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25-26 juillet 

Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 25-26 juillet 2002

  Action ..."Réaction"

d'une Rainizafimanga

Nouveau News Vaovao

Le site ARR

----- Original Message ----- 
From:
Marie-Jo.Tragin@wanadoo.fr
Bonsoir,
Comme nous sommes dans le chapitre action, puis-je vous soumettre la suite?
Je suis actuellement sur un projet d'informatisation et de dotation en livre de Fianarantsoa et de la BU de Tana (vous pourrez voir les details sur le site TIM, rubrique FAR Projets).
Actuellement il nous manque des cartes reseaux pour la mise en marche du tout. Ce sont des cartes réseau ISA 3Com. C'est ce type de carte qui fonctionne sans ennuis sous Linux.
Y aurait-il parmi vous des "donateurs" de ces cartes (d'occasion ou non?). A l'heure actuelle, nous en avons 18 de dons, 27 dons mais cartes non testees. Et au total il nous en faudrait 80. 
Merci de me contacter pour les bonnes volontés.
Merci de diffuser ce message.
-Marie-Jo TRAGIN Tél : - 05 61 78 09 71

http://a.ratsimbarajohn.free.fr/

Rien que....

Le site ARRRRR...

site ARR ...RRRRR ! 


Les news sur le site ARRRRR...

Retour aux infos du jour

Les infos du jour

 

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX                                    ...  De nos correspondants à Mada

RFI du 26 juillet 2002 à 24h

Le premier ministre Jacques Sylla a defendu le projet de reconstruction et de développement du pays. Les bailleurs de fonds a octroyé 2 milliards 300 millions de dollars remboursable sur 4 ans... veritable bouffée d'oxygène.

Africa N°1 du 26 juillet 2002

Pour un redressement rapide de l'economie malgache, avec la présence du 1er ministre Sylla, Le club des bailleurs de fond des amis de Madagascar se reunissent aujourd'hui à Paris 26 juillet 2002, .

RFI du 26 juillet 2002 à 17h

Après la crise de 7 mois, le Président Marc Ravalomanana souhaiterai 2 milliards de dollars pour redresser l'économie malgache


MISNA, 25 JUL 2002 (10:28)

LA DIVISION DE L'AFRIQUE SUR LE CAS MALGACHE GRANDIT
Madagascar continue de troubler le sommeil des diplomates africains. Mardi, le Burkina Faso a de fait reconnu la légitimité du gouvernement du président Marc Ravalomanana. Le ministre d'Etat burkinabé, Youssouf Oedraego, en visite sur la grande île africaine, s'est fait porte-parole du président Blaise Compaoré en souhaitant que Madagascar retrouve au plus vite son siège au sein de l'Union Africaine (UA), créant ainsi une nouvelle fracture dans la position africaine sur le cas malgache.
Avant, durant et après la naissance de l'UA au sommet de Durban (Afrique du Sud), la présence de Madagascar au sein de l'organisation panafricaine avait suscité de vifs débats. Au cours du sommet d'Addis Abeba (Ethiopie) sur la crise malgache organisé par le bureau de résolution des conflits de
l'Organisation de l'Unité Africaine le 22 juin dernier, il avait été décidé que le siège malgache à Durban n'aurait pas été occupé. Une décision "impartiale" aux dires des plus hauts représentants de l'OUA,
dictée par les principes de la démocratie prévoyant de ne pas reconnaître les gouvernements arrivés au pouvoir de manière inconstitutionnelle. En réalité, un certain nombre d'observateurs avaient interprété cette décision comme l'expression d'un soutien à l'autre protagoniste de la crise malgache, le président sortant Didier Ratsiraka.
Cependant, suite à la reconnaissance de la présidence de Ravalomanana par d'importants pays occidentaux, tels que la France (ex-colonisateur) et les Etats Unis, on pensait que l'UA aurait revu sa position. Mais cela ne semble pas encore être le cas. La question malgache pourrait bien diviser
l'Afrique en deux. Pour preuve, il y a quelques jours, le président du Sénégal Abdoulaye Wade a qualifié de "ridicule" la requête de l'UA d'organiser de nouvelles élections sur la grande île. Pour l'organisme
panafricain, il s'agit d'une condition fondamentale pour que Madagascar reprenne la place qui lui revient. Selon certaines indiscrétions, la position de Wade lui aurait valu un sérieux accrochage avec le président
nigérian Olusegun Obasanjo. L'idée de se servir de Madagascar comme test de crédibilité pour mesurer les valeurs démocratiques de la nouvelle Afrique est assez mal vue, surtout par les Malgaches. La presse locale lie plutôt l'exclusion de son pays à l'amitié entre Ratsiraka et un grand nombre de leaders présents à Durban qu'à une violation présumée des règles démocratiques. Les déclarations du ministre burkinabé et sa visite à Antananarivo pour élaborer le cadre d'une coopération économique entre les
deux Etats laisse penser que bien d'autres présidents africains sont du même avis. (CC)


Interview sur CNN

L'ex et l'actuel Président sur CNN hier
antananarivo , alakamisy 25 jolay 02
Interview sur CNN retranscrite .
FPB 
(Début )
Q&A WITH ZAIN VERJEE
Q&A
Aired July 24, 2002 - 12:30:00 ET 
THIS IS A RUSH TRANSCRIPT. THIS COPY MAY NOT BE IN ITS FINAL FORM AND MAY BE UPDATED.
(BEGIN VIDEO CLIP)

ZAIN VERJEE, CNN ANCHOR: Welcome to Q&A. 
The battle for Madagascar's presidency. There could have been a civil war. It was avoided, but there was a fight, a violent struggle for power.
For sometime, there wasn't any clear winner in the country's presidential election, but there is a winner for now.

(BEGIN VIDEOTAPE)
(voice-over): A presidential power struggle in Madagascar. Riots, barricades, two rival governments in two separate cities with two separate armed forces. Hardly the image most people would have of this tropical island off the coast of Africa.
But for seven months, Madagascar was embroiled in a bizarre political showdown with two men staking their claim to the presidency.
Marc Ravalomanana, a millionaire businessman, and Didier Ratsiraka, a former naval officer and one-time Marxist who had ruled Madagascar on and off for some 22 years.
It all started with a contentious election result late last year. Official results showed that neither side won outright. Ratsiraka wanted a runoff, Ravalomanana wanted a recount.
Almost overnight, Madagascar was divided. 
Weeks of protests followed. Some of Ratsiraka's cabinet members defected. Ravalomanana declared himself president and took control of government offices. Ratsiraka relocated his cabinet and called for a second round of elections.
DIDIER RATSIRAKA, MADAGASCARAN PRESIDENT (through translator): It's Mr. Ravalomanana who is refusing this interim government that he was proposing before, and me, I've spoken about a second election round.
VERJEE: Senegal's President Abdoulaye Wade negotiated a peace deal under the auspices of the then Organization of African Unity, but it collapsed. 
Madagascar's Supreme Court finally made its decision. 
UNIDENTIFIED MALE (through translator): Marc Ravalomanana is elected to the presidency of the Republic for the next five years by 51.46 percent of the votes in the presidential election of December 16.
VERJEE: He's now trying to rebuild his country, fight corruption and boost the economy.
UNIDENTIFIED MALE: It is a return to normality. The result is welcome.
VERJEE: The United States, France and other Western countries have recognized Ravalomanana's presidency, as have three African nations. At least 70 people were killed in the months of unrest.
Giving in to political, military and popular pressure, the Red Admiral has fled to France, where he is in self-imposed exile.
Mr. Ravalomanana says he wants to pursue the former president, investigate and arrest him. Ratsiraka says he will fight on.
(END VIDEOTAPE)

(on camera): We'll speak to Madagascar's former president Didier Ratsiraka in just a moment, but first CNN's Charlayne Hunter-Gault sat down with Madagascar's new President Marc Ravalomanana.
(BEGIN VIDEOTAPE)
CHARLAYNE HUNTER-GAULT, CNN CORRESPONDENT (voice-over): Marc Ravalomanana was installed as president in May, following two years as Mayor of Madagascar's capital, Antananarivo, a city of close to 2 million in a country of some 15 million.
We met the president and one of his four children on the grounds of the president palace, once his mayoral office.
From an impoverished childhood, Ravalomanana grew up to become one of the country's wealthiest businessmen, earning millions from his dairy business.
(on camera): President Ravalomanana, thank you so much for joining us.
What is your comment on former President Ratsiraka's challenge, saying that new elections must be held?
MARC RAVALOMANANA, PRESIDENT OF MADAGASCAR: It's crazy to think about a new election again. If you'd like the Madagascaris becoming normal in peace, for all the country in the territory of Madagascar, it exists, so that's why it's not necessary to make again a new election. It's wrong.
GAULT: And you're confident that your presidency is legitimate?
RAVALOMANANA: If the high court make a decision, if I won in the first round, it's not necessary to go in the new election again. And I am sure we win.
GAULT: Your next elections will be legislative. When will they be held?
RAVALOMANANA: The reconciliation of the government, build a new government -- government of the -- yes, reconciliation. I did it. And now we prepare for the new -- for the election of the legislative.
GAULT: When?
RAVALOMANANA: It depends on assistance from the United Nations or the European.
GAULT: And do you expect that that election will take place before the end of the year?
RAVALOMANANA: That's why I said to you it depends on the assistance from the international community, because they will give some guarantee to help us. It means we have to ask them to help for the name of the elector and to have all the material that we need for this election, is transparency and good results, because it is the democracy.
GAULT: Could it happen by the end of the year?
RAVALOMANANA: Yes.
GAULT: Turning now to the economy, what is the state of the economy? And how did it get to be so bad?
RAVALOMANANA: It's simple. (UNINTELLIGIBLE) will try to make good government and transparency here in Madagascar, for the government and for the fight of the corruption. And we do the best to improve the economical situation here.
GAULT: What are your other priorities?
RAVALOMANANA: You know, the (UNINTELLIGIBLE), the blowing up the bridge, and they made a blockage. This is the most important first, because it is the communication and the (UNINTELLIGIBLE) -- the transport is not good. Yes, we need to repair the road, the bridge, to make the facility of circulation in Madagascar. 
GAULT: As a successful businessman, what lessons does that yield for how you're going to run the country?
RAVALOMANANA: We have to give the guarantee for investment here. They want to come to Madagascar, because most of the company in Madagascar are closed, most of them, during the crisis.
So now it's time to call them to come back again. And then, if they come back here, most of the young or the Madagascar people, they find a job. We can improve quick.
GAULT: Well, President Marc Ravalomanana, thank you for joining us.
(END VIDEOTAPE)

VERJEE: Coming up, the former president of Madagascar, Didier Ratsiraka in Paris. 
Remember, we really want to hear from you, so drop us an e-mail. Q&A@CNN.COM. 
We're back in a moment.
(COMMERCIAL BREAK)

VERJEE: Welcome back.
For more than six months, former President Didier Ratsiraka struggled to keep his job. Ratsiraka ruled the Indian Ocean Island for more than 20 years with a brief hiatus in the mid-1990's. He is one of Africa's longest-serving heads of state.
Joining us now from Paris is the former president of Madagascar, Didier Ratsiraka.
Mr. Ratsiraka, have you conceded defeat? Have you conceded defeat?
RATSIRAKA: Deceit?
VERJEE: Have you accepted that you have lost the presidency.
RATSIRAKA: How do you consider this.
No, no, no, no, no. 
I don't accept it. You know, the high constitutional court has made its decision on the 25th of January this year. And the decision was 46 points (UNINTELLIGIBLE) 21 for Mr. Ravalomanana, and 40.89 for me.
So this decision of the high constitutional court must -- nobody can rebut to this decision. This is a definitive decision.
So when Mr. Ravalomanana proclaimed himself as president for the first time, he has made a swearing in. Afterwards, he came to Dakhara (ph) to get together with President Abdoulaye Wade and then he recognized officially that he didn't win the contest.
And then President Abdoulaye Wade at the summit of the organ, the central organ of the OAU, last time, has recognized officially that nobody won the contest of the 16th of December.
So, for me, Mr. Ravalomanana is not the president of Madagascar.
VERJEE: For the majority of people, though, he is.
RATSIRAKA: I remain the president of Madagascar.
VERJEE: . people have accepted him in Madagascar as the president. Even Senegalese President Abdoulaye Wade says look, the people have accepted him. He is ruling as the leader of Madagascar. The United States, France and three other African nations have recognized him as the leader, and not you.
RATSIRAKA: OK. The United States of America and all the countries might recognize Mr. Ravalomanana as president of Madagascar, but the people of Madagascar cannot, may not, recognize Mr. Ravalomanana as president of Madagascar.
This will not solve the problem of the main problem of Madagascar. This is a coup de'tat. Where is the transparency? Where is democracy? Nobody can proclaim Mr. Ravalomanana and recognize Mr. Ravalomanana as the winner of the contest since he has not reached 51 percent of the vote. That's the truth.
And I think, I think that this is a terrible error, if men and women or nations all over the world recognize Mr. Ravalomanana as the president of Madagascar. This will not resolve the problem of Madagascar.
VERJEE: Do you.
RATSIRAKA: Now we have a dictator in Madagascar.
VERJEE: OK.
RATSIRAKA: Because we have prisoners, 100 prisoners in Madagascar now, be they military or civilian prisoners. During my mandate, you have no prisoners, political prisoners, in Madagascar. Now they're essential in Madagascar.
There is no liberty at all. No freedom. How can you accept this? How can you help such a regime?
VERJEE: Many people, though, in Madagascar, are saying look at your own regime. You were in power, on and off, for more than 20 years. They say you didn't deliver to the people what you promised. And many people now say we're actually relieved that Mr. Ratsiraka is gone, because the fighting is over. There were reports that your militias were going through the various towns, tossing grenades, looting shops, attacking people, taking them hostages. And there was enormous economic damage to the country.
So many say we're glad Mr. Ratsiraka is gone.
RATSIRAKA: Maybe that's the information you got, but please, go to Madagascar and see and listen by yourself.
You know, I came back to power on 1997. I left the power on 1992 to 1996. I came back to power on 1997. On 1995, the overgrowth of Madagascar was 0.5 over the GDP. And the inflation was 50 percent. 
At the end of my mandate, from 1997 to last year, on December, the overall growth of Madagascar over the GDP was 7 percent, madam. And the inflation was 5 percent, less than 5 percent. 
So, this is -- how can you -- this is not a failure for me. This is a success. If people are glad that I left Madagascar, OK. But I tell you now, this is not a solution to the problem of Madagascar.
My prime minister is in prison, in jail. My former prime minister is in jail. Many ministers are in jail. Many soldiers and officers, 100, are in jail now. 
VERJEE: Mr. Ratsiraka, do you believe that you have a chance still to go back to Madagascar and fight for the presidency that you appear to believe is still not resolved?
RATSIRAKA: Of course. If peace and stability, stability, and freedom, prevail in Madagascar, I come back, and what I wanted from the beginning up to now, all I wanted was a second round of the election since nobody won the contest of the election.
I might come back to Madagascar and let the people, please, let the people tell who is the president of Madagascar. The people must choose. Either Mr. Ravalomanana is the president of Madagascar, or Mr. Didier Ratsiraka is the president of Madagascar.
VERJEE: It seems as though.
RATSIRAKA: Let the people of Madagascar choose.
VERJEE: It seems as though the people of Madagascar have accepted him, but what Mr. Ravalomanana said in his interview is that he may be willing to hold new legislative elections that would perhaps include some of your supporters. Would that be acceptable to you?
RATSIRAKA: No, no, no. This is not acceptable. The problem is not legislative election. the problem is presidential election.
You know people don't vote for a deputy or a congressman with the same mind when you vote for a president of the Republic. This is not the same thing.
If you want a presidential election, let us have a presidential election. Why postpone or put or have a legislative election since the presidential election is not over.
VERJEE: OK.
RATSIRAKA: The legislative election is for next year and not this year.
VERJEE: My final question.
RATSIRAKA: This is not a legislative election.
VERJEE: My final question for you, Mr. Ratsiraka. President Ravalomanana says he wants to have you investigated. He says he wants you tried for alleged corruption, prosecuted over allegations of stealing money from the government. What's your response to that?
RATSIRAKA: No. This is, this is wrong. If somebody, if somebody is corrupted, it is Mr. Ravalomanana. He has not paid 300 billion Madagascari francs, that means 300 million French francs of tax. He didn't pay that. He had exoneration of taxes during six years.
I didn't steal anything in Madagascar. I helped several people, ten and ten thousand people every day, during one year (UNINTELLIGIBLE) in Antananarivo with my subsidies. I gave scholarship to people in France, 75 students now. I am not corrupted, madam.
I know that corruptions prevail everywhere, all over the world, since Jacob and Esau, the sons of Isaac. But.
VERJEE: OK.
RATSIRAKA: I can tell you, I can swear, I can swear I'm not corrupted, madam.
VERJEE: Didier Ratsiraka, the former president of Madagascar, speaking to us from Paris. Thank you, sir, for speaking to us on Q&A. 


With us now from Washington is Chris Fomunyoh, the regional director for east, central and west Africa at the National Democratic Institute for International Affairs.
Chris, is it good for Madagascar that -- for the Madagascari people, that Mr. Ratsiraka appears to be out and Mr. Ravalomanana is in?

CHRIS FOMUNYOH, INST. FOR INTERNATIONAL AFFAIRS: I think it's good, because over the past six months, one has gotten a sense that people in Madagascar want to get along with the allies, and that they've already been subjected to so much hardship and then fighting and civil strife in the last six months, since the president election.
VERJEE: Mr. Ratsiraka seems quite adamant that, you know, this issue is not resolved. He's in Paris, though, right now. He's lost a lot of support, from soldiers to political associates. Can he really do anything?
FOMUNYOH: I really don't think that he could. Obviously, he's a good speaker, but I think time has gone by when you could talk about new presidential elections in Madagascar. And my sense is that the Madagascari people are now looking forward to maybe legislative elections that can broaden the political landscape, and other steps that need to be taken to provide more legitimacy to the government of President Ravalomanana.
VERJEE: What kind of steps does he need to take to move toward the right direction and to nail down, at least to some extent, his own legitimacy?
FOMUNYOH: Sure. The legislative elections would be one step, because that would allow for other political parties, including Ratsiraka's party, to be represented at the national level in the National Assembly.
Secondly, he probably also needs to reach out in a broad based government to really take the national reconciliation that he talked about into very concrete terms.
VERJEE: Chris, did it have to end like this? I mean, were there other ways that this could have played out and other ways it could have been resolved?
FOMUNYOH: Yes, I think there are other ways, but in a very strange way I believe what Madagascar has gone through captures in some ways the very subtle battle that is currently taking place in Africa for the hearts and soul and the future of the continent, between an old class of leaders that came to power and have served their countries for over two decades, but still want to cling to power, and a new brand that probably wants to do things differently. And I think that's been playing itself out in Madagascar.
I wish -- you know, one would have wished that Ravalomanana hadn't declared himself president and that the process would have taken its course. But it's also fair to say that between the two of them, the current president, Ravalomanana, had more votes during those elections than Ratsiraka.
VERJEE: What about the African Union? Why is it that they won't recognize the new Madagascar president?
FOMUNYOH: Well, it's part of that sort of battle that I referred to. But it's also -- I think the European Union and the African continent is going through a little clash of generations. And I mean generations here, not in terms of age, but in terms of the old brand of leaders, such as Mugabe of Zimbabwe and Arap Moi of Kenya, and the new brand, such as Mbeke and Wade of Senegal, people who have come to power through more legitimate means.
And while there is this mix of leadership within the AU, I think we're still going to see the AU come up with very ambivalent positions, and Madagascar was one clear example.
My sense is that as independent -- as various African countries now bilaterally recognize the government of Madagascar, that the African Union is going to eventually go along.
VERJEE: Chris Fomunyoh on Q&A, thank you.
FOMUNYOH: Thank you.
VERJEE: That's it for now. Make sure -- you're welcome.
Make sure you join Jim Clancy for another edition of Q&A. at 19:30 GMT. Stay with CNN. WORLD NEWS is next.
END

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(fin) 


TRIBUNE 25/7/2002

ASSEMBLÉE NATIONALE   REVENDICATION SALARIALE
Après l'élection de ses représentants à la Haute Cour Constitutionnelle, mardi dernier, l'Assemblée nationale s'efforce de jouer son rôle, en abordant hier des questions pertinentes sur la situation politico-économique du pays. Même si la révision du code électoral n'a pas été évoquée, hier les députés ont voté une résolution demandant au gouvernement de procéder à une refonte totale des listes électorales. Une revendication en vue de bien préparer les prochaines élections, anticipées ou non. L'Assemblée demande également au gouvernement de statuer sur les innovations techniques en matière électorale, par exemple l'acquisition des urnes transparentes. 
Un débat plutôt houleux a eu lieu à Tsimbazaza concernant la mise en place des différentes commissions d'enquêtes parlementaires. Deux commissions sur Air Madagascar et Sirama, une sur l'exploitation du saphir et une autre sur l'enrichissement des membres de l'ancien gouvernement. D'après le député AVI, Laurent Ramaroson, " ces commissions agiront selon la loi en vigueur, et elles ne seront pas un instrument politique pour régler des comptes… ". Certains députés craignent que ces commissions sont créées afin de justifier cette chasse aux sorcières.
AVANTAGES FINANCIERS
En outre, suite à la hausse des salaires des ministres, la rénumération des députés a fait l'objet de longues discussions à Tsimbazaza, hier. Le président de l'Assemblée nationale, Paraina Auguste a indiqué qu'une telle augmentation n'est pas un acte isolé, destiné uniquement aux ministres. " J'espère que le président de la République prendra des mesures afin de motiver davantage les députés ". Et de préciser qu'il ne s'agit pas de réclamer un quelconque privilège, mais d'une revendication légitime… Les députés devront être à la hauteur de la tâche qui les attend ". L'on avance, à ce propos, le chiffre de sept à neuf millions fmg, au titre de salaire mensuel.
En tout cas, que les députés ne s'occupent pas uniquement de leur confort, au sens large du terme, mais se penchent sur le sort de leurs électeurs qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts. Que le " Collectif des députés ", qui a soutenu Marc Ravalomanana dès la première investiture, sache que l'animation d'un système démocratique repose largement sur l'expression des courants d'idées et non sur des avantages financiers…
James R. 
Bory Jean Paul: Déféré au parquet ce jour ?
Le général Bory Jean-Paul, ancien ministre du gouvernement Tantely Andrianarivo, pourra être déféré au Parquet d'Anosy, en fin de matinée. Il se trouve depuis quelques jours hospitalisé dans une clinique privée de Tanjombato. " Dans un état grave ", selon ses proches qui souhaitent la citation à un moment où son état s'améliore.
Une demande qui risque d'être écartée par le Parquet, évoquant la gravité des actes commis par l'ancien ministre. Le ministère de la Défense nationale vient justement de publier hier un communiqué stipulant les différents chefs d'inculpation du général Bory, dont, entre autres, provocation de troubles contre l'ordre public et rébellion.


AFP 24/7/2002 19h20

Le Premier ministre malgache vient à Paris en quête de reconnaissance diplomatique et d'une aide financière
PARIS (AP) - Le Premier ministre malgache Jacques Sylla a entamé mercredi une visite officielle de trois jours à Paris visant un double objectif: resserrer les liens politiques et économiques entre la Grande Ile et la France, et réunir des fonds pour le développement de l'ancienne colonie française, l'un des pays plus pauvres du monde.
Le calme revenu après plus de six mois de crise politique, Madagascar s'apprête désormais à reconstruire son économie, durement frappée pendant six mois par le bras de fer entre les partisans de l'ex-président Didier Ratsiraka et l'actuel chef de l'Etat Marc Ravalomanana.
A ce titre, la visite du premier ministre malgache, considérée par le Quai d'Orsay comme "étape importante" dans les relations bilatérales, s'annonce chargée avec au programme deux jours d'entretiens avec les hommes politiques et les chefs d'entreprise français.
Mercredi, M. Sylla a rendu visite au ministre français des Affaires étrangères Dominique de Villepin. Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés le 3 juillet dernier à Antananarivo, signe de la reconnaissance -tardive- du nouveau pouvoir malgache par Paris.
Mais outre sa volonté de raffermir les relations diplomatiques avec l'ancienne puissance coloniale, le président Ravalomanana, riche homme d'affaires et ancien maire d'Antananarivo, souhaite surtout rappeler à l'ordre du jour les difficultés économiques du Madagascar et ses priorités de développement.

La visite de Jacques Sylla doit en effet se conclure vendredi dans les locaux parisiens de la Banque mondiale à l'occasion de la "Conférence des amis de Madagascar", destinée à aider financièrement l'île.
Organisée par la Banque mondiale, la Commission européenne et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), la conférence réunira les autorités de Madagascar et les représentants d'organismes internationaux, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque européenne
d'investissement, l'OMS, l'UNICEF, la FAO, ONUSIDA ou encore l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Les pays du G8, ainsi que le Sénégal, la Norvège, les Pays-Bas, la Suisse et la Chine ont également confirmé leur présence, selon la Banque mondiale.
Quant à la France, "premier bailleur bilatéral et premier partenaire commercial de Madagascar", elle prendra "toute sa part dans l'effort de solidarité internationale pour la reconstruction du pays", a souligné mercredi le Quai d'Orsay, "en octroyant une aide budgétaire exceptionnelle, ainsi qu'une subvention d'ajustement structurel significative".
Jeudi, Jacques Sylla rencontrera le ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, Pierre-André Wiltzer, et le président de l'Assemblé nationale, Jean-Louis Debré, avant d'être reçu par son homologue français, Jean-Pierre Raffarin. AP

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Nosintsika 26 jolay 2002

Infos politiques et sociales des provinces, CLUB INTERMEDIAS

TOAMASINA
Prévue ce week-end, l'investiture du PDS, Emile Tsizaraina, a été reportée du fait que les autres membres de la Délégation spéciale et quelques points de l'organisation à régler.
En attendant, un mandat d'arrêt a été lancé contre 5 Lt-Colonels proches deKoutity aussi le PDS a-t-il tenu une réunion avec l'Organisation Mixte de Conception.
Durant les 6 mois de crise, quelque 9000 conteneurs ont été entassés dans le port. Actuellement, il n'en reste plus que 1758. En tout et pour tout, 8 conteneurs ont été éventrés par des cambrioleurs durant cette période et non un millier comme le laissaient entendre les rumeurs. Par contre, les marchandises doivent être chargées directement dans un camion et non dans un conteneur sur un plateau à cause des contrôles en cours de route.
Les premiers vacanciers commencent à arriver dans le Grand Port, dont quelques Réunionnais. L'élection de Miss Vacances, 6è édition, se fera en août à Toamasina même, si auparavant les autres éditions se déroulaient à FénériveEst.
MAHAJANGA
Carnaval, déjeuner et soirée dansante, c'est par ces réjouissances que le KMMR entend fêter aujourd'hui et demain, la prise du pouvoir par Marc Ravalomanana. Une fête à retardement qui ne prive pas pour autant les Majungais des commentaires autour de la hausse des salaires des ministres. A ce sujet, l'opinion est partagée. Ceux qui sont contre arguent la pauvreté du pays et se posent des questions sur le cas des plus démunis. Question légitime comme le cas des victimes de la crise qui fait l'objet actuellement d'un recensement de la part de l'ONG « Sahy Mitraka ». Cette ONG collabore avec diverses institutions internationales tels Human Rigths, Amnisty International et l'on apprend qu'elle a pris en charge les frais d'une victime d'Antsiranana, un certain Lalason, qui se soigne en France.
Rien de nouveau dans le domaine de l'approvisionnement en essence aussi la course en taxi est toujours maintenue à 20000 Fmg (quatre fois moins en temps normal). Néanmoins le prix du riz a sensiblement diminué.
Demain, Mahajanga élira sa « Miss », cela après deux ans de la dernière édition.
FIANARANTSOA
Le ministre Alphonse Ralison est dans la capitale du Bestileo pour mettre le point sur les i. Dans le circuit de distribution, le « demi-gros » est supprimé, et la Chambre de commerce doit jouer pleinement son rôle et prendre ses responsabilités.
Dans le cadre de la promotion de l'approche partenariale, le programme Habitat du PNUD a sorti lors d'un atelier, un annuaire de partenariat dans lequel figurent les coordonnes des ONG, institutions d'appui, services administratifs et autres associations oeuvrant à Fianarantsoa.
Tambatra 2002 suit son bonhomme de chemin. Des groupes thématiques sont à pied d'ouvre en vue de l'assemblée générale prévue en août prochain.
Amélioration du recouvrement de l'impôt foncier, un bon signe eu égard au civisme des contribuables cependant l'on fait savoir que Fianar est en retard d'une année en la matière puisqu'il s'agit des impôts de l'an 2000.

177,7 milliards fmg en trop ! L'utilisation des fonds spéciaux pour 2001 "épinglée" par l'IGE

Evoqués, pour la première fois, le 12 juillet, lors de la conférence de presse du vice-Premier ministre chargé des Finances et du budget, Narisoa Rajaonarivony, les dépassements manifestes dans l'utilisation des fonds spéciaux accordés à la Présidence de la République - au titre de l'année 2001 - viennent de faire l'objet d'un rapport officiel "accablant", daté du 22 juillet, établi par les services de la Direction générale de l'Inspection d'Etat. Quatre agents vérificateurs, dépêchés par Ambohitsorohitra, ont épluché, durant 5 jours, les comptabilités respectives des services de l'ancien vice-Premier ministre Pierrot Rajaonarivelo - alors ordonnateur délégué du budget général - et du payeur général Eloi Rakotondramanana, pour constater de nombreuses irrégularités qui ont fait que les "dépenses spéciales" visées se sont élevées à plus de 180 milliards Fmg, quand la loi de finances n'avait autorisé que 2,84 milliards Fmg de crédits dans la ligne prévue à cet effet. Le dépassement indiqué a pu se faire notamment par le biais de réquisitions de paiement, une pratique courante, a priori, qui devait être suivie d'une régularisation en fin d'exercice, au moyen de virements provenant des autres chapitres budgétaires qui n'ont pas été entièrement consommés. Compte tenu des événements, cette régularisation n'a pu se faire et l'Inspection générale établit la chaîne des responsabilités engagées : ordonnateur, payeur général, chef de la Division financière (Direction du Budget), bénéficiaires (Président de la République, Premier ministre - par ailleurs ministre des Finances). Les vérificateurs recommandent une application stricte du Règlement général de la comptabilité publique, l'institution d'un minimum de contrôle des dépenses sur fonds spéciaux pendant la durée du mandat présidentiel, mais aussi la saisine du ministre des Finances au cas de refus de payer du comptable et la communication du dossier à la Chambre des comptes. 
FONDS SPÉCIAUX 
Le fait que les "fonds spéciaux" alloués à certaines institutions de l'Etat ne sont pas comptabilisés, comme l'avait déclaré le vice-Premier ministre Narisoa Rajaonarivony, lors de sa conférence de presse du 12 juillet dernier, n'exclut pas le contrôle effectué par les services compétents en la matière, dont notamment l'Inspection générale de l'Etat (Ige) qui dispose d'un droit particulier sinon exclusif de regard et donc de contrôle de la gestion et de la marche des affaires de l'Etat. Rattachée directement à la présidence de la République, l'Ige, s'est vue assigner, le 18 juillet dernier, d'une mission d'inspection concernant lesdits fonds spéciaux qui ont été utilisés par les dirigeants du pouvoir sortant. Elle a rendu son rapport le 22 juillet, soit quatre jours après sa saisine. Un rapport véritablement informatif, et dont nous en reproduisons de larges extraits 
REQUISITIONS DE PAIEMENT 
Le rapport débute par un rappel des faits, entre autres l'objet de l'ordre de mission des intervenants qui était de contrôler l'exercice budgétaire 2001. Mais il est précisé que ces intervenants se sont également intéressés à l'année 2000 et à d'autres institutions. C'est ainsi qu'il a été constaté, une légère augmentation pour le cas de l'Assemblée nationale, (202.533.000 Fmg en 2000 contre 210 millions Fmg en 2001), et pour la Primature (122.530.000 Fmg en 2000 contre 129.279.000 Fmg en 2001). Pour la Haute cour constitutionnelle (Hcc) une baisse a été relevée par les rapporteurs, soit 75.747.000 Fmg en 2000 contre 75 millions Fmg en 2001). 
Le cas de l'ancienne vice-Primature chargée du Budget et du développement des Provinces autonomes a fait l'objet d'une mention spéciale des vérificateurs. Il y aurait eu, apparemment, un dépassement car "la Primature qui n'a eu que 129.279.000 Fmg a également bénéficié en 2001 des fonds spéciaux d'un montant de 6.600.000.000 Fmg sur la ligne budgétaire de la vice-Primature. Trois bons de caisse émis par ordre de paiement n°296, 297 et 299 des 12 et 27 novembre 2001 ne sont toujours pas retournés au Trésor à la date du 22 juillet 2002. Selon les explications fournies par José Ratsimizivason, chef de la division des affaires administratives et financières de la direction du budget à la vice-Primature, il s'est chargé du décaissement en acquittant provisoirement les bons de caisse et remettant les sommes ainsi décaissées aux envoyés soit de la Présidence, soit de la Primature qui se chargeaient de le remettre au créancier. Les bons de caisse acquittés par ce dernier devaient revenir à la Paierie générale. Par ailleurs, l'ordre de paiement n°296 et le bordereau d'émission n°131 avaient servi à deux reprises avec des requisitions de paiement différentes et des montants différents: - OP 296, BE n°131 du 9 novembre 2001: 5 milliards Fmg alloués à Didier Ratsiraka sur requisition de paiement du 9 novembre 2001; - OP Tantely Andrianarivo sur requisition de paiement du 12 novembre 2001. 
Enfin, Azaly Ben Marofo, ancien secrétaire d'Etat chargé de la Sécurité publique, a également bénéficié d'une allocation de fonds spéciaux de 160 millions Fmg, par une requisition de paiement et un ordre de paiement du 12 mars 2001 mais dont le bon de caisse correspondant est introuvable." 
SORTIE DES FONDS SPECIAUX 
Parmi les autres révélations de ce rapport de l'Ige, on note que ". sur 40 décaissements attribués Didier Ratsiraka, 11 seulement avaient été réalisés en deux temps, c'est-à-dire que les fonds étaient d'abord perçus sur bons de caisse par un acquitteur provisoire en la personne de José Ratsimizivason en présence des envoyés spéciaux des bénéficiaires qui eux, les remettaient aux créanciers." 
Le rapport, comme annoncé, comporte beaucoup d'informations qui pourraient éclairer l'opinion sur ces fonds spéciaux . 
Les dépassements de crédits, de l'ordre de 85 fois plus par rapport aux autorisations de la loi de finances 2001, comme l'avait affirmé Narisoa Rajaonarivony, sont expliqués comme suit: ". L'annexe 05 renvoie pour certains décaissements, à un tableau de contre-valeurs en devises étrangères. Cela signifie que les décaissements se faisaient, soit directement en numéraires, soit par chèque du Trésor à convertir en devises ou en chèque de voyage auprès des banques primaires. Il s'agit de 9 conversions en devises étrangères et la présence de chèque de voyage sur ce tableau signifie que ces décaissements avaient servi à des déplacements des bénéficiaires hors de Madagascar. Chaque sortie de devises des banques primaires correspond à une sortie de Didier Ratsiraka hors de Madagascar. 

Narisoa Rajaonarivony ne disait peut-être pas faux en ce qui concerne ces "abus" sur les fonds spéciaux. En tout cas, le dépassement de plus de 170 milliards Fmg par rapport aux inscriptions de la loi des finances 2001, est confirmé par ce rapport de l'Ige: ". Il est relevé que des opérations de trésorerie et des bons de caisse ne comportent pas de dates, ce qui apparaît aberrant aux yeux des vérificateurs. Tels sont les cas des opérations de trésorerie et de caisse n°212 du 29 août 2001 et 345 du 24 décembre 2001. L'absence de date est aussi notée à propos de la requisition et l'ordre de paiement pour un décaissement de 600 millions Fmg avec le bon de caisse n°265 du 10 octobre 2001. D'autres aberrations sont signalées. En effet, si l'on peut considérer comme tolérable le séjour ou la garde des fonds décaissés chez le relais de l'acquitteur provisoire ou chez ce dernier pendant 24 heures, cela cesse de l'être lorsque ce séjour ou cette garde dépasse ce délai. Par ailleurs, il est également à signaler un anachronisme dans certaines opérations. 
Pour le décaissement de 5 milliards Fmg de bon de caisse n°296 du 9 novembre 2001, le créancier l'avait acquitté le jour même alors que l'acquitteur provisoire ne signait que le 27 novembre. Il en est de même pour le bon de caisse n°347 qui avait été acquitté par Didier Ratsiraka le 7 janvier 2002 selon le document mais l'acquitteur provisoire n'apposait sa signature que le 8 janvier 2002.." 
Le rapport souligne que des irrégularités flagrantes sont intervenues dans la gestion de ces fonds spéciaux 2001. "Car l'utilisation de ces requisitions n'était qu'un moyen détourné pour camoufler les dépassements. Ainsi les fonds spéciaux décaissés en 2000 d'un montant de 19.905.133.774 Fmg dont 17.320.333.774 Fmg au profit du Président de la Réoublique et 2.584.800.000 Fmg à celui du Premier ministre, ne sont pas toujours régularisés pour la simple raison qu'il y a insuffisance de crédits, car l'autorisation au titre de cet exercice aurait servi à régulariser les dépassements en 1999." 

Recueillis par 
Miadana Andriamaro 
pour l'express de mada


Nosintsika 25 jolay 2002

DEVELOPPEMENT RAPIDE : 

RAVALOMANANA VEUT « BOOSTER » LES CAMPAGNES 
Changement de politique au niveau de l'Etat. Le développement rural redevient réellement prioritaire. 
Le milieu rural n'est plus le parent pauvre de l'économie nationale. Le nouveau président Marc Ravalomanana a fait part de sa détermination à moderniser les campagnes malgaches. Signe des temps, les premières sorties officielles du chef de l'Etat, hormis les cérémonies officielles de mise en place des présidents de délégation spéciale des provinces autonomes, ont été consacrées à l'inauguration de foires rurales dans deux régions productrices du pays : le Moyen-Ouest et la région Alaotra.
Le président Ravalomanana a annoncé à Analavory, dans la province autonome d'Antananarivo, la suppression des taxes sur les engrais, le matériel agricole et le ciment. Objectif avoué, « booster » la production et construire des logements décents pour les paysans. Le chef de l'Etat a aussi indiqué qu'il était à la recherche de 1000 tracteurs pour la relance de la mécanisation du monde rural. Concernant ce sujet, chacun espère que les erreurs commises sous la Seconde République avec les tracteurs algériens et soviétiques ne vont pas se répéter.
Un autre aspect de la relance du monde rural se traduit par les efforts de désenclavement des zones productrices du pays. Le ministre des Travaux publics Jean Lahiniriko a expliqué à Radio Madagasikara les tenants et aboutissants de cette politique. Le bitumage de la route Analavory-Soavinandriana-Faratsiho ou la réfection de la RN44 entre Moramanga et le lac Alaotra entre dans ce cadre.
Le nouveau pouvoir s'attaque également au retour de la sécurité en milieu rural. Marc Ravalomanana a déclaré qu'une véritable guerre contre les « dahalo » (bandits de grand chemin) sera menée à compter du mois d'août. Les opérations de pacification menées par les forces de l'ordre vont en fait être élargies à la lutte contre le grand banditisme en milieu rural. Pour bon nombre d'observateurs, les milices paramilitaires pro-Ratsiraka qui n'ont pas rendu leurs armes et qui sont encore dans la nature sont des « dahalo » en puissance. Le concept de « pacification » peut ainsi être logiquement élargi au phénomène « dahalo ».
L'évolution de ce dernier suscite d'ailleurs bien des interrogations. Ce fléau, qui frappe les campagnes malgaches, s'est développé sous la Seconde République et n'a pas été éradiqué malgré les opérations coups de poing et autres rodomontades. Puis, comme l'ont rappelé des députés du parti UNDD/AFFA le 20 juillet dernier, durant la première période de la Troisième République, le président Albert Zafy avait réussi à faire reculer l'insécurité en milieu rural. La situation s'est de nouveau inversée avec le retour de Didier Ratsiraka au pouvoir.
Le président de la République veut également donner leur place aux paysans dans les négociations internationales concernant le développement du pays. Trois représentants des ruraux vont ainsi faire partie de la délégation malgache, qui participera à la réunion des « Amis de Madagascar », c'est-à-dire les principaux bailleurs de fonds du pays, à Paris. La démarche participative ne sera pas ainsi un vain mot.

Une véritable implication des paysans aux débats relatifs au développement a été amorcée lors de l'élaboration du DSRP (Document stratégique pour la réduction de la pauvreté). Le projet Pact/Ilo/Usaid avait préparé des organisations paysannes aux ateliers successifs du DSRP. Pour la première fois, des paysans ont pu véritablement faire entendre leur opinion sans se contenter d'écouter, au grand dam de quelques technocrates peu habitués à être ainsi bousculés dans leurs certitudes. C'est cette démarche qui va donc continuer à un niveau plus élevé.
Pour consolider l'option en faveur du monde rural, le pouvoir est attendu sur la répartition des crédits dans le cadre du budget de l'Etat. Jusqu'ici, la part allouée au secteur primaire reste bien en deçà des normes habituellement admises pour parler sérieusement de développement rural. Un signal fort est donc attendu dans ce domaine pour la loi de finances 2003 et peut être même pour une loi de finances rectificative qui paraît incontournable compte tenu de la nouvelle donne économique après la crise politique des six derniers mois.
Pour DMD : Jean-Eric Rakotoarisoa 


Midi Madagascar 25/7/2002

Le Gal Bory Jean Paul poursuivi pour actes criminels et rébellion
Le Gal Bory Jean Paul, précédent Commandant de la Gendarmerie Nationale, est actuellement poursuivi pour 5 actes criminels, sanctionnés par le code pénal et pour rébellion et destruction d'infrastructures relatives à la défense nationale, constituant une infraction à loi régissant le service national. L'information émane du ministère de la Défense Nationale, qui est sortie de son mutisme pour le cas du Gal Bory Jean Paul. Ce dernier a déjà été entendu par les enquêteurs, et son dossier est actuellement entre les mains du Procureur Général. 
Selon un communiqué qui nous est ainsi parvenu, le Gal Bory est accusé des crimes et infractions suivantes : octroi d'armes et incitation de la population à se liguer contre les autorités légales, crime sanctionné par l'article 87 du code pénal, perpétration d'actes de nature à perturber la paix sociale, sanctionnée par l'article 91 du code pénal, émission d'ordres contraires à ceux des autorités légales aux militaires, sanctionnée par l'article 92 et 93 du code pénal, et enfin usurpation de fonctions administratives, sanctionnée par l'article 258 du code pénal.

Infrastructures

Concernant les infractions aux lois régissant le service national, il est accusé de rébellion, selon l'article 136 de ces lois, et d'avoir détruit délibérément des infrastructures utiles à la défense nationale, selon l'article 155. Notons que l'audition du Gal Bory Jean Paul au Palais de justice, prévue lundi dernier, a dû être ajournée pour cause de santé.Par ailleurs, le ministère de la défense nationale déclare dans un communiqué que les recherches se poursuivent pour retrouver les responsables de destruction de ponts, de pylônes électriques, les auteurs de crimes délibérés, de séquestration, les personnes détenant des armes sans autorisation. Il lance également un appel aux " andrimasom-pokonolona " pour qu'ils avisent les autorités compétentes, dans le cadre de cette opération, s'ils sont en possession d'indices concernant ces recherches. Ainsi, toute personne ayant commis de telles infractions ne pourra se soustraire aux procédures légales. 
Jacques Sylla en France

Rencontre avec les chefs d'institutions françaises, dont le PM Raffarin
Du ministère français des Affaires étrangères, on apprend que - après avoir été reçu par le ministre Dominique de Villepin, hier - le Premier ministre malgache, Jacques Sylla sera reçu par le président du Sénat, M. Poncelet, par le président de l'Assemblé Nationale, M. Debré, par le Premier ministre, M. Raffarin, par le ministre des Affaires étrangères, M. de Villepin, ainsi que par le ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, M. Wiltzer. 
rvf 
Le Premier ministre malgache participera à la 'conférence des amis de Madagascar', organisée dans les locaux de la Banque Mondiale à Paris, le vendredi 26 juillet. M. Sylla rencontrera également des entrepreneurs et des investisseurs français. Le Premier ministre de Madagascar est accompagné d'une importante délégation comprenant le vice-Premier ministre, et cinq ministres, dont le ministre des Affaires étrangères. Toujours selon le quai d'Orsay, " La venue en France du Premier ministre de Madagascar constitue une étape importante dans les relations franco-malgaches. Cette visite permettra de resserrer les liens entre nos deux pays. Les entretiens de M. Sylla avec les hauts responsables français seront l'occasion de rappeler notre appui au processus de réconciliation en cours, dans la perspective des élections législatives anticipées annoncées par le président Ravalomanana. La France, premier bailleur bilatéral et premier partenaire commercial de Madagascar, prendra par ailleurs toute sa part dans l'effort de solidarité internationale pour la reconstruction du pays, en octroyant une aide budgétaire exceptionnelle, ainsi qu'une subvention d'ajustement structurel significative ". 
Un visa de circulation de 6 mois renouvelable pour Ratsiraka
Le porte-parole adjoint au Quai d'Orsay, Bernard Valéro, a réitéré que l'amiral Didier Ratsiraka était titulaire d'un visa de circulation délivré en avril et valable six mois, renouvelable. Pour le moment donc, l'ancien président de Madagascar peut s'abriter en France jusqu'en octobre, à moins de renouveler son visa. 
Il ne se considérerait pas comme un réfugié politique, puisque apparemment, aucune demande d'asile politique n'a été mentionnée jusqu'ici. Il a déclaré le jour de sa fuite de Madagascar qu'il était " indésirable " dans son pays. De source étrangère, on apprend que Didier Ratsiraka pourrait faire l'objet de poursuites pénales pour " avoir été impliqué dans l'affaire des transferts illégaux des fonds de la Banque centrale malgache ". Tout comme ses " missionnaires " qui auraient effectué des opérations de réquisition d'énormes fonds au Trésor public, à l'époque où la grève générale a occupé la Place du 13 mai. 


AFP 241329 JUL 02

GLGL ELU0175 4 I 0150 FRA /AFP-GV63 France-diplomatie
Mouvement au sommet du ministère français des Affaires étrangères
PARIS, 24 juil (AFP) - Un important mouvement est intervenu à la tête du ministère des Affaires étrangères, avec la nomination d'Hubert Colin de Verdière au poste de secrétaire général, selon un communiqué publié à l'issue du Conseil des ministres.
Actuellement ambassadeur en Algérie, M. Colin de Verdière remplace Loïc Hennekine à la tête du secrétariat général du Quai d'Orsay.
Stanislas Lefebvre de Laboulaye, actuellement ambassadeur à Madagascar, est nommé secrétaire général adjoint, directeur général des affaires politiques et de sécurité.
Bernard Emie, ambassadeur en Jordanie, est nommé directeur d'Afrique et du Moyen-Orient.
François Barry Delongchamps, ministre conseiller à Washington, est nommé directeur des Français à l'étranger et des étrangers en France.
jmt/db/bir/pyj tmf


Express Mada 25/7/2002

La volonté de "retour au beau fixe" confirmée au cours de la visite à Paris de Jacques Sylla 
L'occasion de l'importante réunion que tiendra, demain vendredi, le "Club des Amis de Madagascar", dans les locaux de la Banque mondiale à Paris, a été choisie par les autorités françaises pour recevoir en visite officielle le Premier ministre Jacques Sylla, qui effectue par ailleurs sa première mission à l'extérieur. L'agenda, chargé, de M. Sylla prévoit notamment une série d'entretiens bilatéraux, avec le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, le président du Sénat, François Poncelet, et le président de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré, mais aussi avec des chefs d'entreprise. Selon le porte-parole adjoint du Quai d'Orsay, Bernard Valéro, ces entretiens seront autant d'occasions pour confirmer la volonté de la France d'appuyer le processus de réconciliation en cours, dans la perspective des élections anticipées annoncées par le président Ravalomanana. Premier bailleur bilatéral et premier partenaire commercial de la Grande Île, la France "prendra toute sa part dans l'effort de solidarité internationale pour la reconstruction du pays, en octroyant une aide budgétaire exceptionnelle, ainsi qu'une subvention d'ajustement structurel significative". :
Reunion des "ACP" aux îles Fidji - José "Kely" n'y était pas 
La présence d'une délégation mandatée par le président de la République sortant Didier Ratsiraka, au dernier sommet des "ACP" (Afrique-Caraïbes-Pacifique) qui s'est tenu aux îles Fidji, était-elle réelle ? Entre le oui et le non, les commentaires diffèrent. Mais un fait est certain. C'est que, contrairement à certaines rumeurs rapportées ici ou là, l'ancien conseiller spécial de Didier Ratsiraka, José Andrianoelison dit José Kely, n'y a jamais été. L'intéressé nous a fait parvenir, hier, un démenti formel dans lequel il précise: "J'ai constaté tardivement qu'un site reprenait et commentait une information du 18 juillet provenant de Matera, signalant que les délégations malgaches présentes au sommet ACP n'ont pu siéger. Le commentaire du site signale que la délégation dépêchée par Didier Ratsiraka était dirigée par José Andrianoelison. Je me permets d'affirmer n'avoir été mandaté par qui que ce soit pour aller aux îles Fidji, dont j'étais d'ailleurs fort éloigné à la date du sommet. La ou les délégations présentes sur place pourront très facilement confirmer ceci. 
Je n'ai donc pas participé à cette situation embarrassante pour Madagascar et l'ensemble des Malgaches, et qui risque malheureusement d'être la règle dans les réunions internationales où les Etats africains auront un poids diplomatique". 
Recueillis par Miadana Andriamaro 
Coopération Madagascar-États-Unis 
86.400 dollars, soit 604.800.000 fmg. C'est le montant des subventions pour 14 projets d'Auto-assistance spéciale (Special Self-help) octroyées par le gouvernement américain. La signature de ce projet s'est déroulée hier au CCA Antanimena en présence de l'Ambassadeur américain Wanda Nesbitt et de plusieurs personnalités. 
Les bénéficiaires sont des organismes communautaires représentant les 6 Faritany et dont les actions sont axées sur la communauté participative locale. A savoir le Centre de réintégration sociale à Manjakandriana, le Centre de production de savon à Fianarantsoa, l'atelier de couture et de menuiserie à Tolagnaro, le centre d'anglais à Morondava, la ferme communautaire pour les handicapés mentaux à Mahajanga, le projet de rénovation d'un hôpital à Ankazambo-Befandriana, la réhabilitation d'une école détruite par un cyclone à Vavatenina, et un projet d'adduction d'eau à Toliara. 
Le nouveau programme pour cette année fournira un large éventail de groupes sociaux, entre autres, les familles sans ressources, les enfants handicapés mentaux, les groupes de femmes, les associations des parents-enseigants et les organismes religieux. L'ambassade américaine reçoit les soumissions des projets de la part des associations sans aucune distinction. L'objectif est de contribuer au développement social et économique du pays.

: F. R. 


Lettre d'informations des Echos du Capricorne 24 juillet 2002 

Mbola tsara,
Voici les différents rendez-vous avec S.E.M. Jacques SYLLA, Premier Ministre malgache, et les membres de la délégation qui l'accompagne à l'occasion de sa visite actuelle en France. 
Vous trouverez également en fin de ce message le point de presse du porte-parole adjoint du Quai d'Orsay du 24 juillet 2002, portant sur cette visite du PM malgache.
Cordialement votre,
Les Echos du Capricorne
Médias :
1/ Ce soir Mercredi 24 Juillet 2002 à 20H30 sur les Echos du Capricorne (106.3 FM en région parisienne), interview en direct du Premier Ministre. Rediffusée demain Jeudi 25 Juillet 2002 à 11H, sur la même fréquence (106.3 FM)
2/ Vendredi 26 Juillet 2002 à 22H, interview du PM en direct sur TV5 et Voice Of America (pour ceux qui sont cablés)
3/ Dimanche matin 10H sur RFI, interview-débat avec Madeleine MOUKAMABANO 
(émissions Club de la Presse, Débat africain), audible également sur www.rfi.fr
Rencontres publiques :
1/ Samedi 27 Juillet 2002 à 15H (ouverture de la salle à 14H), Conférence de la délégation conduite par le Premier Ministre à l'intention de la Communauté malgache au siège de l'UNESCO, Place de Fontenoy, Paris 7e.
2/ Dimanche 28 Juillet 2002 à 10H, Culte oecuménique organisé par le FFKM-France à la Chapelle des Soeurs de Saint Joseph de Cluny, 21 rue Méchain, Paris 14e

Point de presse du QUAI D'ORSAY du 24 juillet 2002 :
''Du 24 au 26 juillet, le Premier ministre de Madagascar, M. Jacques Sylla, est en visite en France. Il sera reçu par le président du Sénat, M. Poncelet, par le président de l'Assemblé Nationale, M. Debré, par le Premier ministre, M. Raffarin, par le ministre des Affaires étrangères, M. de Villepin, ainsi que par le ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie, M. Wiltzer. Le Premier ministre malgache participera à la ''conférence des amis de Madagascar'' organisée dans les locaux de la Banque Mondiale à Paris vendredi 26 juillet. M. Sylla rencontrera également des entrepreneurs et des investisseurs français. Le Premier ministre de Madagascar est accompagné d'une importante délégation comprenant le Vice-Premier ministre, et cinq ministres, dont le ministre des Affaires étrangères.
La venue en France du Premier ministre de Madagascar constitue une étape importante dans les Relations franco-malgaches. Cette visite permettra de resserrer les liens entre nos deux pays. Après la visite à Tananarive du ministre des Affaires étrangères, M. De Villepin, le 3 juillet dernier, le déplacement du Premier ministre malgache témoigne de l'amitié et de la solidarité entre la France et Madagascar. Les entretiens de M. Sylla avec les hauts responsables français seront l'occasion derappeler notre appui au processus de réconciliation en cours, dans la perspective des élections législatives anticipées annoncées par le président Ravalomanana. La France, premier bailleur bilatéral et premier partenaire commercial de Madagascar, prendra par ailleurs toute sa part dans l'effort de solidarité internationale pour la reconstruction du pays, en octroyant une aide budgétaire exceptionnelle, ainsi qu'une subvention d'ajustement structurel significative.''

(Quels seront les sujets discutés lors de l'entretien entre M. de Villepin et le Premier ministre malgache ? Y aura-t-il un point de presse après ? Enfin de quel statut bénéficie M. Ratsiraka en France ?)
''M. Dominique de Villepin s'entretiendra, cet après midi, au Quai d'Orsay, avec le Premier ministre malgache. Nous ferons un compte-rendu à l'issue de cet entretien. S'agissant de M. Didier Ratsiraka, nous avons eu l'occasion d'indiquer lors du point de presse du 14 juin, que M. Ratsiraka était titulaire d'un visa de circulation délivré en avril et valable six mois, renouvelable.''
(Quels sont les principaux bailleurs de fonds qui participeront à la conférence de vendredi au CCI ?)
Je rappelle que la réunion à Paris le 26 juillet du club des amis de Madagascar est organisée sous l'égide la Banque mondiale, auprès de laquelle vous pourrez obtenir la liste exacte des bailleurs de fonds
qui participeront à la conférence.

 

 

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