement et la démocratie) d'Emmanuel Rakotovahiny est parmi ces formations politiques qui partagent l'idée de ce redressement. C'est ce qu'ont précisé les membres de son bureau politique, lors d'un petit-déjeuner de presse, samedi dernier au Motel d'Anosy. 
Mais pour l'Undd, ce redressement mais aussi le processus de la réconciliation nationale devraient se dérouler dans un climat de sérénité totale, et auxquels "toutes les forces représentatives de la Nation sinon même les populations doivent participer" Mara Niarisy, Narison Radanielina, David Silamo et les autres affirment en chœur qu'ils ne voient aucune raison de ne pas soutenir le pouvoir actuel, dans la mesure où les actions envisagées pour l'unité nationale, le renforcement de la démocratie et de l'Etat de droit ainsi que pour le développement du pays, telles que préconisés par le Président Ravalomanana et son gouvernement, font partie des orientations qui ont déjà été préconisées par l'Undd au moment de sa création. "Et il se trouve actuellement que ce sont les hommes qui ont changé, mais les idées restent", a-t-on encore souligné. 
Ainsi, en cette période de l'après-crise et donc de redressement socio-économique, l'Undd annonce qu'il a une part de responsabilité… en tant que parti d'envergure nationale, a-t-on expressément indiqué, et qu'il entend s'y atteler dans la mesure de ses moyens. Une chose est en tout cas sûre, a-t-on encore confirmé, c'est que l'Undd dont certains dirigeants et membres avaient pris position pour le soutien du mouvement Kmsb (Comité de défense du choix du peuple), tandis que d'autres se sont tenus plus ou moins à l'écart, reste un parti unifié et vivant, et n'envisage pas pour l'instant de basculer dans l'opposition… même s'il annonce que le parti se fera une obligation de critiquer et dénoncer les éventuelles actions du pouvoir qui iraient à l'encontre de la bonne gouvernance et du "Fahamarinana". 
Recueillis par :Miadana Andriamaro 
A Anjozorobe 
Poursuivant ses tournées dans les régions productrices de la province de Tananarive, le ministre du Commerce et de la consommation Alphonse Ralison avec ses proches collaborateurs, était à Anjozorobe vendredi dernier. Comme il a fait auparavant à Tsiroanomandidy, Betafo, Itasy et Antsirabe, le ministre Alphonse Ralison, les techniciens du ministère et de la province de Tananarive ont donné de plus amples précisions sur l'encaissement des ristournes devant revenir aux communes. 
"Il est constaté aujourd'hui que de nombreuses communes dotées de richesses naturelles mais restent dans la pauvreté, incapables d'honorer leurs participations financières à des projets de développement avec les bailleurs de fonds. Pourquoi ? Parce que le système qui prévalait ne permettait pas aux communes d'avoir leur part dans les transactions commerciales se déroulant chez elles", a d'emblée révélé le ministre Alphonse Ralison. En guise de solution, le gouvernement a décidé de mettre en place une plateforme de concertation au niveau de chaque commune où les groupements des paysans, les collecteurs, les communes et les autres acteurs du commerce au niveau local, seront représentés. "On parle désormais de partenariat et non de conflits d'intérêts", tient à souligner le ministre du Commerce et de la consommation, avant que d'autres techniciens n'avancent des explications sur les textes reformulés régissnt les ristournes, édictés par un décret provincial. 
Un exemple cité dans les échanges d'idées a été celui dela commune d'Alakamisy, pouvant écouler 23.200 tonnes de paddy. Avec une ristourne de 10 F par kg dûment encaissée, cette commune aura largement de quoi subvenir à ses projets de développement, sans attendre les subsides de l'Etat, les fameux 30 millions toujours dans les limbes après la crise traversée par le pays. Ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. 
L'administration entend ainsi clarifier les règles du jeu dont l'objectif est de professionnaliser les corporations concernées. "On ne peut pas être collecteur avec une licence de transporteur", prévient Alphonse Ralison qui enchaîne : "Les collecteurs doivent être fichés. C'est un moyen d'éliminer le circuit de l'informel". Une campagne est actuellement menée dans ce sens et, face aux députés, le ministre du Commerce et de la consommation a encore réitéré les grandes orientations de son département avec comme épine dorsale la formulation de la loi sur la concurrence, la loi sur la consommation, les réformes des chambres de commerce, actuellement au nombre de douze. : Eric Ranjalahy 
L'ambassadeur Peter Behr à Ankadinandriana 
A l'heure de la sortie de crise, les diplomates prennent le pouls du pays profond. SeM Peter Behr, ambassadeur d'Allemagne, a inauguré le week-end dernier, le centre de santé de base d'Ankadinandriana, rehabilité grâce à une aide allemande. Le diplomate a réaffirmé, lors d'une petite cérémonie d'allure familiale, que "c'est un geste politique très fort à l'endroit du régime conduit par Marc Ravalomanana, le nouveau président de la République" et que "nous sommes très contents de travailler avec lui". Le diplomate a fait le grand tour des réalisations de la commune du maire Hajo Andriananarivelo, qui a été la première de la province d'Antananarivo, à finaliser son Pdc -Plan de développement communal- devenu un modèle du genre. Vieux village historique, le temple date de 1890, le fossé défensif continue de le ceinturer et il comporte sans doute les rares maisons traditionnelles de la couleur rouge carte postale, si caractéristique des Hauts Plateaux, Ankadinandriana a a gardé son cachet mais sa gestion, "d'un esprit résolument moderne" conforte l'idée fondamentale que "la commune est le cheville ouvrière du développement". Peter Behr a passé un long moment dans les bureaux municipaux dotés du confort informatique, après avoir fait admiré le Clac, Centre de loisirs et d'animation culturelle, une action de l'Agence de la Francophonie. Club video et Canal satellite, Monopoly et boules, une bibliothèque où le diplomate a repéré avec émotion, "Les Lettres persanes" (Montesquieu) de ses années estudiantines. L'ambassadeur d'Allemagne, reputé amateur de randonnées pedestres, a fait une incursion au centre d'accueil rehabilité avec l'appui de l'Union européenne. Prévu servir d'internat aux élèves dispersés sur les 700 km2 de la circonscription, le centre peut accueillir sans complexe, doté de tout le confort moderne, des séminaires ou des ateliers à trente kilomètres de la capitale et dans une zone importante de production florale. Iris, marguerites et autres glaïeuls d'Ankadinandriana viennent de bénéficier d'un appui de 160 millions de la coopération française à travers le projet Fleurs coupées. 
"LES COMMUNES, CHEVILLE OUVRIèRE DE CE PAYS" 
Hajo Andrianainarivelo a remercié la République fédérale d'Allemagne d'avoir continué malgré la crise, à "faire confiance aux Malgaches, à Madagascar et surtout aux communes qui sont la cheville ouvrière de ce pays". Peter Behr, conquis à l'issue de son excursion, "la première depuis 6 mois", a félicité une commune "où les aides parviennent véritablement à la population" à travers une gestion transparente "sans trace de corruption". Selon l'ambassadeur, cela favorise la participation effective des citoyens dans l'oeuvre de développement. Il devait insister sur l'importance de l'éducation civique pour l'avènement de citoyens conscients de ses devoirs et de ses droits. Peter Behr déclare qu'une époque nouvelle à laquelle les Malgaches ont si longtemps aspiré, vient de s'ouvrir. D'après l'ambassadeur, le peuple malgache a donné, par sa détermination pour la démocratie, l'exemple d'"un peuple formidable qui mérite d'être traité comme un peuple adulte". Initialement ecole primaire publique, le centre de santé de base d'Ankadinandriana date des années 20. Détruit par un cyclone, il comporte desormais, grâce à l'Allemagne, une salle d'hospitalisation doublée d'une salle de vaccination et d'un bureau de planning familial qui sert aux consultations. Les 16.000 citoyens de la commune ne gagnent plus la capitale pour les problèmes de santé. :
Mamy Nohatrarivo 


Journal de l'Ile de la Réunion 20/07/02
Récolte de la vanille à Madagascar : Un enjeu perturbé par la crise
La récolte de la vanille est marquée cette année par des problèmes de sécurité et de financement dus à la crise ayant paralysé le pays pendant sept mois, estiment les professionnels. La campagne, qui devait démarrer le 8 juillet, a été avancée au 22 juin, parfois pour des raisons de maturité, mais surtout de sécurité.
La région productrice de la Sava (Nord-est) a été le théâtre d'affrontements armés au début juin entre les troupes de Marc Ravalomanana et les hommes de Didier Ratsiraka. "Les planteurs ont cueilli quinze jours plus tôt que prévu parce qu'ils avaient peur qu'on vole leur récolte", indique Georges Ramiandrisoa, président du Groupement national des exportateurs de vanille, qui regroupe une quarantaine d'entreprises.
A Sambava, la campagne a démarré le 22 juin au lieu du 1er juillet. Gendarmes et policiers locaux, qui surveillent habituellement les marchés ont baissé les bras, déstabilisés par la crise politique, s'inquiètent plusieurs exportateurs. Du coup, la sécurité du transport de la vanille et des fonds n'est pas assurée, selon eux.
C'est en effet en liquide que les quelque 1 200 collecteurs paient chaque année la production des 60 000 planteurs de la région avant qu'elle soit exportée.
Madagascar, premier exportateur au monde, produit chaque année 4 500 à 5 500 tonnes de vanille verte, et l'exporte une fois séchée et préparée.
Manque de liquidités
"Environ 70% de la vanille a été cueillie en avance", estime Michel Lomone, un exportateur d'Antalaha. "Cueillir avant maturité, cela veut dire perdre en qualité et du coup en revenus", précise le président du Groupement. "Mais les planteurs avaient besoin d'argent, surtout cette année", ajoute un autre professionnel.
Outre ces problèmes de sécurité, le marché manque cruellement de fonds. Le pré-financement de la campagne nécessite de 20 à 35 millions d'euros, et du fait de la crise et du "risque pays", banques et importateurs ont bloqué les crédits de campagne. 
"Les banques locales manquent de liquidités, on se débrouille comme on peut. Certains vont jusqu'à Antananarivo pour rapporter l'argent ici, avec les risques que cela comporte", explique M. Lomone. Du coup, les acheteurs restent prudents et spéculent sur la baisse des prix à l'achat. "Seules de petites affaires se font en ce moment, mais dès que les prix tomberont, on achètera", indique un exportateur. "La vingtaine d'exportateurs habituels est là, mais seuls cinq ou six achètent déjà", ajoute-t-il. La situation pourrait rapidement se débloquer car, selon les spécialistes, les financements pourraient arriver d'ici quelques jours du fait de la fin de la crise. 
La production de la vanille malgache, avec une moyenne tombée de 1 800 à 1 500 tonnes par an ces cinq dernières années, représente encore 60 à 65% de la vanille échangée sur les marchés mondiaux. Le chiffre d'affaires s'élève à quelque 200 millions d'euros pour le pays. Les premiers clients sont les États-Unis (807 tonnes) et l'Europe (515 tonnes). Le Premier ministre malgache à Paris 
la semaine prochaine
Le Premier ministre malgache, Jacques Sylla, doit effectuer une visite en France la semaine prochaine, les 24 et 25 juillet, a indiqué hier le ministère français des Affaires étrangères. 
Le chef du gouvernement du président malgache Marc Ravalomanana doit rencontrer mercredi à Paris le ministre des affaires étrangères, Dominique de Villepin, puis jeudi le ministre délégué à la coopération et à la Francophonie, a précisé le Quai d'Orsay. La France a reconnu le 3 juillet Marc Ravalomanana comme président de Madagascar lors d'une visite à Antananarivo de M. de Villepin alors que les Etats-Unis avaient été le premier grand pays occidental à reconnaître, fin juin, M. Ravalomanana. 
L'ancien chef de l'Etat, Didier Ratsiraka, qui ne reconnaît pas la victoire de M. Ravalomanana dès le premier tour de l'élection présidentielle de décembre, séjourne toujours actuellement en France.


L'Express de Madagascar - 20/07/02
Madagascar trublion ? - Wade critiqué à Dakar et Mozambique à l'affût 
La cause de ce petit charivari politique et économique ? Le président sénégalais Abdoulaye Wade est pris à partie par son opposition pour son appui au président Marc Ravalomanana et au peuple malgache et sa prise de position démarquée par rapport à la grande majorité conservatrice de ses pairs africains. Une tempête dans un verre d'eau, sans doute, mais qui ne manque pas d'intérêt à suivre dans le mesure où le sacro-saint consensus du Continent, la voix unique qui s'en élève pourrait bien être contrarié par le "cas malgache", et qui plus est dans le bon sens pour la démocratie bafouée dans de nombreux pays africains. 
L'autre offensive, moins sympathique, vient du Mozambique. Ce pays voisin d'Afrique de l'est fait de l'oeil aux investisseurs étrangers installés à Madagascar pour les inciter à se délocaliser chez lui. Ce n'est pas la première fois que le Mozambique, avec son taux de croissance à deux chiffres, sa stabilité politique et sa réelle ouverture libérale est mis en concurrence avec Madagascar, en particulier par les hommes d'affaires mauriciens. Il est vrai que l'ancien régime n'a pas toujours répondu favorablement aux projets des Mauriciens, notamment agricoles qui ont toujours buté sur le problème foncier. 
Bref, une compétition diplomatique et économique à laquelle sont confrontés le président Ravalomanana et le gouvernement de Jacques Sylla. 
et consommation 
Devant les députés hier, à Tsimbazaza, le ministre du Commerce et de la consommation Alphonse Ralison, a défendu ses orientations selon lesquelles "le développement du pays partira des communes qui produisent sans être rémunérées normalement en conséquence". 
Pour pallier à ce paradoxe, le ministère avec la collaboration des acteurs économiques concernés, entend mettre en œuvre "une plate-forme de concertation" qui fonctionnera avec un mécanisme bien établi qu'il a expliqué hier devant les députés de l'Assemblée nationale. 
Alphonse Ralison est convaincu que le commerce est l'essence même du développement économique auquel tout le monde aspire sans qu'on accorde les moyens adéquats. 
C'est pourquoi, il entend, dans les six mois à venir, à doter son département, de ce dont il a besoin, aussi bien humain que matériel.
Eric Ranjalahy
Coopération (Usaid) 
Un nouvel accord de financement vient d'être signé hier entre les gouvernements malgache et américain. 
En fait, il s'agit d'amendements aux accords bilatéraux de subvention de l'Usaid, d'un montant total de 11.044.121 dollars. Ces fonds seront utilisés pour les activités suivantes: 
o L'amendement n°7 à l'accord de subvention sur la conservation de la biodiversité accorde au gouvernement malgache, une nouvelle subvention de 7.989.121 dollars. Ce nouveau financement continuera à promouvoir une approche holistique de la conservation, approche qui équilibre les besoins de la population avec ceux de l'environnement. Cette assistance permettra de promouvoir des liens mutuellement profitables entre les paysans et les sociétés agro-alimentaires par la production de cultures de rente pour combattre la pauvreté et améliorer le niveau de vie de la population rurale. Ce programme aide également à renforcer la gestion des ressources naturelles et des forêts, et à développer les capacités des communautés locales. 
o L'amendement n°16 à l'accord de subvention pour des services de planification familiale, de survie de l'enfant et de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles (Mst) accorde une nouvelle subvention de 3.055.000 dollars. Ce programme renforce la capacité technique des organisations publiques et privées à fournir au public des services de très haute qualité dans le domaine de la santé reproductive, le planning familial, la survie de l'enfant et la nutrition, la prévention et le traitement des Mst/sida. 
Pour la partie américaine, représentée à cette occasion par l'ambassadeur Wanda L. Nesbitt et le directeur général p.i. de l'Usaid Stephen M. Haykin, cette signature reconfirme la volonté et l'engagement des Etats-Unis à aider Madagascar. Wanda L. Nesbitt ajoute que d'autres accords interviendront avant la fin de cette année. La partie malgache a été représentée hier par le Vice-premier ministre Narisoa Rajaonarivony avec à ses côtés les ministres Sylvain Charles Rabotoarison (Environnement), Andry Rasamindrakotroka (Santé) et la secrétaire d'Etat chargée de la condition féminine et de l'enfance Méline Rasoanirina. 
Recueillis par :Miadana Andriamaro
Tourisme 
Le tourisme constitue l'un des secteurs majeurs pourvoyeurs de devises du pays. Cependant, il a aussi été l'un des secteurs les plus durement touchés par la crise politique. C'est pour cette raison que le redémarrage du secteur figure parmi les priorités du gouvernement. Les audiences successives de ces derniers jours du ministre du Tourisme, Ntsay Christian, confirment le confirment. 
En recevant hier le Chargé d'affaires suisse, Dominik Langenbacher, les deux parties ont évoqués trois points essentiels. 
En premier lieu, le Chargé d'affaires a réitéré l'invitation faite à Madagascar pour participer à la Foire de Bahal (Suisse) qui se tiendra en février 2003. Ensuite, il a été question du développement du parc Masoala; un développement qui sera concrétisé par la mise en place d'une réplique du parc Masoala au Zoo de Zurich dont l'inauguration aura lieu au mois de juin de l'année prochaine. Enfin, les deux personnalités ont discuté de la mise en place d'un partenariat plus efficace entre opérateurs touristiques malgaches et leurs homologues suisses. 
Dans l'après -midi, le ministre Ntsay Christian a reçu un expert de la Banque mondiale en mission à Madagascar jusqu'au 23 juillet prochain. La rencontre a porté sur la manière de faire redémarrer le secteur du tourisme dans les plus brefs délais. La mise en place d'un mécanisme d'appui ,tel qu'un fonds de garantie permettant aux opérateurs touristiques de rembourser leurs emprunts, a été soulevé. 
: Ranaivo Lala Honoré
Abdoulaye Wade critiqué par son opposition pour son soutien au président Ravalomanana 
Au Sénégal, l'Alliance des forces de progrès (AFP, opposition) a sévèrement critiqué jeudi l'attitude du président sénégalais Abdoulaye Wade dans la crise malgache, estimant qu'elle ternissait "l'image de la diplomatie sénégalaise", selon un communiqué du parti. 
"Malgré les effets d'annonce et le martelage médiatique (...), des tensions régulières caractérisent les relations entre le Sénégal et les bailleurs de fonds, les voisins et les pays frères africains", déplore le bureau politique du parti, dirigé par l'ex-premier ministre Moustapha Niasse. 
"Le dernier exemple en date, qui est le résultat des maladresses de Wade sur la crise malgache, traduit des actes irréfléchis, pris en dehors des dispositions consensuelles du sommet des chefs d'Etat", poursuit le texte, faisant référence à la récente rencontre de l'Union africaine (UA) à Durban, en Afrique du sud. 
Mais dans une lettre datée du 14 juillet à M. Ravalomanana, le chef d'Etat sénégalais avait annoncé sa décision d'entretenir avec le nouveau pouvoir malgache, isolé sur la scène africaine, des relations "normales et fraternelles". 
La formation d'opposition sénégalaise, qui déplore "la perte de crédit" de la diplomatie sénégalaise, "dénonce la précipitation par laquelle Wade tente, sans raison, de contourner ses pairs d'Afrique", selon le communiqué qui estime que cela abouti à des "conflits affligeants" pour le Sénégal. 
Moustapha Niasse, plusieurs fois ministre sous l'ancien régime socialiste, avant de fonder son propre parti, avait soutenu Abdoulaye Wade lors du deuxième tour de la présidentielle en mars 2000 avant de mettre fin à son soutien près d'un an plus tard. 
LE MOZAMBIQUE FAIT DE L'OEIL AUX INVESTISSEURS DE MADAGASCAR 
La crise politique et économique qui affecte Madagascar depuis plus de six mois pourrait faire un heureux : le Mozambique, qui suscite un intérêt croissant de la part des investisseurs traditionnellement implantés sur la Grande Ile. 
Entreprises françaises et mauriciennes en particulier, pour lesquelles Madagascar était jusque là un territoire de prédilection, regardent depuis quelques mois plus attentivement vers ce pays lusophone qui bénéficie d'une des croissance les plus élevées sur le continent africain (15% en 2001). 
"Depuis six mois, une douzaine d'entreprises françaises installées à Madagascar nous ont approché pour obtenir des informations sur les possibilités d'investissement au Mozambique", a indiqué à l'AFP Natacha Tempez, directrice adjointe du service économique de l'ambassade de France dans la capitale mozambicaine. 
Ces entreprises sont de taille différente et n'évoluent pas dans les mêmes domaines d'activités, précise Mme Tempez. "Pour le moment, il ne s'agit que d'une prise de contact", reconnaît-elle. 
Du côté mauricien, si les autorités ont reconnu officiellement la semaine dernière le gouvernement de Marc Ravalomana et espèrent qu'une stabilisation politique favorisera la reprise économique de Madagascar d'ici la fin de l'année, certains investisseurs mauriciens s'inquiètent et se renseignent sur les alternatives possibles. 
"L'incertitude de la situation à Madagascar provoque un flou dont le Mozambique pourrait bénéficier pour des investissements à venir", indique à l'AFP Naguib Soomauroo, premier secrétaire de l'ambassade de Maurice à Maputo. 
Si les entrepreneurs mauriciens, installés de longue date à Madagascar, estiment qu'il est prématuré d'envisager des fermetures définitives, les autorités mozambicaines misent sur le long terme en cherchant à attirer des opérateurs économiques mauriciens, qui figurent déjà au troisième rang des investisseurs étrangers dans le pays, après les Sud-Africains et les Portugais. 
Elles ont prévu d'accélérer la mise en place de "zones économiques spéciales", l'équivalent des zones franches qui ont fait le succès économique de Maurice et qui ont aussi attiré les investisseurs à Madagascar. 
Le parc industriel de Beluluane, dans la banlieue de Maputo, qui bénéficie de ce statut particulier, doit être totalement opérationnel dans neuf mois. 
Deux domaines sont privilégiés : le textile et l'agriculture, dont les produits peuvent bénéficier de l'African Growth Opportunity Act (AGOA) pour pénétrer le marché américain. 
"Nous prévoyons une visite à Maurice au mois d'août prochain afin de montrer quels sont les avantages d'investissement chez nous", explique à l'AFP Mussa Usman, directeur adjoint du Centre de Promotion des Investissements (CPI), organisme public de gestion des projets d'investissement au Mozambique. 
"Nous souhaitons prendre contact avec des entreprises de textile et de confection qui sont installées à Madagascar et qui souhaiteraient se délocaliser", dit-il. 
Le ministre de l'agriculture mozambicain, Helder Muteia, s'est également rendu la semaine dernière à Maurice pour la mise en place d'un programme commun agricole entre les deux pays. 
Les Mauriciens sont intéressés par les possibilités de développement agricole qui pourraient être offertes sur 100.000 hectares mis à leur disposition par les autorités mozambicaines dans les provinces de Sofala et Manica, dans le centre du pays. 
"Le ministre de l'agriculture mozambicain a effectivement rencontré des investisseurs agricoles dont les projets à Madagascar ont été gelés depuis la crise politique", confirme M. Soomauroo. 
Le Mozambique bénéficie de deux grands avantages similaires à ceux de Madagascar : de grandes étendues qui peuvent être consacrées à l'agriculture et à l'élevage et un accËs à la mer pour l'acheminement des produits de zones franches exportés à l'international. 
"Il est certain que la crise malgache va nous aider à attirer et à conquérir de nouvelles entreprises pour investir dans notre pays " conclut, optimiste, M. Usman. 
Agence intergouvernementale de la francophonie 
La 9è session du Fonds d'appui à la presse francophone de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie, dotée d'un budget de 1.380.000 euros pour 2002, s'est réunie dernièrement à Paris, à la direction du cinéma et des médias, sous la présidence de son directeur Jean-Claude Crépeau, assisté de Marie-Soleil Frère, afin de doter, sur des critères d'éligibilité très rigoureux, des "journaux francophones du Sud", d'Afrique, de l'océan Indien, des Antilles et d'Asie, d'une subvention, plafonnée pour chacun à 15.245 euros, afin de leur permettre de faire face à un investissement en matériel, à des besoins financiers de formation ou de gestion de l'entreprise. 
Pour ce 9e appel à propositions, aucune candidature venue cette fois de la presse écrite de Madagascar, où "Midi Madagasikara", "Madagascar Tribune", "Dans les médias demain", "La Revue de l'océan Indien" et "L'Express de Madagascar" ont déjà à une ou deux reprises bénéficier du "FAPF" depuis sa création en 1998, mais 13 dossiers jugés recevables venant de 8 pays : Bénin (4), Burkina Faso (2), Cambodge (1), Cameroun (2), Côte d'Ivoire (1), Haïti (1), République démocratique du Congo (1) et Vietnam (1). 
Le faible nombre de candidatures, la moitié de la précédente session, s'explique vraisemblablement par "la réputation d'exigence de la commission du Fonds", réputation "renforcée par la conduite de missions de suivi des projets sur le terrain effectuées en 2001 qui auraient découragé les candidatures fantaisistes", souligne le rapport final. 
En définitive, trois projets seulement ont été retenus par la commission sur les 13 qu'elle avait a étudier, pour un montant cumulé de 43.138 euros au profit de "L'Observateur Paalga", quotidien burkinabé, de "Haïti Press Network", agence de presse haïtienne en ligne, et du "Courrier du Vietnam", quotidien vietnamien. 
Le prochain appel à candidatures devrait être lancé à la rentrée pour une réunion de la 10e session courant novembre. Ce nouvel appel donnera lieu, dans nos colonnes, à des explications précises et détaillées sur les critères d'éligibilité, afin d'élargir éventuellement le champ des bénéficiaires. 

 

 

Les détails, les photos, les archives et l'historique des évènements sur Mada sur
"MadaVôvô"
consultable sur www.rainizafimanga.com

Encore des adresses sur les actualités de Mada

 

[Lakroan'i Madagasikara]-[MadaNews ]-[Havana-News ]-[Canal Madagascar]-[Echos du Capricorne]

[Les depêches sur Nomade ]-[Les nouvelles de Ravinala  ]-[Radio Madagascar ]-[New Magazine]-[Clicanoo]

[L'agence Reuters sur Yahoo ]-[L'agenda de Moramora]-[L'agenda de Nathalie Rabe]-[L'agenda de Croissance ]

 

RETOUR AUX INFOS DU JOUR  

RETOUR A LA PAGE D'ACCUEIL DES RAINIZAFIMANGA

 

LES ARCHIVES "MadaVôvô"

Archive Janv 

Archive Droit de savoir mois de février...

Archive Fév

Archive Droit de savoir 1ère quinzaine mars...

Archive 1/2Mars(1)

Archive droit de savoir 2ème moitié de mars

Archive 

1/2 Mars(2)

Archive droit de savoir Avril

Archive Avril

Archive Droit de savoir Mai...

Archive Mai

 

Archive Juin

 

 

 

  Fermer