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24 juillet 2002

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 24 juillet 2002

  Action ..."Réaction"

d'une Rainizafimanga

Nouveau News Vaovao

Le site ARR

----- Original Message ----- 
From:
Marie-Jo.Tragin@wanadoo.fr
Bonsoir,
Comme nous sommes dans le chapitre action, puis-je vous soumettre la suite?
Je suis actuellement sur un projet d'informatisation et de dotation en livre de Fianarantsoa et de la BU de Tana (vous pourrez voir les details sur le site TIM, rubrique FAR Projets).
Actuellement il nous manque des cartes reseaux pour la mise en marche du tout. Ce sont des cartes réseau ISA 3Com. C'est ce type de carte qui fonctionne sans ennuis sous Linux.
Y aurait-il parmi vous des "donateurs" de ces cartes (d'occasion ou non?). A l'heure actuelle, nous en avons 18 de dons, 27 dons mais cartes non testees. Et au total il nous en faudrait 80. 
Merci de me contacter pour les bonnes volontés.
Merci de diffuser ce message.
-Marie-Jo TRAGIN Tél : - 05 61 78 09 71

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

Rien que....

Le site ARRRRR...

site ARR ...RRRRR ! 


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Les infos du jour

 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

Midi Madagascar 24/7/2002

Sénat:Rajemison Rakotomaharo au perchoir,mais l'Arema reste majoritaire 
Rajemison Rakotomaharo a remporté la tête haute, la présidence de la Chambre haute. Toutes les composantes présentes au Palais de verre ont voté à l'unanimité pour le candidat de Tiako i Madagasikara. Par contre, au niveau des 6 vice-Présidents, le jeu s'est équilibré, trois sièges pour les candidats présentés par l'Arema et trois sièges pour les protégés de TIM. Pour ce qui est des deux sièges de questeurs, ils ont été ravis respectivement par le Leader-Fanilo et l'Arema. Dans l'ensemble l'Arema reste majoritaire. 
Dominique Ramiandrisoa 
Le Palais de verre à Anosikely a abrité hier l'élection des nouveaux membres du bureau permanent du Sénat. Malgré la prédominance de l'Arema au sein de cette Institution, Rajemison Rakotomaharo a été élu à l'unanimité au perchoir de la Chambre haute. Ce parti a préféré porté sa voix sur ce dernier, au lieu de présenter un candidat. Le bras droit du président Marc Ravalomanana a fait cavalier seul. Sur les 89 inscrits, il y avait eu 84 votants, 5 ont été portés absents, le candidat du TIM a obtenu 82 voix, deux sénateurs ont voté blanc. Signalons qu'une minute de silence a été observée à la mémoire du sénateur Isaya Pierre, récemment décédé. Ce qui a fait que le nombre des inscrits était porté à 89, au lieu de 90. Signalons la présence de Moïse Rakotosihanaka parmi ses pairs. Dans son allocution, le nouveau patron du Sénat a remercié tous les sénateurs pour lui avoir accordé leur confiance. Il a montré aussi sa satisfaction sur le bon déroulement du scrutin, dans une atmosphère cordiale, a-t-il dit. Tout en soulignant le leitmotiv général du régime actuel, à savoir, le développement rapide du pays.Majorité Tout de suite après l'élection du président de la Chambre haute, les sénateurs ont procédé aux élections des 6 vice-Présidents. Le porte-parole de l'Arema, Vaovao Benjamin, exploitant la majorité que ce parti possède au sein du Sénat, tantôt faisait voter pour les candidats de TIM, tantôt présentait des candidats. De son côté, Ramamonjisoa Benjamin du TIM a prôné l'ouverture à l'endroit des autres groupes parlementaires du Sénat. Notons que les rapports des forces jouent en faveur de l'Arema qui détient 48 sièges au Palais de verre, 30 sénateurs étant du quota présidentiel et les 11 restants formés par le Leader-Fanilo, Avi, indépendants et Affa. Concernant les élections des 6 vice-Présidents, le candidat Ramilison Max (membre de l'Avi) présenté par le TIM, a été soutenu par l'ensemble des sénateurs toutes tendances confondues, pour la province de Tana. Pour le Faritany de Fianarantsoa, le vice-Président Rakotozandridrainy Raphaël, qui a été présenté par l'Arema, a pu garder son fauteuil. Raoelina Médard et Jean Clément, sous les étiquettes TIM, ont fait pratiquement cavalier seul, et ont été élus respectivement pour Toamasina et Mahajanga. L'opérateur économique, Soja Jean André, dit Kaleta, (appuyé par l'Arema) a raflé celui de Toliara, tandis que Jean-Pierre Totobesola reste vice-président pour le compte de l'Arema dans la province d'Antsiranana. Les places pour les deux questeurs ont terminé le scrutin. Razafimily Constance du Leader-Fanilo a été élu premier questeur, par contre Rabearison Jeannot, a ravi la place du deuxième questeur. Ces deux derniers ont été présentés par l'Arema.
Assemblée nationaleRabendrainy Ramanoelison et Ranampy Marie Gisèle élus membres de la HCC 
Après une séance de vote bruyante à l'Assemblée nationale hier matin, les deux candidats proposés par les députés à la Haute Cour Constitutionnelle ont été élus. 
Bodo Andrianarisoa 
Il s'agit de Rabendrainy Ramanoelison, député d'Ambalavao-Tsienimparihy de 1983 à 1989, membre de la Haute Autorité de l'Etat ou HAE de 1991 à 1993, ministre de la justice sous Zafy Albert, et actuellement député de Fianarantsoa I, et de Marie Gisèle Ranampy, magistrat de 2ème grade, chef de service des relations extérieures au ministère de la Justice après avoir occupé les postes de juge et de juge d'instruction à Betroka, juge des enfants au tribunal de première instance d'Antananarivo et premier substitut du Procureur à Mahajanga. Le premier, élu avec 82 voix, a été présenté par le Groupe Parlementaire des Indépendants et la seconde, élue avec 73 voix, a été proposée par le collectif des députés. Les deux autres candidats, à savoir Rasoanazanamanga Rahelitina et Rabehaja Fils, ont obtenu respectivement 17 et 31 voix.103 députés 103 députés ont participé aux votes, parmi lesquels de nombreux députés Arema, qui, bon gré mal gré, ont donné leur bénédiction aux nouveaux élus, même si, selon Razafiarinoro Hélène, " les critères de sainteté et de vérité proclamés par le Président de la République ne semblent pas être représentés par les 4 candidats ". Après leur élection, les deux nouveaux membres de la HCC ont reçu les recommandations du Président de l'Assemblée Nationale, Paraina Auguste, qui leur a rappelé qu'ils devaient défendre la cause des députés à la Haute Cour Constitutionnelle, surtout pour ce qui est des élections législatives. Les concernés ont, quant à eux, remercié les députés de leur avoir accordé leur confiance. Rabenindrainy Ramanoelison a promis qu'ils seraient les ambassadeurs des députés à la HCC. Quant à Ranampy Marie Gisèle, elle a assuré qu'elle veillerait au droit des candidats et des électeurs. Les députés ont donc fait le premier pas dans l'élection des membres de la HCC, il reste maintenant au Sénat, au Président de la République et au Conseil Suprême de la Magistrature de désigner leurs candidats. 
Youssouf OuedraegoL'évolution de la situation à Madagascar peut amener l'UA à changer de position 
Arrivé par le vol régulier en provenancede la Réunion à 12h50 hier, le ministre d'Etat aux Affaires étrangères duBurkina Faso, Youssouf Ouedraego, a annoncé que si l'évolution de la situation àMadagascar se poursuivait, cela pourrait amener l'Union Africaine à changer deposition. En effet, selon ce dernier, et selon ce que le Burkina Faso a déclaréà Durban, "il faut que Madagascar rejoigne au plus tôt son siège au sein del'UA". 
Bodo Andrianarisoa 
C'est d'ailleurs ce message que le Président burkinabé Blaise Compaoré lui a chargé de transmettre au Président malgache Marc Ravalomanana. Le ministre d'Etat Youssouf Ouedraego a d'ailleurs déclaré que Madagascar avait beaucoup plus besoin du soutien de son pays, le Burkina Faso, que de ses récriminations et que le Burkina Faso était toujours du côté du peuple malgache.Mamy Rakotoarivelo Accueilli à l'aéroport par le ministre par intérim des Affaires étrangères, Mamy Rakotoarivelo, le ministre d'Etat burkinabé a été reçu par le Président Marc Ravalomanana hier soir à 18 heures au palais d'Ambohitsorohitra. Le ministre Mamy Rakotoarivelo a expliqué à son hôte les différentes étapes par lesquelles est passée la lutte du peuple malgache, dont les contestations des résultats des élections, les accords de Dakar I et II qui ont amené la position de l'UA, pour terminer sur la situation actuelle qui prévaut dans le pays. Il a conclu par son souhait de voir Madagascar réintégrer sa famille d'origine, qui n'est autre que l'Union Africaine, non sans ajouter : " Nous comptons sur vous pour défendre la justesse de notre cause ". Une coopération économique est prévisible entre Madagascar et le Burkina Faso, a déclaré le ministre burkinabé, dans le cadre de la relance de la coopération sud-sud. Youssouf Ouedraego quittera la Grande Ile ce jour, et il consacrera la courte période qu'il passera en terre malgache pour observer les possibilités d'échanges entre les deux pays. 


TRIBUNE 24/7/2002

ELECTION AU SÉNAT ET À L'ASSEMBLÉE
LES DEUX CHAMBRES…PACIFIÉES
    

   Guy Rajemison Rakotomaharo, homme de confiance du président Marc Ravalomanana, a été élu hier, président du Sénat avec 82 voix pour et deux blancs. Même si son parti, le TIM, ne dispose que de 30 sièges de sénateurs sur 90 et était donc loin d'être assuré de la victoire, aucun candidat rival n'a été aligné contre le maire de Tana-Ville. Bien au contraire, tous les groupes parlementaires se sont ralliés au poulain du TIM et l'ont plébiscité comme un seul homme. Après des ratés au départ, l'alternance est une vérité qui s'impose à tous. Plutôt que de manœuvrer pour lui barrer la route, les forces politiques se sont effacées pour ne pas gêner sa progression.
  Tous les sénateurs hier étaient conscients de la triste situation dans laquelle la crise récente a plongé le pays, ainsi que de l'accroissement de la misère chez la population Le principal souci étant donc de redresser l'économie, ils mirent une croix sur la guérilla politique et remirent les rênes à ceux qui, pour l'heure, sont les plus aptes à assurer la relance. Si Guy Rajemison Rakotomaharo a bénéficié d'un oui franc et massif, c'est parce que l'intention était de mettre la teinte du Sénat en harmonie avec la couleur du pouvoir exécutif. Le but de l'opération étant d'éviter un hiatus nuisible à l'œuvre de développement, et de fuir une cohabitation propice aux querelles et aux coups bas politiques.
    
AFFLIGEANTE AVENTURE
  Les sénateurs, hier, ont opté pour l'efficacité au sommet de l'Etat, et ont offert à Marc Ravalomanana les moyens de gouverner sans entraves. Il est vrai néanmoins que si on en était arrivé à ce consensus, c'est parce que le chef de l'Etat avait au préalable engagé des tractations de coulisses. Après des entretiens avec les chefs de groupes parlementaires et les sénateurs influents, il était parvenu à une entente qui s'est manifestée par le triomphe de Guy Rajemison Rakotomaharo.
  En tout cas, l'Arema, majoritaire au Sénat admet désormas l'alternance et n'a pas mis des bâtons dans les roues de Marc Ravalomanana. Il s'est rangé, hier, derrière la bannière de Pierrot Rajaonarivelo, le chef "propre" qui ne s'est pas adonné au terrorisme lors des événements, qui a prôné le dialogue et le rapprochement et qui enfin a opté pour la collaboration avec le pouvoir de Marc Ravalomanana. Lors des diverses interventions au micro, le nom de l'amiral Didier Ratsiraka n'a pas été prononcé une seule fois.
Apparemment, les sénateurs Arema ont pris leurs distances vis-à-vis de ce leader qui a cautionné des actes particulièrement répréhensibles, de l'érection de barrages génocidaires aux dynamitages de ponts, en passant par l'incitation à la haine tribale, la sécession des provinces et les exécutions sommaires. D'ailleurs, en acclamant avec enthousiasme et ferveur l'entrée des troupes légalistes, les populations des provinces ont condamné avec netteté l'affligeante aventure de l'amiral. Les sénateurs Arema ne peuvent aller à contre-courant de ce puissant mouvement qui anime leurs électeurs.
  Après avoir réduit les foyers de rebellion dans les provinces, Marc Ravalomanana ne pouvait que poursuivre la pacification en direction des deux Chambres. L'Assemblée nationale étant déjà tombée, il s'est tourné hier du côté du Sénat en lançant la phrase fatidique : it's… TIM.

Adelson RAZAFY


Le Mauricien  22/7/2002

Assistance à la grande île
En prévision de la réunion des "Amis de Madagascar" prévue pour la fin de cette semaine à Paris, le gouvernement prévoit de mettre à la disposition du gouvernement de Marc Ravalomanana, une assistance financière de l'ordre de Rs 330 millions. Cette décision a été entérinée par le Conseil des ministres, vendredi, et annoncée à la presse, samedi, par le vice-Premier ministre et ministre des Finances, Paul Bérenger. D'autre, part, Wilfrid Bertile, secrétaire général de la Commission de l'océan Indien (COI), a annoncé que cette instance régionale a été saisie d'une demande venant de la Région Réunion pour des initiatives en vue de soutenir les efforts de reconstruction à Madagascar.
L'assistance financière de Rs 330 millions de Maurice à Madagascar comporte deux volets, soit un don d'un million de dollars (Rs 30 millions) et une ligne de crédit de Rs 300 millions. Ces Pledges seront faits par le ministre du Développement économique, Sushil Khushiram, au nom de Maurice lors de la réunion des bailleurs de fonds, à Paris, à la fin de cette semaine. Un Aide-Mémoire on Madagascar du ministère des Affaires étrangères souligne que " government could provide Madagascar with a line of credit for the services sector.
We have the capacity. A number of consultancy firms could seize the opportunity of providing their services, in architectural design, project preparation, feasibility study, etc ".
De leur côté, des représentants du secteur privé mauricien participeront à des échanges avec des partenaires, investisseurs et hommes d'affaires invités à Paris par Madagascar jeudi prochain. A cet effet, avant la tenue de la conférence des "Amis de Madagascar", le ministère malgache du Développement du Secteur privé, de l'Industrialisation et de l'Artisanat (MDSPIA) organisera des rencontres avec des opérateurs européens. Ces rencontres rentrent dans le cadre d'une action de mise en confiance des partenaires de Madagascar. Cette mise en confiance précède une campagne de promotion des investissements qui comprendra l'organisation de différentes manifestations dont une "Vitrine de l'entreprise".
Par ailleurs, Paul Bérenger a confirmé le principe d'un départ, en août, d'une importante délégation gouvernement/secteur privé pour la Grande-Ile. Le principal mandat de cette mission conjointe sera d'évaluer les perspectives de coopération économique entre les deux pays. Il a aussi fait état des possibilités d'initiatives triangulaires entre Maurice, Madagascar et des pays de l'Union européenne ou les Etats-Unis, entre autres. " Li triste et li dommage ki alors ki Madagascar pé préparé à se redresser avec le soutien de la Banque mondiale, de l'UNDP, de l'Union européenne et des Etats-Unis, l'Union africaine et les ACP pé perdi létemps. Maurice pas pé alle rode chicane ar zotte. Maurice pas d'accord avec sa banne positions kine adoptées. Nous pé réponne présent à Paris et à Madagascar ", a-t-il soutenu.
D'autre part, la Commission de l'océan Indien (COI) s'apprête à étudier les moyens de mettre en place une initiative en vue de soutenir les efforts déployés en faveur de la reconstruction nationale à Madagascar. Dans une interview publiée dans Madagascar-Tribune ce matin, le secrétaire général de la COI, Wilfrid Bertile, a déclaré que " la sortie de crise à Madagascar a un préambule : la fin de la crise politique. Tout le monde est convaincu que des actions fortes d'accompagnement dès la sortie de crise sont indispensables dans les domaines économique, sanitaire et social. Pour cela, une conférence regroupant les forces politiques malgaches, le secteur privé, Ia société civile, les bailleurs de fonds, la communauté internationale, est un passage obligé. La Région Réunion a demandé à la COI de prendre une initiative en ce sens. Quoi qu'il en soit, Ia COI, solidaire du peuple frère malgache, apportera sa contribution à la promotion à Madagascar d'une politique de reconstruction, de développement économique et de lutte contre la pauvreté ".
Le Mauricien 22.7.02


EXPRESS 23/7/2002

Augmentation des salaires des ministres
La décision du Président de la République de relever les émoluments des ministres à 3500 dollars suscite actuellement de nombreux commentaires et réactions, non seulement au sein de l'opinion mais également au sein de la classe politique. Les positions semblent en tout cas divisées, mais l'on note que, de façon générale, nombreux sont ceux qui "donnent raison" à cette décision de Marc Ravalomanana, du moment que la mesure va réellement dans le sens de la lutte contre la corruption et en vue du développement rapide du pays, tels que le chef de l'Etat l'a annoncé. A charge donc pour les concernés de faire leurs preuves respectives et de manifester en même temps leur bonne volonté (sinon de "conduite") de soutenir cette lutte qui constitue une première avancée vers ce développement rapide du pays, et qu'ils se gardent surtout de ne pas être parmi les premiers à comparaître devant la Haute cour de justice qui sera mise en place prochainement, comme l'a encore fait remarquer le Chef de l'Etat.
Parmi les chefs politiques qui ont fait part de leurs réactions… à chaud ou à froid, sur ce "réajustement" des salaires des ministres, le président national du Parti fort démocrate de Madagascar (Pfdm) Pierre Tsiranana affirme qu'il n'y voit aucun problème… "mais que le chef de l'Etat soit vigilant, car les tentations sont parfois imprévisibles… Il faudrait surtout que cette lutte contre la corruption soit soutenue par tous les responsables à n'importe quel niveau qu'ils puissent se trouver, sinon, cela risque de se limiter à un simple slogan, alors que la situation et la conjoncture actuelles demandent une prise de responsabilités de tous…"
On doit par ailleurs signaler, parmi les autres réactions à cette augmentation des salaires de ministres, et qui semblent tout aussi défendables, que malgré l'annonce du président Ravalomanana pour également une révision des salaires des fonctionnaires, "l'inflation qui s'ensuivra risque de ne pas être maîtrisée, car l'annonce d'une augmentation de salaires… quels qu'en soient les bénéficiaires, suppose également une augmentation des prix que le pouvoir d'achat de la majorité des consommateurs risque de ne pas suivre…"
On en attend, en tout cas, les premiers effets au niveau dudit pouvoir d'achat de la population.
:
Miadana Andriamaro


MIDI MADA 23/7/2002

Après l'annonce de la hausse du décuplement de leur salaire

Les ministres sous haute surveillance 
De 2.300.000 fmg à 26 millionsfmg, le salaire d'un ministre a connu un énorme bond. Bien qu'annoncée, pour lemoment, sans mesure d'accompagnement directe pour la masse populaire, notammentles fonctionnaires et les travailleurs, cette hausse, à partir du mois d'août,apporte son lot d'avantages. Politiquement, la décision s'est présentée commeaccusatrice à l'encontre des précédents dirigeants, lesquels sont doncintrinsèquement soupçonnés de s'être adonnés trop délibérément aux pratiques demalversations et de détournements de fonds publics.
Val Andriamahaitsimiavona 
Moindre faux-pas 

Economiquement, cette décision - bénéficiant, semble-t-il, de la caution de la Banque mondiale et du FMI, sans laquelle Marc Ravalomanana ne l'aurait pas annoncée - " ayant été prise au mauvais moment ", selon les uns, " étant nécessaire au moment où les fonds de redressement économique se débloquent ", selon les autres, nécessite quelques réflexions. Vertigineuse pour la masse, la hausse permet quand même au régime de situer les ministres et les titulaires des hauts emplois de l'Etat dans une position où l'obligation de résultat constitue le seul gage de réussite. De facto, les ministres sont ainsi placés sous haute surveillance. Passation de marché, gestion de fonds et de subventions, liquidation des crédits et budget, le moindre faux-pas sera à éviter. En se risquant d'augmenter le salaire des ministres, le Président de la République n'entend certainement pas fermer les yeux face aux éventuels signes de maladresses de la part de ces " chanceux ".

Revirement rapide

 En effet, le simple citoyen et pauvre contribuable se trouverait lésé si cette structure de contrôle sévère n'était pas mise en place. Au-delà de l'installation prochaine de la Haute Cour de Justice, la Banque mondiale et le FMI, pour avoir cautionné une telle hausse, doivent établir très rapidement avec l'Etat malgache des mesures d'accompagnement sociales et économiques afin d'éviter une inflation démesurée. Motiver par des mesures adéquates les fonctionnaires et les travailleurs, dynamiser le secteur privé, et revitaliser le monde rural. Beaucoup de Malgaches s'attendent actuellement à ce qu'on prépare quelque chose pour eux, car ils ne s'attendaient pas, à un revirement rapide de la situation alors qu'on vient à peine de sortir de 6 mois de cauchemar. Si la corruption en haut lieu pouvait être éradiquée avec cette hausse de salaire des ministres, les mesures qu'on attend de l'Etat et ses bailleurs de fonds devraient permettre à la masse populaire d'éliminer progressivement la corruption, cette fois-ci, à la base. Au respect de la devise " Ne pas appauvrir les riches mais enrichir les pauvres ".

Relance économique

La hausse encourage et motive sans nul doute les ministres. Mais l'Etat doit impérativement encourager et motiver les forces productives, à savoir la masse. Le décalage entre les riches et les pauvres étant toujours un facteur de blocage économique dans les pays en voie de développement, un système socialement économique pour permettre cette nouvelle donne doit être mis en place, pour que le déséquilibre ne puisse pas nuire à la relance économique au lieu de la faire démarrer. Beaucoup espèrent et estiment que l'Etat, avec l'aide des bailleurs de fonds, s'y penche très sérieusement. Si l'application du concept de " Fahamarinana " et " Fahamasinana " est appuyée financièrement au niveau des ministres, il devrait en être de même au niveau des autres secteurs. 

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Nosintsika 24 jolay 2002

MAHAJANGA
· La « chasse aux sorcières » crée des remous dans la ville des Fleurs et expose le PDS à toutes sortes de critiques et de plaintes auprès du Président de la République. Tel est le cas d'un grossiste dénommé Ya Ali Madad que la population accuse d'avoir tiré profit des barrages anti-économiques mais que Pierre Tsiranana envisagerait de relâcher. A signaler en passant que deux commissaires généraux, Youssouf Ben Assoumacou et Josoa Alfred ont été relaxés.
· Le gas-oil en vente libre, le pétrole inexistant sur le marché, et l'essence à 19.000 francs le litre sur le matché noir. Tant que le marché de carburant ne se normalise pas, la relance du tourisme souffrira. C'est ce que pensent les opérateurs locaux qui, organisés en comité, ont sensibilisé la population à la propreté et à l'hygiène. Première activité d'un programme de manifestations qui court jusqu'en août, le nettoyage du bord de la mer en collaboration avec la commune urbaine.
· Le « Fanopoambe » (bain des reliques) a débuté hier avec comme moment fort, la résolution d'un problème de reliquaires entre le « Doany » du Nord et celui du Sud qui remonte à plusieurs années, voire avant même l'Indépendance.
· Suite à notre publication du 12 juillet dernier, le médecin chef d'Espace Médical nous demande de préciser que l'OSIEM a été rejeté par une grande partie de ses entreprises adhérentes en raison de son insatisfaction par rapport aux prestations. Ces entreprises ont créé un deuxième organisme sanitaire interentreprises dénommé SMIM lequel a établi une convention de soins médicaux avec Espace Médical depuis environ 18 mois. Espace Médical n'est donc un OSIE, cependant il travaille avec un OSIE légal.

NDLR : un arrêté provincial n° 2002-007 en date du 15 juillet 2002 a été pris portant cessation de fonctionnement du SMIM pour illégalité dans la province de Mahajanga.
TOAMASINA
· Henri Lecacheur a organisé une conférence de presse au sujet de la sécurité et de l'administration. Une occasion pour les journalistes de dénoncer certains abus des forces de pacification (dont des arrestations pour tout individu porteur de rangers lesquels sont en vente libre au Bazar Kely, ou les agissements de certains militaires envers les filles quand ils se défoulent au bar du quartier). Henri Lecacheur a fait savoir à ses interlocuteurs, d'une part qu'il est désormais interdit à tout militaire circulant dans la ville de porter des armes, à moins qu'ils soient en mission spéciale, d'autre part, que les recherches se poursuivent, en l'occurrence, les tristement célèbres Doudoul (financier des miliciens) et Henri Rakotomalala (Président des Zatovo). Quant à la date d'investiture du nouveau PDS, Emile Tsizaraina, tout dépendra de l'organisation de Toamasina.
· A propos de la hausse des salaires des ministres et consorts, les gens se demandent si les caisses de l'Etat sont en mesure de la supporter et quid du cas des privés ?
· La chaîne MBS, à l'essai technique, revient dans le paysage audiovisuel. Un Canal 6 bis, font remarquer les plaisantins.
FIANARANTSOA
· Le RTT Med (PNUD) a signé hier un protocole d'accord cadre avec le Centre de Formation Rurale d'Amboasary, d'un, sur la formation de quelques 300 jeunes à l'élevage bovin laitier et porcin ainsi qu'à la culture maraîchère, et deux, sur le micro-crédit.
23 juillet 2002 

Par les Clubs Intermédias des Provinces


EXPRESS MADA 24/7/2002
Nommé "in extremis" sénateur, sur le quota présidentiel, Guy Rajemison Rakotomaharo, 52 ans, gestionnaire de formation - sans aucun doute le plus proche des proches collaborateurs de Marc Ravalomanana -, a été élu hier à la présidence du Sénat, lors de la session spéciale consacrée à la constitution du nouveau bureau. Candidat unique, M. Rajemison Rakotomaharo a pu se prévaloir du soutien officiel de toutes les formations politiques représentées au sein de la Chambre haute du Parlement - au nom du consensus établi sur la nécessité de veiller désormais au fonctionnement normal des différentes institutions de la République -, et a réuni sur son nom les suffrages de 82 sénateurs sur les 84 membres présents. Cinq sénateurs étaient absents, dont le président sortant Honoré Rakotomanana - attendu dans l'après-midi, de retour d'un séjour à l'extérieur -, et le décès d'un membre, Pierre Issaiah (Arema, Toamasina), devait être annoncé en début de séance. Ceci dit, le score obtenu par le candidat de la nouvelle formation présidentielle Tiako i Madagasikara (Tim) n'a fait illusion qu'un temps, et les scrutins ultérieurs ont montré que le rapport des forces est resté à l'avantage du parti d'opposition Arema, qui compte toujours 48 sénateurs élus. Sous la houlette de Vaovao Benjamin, membre du bureau politique, la principale formation de la majorité sortante a fait élire, aux postes de vice-présidents et de questeurs, les candidats qu'elle a présentés, ou qu'elle a décidé de soutenir, contre les candidats "officiels" du Tim. 
Ainsi, les deux vice-présidents sortants Jean-Pierre Totobesola (Arema, Antsiranana) et Raphaël Rakotozandrindrainy (Arema, Fianarantsoa) ont été réélus face aux sénateurs nouvellement nommés Joseph Yoland, opérateur économique, et Mananjara, ancien Haut conseiller. Le sénateur Soja Jean André, dit Kaleta, (Indépendants, Toliara), pour sa part, a battu de deux voix (41 contre 39) le candidat du Tim, Charles Rajaofera. De même, pour le poste - hautement convoité - de premier questeur, qui est chargé de l'Administration des finances et du personnel du Sénat, la victoire est allée au sénateur (Leader Fanilo) Constance Razafimily, crédité de 49 suffrages, le postulant officiel Benjamin Ramamonjisoa n'ayant pu réunir que 34 voix sur son nom. Et lors du dernier scrutin, Jeannot Raberson (Arema, Toliara) s'est adjugé le poste de deuxième questeur, en charge des Relations publiques et des affaires législatives, la candidate du Tim, Jeannine Hortense Rakivolaharivony, n'ayant pu faire mieux que 38 voix. Pas de problème, par contre, en ce qui concerne les trois autres postes de vice-président, pour lesquels il n'y a eu que des candidatures uniques : Max Ramilison (Avi) est le nouveau vice-président pour la province d'Antananarivo, Jean Clément (Tim) pour Mahajanga, Médard Raoelina (Tim) pour Toamasina. Pour clore ce chapitre, la photo de famille du bureau permanent reconstitué appelle deux remarques. 
Tout d'abord, le parti d'opposition Affa excepté - qui ne compte, il est vrai, qu'un sénateur dans ses rangs (Bruno Betiana, élu à Antsiranana) -, toutes les formations sont représentées au sein du bureau permanent, ce qui constitue un changement important par rapport à la situation antérieure marquée par le quasi monopole de l'Arema. De ce point de vue, l'ouverture de la majorité à "toutes les bonnes volontés qui souhaitent œuvrer pour le développement du pays" est une réalité indiscutable. Par contre, la gent féminine aura toutes les raisons de se plaindre, vu qu'elle n'est pas représentée dans le nouveau bureau, alors que 3 sénateures avaient pu faire partie du bureau sortant. Seule candidate en lice, la sénateure Jeannine Hortense Rakivolaharivony n'a pu franchir l'obstacle du scrutin. Ceci dit, au-delà des résultats bruts - et du réalisme imposé par le consensus ambiant -, le débat reste ouvert quant à la procédure qui a été suivie pour ce renouvellement. 
Question de forme 
De fait, ce débat a été brièvement esquissé lors de l'ouverture de la session spéciale, mais "l'alternance en marche" a tranché la question à son profit, arguant de l'obligation pour l'assemblée de s'en tenir à l'ordre du jour pour lequel elle a été convoquée. Celui-ci tient dans le premier article du décret présidentiel, daté du 12 juillet (n° 2002-653), qui convoque les sénateurs - le mardi 23 juillet - "pour une session spéciale en vue de la constitution du nouveau bureau du Sénat". Le décret se fonde principalement sur l'article 56 de l'ordonnance du 5 janvier 2001 (n° 2000-001) portant loi organique relative au Sénat (Ndlr : en réalité, il s'agirait plutôt de l'ordonnance n° 2001-001 du 23 avril 2001 portant loi organique relative à l'organisation et au fonctionnement du Sénat !), lequel stipule que "le Sénat se réunit de plein droit pour entamer une nouvelle législature, le deuxième mardi qui suit la nomination de tous les sénateurs désignés par le Président de la République, aux fins de procéder à la constitution de son bureau". Le remplacement du tiers des membres a-t-il pour effet de placer la Chambre haute - mise en place voilà 14 mois - dans une situation de début d'une nouvelle législature ? Jeannine Hortense Rakivolaharivony, qui fut membre de la Haute cour constitutionnelle avant sa nomination, y a répondu par l'affirmative et a soutenu que le recours devant le juge constitutionnel était toujours possible pour ceux qui ne partageraient pas cet avis. Le débat a été clos sans autre forme de procès, mais on ne peut quand même s'empêcher de s'étonner qu'un décret puisse passer outre une procédure instaurée par une loi organique, qui elle-même renvoie à la Constitution. En l'occurrence, les textes de référence disposent que les membres du bureau permanent du Sénat sont élus pour la durée de la législature, autrement dit pour 6 ans, sauf à les démettre pour "motif grave" et au moyen d'un vote des deux tiers des membres. Manifestement, ce "détail" ne figurait pas à l'ordre du jour de la session spéciale et d'aucuns y trouvent à redire. D'un autre côté, il y a quelque abus à invoquer une "nouvelle législature" en l'espèce, le droit comparé regorgeant d'exemples de renouvellements partiels d'assemblées législatives - à une période déterminée, et généralement par tiers -, sans qu'il faille parler de nouvelle législature et procéder au renouvellement de l'ensemble du bureau. Il est vrai que dans ce cas, il est rarement question d'alternance. 
:Alain Andriamiandravola 
Ferme et sans ambiguité" à Paris, le général Ranjeva répond à l'Union africaine 
Une lettre du Secrétariat général a été adressée aux instances du Comesa -Marché commun des Etats d'Afrique orientale et du sud- pour rappeler que Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana ont été renvoyés "dos à dos" par l'Organe central du mécanisme de l'Oua pour la prévention, la gestion et le réglement des conflits. La même démarche aurait été initiée auprès de l'Organisation des Nations Unies. Le général Marcel Ranjeva, ministre des Affaires étrangères, a lancé la contre-offensive depuis Paris où il s'est exprimé "d'une manière ferme et sans ambiguité" devant tout le personnel de l'ambassade de Madagascar. "La crise est réglée et a pris fin. Le fonctionnement régulier du pouvoir public a été rétabli. L'effectivité du pouvoir du gouvernement sur la totalité du territoire national est acquise. L'Assemblée nationale représentative du peuple malgache fonctionne, nantie de quorum, et assure le suivi des activités du gouvernement Sylla". Pour le chef de la diplomatie malgache, c'est visiblement une mauvaise querelle que l'Organe central de l'ex-Oua fait à Madagascar. L'Organe central semble d'ailleurs commencer à perdre du terrain au sein même des Etats du Continent. Youssouf Ouedraogo, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale du Burkina Faso a rencontré hier le président Ravalomanana pour lui remettre un message personnel de son homologue Blaise Compaore, président du Burkina Faso. Prévu rentrer ce jour de Paris après une mission à Nadi (îles Fidji), le général Marcel Ranjeva est resté dans la capitale française. Le Club des Amis de Madagascar y tient ses assises le vendredi 26 juillet prochain. Le Premier ministre Jacques Sylla est déjà sur place et il ne sera certainement pas question de "chaise vide". 
Madagascar-Burkina-UA 
Le Burkina Faso souhaite que "Madagascar rejoigne au plus tôt son siège au sein de l'UA", a déclaré mardi à 
Antananarivo son ministre d'Etat, Youssouf Oedraego, citant son président, Blaise Compaoré. 
"Le Burkina Faso a toujours été du côté du peuple malgache", a déclaré M. Ooedraego à l'issue d'un entretien avec le président malgache, Marc Ravalomanana. 
Une coopération économique est prévisible entre Madagascar et le Burkina Faso, dans le cadre de la relance de la coopération sud-sud, a-t-il ajouté. 
Avec l'AFP:
Mamy Nohatrarivo 


TRIBUNE 23/7/2002

APRÈS LA HAUSSE DU SALAIRE DES MINISTRES
LE SMIG À UN MILLION FMG ?

Après la déclaration présidentielle, selon laquelle les membres du gouvernement auront un salaire mensuel de 25 millions fmg, c'est un peu la stupéfaction dans le monde des affaires, étant donné qu'un réajustement devait inévitablement être opéré dans divers secteurs de l'économie. En effet, selon de fortes rumeurs, un projet destiné à relever les salaires de base au sein du secteur privé serait en ce moment à l'étude. Certains avancent même le chiffre de 1.141.000 fmg par mois du Smig. 
En réalité, c'est une véritable bombe que le président Ravalomanana vient de lancer. " Le chef de l'Etat aurait dû faire augmenter, en catimini, le salaire des ministres. Maintenant que l'information est connue du public, les travailleurs du privé et les fonctionnaires ne manqueront pas de réagir en réclamant, tout de suite, une hausse de leurs salaires. Pour un pays qui sort à peine d'une longue crise économique, peu d'entreprises seront en mesure de satisfaire de nouvelles revendications salariales ", nous confie un directeur général d'une société commerciale récemment installée à Antananarivo. 
ILLUSION MONÉTAIRE
On ne sait sur quelle base les autorités concernées ont-elles fait leur calcul pour arriver à ce Smig à plus d'un million fmg ? L'intention de Marc Ravalomanana d'améliorer, de manière substantielle le niveau de vie des Malgaches est, certes, louable, mais reste à savoir si l'intendance va suivre… Transformer en millionnaires, du jour au lendemain, les quelque 130.000 agents de l'Etat ainsi que les centaines de milliers d'employés du secteur privé est, à première vue, irréalisable. D'ailleurs, la masse monétaire en circulation pourrait être insuffisante, sauf si l'Etat fait, de nouveau, tourner la planche à billets. Cependant, une telle opération n'aura jamais l'aval des bailleurs de fonds institutionnels.
Quand le PIB par habitant de Madagascar n'est environ que de 250 dollars par an, il serait difficile de prendre des mesures salariales qui ne correspondent pas à la richesse réelle ou virutelle du pays. Nos gouvernants sont-ils en train de créer une certaine illusion monétaire parmi la population ? Bien que l'injection, dans l'économie nationale, de deux milliards de dollars soit plus ou moins acquise, le nouveau régime devrait, toutefois, faire preuve de prudence dans sa politique économique et sociale. Ce que l'on souhaite à M. Ravalomanana, c'est que l'économie nationale ne se " zaïrise " et que l'inflation ne dépasse pas les trois chiffres, sinon plus. En fait, sous le régime du maréchal Mobutu, le salaire minimum était de vingt millions de zaïres, par contre le prix d'un kilo de viande était de 500.000… Tout n'a été donc qu'illusion. C'est la faute à ne pas commettre à Madagascar. 
Franck R.
ANTSIRANANA: LE CHAMPAGNE DU PDS
L'investiture de Jaosoa Jean Pascal, Président de la Délégation spéciale (PDS) d'Antsiranana a eu lieu à Diégo le 13 juillet dernier. Une semaine après, ce fut au tour du parti pro-Ravalomanana "Tiako i Madagasikara" (TIM) de la ville d'arroser l'événement. La fête s'est déroulée au palais du faritany. Les militants ont été conduits par leur président Kassimo Jaotombo.
A cette occasion, M. Jaosoa devait déclarer son soutien au chef de l'Etat. "Pendant dix ans, j'ai été avec le président Zafy Albert. Avant de rallier Marc Ravalomanana, je lui ai démandé sa bénédiction... L'appartenance à un parti peut changer suivant les réalités. C'est la politique qui l'exige. Quelquefois on doit faire deux pas en avant et un pas en arrière", a-t-il déclaré.
Lors d'une brève intervention, le PDS a expliqué son parcours de combattant : "L'os, je l'ai déjà terminé. Il ne reste plus que la viande". Allusion aux 34 jours qu'il a passé avec les soldats du régime pour libérer chaque fivondronana de la province d'Antsiranana.
Pour les mois à venir, son calepin est assez chargé. Mardi 23 juillet, il ira à la sucrerie Sirama d'Ambilobe. Après une période particulièrement salée, cette usine pourra enfin tourner. D'ailleurs, les responsables viendront là-bas pour payer les travailleurs et partant apporter du gas-oil pour les machines. Ce sera la première tournée du PDS.
Du 10 au 14 août, M. Jaosoa rendra visite à la SAVA. Une région où, par deux fois, il était élu député. Une vingtaine de zébus seront alors immolés. Le "Donia", manifestation culturelle de Nosy Be, se tiendra en septembre. Et enfin, la "Journée mondiale de l'alimentation" sera célébrée au stade Mitabe, pendant 3 jours.
Après ce champagne au palais du faritany, la population s'attend à ce que le PDS retrousse son pagne.
RANDRIAMIRADO Narcisse
ECONOMIE:EXPORTATION VERS LES ETATS-UNIS
TOUT ALLAIT BIEN JUSQU'EN AVRIL 2002

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, de janvier à avril 2002, les exportations de textiles vers les Etats-Unis n'ont pas beaucoup souffert de la crise. 
En janvier, les exportations se chiffraient à 1772 tonnes pour 8,749 millions de dollars ; en mars, à 3321 tonnes pour 10,704 millions de dollars ; en avril, à 3526 tonnes pour 11,110 millions de dollars. Ensuite, ce fut la chute: rien que 153 tonnes pour 1,990 million de dollars en mai. 
La chute s'explique par les barrages économiques qui privaient les opérateurs de matières premières. Les importateurs américains ont annulé leurs commandes. Ceci signifie que la grève générale qui a débuté en janvier, a perturbé les entreprises franches mais elle ne les a pas empêchées de fonctionner. Les exportations ont continué jusqu'en avril. Les barrages ont tout bloqué à partir de mai. 
Ces chiffres sont rapportés dans le dernier numéro du "Bulletin d'information commerciale" de l'Ambassade des Etats-Unis. 
La crise, sur le plan politique, est résolue. Madagascar tente de renouer ses relations avec ses partenaires commerciaux. Pour ce qui est des Etats-Unis, si l'on se base sur les déclarations du représentant des acheteurs américains qui a été reçu par le ministre de l'Economie et de la Planification il y a quelques jours, le rythme d'avant crise pourrait ne pas être difficile à retrouver. Ce représentant a déjà donné une garantie sur des commandes d'une valeur totale d'une centaine de millions de dollars. 
Signalons qu'il est maintenant possible de se faire délivrer, par les Douanes, un visa AGOA à titre rétroactif pour les marchandises entrées aux Etats-Unis depuis le 06 mars 2001, date d'éligibilité de Madagascar. 
Sam. R.
RÉUNION DU "CLUB DES AMIS DE MADAGASCAR"
SÉJOUR CHARGÉ POUR LA DÉLÉGATION MALAGASY

Le séjour de la délégation malgache qui se rendra à la réunion du "Club des amis de Madagascar" sera chargé. 
Dès mercredi, le lendemain de son arrivée à Paris, le ministre du Développement du Secteur privé, de l'Industrialisation et de l'Artisanat, Davida Rajaon, avec une délégation du GEFP, aura une rencontre avec les principaux organismes français du secteur textile. Une autre rencontre, cette fois-ci, avec le directeur général de l'Onudi, est prévue. Le ministre du Développement du Secteur privé sera accompagné du directeur général du Cenam et du président du Syma (Syndicat des métiers d'art). 
Jeudi, la délégation malgache, composée du Premier ministre , de tous les ministres qui seront à Paris, des opérateurs, participeront à une conférence-débat à la Chambre de commerce de Paris. 
La réunion du "Club des amis de Madagascar" débutera vendredi. La journée de vendredi sera consacrée aux "présentations et discussions". Cinq présentations sont prévues : 
-"Impacts de la crise sur les secteurs sociaux" par le ministre de la Population ;
-"Impacts de la crise sur l'environnement" par le ministre de l'Environnement ; 
-"Impacts macro-économiques de la crise", par le Vice Premier ministre ; 
-"Développement du secteur privé", par le ministre chargé du même département ; 
-"Stratégie sur le gouvernance", par le Vice Premier ministre. 
Les présentations et discussions seront suivies de visites d'entreprises et de sites industriels. 
Samedi, la délégation rencontrera la diaspora malgache dans une grande salle de l'Unesco pouvant accueillir 450 personnes. 
La mission à Paris s'achèvera par un culte oeucumenique et un cocktail qui se dérouleront à la Résidence de Madagascar. 
IMPACTS DE LA CRISE
ANTANANARIVO MOINS TOUCHÉE QUE FIANARANTSOA ET MAHAJANGA

"Impacts de la crise sur le bien être des menages". C'était l'un des sujets sur lesquels s'est penché le Programme ILO, Cornell University. Les enquêtes ont été menées dans 72 communes de trois provinces: Antananarivo, Fianarantsoa et Mahajanga. Ces communes ont été sélectionnées sur la base du critère d'éloignement par rapport au centre urbain. Le critère varie de proche à éloigné de la capitale provinciale. 
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'un des résultats auxquels est parvenue l'étude est que "les communes de Fianarantsoa et de Mahajanga ont été beaucoup plus touchées que celles d'Antananarivo". 
A Antananarivo, la baisse du revenu moyen n'a été que de 25%, à Fianarantsoa et à Mahajanga, la diminution a été respectivement de 54% et de 52%. On trouve même dans la province d'Antananarivo des communes (17%) dont les habitants ont enregistré une hausse de revenus. Il s'agit des communes exportatrices de riz, situées à proximité de la capitale provinciale. 
Un autre constat: "L'impact de la crise sur les revenus a été exacerbé pour les communes situées à proximité d'un barrage...". Le revenu moyen a chuté de plus de 50% dans les communes de Bealanana et de Maevatanana, cite-t-on en exemple dans l'étude. 
D'une manière générale, le revenu moyen se trouve réduit de 56% par rapport à son niveau de l'année dernière à la même époque. 
La proportion de ceux qui ont des problèmes pour se nourrir a augmenté de 32% en avril 2001 à 42% en avril 2002. 
D'où provient la chute des revenus ?
Dans près de la moitié des communes, l'insuffisance des collecteurs a entraîné une forte chute des prix agricoles. Dans 16% des communes, la crise a causé la disparition des autres activités génératrices de revenus.
Sam. R
INDUSTRIE: DES PROBLÈMES NON PONCTUELS
Le régime fiscal applicable ne satisfait pas du tout les industriels. C'est ce qui ressort d'une récente réunion du syndicat des industries. Les problèmes soulevés sont au nombre de six : fiscalité élevée (TVA, droits d'accises, IBS, TUPP pour l'énergie,...) ; nuisance du secteur informel, surtout des fraudeurs fiscaux ; pas de récoupement possible entre les données fournies par la direction générale des impôts et celles données par la direction générale de la douane ; laxisme, inégalité et absence de transparence au niveau de l'application de la loi ; lourdeur administrative au niveau des procédures douanières (en particulier pour les entreprises franches) ; la fiscalité n'est pas incitative pour les entreprises hors zones franches. 
Il n'y a que le régime fiscal qui empêche l'industrie malgache de se développer. L'accès aux marchés étrangers est aussi jugé difficile pour nombreuses raisons : faible exploitation des accords commerciaux internationaux ; capacité de production limitée par les infrastructures ; coût élevé des risques commerciaux ; absence de banque de données sur les appels d'offres publics et privés, les matières premières ; peu de soutien étatique en matière de prospection à l'exportation...
D'autres questions ont été discutées au cours de la même réunion. 

 

 

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