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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 26 décembre 2002

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Hello again....  TetezamitaKely souhaite à tous

 de Joyeuses fêtes de fin d'année

"Hier c'est une histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...

LE JIR - ARTICLE DU 24/12/02
Madagascar : 132 sièges sur 160 pour Ravalomanana
Le président de Madagascar Marc Ravalomanana, arrivé au pouvoir en juillet après une crise politique de sept mois, apparaît comme le grand vainqueur des législatives du 15 décembre, son parti et ses alliés raflant 132 des 160 sièges de l'Assemblée nationale.
Ce scrutin était crucial. Les bailleurs de fonds avaient exigé des législatives anticipées avant de débloquer la grande partie des 2,4 milliards de dollars d'aides promises en juillet dernier pour relever une économie frappée de plein fouet par cette longue crise politique.
Selon les résultats complets affichés hier par le ministère de l'Intérieur, le parti présidentiel "TIM" ("Tiako'i Madagasikara", "J'aime Madagascar"), qui n'était qu'un "fan-club" il y a encore quelques mois, remporte 102 sièges, détenant à lui seul la majorité absolue. 
Le "TIM" a notamment réalisé un sans-faute dans la province d'Antananarivo, la plus peuplée du pays et fief du chef de l'Etat, en raflant les 26 sièges. 
Ses alliés regroupés dans la "Firaisankinam-pirenena" (Alliance nationale) disposent de 30 sièges.
L'opposition, quant à elle, est laminée avec seulement trois députés pour l'Arema (Avant-garde de la rénovation malgache, ex-parti unique) de l'ex-président Didier Ratsiraka, et trois autres élus pour le "Toamasina Tonga Saina" (Toamasina responsable) proche de son neveu Roland Ratsiraka, maire de Toamasina (est).
Le coup est dur pour l'ancien parti unique, fondé par M. Ratsiraka en 1975, et qui a longtemps régné sans partage sur Madagascar.
Contestant jusqu'au bout la victoire de M. Ravalomanana au premier tour de l'élection présidentielle du 16 décembre 2001, M. Ratsiraka a finalement fui le pays en juillet pour se réfugier en France. Plusieurs barons du régime ont fait de même, laissant derrière eux un parti anémié.
De plus, l'Arema est apparue particulièrement divisée, son aile dure appelant au boycottage tandis qu'une autre ne critiquait que très civilement le nouveau régime.
Les deux autres partis d'opposition modérée, le "Leader Fanilo" de l'ancien vice-Premier ministre Herizo Razafimahaleo et le "Mouvement pour le progrès de Madagascar" (MFM) de Manandafy Rakotonirina, obtiennent deux députés chacun au scrutin du 15 décembre.
Enfin, les 18 autres reviennent à des candidats ou des formations se disant "indépendants" du pouvoir, mais qui sont souvent des émanations de celui-ci ou d'autres courants politiques. La participation se situe autour de 65% au plan national.
Ces résultats restent officieux jusqu'à leur proclamation par la Haute cour constitutionnelle début janvier. 
Le 18 décembre, l'Union européenne (UE) avait estimé que l'organisation des législatives avait été "globalement positive", malgré des "lacunes".
"Au-delà d'une appréciation globalement positive du jour du scrutin, la mission souhaite attirer l'attention" sur un certain nombre de "lacunes" et "insuffisances" dans sa préparation, un choix "restreint" de candidats, et des "cas isolés de pressions et intimidations", avait déclaré Tana de Zulueta, chef de la Mission d'observation électorale (MOE) de l'UE.
Le 17 décembre, l'aile radicale de l'Arema avait dénoncé des "fraudes électorales".
Divers observateurs malgaches et étrangers avaient relevé que le nombre d'électeurs avait diminué de plus de 600 000 par rapport aux dernières législatives de mai 1998, sur un total d'environ 6 millions d'électeurs, dans un pays où la croissance de la population est pourtant importante.


NOSINTSIKA  26/12/02

Depiote 122 avy amin'ny Firaisankinam-pirenena no fantatra fa lany
23-12-2002 / 12:05
Nitady toko ka sendra vato. Izay no azo ilazana ny fahombiazan'ny Firaisankinam-pirenena izay itambaran'ny antoko Tiako I Madagasikara, Avi ary RPSD (izay telo toy ny toko rahateo), tamin'iny fifidianana solombavam-bahoaka natao mialohan'ny fotoana, ny 15 desambra lasa eo iny. 
Araka ny vaovao azo farany teo anivon'ny Minisiteran'ny Ati-tany mikasika ny voka-pifidianana faranymantsy dia nahazo seza roa amby roapolo ambyzato hatramin'izao ity fitambaran'ny antoko manohana ny fitondrana ankehitriny ity.
Lsa izay azo ilazana avy hatrany fa azo antoka tanteraka ny fahamarinan-toeran'nyfitondrana ankehitriny, na dia ny HCC tokoa no tompon'ny teny farany. lnoana mantsy fa na dia hisy aza ny fiovana eo amin'io vokatra tsy mbola ôfisialy azo tao amin'ny Minisiteran'ny Ati-tany voalaza etsy ambony io, dia tsy hanova zavatra firy intsony izany. Lavitra dia lavitra mantsy ny elanlelana misy eo amin'ny Firaisankinam-pirenena sy ireo antoko na fikambanana hafa izay nahatafiditra solombavam-bahoaka 32 eny Tsimbazaza hatramin'izao.
lreo antoko na fikambanana ireo koa anefa dia tsy vitsy no manohana ny fitondrana ankehitriny, ka azo lazaina fa vao mainka koa hanamafy ny fahamarinan-toeran'ny fitondran' Atoa Marc Ravalomanana izany. Izay raha atao indray mijery ireo tarehimarika azo teny amin'ny Minisiteran'ny Ati-tany tamin'ny alalan'ny tranokala web www.legislatives.mg
Ilaina tokoa io fahamarinantoeran'ny fitondrana io ary marihina fa isan'ny antokv ny fahazoana Famatsiana avy amin'ireo mpamatsy vola antsika, ka raha ny tokony ho izy izany dia tsy misy Intsony ny sakana amin'ny fampandrosoana. Fa etsy andanin'izay, tsy misy ihany koa ny irika hahafahan'ny tomponandraikitra miala bala, satria efa noporofoin'ny ankamaroan'ny Malagasy mpifidy izao fa mahatoky ny fitondrana izy reo.
Patrick Rakotonirina 
©Gazetiko 


Midi de Madagascar 26/12/02
REMANIEMENT IMMINENT DU GOUVERNEMENT
Avant ou après la grand-messe d'Ambohitsorohitra ?

Les résultats officieux sont complets. Reste à attendre le verdict de laHaute Cour constitutionnelle, seule habilitée à proclamer l'issue officielle duscrutin du 15 décembre 2002. 137 plis sur 160 sont parvenus à Ambohidahy à ladate du 24 décembre. Le père Noël "Administration" a-t-il réussi entre-temps, àramener dans sa hotte, les 23 plis restants ? Qui plus est, il ne se déplace pasen traîneau, mais en hélico.
R.O.
D'après les textes, la HCC dispose d'un délai de 20 jours, à compter de la réception du dernier pli pour donner les noms des 160 nouveaux "solombavambahoaka". Du côté d'Ambohidahy, on assure que la proclamation officielle des résultats ne se fera pas au-delà du 15 janvier 2003, même si le dernier délai pour déposer des requêtes est fixé au 04 janvier. D'ailleurs, les requêtes - au nombre de 37 avant-hier - n'ont pas d'effet suspensif. Il n'est donc pas exclu que la proclamation se tienne avant la mi-janvier. Peut-être même avant le 10, le "Zoma" prévu pour la grand-messe présidentielle qui se déroulera au palais d'Ambohitsorohitra, croit-on savoir.
Sursis 
On se demande alors si le remaniement du gouvernement aura lieu entre les deux événements. En effet, une fois les résultats officiels proclamés, le Premier ministre et les 11 ministres élus seront à cheval entre deux fonctions. Selon l'article 16, alinéa 1er de la loi organique n°2002-004 relative à l'élection des députés à l'Assemblée nationale, "le mandat de député est incompatible avec l'exercice des fonctions des membres du gouvernement". La réciproque est tout aussi vraie car l'alinéa 2 ajoute que "le député nommé membre du gouvernement est démis d'office de son mandat". Un mandat qui débute effectivement le jour de la séance inaugurale. C'est pour dire que les ministres élus députés bénéficient d'un petit sursis pendant la période située entre la proclamation des résultats et ladite séance inaugurale.
Séance spéciale 
Eu égard à ces dispositions relatives au régime d'incompatibilité, le remaniement - partiel ou total - du gouvernement interviendra forcément après l'officialisation des résultats par la HCC. Même dans l'hypothèse d'une entière reconduction de l'équipe gouvernementale actuelle, les ministres élus députés reconduits dans le gouvernement, devront faire, pour la forme, l'objet de nouvelles nominations. Combien, parmi les membres du gouvernement élus à la Chambre basse resteront-ils à Tsimbazaza ? D'une chose, on est sûr, ils assisteront tous à la rentrée parlementaire prévue en janvier. En effet, l'article 74 de la Constitution stipule que "la nouvelle Assemblée nationale se réunit de plein droit en session spéciale le deuxième mardi qui suit la proclamation des résultats de son élection (…)". Si la proclamation des résultats se fait le 15 janvier, la session spéciale se tiendra le mardi 28 janvier 2003. Au cas où la HCC siège solennellement dans la semaine du 6 au 12 janvier, les nouveaux députés seront convoqués à Tsimbazaza le mardi 21.
Composition 
La jurisprudence ou la coutume politique a voulu jusqu'ici, que le remaniement du gouvernement intervienne au lendemain de la séance inaugurale de l'Assemblée nationale consacrée à la constitution de son bureau. On pourrait alors procéder par élimination dans la mesure où les ministres députés élus éventuellement au sein du bureau permanent, ne siègeront plus dans le prochain gouvernement. Quelle sera la physionomie de la nouvelle équipe gouvernementale ? D'une chose, on est également sûr, il ne s'agira plus d'un gouvernement de réconciliation nationale imposé de l'extérieur, mais formé sur la base des rapports des forces sur l'échiquier intérieur à l'issue des législatives. L'ouverture, si ouverture il devait y avoir pour éviter le verrouillage, se fera probablement moins vers les partis (autres que Firaisankinam-pirenena), laminés du reste aux législatives, qu'en direction de la société civile. De toute façon, la composition du gouvernement sera à l'image du bureau permanent de l'Assemblée nationale présidé sûrement par un membre authentique de Tiako I Madagasikara afin d'exorciser le démon de la fameuse majorité à géométrie variable, des travées de la Chambre basse marquée au cours des précédentes législatures par des élus pastèques qui sont verts à l'extérieur, mais rouges à l'intérieur, ou des députés girouettes qui tournent et retournent leur veste au gré du vent ou encore des édiles caméléons habitués à prendre la couleur dominante à Tsimbazaza. 
Le FMI approuve le programme du gouvernement et alloue 19 millions de dollars
Pour soulager le pays de la crise, le Fonds Monétaire International vient d'accorder deux financements d'un montant total de 19 millions de dollars. La décision a été prise, lundi dernier à Washington par le Conseil d'administration du Fonds. 
Salomon Ravelontsalama 
Un cadeau de Noël. Ainsi devait-on interpréter ce nouveau geste du Fonds à l'endroit de Madagascar dont le programme de réduction de la pauvreté et pour la croissance a été interrompu cette année à cause des événements que l'on sait.
Ainsi, le FMI a décidé de débloquer un crédit de 11,347 millions de DTS, soit environ 15 millions de dollars, au titre du Fonds pour la croissance et la réduction de la pauvreté (FCRP, anciennement connu sous le sigle FASR ou facilité d'ajustement structurel renforcé). Ce crédit entre dans le cadre du programme approuvé en mars 2001 pour un montant total de 79,3 millions DTS (environ 106 millions de dollars) et étalé sur 3 ans. Jusqu'ici, 30 millions de dollars seulement ont été décaissés et cette année, aucune tranche n'a été octroyée à cause de la crise politique qui n'a pas permis au pays de respecter les critères macro-économiques et financiers sur lesquels sont conditionnés le déblocage des crédits. En dépit de ce contexte, le Fonds a décidé de reprendre le programme et l'a même étendu jusqu'en novembre 2004 au lieu de mars de la même année. Ce geste traduit sans doute la confiance de cette institution aux nouveaux dirigeants du pays.
MESURES DECISIVES
Le communiqué transmis par la Représentation résidente rapporte du reste les explications de Mme Anne Krueger, premier directeur adjoint du Fonds, sur la décision du Fonds. Ainsi, d'après elle, " après une forte performance économique en 2001, la crise politique de la première moitié de 2002 a eu des effets nuisibles sur l'activité économique, le revenu et la pauvreté. Les nouvelles autorités doivent être déterminées dans les mesures décisives qu'elles ont prises depuis mi-2002 pour relancer l'activité économique à travers une stricte priorisation des dépenses publiques, une exécution rapide des projets financés sur des fonds extérieurs et l'adoption de mesures tendant au rétablissement de la confiance et au retour des investisseurs privés. L'inflation a diminué ces derniers mois et l'activité économique et la collecte des recettes ont repris. Les aides budgétaires ont permis au gouvernement de payer une bonne partie des arriérés intérieurs accumulés durant la crise, tandis que les arriérés extérieurs étaient acquittés dès mi-2002 ".
Toujours d'après ce haut responsable, le paquet de réformes pour le reste de 2002 et 2003 doit stimuler rapidement l'économie avec notamment les réformes fiscales et douanières qui seront marquées par l'élargissement de l'assiette et l'abaissement de certains tarifs. Le programme soumis par le gouvernement pour ce crédit parle également de la lutte contre la corruption et la transparence à tous les échelons. " En 2003, on s'attend à ce que le PIB réel se développe, après avoir diminué de manière significative en 2002, et l'inflation sera contenue. La réforme fiscale se concentrera sur l'amélioration de la priorisation des dépenses et le renforcement de l'exécution budgétaire. La réforme financière se concentrera sur la réduction de l'accès de l'Etat. Le programme de privatisation contribuera à une croissance plus rapide des secteurs principaux, en attirant l'investissement additionnel.
FEU VERT DU GENDARME
Enfin, elle annonce que "le document de stratégie de réduction de pauvreté, qui sera mené à bonne fin dans les mois à venir, sera un instrument principal guidant l'effort d'allégement de la pauvreté par le gouvernement. Il donnera la priorité au développement rural et aux secteurs sociaux. Il établira également le cadrage permettant de surveiller des indicateurs (…), conclut-elle au sujet certainement du second financement alloué par le Fonds : 2,887 millions de DTS (environ 4 millions de dollars) qui est alloué au titre de l'IPPTE (initiative en faveur des pays pauvres très endettés). Ce financement est valable du 1er janvier au 31 décembre 2003.
Les deux financements paraissent faible par rapport aux besoins. Les habitués des mécanismes financiers internationaux savent cependant que cette décision du FMI est capitale pour Madagascar. C'est en quelque sorte le feu vert à tous les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux. Les 2,7 milliards de dollars tant annoncés arriveront-ils enfin. 

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les RDV du réveillon....

  (vu sur le site www.rainizafimanga.com)

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  les 'médiocres' parlent d'évènements

  les 'misérables' parlent contre les personnes..."

EXPRESS DE MADA  26 décembre 2002
LE FMI JOUE AU PÈRE NOEL - 19 MILLIONS DE DOLLARS DÉBOURSÉS SUR LA FRPC 
A l'ouverture de ce crédit, qui intervient aussi après la tenue des élections législatives anticipées qui conforte de spectaculaire façon le président Marc Ravalomanana dans la légalité et la légitimé de son pouvoir, s'ajoute également 4 millions de dollars au titre, cette fois, de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (iPTTE). En tout, cela représente environ 125 milliards de Fmg dont l'affectation n'est pas précisée dans le communiqué du Fmi mais doit être obligatoirement pour un usage très précis dans la lutte contre la pauvreté. 
Cette décision de l'institution financière internationale marque le rétablissement et la normalisation des rapports de Madagascar avec les bailleurs de fonds du pays et officialise, en quelque sorte, la fin de la crise. Ce déblocage est, en effet, assorti d'un commentaire très favorable et plutôt flatteur des dirigeants du Fmi sur les premières orientations annoncées par le nouveau régime pour relancer l'économie et assurer le développement du pays. 
SUR UNE LIGNE DE CRÉDIT DE 2001 DE LA FRPC ET PPTE LE FMI DÉBOURSE 19 MILLIONS DE DOLLARS 
WASHINGTON (AFP)
- Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le déboursement de 15 millions de dollars d'une ligne de crédit de 106 millions accordée en mars 2001 à Madagascar dans le cadre de la Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance (FRPC), un programme de trois ans du Fonds en faveur des pays pauvres. 
Le conseil d'administration du FMI a par ailleurs, selon un communiqué publié mardi, prolongé la validité de ce programme jusqu'à fin novembre 2004 en raison de l'interruption due à la crise politique du début de cette année. 
Les crédits accordés par le FMI dans le cadre de cette Facilité sont remboursables sur 10 ans avec une période de grâce de 5 ans et demi et bénéficient d'un taux d'intérêt de 0,5%. Leur approbation est conditionnée à l'adoption par le pays bénéficiaire d'un document de stratégie de réduction de la pauvreté. 
FÉLICITATIONS DU FMI 
Le conseil a également accordé des dérogations au gouvernement de Madagascar pour n'avoir pas observé les critères de performance structurelle pour éviter d'accumuler des arriérés de paiements extérieurs début 2002 ainsi que certaines dispositions non observées fin 2001 en matière de politique fiscale. 
Enfin, le conseil d'administration du Fonds a débloqué une assistance provisoire supplémentaire de 4 millions de dollars en faveur de Madagascar dans le cadre de l'initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) pour l'année 2003. 
A l'issue de la réunion du conseil, la numéro deux du Fonds Anne Krueger a fait l'éloge des nouvelles autorités qui ont entamé "des actions décisives depuis la mi-2002 pour relancer l'activité économique par un programme prudent de dépenses publiques, une mise en oeuvre plus rapide des projets bénéficiant d'aides financières étrangères et l'adoption de mesures destinées à favoriser la confiance et encourager le retour des investisseurs privés". 
Avec l'AFP
Développement halieutique 
Les pêcheurs traditionnels ne seront pas les grands oubliés du développement du secteur halieutique et il n'y a pas que les grandes sociétés de crevetticulture. Le contre-amiral Hippolyte Ramaroson, secrétaire d'Etat chargé des ressources halieutiques, a inauguré la semaine dernière à Toliara, les nouvelles installations de la société Kopefrito -poulpes et calmars à destination de l'Asie- et a continué d'affirmer que le développement du secteur ne doit pas être inégalitaire mais se traduire également au niveau des petits pêcheurs. Le complexe frigorifique devrait favoriser la diversification de leurs activités et l'augmentation de leurs revenus. À Sainte-Marie, le secrétaire d'Etat avait annoncé un objectif de 10.000 tonnes de crevettes d'ici trois ans contre 6000 à 7000 tonnes prévues cette année, certes, mais avait assuré lors d'une réunion tenus avec les petits pêcheurs que ses services développent actuellement une active politique d'appui pour le développement et la diversification de leurs activités, dont l'accès aux fonds du Psdr, "la seule source de financement disponible à l'heure actuelle". Le contre-amiral avait insisté sur la nécessité du groupement en association et orienté son auditoire vers les expériences concluantes issues de la politique de formation du secrétariat d'Etat. Elevage en cage, bassins à carpes, production d'alevins ou d'anguilles. "Un kilo d'anguilles équivaut à un kilo de crevettes". Il avait révèle que des accords ont été pris en Afrique du Sud pour l'élevage d'anguilles dans 37 communes de 4 régions de Madagascar. Il avait aussi révélé les essais concluants de la culture de concombre de mer, un autre cerneau porteur. Depuis un mois, le contre-amiral mène sur le terrain une campagne sur le fondement de sa politique. "Tout est possible. Nos eaux sont bénies par Dieu". :
Le budget 2003 
Le projet d'ordonnance portant Loi de finances pour 2003, dont nous avons révélé quelques orientations dans notre édition de mardi dernier, n'est peut-être pas le document officiel et définitif adopté en conseil des ministres et que le président de la République dit avoir signé vendredi dernier, avant son départ pour l'île Maurice. 
C'est aussi à Maurice, en présence de la communauté malgache qui s'y trouve, que le chef de l'Etat a fait la révélation du montant de ce budget pour l'année prochaine : 21.000 milliards Fmg, en augmentation de 42% par rapport à celui pour 2002 qui tournait autour de 15.000 milliards Fmg. 
Plusieurs versions de ce projet de budget ayant circulé sous le manteau, après avoir été à plusieurs reprises revu et corrigé par la Banque mondiale et la Fmi, il n'est pas impossible que la version définitive adoptée par voie d'ordonnance par le chef de l'Etat diffère de celle dont nous poursuivons la publication, à titre d'indication sur les grandes lignes de la relance économique. 
Le Programme d'investissement public (PIP) répondra aux objectifs prioritaires du gouvernement pour un développement rapide par des actions publiques, par la relance du secteur privé, l'amélioration de la gestion macro-économique ainsi que de la bonne gouvernance. 
Au total, le PIP a été fixé à 2.545,6 milliards Fmg, soit une diminution de 31% par rapport à 2002, dépenses supporétes à la fois sur des ressources internes et extérieures. 
La répartition sectorielle du PIP 2003 va surtout aux infrastructures (43,54%), au secteur social (24,34%), au secteur administratif (16,83%) et au secteur productif (16,83%). 
Seule la version officielle et définitive du budget 2003 adopté par le chef de l'Etat permettra d'avoir le détail, à la fois des recettes attendues et dépenses prévues et de conclure s'il s'agit réellement d'une politique de relance rapide de l'économie. L'aval de la Banque mondiale et du Fmi est dans l'ensemble jugé plutot "rassurant", par les milieux économiques.
Arema d'Antananarivo 
Peu avant l'ouverture de la propagande des législatives du 15 décembre dernier, les candidats de l'Arema dont certains ont choisi de se présenter à titre indépendant, avaient tenu une importante réunion pour faire le point de leur situation, sinon pour décider de leur participation effective à l'élection après le refus annoncé par les instances dirigeantes du parti. Conduits par l'ancien député Pierre Raharijaona, également secrétaire national adjoint du parti pour la province d'Antananarivo, ces candidats avaient été alors rassurés qu'ils n'avaient plus rien à craindre en ce qui concerne leur candidature et qu'ils pouvaient se préparer pour leur propagande respective. 
Dix jours après le scrutin, et au vu des résultats provisoires actuels, ces candidats vont se retrouver demain pour une nouvelle réunion. L'ordre du jour prévu concerne évidemment les élections, mais Pierre Raharijaona aurait aussi l'intention de soumettre aux participants quelques réflexions portant sur les affaires internes de l'Arema, entre autres la restructuration des organes dirigeants du parti. On en sera en tout cas fixé demain.
Dernier parti historique à survivre 
Le parti Mfm de Manandafy Rakotonirina fêtera demain au Hilton Madagascar, 30 années d'une existence qui aura marqué toutes les turbulences de l'histoire politique malgache tout au long de la seconde République, depuis un 27 décembre 1972. Sans jamais avoir gouverné, sauf par accident. Manandafy Rakotonirina a été conseiller suprême de la révolution, l'exercice de la politique ayant été interdit par la Révolution socialiste, en dehors d'un Front national de la révolution. Il ne devait pas accepter de porter longtemps le carcan. Avec deux députés élus le 15 décembre dernier, le Mfm aura été le dernier parti historique à survivre au raz-de-marée "Tiako i Madagasikara" et assimilés pro-Ravalomanana, les partis Monima, Akfm et Akfm-renouveau, ses compagnons de l'histoire du combat politique à Madagascar, étant en passe de rejoindre les livres d'histoire. La dernière péripétie marquante de ceux qui se définirent antan "Rouges et experts" aura été l'échec subi dans la capitale par Manandafy Rakotonirina, président national, et du ministre Olivier Rakotovazaha, secrétaire national administratif, d'un parti qui, seul, eut l'insigne privilège de mener le combat post électoral en solitaire avec la bénédiction de Marc Ravalomanana. Se démarquant du Magros, Ankorondrano, le Mfm prit ses quartiers à Bel air, au siège de la société Tiko et Manandafy a été installé par le futur Chef de l'Etat, comme responsable des affaires économiques et politiques du Kmmr, comité de soutien de Marc Ravalomanana. Le gourou des "Mafana" (brûlant, fougueux ou enthousiaste. Trad.libre) avait derrière lui trente années d'expériences du combat politique. Né en 1972, dans la conjoncture des thèmes de la lutte anticolonialiste, de la malgachisation, de la collectivisation ou de la sortie de la zone franc, le Mfm ou "Mpitolona ho an'ny fanjakàn'ny madinika" (parti qui lutte pour le salut des déshérites. Trad.libre) a abandonné en 89, le foulard et le serre-tête prolétarien pour le respectable complet veston du bourgeois ultralibéral "Mitolona ho an'ny fampandrosoana an'i Madagasikara" (qui lutte pour le développement de Madagascar. Trad.libre). On se rappelle que Manandafy avait décliné le thème d'un "Ravalomanana dupliqué dans chacune des régions de Madagascar". Les archives retiendront l'année charnière de 1989 quand les députés Mfm ont démissionné de l'Assemblée nationale et Manandafy, du Conseil suprême de la révolution. Le mouvement du Gvtd -Gouvernement transitoire vers la démocratie- a voulu initier le premier 13 mai de l'histoire au stade des 67 ha mais a été réprimé par le régime de l'amiral. Vinrent ensuite les mouvements des 4 M -Monja Jaona, Maharanga, Marojama et Manandafy- au sein de l'Alliance démocratique puis la fameuse Plate-forme de l'opposition à ossature Mfm qui devait déboucher avec l'appui du Ffkm vers les concertations nationales I et II de 90 et 91 puis le Forum national d'où émergeront les "Hery Velona" (Forces vives) et la IIIème République de Zafy Albert. Le Mfm devait rater son premier grand rendez-vous avec l'histoire en ayant écarté par les Forces vives Rasalama. Son "Herivelon'ny Madagasikara" a été emporté par les flots de l'extraordinaire engouement populaire qui avait porté le professeur Albert Zafy au pinacle. En 2001, il avait choisi le bon camp mais n'a pu se démarquer dans un autre extraordinaire engouement qu'il avait pourtant soutenu pour y avoir contribué. L'Histoire est un éternel recommencement.:
Résultats des élections 
En attendant la proclamation officielle des résultats du scrutin législatif du 15 décembre dernier par la Haute cour constitutionnelle (Hcc), la série de dénonciations continue. Hier, c'était au tour du président national du Monima Kamiviombio Monja Roindefo, et non moins candidat à l'élection dans la circonscription électorale de Bekily, de faire part de son constat sur certaines irrégularités qui ont eu cours dans cette circonscription. De Toliara où il est de passage actuellement, Monja Roindefo nous a ainsi communiqué que selon les procès-verbaux en sa possession, il devrait sortir vainqueur. Il explique : "… Dès les premiers résultats, je menais déjà au score avec une nette différence de quelque mille voix par rapport à mes concurrents. La tendance s'est confirmée au fur et à mesure que les résultats se complétaient. Bekily compte 28.000 électeurs inscrits, mais beaucoup n'ont pas eu leur carte électorale et n'ont donc pu voter. Sur près de 12.000 votants, j'avais au moins 5000 voix en ma faveur. Mais nous nous sommes aperçus par la suite qu'il y a eu blocage des résultats au niveau de la sous-préfectrure. Au constat que notre victoire était sur le point de se confirmer, le sous-préfet de Bekily et son équipe ont fait bloquer les résultats pour tous les bureaux de vote de la commune rurale d'Ambatosola. Il s'agit d'une commune rurale située à 20 km seulement de Bekily, mais dont les résultats ne sont pas toujours parvenus à la sous-préfecture quatre jours après le scrutin. C'est là que nous avons constaté que les résultats pour cette commune d'Ambatosola ont été carrément manipulés en vue de favoriser le candidat du Tim…" 
Au-delà de cette manipulation des résultats, Monja Roindefo indique que des abus ont été également relevés en ce qui concerne la délivrance des ordonnances, "car tous les électeurs suspectés de ne pas voter pour le Tim n'ont pu prétendre à cette ordonnance qui leur ouvrait les portes des bureaux de vote. Monja Roindefo annonce avoir déjà déposé une plainte pour toutes ces irrégularités qu'il a relevées à Bekily.
Compilation de deux événements : 
Double reconnaissance en moins d'une semaine. Il faut être le Général Olaf Zafitsiarendrika, commissaire général pour le Développement intégré du Sud, pour pouvoir en bénéficier. Le premier évènement relève de cette récente remise officielle par le Pnud, à travers le projet Mag/97/008, d'un véhicule tout terrain, un pick up de grande marque, en appui au commissariat général pour le Développement Intégré du Sud (Cgdis). Le second, c'est évidemment cette promotion du Général de brigade qui devient Général de division à la suite du dernier conseil des ministres présidé par le président Marc Ravalomanana avant son départ pour l'île Maurice dans le cadre d'une visite officielle. Une double reconnaissance méritée pour cet homme investi d'un pouvoir certain qui doit l'amener à relever les grands défis du développement de cette pauvre grande province riche. Une mission qui nécessite le regroupement de toutes les ressources humaines autant que ces matériels d'appui dont le 4x4 remis par le Pnud, par l'intermédiaire du coordonnateur national du Rppmed Naivo Marius Rakotozafindrabe qui remplaçait pour la circonstance le Représentant résident Bouri Sanhouidi, comblant une partie de la vacuité représentée par l'ensemble des besoins du Cgdis. Le coordonnateur national a spécifié dans son intervention que l'Etat a placé sur les épaules du commissaire général de très lourdes responsabilités et qu'il lui faut en conséquence cette dotation comme appui lui permettant d'obtenir et d'améliorer des résultats dans sa mission. 
Très modeste, le Général a reconnu l'importance et l'opportunité de cette dotation. Le Pnud s'est manifesté à plusieurs reprises dans l'opération kere dans le sud en 1990-1991, devait-il rappeler. "On ne peut omettre l'appui institutionnel qu'il a donné au Cgdis et particulièrement les formations de cadres. Au sein de l'armée, nous ignorons plusieurs domaines qu'on retrouve dans le civil notamment la confection et l'élaboration des projets avec les évaluations et le suivi. Maintenant, nous sommes en mesure de répondre à certaines exigences et jouer pleinement le rôle d'interface pour assurer un relais permanent et efficace entre les bailleurs de fonds et les agences d'exécution. En effet, comme vous l'avez dit, avec le poids des responsabilités que le président Marc Ravalomanana a mis sur mes épaules, j'aurai honte de ne pas réussir ma mission. Aussi, je compte encore sur des appuis tels que le vôtre. L'eau reste le plus grand problème de cette région du sud, je ne suis pas le seul à en souffrir, mais c'est le pays entier ".
De mahajanga à Kinshasa en passant par Lausanne 
La fin d'année est marquée pour l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif) par une intense activité politique et économique dans le prolongement du dernier sommet de Beyrouth. 
FORMATION A "LINUX" 
Mahajanga, le 6 décembre, a été la deuxième province après Antananarivo à accueillir la formation en technique d'information et de communication "Formation en Gnu/Linux", organisée par le Campus numérique francophone - océan Indien (Cfn-OI) en partenariat avec le ministère de la Recherche scientifique pour le développement, le ministère de l'Enseignement supérieur, l'Agence universitaire de la Francophonie (Auf) et l'Université de Mahajanga. Les 13 participants ont pu, après 5 jours de formation, mesurer l'importance du système d'exploitation Unix/Linux par rapport aux autres systèmes d'exploitation comme le Microsoft Windows. 
La cérémonie de clôture et de remise des certificats s'est déroulée le vendredi 6 décembre au mini-auditorium de l'Iostm - Université de Mahajanga, précédée par une conférence de Marius Andriamparany, directeur du Cfn-OI, sur le thème "Le Campus numérique francophone-océan Indien : un outil au service de la formation et de la communication des universitaires". 
L'ELAN POLITIQUE 
A Lausanne, le 13 décembre, à l'invitation du gouvernement de la Confédération helvétique et du canton de Vaud, les ministres des 56 Etats et gouvernements de l'Organisation internationale de la Francophonie (Oif) se sont réunis à l'occasion de la XVIIIe Conférence ministérielle de la Francophonie, sous la présidence de M. Ghassan Salamé, ministre de la Culture du Liban. 
Réunie deux mois après la tenue du IXe Sommet de la Francophonie à Beyrouth, la Conférence était chargée de se pencher sur les modalités de mise en œuvre des décisions prises dans la capitale libanaise, tout en examinant l'action menée par l'Oif depuis cet événement. Les ministres étaient appelés par ailleurs à se pencher sur les dossiers politiques d'intérêt commun. 
Au terme d'un large débat, les participants ont tenu à exprimer leur forte préoccupation devant la détérioration de la situation en Côte d'Ivoire. Les ministres ont adopté une résolution, qui réitère, conformément à la déclaration de Bamako sur les pratiques de la démocratie dans l'espace francophone, leur refus de tout coup de force visant à renverser l'ordre constitutionnel démocratique. En condamnant les violences et les atteintes massives aux droits de l'Homme, ils ont réaffirmé leur plein appui aux efforts déployés par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, ainsi qu'aux diverses initiatives, dont celle de la France en vue d'un règlement politique général. 
Dans son intervention inaugurale, le président de la Conférence, M. Salamé, a insisté sur l'importance qu'a revêtu le Sommet de Beyrouth pour la Francophonie, désormais devenue "un laboratoire où sont expérimentées des relations internationales nouvelles, moins empreintes de rationalité économique et moins marquées par l'esprit guerrier". 
La Conférence a approuvé les modalités de tenue d'un symposium de la Francophonie sur l'accès au financement pour le développement des pays les moins avancés francophones en 2003. Elle a aussi pris les dispositions nécessaires à l'organisation, en 2003, d'une conférence ministérielle spéciale de la Francophonie consacrée à la préparation du Sommet mondial sur la société de l'information, l'année prochaine. 
Les ministres ont entériné la proposition du Secrétaire général de créer deux groupes de travail du Conseil permanent de la Francophonie, le premier consacré à la coordination de l'action des membres de l'Oif en vue de l'élaboration d'une convention sur la diversité culturelle à l'Unesco, le second devant se pencher, en prévision du prochain Sommet de Ouagadougou, sur l'amélioration du fonctionnement des instances de la Francophonie. 
PLURILINGUISME DE LA FRANCOPHONIE 
La remise du Prix international Kadima, le 20 décembre 2002 à Kinshasa, clôturé une semaine riche en événements dans la capitale de la Rdc qui accueillait les rencontres régionales des langues et de l'écrit en Afrique centrale, organisées par l'Agence intergouvernementale de la Francophonie. 
Les trois lauréats du prix Kadima ont été désignés par un jury de linguistes et chercheurs. Il s'agit de : 
- M. Mohamed Hassan Kamil (Djibouti), Prix des Langues, pour son manuel de grammaire en langue Afar. 
- M. Maam Daour Wade (Sénégal), Prix de Littérature, pour son roman en langue wolof "Ndesiti doomi Aadama" (Les restes des fils d'Adam). 
- M. Léopold Munyakazi (Rwanda), Prix de la traduction du Huis Clos de J. P. Sartre, en langue kinyarwanda. 
Le Prix Kadima, qui s'inscrit dans la stratégie de renforcement du plurilinguisme et de la diversité culturelle au sein de l'espace francophone, a pour but de valoriser les langues transnationales pratiquées dans l'espace francophone : langues africaines, arabe, créoles, parallèlement à la promotion du français. Il distingue des œuvres inédites, rédigées dans une de ces langues, ou traduites en français. 
L'Administrateur général de l'Agence, M. Roger Dehaybe, a inauguré le 16 décembre les rencontres régionales des langues et de l'écrit en Afrique centrale marquées par deux grandes manifestations : un colloque sur le thème "Les langues africaines et créoles ont-elles encore un avenir ?" et un séminaire atelier sur la politique du livre en Afrique centrale, qui a réuni une trentaine d'éditeurs et d'experts de cinq pays francophones d'Afrique centrale. 
Randriamananjara Soloherinjato
Le président à Imerikasinina 
La famille présidentielle a célébré Noël hier dans la plus stricte intimité, au temple d'Imerikasinina, village natal du chef de l'Etat. Accompagné de Lalao, son épouse, et de leurs quatre enfants, Sarah, Maika, Tojo et Joso, le président Ravalomanana a fêté un vrai Noël de la victoire. Son cadeau aura été un pack de choix mais qui va lui imposer l'obligation de réussir son défi d'un développement rapide et durable de la Nation. Jean Seth Rambeloalijaona, ministre de l'Intérieur et de la Réforme administrative, lui a remis officiellement la veille, l'intégralité des résultats officieux du scrutin. En sus, un communiqué de l'Union européenne qui se déclare satisfaite du déroulement des élections avec quelques réserves sur les listes électorales. Le président de la République a fait mardi des recommandations en ce sens au patron de la maison de la patte d'éléphant. Cerise sur la bûche de Noël, le Japon a fait don d'une cassette vidéo renfermant des images prises pendant les élections. L'an dernier, le candidat Ravalomanana avait passé les fêtes de la Nativité à l'extérieur après avoir communié le samedi 22 décembre, au stade de Mahamasina, avec des dizaines de milliers de ses électeurs tananariviens, le temps d' un culte oecuménique baptisé "Noël de la Victoire". Ce jour-là, il avait laissé entendre la forte éventualité d'une bonne fortune électorale et déclaré solennellement sa volonté de combattre par tous les moyens les différentes irrégularités commises en son encontre. Il devait mener un combat de près de quatre mois avant d'être investi, le 6 mai 2002, président de la République puis lancer les législatives anticipées, le 15 décembre dernier. La Nation lui a offert une majorité parlementaire stable de 125 circonscriptions sur 160, chiffre officieux, mais l'attente est énorme.:
Le rapport d'Amnesty International 
Nous terminons avec cette parution la publication de larges extraits du dernier rapport d'Amnesty International sur les violences politiques commises par les deux camps lors de la longue crise post-électorale qu'a connu le pays au cours du premier semestre de cette année. 
Le présent extrait traite essentiellement des procédures judiciaires et des moyens dont disposent les prévénus et les accusés pour assurer leur défense. 
Nous n'avons repris les recommandations faites par Amnesty International au gouvernement qui découlent de la rédaction de ce rapport. 
Nombre de personnes, y compris des opposants politiques, ont été détenues arbirairement lorsque Didier Ratsiraka était au pouvoir, et pendant la récente crise dans les provinces. 
Depuis que le gouvernement de Marc Ravalomanana est en place, cette pratique semble continuer. La majorité despersonnes arrêtées suite à la crise politique sont des personnes associées à l'ancien gouvernement. 
Des membres de l'AREMA ont également été arrêtés et 
questionnés sans qu'il y ait une relation claire avec des infractions supposées liées à la période de crise politique. 
Selon les déclarations officielles, ces personnes ont été arrêtées dans le cadre d'enquêtes sur la corruption. Amnesty International ne s'oppose pas à des poursuites judiciaires à l'encontre d'auteurs présumés de corruption. Cependant, l'Organisation appelle à ce que toutes les poursuites judiciaires respectent les normes internationales d'équité. 
Amnesty International est préoccupée par le caractère quasi-systématique des arrestations de personnes associées à l'ancien gouvernement, au moment où le gouvernement de Marc Ravalomanana cherche à asseoir son autorité sur le pays. 
Le 1er octobre, Elire Rabemananjara, membre du parti AREMA, a été arrêté, déféré au Parquet et questionné à propos de supposés détournements de fonds lorsqu'il était directeur de cabinet de Pierrot Rajaonarivelo, ex-vice-Premier ministre sous Didier Ratsiraka. 
Le 3 octobre, Roland Ratsiraka, le neveu de Didier Ratsiraka et maire de Toamasina, a été arrêté et amené à la cour à Antananarivo. Son interrogatoire a porté sur des soupçons de corruption pesant contre lui, mais il a ensuite été questionné par rapport à ses activités à Toamasina pendant la période de crise. Il a été relâché; on ne sait pas s'il a été effectivement inculpé d'infractions au Code pénal. 
Pierrot Rajaonarivelo, secrétaire national de l'AREMA, et candidat possible aux futures élections législatives, est actuellement en France. Il y a des allégations qu'il serait l'objet d'un mandat d'amener à Madagascar, pour corruption ou d'infractions supposées au Code pénal lors de la période de crise politique. Les membres de l'AREMA pensent que si ce mandat d'amener existe, il s'agit d'une stratégie du gouvernement pour empêcher que Pierrot Rajaonarivelo ne rentre à Madagascar pour participer aux élections législatives. 
CRIMES PASSIBLES DE LA PEINE DE MORT 
Selon les informations reçues par Amnesty International, au moins une dizaine de personnes ont été inculpées d' "atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat " selon l'Article 91, alinéa 3 du Code pénal de Madagascar, passible de prison. 
Amnesty International est préoccupée par le fait que les crimes liés à l'incitation à la guerre civile et à l'armement de civils sont passibles de la peine de mort selon l'alinéa 1 du même article du Code Pénal. Les crimes relatifs à la "trahison" et à la "destruction de biens publics " sont aussi passibles de la peine de mort selon certains articles du Code pénal de Madagascar. 
Les personnes condamnées à mort à Madagascar n'ont jamais été exécutées depuis l'indépendance : leurs peines ont été commuées à la prison à perpétuité. La Constitution accorde au President le droit de grâce. Amnesty International est néanmoins préoccupée du fait que certains des crimes dont sont accusées les personnes détenues après la crise politique sont passibles de la peine de mort. L'Organisation s'oppose à la peine de mort dans tous les cas, parce qu'elle constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit et qu'elle viole le droit à la vie. 
ÉQUITÉ DES PROCÈS DROIT DE SE DÉFENDRE 
Toute personne accusée d'une infraction pénale a le droit de se défendre contre les accusations dont elle fait l'objet. Un élément fondamental du droit de la défense est le droit de l'accusé de faire citer des témoins. Les personnes arrêtées à la fin de la crise sont en majorité soupçonnées de crimes et délits commis dans les provinces de Mahajanga, Toamasina, Antsiranana et Toliara. 
Or environ 200 personnes attendent d'être jugées à Antananarivo, suite à l'arrêt 70 de la Cour Suprême (voir parutions sur l'accès aux proches). Cela implique des obstacles supplémentaires comme la distance, de mauvais moyens de communication et les ressources financières pour les avocats qui préparent la défense de ces accusés. Les mêmes obstacles logistiques pourraient empêcher l'accusé de faire citer d'éventuels témoins à décharge. 
Amnesty International est préoccupée par des rapports faisant état des difficultés rencontrées par les avocats qui défendent les accusés, qui se sentent intimidés ou harcelés. Même si aucune menace directe n'a été proférée contre les avocats, ils sont apparemment assimilés à des "pro-Ratsiraka " et ont été sujets à des remarques de mépris de la part de certains collègues. Ils ont aussi rencontré des difficultés pour consulter les dossiers de leurs clients à la cour : par exemple, on les fait souvent 
attendre, et certains n'ont pu que prendre des notes sur place des dossiers de leurs clients. 
Amnesty International craint que le climat politique actuel à Madagascar ne puisse également peser sur le droit à la défense et dissuader d'éventuels témoins à décharge de venir témoigner. 
LE DROIT À UN PROCÈS ÉQUITABLE 
Selon les rapports, une cinquantaine de personnes ont déjà été jugées pour des affaires relevant de la Chambre correctionnelle. Ceux qui ont été reconnus coupables ont fait appel. Ceux qui ont été inculpés de crimes, notamment des personnalités de l'ancien gouvernement, attendent leur procès. La date définitive des procès n'a pas encore été fixée, mais ils auraient apparemment lieu avant les prochaines élections parlementaires. Les représentants d'Amnesty International ont observé le procès de Venance Raharimanana le 23 août. Il a été condamné à une peine de prison de deux ans avec sursis. Voici les préoccupations principales de l'Organisation en relation avec ce procès . 
Venance Raharimanana a été informé de la date de son procès seulement deux jours à l'avance. Il souffrait manifestement des blessures occasionnées par sa torture et il était incapable de marcher sans l'aide de quelqu'un quand il est arrivé dans la salle du procès. Cependant, sa torture n'a fait l'objet d'aucune enquête et elle n'a pas été evoquée lors du procès. 
Il a dû répondre devant la cour de "ses activités entre les mois de mars et juin 2002 à Mahajanga" pour "incitation aux crimes et délits contre la sûreté intérieure de l'Etat " alors qu'il avait été inculpé de "diffusion de fausses nouvelles" et de "provocation aux crimes et délits". 
La seule "preuve" donnée par l'accusation était une cassette vidéo sur laquelle l'accusé aurait déclaré que la province de Mahajanga était "indépendante". L'existence de cette cassette vidéo n'a pas été révélée avant le procès. 
L'accusation a utilisé un extrait de la cassette qui a duré 30 secondes, sur lequel on pouvait voir l'accusé lire quelque chose. La provenance de cette cassette vidéo n'a pas été révélée, et elle n'a pas été diffusée en entier, malgré les affirmations de l'accusé et de son avocat que l'extrait avait été utilisé hors de son contexte. 
L'accusé a expliqué qu'il avait lu une lettre adressée à lui et qu'il a utilisé pour un débat télévisé et que lors de ce débat, il avait lui-même mis en garde contre les dangers d'une sécession des provinces. Le débat télévisé portait sur la déclaration d' "indépendance des provinces" par les gouverneurs pro-Ratsiraka pendant la crise politique. Ni l'accusation ni la défense n'ont cité de témoins. 
Le procès a été sommaire. Il a consisté en trois questions par le juge à l'accusé, trois questions par l'accusation et la plaidoirie de la défense. 
Apres avoir posé une dernière question à l'accusé, le juge a rendu son verdict sur le siège. 
La manière dont le procès de Venance Raharimanana a été conduit soulève de sérieux doutes quant à l'indépendance et l'impartialité de la justice à Madagascar et quant au respect du principe de l'égalité de tous devant la loi. 
INDÉPENDANCE DU SYSTÈME JUDICIAIRE 
Sous la présidence de Ratsiraka, des informations ont fait état d'actes d'intimidation sur des magistrats pour les pousser à favoriser le pouvoir en place, et de leur manque de ressources et leurs conditions de travail difficiles qui auraient entraîné des pratiques de corruption. 
D'une manière générale, la justice n'était pas considérée comme étant indépendante lorsque Ratsiraka était au pouvoir. Ce point a été évoqué lors de discussions entre les représentants du nouveau gouvernement et les délégués d'Amnesty International. 
Une des solutions avancées par le nouveau gouvernement pour pallier ce problème a été l'arrêt de la Cour Suprême (voir parutions précédentes), donnant juridiction au Tribunal de Première Instance d'Antananarivo pour juger des infractions relatives à la crise de 2002, sur des allégations que les tribunaux provinciaux étaient favorables à l'ancien 
gouvernement. 
Cependant Amnesty International pense que les réformes pour garantir l'indépendance, l'impartialité et l'efficacité des magistrats doivent être beaucoup plus importantes. Cela implique un renforcement considérable de l'indépendance du système judiciaire et de la profession légale. Le gouvernement doit garantir l'indépendance du judiciaire en 
nommant les magistrats selon des critères définis qui respectent les normes internationales. 
Selon des informations récentes, les Cours en province auraient retrouvé leur compétence pour juger de certaines infractions liées à la crise, après la nomination de plusieurs magistrats par le nouveau gouvernement. 
Cependant, Amnesty International est préoccupée par des rapports indiquant que certains magistrats nommés aux plus hauts postes du Parquet par le nouveau gouvernement, notamment des procureurs, auraient participé à la première investiture de Marc Ravalomanana le 22 février. Marc Ravalomanana s'était proclamé Président devant une foule de plus de cent mille personnes à Antananarivo. 
Cela soulève des questions quant à leur indépendance, leur impartialité et leur objectivité et quant aux valeurs fondatrices de la séparation des pouvoirs. Bien que la participation de magistrats à la première investiture ne diminue pas en soi leurs qualités, elle pourrait être interprétée comme compromettant leur indépendance réelle. C'est à certains de ces magistrats que sont maintenant confiées les poursuites judiciaires contre des membres de l'ex-gouvernement. 
Amnesty International demande au gouvernement de démontrer que l'indépendance du système judiciaire est garantie, non seulement dans les lois et la Constitution malgaches mais aussi en pratique. 
Fin 
NDLR.- Nous publierons dans une prochaine édition une analyse critique, par un juriste indépendant, de ce rapport d'Amnesty International sur Madagascar. Pour une organisation internationale aussi prestigieuse, ce rapport n'est pas exempt de nombreuses imperfections et dans de nombreux cas d'une très grande légèreté.
VANF
Langue fourchue Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja 

Une belle mort, en somme, sur les planches comme Molière, si tant est que la mort puisse jamais mériter d'être belle. Patrick Bourrat de TF1 est mort comme il avait choisi de vivre, dangereusement. Je ne vois pas pourquoi tout le monde va maintenant se mettre à pleurer sur son sort. 
La fascination qu'exerce le métier de grand reporter, surtout de guerre, tient dans la part de risque. Saisir sur le vif, et de près, " l'instant décisif " où le combattant de la guerre d'Espagne s'affale suppose que la balle aurait très bien pu aller au photographe. C'est un choix de vie. On peut mourir dans son lit, et accessoirement faire fortune, en peignant tranquillement " Guernica ". Voilà un autre choix de vie. 
Alors, plutôt que de pleurer Patrick Bourrat, rendons hommage au courage suicidaire de ces hommes et ces femmes qui nous ramènent des nouvelles du front. À leurs manières, ce sont un peu des soldats, armé du calepin ou de la caméra, et il n'y a aucune injustice à ce qu'ils reçoivent la consécration de mourir en soldat. 
Le char impliqué dans cet accident de la circulation dans le désert du Koweït serait un char " Sherman ". Comme des porte-avions peuvent être baptisés " Clemenceau ". Peut-être qu'une unité d'élite de la Bundeswehr allemande doit arborer le nom de " Rommel ". On remarquera qu'aucun modèle de char, d'avion, ou d'autres véhicules de guerre, ne porte un nom ethnique : par exemple, un char d'assaut français qui serait le " Basque " ; un amphibie américain qu'on dénommerait " Irlandais " ; une grenade britannique affectueusement surnommée " Écossaise " ou " Intouchable " en souvenir de l'empire des Indes. 
Parmi l'arsenal de l'armée américaine, je relève pourtant deux hélicos portant des noms de tribus indiennes : l'Apache et le Comanche. 
On peut se demander si le nom de code du Hummer n'avait pas été " Sioux " ou " Mohican ". Quelque part, il doit traîner un quelconque engin " Cheyenne ". Un missile, réputé pour sa soi-disant précision chirurgicale, était déjà célèbre sous le sobriquet de " Tomahawk ", mais ce n'était, à la rigueur, que la hache des " Peaux-Rouges ". 
Je suis sans doute le seul à voir un manque de respect envers les Amérindiens dans l'attribution de ces noms ethniques à des engins de précision et de très haute technologie qui coûtent des millions de dollars. Je me dis que, si les " Peaux-Rouges " n'avaient pas été 
exterminés par les " Visages Pâles ", sans doute les compatriotes de Geronimo n'auraient pas eu besoin de survivre par procuration dans une bête machine. Je me dis également que si les " Peaux-Rouges " avaient été assez puissants pour entretenir un lobby comme celui des Juifs à New York, jamais l'administration américaine n'aurait osé tant de légèreté dans ses appellations d'origine contrôlée. Mais, c'est sans doute le lot des races en voie de disparition : l'hélicoptère de combat " Comanche " ou l'homme-sandwich d'une chaîne de restauration " Buffalo Grill ".

 

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