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Recueil des News sur Madagascar  qui nous parviennent 28 décembre 2002

(patience les extraits se chargent...)

LES JOURNAUX            ...  De nos correspondants à Mada

Hello again....  TetezamitaKely souhaite à tous

 de Joyeuses fêtes de fin d'année

"Hier c'est une histoire
Demain est un mystère
Aujourd'hui un cadeau..."

... le monde entier a les yeux braqués sur Madagascar et ses élections...

LE MONDE | 26.12.02 | 13h24

André Maire, un aventurier de la peinture

Sur toutes les latitudes, et pendant plus d'un demi-siècle, le peintre André Maire (1898-1984) voyage et dessine. En 1919, il embarque pour le Cambodge où il découvre le site d'Angkor, qui l'inspirera jusqu'à la fin de sa vie. Dans une exposition consacrée à cet artiste par la galerie Nast, à Paris, l'accent a été mis sur des œuvres des années 1950, une période de pleine maîtrise de ses sujets d'élection, après plus de trente ans de pratique.

Elève puis gendre d'Emile Bernard (1868-1941), un peintre de l'école de Pont-Aven, André Maire bénéficie d'une formation classique, que ses voyages et sa vision personnelle vont transformer en un style particulier. Entre 1919 et 1960, il visite l'Inde, la Birmanie, la Thaïlande, Ceylan, l'Afrique et Madagascar, croquant sans relâche tout ce qu'il voit.

Recourant à toutes les techniques du dessin (encre, lavis, sanguine, aquarelle, etc.), il privilégie la mine de plomb ou le fusain qui, sous sa main, restituent la faune, la flore, les habitants, les temples.

DE SUBTILS DÉGRADÉS

Ses œuvres les plus célèbres sont consacrées à la cité d'Angkor, encore sauvage quand il s'y rend entre les deux guerres, puis au début des années 1950. A demi- étouffées sous la végétation luxuriante, des statues imposantes gardent les ruines des temples de la jungle.

Dans de subtils dégradés, le peintre rend la moiteur du climat, le mystère des tours sculptées de visages monumentaux, la sérénité du sourire des bouddhas surgis d'un enchevêtrement de lianes et de racines.

Pour embellir ses compositions, il n'hésite pas à déplacer architectures et sculptures au gré de son imagination, recréant un univers encore plus poétique, où la dimension sacrée du lieu est rendue avec intensité.

Selon l'importance de la composition et le format, les dessins d'Angkor se négocient entre 1 500 € et 2 000 €, les plus beaux jusqu'à 3 000 €. Les bouddhas, qui figurent en général sur des œuvres abouties, sont très appréciés et se trouvent parmi les plus chers, comme ce grand bouddha assis avec, derrière lui, des tours à visages, (3 000 €). Les éléphants plaisent aussi énormément, surtout quand il s'agit d'une procession devant les temples d'Angkor (1 400 €).

Le Vietnam fait également partie des escales d'André Maire. Il y exécute des dessins représentant la ville de Saïgon, et notamment des scènes de port où une touche de rouge tranchant sur le gris de la mine de plomb anime judicieusement l'ensemble (2 600 €).

Beaucoup plus rares dans son œuvre, quelques gouaches représentent des jeunes femmes vietnamiennes faisant la conversa-tion ou le repas, dans un paysage ou sur une terrasse (5 500 €). Dans des tons assez foncés, les silhouettes cernées de vert, ces gouaches offrent une autre facette des talents du peintre, et un style tout à fait différent. Les personnages esquissés y sont saisis dans une vie quotidienne nimbée de rêve.

Encore moins nombreuses que les gouaches, les toiles montrent un traitement beaucoup plus réaliste, tel ce portrait de Femme malgache (14 000 €).

A moindre prix, sont accessibles des études de personnages divers, chasseurs, bonzes, porteurs d'eau, où toutes les couleurs prévues font l'objet d'annotations (à partir de 900 €).

Les amateurs peuvent également acquérir sur place un ouvrage intitulé André Maire, peintre voyageur, où l'ensemble de ses créations, analysé par plusieurs spécialistes, est abondamment reproduit (40 €).

Catherine Bedel

"André Maire, Afrique, Asie", galerie Nast à Paris, 10, rue d'Alger, 75001 ; tél. : 01-47-03-34-74. Jusqu'au 31 janvier 2003, du mardi au samedi, de 13 heures à 19 heures.En vente sur place, 450 €. Galerie Doria, 1, rue des Beaux-Arts, 75006, Paris. Tél : 01-43-25-43-25.


Midi de Madagascar 27/12/02
52 ELUS SUR 160 ONT OBTENU LA MAJORITE ABSOLUE !
Avec le scrutinuninominal majoritaire à un tour, est élu celui qui a obtenu le plus grandnombre de voix. Peu importe qu'il s'agisse de majorité relative ou absolue. Lesélus sont tous des députés à part entière, comme c'était le cas avec "le plusfort reste" de la première législature de la Troisième République, et "la plusforte moyenne" de la législature sortante.
R.O. 
Record national 
Dans la province de Tana, ils sont 25 sur 41 à être crédités de plus de 50% des suffrages exprimés. Avec la palme à Mamy Rakotoarivelo (TIM) qui a remporté 80,50% (un record sur le plan national) dans le IIIe arrondissement A de la capitale. En bas du tableau figure Rakotondramasy Eugène (TIM) avec 22,27% à Antanifotsy B. Dans la province d'Antsiranana, ils sont 5 sur 13 élus à dépasser les 50%. Avec en tête, Abdallah (TIM) qui a raflé 58,44% des suffrages exprimés à Ambilobe B. Contre 27,75% pour un autre élu TIM, Ali, à Ambanja. 
Dernier 
Dans la province de Fianarantsoa, 4 sur 33 candidats ont obtenu la majorité absolue. Randrianirina Robert caracole en tête à Ikalamavony avec 59,55%. Radaorozandry Jacques (HBM) en a obtenu 3 fois moins, enfin presque, à Ifanadiana, avec 16,95%. En termes de pourcentage, il est le dernier élu du Faritany voire de tout le territoire. Au niveau de la province de Toliara, 4 sur 25 ont franchi la barre des 50%. Rakotoniaina Adrien Marie (TIM) se trouve en première position avec 57,52% à Miandrivazo. Contre 22,18% pour la lanterne rouge, Mahalatsa Bédé (Leader Fanilo) à Beloha Androy. 
Légitimité 
Dans la province de Toamasina, ils sont 5 sur 25 à faire plus de 50%. Zakahely Boniface (Indépendant) est le champion du Faritany avec ses 73,50% à Mananara-Nord. Laissant loin derrière lui, l'autre Indépendant qui a été élu avec la plus petite marge, en l'occurrence, Rabotomonina Lala Bertrand crédité de 24% à Fénérive-Est A. Dans la province de Mahajanga où 9 élus sur 23 ont obtenu la majorité absolue, ses 80,06% font de Rémi dit Jao Jean du RPSD, réélu à Antsohihy, le premier dans le Faritany et le second à l'échelle nationale. Maolidy (Indépendant) ferme la marche à Soalala avec 23,36%. En somme, 52 députés élus officieusement sur 160 ont été crédités de plus de 50% des suffrages exprimés. Une majorité absolue qui renforce davantage leur légitimité issue du suffrage universel direct, quoique d'aucuns objectent qu'il faut aussi tenir compte du nombre réel de voix obtenues, du taux de participation et de l'importance de la circonscription. De toute façon, les 118 autres n'ont pas démérité avec une majorité somme toute relative. 
Législatives : Probabilité d'un Rotaka à Bekily
s'il n'y a pas d'annulation du scrutin, selon des candidats du MAVANA 
Les résultats officieux des élections législatives anticipées ont créé un certain malaise à Bekily, selon le groupe des candidats Mavana. Ces derniers ont remarqué qu'au cours de la campagne électorale, un certain candidat a tenu des propos mal placés que les gens n'ont pas digérés. 
Dominique R. 
Ainsi, " si les résultats ne sont pas annulés, il y aurait un rotaka dans cette localité du Sud de l'Ile. Les gens sont mécontents". C'est ce qu'a rapporté le porte-parole des candidats de Mavana, Cyrille Rasamizafy, au cours d'un point de presse qu'ils ont organisé, hier au Radama Hôtel. Pour étayer ses dires, il a cité la manifestation qui s'est tenue à Bekily, samedi dernier. Ce mouvement pourrait même prendre une autre tournure, si le candidat élu est " maintenu ", a signalé le porte-parole du groupe. Si l'on tient compte des rapports tenus par les candidats de Mavana, la tension est en train de monter dans ce Fivondronana, du " Deep-south". La question qui se pose : " Est-ce un mouvement spontané ou est-ce qu'il y a des gens ou groupes de gens qui sont en train d'exploiter la situation ? "
Suspendu
De leur côté, les candidats de Mavana contestent également les résultats officieux des élections législatives anticipées, entre autres, à Bekily, Beroroha et Farafangana. Ils s'insurgent contre l'abondance des ordonnances délivrées, des cartes électorales pré-signées, la pression exercée par certains délégués d'arrondissement…Les affaires internes du parti ont été également soulevées, au cours de cette rencontre avec la presse. " Il y avait eu des candidats qui n'auraient pas dû se présenter au nom de Mavana. Ils font du mercenariat politique. Certains membres du Bureau Politique les ont parrainés ", a déclaré le porte-parole du groupe à l'assistance. Résultats de ce remous au sein du Mavana, " les activités du bureau politique ont été suspendues pendant un mois. Pendant ce laps de temps, c'est la présidente nationale (Louisette Raharimalala) qui en décide ", a confié Cyrille Rasamizafy. Cette décision a pris effet depuis le début du mois de décembre 2002 et se termine en principe à la fin de l'année. Notons que la présidente nationale n'a pas été présente, hier au Radama hôtel. Le parti a l'intention de tenir un Conseil National, au courant de l'année 2003, c'est ce qui est aussi ressorti de ce point de presse.
Prix : L'inflation à 14,1% cette année, estime l'Instat
"Le taux d'inflation de l'année 2002 se situerait à 14,1%" C'est ce que révèle l'enquête mensuelle intitulée. " Nouveaux indices des prix à la consommation ", réalisée par l'Institut national de la statistique (Instat). Les statisticiens affirment que ce niveau des prix sera atteint si la hausse de 0,6% prévue pour ce mois de décembre se réalise. Toujours dans ses prévisions, l'Instat note que le renchérissement des prix sera de 0,4% au cours du mois de janvier 2003. 
Didier Rambelo 
En attendant, les prix semblent ne pas trop bouger et tant mieux pour les ménagères. D'après les résultats de cette étude périodique de l'Instat, le niveau général des prix n'ont baissé que de 0,5% au cours du mois de novembre. Par rapport à son niveau au début de l'année, les statisticiens révèlent que le panier de la ménagère s'est renchéri de 13,4%. En glissement annuel, c'est-à-dire entre le mois de novembre 2001 et le mois de novembre 2002, les prix ont connu une augmentation de 14,6%. 
Selon une approche régionale, les statistiques constatent que les baisses des prix survenues au cours du dernier mois concernent les Faritany d'Antananarivo et de Toamasina avec des taux respectifs de 0,5% et de 0,9%. Contrairement aux régions de Fianarantsoa et d'Antsiranana, qui ont enregistré durant le dernier mois des augmentations respectives de 0,3% et de 0,2%. A noter que c'est dans les provinces de Toamasina, d'Antsiranana et de Fianarantsoa que l'on a pu constater des hausses régulières du coût du panier de la ménagère au cours de ces derniers mois. En glissement annuel, les chiffres font état d'une hausse record de 21,9% pour la région du Betsimisaraka. Viennent ensuite la capitale du Betsileo avec un taux d'inflation de 15% pour la même période et Antananarivo avec un taux de 14,4%. 
Une étude par catégorie d'article a permis de mettre en évidence que la plus importante baisse de coût concerne les produits semi-importés avec un taux de 19% au cours du mois passé avec une contribution de plus de 50% à la hausse d'ensemble. L'Instat note également que les produits d'importation ont connu une diminution de prix.
Mais l'étude périodique de l'Instat révèle également dans une approche sectorielle que ce sont seulement les produits vivriers non transformés qui ont connu des renchérissements. Par contre, les articles manufacturiers industriels ont enregistré une diminution de leurs coûts estimée à 1% et ayant contribué pour 77% de la baisse totale des prix. Contrairement aux produits de première nécessité qui se sont renchéris de 16,1% en novembre.

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EXPRESS DE MADA  27 décembre 2002
EXPRESSIONS: Une participation citoyenne à l’effort de redressement
On reconnaît bien là le réalisme et le pragmatisme du président de la République, que l’on se plaît d’ailleurs à souligner comme des qualités nouvelles, inhabituelles chez ses prédécesseurs.
Le budget 2003, dans sa version définitive qui ne sera pas très éloignée de celle que nous avons publiée, traduit à la fois ce besoin d’aller à l’essentiel, et vite, tout en ayant la bénédiction des institutions financières internationales. Et se placer sous leur tutelle n’est pas faire abandon de souveraineté, n’en déplaise aux nationalistes chagrins, mais de sens des responsabilités et de la mesure qui sied à chef d’Etat qui sait, que pour un temps donné au moins, son pays restera sous perfusion financière tant qu’il ne se sera pas extrait et libéré de sa pauvreté.
C’est précisément, mais sans doute avec plus de conviction que ses prédécesseurs, pour s’émanciper de la tutelle étrangère que le président Marc Ravalomanana accepte de s’en remettre à elle quant aux moyens d’y parvenir.
L’expérience lui a, assurément, réussi pour édifier son groupe agro-alimentaire et sans qu’il ait abandonné un pan, aussi petit soit-il, de sa fierté d’être Malgache. Qu’il pense, aujourd’hui au faîte du pouvoir, que ce qui a été bon pour lui peut et doit être bon pour le pays, coule de source et procède du simple bon sens.
Depuis le temps que la Banque mondiale et le Fonds monétaire assistent le pays, et que les résultats se font attendre, leurs experts ont toujours dit, et parmi eux le plus communicant d’entre eux, Philippe Le Houérou, que si la potion de Bretton Woods ne marchait pas, c’est tout simplement parce qu’elle était qu’a moitié avalée.
C’est aussi vrai que ce qui entrâve notre conception du libéralisme et de l’économie de marché quand leurs règles ne sont pas rigoureusement appliquées, tout particulièrement dans les domaines fiscaux et de la même donne pour tout le monde.
C’est bien sûr de rigueur qu’il faut pour sortir un pays d’une sinistrose économique permanente, et plus encore quand celle-ci est aggravée par un grand chambardement politique.
Le budget sera donc de grande rigueur dans ses moyens et ses objectifs, allant aux urgences sociales et d’infrastructures, donnant aux travailleurs une satisfaction, certes minime, sur le plan des salaires, mais exigeant aussi en contrepartie des réels efforts que l’Etat va faire pour améliorer les conditions de vie de la majorité de la population, une participation citoyenne de celle-ci à l’effort de redressement.

D'UN PEU PARTOUT, DES VOIX S'ÉLÈVENT POUR RELEVER LES "COUACS" DES LÉGISLATIVES
Les élections législatives anticipées du 15 décembre n'échappent pas à cette régle et la juridiction compétente tranchera entre les recours valables et fondés, devant aboutir normalement une annulation et à un nouveau scrutin partiel, et les plaintes et récriminations formulées sans l'ombre d'une preuve.
Entre l'Union européenne et ses obsarvateurs et le le CNOE, dont on attend le rapport, d'autres associations de militants ou de simples citoyens se sont également impliqués dans le contrôle local, de proximité, du processus électoral. Il en ressort, avec cette fois tous les documents, procès-verbaux et preuves à l'appui qu'effectivement les pratiques électorales, surtout dans l'établissement des listes d'électeurs, sont souvent d'une lumineuse... transparence ! C'est aussi à ce niveau, d'ailleurs, que la mission d'observation européenne a relevé des "faiblesses". Et même si l'addition de ses protestations,qui remontent actuellement des quatre coins du pays ne sont certainement pas de nature, quantitativement, à faire basculer la tendance politique de la composition de prochaine Assemblée nationale, il est malgré tout utile et important qu'elles soient connues de l'opinion et de la population, afin de participer à son éducation démocratique. Celle qui permettra et verra demain, militants et électeurs s'impliquer un peu plus qu'actuellement dans le suivi des prochaines élections.

Maurice - Madagascar
La visite éclair du président malgache, Marc Ravalomanana, avait pour objectif de convaincre le secteur privé mauricien qu'il peut reprendre les activités économiques dans la Grande île. Mais, même si le pragmatisme et la compréhension de l'homme d'affaires, Marc Ravalomanana, ont séduit, le secteur privé attend des mesures concrètes des autorités malgaches pour en être réellement convaincu.
Ainsi, l'annonce du remboursement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux entreprises de textile-habillement avant la fin de décembre est un bon début. Cette mesure est importante pour les entreprises mauriciennes concernées car quelque Rs 350 millions sont en jeu. Alors que les entreprises de la zone franche malgache ne paieront plus de TVA sur les intrants, les entreprises textiles non zone franche en seront également exemptées.
La défiscalisation de toute la filière textile est une bonne chose car elle favorise l'intégration et la synergie entre la zone franche et le secteur non zone franche. Cette libéralisation implique un moindre contrôle et, par conséquent, moins de fraude et de corruption.
Par contre, les entreprises mauriciennes de textile implantées à Madagascar sont restées sur leur faim concernant le financement de la reprise de leurs activités dans la Grande île. Elles recherchent une ligne de crédit avec de faibles taux d'intérêts et une longue période de remboursement. "La possibilité d'un financement à un taux de 3 % a été évoquée mais il reste à savoir s'il s'agit d'un emprunt en dollar. Si nous parlons d'un taux de 3 % en US dollar, ce n'est pas si intéressant que cela car les taux d'intérêts sont extrêmement faibles aux Etats-Unis", commente un opérateur ayant des intérêts à Madagascar.
Certains pensent que la reprise des activités dans le textile-habillement se fera très lentement et la visite de Marc Ravalomanana n'y changera pas grand-chose. "Il n'y a concrètement rien de fondamental dans tout ce qui a été dit pour faire repartir la confiance", déclare un participant aux discussions avec le président malgache.
Des paroles aux actes
François de Grivel, représentant de la Mauritius Export Processing Zone Association (MEPZA), trouve, quant à lui, que le dialogue avec le chef de l'Etat malgache est en lui-même une chose positive. "Nous avons pu lui faire part de nos préoccupations et il nous a accordé une oreille attentive. Nous sentons chez lui, une réelle volonté de relancer l'économie de son pays et c'est déjà un très bon message."
Mais la volonté affichée ne suffit pas. Le dialogue avec les autorités malgaches a démarré en août dernier, à l'occasion d'une table ronde animée par les représentants du gouvernement malgache. Une mission du secteur privé s'est rendue à Tana en octobre pour faire un suivi. Cette fois, avec la visite du président Marc Ravalomanana, le secteur privé attend que l'on passe des paroles aux actes. "Le président malgache nous a maintes fois répété qu'il est un homme d'affaires pragmatique. Nous pensons qu'il est en mesure de traduire dans le concret toutes les discussions que nous avons eues jusqu'ici. Madagascar a résolu ses problèmes de politique interne. Les récentes élections législatives tendent à le confirmer. Je crois que le gouvernement malgache est maintenant en position d'agir", déclare Gilbert Espitalier-Noël, président du Joint Economic Council (JEC).
La création d'une Task Force mauriciano-malgache pour faire un suivi et la concrétisation des propositions émises ont été évoquées. La rapidité avec laquelle cette instance sera mise sur pied témoignera de la volonté malgache de passer à l'action. Une fois constituée, une des priorités de cette Task Force sera de réfléchir aux moyens d'alléger la charge fiscale sur les entreprises hors zone franche. Elles payent 35 % d'impôt et 10 % sur les dividendes rapatriés à Maurice.
Le JEC a suggéré la création de certificat de développement dans des secteurs spécifiques. Les entreprises qui en seraient détentrices bénéficieraient alors d'un régime fiscal allégé.
Stéphane Saminaden
(L’Express de Maurice 24.12.02)
Redémarrage au ralenti
Les mesures annoncées par Marc Ravalomanana en faveur de l'industrie textile-habillement vont dans le bon sens. Toutefois elles ne suffiront pas à accélérer la reprise dans la zone franche malgache. La prudence demeure le maître-mot tant du côté des industriels que des acheteurs. Ainsi, au niveau de Ciel Textile, on attend pour voir comment la situation va se décanter après les récentes élections législatives.
"Nous faisons actuellement une étude sérieuse pour redémarrer la production de pulls et de chemises. Mais aucune décision n'a été prise à ce stade. Nous serons probablement fixés vers la fin de janvier 2003", déclare Harold Mayer, "Chief Operating Officer" de Ciel Textile. Même si l'entreprise redémarre ses activités dans la Grande île, ce sera sur une petite échelle. Au niveau des acheteurs, on attend surtout la réaction des industriels concernés, explique un haut cadre de MAST. "Les acheteurs attendent un signal fort de notre part", confirme Harold Mayer
Le départ définitif de quelques opérateurs de la Grande île limite les capacités de production - surtout au niveau des pulls et des jeans - et la marge de manœuvre des acheteurs. Ce qui ralentira d'autant le redémarrage des activités à Madagascar.
S.S.

PSUE
A l'issue de l'étude sur le Psue (Plan de sauvetage d'urgence de l'économie) financé par le Pride, le groupe d'experts du plateforme du secteur privé (Gem, Sim, Fivpmama…) qui a chiffré l'impact de la crise et les besoins des entreprises a poursuivi ses réflexions pour la mise en place d'un fonds de relance local adapté aux Pme.
Actuellement, un groupe d'institutions financières (Aro, Sonapar, Fiaro, Sipem…) envisage dans ce sens de mettre en place une ligne de financement spécifique à travers une structure ad hoc.
Aro étant pour le moment le seul bailleur de fonds potentiel disponible, quelques opérations pilotes au bénéfice d'une ou deux entreprises ont été lancées hier après - midi, sous le parrainage du ministère des Finances et sur la base des entreprises éligibles définies par un comité d'octroi provisoire.
En effet, on a constaté que l'accès au fonds de garantie des investissements mis en place par l'intermédiaire de l'Afd (Agence française de développement) est difficile pour les Pme compte tenu de son taux élevé.

 Tourisme à Nosy-Bé
L'aéroport international d'Ivato, plus précisément les locaux abritant les "arrivées internationales", a montré hier une effervescence inhabituelle que l'on n'a plus connu depuis longtemps.
En effet, la première vague de touristes italiens en provenance de Milan (Italie), et dont la destination finale est le complexe hôtelier d'Andilana Beach (Nosy Be), est arrivée, conformément au contrat établi entre la compagnie nationale de transport aérien Air Madagascar et le tour opérateur italien Viaggi del Ventaglio.
Ils étaient plus de 200 touristes à effectuer les formalités d'usage requises auprès des services administratifs responsables du contrôle de l'entrée des étrangers sur le territoire national avant de réembarquer pour l'île aux Parfums à bord de deux Boeing 737 d'Air Madagascar prévus à cet effet.
Pour Air Madagascar, c'est une clientèle hebdomadaire non négligeable qui est assurée par ce circuit. On peut croire que la compagnie de transport aérien ne sera pas la seule bénéficiaire de ce programme. En particulier, c'est tout Nosy Be qui profitera de cette présence massive de touristes, notamment les sociétés de location de voitures, les fabricants et vendeurs d'articles artisanaux…

 Après le rapport d’Amnesty International
Voici, comme annoncé, le commentaire que le Rapport d’Amnesty International sur Madagascar a inspiré à un juriste malgache, installé à Paris. Avant de recevoir cette analyse, nous avions déjà dans le corps de la parution relevé quelques aspects “douteux” de ce document par ses imprécisions.
Voici une lecture plus juridique qui, dans l’ensemble, corrobore une impression générale de légèreté et de manque de rigueur.
La récente publication du rapport d'Amnesty International rappelle que la crise politique que Madagascar vient de vivre n'était pas un combat entre des angelots d'un côté et des diablotins de l'autre. Au cours de ce violent conflit fratricide, les deux camps en présence ont omis de respecter les droits de l'Homme.
Au crédit d'Amnesty International, il est à noter que, dès mars 2002, elle avait cultivé un intérêt particulier pour la crise politique malgache. Dans tous ses communiqués, cette ONG avait pris soin de stigmatiser les débordements et les manquements des deux camps. Aussi, sa nouvelle contribution vaut-elle d'être saluée à sa juste valeur.
Compte-tenu du valeureux passé d'Amnesty International et de son prestige, tout amoureux des droits de l'Homme consultera sûrement ce dernier rapport. Malheureusement, sa lecture laisse une désagréable sensation. Les rapporteurs d'Amnesty International ont négligé une qualité essentielle pour une parfaite présentation de la situation des droits de l'Homme dans notre pays : la rigueur. La rigueur dans une enquête est d'autant plus fondamentale que son absence contribue à travestir la vérité.
Si cette lacune est involontaire, on peut se demander quel crédit faut-il accorder aux récits d'Amnesty International. En revanche, si elle est volontaire, la question est de savoir quelle gloire cette vénérable organisation trouve-t-elle en acceptant ainsi d'être le complice d'une entreprise de désinformation publique.
LA HCC ETAIT-ELLE PARTIALE ?
La relation des faits par les rapporteurs d'Amnesty International, outre sa platitude, présente notamment une insuffisance majeure. Les rapporteurs ont réussi l'exploit de faire la chronologie de la crise malgache sans citer la conférence de Dakar.
Cette omission aurait été insignifiante si elle n'était pas la cause d'un malentendu juridique qu'il convient de dissiper. En effet, les rapporteurs d’Amnesty International reprennent telle quelle l'argutie du président Didier Ratsiraka qui dénonce la partialité du second décompte des voix au motif que "les nouveaux membres de la Haute Cour Constitutionnelle étaient favorables à Marc Ravalomanana" (sic).
Or, à Dakar, le 18 avril 2002, Didier Ratsiraka et Marc Ravalomanana étaient convenus d'un nouveau décompte contradictoire des voix au regard de la nouvelle situation crée par l'arrêt n°4 rendu le 16 avril 2002 par la Cour suprême. Cet arrêt n°4, précise les conséquences juridiques de l'arrêt n°3 de la même Cour suprême, du 10 avril 2002, annulant la nomination des membres de la HCC qui statuèrent sur le premier décompte des présidentielles.
En approuvant les Accords, les deux signataires avaient expressément accepté toutes les conséquences de cet arrêt n°4. Parmi ces conséquences figurait notamment le rétablissement dans leurs fonctions des anciens membres de la HCC. Et, à Dakar, ni l'un, ni l’autre n'exprimèrent de réserve sur cette composition de la HCC.
La mauvaise foi du président Didier Ratsiraka et de ses conseils était ensuite de faire semblant de "découvrir" une suspicion à l'encontre des membres de la HCC. Or, cette exception ne pouvait prospérer dans la simple mesure où la prétendue suspicion était fondée sur des faits révélés (... ) bien avant les Accords de Dakar.
A bon droit, cette exception avait été rejetée par la HCC. Il est fort regrettable qu'aujourd'hui, les rapporteurs d'Amnesty International donnent crédit à un sophisme qui, en réalité, n'est qu’une grossière insulte à l'intelligence des facilitateurs africains, signataires, eux aussi, des Accords de Dakar.
NEUTRE SANS ETRE OBJECTIF ?
Sur le plan méthodologique, les conclusions des rapporteurs d'Amnesty International sont inadmissibles. Sous prétexte de neutralité, les rapporteurs méconnaissent les règles élémentaires d'objectivité. Ils ont une certaine propension à juger tous les méfaits de la même façon.
Nul ne pourrait affirmer que, durant le conflit, les deux camps furent, du point de vue des droits de l'Homme, irréprochables. Tel n'était évidemment pas le cas. Cependant, pour mettre éventuellement en cause la responsabilité de l'un ou l'autre des protagonistes, il convient de qualifier rigoureusement les infractions qui pourraient lui être imputées. Sur ce point, les rapporteurs d'Amnesty International ont malheureusement péché par simplisme. Ils se permettent de juger de la même façon les conséquences des dérapages indéniables des forces publiques, les dysfonctionnements notoires de l'administration et les infractions qui sont les fruits d'une entreprise criminelle concertée et préméditée.
Or, sans faire preuve de malhonnêteté intellectuelle, on peut difficilement considérer comme étant cause d'une responsabilité identique les actes de banditisme et ceux qui visent justement à les contrecarrer. Le Président Ratsiraka, plutôt que de reconnaître sa défaite électorale, avait voulu détruire la Nation et ses infrastructures, provoquer un blocus, prenant ainsi en otage des millions de ses propres compatriotes, et susciter et couvrir des actes de violence en totale contradiction avec cette loi qu'il avait jurée de respecter. Devant cette ignominieuse forfaiture, la défense de la Nation, était parfaitement légitime.
Force est cependant de relever que la légitimité de cette réaction ne saurait ni absoudre les dérapages commis par les forces pacificatrices, ni minimiser les dysfonctionnements de l'administration pénitentiaire ou de l'appareil judiciaire. Il est du devoir du nouveau régime de les prendre en considération et d'envisager toute mesure nécessaire pour éviter leur répétition.
Sur ce point, les rapporteurs d'Amnesty International oublient de préciser que ces dysfonctionnements font partie de l'héritage des précédents régimes. Sept mois ne sont pas suffisants pour y remédier.
Pourtant, nonobstant ses maigres moyens, le ministère de la justice ne s'est absolument pas désintéressé de ce problème.
La révélation récente, par Madame Alice Randreza-Rajaonah, Garde des sceaux et ministre de la justice, d'un projet de déménagement de la Maison d'Arrêt d'Antananarivo prouve qu' elle n'occulte pas l'inhumanité des conditions carcérales mais qu'au contraire, elle envisage sérieusement les moyens d'y faire face.
Par égard pour la souffrance des victimes de cette crise, quel qu'ait été leur camp, toute la vérité doit être rappelée. Et, la démarche réductrice consistant à considérer tous les méfaits comme causant une responsabilité identique ne reflète nullement cette vérité. Au surplus, rien n'interdisait
aux rapporteurs d'Amnesty International de reconnaître les efforts des autorités gouvernementales.
A QUELLES INVESTIGATIONS FAUT-IL SE FIER ?
De l'aveu même des rapporteurs d'Amnesty International, du 14 au 28 août 2002, les délégués de cette organisation " ont pu rencontrer des victimes de violations des droits humains et recevoir des informations sur les nombreux abus des droits humains qui ont été commis pendant la crise par les partisans et les forces de sécurité de Didier Ratsiraka mais aussi par ceux de Marc Ravalomanana”.
Ce rapport sur la situation des droits de l'Homme à Madagascar est donc le fruit d'une enquête de quatorze jours sur le terrain. La brièveté de l'enquête explique sans doute un certain laconisme et l' absence de précision capitale.
Ainsi, les sources d'information sont pudiquement désignées par "rapports". On regrette de ne pas pouvoir évaluer le sérieux ou l'impartialité de ces " rapports”. Une telle évaluation permettrait de dissiper la désastreuse impression que, dans bien des cas, les rapporteurs semblent s'être contentés de simples ragots et de dénonciations sans fondement.
Par ailleurs, à partir de l'examen de quelques cas limitativement énumérés, les rapporteurs ont cru pouvoir produire des conclusions d'ordre général. Cette démarche excessivement empirique n'est pas exempte de piège dans lequel sont tombés les rapporteurs. Obnubilés par quelques cas, dont la représentativité n'est pas certaine(...), ils ont négligé d'autres éléments de réflexion qui sont pourtant aisément disponibles. D'une part, Madame Mathilde Rabary, députée de Madagascar, avait mené des enquêtes poussées sur les actes criminels qui pourraient être retenus contre les partisans du président Didier Ratsiraka. Quand bien même les résultats de ces enquêtes sont encore sujets à discussion, leur existence aurait pu être relevée par les rapporteurs d'Amnesty International.
D'autre part, en septembre dernier, un officier général de la gendarmerie, de surcroît officier de police judiciaire, avait listé publiquement et qualifié juridiquement de faits délictueux pouvant être caractérisés à l'encontre d'un PDS.
Ces faits concerneraient des violations manifestes des droits humains. Or, quel que soit le crédit devant être accordé à un déballage conséquence d'un conflit personnel, il est superbement ignoré par les rapporteurs d'Amnesty International.
L'ignorance de ces autres sources d'information et de réflexion vicie irrémédiablement les investigations d'Amnesty International d'incomplétude.
UN ERSATZ DE PAMPHLET
Le nouveau régime est en train d'écrire une nouvelle page de l'histoire de Madagascar. Tous espèrent que celle-ci ne sera pas la simple redite des errements et des fautes de ses prédécesseurs et qu'à Madagascar, les droits de l'Homme bénéficieront enfin d'une protection effective et d'une promotion adéquate.
En ce sens, le rapport d'Amnesty International aurait pu et
aurait dû servir d'aiguillon aux actions gouvernementales.
Malheureusement, au lieu du rapport rigoureux attendu par tous, ses rapporteurs ont cru bon de pondre un ersatz de pamphlet où les faits réels sont noyés dans un océan de pures calomnies, d'élucubrations, d'imprécisions et de ragots.
Cela montre, si besoin est, qu'à Madagascar comme ailleurs, la sauvegarde des droits de l'Homme est une affaire trop sérieuse pour être confiée aux seuls excités droits-de-l'hommistes.
Législatives à Madagascar
L'ambassade de France à Madagascar, qui assume la présidence locale de l'Union européenne jusqu'au 31 décembre, au nom du Danemark, a relayé le communiqué ci-dessous publié par l'Union européenne le 23 décembre sur les élections législatives à Madagascar.
" L'Union européenne se félicite que les élections parlementaires à Madagascar se soient tenues ce dimanche 15 décembre 2002 dans le calme et après une campagne sans incident violent. Elle se félicite que le taux de participation semble élevé.
L'Union européenne se réjouit de l'appréciation globalement positive de la mission d'observation électorale de l'U.E. concernant le jour du scrutin. Cependant, elle prend note également des faiblesses relevées par la Mission , notamment les listes électorales, qu'il serait souhaitable d'améliorer, et les cas isolés d'intimidation
L'Union souhaite que le décompte des voix et la consolidation des résultats se déroulent également de manière satisfaisante et transparente jusqu'à l'annonce officielle des résultats définitifs"./..

 Flash back sur Rta
Comme pour conjurer le mauvais sort des fléaux qui s'abattent sur Madagascar, Yveline Rakotondramboa, présidente de (TI-IM) Transparency-International-Initiative Madagascar a choisi d'évoquer les problèmes récurrents du pays que sont l'insécurité rurale ou la corruption (rediffusion de la première partie ce soir à partir de 22h sur Rta).
Ce professeur d'allemand qui fut deuxième secrétaire de la mission malgache auprès des Nations unies et qui a ainsi vécu plus de 10 ans à New-York parcourt aujourd'hui les régions les plus enclavées et déshéritées de Madagascar pour le compte d'une Ong étrangère qui sensibilise les paysans aux notions d'épargne et de bonne gestion de leurs maigres ressources.
Forte de cette expérience, son témoignage sur le climat qui règne dans les campagnes est précieux. Beaucoup d'armes circulent en cette période de post-crise politique et les "dahalo" ainsi équipés, tuent, violent et pillent plus que jamais.
Sans vouloir prendre partie contre la gendarmerie qui n'a pas bonne réputation en milieu rural (accusée très souvent de complicité avec les brigands), l'invitée de "Flash Back" décrit en toute objectivité les conditions indécentes dans lesquelles souvent ces fonctionnaires vivent dans les postes avancés.
Le résultat de cette insécurité grandissante est que les paysans ne se consacrent même plus à une agriculture vivrière tout particulièrement dans certaines contrées du Sud ou du Moyen-Ouest.
Le témoignage de la présidente de TI-IM qui a mené des enquêtes sur le niveau extrêmement élevé de la corruption dans notre pays est également accablant. C'est la banalisation de la corruption à Madagascar qui doit être dénoncée en premier lieu. A tous les niveaux.
Se pliant au concept de l'émission, Yveline Rakotondramboa a dû disserter sur des phénomènes de société à caractère international et ayant trait pour cette "revue de presse" à la démocratie.
Après la réédition du référendum en Irlande sur le traité de Nice, l'Europe reste-t-elle fidèle aux principes de la démocratie ? La démocratie est-elle un luxe pour l'Afrique comme semble le croire un ancien Premier ministre centrafricain ? L'invité de Richard Bohan répond sans utiliser la "langue de bois" à ces questions fondamentales.
La deuxième partie de cette 35e édition permettra à Yveline Rakotondramboa de donner son avis sur l'efficacité des politiques de protection du patrimoine naturel magache ou de répondre à des questions aussi cruciales (et d'actualité) que : Le dénuement conduit-il systématiquement à la violence aveugle ?

Clinique et maternité d'Anosibe
Leur pathétique appel à l'endroit des ministères de la Santé, de la Fonction publique et l'Ordre des médecins, reste pour le moment sans écho, les employés de la clinique et maternité d'Anosibe qui affirment n'avoir pas perçu leurs salaires depuis cinq mois de la part du "groupe des cliniciens", ont décidé de se mettre en grève. 16 parmi ces employés dont un médecin ont été déjà renvoyés chez eux, rappellent le grévistes qui s'étonnent de l'indifférence totale des autorités compétentes et se demandent si la clinique avait eu l'autorisation d'ouverture dans la mesure où le bâtiment dans lequel elle est installée n'a pas les qualités requises pour des activités médicales suite à un litige financier opposant le "groupe des cliniciens" à l'architecte titulaire des travaux sur des factures impayées. L'affaire a été introduite au tribunal selon les grévistes qui attendent une solution à leur triste sort à la veille de la fête de fin d'année.:

VANF

Est-il prophète, cet incompris ? Par NASOLO-VALIAVO Andriamihaja
Sous la République socialiste et révolutionnaire, le M.F.M., tout en cultivant une différence proche de l’opposition, voulut doubler le socialisme démocratique de l’Arema par un marxisme révolutionnaire encore plus à gauche. Après la Chute du Mur de Berlin, le M.F.M. effectua un revirement libéral, délestant sa montgolfière de sa pesanteur
prolétarienne alors justement que cette " clientèle " arrivait en nombre sur le marché de l’offre et de la demande, laminée par l’interminable traversée du tunnel socialiste et bientôt achevée par l’économie de marché sans filet de sécurité.
Robert Archer définit doublement le M.F.M. : " issu de la longue crise qui divisa le Monima après la révolte du Sud de 1971 " et " formé du rapprochement entre des étudiants et des professeurs de l’Université et des Zoam, lors des événements de 1972 " (1). Une alliance paradoxale entre la bourgeoisie universitaire et les " Zoam " (Zatovo Ory Asa manerana an’i Madagasikara), une engeance prolétarienne aux vagues relents de délinquance dont le nom servit d’épouvantail avant que les Kung-Fu ne règlent définitivement le problème de son ultime avatar T.T.S. (Tanora Tonga Saina " en 1985. Que le M.F.M. ait pu faire un moment route avec les " Zoam ", et confondre le peuple avec cette partie de la foule, serait caractéristique d’un populisme dont la définition est rappelée par un autre enseignant issu du sérail sociologique de l’Université d’Antananarivo : " la manifestation d’un retard idéologique des masses en mouvement mais sans direction réelle ou avec une direction étrangère à leurs intérêts historiques même si celle-ci peut coïncider avec leurs revendications immédiates " (2).
Trop jeune pour protester à coup de bulletin A.K.F.M. contre le régime en place, toute mon éducation m’aurait empêché de voter pour le M.F.M. des années révolutionnaires, même pour censurer l’Arema. Mais, J’étais de ceux qui, en 1989, accompagnèrent le virage libéral, et votèrent " aleo Manandafy toy izay hanan-dratsy ", au grand dam des " madinika " de toujours, sortis énormément frustrés et définitivement déçus d’un énième meeting au Coum 67 hectares.
Dans son empressement libéral, le M.F.M. se coupa de sa base populaire, mais ne réussit pas pour autant à rassurer la bourgeoisie.
Un parti quelque part sempiternellement en décalage, avant-gardiste, aurait-on dit à une autre époque. Le M.F.M. dévoila trop tôt son projet de Constitution qui devait remplacer celle de 1975 ; le M.F.M. négocia encore avec Didier Ratsiraka alors que ses propres méthodes avaient
déjà fanatisé la foule du 13 mai 1991 ; pyromane d’un incendie que d’autres allaient attiser, le M.F.M. se marginalisa en " Hery Velona Rabearivelo " d’une troisième république naissante qu’allaient monopoliser les " Hery Velona Rasalama " ; fidèle à son opposition viscérale à Didier Ratsiraka, Manandafy Rakotonirina incarna par sa
seule personne tout ce qui restait en 2002 du M.F.M., et mit la science de ses méthodes au service de l’accession de Marc Ravalomanana au pouvoir, tandis que la grenouille M.F.M. se faisait laminer par le bœuf " Tiako i Madagasikara ".
On se méfie du M.F.M. et on se garde de Manandafy son gourou.
Est-il prophète, cet incompris ? En trente ans de progression " en marge ", il a démontré des convictions. Ces derniers temps, en refusant de marchander son indépendance, on lui découvre plus que des scrupules, sans doute des principes dont on saura un jour les valeurs.
(1) Robert Archer, " Madagascar depuis 1972 : la marche d’une révolution ", L’Harmattan, 1976, p.57
(2) Fernando Mires, " Les temps modernes ", n°323, juin 1973, p.1929, cité par André Rasolo, dans " Autour de mai 1972 : la question du pouvoir ", Cahiers des Sciences Sociales, n°1, EESDEGS, 1984, p.25

Communication Suisse tombé à LaComm'

----- Original Message ----- 
From: <dflaux@madaswiss.ch> To: <lacomm@rainizafimanga.com>
Sent: Saturday, December 28, 2002 4:47 PM
Subject: MADAGASCAR 2003

Att.: LaComm

Chers Amis, 

Bonnes Fêtes et Meilleurs Voeux 2003 ! 

Cette année, les relations Suisse-Madagascar s'annoncent excellentes avec, pour commencer, 2 événements exceptionnels: 

Genève, du 28 au 31 janvier 
4e EMA Invest avec la participation de M. le Président Marc RAVALOMANANA
Investissements et partenariats internationaux
Voir http://www.emainvest.com


Bâle, du 14 au 23 février 
Madagascar, Hôte d'Honneur de la foire MUBA Plus 
Une exposition de 500 m2 entièrement consacrée à la Grande Ile
370 000 visiteurs
Voir www.madaswiss.ch

N'hésitez pas à nous contacter pour toute info complémentaire. 

Cordialement
Dominique Flaux
********************
Dominique FLAUX
MADASWISS 
Président
PO Box EMA 731 
CH 1211 Geneva 4
Tel: +41 22 827 27 02
Fax: +41 22 827 23 10
Mob: + 41 79 325 57 91
dflaux@madaswiss.ch
http://www.madaswiss.ch
*******************


Communication Belge tombé à LaComm'

----- Original Message ----- 
From: vial felicia To: rainizafimangaFR@hotmail.com 
Sent: Saturday, December 28, 2002 6:12 PM
Subject: message


Manao ahoana ianareo ; misaotra betsaka @
recette fa tena manampy tokoa aty an-tany lavitra aty,ary manome fampaherezana anareo aho amin'ny asa ataonareo ;veloma ary samy mazoto homana e! Felicia (belgique) 

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