RFI
du 26 juillet 2002 à 24h Le
premier ministre Jacques Sylla a defendu le projet de reconstruction et de
développement du pays. Les bailleurs de fonds a octroyé 2 milliards 300
millions de dollars remboursable sur 4 ans... veritable bouffée
d'oxygène.
Africa
N°1 du 26 juillet 2002 Pour
un redressement rapide de l'economie malgache, avec
la présence du 1er ministre Sylla, Le club des bailleurs de fond des amis
de Madagascar se reunissent aujourd'hui à Paris 26 juillet 2002, .
RFI
du 26 juillet 2002 à 17h Après
la crise de 7 mois, le Président Marc Ravalomanana souhaiterai 2
milliards de dollars pour redresser l'économie malgache
AFP | 26.07.02 | 22h19
Madagascar obtient 2,3 mds USD des bailleurs internationaux
Madagascar a obtenu vendredi à Paris auprès des bailleurs de fonds internationaux une aide de 2,3 milliards de dollars en quatre ans, ce que les autorités malgaches ont considéré comme un signe de soutien au nouveau régime. Cette aide, sous forme de dons et de prêts, a été accordée à l'issue d'une réunion des bailleurs de fonds dite "Conférence des Amis de Madagascar" qui a eu lieu vendredi à Paris au siège européen de la Banque mondiale. Sur les 2,3 mds de dollars, 1,4 milliard devrait être débloqué d'ici la fin de l'année, a déclaré le premier ministre malgache Jacques Sylla à la presse. L'enveloppe globale est plus importante que prévue: le président malgache Marc Ravalomanana avait avancé le chiffre de 2 milliards de dollars. A cette occasion, M. Sylla a confirmé son intention d'organiser des élections législatives anticipées. "L'actuelle assemblée arrive à échéance en juillet 2003. Des élections auront lieu avant cette date", a-t-il dit. Le Premier ministre venait de présenter un programme de reconstruction et de développement du pays devant les bailleurs de fonds. Il s'agit en premier lieu d'un programme d'urgence aux populations malgaches le plus touchées par la crise. M. Sylla a souligné l'importance attachée par son gouvernement à "la bonne gouvernance, la démocratie et l'Etat de droit" et son intention de mener des politiques en direction du secteur privé "qui constitue le moteur du développement". Les pays du G8, le PNUD, la Banque mondiale, le FMI, la Commission européenne, la Banque européenne d'investissements (BEI), la Banque africaine de développement (BAD), comptent parmi les bailleurs de fonds de ce pays. La France et les Etats-Unis débloqueront respectivement un montant de 150 millions de dollars et 100 millions de dollars, a précisé Hafez Ghanem, directeur des opérations à la Banque mondiale pour Madagascar. La visite à Paris du Premier ministre malgache intervient trois semaines après la reconnaissance officielle de Marc Ravalomanana comme président de Madagascar par la France, dans le sillage des Etats-Unis et des principaux bailleurs de fonds.
Midi de Madagascar 27/07/02
Prisons malgaches:
24 CONDAMNES A MORT ET 155 A LA PRISON A VIE !
La conférence de presse du Syndicat Autonome du Personnel de
l'AdministrationPénitentiaire (SAPAP) d'hier, à Amabohijatovo Avaratra, a été l'occasion pourles responsables de cette administration de faire le point sur la situationcarcérale à Madagascar. Les prisons malgaches ont accueilli plus de détenus quece que leur capacité peut accepter l'année dernière. Voilà pourquoi le SAPAPrevendique l'application de la loi 95-010 pour que les agents puissent accomplirleurs missions.
Herivonjy Rajaonah
Si la norme internationale est d'un agent pénitentiaire pour 5 détenus, la réalité en est tout autre dans les prisons malgaches : on compte un agent pour 20 détenus. L'information est du directeur de l'Administration Pénitentiaire et de l'Education Surveillée, Alain Rajaonarivelo, hier matin à Ambohijatovo Avaratra, lors de la conférence de presse du Syndicat Autonome du Personnel de l'Administration Pénitentiaire (SAPAP). C'était l'occasion pour le président de cette formation, Daniel Rakotonanahary, de présenter la requête du SAPAP : "la publication d'un décret d'application de la loi 95-010 du 10 juillet 1995, pour l'autonomie de l'administration pénitentiaire".
TROIS MISSIONS
Selon les explications d'Alain Rajaonarivelo, l'administration pénitentiaire est un service public qui assure à la fois l'exécution des peines prononcées par le tribunal, la réinsertion sociale des détenus, et le maintien de la sécurité morale ainsi que de la sérénité du grand public. Si la capacité d'accueil des prisons malgaches est de 13.222 à la date du 31 décembre 2001, elles ont accueilli 18.370 détenus l'année dernière. Des 18.370 détenus, 5.860 sont des condamnés, 11.523 des prévenus. 24 sont condamnés à la peine de mort, 155 à la prison à vie, 98 à plus de 20 ans de travaux forcés et 707 à 10 à 20 ans de travaux forcés.
DIMINUTION
Face à cette situation, le nombre des agents de cette administration pénitentiaire n'a cessé de diminuer ces dernières années : ils étaient 1960 en 1989, 1814 en 1995, 1594 en 1999 et 1729 en 2001. On comprendra à travers ces chiffres les difficultés auxquelles sont confrontés ces agents dans l'exécution de leurs missions. C'est pourquoi ils revendiquent un statut particulier, notamment que cette administration ne soit plus sous l'autorité d'une direction générale, mais d'un Secrétariat d'Etat. La surpopulation carcérale ne facilite pas aussi leur tâche : 2.382 détenus (pour 800 places) à la prison d'Antananarivo, 904 (pour 300 places) à
Toamasina, 929 (pour 100 places) à Ambatondrazaka, 784 (pour 500 places) à Fianarantsoa...
Sur un tout autre plan, ils sont plus d'une soixantaine de personnes impliquées dans les derniers événements à avoir été transférées à Tsiafahy . Plus d'une dizaine ont été placées sous mandat de dépôt à Antanimora dans la journée d'avant-hier en attendant leur jugement. Affaire à suivre.
Assemblée nationale :
Mise en place de commissions d'enquête
Clôture hier matin à Tsimbazaza, de la première session ordinaire de l'Assemblée nationale. A cette occasion, le président de la Chambre basse, Paraina Auguste, a fait le bilan des 81 jours de travaux dans cette Institution.
Rominique Ramiandrisoa
Au cours de leur session, plusieurs commissions d'enquête furent mises en place, entre autres, sur les affaires de détournement au sein de la SIRAMA et sur le dossier de privatisation d'Air Madagascar. Une commission d'enquête parlementaire sur les avoirs des membres du précédent régime a aussi été instaurée, à savoir, les anciens ministres, les grands commis de l'Etat, mais aussi les Directeurs Généraux des sociétés d'Etat. Par ailleurs, lors de cette session ordinaire de la chambre basse, les députés se sont penchés sur le code électoral, en tenant compte de celui proposé par le FFKM. Le monde rural n'a pas été non plus oublié, avec notamment, le fonds national de l'électricité. Le cas de l'immunité parlementaire était aussi à l'ordre du jour, et le cas de Zakahely Boniface a été cité. La présence du président du Sénat, Rajemison
Rakotomaharo, à cette cérémonie de clôture a été très remarquée.
DIPLOMATIE
Le Canada, la Corée du Sud, l'Espagne et les Pays-Bas souhaitent renforcer les relations avec Madagascar
Par une démarche diplomatique, ces 4 pays auraient souhaité un renforcement des relations avec Madagascar. Selon nos informations, certains d'entre eux auraient demandé à être représentés par un ambassadeur.
r.v.f.
C'est une suite logique à la série de reconnaissances à l'endroit du pouvoir du Président Marc Ravalomanana. Seuls, les pays pauvres du continent africain, à l'exception de quelques-uns, plus lucides politiquement, boudent encore les Malgaches.
Par exemple, Omar Bongo et Eyadema, respectivement président du Gabon et du Togo font partie des plus farouches défenseurs de leur acolyte Didier Ratsiraka. Ces chefs d'Etat ne peuvent pas tolérer une élection sans fraudes.
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Journal de l'Ile de la Réunion 27/07/02
Tananarive obtient pour 2,3 milliards de dollars des bailleurs internationaux
Madagascar a obtenu hier à Paris auprès des bailleurs de fonds internationaux une aide supérieure à celle qu'avait estimée le président Ravalomanana, ce que les autorités malgaches ont considéré comme un signe de soutien
au nouveau régime.
L'aide accordée hier à la Grande Ile, sous forme de dons et de prêts, a été annoncée à l'issue d'une réunion des bailleurs de fonds dite "Conférence des amis de Madagascar" qui a eu lieu hier à Paris au siège européen de la Banque mondiale. Sur les 2,3 milliards de dollars, 1,4 milliard devrait être débloqué d'ici la fin de l'année, a déclaré le Premier ministre malgache Jacques Sylla à la presse.
L'enveloppe globale est plus importante que prévu : le président malgache Marc Ravalomanana avait avancé le chiffre de 2 milliards de dollars. A cette occasion, M. Sylla a confirmé son intention d'organiser des élections législatives anticipées. "L'actuelle assemblée arrive à échéance en juillet 2003. Des élections auront lieu avant cette date", a-t-il dit.
Le Premier ministre venait de présenter un programme de reconstruction et de développement du pays devant les bailleurs de fonds. Il s'agit en premier lieu d'un programme d'urgence aux populations malgaches les plus touchées par la crise.
La France pour 150 millions de dollars
M. Sylla a souligné l'importance attachée par son gouvernement à "la bonne gouvernance, la démocratie et l'Etat de droit" et son intention de mener des politiques en direction du secteur privé "qui constitue le moteur du développement".
Les pays du G8, le PNUD, la Banque mondiale, le FMI, la Commission européenne, la Banque européenne d'investissements (BEI), la Banque africaine de développement (BAD), comptent parmi les bailleurs de fonds de ce pays.
La France et les Etats-Unis débloqueront respectivement un montant de 150 millions de dollars et 100 millions de dollars, a précisé Hafez Ghanem, directeur des opérations à la Banque mondiale pour Madagascar. La visite à Paris du Premier ministre malgache intervient trois semaines après la reconnaissance officielle de Marc Ravalomanana comme président de Madagascar par la France, dans le sillage des Etats-Unis et des principaux bailleurs de fonds.
L'Express de Madagascar 27/07/02
Madagascar obtient 2,3 milliards de dollars du Club de ses "Amis" pour la relance de son économie
Destinée principalement à la reconstruction du pays, cette importante contribution fait suite à l'approbation, par les délégués des 17 pays et 19 organisations participants, du programme présenté par le Premier ministre Jacques Sylla, qui s'articule autour de trois grands axes : aide d'urgence en faveur des couches les plus pauvres, bonne gouvernance et état de droit, promotion du secteur privé. Sur cette somme, plus de la moitié - 1,4 milliard de dollars (environ 10 800 milliards Fmg) - sera d'ailleurs consacrée à l'aide d'urgence et devrait être débloquée d'ici la fin de l'année. Le chef du gouvernement s'est, bien entendu, félicité de l'aboutissement de ce soutien international, tout en notant au passage qu'"il s'agit là d'une enveloppe globale, d'une approche générale qui pourra évoluer dans le temps, en fonction des résultats escomptés de part et d'autre". Pour ce qui le concerne, "la réunion et les décisions qui ont été prises vont dans le sens d'un soutien à Madagascar, à son nouveau président et au nouveau régime".
Le président Marc Ravalomanana avait annoncé, voilà quelques semaines, l'accord de principe sur une aide de 2 milliards de dollars. Au bout du compte, les bailleurs de fonds internationaux - réunis vendredi, à Paris, dans le cadre de la "Conférence des Amis de Madagascar" - se sont entendu sur une enveloppe d'un montant plus conséquent, de 2,3 milliards de dollars, soit quelque 17 800 milliards Fmg. Sur la somme, la France et les Etats-Unis apporteront, respectivement, 150 et 100 millions de dollars, a précisé Hafez Ghanem, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la région océan Indien. Consentie sur 4 ans, sous forme de dons et de prêt, la contribution comporte une aide d'urgence de 1,4 milliard de dollars (environ 10 800 milliards Fmg), destinée plus particulièrement à la reconstruction et au volet social, qui devrait être débloquée d'ici la fin de l'année. Selon le communiqué publié à l'issue de la réunion, les délégués des 17 pays et 19 organisations participants ont souligné "l'importance de l'adhésion (de l'administration entrante) aux principes de bonne gouvernance, la promotion et le développement du secteur privé, et la réduction de la pauvreté". Autant dire que le Premier ministre Jacques Sylla aura passé avec brio son grand oral parisien, au cours duquel il devait notamment exposer les besoins urgents du pays pour un redémarrage effectif des activités économiques.
Le programme de relance économique et sociale présenté par M. Sylla se fondait sur trois axes principaux : aide d'urgence en faveur des couches les plus pauvres de la population - qui comprend notamment un "appui nutritionnel immédiat" et un programme de "travaux d'utilité publique" pour donner un emploi temporaire aux chômeurs -, bonne gouvernance et état de droit - avec promesse confirmée d'organisation d'élections législatives anticipées -, promotion du secteur privé, qui couvre la redynamisation du marché du travail et la réhabilitation des infrastructures détruites. Avant la crise, Madagascar avait connu un des plus forts taux de croissance enregistrés au niveau mondial, à 6,7%, mais les analystes de la Banque mondiale prévoient un net recul, pour 2002, à -9,3%. Au cours du point de presse qu'il a tenu à l'issue de la réunion, le Premier ministre s'est, bien entendu, félicité de l'aboutissement de ce soutien international, tout en notant au passage qu'"il s'agit là d'une enveloppe globale, d'une approche générale qui pourra évoluer dans le temps, en fonction des résultats escomptés de part et d'autre". Les parties auraient d'ailleurs convenu d'organiser des réunions sectorielles, au cours des douze prochains mois, afin d'assurer le suivi de l'exécution du programme de redressement.
Recueillis par : Alain Andriamiandravola
Sénat - Alternance
: Honoré Rakotomanana passe le témoin à Rajemison Rakotomaharo
La cérémonie s'est déroulée en présence des membres du nouveau bureau de cette institution et de représentants de l'équipe sortante, les deux vice-présidents Jean-Pierre Totobesola (Antsiranana) et Raphaël Rakotozandrindrainy (Fianarantsoa) - reconduits dans leurs fonctions - faisant figure, pour la circonstance, de symboles de la transition "réussie" entre les deux groupes. Les autres participants auront noté l'ambiance "fraternelle et cordiale" qui a prévalu, M. Rakotomanana - encore convalescent - ayant confirmé sa volonté de "conjuguer ses efforts avec tous ceux qui oeuvrent pour la réconciliation nationale et la restauration urgente de la concorde nationale". Son absence mardi, lors de la constitution du nouveau bureau, avait ouvert le champ à beaucoup d'interprétations mais, en réalité, l'ancien président du Sénat n'était attendu qu'en milieu d'après-midi, ce jour-là, de retour d'un séjour à l'extérieur. :
Alain Andriamiandravola
Bni-Crédit Lyonnais
La Bni-Crédit Lyonnais Madagascar (Bni-Clm) a procédé hier, devant les journalistes, à la présentation de sa nouvelle campagne de communication institutionnelle. Cet événement qui s'inscrit dans le cadre de sa participation active à la relance économique du pays, vise notamment à mieux faire connaître la Bni-Clm, ses atouts, les moyens mis en œuvre,...
La Bni-Clm est plus connue pour sa clientèle entreprise que celle des particuliers. C'est pour cette raison, en marge de la nouvelle communication institutionnelle, qu'elle a entrepris des actions pour être plus proche de sa clientèle de particuliers pour être à son écoute et répondre au mieux à ses besoins (offres de produits toujours plus proches des besoins des clients, ouverture de ses portes à ses clients le samedi, ...).
En d'autres termes, avec sa campagne de communication institutionnelle, la Bni-Clm répond aux aspirations de qualité et de personnalisation de tous ses clients, dans un environnement concurrenciel. Il s'agit d'une campagne qui s'adresse à chaque client, de telle manière que chacun se sente concerné par le message de proximité que la banque veut passer. Ceci explique d'ailleurs le slogan retenu par la Bni-0clm qui est: "...parce que chacun est unique". Il y a une spécificité de la demande du client à laquelle la banque doit donner une réponse spécifique.
En tant que campagne institutionnelle, cette campagne que la Bni-Clm lance ne vise pas tellement à faire vendre ses produits, elle consiste plutôt à expliquer un certain nombre de valeurs auxquelles la banque est attachée.
Cette nouvelle campagne est lancée en multimédia sur un mois. Ainsi, elle revêtira plusieurs formes: en panneaux de 4 m x 3 m visibles dans la capitale et les grands centres économiques où la Bni-Clm est implantée, en encart presse inséré dans les quotidiens, et en spot télévisé. Et pour couronner le tout, "parce que la Bni-Clm aussi est unique", affirment ses dirigeants, elle a poussé sa communication institutionnelle jusqu'à composer sa propre identité musicale qui constituera l'hymne de la banque, bientôt audible sur le standard de la banque ou sur certains produits tels
qu'Eliophone.
: Ranaivo Lala Honoré
Transport aérien - Lufthansa Consulting à la rescousse
La Lufthansa Consulting a été choisie par le gouvernement malgache pour le redressement de la compagnie aérienne nationale Air Madagascar, dont le projet a pour priorité des priorités sa sauvegarde pour qu'elle ne soit pas privatisée. Le contrat de consultance a été signé récemment par le ministre des Transports et de la météorologie Olivier Rakotovazaha à Antananarivo.
Les activités de Lufthansa Consulting sont principalement axées sur l'amélioration des produits et des services en recherchant la réduction des coûts d'une part ; et en améliorant les recettes d'autre part, d'après les explications fournies par le responsable Sascha Feuerherd. La première étape des activités de Lufthansa consiste en l'évaluation de la compagnie y compris la gestion de la crise financière, Air Mad traînant quelque 20 millions Usd (148 milliards Fmg) de dettes. Grâce au plan de restructuration proposé par Lufthansa Consulting, on doit s'attendre que d'ici 2 ans, la compagnie réalise des bénéfices, que sa flotte soit rénovée, que les usagers et la clientèle soient entièrement satisfaits des services offerts qui seraient de qualité internationale. Le ministre Rakotovazaha a en effet présenté un plan de redressement articulé sur les points suivants : un marketing percutant et performants; une gestion des ressources humaines qui privilégiera les formations pour la qualité des services; un plan de gestion des risques encourus; un plan d'exploitation et de production à l'optimum; et enfin, un plan financier pour assurer un cash flow conséquent.
Rappelons que le consultant a satisfait beaucoup de clients à savoir Garuda Indonesia de Philippine Airlines et Air Gabon. La Lufthansa Consulting dispose beaucoup d'expériences en matière de service de compagnie aérienne, des aéroports, des autorités d'aviation civile et des gouvernements et d'autres institutions du secteur aérien. Notons que la compagnie aérienne Air Madagascar a été fondée en 1962 et dispose de 1262 employés. Elle opère dans le transport aérien régional et international de passagers et de marchandises avec une flotte de 13 avions.
: F. R.
Hauts emplois de l'état
Malgré la promesse de salaires alléchants aux hauts emplois de l'Etat, et avant même d'être officiellement nommé, Eléon Rabemananjara, pressenti à la direction générale de la femme, de l'enfant et de la famille auprès du secrétariat d'Etat chargé de la Condition féminine et de l'enfance, annonce son désistement. Le domaine lui est pourtant très familier pour avoir été respectivement chef de service du bien-être de la famille à la direction de la condition féminine et de l'enfance (MPJS en 1998-91), chef de service de la population et du développement social à la direction régionale de la population d'Antananarivo (MPJS en 1992-94), directeur de la lutte contre la pauvreté auprès du Secrétariat chargé de l'habitat et de la lutte contre la pauvreté (1995-96), et directeur de la population au ministère de la Population et du redressement social (1996-97).
Le fait est qu'Eléon Rabemananjara aurait été aussitôt désavoué par les agents du ministère en général, dès que ces derniers ont eu vent de sa nomination. On l'aurait ainsi taxé de tous les mots comme de tous les maux. Entre autres, d'avoir été très proche de l'ancien régime, d'avoir été complice des barragistes de Brickaville, alors que l'intéressé affirme avoir été parmi les premières victimes de ce barrage. Car depuis qu'il n'occupe plus aucun poste, tout en étant un haut fonctionnaire, Eléon Rabemananjara s'est reconverti dans le domaine du transport en tant que chauffeur de taxi-brousse reliant quotidiennement la capitale à
Toamasina. C'est lors d'un voyage sur Toamasina, en voulant passer le barrage de Brickavillen qu'il s'est vu agressé par les barragistes… "en raison seulement de la couleur de son véhicule, un minibus de couleur bleue avec des rayures jaunes sur les côtés", a-t-il expliqué hier. "Car ce sont les couleurs de Ravalomanana", lui a-t-on signifié à l'époque.
Eléon Rabemananjara souligne qu'il préfère se retirer, dans l'intérêt du ministère, d'abord parce qu'il n'entend pas avoir affaire à la même mésaventure qui était survenue à l'ancienne secrétaire d'Etat Juliette Rahelivololona; et ensuite pour sa sécurité personnelle. Mais il déplore surtout le fait que "si les agents s'amusent à dénigrer tous les responsables, alors que l'ensemble des affaires publiques est en bonne voie de normalisation et qu'on est en période de réconciliation nationale, le processus du développement rapide risque d'être sérieusement compromis, car rien ne pourra se faire dans de telles conditions de travail…"
Recueillis par : Miadana Andriamaro
Parc national de l'Ankarana
Le Parc national de l'Ankarana est sérieusement menacé à l'heure actuelle, signalent les guides et responsables locaux. Plusieurs chercheurs de saphir, en provenance d'Ambondromifehy, sont entrés, depuis près de 15 jours, dans cette aire protégée, et ont commencé à creuser des tunnels. "Le début de cette intrusion date du 13 juillet, jour de l'investiture du Pds d'Antsiranana. Les envahisseurs ont fait circuler des bruits selon lesquels avec le nouveau régime du président Ravalomanana, le parc est ouvert à tout le monde et il est désormais permis de braver et profaner son caractère sacré", raconte un guide rencontré à l'entrée Est de l'Ankarana et manifestement choqué et révolté par le fait que ces hors-la-loi aient utilisé le nom du nouveau président pour saccager cette réserve naturelle dont la superficie est de 18 220 ha, protégeant des grottes, de fortes valeurs historiques et abritant les animaux du monde obscur et ceux de la forêt.
Les lémuriens, les tsingy, les menthes variées, les oiseaux rares au monde, les grottes, constituant les attraits touristiques du Parc national de l'Ankarana, sont menacés de destruction et de disparition. C'est ainsi que les guides et l'agent de conservation et d'éducation de l'Angap, Philémon, tirent la sonnette d'alarme pour que le ministère de l'Environnement prenne les mesures adéquates face à cette situation, grave et urgente. "Si rien n'est pris par nos hauts responsables dans un bref délai, les atouts naturels du Parc seront décimés. D'autant plus qu'il nous sera impossible de les faire visiter aux touristes pour raison d'insécurité à l'intérieur de la réserve", lâche un des guides.
: Steve Maniry
Un livret d'epargne pour recompenser les meilleurs
Dans sa volonté d'aider, à son modeste niveau, les jeunes et ainsi participer, tant que ce peu, à leur éducation, l'Association Fahazavana profite de la fin de l'année scolaire pour approcher les collégiens et lycéens.
C'est au collège et lycée Andrianarisoa qu'ils ont décidé de primer les "premiers de la classe" de la 6e à la 1ère. Les lots qu'ils ont décidé d'offrir : l'ouverture d'un compte d'épargne pour chacun d'eux.
Deux raisons ont poussé les membres de l'association à changer des habituels cahiers ou de simple remise d'argent :
1. Encourager la volonté d'être toujours le(la) meilleur(e).
2. Habituer les jeunes à avoir un compte bancaire et ainsi devenir acteurs d'une économie moderne.
"C'est encore chose trop rare que de posséder un compte à Madagascar, or cela fait partie de la modernité. Dans un pays où on veut se développer rapidement, c'est un point à ne pas négliger...", précise Nathalie Rabe, présidente d'honneur de l'association. "Et nous savons que le changement véritable viendra des jeunes, c'est pourquoi nous agissons auprès d'eux".
A travers ses petites actions, cette association tient à apporter sa part de brique dans les relations sociales - tout comme l'indique leur devise : "Tanora ho an'ny firaisankina...". On se rappelle, les consultations médicales gratuites organisées, les dons à une école primaire défavorisée ou la distribution de "Sureau" lors de la journée mondiale de l'eau.
Incendie à la cité universitaire d'Ambolonkandrina
Face à l'incendie qui s'est produite, mercredi, à la cité universitaire Ravitoto-Ambolonkandrina qui a detruit 35 chambres et laissé 51 étudiants sans abri dont 1 gravement bléssé, le ministre de l'Enseignement supérieur Dieudonné Michel Razafindrandriatsimaniry et le secrétaire d'État chargé de la Population Jacob Félicien Andriampanjava accompagnés du Président de l'Université d'Antananarivo ainsi que des leaders d'associations des étudiants se sont rendus sur place pour apporter des aides aux victimes, hier. Ainsi, 25 sacs de riz, 500 cahiers, 1000 stylos à bille et 26 couvertures ont été offerts à cette occasion. Les étudiants de leur part ont, à titre de la solidarité estudiantine, donné une somme de 250.000 Fmg.
Sur le plan pédagogie, puisque la catastrophe a eu lieu juste à la veille des examens universitaires, il a été décidé que de machines photocopieuses seront mis à la disposition de ces étudiants malheureux afin de leur permettre de reconstituer leurs documents. Le ministre a également, inviter les enseignants concernés de faire les mieux pour les soutenir.
L'étudiant bléssé est déjà pris en charge par l'Université d'Antananarivo et admis actuellement à l'hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona.
: Teholy Martin
Lalao Ravalomanana reçoit les membres du Wednesday morning group
Dans le cadre de la réunion de travail ayant permis de faire le tour d'horizon des projets et actions de développement du club de service pour les catégories sociales les plus défavorisées - le Wednesday Morning Group - Lalao
Ravalomanana, épouse du Président de la République, accompagnée par Yvette Sylla, épouse du Premier ministre, a reçu les membres de ce club, conduits par sa présidente, Henriette Rafidison.
Durant la rencontre, la Première Dame de l'État a formulé le souhait de conjuguer les efforts afin de lutter contre la pauvreté et spécialement œuvrer pour les projets concernant la Femme et l'Enfant.
Au titre d'épouse du chef de l'État, Lalao Ravalomanana est la Présidente d'honneur du club de service.
L'ambassadeur de Chine, Xi Jinghu, ainsi que les épouses d'Ambassadeurs et de chargés d'affaires accrédités à Madagascar ont été également présentes en tant que membres.
Recueillies par : Ranaivo Lala Honoré
Dans cette grande entreprise qu'est l'État…
Annoncé il y a exactement une semaine, on en parle encore et toujours : le relèvement du traitement des ministres et hauts fonctionnaires de l'Etat décidée par le président Marc Ravalomanana n'en finit pas de tenir le haut du pavé dans toutes les conversations et plates-formes de discussions de l'heure. Dans le flot des réactions qui déferlent sur les médias depuis quelques jours, il manque toutefois l'essentiel : l'avis des principaux concernés, les ministres pour ainsi dire. Ne sont-ils pas en effet le mieux habilités à répondre aux interrogations que se pose le public et à rassurer celui-ci sur les craintes, bien fondées, des effets néfastes qu'entraînerait ce salaire… de la peur ! En tout cas, le silence de nos hauts responsables de l'Etat sur le sujet ne réhabilite en rien une profession au blason déjà fortement terni par les pratiques malsaines que l'on sait.
"Ainsi pourvus, ils sauront résister à la tentation". Au-delà des questions auxquelles l'on est légitimement amené à se poser, entre autres sur l'efficacité réelle de ces 3.500 dollars/26 millions Fmg mensuels dans le combat contre ce qui est bien l'une des plus vieilles plaies de l'humanité, on ne peut aussi s'empêcher de penser, suite notamment aux déclarations de ce genre, dont était abondamment assortie l'annonce faite le 20 juillet dans l'Alaotra, que la seule motivation qui trouverait grâce aux yeux de nos ministres était les (gros) avantages financiers. Ce serait en effet oublier que la probité et la droiture sont aussi des vertus dont peuvent se prévaloir les gens simples, même démunis, et qu'il se trouve bien des hommes et des femmes compétents, décidés, honnêtes et patriotes, animés du seul désir de participer au développement du pays et qui sont prêts à le faire pour peu qu'on leur fasse confiance et surtout, sans exiger un train de vie de nabab ! D'ailleurs, dans un passé récent, quelques hommes politiques, dont un ministre et un député, nous ont gratifié d'un bel exemple allant dans ce sens, en renonçant à leurs soldes respectifs afin, disaient-ils à l'époque, d'en faire l'économie à
l'Etat.
A l'heure actuelle, la dernière chose dont la cote d'honorabilité d'un poste ministériel avait besoin pour quitter le bas de l'échelle où elle était confinée depuis un bon bout de temps est bien cette hausse de salaire ! Car une place au sein du gouvernement représente d'abord une fantastique opportunité financière qui, à elle seule, occulte tous les scrupules et autres considérations. Heureusement qu'il y a l'"obligation de résultat" et la menace de sanction peinale en cas d'écart de conduite pour instaurer la confiance et pour permettre à chacun de se donner à fond dans la tâche qui lui est assignée, dans cette grande entreprise qu'est devenu l'Etat !
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Coopération Allemangne-Madagascar
Dans le but de continuer la coopération entre l'Allemagne et Madagascar et de renforcer les liens entre les deux pays en matière du sport, l'ambassadeur allemand Heinz Peter Behr (un féru de la balle ronde) rendant visite au ministre de la Jeunesse, des sports et des loisirs René Ndalana hier à
Ambohijatovo, a encore réitéré sa volonté de coopérer dans ce sens.
Ainsi, un stage d'entraîneurs de foot et de handball en Allemagne sera offert par l'ambassade pour une courte durée, un mois.
Mais la venue d'un expert résident à Madagascar n'est pas à écarter, toujours d'après l'ambassadeur.
Plusieurs possibilités de coopération pourraient être envisagées, qui ne se limiteront pas au seul domaine des sports. Elles toucheront aussi la jeunesse. Et dans cette optique, le village de la jeunesse de Vinaninkarena à Antsirabe sera réactualisé dans le cadre de la coopération bilatérale. Un projet de formation professionnelle sur le guide écotouristique est en vue pour cela.
Par ailleurs, le ministre de la Jeunesse et des sports, répondant aux multiples questions des journalistes, a promis de voir les problèmes des différentes "fédérations irrégulières" et de les rencontrer. Mais aussi le cas du football qui devrait avoir un siège qui lui soit propre. La Fmf continue de louer son siège à l'assurance Aro.
Pour le gymnase non couvert de Toliara, le ministre René Ndalana ou un représentant son département effectuera bientôt une descente dans le sud pour constater le travail réalisé. Eva construction, l'entreprise qui se chargeait des travaux, n'a pas reçu l'agrément du Cde local pour être payée. D'après lui, ce refus signifierait des travaux non réalisés donc il est du même avis. Mais, néanmoins les travaux de couverture du gymnase seront effectués, rassure le ministre.
Concernant l'athlétisme à quelques mois de sa nomination à sa fonction, il a déjà octroyé une aide à la fédération malgache de cette discipline mais ne pourra pas s'immiscer dans la gestion de la Fma. Tout comme le basket-ball qui a participé au championnat d'Afrique depuis les éliminatoires jusqu'aux phases finales prévues en Egypte vers la semaine prochaine.
Un beau geste qui encourage le monde sportif pourvu qu'il continue dans ce sens, mais tout le monde serait-il satisfait et recevrait sa part ?
: Vero R.
Solima
Lors de la privatisation du secteur pétrolier, les textes ont été clairs: dans un délai de 4 ans, l'importation et la distribution de produits pétroliers relèvent exclusivement des 4 repreneurs, à savoir, Jovenna, Galana, Total et Shell. Dans ce contexte, ce qui reste de la Solima ne devrait plus intervenir dans tout ce qui touche ces 2 activités, sous peine de transgresser la loi.
Or, selon un haut responsable de la Solima, aux forts moments de la crise, quand les carburants devant ravitailler la capitale venaient de Manakara ou de Toliara, c'est la Solima qui avait assuré toute la logistique, les repreneurs considérant que les risques étaient trop énormes. Dans ce cas de figure, les textes régissant le secteur pétrolier étaient déjà plus ou moins enfreint.
D'un autre côté, la Solima est redevable de 50 millions de dollars vis-à-vis de la Banque centrale pour des sommes relatives à l'importation de pétrole brut qui a été façonné à l'usine de raffinage de Galana à
Toamasina.
À l'occasion de la visite par le ministre de l'Énergie et des mines, Élysé
Razaka, du patrimoine restant la propriété de la Solima, on s'est demandé par quels moyens la Solima pourrait rembourser ses dettes si ses activités se limitaient à la seule gestion du patrimoine qui lui reste.
Dans cet esprit, on avance que la Solima devrait être autorisée à exercer les activités qui lui étaient dévolues auparavant dans la mesure où l'absence d'acteurs pendant les moments forts de la crise l'a obligé à transgresser la loi de fait.
Par ailleurs, certaines idées avancent que l'existence d'une compagnie nationale privée intervenant dans le secteur pétrolier peut s'avérer utile pour animer la concurrence et ne pas dépendre des compagnies étrangères en matière de ravitaillement.
: Ranaivo Lala Honoré
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