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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 19 décembre 2002

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Hello again....  TetezamitaKely souhaite à tous

 de Joyeuses fêtes de fin d'année

"Hier c'est une histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...

Déclaration du porte-parole du Quai d'Orsay 
(Paris, 13 décembre 2002)

Les résultats des élections législatives devraient être connus prochainement.
La France note le bon déroulement du scrutin qui a eu lieu sans incident notable, selon nos informations, avec un taux de participation significatif qui oscillerait, selon les dernières estimations, entre 55 pour cent et 60 pour cent de participation.
La France estime que la tenue de ces élections, souhaitée par l'UNION AFRICAINE et nous-mêmes, contribue au renforcement de l'Etat de droit à Madagascar. Elle espère qu'elles permettront au pays de normaliser définitivement ses relations.


EXPRESS MADA 19 décembre 2002
LE PRE-RAPPORT DE L'EUROPE SUR LE SCRUTIN LEGISLATIF DANS L'ENSEMBLE POSITIF 
Toutefois, cet exercice de communication a semblé arriver un peu tôt ; Tana de Zulueta, la chef de la mission d'observateur électorale, s'est montrée fort disserte sur les conclusions portant sur la période pré-électorale et la campagne -la véritable raison, en fait de cette réunion- mais trés vite les questions sur les irrégularités supposées du scrutin (on pense notamment à la délivrance des fameuses ordonnances) ont mis en lumière les carences structurelles de la mission d'observation européenne. On ne contrôle pas 17 042 bureaux de vote avec 89 observateurs, tout au plus "465 bureaux de vote ont été visités" et ceci malgré une "stratégie de déploiement diffuse". Tana de Zulueta, bien que maitrisant parfaitement la rhétorique diplomatique, a du reconnaitre implicitement que pour l'instant, elle naviguait dans le brouillard. La mission d'observation de la Francophonie est dans la même situation, comme d'ailleurs beaucoup de monde à Madagascar. Au moins jusqu'à ce que la HCC rende les résultats officiels vers la mi-janvier. Et encore, heureusement que les hélicoptères présidentiels sont là pour acheminer les procès verbaux des localités les plus reculées. Reste à savoir si des observateurs sont prévu au plan de vol? 
MISSION D'OBSERVATION EUROPÉENNE DES ELECTIONS À MADAGASCAR : "IL FAUDRA ATTENDRE LES RÉSULTATS DE LA HCC MI-JANVIER" 
"Nous tenons à féliciter les citoyens malgaches du climat de calme dans lequel s'est déroulé le scrutin, et les responsables de l'administration de l'effort considérable fourni pour le bon déroulement du scrutin". C'est par ces bonnes paroles que s'est ouvert hier matin le rapport préliminaire de la mission d'Observation européenne des élections à Madagascar dirigée par Tana de Zulueta et Francisco Cobos Flores respectivement chef et chef adjoint de la mission et John Alexander Corrie, chef de la délégation du Parlement européen. Cette rencontre avec de nombreuses représentations diplomatiques et la presse fut l'occasion de lever le voile sur les premières conclusions des observateurs européens. 
DES ELECTIONS RÉGULIERES ET TRANSPARENTES 
Les législatives de dimanche dernier se sont donc "déroulées de manière régulière et transparente". Les dirigeants de la mission ont aussi souligné que "la campagne électorale dans son ensemble a été caractérisée par l'absence d'incidents violents". L'Union européenne ne signe pas un chèque en blanc pour autant. Elle appelle à "une amélioration du cadre législatif et réglementaire afin d'augmenter la fiabilité des listes électorales et consolider le processus de conception-transmission des procès-verbaux". La refonte de ces listes, qui ne sont parvenues finalement que le jour du scrutin aux observateurs européens, est montrée du doigt ; les lacunes relevées par la mission nécessite une future "évaluation appronfondie". 
ET LES INTERROGATIONS DU MOMENT ? 
De même, "le changement de dernière minute de membres de l'administration locale chargée de la mise en œuvre des élections" est jugé regrettable et "source de préoccupation". Les médias eux aussi ont reçu des critiques, la mission considère en effet que "les électeurs ont reçu une information insuffisante...pour une bonne compréhension des propositions des partis et des procédures électorales". Chose positive et preuve de la liberté de ton de la mission, "des cas d'intimidation...impliquant des représentants du Tim" ont été remarqués et seront dénoncés. Mais ceci, la presse l'a déjà fait depuis longtemps. Aujourd'hui, les citoyens malgaches attendent, de ceux qui leur ont imposé des élections organisées dans une certaine précipitation (ceux qui n'ont pas pu obtenir leurs ordonnances à temps peuvent en attester) et en pleine saison de pluies, des réponses aux interrogations du moment : y'a-t'il eu des fraudes à Tuléar, Foulpointe ou Ambanja ? Et ainsi, attendre sereinement ou non, le cas échéant, les résultats finaux de la Hcc. Mais les Malgaches devront patienter dans l'ignorance puisque la mission d'observation européenne attend justement ces résutats finaux pour livrer son rapport final.
EXPRESSION
Le pays aurait fait l'économie d'une crise... 

Quant le parti unique, ce qui d'évidence va être le résultat définitif et officiel, de la représentation nationale au Palais de Tsimbazaza, vient de l'expression populaire, il devient difficile, même les démocrates purs et durs, de le contester et de le remettre en cause. 
On peut, bien sûr, et c'est même souhaitable, s'en inquiéter, d'une dérive totalitaire par exemple, mais les faits sont là : il va falloir faire avec. Et tant que les nuisances du parti unique, ses méfaits, ne sont pas formellement identifiés dans les pratiques du régime, on doit à la fois sans accomoder et attendre avec de se prononcer. C'est la sagesse même, surtout quand il n'y a pas d'alternative physique, c'est à un autre homme, pour offrir un autre choix, dans l'immédiat. 
A bien y réfléchir, même si la lecture des résultats disponibles donnent quelques frissons aux démocrates, la situation actuelle à le mérite d'être claire. Mieux vaut, en effet, la confirmation d'un choix populaire dans un homme et son parti unique, que ces fausses illusions d'une démocratie d'apparence qui cachaient mal un absolutisme délibéré dans la pratique. 
Même s'il y a eu des fraudes, car elles sont indissociables, semble-t-il et du moins dans l'immédiat, de nos pratiques admistratives et partisanes en cas d'élection, ces manipulations ne peuvent expliquer à elles seules l'ampleur de la victoire du parti du Président et, accessoirement, des formations politiques résiduelles qui lui sont affiliées. 
Il y a d'autres explications. 
On y verra d'abord la conséquence logique d'une législative qui suit une présidentielle. D'autres pays passent aussi, sont passés récemment comme la France, par cette attraction d'un électorat volatil et non militant pour le parti du plus fort, donc du Président de la République. 
On peut y ajouter, avec les anthropologues et etchnosociologues, cette tendance de la population à sacriliser l'homme qui détient le pouvoir dès lors qu'il y est parvenu, par quels que moyens que ce soit. S'il est arrivé là, c'est forcément qu'il a bénéficié d'un soutien occulte, qui ne peut donc être que d'origine divine, même si l'on peut aussi expliquer son succès de mille et une autres façons. 
Mais il y a aussi, et c'est là que la communauté internationale en, définitive est "niquée" et tombe dans son propre piège, cette protection contre l'étranger dès lors que l'on perçoit que le pays est soumis à des pressions extérieures qui viendraient à lui dicter sa loi. 
Enfin, et c'est encore à mettre au crédit politique du président Marc Ravalomanana, il y a eu cette astuce à récupérer l'idée de "pas de scrutin anticipé, donc de second tour déguisé, pas de sous"... Il devenait dès lors facile et simpliste de faire passer dans l'opinion le message suivant et vrai, qui plus est : "Si vous ne votez pas pour moi, les "vazaha" ne donneront plus rien pour développer le pays" ! 
Tel est pris qui croyait prendre... A malin, malin et demi ! 
Dans ces conditions et puisque le résultat aurait été le même, pour au moins trois des raisons évoquées, pourquoi ne pas avoir voté de façon encore plus anticipée, en janvier de cette année par exemple ? 
Le pays aurait fait l'économie d'une crise...
Carton plein de l'équipe de Sylla 
Avec l'arrivée des résultats des provinces, on est maintenant fixé sur le sort des douze ministres qui se sont présentés aux Législatives. Ils sont Avi ou Tim, autrement-dit du "Firaisankinam-pirenena", excepté le ministre des Transports et de la météorologie, Olivier Rakotovazaha, qui a conduit la liste Mfm dans le IVè arrondissement. Ils ont bénéficié de la dynamique bleu et vert et ont donc été élus, excepté le ministre des Transports et de la météorologie, évincé par le n°2 de l'Avi, Laurent Ramaroson, dans le IVè arrondissement A de la capitale. Dans la circonscription voisine, le ministre Olivier Rakotovazaha a vu un de ses subordonnés, le météorologue Ra-Vince, réussir avec succès son entrée à Tsimbazaza. 
Mamy Rakotoarivelo, ministre de la Communication, est probablement le recordman des ministres, gagnant 80% des voix de sa circonscription. Même le Premier ministre Jacques Sylla, qui n'avait qu'un seul adversaire, à Sainte Marie n'a pu faire mieux. Dans l'Atsimondrano, le ministre de l'Agriculture Yvan Randriasandratriniony a mis au garage l'Arema Pierre Raharijaona et aussi l'inusable militant du 13 mai, Alain Ramaroson. 
Les autres candidats-ministres ont triomphé assez confortablement : le ministre de l'Enseignement secondaire et de l'éducation de base, Dieudonné Michel Razafindrandriatsimaniry à Fianrantsoa II, qui a eu raison du député sortant, Rémi Ramarolahy, le ministre de la Jeunesse et des sports, René Ndalana à Vatomandry, le ministre des Travaux publics Jean Lahiniriko à Betioky-sud, le ministre des Postes dans le Ier arrondissement de Tana, le ministre de l'Énergie et des mines, Élisé Razaka dans l'Avaradrano, le ministre de la Santé Andry Rasamindrakotroka à Faratsiho et le ministre de la Culture, Odette Rahaingosoa à Bealanana. 
A Amboasary-sud, le candidat de Liaraike, annoncé en tête de la course aurait finalement perdu son avance, apprend-on de source locale. Ce retournement de situation profiterait au ministre de l'Aménagement du territoire et de la ville, Julien Mahavonjy Zafitsimivalo Reboza, assuré de gagner l'élection avec environ 2000 voix d'avance. 
Lesquels de ces ministres réintégreront-ils le gouvernement ? Dans certaines démocraties, les membres du gouvernement sont généralement issus du Parlement.
Législatives dans le fivondronana de Fianarantsoa II 
Même si on devait annuler 15 000 voix dans chacune des deux circonscriptions de Fianarantsoa II du côté du Tim sans qu'on touche aux scores des autres candidats à cette législative, et on ose même avancer un retrait de 25 000 voix pour la circonscription 64 d'Isandra-Lalangina, il ne sera pas possible pour le second (Mfm) de rejoindre le score du Tiako i Madagasikara. Cette hypothèse qui, indubitablement, relève de l'utopie, démontre à quel point la différence ne peut faire l'objet d'une comparaison. En effet, à 15 476 voix d'écart entre les deux premiers dans la circonscription de Vohibato 64 bis et à 25 969 voix d'écart dans la circonscription 64 il est indéniable que toute la capacité offensive du Tim a été investie pour assurer cette majorité à l'Assemblée Nationale, garante de la stabilité du régime. 
Des suspicions d'entrave à la sincérité du scrutin pèseraient sur cette large victoire (officieuse) d'après les adversaires du Tim lesquels n'osent pas manifester dans les règles leurs intentions d'ester leurs affaires dont ils seraient victimes devant les juridictions compétentes. L'administration côté organisateur de cette élection (Sous Préfecture), n'a pas été visée mais l'utilisation des matériels administratifs, les intimidations et les pressions frappant les enseignants, les distributions des équipements scolaires des filets de sécurité qui sortiraient de leur dépôt de Tsianolodroa pour être débarqués quelque part à Fianarantsoa II durant la période des propagandes, constitueraient une partie des accusations portées par les adversaires du Tim contre ce parti. La liste n'est pas exhaustive du fait qu'il y aurait eu également nous fait-on savoir, des propos diffamatoires lancés sur une radio privée. Mais tant que ces suspicions resteront au stade des déclarations, le Tim peut savourer sa victoire en toute quiétude. 
AU BUREAU LOCAL DE LIASON ELECTORAL : 
DEUX PLAINTES A REFORMULER ET DES DEMANDES DE RENSEIGNEMENTS. 

La branche décentralisée du Cne, le bureau local électoral de liaison, deux plaintes qui ne respecteraient pas les procédures à suivre pour les requêtes devant la HCC lesquelles pourraient être frappées d'irrecevabilité, y ont été déposées. Le Ble a saisi les plaignants pour une reformulation afin d'éviter les mauvaises surprises et certainement dans le but d'assainir l'environnement de cette élection et celui des élections futures en mettant en garde ceux qui sont habitués aux mauvaises pratiques propres aux régimes bananiers. Deux remarques plus deux candidats dont l'un serait porteur d'un document administratif devant servir de preuve, seraient par ailleurs passés. Ce dernier en tout cas, serait disposé à continuer ses recherches de preuves et de témoignages et d'aller jusqu'au bout de ses intentions. Le plus grand frein qui puisse faire obstacle aux plaintes, est la recherche justement des témoins. La crainte d'un retour de flamme ou d'une vengeance sont omniprésents. Deux avocates qui seraient des conseils auprès de quelques candidats ont pris note des démarches légales à faire, une présence qui augure sans doute des actions qui seraient intéressantes à suivre. Enfin, le bureau a pu recevoir à plusieurs reprises les observateurs de l'Union Européenne dont l'équipe a été récemment renforcée. A l'heure actuelle, conformément à ses attributions, le bureau assiste au dépouillement des résultats transmis au Crmv.
Institution financière mutualiste 
L'Assemblée générale constutive de l'Urcecam Analamanga (Unité régionale des caisses d'éppargne et de crédit agricole mutuels) s'est tenue hier, à l'Académie nationale des sports (Ampefiloha). Cet évènement marque en fait la naissance de la 8ème Urcecam au service du développpement agricole installée dans le pays et qui joue en quelque sorte le rôle d'une banque des paysans. 
La dernière en date, c'est-à-dire celle d'Analamanga, se distingue des autres du fait que c'est la seule où il n'y a pas d'associations professionnelles. 
Pour bien comrendre les raisons de la création de l'Urcecam d'Analamanga, il faut noter qu'en 1995, suite à la convention de collaboration entre l'Association Fert et le projet Dfiv, 10 Cecam ont été implantées dans le fivondronampokontany d'Ambatolampy. 
En 1996, 2 autres ont été mises en place dans le fivondronana d'Ambatolampy (à Ihazolava et à Andriambilany) avec les éléveurs laitiers du projet Pse, et 2 autres dans la région Marovatana (à Ivato et à Mahitsy), avec les éleveurs à cycle court de la Mpe. 
PLUS DE 2000 MEMBRES 
Après la promulgation des lois bancaires (95.030) et mutualistes (96.020), ces 14 Cecam ont été regroupées et ont constitué l'Urcecam Tafita le 12 juin 1997. À partir de 1997, d'autres Cecam ont été créées dans la région Marovatana et dans les autres fivondronana comme Antananarivo Atsimondrano, Antananarivo Avaradrano, Ankazobe, ... 
En 2000, le plan stratégique de dévelopement du réseau Cecam sur 4 ans (2001-2004) avec l'appui financier de l'Union européenne et de l'Afd prévoit la création de l'Urcecam Marovatana. 
L'examen de la situation financière de la Cecam Marovatana, ainsi que les évolutions estimées pour les prochaines années a amené le Conseil d'administration de l'Unicecam à adopter le principe de la constitution de l'Urcecam Marovatana pour le 18 décembre 2002. 
Mais comme les Cecam dites "Marovatana" sont implantées non seulement dans la région du Marovatana, mais aussi dans d'autres fivondronana tels que Ankazobe, Antananarivo Atsimondrano, Antananarivo Avaradrano, ... le comité préparatoire a proposé la dénomination sociale "Urcecam Analamanga" au lieu de "Urcecam Marovatana", qui fut finalement adoptée. 
Cette nouvelle Urcecam compte aujourd'hui plus de 2000 membres et a pour présidente du Conseil d'administration, Marie Eugénie Ravololoniaina.
Privatisation de Telma 
Après sa rencontre avec Brian Donaldson, ambassadeur de la Grande Bretagne, venu lui rendre une visite de courtoisie avec en toile de fond, le point de la situation sur la privatisation des sociétés d'Etat, le ministre Horace Constant a donné quelques indications de sa réunion d'informations avec les représentants des huit syndicats du personnel de Telma, d'avant-hier. 
Ceux-ci ont déclaré "avoir été stupéfaits d'apprendre la poursuite de la privatisation de Telma" et ont même insisté que seul le ministre Horace Constant ose encore en parler parmi les autorités compétentes. Ce qui a étonné le ministre dans la mesure où dès son retour d'une visite en Inde et Hong-Kong, en compagnie du ministre des Postes et télécommunications Haja Nirina Razafinjatovo, pour connaître les réelles capacités techniques du groupe Distacom, adjudicataire provisoire de Telma, il a été décidé en conseil des ministres la reprise du processus de privatisaiton de Telma suspendue depuis le mois de janvier pour les raisons que l'on sait. C'est dire que la privatisation des sociétés d'Etat en général et de Telma en particulier, est un choix du gouvernement et non une simple volonté d'un ou deux ministres. 
Le ministre Horace Constant a indiqué à ses interlocuteurs que la privatisation de Telma sera bouclée dans les meilleurs délais en conformité aux engagements du gouvernement auprès des bailleurs de fonds, la Banque mondiale en l'occurrence. 
En réponse les syndicalistes ont allongé la liste de leurs revendications sociales alors qu'auparavant ils ont déjà obtenu : l'accord du ministre pour l'obtention d'un siège au sein du conseil d'administration, le zéro licenciement, le déplafonnement de la quotité cessible de leurs salaires pour la participation au fonds de portage et de privatisation avec un délai de remboursement étendu à 48 mois au lieu de 36, ils demandent 60 mois... 
Sur les autres points de frictions comme l'exploitation par Telma privatisée d'un réseau de téléphonie mobile, le groupe Distacom n'est pas, a priori, contre mais possédant déjà Madacom très bien implantée sur le marché, cette éventualité reste négociable. 
A la demande du ministre Horace Constant de coopérer pour l'avenir de Telma, les syndicalistes ont opposé une fin de non-recevoir : "nous ne serons pas avec vous si vous persistez à privatiser notre société", ont-ils clamé en guise de conclusion. 
Le ministre Horace Constant reste ouvert au dialogue. Les syndicalistes ont rencontré hier le ministre des Ptt. Distacom prévoit un investissement de l'ordre de 165 millions de dollars sur cinq ans, et n'envisage pas de comprimer le personnel même si par rapport au nombre des lignes connectées (les clients), Telma est bien au-delà des ratios usuels dans le monde. 
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- REPERES - 
La privatisation de Telma consiste à la vente des 34% des 66% des actions détenues par l'Etat dans le capital. 
Le repreneur s'engage à acheter les 34% de France Telecom avec la même valeur d'achat. 
Pour une offre de 12,6 millions de dollars contre 11,9 de France Telecom, le groupe Distacom est l'adjudicataire provisoire. Cette adjudication provisoire a ouvert la vanne de la seconde tranche du Cas-II de 35 millions de dollars. Le représentant de Distacom, le DG de Madacom Parwez Jugoo, a convoqué la presse le jeudi 3 janvier 2002 pour annoncer cette nouvelle. Les négociations finales devaient s'ouvrir mais la crise politique en a décidé autrement.
VANF
Arguties dynastiques Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
 
Le panel des intervenants regroupait Razoharinoro Andriamboavonjy que j'avais connue comme Conservateur des Archives Nationales et qui se retrouve actuellement à la tête du Musée Albert Rakoto-Ratsimamanga ; Razafiarison Aina Andrianavalona qui a fait de l'érudition généalogique la passion de sa vie ; Rafolo Andrianaivoarivony, l'archéologue qui ne mâche pas nécessairement ses mots sur ce qui se commet dans la " restauration " (les guillemets ne sont pas de lui) du Rova d'Antananarivo ; Rodin Serge Henri membre permanent, pointilleux et susceptible, des honneurs dus à l'Académie Malgache, et qu'en une association d'idées osée, qui ne plaira pas nécessairement aux deux intéressés, je " catalogue " (là, les guillemets se font excuse) dans la même " engeance " (les guillemets sont là pour conjurer toute connotation péjorative) que l'inénarrable Élie Rajaonarison. 
Les deux interventions de Razoharinoro Andriamboavonjy et de Rafolo Andrianaivoarivony commencèrent par un prologue propre à doucher une assistance a priori acquise au premier terme ? " fiandrianana " - de la devise du " Jaky Mena ". Chacun, à leurs manières, académiques ou universitaires, ont fait leur la méthode attribuée à Saint Thomas : " Tsy afaka hiresaka ankoatra ny fantatro aho " (je ne peux parler que de ce que je connais) prévint Razoharinoro Andriamboavonjy ; " Ny archéologue tsy mino afa-tsy ny zavatra hitany maso " (l'archéologue ne croit que ce qu'il a découvert), renchérit Rafolo Andrianaivoarivony. 
Voilà de quoi dissuader la tentation de l'affabulation et les intuitions plus ou moins fantaisistes. La passion ramenée à une typologie stricte et les prétentions égocentriques soumises à la discipline des définitions. Un personnage central, contourné par le libellé de l'ordre du jour, devait accompagner chaque intervention de son ombre obstinée : le souverain régnant pour lequel je retiens la définition énoncée par Razoharinoro Andriamboavonjy : " ny Andriamanjaka am-perin'asa mbola velona ". Pour Razoharinoro Andriamboavonjy, en l'absence de souverain qui aurait pu adouber arbitrairement en une logique conforme à son seul arbitraire, dorénavant tous les " Andriana " ne sont plus que des " Havanandriana ". Quant à Rafolo Andrianaivoarivony, après un rappel du contexte à l'arrivée des troupes coloniales, il conclut que les " Zanakandriana ", les " Zazamarolahy ", les " Andriamasinavalona " ou les autres " Andriana ", n'existent plus sur le papier mais se perpétuent indubitablement dans la vie sociale. 
L'intervention passionnée de Aina Razafiarison apostropha 
l'assistance par une peu orthodoxe entrée en matière : " tsy misy intsony satria sata tamin'Andriamanjaka " (Zanakandriana et Zazamarolahy, rangs intimement dépendants de la proximité vis-à-vis du souverain régnant, ont disparu avec l?abolition de la royauté merina). 
Mais, après qu'il eut rappelé que les " Zanakandriana " sont les descendants d'Andriambelomasina par ses filles, les applaudissements nourris finirent par monter d'un auditoire finalement rassuré sur son sort : " mbola misy ny Zanakandriana sy ny Zazamarolahy, satria indreo ianareo manatrika eto " (Vous êtes là, donc " ils " existent !). 
L'ultime intervention de Serge Rodin énonça deux vérités de son crû : tant qu'un seul " Andriana " survivra, l'andrianité existera ; soit les " Zanakandriana " et les " Zazamarolahy " continuent d'exister, soit plus aucune catégorie d'Andriana n'existe. Deux vérités immédiatement relativisées par un couple de questions : " Iza no mahazo manjaka ? " (Qui a le droit de régner ?) " Iza no mbola mahazo mampanjaka ? " (Qui peut rétablir la royauté ?). Selon Serge Rodin, les Zanakandriana et les Zazamarolahy continuent d'exister simplement parce que des descendants contemporains continuent de s'en revendiquer et assument les responsabilités sociales qui en découlent. 
Le débat n'a pas eu lieu ce samedi 14 décembre. Peut-être qu'il n'avait pas eu lieu de l'être. Aina Razafiarison a néanmoins débusqué un lièvre de taille : la qualité d'Andriamasinavalona n'est pas nécessairement de jus sanguinis avec l'ancêtre éponyme. Cette remarque soulève le cas de la précision apportée à la naissance des " 
Zanadralambo par Andrianjaka " qui amène à s'interroger pourquoi Andriamasinavalona n'avait pas pris la précaution de distinguer ses vrais enfants " Andriamasinavalona par Andriamasinavalona " ouvrant à ses successeurs la possibilité de faire " andriamasinavalona " des 
Antemoro, les princes de l'Imamo voire un Français comme Jean Laborde. 
Certains principes, parfois contestés par des branches écartées (Andriamananitany, Andriamboinimena, Rafondrazaka) par les luttes dynastiques, continuent de régir les relations complexes entre les sept " karazana " d'Andriana en Imerina. Soulignons-en deux : la permanence de la référence aux descendants de Rangorinimerina et de Ralesoka ; et la réalité du " ventre dynastique " personnalisé par les enfants de Rabodonandriantompo avant l'élargissement collatéral à la branche dont descend la dernière souveraine. Au milieu de ces repères rassurants, personne ne niera que le doute de cet ordre du jour a instillé un malaise. Et l'état d'esprit général se trouve sans doute ramassé dans cet aveu de prudence : " Manahirana ! Tsy haiko ! "

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les RDV du réveillon....

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

  "Les 'Grands' parlent d'idée

  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

NOSINTSIKA (Les articles de POMPEY)
1er article .-  Premier test électoral et démocratique pour le régime du "PDG de Madagascar"
Samedi 14 décembre 2002 (LE MONDE)
Antananarivo de notre envoyée spéciale

Marc Ravalomanana est un homme de petite taille qui semble monté sur ressorts. Du matin au soir, il reçoit, écoute, consulte, décide. Les audiences sont brèves, les consignes sont des ordres et les interviews lapidaires. Les mots-clés : rapidité, efficacité. Si l'on en croit ses admirateurs, il pourrait transformer d'ici peu Madagascar en "dragon de l'océan Indien". Pour ses détracteurs, en revanche, le règne du "petit laitier", qui a fait fortune dans le yaourt avant de se lancer dans la politique, a des relents de dictature.
Dimanche 15 décembre, le régime de M. Ravalomanana doit passer une première épreuve démocratique à l'occasion d'élections législatives anticipées : un scrutin censé asseoir sa légitimité après son élection
chaotique à la présidence. Opposé à "l'amiral rouge", Didier Ratsiraka, au pouvoir quasiment sans interruption depuis 1975, il avait contesté le résultat du premier tour de l'élection présidentielle de décembre 2001. Et il avait refusé la tenue d'un second tour, estimant avoir gagné dès le premier et accusant le camp Ratsiraka d'avoir triché.
VOLONTARISME
Pendant des semaines, des centaines de milliers de ses partisans ont défilé pacifiquement dans les rues d'Antananarivo, dont il était le maire.
Puis, en février 2002, M. Ravalomanana s'est proclamé président : le pays a eu, dès lors, deux chefs d'Etat et deux gouvernements. Encore influent dans les provinces, le président Ratsiraka a organisé un blocus de la capitale.
La crise a duré plus de sept mois, et s'est achevée par une conquête militaire des provinces "rebelles" et le départ en exil vers la France de M. Ratsiraka.
Très vite, Marc Ravalomanana a été reconnu par la communauté internationale, à l'exception de l'Union africaine qui a vu d'un mauvais oil ce jeune opposant détrôner un de ses membres "par la rue". Inconnu du petit monde politique africain, s'exprimant avec difficulté tant en anglais qu'en français, il a bien du mal à se faire accepter. Son style et sa détermination dérangent ; son aplomb irrite.
Fier de son passé de self-made-man, patron d'une petite laiterie devenu capitaine d'industrie, Marc Ravalomanana se considère toujours comme un homme d'affaires. Entre la direction d'une entreprise et celle d'un Etat, "il n'y a pas une si grande différence", explique le nouveau président au Monde. "Si je veux développer mon pays rapidement, je dois le gérer comme une entreprise", ajoute-t-il.
"Il a une véritable volonté de changement ; mais l'administration, comme l'équipe ministérielle, ne suivent pas le rythme. Les ministres sont déresponsabilisés : ils n'ont aucune marge de manouvre", explique un diplomate. Tout revient au président devenu "PDG de Madagascar", résume l'un de ses opposants. "Nous avions un Ratsiraka, président omnipotent, omniprésent et de toute bonté : certains de ses conseillers le surnommaient "Père Ubu" ! Marc reprend le même modèle, exactement", estime Samuel Ralaidovi, coordonnateur de l'Avant-garde de la rénovation malgache (Arema), le parti de M. Ratsiraka.
La gestion du dossier Air Madagascar est symptomatique. Lors d'une réunion à la hussarde, début novembre, les actionnaires, dont Air France et Total, ont été mis au pied du mur. Ils devaient accepter une annulation de la moitié de la dette de la compagnie nationale, soit 30 millions d'euros, ou "Air Mad" mettait la clé sous la porte. A prendre ou à laisser.
La méthode Ravalomanana plaît visiblement aux bailleurs de fonds qui font montre d'un volontarisme inhabituel. "Il a l'attitude et les mots pour les convaincre", assure le responsable du poste d'expansion économique français, Jean-François Bijon. A la Banque mondiale, qui vient de débloquer deux prêts
de 50 millions et 80 millions de dollars (presque autant en euros), on dément accorder à Madagascar un traitement privilégié. "Il y a de gros efforts pour utiliser les fonds de façon rapide et efficace, ainsi qu'une intention affirmée de lutter contre la corruption", note Jesko Hentschel, un économiste de la Banque. Même l'achat récent d'un Boeing présidentiel, appelé "Force One", alors que les caisses de l'Etat sont vides, n'a pas choqué les bailleurs de fonds. Ils se félicitent notamment des initiatives de relance du secteur privé, de l'apurement de la dette de l'Etat et des aménagements fiscaux. La France a débloqué, fin novembre, 3,8 millions d'euros pour un fonds de garant! ie aux investissements privés.
ENTRE DEUX CONTINENTS
"Le pire est passé", estime Jean-François Bijon. Pour lui, Madagascar dérive entre deux continents : l'Afrique, celle de la misère et des conflits, et l'Asie, celle des "dragons". "Les investisseurs ont tout à
gagner ici : une main-d'ouvre aussi efficace que celle d'Asie et des facilités commerciales accordées aux pays africains", ajoute-t-il. Même si l'on ne se bouscule pas encore, la confiance revient peu à peu.
Mais le "PDG de Madagascar" n'a pas encore totalement assis son pouvoir et doit gérer une situation politique toujours instable. Le Tiako'i Madagasikara ("J'aime Madagascar", TIM), le mouvement de soutien à Marc Ravalomanana, s'est transformé récemment en parti politique et passera, lors
de ces élections, son premier test démocratique.
Le chef de l'Etat est également soutenu par plusieurs partis hétéroclites, déjà à ses côtés pour l'élection présidentielle, mais qui se présentent en rangs dispersés. A Tamatave, par exemple, sur 15 candidats, 11 se réclament de la majorité présidentielle. Connus pour leurs multiples revirements politiques, il n'est pas sûr que ces alliés lui soient fidèles tout au long de la législature.
Pour ce scrutin, le camp présidentiel bénéficie de la cacophonie qui règne dans les rangs de son principal adversaire, l'Arema du président Ratsiraka.
Une partie des ténors de l'ancien parti au pouvoir est en exil, d'autres sont en prison et ceux qui restent sont divisés entre la participation et le boycottage. Ces derniers ont rejoint un "front du refus" et décidé, avec quelques autres petits partis, de ne pas participer au scrutin. Ils le jugent prématuré, mal préparé et surtout demandent une "réconciliation nationale" avant toute consultation populaire. "On se réconciliera après", tranche Marc Ravalomanana.
Fabienne Pompey

*****

2ème article.- Madagascar aborde les législatives dans la suspicion et la rancoeur
Samedi 14 décembre 2002 (LE MONDE)

A la veille du scrutin de dimanche, Amnesty dénonce des exactions commises sous les deux régimes.
Antananarivo et Tamatave de notre envoyée spéciale

Depuis le départ en exil de l'ancien président, Didier Ratsiraka, vers la France, en juillet, la Grande Île a vécu une véritable chasse aux sorcières. Des centaines de personnes, militaires, ministres, hauts fonctionnaires, mais aussi petites frappes à la solde du camp Ratsiraka sont encore en prison pour atteinte à la sûreté de l'Etat, sabotage, violences, association de malfaiteurs ou usurpation de titre. Selon l'opposition, ils seraient ainsi plus de 500 à attendre un procès. Et les arrestations se poursuivent.
Dans un rapport publié à quelques jours des élections législatives du dimanche 15 décembre, Amnesty International a dénoncé des assassinats, tortures et arrestations arbitraires, commis sous le régime de
l'ex-président Didier Ratsiraka mais aussi sous celui de son successeur, Marc Ravalomanana. Cette organisation s'est également inquiétée des conditions d'arrestation et de détention des prisonniers et a demandé que des "enquêtes indépendantes et impartiales soient ouvertes sur toutes les allégations de torture et de mauvais traitements" et que soient traduits en justice les auteurs de ces actes.
Les principales récriminations sont dirigées contre les "réservistes", groupe hétéroclite de militaires et de civils ralliés au nouveau président, chargés, pendant la crise, de la reconquête des provinces qui avaient
déclaré leur autonomie. Mais à Madagascar, parler des exactions commises par les partisans du "changement" reste tabou. Dans le volumineux rapport sur les atteintes aux droits de l'homme, publié récemment par l'association malgache Victimes non-droit, pas un mot sur les exactions commises par les partisans de M. Ravalomanana.
Sur l'île, l'heure est encore aux règlements de compte avec l'ancien régime. "Dans les provinces c'est le règne de la terreur",affirme un proche conseiller de l'ancien président Albert Zafy. "On a peur de notre ombre, on vit dans l'angoisse permanente", raconte un cadre de Tamatave (sur la côte est), ancien fief de Didier Ratsiraka, qui n'ose se présenter aux législatives de peur que l'on fouille son passé.
"Les gens exagèrent. C'est vrai qu'il y a eu des arrestations en cascade mais ceux qui n'avaient rien à se reprocher ont été libérés. Le propre neveu de Ratsiraka, Roland, le maire de Tamatave, a été libéré", explique un commerçant de la ville, connu pour être un proche de la famille de Ratsiraka et qui n'a jamais été inquiété. Les anciens du régime, ou les cadres étiquetés anti-Ravalomanana, reviennent peu à peu à Tamatave, certains étaient en exil, d'autres réfugiés dans la brousse.
Les arguments ethniques qui ont émaillé la crise entre M. Ravalomanana et M. Ratsiraka, un côtier, reviennent régulièrement encore dans le débat, même si cela reste un sujet dont on ne parle qu'à voix basse. Ce genre de discours est également repris par Albert Zafy qui, à l'appui de documents
récupérés sur Internet, tente de démontrer la volonté de suprématie des Merinas sur les côtiers. Pour lui, Marc Ravalomanana est un homme "dangereux", qui "pactise avec Satan" et est un "admirateur des nazis". A la tête d'un comité de réconciliation, Albert Zafy réclame l'amnistie pour tous les prisonniers arrêtés dans le cadre de la crise.
"Je ne peux pas garder tous ces gens en prison. Il faut qu'ils sortent et se remettent à travailler", dit de son côté Marc Ravalomanana. "Mais je ne peux décider cela. Il faut attendre après les législatives", ajoute-t-il.
L'ancien président Didier Ratsiraka, plusieurs membres de son entourage, dont le secrétaire général de son parti, l'Alliance pour la rénovation de Madagascar (Arema), réfugiés en France, sont sous le coup d'un mandat d'amener et seraient immédiatement arrêtés s'ils tentaient de revenir sur la Grande Île.
"LA MENACE EXISTE"
Le nouveau chef de l'Etat n'est pas non plus tranquille. Il craint en permanence un débarquement de mercenaires. Depuis fin octobre, tous les vols d'Air Austral en provenance de l'étranger, n'ont plus l'autorisation d'atterrir directement en province. Les avions qui arrivent à Antananarivo sont systématiquement cernés par une quarantaine de militaires en armes qui surveillent le débarquement des passagers. "J'ai des preuves que la menace existe. J'ai des informations notamment en provenance des Comores", assure le président Ravalomanana. Il est sur le qui-vive depuis qu'un groupe de
mercenaires en provenance de la France a été intercepté en juin à Dar es-Salaam.
C'est dans cette atmosphère de rancour et de suspicion que se préparent les élections législatives. La fracture est encore ouverte, mais elle semble se limiter aux "élites". La grande majorité des Malgaches, Merinas ou côtiers, pro-Ravalomanana ou ratsirakistes, ont d'autres préoccupations, comme de manger chaque jour à leur faim.
Fabienne Pompey
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Retour à Tamatave, après une longue errance
Fulgence Fanouny, ancien ministre de l'éducation de l'ancien président Albert Zafy, a erré dans la campagne pendant plusieurs semaines avant de revenir à Tamatave (dans la province de Toamasina, au nord-est de Tananarive). Il s'est caché dans la ville encore quelque temps, puis a récemment décidé de se présenter aux législatives.
Cet ethnologue, originaire de la côte, n'a pas encore digéré l'accession au pouvoir du président Marc Ravalomanana, un Merina des hauts plateaux.
"Nous ne sommes pas prêts à avoir un président merina", affirme-t-il, avant de se lancer dans une longue diatribe anti-Merinas.


Midi de Madagascar 19/12/02
Législatives
Trois ministres battus, beaucoup d'anciens députés réélus 

Letableau de la Coupole au ministère de l'Intérieur se remplit progressivement derésultats complets à l'issue des législatives de dimanche dernier. Lessurprises, il y en a eu, dont l'importance s'apprécie selon les différentesaffinités politiques.
Val A. 
Premier constat, trois candidats-ministres ont échoué dans leur circonscription respective. Il s'agit du ministre des Transports, Olivier Rakotovazaha (MFM, Antananarivo V-B), du ministre de l'Aménagement du Territoire, Reboza Julien (Amboasary-Sud, AVI), et du Secrétaire d'Etat chargé de la Condition féminine et de l'Enfance, Méline Rasoanirina (Amparafaravola-A-Indépendant). Signalons, par contre, l'élection du ministre des Travaux publics, Jean Lahiniriko à Betioky, du ministre de la Culture, Rahaingosoa Odette (Bealanana). En tout sur les 13 ministres candidats (y compris le Premier ministre), 10 ont été élus.
La même chance
Sur le chapitre des anciens députés, à noter la réélection de Zalifa Bente Salim (Ind. Analalava), de Mara Niarisy (Ind.-Ankazoabo-Sud ), du bouillant Rémi dit Jao Jean (Rpsd-Antsohihy), de Rafatrolaza Bary Emmannuel ( Firaisankinam-pirenena-Tiako i Madagasikara-Kandreho), de Voninahitsy Jean Eugène (Rpsd-Maintirano), son épouse Pelops Ariane (Rpsd-Morafenobe), de Dramsy Nizar (Port-Bergé), Zafindrapaoly (Firaisankinam-pirenena-Tiako i Madagasikara-Antalaha), Faharo ( Firaisankinam-pirenena-Tiako i Madagasikara-Belo) et de Marson Evariste (Rpsd-Vohipeno). Dans la foulée, bon nombre de leurs collègues n'ont pas eu la même chance et ont été battus, comme, entre autres, Randriamahefa Charles Henri (Arema puis Indépendant-Moramanga), Rakamisilahy Martial (MFM-Manakara), Manassé Esoavelomandroso (Leader Fanilo-Ampanihy), Tomboravo Georges (Ambilobe), Dama-Mahaleo (Ambatofinandrahana), Ranaivoarimalala René Yvon (Arema-Tsaratanàna), et Louisette Raharimalala (Mavana-Bekily).
Porter plainte
Puis, suit la défaite de certains ténors politiques comme Monja Roindefo, président national de Monima Ka, à Bekily, le fils de l'ancien Président Zafy, Richard Valery Zafy à Ambilobe, ou encore le PDS de Toliara, Thierry Raveloson, neveu de Mme Céline Ratsiraka, battu par son principal adversaire de Tiako i Madagasikara, Roger Lamarre. Concernant Toliara-ville tout particulièrement, les partisans de Thierry Raveloson attribuent cette défaite à " l'existence d'irrégularités " durant le jour du vote se rapportant aux listes électorales. Et ils ont même prévu de manifester bien que les résultats soient encore officieux et provisoires. Les textes autorisant ceux qui se considèrent comme lésés à porter plainte et à ester en justice, les observateurs s'en remettent au verdict du juge électoral.
Scandale
Un autre fait marquant de ces législatives, l'élection à Fandriana de Mme Radavid Marie Esther, en tant qu'indépendant, qui a été, rappelons-le, spoliée électoralement dans la même circonscription lors des élections législatives de 1993, la première Législature de la Troisième République. Son affaire avait fait l'objet d'un scandale à l'époque. A Fandriana, Radavid Marie Esther aurait failli être le candidat initial de Tiako i Madagasikara. Mais après un " réaménagement ", un autre a pris la tête de liste de ce dernier. Les résultats officieux ont donné raison à la Dame. Radavid Marie Esther mène le score avec un large écart de 20.000 voix. 
Scrutin régulier, à part des cas isolés de pression ou d'intimidation, selon les observateurs de l'Union Européenne 
Pour la mission d'observation électorale del'Union Européenne (MOE), la campagne électorale dans son ensemble a étécaractérisée par l'absence d'incidents violents, ce qui constitue un aspectpositif. Toutefois, cette mission signale des cas isolés de pression oud'intimidation, notamment à Toamasina, Toliara et Mahajanga. Concernant lespréparatifs desélections, la MOE a constaté que "la qualité de la refonte des listesélectorales et la distribution des cartes d'électeurs restaient insuffisantes àla veille du scrutin. Ceci a pu engendrer incertitude et confusion chez lesélecteurs et les responsables des bureaux de vote. De plus, les lacunes de larefonte des listes ont été la cause de très nombreux recours à la procédure desordonnances, et source de controverses". 
Dominique R. 
465 bureaux de vote 
Le jour du scrutin, la mission a observé le déroulement des opérations de vote dans 465 bureaux de vote, répartis dans les 6 provinces du pays. "Un échantillon qui pourrait être significatif. 80% des observateurs étaient déployés dans les campagnes", a fait remarquer le chef de mission Tana de Zulueta. Selon cette dernière, le rôle de la MOE est d'évaluer la qualité du processus électoral. Toujours à propos du 15 décembre, jour des élections législatives, le scrutin et le dépouillement se sont déroulés de manière régulière et transparente, d'après les informations recueillies par la mission.
Certaines lacunes 
Pour ce qui est de l'observation du processus électoral, la MOE estime que "la mise en œuvre des dispositions légales et des procédures applicables laisse apparaître certaines lacunes et zones d'ombres qui offrent une marge de manœuvre parfois trop importante à l'administration et ouvrent la porte à de possibles abus de certains acteurs du processus. Un travail systématique d'identification de ces faiblesses devrait être initié en vue de déclencher une réflexion ouverte sur ces problèmes et de favoriser une nécessaire réforme. Avant de conclure qu'une réflexion sur le rôle et les compétences exclusives de chacune des autorités électorales serait également utile.
Galana : Un budget d'investissement de 30 milliards de FMG pour 2003 
"La compagnie pétrolière Galana Gulf, un des repreneurs de l'ancienne société Solima, va investir 30 milliards de FMG pour l'année 2003" Cette information, nous la tenons du Président Directeur Général de ce Grand groupe, Iqbal Rahim, lors de la rencontre annuelle des gérants de la compagnie avec tous les gérants de Galana Gulf. Le président a déclaré que Galana a effectué, depuis la privatisation de la Solima, un investissement de 150 milliards de FMG dans la distribution, la terminale et la raffinerie, ce qui lui a valu la première place sur le marché pétrolier de Madagascar. "Et elle continuera à apporter sa contribution au développement de ce secteur", devait encore ajouter Iqbal Rahim. 
Edmond Rakotomalala 
5 stations par an 
D'après le PDG du Groupe Galana, ces nouveaux investissements serviront à la réhabilitation des stations-service de la compagnie éparpillées dans tout Madagascar afin de fournir de meilleurs services aux clients et à la construction de nouvelles stations.
En effet, outre les 43 stations-service, opérationnelles, que compte la Galana, Le numéro "UN" du Groupe a profité de l'occasion pour annoncer que la compagnie se fixe comme objectif, pour les trois années à venir, de construire 5 nouvelles stations-service par an afin d'atteindre un nombre de 60 stations dans tout Madagascar. Pour témoigner de sa détermination de faire du Groupe le plus Grand de la Grande île, le PDG, Iqbal Rahim, de déclarer: "Galana était première, elle l'est encore et elle veut rester à la tête" Pour ce faire, le numéro "UN" du Groupe lance un appel à ses collaborateurs à fournir les efforts nécessaires pour réaliser ces objectifs.
Par ailleurs, il a fait savoir également que Galana est très présent sur le marché mauricien. En effet, le PDG d'expliquer que la compagnie assure actuellement à 70% l'approvisionnement de cette île en produits pétroliers si cette part n'était que de 30% l'année passée. "Le groupe va également entrer dans la fabrication de lubrifiants à Maurice", a-t-il ajouté. Le combat pour la conquête du marché pétrolier comorien semblerait également tourner à l'avantage du Groupe Galana. 
95000 m3 de stocks de brut 
Concernant l'approvisionnement de la Grande île en carburants, l'Administrateur de la raffinerie de Toamasina, Gérard Rajaonary, lors d'un entretien privé, a rassuré qu'il est impossible que Madagascar connaisse encore la pénurie. En effet, nous disposons de 40000 tonnes de produit brut. Il rajoute qu'un nouveau bateau vient d'arriver au Grand Port avec encore 50000 tonnes de pétrole brut. Ce qui fait 95000 tonnes de pétrole brut. Selon encore les explications de Gérard Rajaonary, ces produits nécessitent deux mois de traitement en raffinerie. Mais en attendant, il a rassuré que pour l'ensemble des compagnies pétrolières de Madagascar, le pays dispose encore de deux mois de stocks en produits finis (tous produits confondus).


MIDI Madagascar 18 décembre 2002
COUTITI : 3 ans ferme pour faux et usage de faux 
Une semaine après sa première comparution devant les juges, CoutitiAssolant a été jugé, hier, au Parquet d'Anosy. Cet officier rebelle fut surtoutconnu pour avoir mené dans le Nord du pays, une chasse aux partisans duprésident Marc Ravalomanana, au temps fort de la crise que le pays a traversée.Une autre affaire fut également jugée, dans la même journée, celle de 7officiers et une dame, impliqués pour leur participation au barrage deBrickaville. 
r.d.a. 
Le procès de Coutiti Assolant a eu lieu, hier, au Palais de Justice à Anosy. C'est son premier dossier dont les chefs d'inculpation sont respectivement, faux et usage de faux pour confection de fausses cartes d'identité nationale. Trois ans de prison ferme, tel a été le verdict prononcé par les juges. Toujours à propos de la confection de fausses cartes d'identité nationale, l'inculpé n'a pas nié les inculpations, "mais je ne les ai pas utilisées", a-t-il dit. De son côté, la partie plaignante constituée par l'association " Coalition des victimes de l'année 2001-2002", a demandé un milliard 500 millions comme dommages et intérêts aux victimes du sinistre officier. Requête qui a été rejetée par la Cour. Après ce procès, il reste encore une vingtaine de dossiers qui attendent Coutiti. Des dossiers qui relatent les exactions et les vexations faites par ce dernier, dans la province autonome d'Antsiranana.
2 ans de prison ferme 
Toujours dans la journée d'hier, 7 officiers supérieurs et une dame ont été jugés, à Anosy, dans la même salle d'audience que Coutiti, mais avant le procès de ce dernier. Les 7 officiers ont été accusés d'avoir été partie prenante dans le fameux barrage de Brickaville, durant la crise post-électorale. Quant à la dame, elle fut accusée d'avoir participé au ravitaillement des milices de l'association ZATOVO, en prêtant à ces derniers ses voitures. La sentence est tombée comme un couperet pour les 8 individus, 2 ans de prison ferme. Pour la Défense, les soldats ne font qu'obéir à leurs chefs hiérarchiques. Elle a fait également mention de l'absence des témoins. Une position qui fut rejetée par l'avocat de l'association "Coalition des victimes de l'année 2001-2002", arguant que "le subordonné qui a des doutes sur la légalité d'un ordre reçu doit exprimer ses objections à son supérieur ou au supérieur hiérarchique de ce dernier. Au cas où le supérieur insiste, l'ordre devient obligatoire pour le subordonné qui doit exécuter sans objection tout en étant dégagé de toute responsabilité dans les conséquences de l'ordre donné".
Nouvelle Assemblée nationale
La contre-performance pour nombreux partis 

L'ancienne Chambre basse avait été cohabitée par quelques partis qui avaient leur assise dans la dernière décennie. La première législature de la Troisième République regroupait des forces hétéroclites issues des HVR (Hery Velona Rasalama), du Mfm, de l'Undd et une partie de l'Arema composée à ossature Famima (Faritra Miara-Mandroso). Cette première législature s'est soldée par le résultat suivant : trois motions de censure, dont deux contre Francisque Ravony et un contre Emmanuel Rakotovahiny, et une motion d'empêchement contre Albert Zafy. C'était l'illustration d'une Assemblée la plus folklorique que Madagascar n'ait jamais connue. Marchandages, chantages politiques, presque chaque mois au menu. 
Val A. 
Vraie opposition
La seconde législature de la Troisième République a été dominée par l'Arema qui a pu propulser 64 députés sur les 150 dans les travées du palais de Tsimbazaza. L'Exécutif de Didier Ratsiraka a pu diriger sans problème son programme, appuyé par les partis comme le Leader Fanilo, avec 16 députés. La Constitution étant révisée, l'introduction d'une motion est devenue plus difficile. La notion d'empêchement fut interprétée autrement et légalisée différemment. Le rôle d'une vraie opposition a été joué principalement par l'Avi de Ratsirahonana avec ses 12 élus et une partie des indépendants. Le pouvoir de Didier Ratsiraka a été assez stable, mais c'était l'écart de richesse entre la population et les hommes de l'Etat et ses démembrements qui a mené le régime de l'Amiral vers le ras-le-bol de la majorité du peuple.
" Sauvé " 
En ce qui concerne la toute nouvelle Chambre basse, du moins à la lumière des résultats provisoires recueillis jusqu'ici, l'ascendance de Tiako i Madagasikara (L'alliance Firaisankinam-pirenena -Tiako i Madagasikara regroupe 130 TIM - 24 AVI et 6 RPSD) n'est plus à démontrer. Beaucoup de raisons ont été citées dans ce domaine mais les principales motivations des électeurs tournent autour de deux concepts : confirmation de la légitimité de Marc Ravalomanana - obtention d'une majorité sans équivoque à ce dernier. Mais ce qui est frappant, c'est la contre-performance de bon nombre de partis qui avaient constitué la configuration de l'ancienne Assemblée nationale. L'Avi a été quelque peu " sauvé " par le Firaisankinam-pirenena et grâce à cela, il retrouvera des sièges à Tsimbazaza. Le Mfm qui n'a eu que 2 députés, il y a trois ans, pourrait améliorer relativement son score.
Stable
Quant à l'Arema, bien que figurant presque partout dans l'Ile en bonne position juste après Tiako i Madagasikara, il sera très loin de son chiffre de l'ancienne législature. Tout comme le Leader Fanilo qui verra sa performance dégringoler à une vitesse supérieure. Quant au Rpsd, sa politique de dédoublement pourrait lui jouer un mauvais tour à l'issue des élections de dimanche dernier. Accrédité de 11 députés dernièrement, le Rpsd - disons plutôt de Voninahitsy Jean Eugène que de Marson Evariste - risque de voir son score changer en baisse. Bref, Marc Ravalomanana avait été quand il était maire d'Antananarivo bien soutenu par une majorité sans ambiguïté. Résultat : les électeurs souhaitaient que sa performance au niveau de la capitale soit transposée au niveau national. Actuellement, devenu président de la République, Marc Ravalomanana a également besoin d'une majorité, stable afin qu'il puisse concrétiser son programme. Mais il a aussi besoin d'une opposition. A condition que les autres politiciens aient l'humilité de la représenter.
Le kilo du café toujours à 2000 Fmg malgré la hausse du cours mondial 
On a enregistré cesderniers temps sur le marché une tendance à la baisse du cours mondial du café.Une tendance qui n'a malheureusement pas des impacts sur le prix aux producteursà Madagascar. Dans les zones de production, en effet, le kilo du café est encoreécoulé à 2000 Fmg le kilo. Et encore les paysans trouvent difficilementpreneurs.
Edmond Rakotomalala
Cette situation qui n'augure rien de bon pour la filière café trouve son origine dans le fait que la détermination du prix du café sur le marché mondial est basée sur l'arabica. Or, Madagascar produit principalement du robusta. Selon un exportateur, la crise qui frappe durement la filière café à Madagascar fait qu'il y a des moments où même si on leur donnait gratuitement du café sur place, un exportateur n'arrive pas à faire des bénéfices. Du coup, seuls les exportateurs qui trouvent des marchés ponctuels arrivent encore à opérer dans le secteur.
Au grand malheur des planteurs qui, pour survivre sont obligés de se rabattre sur d'autres secteurs d'activité. Dans certaines régions comme Maroantsetra et Mananara, par exemple, les paysans laissent carrément le café sur pied et ne les cueillent plus, puisqu'ils ont choisi d'opérer directement ou de travailler pour le compte de producteurs de vanille dans la mesure où cette dernière est largement plus rentable. Même chose dans certaines régions du sud-est où les paysans ont complètement abandonné le café et se bousculent dans le girofle où ils gagnent entre 20.000 Fmg et 40.000 Fmg pour un kilo.
Bref, le café malgache reste encore en pleine crise. Et cette filière qui a pourtant fait le gros des exportations malgaches pendant la première République restera dans les gouffres si des mesures radicales ne sont pas prises immédiatement. Et la principale mesure à prendre c'est le changement complet des plantations de robusta datant de l'époque coloniale par de jeunes plants de meilleure qualité. Actuellement, le Comité National de Coordination du Café (CNCC) en collaboration avec les comités locaux travaille sur un projet de promotion de la plantation de café arabica, plus viable et plus rentable sur le marché international. Mais le projet ne donnera ses effets bénéfiques que dans le moyen et même le long terme. D'ici là, il faudra trouver des solutions pour les planteurs de café qui vivent actuellement les plus durs moments de leur vie.

 

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